Xanthie
(Xanthia)
n. f. Genre et Sous-genre d’Insectes Lépidoptères Noctuidés,
comprenant des espèces françaises aux ailes antérieures jaunes.
Ex. La « Xanthie ochracée », Xanthia
(Xanthia)
togata.
Xantholin
(Xantholinus)
n. m. (Du gr. xanthos,
jaune). Genre d’Insectes Coléoptères Staphylinidés. C’est un
brachélytre, type d’une tribu dite des Xantholinini.
Ils ont pour caractéristique d’avoir les élytres qui se
chevauchent à la suture. Ex. Xantholinus
tricolor.
Xenasteiidés
(Xenasteiidae)
Hardy, 1980 n. m. pl. Famille d’Insectes Diptères Brachycères
Muscomorphes Opomyzoïdés.
Xénobiose
n. f. (Du gr. xenos,
hôte, étranger et bios,
vie). [Xenobiosis]. Forme d’association symbiotique dans laquelle
la colonie d’une espèce d’insecte social vit dans les murs ou
les chambres du nid d’une autre espèce, toutes deux se tolérant
mutuellement. Une espèce de fourmi vit donc librement comme hôte
dans la colonie d’une autre espèce de fourmi, pouvant même
obtenir de la nourriture en sollicitant la régurgitation. Leurs
couvains sont toutefois élevés séparément. Il s’agit donc
aussi de nids composés. On considère que la xénobiose est une des
formes du parasitisme social car une des deux espèces ne peut vivre
sans le secours de l’autre. Ex : Formicoxenus
provancheri /
Myrmica incompleta.
Voir aussi Cleptobiose,
Lestobiose,
Parabiose
et Plésiobiose,
Nids
mixtes
et Nids
composés
et Parasitisme
social.
Xénotaxie
n. f. (Du gr. xenos,
hôte, étranger et taxis,
ordre, arrangement). [Xenotaxis]. Réaction d’orientation d’un
parasite à l’égard d’un hôte éventuel. Voir aussi Taxie.
Xérique
adj. (Du gr. xêros,
sec). [Xeric]. Qui tolère des milieux connaissant très peu
d'humidité. // Qui est adapté aux milieux connaissant des
conditions de sécheresses persistantes.
Xérophile
adj. (Du gr. xêros,
sec et philos,
ami). [Xerophilous]. Qui vit dans les lieux secs. Contr. Hygrophile.
Voir aussi Habitats
abiotiques.
Xestobium
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Polyphages Bostrichoïdes
de la famille des Anobiidés. Ex. Xestobium
rufovillosum appelé
vulg. « anobie roux » ou encore « trompette de la
mort ».
Xiphidion
n. m. Ancien Genre d’Insectes Orthoptères Ensifères
Conocéphalidés (selon Fauna Europaea) ou Tettigoniidés (selon
SITI, Sous-famille des Conocéphalinés). On parle désormais de
Conocephalus.
Ex. Conocephalus
(Xiphidion)
oceanicus.
Xiphocentronidés
(Xiphocentronidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Trichoptères Hydropsychoïdes.
Xiphosures
(Xiphosura)
n. m. pl. (Du gr. xiphos,
épée et oura,
queue). Ordre d’Arthropodes marins de la Classe des Mérostomes
qui ne comprend actuellement que le limule (ou la limule, famille
des Limulidés), mais qui a eu une grande importance à l’ère
primaire. Les xiphosures, caractérisés par leur longue pointe
caudale (telson), par l’absence d’antennes et par la présence
des chélicères, ressemblent cependant à des Crustacés. Les
représentants de l’espèce la plus courante, Xiphosura
polyphemus, se
rencontrent sur la côte atlantique des Etats-Unis. Ils sont
comestibles. Leur sang (bleu) permet la fabrication d’anticorps.
Xiphydriidés
(Xiphydriidae)
Leach, 1815 n. m. pl. [Wood wasps]. Famille d’Insectes
Hyménoptères Symphytes Xiphydroïdes. Ils mesurent plus de 14
mm de long. Leurs antennes comprennent entre 13 et 19 articles.
Leurs représentants se caractérisent aussi par le fait que le bord
postérieur de leur pronotum présente une large échancrure et que
leurs tibias antérieurs ne soient pourvus que d’un seul éperon
apical (ou de deux mais d’inégales longueurs). Proches des
Siricidés mais de plus petites tailles, les Xiphydriidés se
caractérisent aussi par un long cou séparant la tête du thorax
(tout comme les Xyelidés). Mais à la différence des Siricidés
leur dernier tergite abdominal n’est pas prolongé en épine et
leur tarière est courte. Leur abdomen est cylindrique. Ils sont
inféodés aux essences de feuillus. Leurs larves xylophages vivent
dans le bois mort en décomposition.
Xiphydrioïdes
(Xiphydrioidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hyménoptères Symphytes dont
la Famille des Xiphydriidés en est le type.
Xiphyopsyllidés (Xiphiopsyllidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Siphonaptères (Puces).
Xyelidés
(Xyelidae)
Newman, 1834 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Symphytes
Xyeloïdes. On en connait près de 50 espèces. Ils mesurent
généralement moins de 50 mm de long. Le troisième article de
leurs antennes est le plus long de tous les articles antennaires.
Ils se caractérisent par un long cou séparant la tête du thorax
(tout comme les Xiphydriidés). Leurs ailes antérieures sont
pourvues de 3 cellules radiales (r). La nervure Rs est bifurquée
près de l’apex de l’aile. Les tibias médians et postérieurs
portent une épine subapicale. Les femelles ont une longue tarière.
Leurs larves sont xylophages. On peut les trouver dans les cônes
mâles de conifères où elles se nourrissent de pollen. Ex. Xyela
julii.
Xyeloïdes
(Xyeloidea)
Newman, 1834 n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hyménoptères
Symphytes représentée par l’unique Famille des Xyelidés.
Xylicole
adj. (Du gr. xulon,
bois et du lat. colere,
vivre). [Xylicolous]. Qui vit dans le bois. Voir aussi Habitats
biotiques.
Xylocope
(Xylocopa)
n. f. (Du gr. xulon,
bois). Genre d’Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates
Apoïdes de la famille des Apidés type de la Sous-famille des
Xylocopinae
comptant près de 500 espèces dont celle appelée vulg. « abeille
charpentière » (Xylocopa
violacea ou
Xylocopa valga).
On les appelle ainsi parce qu’elles creusent leur nid dans le bois
ou dans des tiges sèches pour y installer leur nid. C’est le seul
genre de la tribu des Xylocopini.
Xylo-mycétophage
n. m. et adj. [Xylomycetophagous]. Insecte xylophage qui ensemence
les parois de ses galeries de champignons lignicoles (Genre
Ambriosa)
afin que ses larves se nourrissent du mycélium. Ex. Platypus
cylindrus
(Coléoptères Platypodidés) responsable des « piqûres
noires » du chêne. Les Siricidés (Hyménoptères Symphytes)
sont aussi des xylo-mycétophages.
Xylomyidés
(Xylomyidae)
n. m. pl. [Xylomyid flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Tabanomorphes (ou Stratiomyomorphes selon NCBI et
SITI) Stratiomyoïdes. Ils ressemblent à des guêpes. Ils mesurent
entre 5 et 15 mm de long. Ils présentent de gros yeux écartés.
Leurs fémurs postérieurs sont élargis. Leurs prétarses sont
homéodactyles. Leurs larves carnivores vivent sous les écorces et
dans les bois en décomposition. Syn. Solviidés.
Xylophage adj.
(Du gr. xulon,
bois et phagein,
manger). [Xylophagous]. Se dit des insectes qui se nourrissent de
bois. Il est à noter que les insectes xylophages hébergent des
organismes symbiotiques tels que les bactéries ou les protozoaires
qui les aident à digérer la cellulose (sauf toutefois en ce qui
concerne les termites supérieurs). Voir aussi Bactérie,
Lignivore,
Mycangium, Saproxylophage
et Spirochaeta.
Xylophage
(Xylophagus)
n. m. Genre d’Insectes Diptères Brachycères type de la Famille
des Xylophagidés renfermant des mouches de l’hémisphère nord.
Ses larves qui vivent dans le bois pourri sont carnivores. Ex.
Xylophagus ater.
Xylophagidés
(Xylophagidae)
n. m. pl. [Xylophagid flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Xylophagomorphes.
Xylophagomorphes
(Xylophagomorpha)
n. m. pl. (Du genre Xylophagus
et morphê,
forme). Infra-ordre d’Insectes Diptères Brachycères regroupant
les Familles des Pantophthalmidés et des Xylophagidés.
Xyloryctidés
(Xyloryctidae)
Meyrick, 1890 n. m. pl. [Flower Moths]. Famille d’Insectes
Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes.
Xyronotidés
(Xyronotidae)
n. m. pl. [Razor-backed bushhoppers]. Famille d’Insectes
Orthoptères Caelifères Xyronotoïdes (ou Pneumoroïdes selon NCBI
ou Trigonopterygoïdes selon SITI). Cette famille ne comprend que
deux espèces que l’on trouve au Méxique.
Xyronotoïdes
(Xyronotoidea)
n. m. pl. Super-Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
comprenant les Familles des Xyronotidés et des Tanaocéridés.
Selon NCBI et SITI cette Super-famille n’est pas reconnue et les
Xyronotidés font partie de la Super-famille des Pneumoroïdes selon
NCBI et des Trigonopterygoïdes selon SITI.
Yeux à facette,
Syn. d’Yeux composés. Voir Yeux composés.
Yeux composés n.
m. pl. [Compound eye]. Gros yeux formés de nombreuses facettes
disposées en mosaïque,
elles-mêmes composées de nombreuses ommatidies, éléments
sensibles à la lumière. Seuls
les yeux composés permettent la perception des mouvements, des
formes et des couleurs. Les
yeux composés sont présents
chez les Insectes adultes ou chez les larves des insectes à
métamorphose incomplète (les hétérométaboles chez qui l’état
nymphal fait défaut).
Chez les Aptérygotes, les yeux sont composés de 8 ommatidies (sauf
chez les Thysanoures qui n’ont pas d’yeux). Chez les Ptérygotes,
les yeux composés renferment chacun, selon les espèces, de 800 à
28 000 ommatidies, dont la surface forme une facette hexagonale
(Ex. 800 chez la drosophile (Diptères) 5.000 chez les Abeilles
ouvrières ; 25.000 à 30.000 chez les Odonates). Chaque
ommatidie possède une cornée (ou cornéule ou lentille) et un
cristallin et en général huit cellules rétiniennes formant une
rétinule en cylindre. Chaque
ommatidie est séparée des autres par des cellules pigmentaires.
Les yeux composés sont
adaptés à la vision d’objets en mouvement, ce qui convient bien
aux insectes au vol rapide, dont les objets défilent plus
rapidement sur les côtés notamment. La multitude d’images
obtenues par chaque ommatidie se superposent dans le cerveau pour
réaliser une vision en mosaïque. Le moindre mouvement est
immédiatement perçu. Leur champ visuel est cependant considérable,
et atteint presque 360 degrés, ce qui permet aux insectes d’avoir
une très bonne vision binoculaire et une bonne appréciation des
distances. La sensibilité des yeux composés varie selon les
espèces. L’abeille par exemple est sensible au bleu, au vert, aux
ultraviolets mais ne percoit pas le rouge. Les glossines et les
taons sont connus pour être sensibles aux couleurs foncées, ternes
comme le bleu ou le noir. Syn. Yeux à facettes. Voir aussi
Cellules
rétinuliennes,
Champ
de vision,
Cornéule,
Cristallin,
Lobes
optiques,
Oeil,
Ommatidie,
Dichoptique,
Holoptique,
Tête,
Vision
en mosaïque, Vision
par apposition et Vision
par superposition.
Yeux doubles,
Chez les Insectes aquatiques tel que les Coléoptères Gyrinidés,
on trouve deux régions bien distinctes sur l’œil correspondant,
pour l’une à une vision aquatique et pour l’autre à une vision
terrestre. Chez les Odonates, les ommatidies des yeux composés sont
sensibles au violet et à l’ultraviolet dans leur région dorsale
alors que dans la région ventrale, elles seront sensibles au bleu
et au vert. Dans les deux cas on peut parler d’yeux doubles dans
le sens où il existe deux visions différentes.
Yeux photopiques,
Syn. d’Yeux à vision par apposition. Voir Vision
par apposition.
Yeux scotopiques,
Syn. d’Yeux à vision par superposition. Voir Vision
par superposition.
Yeux simples n.
m. pl. [Simple eye]. On
en distingue deux formes : les stemmates et les ocelles. Les
ocelles, comportent une lentille unique, qui recouvre des éléments
sensibles à la lumière. Les ocelles ne jouent aucun rôle dans la
vision des formes et ne sont sensibles qu’aux variations de
l’intensité lumineuse (la nuit et le jour), ce qui ne
signifie pas qu’elles permettent la vision des couleurs, telles
que nous les percevons. L’abeille, par exemple, voit l’ultraviolet
(que nous ne percevons pas), le jaune et le bleu, mais ne distingue
pas le rouge. Les stemmates
des larves d’insectes holométaboles, sont considérés aussi
comme des yeux simples semblables à des ocelles mais ayant un
cristallin sous la cornée. Voir
aussi Ocelle,
Stemmate,
Tête
et Vision.
Yponomeute ou
hyponomeute
(Yponomeuta)
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères, type de la Famille des
Yponomeutidés, comprenant de petites teignes dont la chenille, dite
« chenille fileuse » ou « chenille tisseuse »,
nuit gravement au pommier et au poirier, dont elle enveloppe les
branches de ses fils soyeux. Ex. Le « Grand Hyponomeute du
fusain », Yponomeuta
cagnagella (ou
Yponomeuta
cognatella).
L’Hyponomeute du fusain, Yponomeuta
evonymella.
L’Hyponomeute du cerisier, H.
padella.
Yponomeutidés
ou Hyponomeutidés
(Yponomeutidae
ou Hyponomeutidae)
Stephens, 1829 n. f. pl. [Ermine moths]. Famille d’Insectes
Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens
Yponomeutoïdes dont l’Yponomeute
en est le type. On en connait près de 200 espèces en Europe. Ce
sont de petits papillons souvent brillamment colorés. Leur
tête porte des poils lissés ou dressés.
Les palpes labiaux
pointent vers l'avant ou sont courbés au dessus de la tête. Ils
portent généralement un proboscis. Ils n’ont pas de chaetosomes.
Leurs antennes sont plus courtes que les ailes antérieures (elles
en représentent environ les ¾). Leur envergure est de 15 à 35 mm.
Chez ces insectes, les ailes antérieures sont longues,
avec ou sans angle interne,
blanches ou gris-clair, maculées de noir et présentent une nervure
cubitale postérieure (CuP). Les ailes postérieures bordées d’une
frange sont plus foncées et possèdent des nervures Médianes 1 et
2 tigées. Au repos,
les ailes sont positionnées en forme de toit ou enroulées autour
de l'abdomen. Lorsque
les ailes sont enroulées autour de l’abdomen, ils ressemblent
alors à des bâtons, un peu comme certains papillons de la famille
des Crambidés. Leur tibia porte une épiphyse. La formule de leurs
épines tibiales est 0-2-4. Leurs chenilles grégaires vivent dans
un nid en forme de sac ou dans un réseau de fil soyeux. Elles
peuvent occasionner des dégâts aux cultures. Il existe deux
Sous-familles, celle des Plutellinae
ayant des antennes porrigées (dirigées horizontalement vers
l’avant) au repos et les Acrolepiinae
n’ayant pas les antennes porrigées au repos. Pour NCBI, on trouve
aussi la Sous-famille des Attevinae,
Praydinae,
Saridoscelinae,
Scythropiinae
et Yponomeutinae.
Chez SITI, on trouve aussi la Sous-famille des Argyresthiinae.
Yponomeutoïdes
(Yponomeutoidea)
n. f. pl. Super-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères, Ditrysiens, regroupant les Familles suivantes :
Acrolepiidés, Bedelliidés, Glyphiptérigidés, Héliodinidés,
Lyonétiidés, Plutellidae, Ochsenheimeriidés, Yponomeutidés,
Ypsolophidés. Cela
représente près de 1.850 espèces. Elles se distinguent par le
fait qu’elles présentent des ocelles au dessus des yeux composés.
Leur spiritrompe est développée et nue (sans écailles). Les
palpes labiaux sont recourbés vers le haut. Les antennes sont
filiformes. Leurs ailes antérieures portent des touffes d’écailles
métalliques. Ils ne présentent pas de nervures bifurquées au-delà
de la cellule discale des ailes antérieures.
Ypsolophidés
(Ypsolophidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Yponomeutoïdes. Certains
considèrent qu’il s’agit d’une Sous-famille de Plutellidae.
Zabre
(Zabrus)
n. m. Genre et Sous-genre d’Insectes Coléoptères Carabidés.
Ex. Le « Zabre bossu » ou « Zabre des
céréales », Zabrus
(Zabrus)
tenebrioides,
qui ronge les tiges du blé.
Zérène du groseillier,
Voir Abraxas.
Zerynthia
n. f. Genre
d’Insectes Lépidoptères Papilionidés Parnasiinés. Ex. La
« Proserpine », Zerynthia
rumina.
Zeugloptères
(Zeugloptera)
n. m. pl. (Du gr. zeugle,
boucle et pteron,
aile). Selon une des classifications des Lépidoptères, les
Zeugloptères sont un de leurs quatre Sous-ordres. Les trois autres
étant ceux des Glossates, des Aglossates et des Hétérobathmiinés.
Le Sous-ordre des Zeugloptères ne comprend que la Super-famille des
Microptérigoïdes qui ne compte elle-même que la Famille primitive
des Microptérigidés. Ce sont des Lépidoptères primitifs,
diurnes, de petite taille qui ont des colorations métalliques. Ils
sont caractérisés par la présence de mandibules bien développées
et fonctionnelles (ce qui permet de les distinguer des Trichoptères
auxquels ils ressemblent).
Zeugophoridés
(Zeugophoridae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Coléoptères
Polyphages Cucujiformes Chrysomeloïdes.
Zeuzère
(Zeuzera)
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Glossates Bombyciens
nocturnes de la Famille des Cossidés. Les chenilles d’une espèce,
dite vulg. « coquette »,
attaquent le bois de divers arbres fruitiers et forestiers en y
creusant de profondes galeries. Ex. La « Zeuzère du
poirier »,
Zeuzera pyrina.
Zicrone
(Zicrona)
n. f. Genre d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomidés.
Elles se rendent utiles en chassant divers insectes nuisibles
(Doryphore, Altise, chenille) dont elles sucent le sang. Ex. Zicrona
caerulea.
Zig-zag
n. m. [Gypsy moth]. Nom usuel d’un Lépidoptère également appelé
« Bombyx disparate » ou « Spongieuse ». Son
vrai nom d’espèce étant Lymantria
dispar. Il est très
nuisible aux arbres forestiers et fruitiers de par le grand nombre
et la voracité de ses chenilles.
Zoïdophilie
n. f. (Du gr. zôoeidês,
semblable à un animal, et philos,
ami). [Zoidophily]. Pollinisation d’une plante par un animal. S’il
s’agit d’un insecte, on parlera plus précisément
d’entomophilie. S’il s’agit d’un oiseau, on parle
d’ornithophilie. Syn. Zoogamie.
Zombiptères
n. m. pl. (Du Créole haïtien, zombi,
esprit, revenant et du gr. pteron,
aile). Ordre d’insectes créé par l’OPIE regroupant les
insectes asservis par un dispositif électronique embarqué afin de
leur faire exécuter, par télécommande, les mouvements souhaités.
Cette idée de manipuler des insectes est à l’initiative de
l’armée US. Les insectes sont instrumentés de récepteurs, de
capteurs, d’ordinateurs ou de caméras collés sur leur cuticule
ou greffés afin de servir de micro-espions. Cet ordre regroupe en
son sein le Sphinx du tabac, la Cétoine verte du pêcher, la Blatte
souffleuse de Madagascar, la Blatte américaine et la sud-américaine
Blaberus
discoidalis.
Zonabris
n. m. Voir Mylabre.
Zone
n. f. [Zone]. 1. Espace, lieu délimité. // 2. [August Thorn].
Nom usuel d’un Lépidoptère de la Famille des Géométridés,
Ennomos quercinaria.
Zone axillaire,
[Axillary zone]. Base de l’aile. Voir Axillaire
et Sclérites
axillaires.
Zone crénale,
rhithrale et potamale,
Les rivières sont caractérisées par la force de leur courant.
D'amont en aval, on parlera de zone crénale, c’est-à-dire d’une
zone où les courants sont faibles, caractéristique des régions de
plaine ou de la source d’eau ; de zone rhithrale, qui est une
région de cours supérieurs de rivières, de torrents, caractérisée
par une pente forte où l’eau y est bien oxygénée; et d’une
zone potamale, qui est une zone de grands cours inférieurs d’eau
de rivière ou de fleuve. Chacun de ces milieux, du fait de ses
caractéristiques intrinsèques, présente des peuplements
différents aux fonctionnements propres. Voir Crénal,
Rhithral
et Potamal.
Zone tempérée,
[Temperate zone]. Régions des latitudes moyennes du globe. C’est
la zone comprise entre les tropiques et les régions polaires. Elles
sont caractérisées par une modération relative de la chaleur de
l’été et de la rigueur de l’hiver. L’amplitude thermique
annuelle est donc comprise entre 10 et 30°C.
Zoobiologie
n. f. (Du gr. zôon,
animal, bios,
vie et logos,
discours, science).
[Zoo Biology]. Biologie des animaux.
Zoocécidie
n. f. (Du gr. zôon,
animal et kêkis,
kêkidos, noix de
galle). [Zoocecidium]. Galle causée par un animal. Quand il s’agit
d’un insecte, on parle d’entomocécidie. Voir aussi Galle
et Cécidie.
Zoochorie
n. f. (Du gr. zôon,
animal et khorêin,
se déplacer). [Zoochory]. Dispersion des diaspores (élément
fongique ou végétal pouvant former un nouvel individu) par les
animaux. Voir Entomochorie.
Zoogamie
n. f. Syn. de zoïdophilie. Voir Zoïdophilie.
Zoogénie
n. f. (Du gr. zôon,
animal et genesis,
naissance, origine). [Zoogeny]. Partie de la zoologie, qui traite du
développement progressif des animaux.
Zoogénique
adj. [Zoogenic, Zoogenous]. Relatif à la zoogénie.
Zoogéographie
n. f. (Du gr. zôon,
animal, gé,
terre et graphein,
écrire). [Zoogeography]. Etude de la répartition des animaux sur
la surface du globe.
Zoogéographique
adj. [Zoogeographic]. Qui concerne la zoogéographie.
Zoogonie
ou zoogonologie
n. f. Syn. de zoogénie.
Zoologie
n. f. (Du gr. zôon,
animal et logos,
discours). [Zoology]. Branche de l’histoire naturelle, qui traite
des animaux.
Zoologique
adj. [Zoologic]. Relatif à la zoologie.
Zoologiste
n. m. [Zoologist]. Personne qui pratique l’étude des animaux,
quelle que soit sa profession.
Zoomasse
adj. [Zoomass]. Masse de tous les animaux présents sur un
territoire donné.
Zoonite
n. m. (Du gr. zôon,
animal et du suffixe –ite, constituant). [Zoonite]. Partie du
corps des animaux segmentés (Annélides, Arthropodes). Syn. de
segments, de métamère ou d’anneau pour les Arthropodes.
Zoonomie
n. f. (Du gr. zôon,
animal et nomos,
loi). Ensemble de lois qui régissent la vie animale.
Zoonose
n. f. [Zoonosis(ses)]. Maladie animale transmissible à l'homme.
Zoophage
adj. (Du gr. zôon,
animal et phagein,
manger). [Zoophagous]. Qui se nourrit d'animaux vivants. Syn.
Carnivore. Contr. Phytophage.
Zooprophylaxie
n. f. (Du gr. zôon,
animal et prophulassein,
prendre des précautions contre). [Zooprophylaxis]. Ensemble des
mesures de protection contre les maladies transmises à l’homme
par les animaux. Il peut s’agir par exemple de mesures de
protection contre le paludisme, consistant à s’entourer d’animaux
sur lesquels les anophèles aiment à se nourrir.
Zopheridés
(Zopheridae)
Solier, 1834 n. m. pl. [Ironclad beetles]. Famille d’Insectes
Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes. On en
connait près de 1.700 espèces. Leurs individus mesurent de 5 à 12
mm. Leur corps est cylindrique et plus ou moins aplati. Ils sont de
couleur sombre. Leur tête est cachée sous leur pronotum. Leurs
yeux composés sont bien développés. Leurs antennes portent de 9 à
11 articles et se terminent par une massue de deux à trois
articles. Ils ont des élytres pubescents mais cette pubescence est
difficile à distinguer. Leurs cavités mésocoxales sont fermées.
Leurs tarses sont hétéromères (formule tarsale 5.5.4.) ou
tétramères (4.4.4). Leur abdomen montre 5 sternites. L’édéage
est typiquement celui des Ténébrionoïdes. Beaucoup vivent dans le
bois mort ou sur certains champignons. Certains sont considérés
comme bénéfiques car ils sont prédateurs de larves et d’adultes
d’insectes xylophages. D’autres sont mycétophages. Leurs larves
cylindriques portent des urogomphes. Elles sont mycétophages ou
détritiphages. Les espèces de la famille des Colydiidés ont été
réunies à cette famille. Ils sont cosmopolites (sauf les îles de
l’Océan pacifique). Syn. invalide Monommidés (selon SITI). Syn.
junior Monommatidés (selon SITI). Syn. Colydiidés (selon Fauna
Europaea). Voir Colydiidés.
Zoraptères
(Zoraptera)
Silvestri, 1913 n. m. pl. (Du gr. zoros,
pur, du préfixe a,
privé et pteron,
aile). [Angel insects ou Zorapterans]. Ordre d’Insectes Néoptères
des régions tropicales ou subtropicales ne comprenant qu’une
Famille de 34 espèces paurométaboles, les Zorotypidés.
C’est le plus petit Ordre d’insectes au monde par leur nombre.
Ils sont minuscules et mesurent environ 3 mm. Leur tête est
hypognathe. Leurs palpes maxillaires sont composés de 5 articles et
les palpes labiaux de 3 articles. Ils ont des mandibules. Ils ont
des antennes de 9 articles filiformes ou noueuses. Le prothorax est
bien développé. Leur thorax porte quatre ailes qui peuvent se
détacher rapidement. Leurs tarses ont deux articles. Leur abdomen
de 11 articles est terminé par deux cerques courts à un seul
article. Il existe un polymorphisme développé chez chaque espèce
de cet ordre. Ceux qui ne portent pas d’ailes n’ont pas d’yeux
composés ni d’ocelles alors que ceux qui sont ailés ont des yeux
composés et des ocelles. Ces insectes ont des allures de termite et
certains sont d’ailleurs associés aux galeries de termitières
abandonnées. D’autres vivent en petite colonie de plusieurs
centaines d’individus sous les écorces ou le bois mort. Ils ont
un comportement de reproduction complexe. Ils sont détritiphages,
mycétophages ou parfois prédateurs. On ne connait aucune espèce
en Europe car on ne les trouve que dans les régions chaudes
tropicales du globe.
Zorotypidés
(Zorotypidae)
Silvestri, 1913 n. m. pl. (Du gr. zoros,
pur et tupos,
modèle). Famille d’Insectes Zoraptères. Larves et adultes
consomment des filaments de mycélium et de petits arthropodes,
surtout des Acariens. Les 32 espèces connues sont tropicales et
appartiennent au seul genre Zorotypus.
Zygaénidés
ou Zygénidés
(Zygaenidae)
Latreille, 1809 n. m. pl. [Smoky moths, Burnets]. Famille d’Insectes
Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Zygaénoïdes
dont le genre Zygaena
en est le type, mais chez qui on trouve aussi les procris (genre
Adscita).
On en connait près de 1.000 espèces. Ce sont des papillons diurnes
qui ont une envergure alaire comprise entre 20 et 40 mm. Ils portent
souvent des couleurs vives et peuvent avoir des colorations
métalliques. Leur corps massif est recouvert d’écailles et de
poils courts. Ces derniers sont appliqués sur le corps et sont très
rarement hérissés. Leur tête porte des ocelles et des
chaetosemata
(proéminence portant des touffes de soies) bien développés. Leurs
palpes sont courts et grêles. La trompe est bien développée (sauf
chez le genre Aglaope).
Leurs antennes sont pectinées ou épaissies (bipectinées ou avec
massue chez les mâles). Leurs ailes assez étroites sont tachetées
de façon variable. Les ailes postérieures sont sensiblement plus
courtes que les antérieures avec le bord externe allongé et le
bord anal court. Ils volent assez maladroitement. La formule de
leurs épines tibiales est 0-2-4 ou 0-2-2. Leur abdomen est épais
et ne porte pas d’organes tympanaux. Ils sont capables de produire
un liquide cyanuré pour se protéger des attaques d’un prédateur.
Leurs chenilles en forme de cloporte sont colorées et toxiques.
Elles possèdent une tête rétractile, cinq paires de fausses
pattes et sont recouvertes de tubercules. On suppose que ces
protubérances sont reliées à des glandes qui secréteraient des
substances volatiles dont on ignore la composition. Elles se
nymphosent dans un cocon de soie de consistance parcheminée. Ex.
Zygaena
(Zygaena)
angelicae.
Syn. Pyromorphidés selon SITI.
Zygaénoïdes
(Zygaenoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères, Ditrysiens, regroupant les Familles suivantes :
Anomoeotidés, Chrysopolomidés, Cyclotornidés, Dalcéridés,
Epipyropidés, Hétérogynidés, Himantopteridés, Lacturidés,
Limacodidés, Mégalopygidés, Zygaénidés. La nervation de leurs
ailes est complète. Ils présentent cependant quelques traits
primitifs.
Zygène
(Zygaena)
n. f. (Du gr. zugaina).
Genre d’Insectes Lépidoptères, type de la Famille des Zygénidés,
aux fortes antennes et aux ailes noires tachetées de rouge, dont
les chenilles vivent sur le trèfle, la vesce, la spirée,
l’oseille. Ex. La Zygène de la Coronille, Zygaena
ephialtes. La
Zygène de la Filipendule, Zygaena
filipendulae. La
Zygène du lotier, Zygaena
loti.
Zygentomes
(Zygentoma)
Börner, 1904 n. m. pl. (Du gr. zygon,
joug (pièce de bois servant à atteler) et tomê,
coupure, division). Ordre d’Insectes archaïques (Dicondylia),
épimétaboles (amétaboles). Ils ne subissent pas de métamorphoses.
Ils ont une croissance lente et ils continuent de muer après leur
maturité. On en connait près de 300 espèces réparties au sein de
4 familles. Leur corps est plat et allongé (5 à 12 mm) et
recouvert d’écailles (Ex. lépisme). La tête ne porte pas
d’ocelles. Leurs yeux, quand ils existent, sont réduits et
nettement séparés. Leurs palpes maxillaires ont cinq articles.
Leurs pièces buccales sont simples et les mâchoires sont pourvues
de deux processus articulaires (Dicondyliens). Ils ont de longues
antennes. Leurs segments thoraciques sont pourvus de côtés élargis
ce qui préfigure des ailes mais ils sont aptères. Comme chez les
Archéognathes, leurs segments abdominaux portent des styles. L’apex
de leur abdomen porte trois longs appendices, un fouet terminal et
des cerques à peu près égaux, toutefois plus courts que ceux des
Archéognathes. Ils peuvent vivre plusieurs années. On les trouve
sous les pierres et les écorces, où ils sont à la recherche de
détritus. Certaines espèces sont myrmécophiles ou termitophiles.
Les Zygentomes formaient autrefois, tout comme les Archéognathes,
l’ancien Sous-ordre des Thysanoures. Aujourd’hui, l’Ordre n’a
qu’une Super-famille, celle des Lépismatoïdes avec 5 Familles
dont une éteinte (Ex. Lepidotrichidae,
Lepismatidae,
Nicoletiidae).
Le plus connu de ses représentants est le poisson d’argent
(Lepisma
saccharina). Selon
NCBI, le terme de Thysanoures est utilisé. Selon SITI, On parle de
Zygentomes. Syn. Thysanoures.
Zygoptères
(Zygoptera)
Selys, 1854 n. m. pl. (Du gr. zygon,
joug (pièce de bois servant à atteler) et pteron,
aile). Sous-ordre d’Insectes Odonates. Ces insectes sont
usuellement appelés « demoiselles ». Ce sont des
insectes au vol lent et mou. Ils sont caractérisés par la position
de leurs ailes antérieures et postérieures de forme identique,
souvent pédonculées (sauf chez les Caloptérygidés) et toujours
repliées les unes contre les autres au dessus du corps au repos.
Les Lestidés les gardent cependant semi-étalées. La cellule
discoïdale (d) de leur aile est de forme rectangulaire ou
trapézoïdale (triangulaire chez les Anisoptères). Les palpes
labiaux ont deux articles alors que chez les Anisoptères, ils n’en
ont qu’un. Les yeux sont nettement séparés (dichoptiques).
L’abdomen est grêle. Leurs larves aquatiques sont caractérisées
par les expansions caudales natatoires et respiratoires. Elles
portent des branchies externes ce qui les distingue des larves
d’Anisoptères qui ne possèdent pas de branchies et qui ont à la
place une chambre respiratoire rectale. Les Larves de Zygoptères
peuvent nager en agitant leur abdomen. Les lamelles caudales servent
alors d’aviron. Ce Sous-ordre regroupe les Familles suivantes :
Amphipterygidae,
Calopterygidae, Chlorocyphidae,
Coenagrionidae, Dicteriadidae, Diphlebiidae,
Euphaeidae,
Hemiphlebiidae,
Isostictidae,
Lestidae,
Lestoideidae,
Megapodagrionidae,
Perilestidae, Platycnemididae,
Platystictidae, Polythoridae, Protoneuridae, Pseudolestidae,
Pseudostigmatidae,
Synlestidae. Contr.
Anisoptères.
Zygote
n. m. (Du gr. zugôtos,
joint, attelé). [Zygote]. Première cellule d’un individu nouveau
suite à la fusion de deux gamètes de sexe opposé. Lors de la
fécondation, le spermatozoïde et l’ovule fusionnent conduisant à
la formation d’une cellule œuf qu’on nomme le zygote, cette
cellule se divise plusieurs fois pour devenir un embryon. Le nombre
de noyaux est variable suivant l’espèce. Les noyaux se déplacent
alors vers la périphérie du cytoplasme. Certains restent dans le
vitellus, ce sont les noyaux vitellins. Voir aussi Embryon,
Haploïde
et Segmentation.