WALLACE Alfred
Russell (1823-1913), n. p. Voyageur et naturaliste Anglais qui lors
d’un voyage en Australie, émit, indépendamment de Darwin, l’idée
d’une sélection naturelle, qu’il présenta à la Société
linnéenne de Londres presque en même temps que lui. Il publia une
géographie zoologique dans laquelle il montra l’influence du
morcellement des terres sur la répartition et la généalogie des
espèces. Voir aussi Régions
zoogéographiques.
Washington n.
p. Voir Convention.
WEISMANN
August (1834-1914), n. p. Biologiste Allemand, connu pour sa théorie
sur l'hérédité. Il se distingua par ses recherches, surtout dans
les domaines de l'embryologie des Insectes et des Crustacés.
Weismann fut le premier scientifique à rejeter la notion de
transmission des caractères acquis d'une génération à l'autre,
théorie fausse mais qui s’était répandue à l'époque et que le
naturaliste Français Jean de Lamarck et d'autres avaient acceptée.
WIGGLESWORTH
Sir Vincent (1899-1994) n. p. Entomologiste Britannique, fondateur
de la physiologie des insectes suite à ses travaux sur le rôle
des hormones dans leur développement. Il a publié notamment :
« The Principle of insect physiology ».
WILSON Edward
Osborne (1929-..) n. p. Entomologiste Américain né en 1929 connu
pour ses théories sur la sociobiologie dont il est le créateur.
Ces théories ont été développées à partir de travaux sur les
insectes sociaux et plus particulièrement, les fourmis dont il est
un grand spécialiste. Voir aussi Théorie sociobiologique,
Thychophile et Thychophobe.
Wohlfahrtia
n. f. Genre d’Insectes Diptères Brachycères de la Famille des
Calliphoridés. La larve de cette mouche vit en parasite dans les
plaies et les cavités naturelles de l’homme et des animaux. Elle
peut causer de graves myiases. Ex. La « Mouche myiasigène de
l’Est »,
Wohlfahrtia vigil.
Wolbachia
n. f. Genre de bactéries endosymbiotiques appartenant au groupe des
Rickettsies (ou alpha-protéobactéries). Elles sont présentes chez
de nombreux Arthropodes dont notamment un grand nombre de fourmis.
Ces bactéries ont pour effet de modifier le comportement
reproducteur de leurs hôtes ce qui a pour effet d’accroître leur
propre propagation. Elles sont notamment capables d’engendrer une
parthénogenèse « non programmée » chez certains Lépidoptères.
Elles ont la capacité d’induire la production d’une descendance
uniquement mâle ou à l’inverse femelle. Elles peuvent également
féminiser des embryons génétiquement mâles. Elles peuvent aussi
détruire ces embryons. Des essais sont en cours aux Etats-Unis pour
éradiquer le virus de la dengue par l’utilisation de cette
bactérie. Des moustiques manipulés pour résister au virus de la
dengue grâce à cette bactérie sont relâchés en milieu naturel,
où ils remplacent les moustiques sauvages qui transmettent la
maladie. Voir aussi Dengue.