Tabac
d’Espagne n.
m. [Silver-washed Fritillary]. Nom
usuel porté par un Lépidoptère Nymphalidé, l’Argynne,
Argynnis paphia,
appelé aussi « Nacré », à cause des taches nacrées
du dessous des ailes. Sa chenille vit sur la violette et le
framboisier.
Tabanidés (Tabanidae)
n. m. pl. [Horse flies, Deer flies ou pour certains en particulier
Yellow flies, Greenheads]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Orthorrhaphes Tabanomorphes Tabanoïdes, dont le taon
est le type.
On l’appelle
communément également « mouche à cheval », ou
« mouche à chevreuil », notamment au Québec. On en
connait près de 3.500 espèces. Leur corps massif, trapu, mesure de
10 à 30 mm. Leur tête est hémisphérique, tronquée à l’arrière
et déborde latéralement du thorax. Leurs
pièces buccales vulnérantes sont de type piqueur-suceur
(Tanystomes) et lécheur car le proboscis, résultant de
l’allongement du labium, porte un labre ayant à son extrémité
une paire de labelles charnus et bombés, constituant la partie
« lécheuse ». Ce proboscis sert de gaine aux autres
pièces, notamment à deux stylets maxillaires typiques (laciniae
en stylets). Ils présentent aussi des palpes à 2 articles très
développés. Leurs
grands yeux composés sont iridescents.
Il est possible de distinguer les mâles, généralement plus
petits, chez qui les yeux sont holoptiques, des femelles chez qui
les yeux sont dichoptiques. Faisant partie des Orthorrhaphes, ils
n’ont pas d’arista et leurs antennes se trouvent dans la zone
située entre la face et le front. Leur premier flagelle porte un
style plurisegmenté. Au contraire des Rhagionidés qui font partie
de la même Super-famille, leur subscutellum est tout comme celui
des Athéricidés, fortement développé. Les ailes sont écartées
du corps au repos. On distingue souvent une basicosta, une écaille
distincte, présente dans la zone axillaire à la base de la nervure
Costale (C) de l’aile. La nervure Costale (C) fait le tour complet
de l’aile. Au contraire des Athéricidés, la cellule r1 de leur
aile est ouverte car les nervures R1 et R2+3 ne sont pas fusionnées.
R4 et R5 s’individualisent à l’apex de l’aile à partir d’une
fourche de R4+5. On trouve 5 cellules postérieures aux environ de
la cellule discale. Les nervures cubitale (Cu1) et anale (A1) se
rejoignent avant l’apex de l’aile et forment une cellule. Leurs
ailes sont parfois enfumées. Leurs tarses portent 5 articles et se
terminent par 2 griffes et un empodium. Leur empodium est
pulvilliforme. On distingue de ce fait trois pelotes (coussinets
tarsaux ou pulvilles des Diptères homéodactyles) sur l’acropode,
ce qui leur permet de se poser sans éveiller l’attention de leur
victime. L’abdomen est large et robuste avec 7 segments apparents.
Les femelles sont hématophages et sont vectrices de filarioses et
de tularémies. Elles peuvent transmettre au même titre que les
glossines (mouche tsé-tsé) le trypanosome (ou maladie du sommeil).
Ce repas de sang est nécessaire à la maturation de leurs œufs.
Chez certaines espèces dites autogènes, la première ponte n’est
pas précédée d’un repas sanguin. Les mâles sont
essentiellement floricoles et se nourrissent qu’exclusivement de
liquides végétaux. Les adultes vivent entre 2 et 4 semaines. Leurs
larves fusiformes ou cylindriques, prédatrices ou saprophages
vivent dans les sols humides. Elles ont des pièces buccales
rétractiles et sont effilées aux deux extrémités. Les stigmates
respiratoires sont réunis sur le dernier des 11 segments visibles.
Leurs pupes sont obtectées (pas de puparium en forme de tonnelet
donc). Leur apparence rappelle celle des papillons. La plupart sont
diurnes. Ils sont cosmopolites mais on les trouve beaucoup dans
l’hémisphère Sud. Le record du vol le plus rapide chez les
insectes est détenu par un taon appelé Hybomitra
hinei wrighti
capable de voler à près de 145 km/h sur de courtes distances. Ex.
Tabanus bovinus.
Tabanoïdes (Tabanoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères
Brachycères Orthorrhaphes regroupant entre autres les Familles
des Athéricidés, des Austroleptidés, des Oréoleptidés, des
Pélécorhynchidés, des Rhagionidés et des Tabanidés (selon
NCBI). Ce sont des Diptères homéodactyles (aux tarses composés de
deux pulvilles et un lobe central, l’arolium).
Tabanomorphes
(Tabanomorpha)
n. m. pl. (De Tabanidé et du gr. morphê,
forme). Infra-ordre d’Insectes Diptères Brachycères
Orthorrhaphes dont les Tabanidés et les Rhagionidés en sont les
principaux représentants. Selon SITI, cet Infra-ordre regroupe
directement les Familles suivantes : Athericidae,
Pelecorhynchidae, Rhagionidae, Tabanidae, Vermilconidae.
NCBI y rajoute la famille des Austroleptidae
et considère que la famille des Vermileonidés est au même niveau
que la Super-famille des Tabanoïdes au sein de l’Infra-ordre des
Tabanomorphes. Pour SITI, les Vermileonidés sont des Muscomorphes.
Tablier
n. m. [Praecinctorium]. Lame membraneuse qui s’intercale entre le
thorax et les organes tympaniques situé à la base de l’abdomen
chez certains Lépidoptères dont notamment les Crambidés
(Lépidoptères Pyraloïdes). Syn. Praecinctorium.
Tâche
n. m. [Task]. Travail exécuté pour réaliser un objectif comme
celui consistant dans les sociétés d’insectes à s’occuper des
couvains en les nettoyant et les nourrissant ou à repousser un
ennemi.
Tachina
Meigen, 1803 n. f. Genre d’Insectes Diptères Brachycères
Muscomorphes, type de la Famille des Tachinidés, dont la larve se
rend utile en parasitant les chenilles des espèces nuisibles de
Bombycidés. Ex. Tachina
fera.
Tachinaire
n. m. Nom usuel des Diptères Brachycères (Mouche) de la Famille
des Tachinidés, mouches robustes dont beaucoup d’espèces
évoquent des Muscidés. Ils font partie de la Famille la plus
importante des Brachycères avec près de 5.000 espèces. Leur larve
est souvent parasite d’autres insectes et contribue à restreindre
les populations, notamment de Lépidoptères mais aussi de
Coléoptères, d’Hyménoptères, d’Orthoptères ou même
d’autres Diptères. Ils sont donc utiles en lutte biologique.
Tachinidés
(Tachinidae)
Fleming, 1821 n. f. pl. [Tachinid flies]. Famille d’Insectes
Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères
Tachinoïdes (Oestroïdes selon NCBI), dont le genre Tachina
en est le type. Selon SITI, les Tachinidés font partie de
l’Infra-ordre des Muscomorphes. C’est la seconde famille par son
importance chez les Diptères après celle des Tipulidés. On en
connait près de 5.000 espèces. Ils sont généralement de couleur
sombre, grise mais aussi pour certains vivement colorés. Ils
mesurent entre 2 et 20 mm. Ce sont des mouches robustes qui
ressemblent aux Muscidés mais à leur différence, leurs antennes
triarticulées portent une arista généralement nue. Leur méron
(sclérite mésothoraciques) présente une rangée de soies. Ils se
distinguent des Muscoïdes par la présence de soies hypopleurales
(au dessus des coxae).
Leur subscutellum est bien développé et convexe, ce qui est une de
leur caractéristique la plus visible. Aux ailes, leurs calyptères
sont grands. La quatrième nervure se coude brusquement. Leurs
hanches médianes sont contiguës. Ils portent de longs poils au
bout de l’abdomen. Ils sont d’ailleurs plus poilus que les
mouches domestiques, notamment sur l’extrémité de l’abdomen.
Certaines espèces ont des larves endoparasites d’autres insectes
et jouent ainsi un rôle important dans la régulation des
populations d’insectes phytophages. Lorsqu’il s’agit de
parasites, leurs œufs sont qualifiés de microtypes ou macrotypes
selon qu’ils soient déposés dans la nature ou directement sur
l’hôte. Leurs larves nues, blanchâtres ou jaunâtres sont
parfois épineuses ou velues. Ex. Formosia
moneta dont la
larve parasite les larves de Coléoptères. Ex. Tachina
(Echinomyia)
fera L. Voir aussi
Microtype
et Macrotype.
Tachinoïdes
(Tachinoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères
Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères regroupant les Familles des
Calliphoridés, des Rhinophoridés, des Sarcophagidés et des
Tachinidés.
Tachiniscidés
(Tachiniscidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes
Schizophores Acalyptères Téphritoïdes.
Tachygenèse
n. f. (Du gr. takhus,
rapide et genesis,
naissance, origine). [Tachygenesis]. Développement embryonnaire
condensé, sans état larvaire, de certaines espèces appartenant à
des groupes qui présentent ordinairement une larve. Ex. Chez
l’écrevisse.
Tachyporinés
(Tachyporinae)
MacLeay, 1825 n. m. Sous-famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Staphylinoïdes Staphylinidés.
Tactile
(poils) adj. (Du lat. tactus,
action de toucher, sens du toucher). [Tactile]. Relatif au tact, au
sens du toucher. A propos des insectes on peut parler de soies
sensorielles. Voir Soies
sensorielles.
Taeniopterygidés
(Taeniopterygidae)
n. m. pl. [Winter stoneflies]. Famille d’Insectes Plécoptères
Holognathes.
Tagmatisation
n. f. Fusion de différents métamères et d’appendices pour
former des tagmes morphologiquement différents spécialisés dans
certaines fonctions. Voir aussi Métamère
et Tagme.
Tagme
n. m. [Tagma(ta)]. Une des régions majeures du corps d'un
arthropode formant une unité bien différenciée regroupant
plusieurs segments, réunis ou soudés entre eux. La fusion des
différents métamères a aboutit à la formation de tagmes
morphologiquement différents et aux fonctions plus ou moins
spécialisées. Les insectes ont trois tagmes distincts : tête,
thorax et abdomen. La tête est la zone principale des sens et de la
prise alimentaire. Le thorax est la zone dévolue à la locomotion
et l’abdomen celle dévolue à la reproduction. Chez beaucoup
d’autres Arthropodes, on distingue deux tagmes, le céphalothorax
et l’abdomen. Voir aussi Abdomen,
Insecte,
Tête
et Thorax.
Taille
n. f. [Size]. Dimension du corps. Chez les insectes, cette dernière
est extrêmement variable. Si les plus petits insectes ne mesurent
pas plus d’un quart de milimètres (Hyménoptères Mymaridés),
les plus grands mesurent près de 45 cm (Phasmatidés). Les plus
petits Coléoptères mesurent un demi-millimètre (Coléopères
Ptiliidés) et les plus grands sont les espèces Titanus
giganteus
(Cerambycidés) ou Dynastes
hercules
(Scarabéidés). Pour le plus petit chez les Insectes, voir
Mymaridés. Pour le plus grand, voir Phasmatidés.
Taille de guêpe,
[Wasp-waist]. Voir Apocrites.
Tambour
n. m. Syn. de miroir. Voir Miroir.
Tamisage
n. m. Il permet de récolter les insectes qui se réfugient dans les
terreaux de litière de feuilles et de racines. Le tamisage est un
procédé de récolte des insectes, parmi les plus productifs. Voir
aussi Piège
d’interception.
Tannage quinonique,
Voir Quinone
et Sclérification.
Tanaocéridés
(Tanaoceridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
Tanaocéroïdes. Cette famille ne regroupe que quelques espèces
nocturnes. Chez les deux sexes, les antennes sont plus courtes que
le corps. Le mécanisme stridulatoire abdomino-fémorale est formé
sur l’abdomen d’une rangée de crêtes courtes à arêtes aigües
tandis que sur les fémurs postérieurs, les crêtes de la face
interne sont denticulées. On ne les trouve que dans les déserts de
l’ouest de l’Amérique du Nord et au Méxique.
Tanaocéroïdes
(Tanaoceroidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Orthoptères Caelifères ne comptant que la Famille des
Tanaocéridés.
Tanaostigmatidés
(Tanaostigmatidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites
Chalcidoïdes. On en connait près de 80 espèces. Les insectes de
cette Famille ont pour particularité de présenter un prépectus
développé (sclérite triangulaire situé entre le pronotum et le
mésopleure, séparant les tégulas du bord postérieur du
pronotum). Leurs notaules (sillons sublatéraux longitudinaux) sont
marqués et fortement convergents postérieurement. La nervation des
ailes est réduite. Comme tous les Chalcidoïdes, les deux paires
d’ailes ne montrent aucunes cellules fermées. Les pattes médianes
présentent sur leurs tibias un éperon apical long et fort. Les
larves de cette Famille sont phytophages et gallicoles. On les
trouve plus souvent sous les tropiques.
Tandem
n. m. Voir Tandem
calling
(Appel en tandem), Tandem
running
(Course en tandem) et Vol
en tandem.
Tandem calling,
Terme Anglo-Saxon signifiant recrutement par tandem. Chez les
Hyménoptères Formicidés, le « tandem calling »
consiste pour une fourmi leader à recruter un congénère en
relâchant une phéromone. On assistera par la suite au « tandem
running » où les fourmis se déplaceront ensemble, en file
indienne, en se suivant l’une et l’autre. Voir aussi Phéromone
de recrutement et Recrutement
de groupe.
Tandem running,
Mot Anglo-Saxon signifiant course en tandem. Chez les Hyménoptères
Formicidés, il s’agit d’un recrutement où un seul individu est
recruté à la fois et suit l’ouvrière recruteuse jusqu’à la
cible. Les fourmis se déplaceront ensemble, en file indienne, en se
suivant l’une et l’autre. L’ouvrière suiveuse est alors en
contact fréquent au moyen de ses antennes avec l’abdomen de celle
qui la précède. Voir Phéromone
de piste.
Tanydéridés
(Tanyderidae)
n. m. pl. [Primitive crane flies]. Famille d’Insectes Diptères
Nématocères Orthorrhaphes Tipulomorphes Tanydéroïdes. Ils n’ont
pas d’ocelles. Leur mésonotum présente une suture en V complète.
Le lobe anal de leurs ailes est bien développé. Il existe des
taches brunes sur leurs ailes. Leurs pattes sont longues et fines.
Tanydéroïdes
(Tanyderoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Nématocères
Orthorrhaphes ayant pour représentant la seule Famille des
Tanydéridés.
Tanypezidés
(Tanypezidae)
n. m. pl. [Tanypezid flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Tanypézoïdes
(Diopsoïdes selon NCBI).
Tanypézoïdes
(Tanypezoidea)
n.
m. pl. Super-famille
d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores
Acalyptères regroupant les Familles des Diopsidés, des
Hétéromyzidés, des Psilidés et des Tanypezidés.
Tanystomes
n. m. pl. (Du gr. tanaos,
tendu et stoma,
bouche). Groupe biologique renfermant des Insectes Diptères
Brachycères, comprenant ceux qui comme le taon, ont une trompe en
général longue et des mâchoires en stylets.
Tanzaniophasmatidés
(Tanzaniophasmatidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Mantophasmatodés.
Taon
(Tabanus)
n. m. (Du lat. tabanus,
grosse mouche). Nom
vernaculaire et Genre d’Insectes Diptères Brachycères
Tanystomes, type de la Famille des Tabanidés.
Ces Diptères sont trapus et sont en général noirs, gris ou bruns.
La femelle pique l’homme et les bestiaux, notamment les bovins et
leur suce le sang. On les appelle communément mouches à bœuf. Les
mâles se contentent de butiner les fleurs et pomper l’eau. Les
taons peuvent dans certaines régions transmettre des maladies. Ex.
Tabanus bovinus.
Le taon des pluies, Haematopota
pluvialis. Le taon
rayé du cheval, Tabanus
lineola.
Taonné,
e
ou tonné,
e adj. Piqué par
les taons.
Tape-marteau
n. m. Voir Taupin.
Tapetum
n. m. (Du lat. tapete,
tapis). Surface
réfléchissante de la rétine des yeux densément pourvue de
trachées respiratoires aplaties. On les trouve notamment chez les
papillons nocturnes. Le tapetum reflète la lumière ce qui permet
aux photons de traverser deux fois le rhabdome augmentant ainsi la
sensibilité à la vision. Pl. Tapeta. Voir aussi Vision.
Tapinome
(Tapinoma)
n. f. Genre d’Insectes Hyménoptères Formicidés Dolichoderinés.
Cette petite fourmi aux sociétés nombreuses (jusqu’à 200 reines
par nid), est très nuisible aux cultures. Ex. Tapinoma
melanocephalum.
Voir Aussi Polygynie.
Tapissier,
-ère (abeille),
(Du gr. tapetion,
petite couverture). Voir Abeille tapissière.
Tarachodidés
(Tarachodidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Orthoptéroïdes
Dictyoptères Mantodés.
Tarauder
v. tr. (Du lat. tardif taratrum,
vrille). Percer avec une tarière. Certains insectes taraudent les
bois les plus durs.
Tardigrades
(Tardigrada)
Spallanzani, 1777 n. m. pl. (Du lat. tardigradus,
de tardus,
lent et gradi,
marcher). [Water bears]. Pour SITI et Fauna Europaea, il s’agit du
Phylum (Embranchement) des Tardigrada
au sein du Règne Animalia.
Les Tardigrades sont de petits animaux aquatiques de moins d’un mm
de long dont on connait près de 280 espèces. Ils ressemblent à de
petits sacs hérissés de 8 pattes griffues. Ils ont une cuirasse
faite de plaques chitineuses. Mais ils ont également des caractères
annélidiens tels qu’un gésier portant des stylets comme chez les
Nématodes. Les appendices locomoteurs sont de simples parapodes.
Ils se déplacent très lentement ce qui est à l’origine de leur
nom. On les trouve dans les mousses et les lichens. Mais on, en
trouve dans tous les milieux car ils ont une résistance aux
conditions les plus extrêmes. On peut les trouver dans les glaces
polaires et les régions volcaniques sous-marines. Ils pourraient
même survivre dans l’espace car ils résistent aussi plus ou
moins longtemps au vide spatial et aux rayons UV. Ils ont un pouvoir
d’anhydrobiose et de reviviscence dès qu’ils sont réhydratés.
Ils peuvent rester six ans de suite en vie ralentie et ne mourir
réellement qu’à soixante ans. Mais leur espérance de vie
est en général de quelques mois. Ils sont aussi connus sous le nom
vernaculaire d’« Ourson d’eau ».
Tarière n.
f. (Du lat. tardif taratrum,
vrille). [Oviscapt(s)]. Organe allongé, situé à l’extrémité
de l’abdomen des femelles de certains Insectes et permettant le
dépôt des œufs dans le sol, les végétaux, etc. Ex. Braconidés,
Chalcididés, Ichneumonidés. Syn. Ovipositeur,
Oviscapte.
Voir Scie.
Tarsal,
e,
aux adj. (Du gr.
tarsos,
ensembles des doigts de pieds). [Tarsal]. Relatif aux tarses.
Tarsale
(formule), Voir Formule
tarsale.
Tarse
n. m. (Du gr. tarsos,
ensembles des doigts de pieds). [Tarsus(si)]. Segment, appendice
généralement articulé, de la patte des Arthropodes, inséré à
l'apex (a l’extrémité) du tibia. Primitivement, chez les
Insectes, le tarse est en règle générale composé de cinq
articles. On dit qu’ils sont pentamères. C'est le cas
généralement pour les Coléoptères et les Hyménoptères. Chez
les Orthoptères, le tarse comporte trois (trimères) ou quatre
(tétramères) articles. Chez les Hémiptères, il comporte trois
articles. Chez quelques Psocoptères (Ectopsocidés), les tarses ont
deux articles (dimères). Quelques Aptérygotes et la plupart des
larves d'holométaboles ont un tarse ne comprenant qu'un seul
article (monomère). Lorsque le tarse est formé de plusieurs
articles le premier, basal, attaché au tibia, est nommé basitarse
ou métatarse ou tarse 1, le second métaplanta ou dactyle ou tarse
2, le troisième ne porte ordinairement pas de nom ou est indiqué
tarse 3, le quatrième est nommé allux ou tarse 4 et le cinquième,
distitarse ou tarse 5. Le dernier article porte généralement les
ongles (Onychium). On parle à son sujet aussi de prétarse. Ce
dernier est constitué des ongles et différents lobes ou structures
qui l’accompagnent (arolium, pulvilles, empodium). Les différents
articles ou tarsomères sont dépourvus de muscles, sauf le
basitarse. Le tarse de la patte antérieure est parfois appelé
protarse ou manus, celui de la patte médiane mésotarse et celui de
la patte postérieure, métatarse (donc confusion possible avec le
nom donné au premier article du tarse). Chez beaucoup d’espèces
d’Insectes, les tarses sont pourvus de sensilles gustatives, qui
leurs permettent de goûter leurs aliments. Voir aussi
Cryptopentamère,
Cryptotétramère,
Formule
tarsale,
Hétéromère,
Homéomère,
Patte,
Pseudotétramère
et Pseudotrimère.
Tarsomère
n. m. (Du gr. tarsos,
ensembles des doigts de pieds et meros,
partie). [Tarsomere]. Désigne un des articles du tarse.
Tasimiidés
(Tasimiidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Trichoptères, type de la
Super-famille des Tasimioïdes.
Tasimioïdes
(Tasimioidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Trichoptères (ou Phryganes).
Tasmosalpingidés
(Tasmosalpingidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes.
Taupe-grillon
n. f. [Mole cricket]. Voir Courtilière et Gryllotalpidés.
Taupin
n. m. [Click beetle]. Nom
commun donné à un insecte Coléoptère sauteur de la Famille des
Elatéridés. On les appelle aussi « maréchaux »
ou « tape-marteaux ».
Placé sur le dos, un taupin se détend comme un ressort et saute
pour se remettre sur ses pattes. Voir Elatéridés.
Tautonymie
n. f. (Du gr. tauto,
le même et onyme qui
porte un nom ou nom). [Tautonymy]. Emploi d’un mot à
l’orthographe identique pour le nom d’un taxon du niveau genre
et le nom d’un taxon du niveau espèce inclus dans ce genre. Ex.
Bison bison.
Tavan
n. m. Nom vernaculaire des Diptères Tabanidés ou de toutes les
grosses mouches qui piquent notamment en Haute-Savoie.
Taxie
n. f. (Du gr. taxis,
ordre, arrangement). [Taxis(es)]. Réaction d’orientation des
animaux capables de se mouvoir, déclenchée par un stimulus
externe. Le tropisme étant une réaction d’orientation des
végétaux ou des animaux qui ne peuvent se mouvoir car fixés à un
support. Selon la nature du stimulus, on distingue l’acrotaxie ou
oxytaxie (oxygène), l’aérotaxie (interface eau/atmosphère),
l’anémotaxie (vent), la barotaxie (pression), la branchyotaxie
(eau plus oxygénée), la chimiotaxie (composé chimique), la
gravitaxie ou géotaxie (pesanteur), l’héliotaxie (soleil),
l’hygrotaxie (humidité), la phonotaxie (son), la phototaxie
(intensité lumineuse), la rhéotaxie (courant d’eau), la
sélénotaxie (lumière lunaire), la thermotaxie (température), la
thigmotaxie ou haptotaxie (contact), la tonotaxie ou osmotaxie
(pression osmotique), la trophotaxie (nourriture), la xénotaxie
(espèce hôte), etc.. Voir aussi Stimulus
et Tropisme.
Voir aussi Gustation,
Olfaction,
Ouïe,
Toucher
et Vision.
Taxinomie
n. f. (Du gr. taxis,
ordre et nomos,
loi). [Taxonomy]. Ensemble des informations permettant d’identifier
puis de nommer un taxon. La systématique étant la science du
regroupement des taxons au sein d’une classification. La
nomenclature, quant à elle, étant les règles à respecter pour
aboutir à cette classification. Syn. Taxonomie. Voir aussi
Binominale,
Classification
phylogénétique,
Code
Internationale de Nomenclature Zoologique,
NCBI,
Nomenclature
et Systématique.
Taxologie
n. f. (Du gr. taxis,
ordre et logos,
discours, science).
[Taxology]. Etude des
classifications.
Taxologue
n. (Du gr. taxis,
ordre et logos,
discours, science). [Taxonomist]. Personne qui s’occupe de
classifications.
Taxon
n. m. (Du gr. taxis,
ordre). [Taxon(xa)]. Population ou groupe de population d'organismes
vivants ou fossiles, phylogénétiquement apparentés, possédant de
ce fait des caractères en commun qui leur sont spécifiques. Ces
spécifications de caractères permettent de les différencier les
uns des autres et de les classer par groupes isolés, appelés
unités taxinomiques. Les organismes regroupés au sein d’un clade
(groupe monophylétique) en constituent le taxon. L’espèce, le
genre, la famille, l’ordre, la classe, etc. sont des taxons. Syn.
de groupe. Pl. Taxons ou taxa.
Voir aussi Clade
et Groupe
monophylétique.
Taxonomie
n. f. [Taxonomy]. Syn. usuel de Taxinomie. La vraie prononciation
devant être taxinomie du fait de la racine grec taxis,
ordre. Voir Taxinomie.
Tectiforme
adj. (du lat. tectum,
toit, maison et forma,
forme). [Tectiform]. Incliné de part et d’autre d’une ligne
médiane à la manière d’un toit. Ex. Pronotum tectiforme des
Orthoptères Caelifères Pneumoridés.
Tectocuticule
n. f. (Du lat. tectus,
couvert et cuticula,
petite peau). [Tectocuticle]. Syn. de Cément. Voir Cément.
Tegmen
ou Tegmina
n. m. (Du lat. tegmen,
couverture, abri). [Tegmen(mina)]. 1. Dans certains groupes,
notamment les Orthoptères, on donne le nom de tegmen à l’aile
antérieure dont la moitié basale est sclérifiée tandis que
l’extrémité apicale reste membraneuse. Les mâles des
courtilières (Orthoptères) stridulent en frottant leurs tegminae.
Les Dictyoptères, dont notamment les blattes, sont aussi pourvus de
tegminae.
Pour les Hémiptères Hétéroptères, on parle plutôt d’hémélytre
ou hémiélytre. Syn. Pseudoélytre.
Voir aussi Aile
et Hémélytre.
// 2. Partie dorsale volumineuse du segment IX, composant des
genitalia
chez certains mâles Lépidoptères. // 3. Chez les mâles
Coléoptères, le penis se divise en une phallobase (partie basale
du pénis) appelée tegmen et un lobe médian (encadré par les
paramères ou lobes latéraux). Ce tegmen comprend une lame basale
et des styles latéraux. Pl. Tegminae.
Tégula
n. f. (Du lat. tegula, tuile). [Tegula(ae)]. Petit lobe membraneux
en forme de chapeau, d’écaille (on parle de sclérite
squamiforme), situé à la base de l'aile antérieure de nombreux
Insectes (ex. chez les Dermaptères, les Plécoptères, les
Diptères, les Hyménoptères, etc.). Chez les Dermaptères et les
Plécoptères, on trouve une tégula à la base des quatre ailes.
Chez les Lépidoptères les tegulae
sont caractéristiques de l'ordre. Chez les Hyménoptères et les
Diptères, ils sont bien développés. Chez les Coléoptères, ils
sont toujours absents. Pl. Tegulae.
Syn. Epaulette
chez les Diptères. Voir aussi Basicosta,
Ecaille
2 et 3, Patagium,
Sclérite
humérale,
Squame
et Squamule.
Tegumen
n. m. Chez les mâles Lépidoptères, partie dorsale de l’armature
génitale sur laquelle est insérée l’uncus et le gnathos. Voir
aussi Tegmen 2.
Tégument n.
m. (Du lat. tegumen,
couverture, abri). [Integument(s)]. Paroi du corps des Insectes
faisant fonction de squelette externe, le plus souvent rigide, et
imposant de ce fait un développement par mues successives. Le
tégument est formé de trois couches: cuticule, épiderme et
membrane basale. Chez les Insectes, le tégument sert de base aux
systèmes respiratoire (trachées), sensoriel (récepteurs
sensoriels) et digestif (intestin antérieur et postérieur) car ces
derniers ont une origine ectodermique. Voir Cuticule,
Epiderme
et Membrane
basale.
Voir aussi Arthropodine,
Chitine,
Ectoderme,
Sclérotine,
Sclérification,
Exosquelette
et Mue.
Tégumentaire
adj. [Tegumentary]. Qui se rapporte au tégument ou qui en fait
fonction.
Teichomyza
n. f. Genre d’Insectes Diptères Brachycères Ephydridés. Ex.
Teichomyza fusca.
Teigne
n. f. (Du lat. tinea,
mite). Nom vernaculaire donné à un Insecte Lépidoptère Glossate
de la famille des Tinéidés (Microlépidoptère) mais également à
d’autres espèces de la Super-famille des Pyraloïdes (Crambe,
Aglosse, Fausse-teigne) ou encore à certains Lépidoptères de la
famille des Tortricidés (Tordeuses) comme la teigne de la grappe ou
cochylis ou teigne de la vigne. Ces petits papillons nocturnes ont
des larves, très nuisibles. Voir aussi Mite.
Teigne à bandelette
blanche n. f.
[Diamondback Moth, Cabbage Moth]. Nom vernaculaire de Plutella
xylostella,
Lépidoptère de la Famille des Plutellidés (ou pour certains
Yponomeutidés, Sous-famille des Plutellinés). Syn. Teigne des
crucifères ou Teigne des choux.
Teigne de la betterave
n. f. Nom usuel d’un Insecte Lépidoptère Géléchiidé, nuisible
aux cultures, Scrobipalpa
ocellatella.
Teigne de la farine,
n. f. [Mediterranean flour moth]. Nom usuel d’un Insecte
Lépidoptère de la Famille des Pyralidés, Ephestia
kuehniella.
Teigne de la grappe,
Voir Teigne de la vigne.
Teigne de la graisse,
Voir Aglossa.
Teigne de la pomme de terre
n. f. [Potato Tuber Moth, Tobacco Splitworm]. Nom usuel d’un
Insecte Lépidoptère Géléchiidé, nuisible aux cultures,
Phthorimaea
operculella.
Teigne de la vigne
n. f. [Vine Moth]. Dit aussi « conchylis
de la vigne » ou « tordeuse de la vigne »
(Eupoecilia (Clysia
Clysiella) ambiguella
et Conchylis
omphucelia) ou
Teigne de la grappe. C’est un Lépidoptère Tortricidé. Voir
aussi Ver coquin.
Teigne des crucifères
ou Teigne des choux
n. f. [Diamondback moth, Cabbage Moth]. Nom vernaculaire de Plutella
(Plutella)
xylostella (maculipennis),
Lépidoptère de la Famille des Plutellidés qui est la teigne des
Brassicacées (ou crucifères) également appelée Teigne des choux
ou Teigne à bandelette blanche.
Teigne des fleurs des
cerisiers n. f.
[Cherry Blossom Tineid]. Nom vernaculaire d’Argyresthia
pruniella
Lépidoptère de la Famille des Argyresthiidés.
Teigne des grains
n. f. [European Grain Worm]. Nom vernaculaire de Nemapogon
granella,
Lépidoptère de la Famille des Tinéidés.
Teigne des pommes
n. f. [Apple fruit moth]. Nom vernaculaire d’Argyresthia
conjugella
Lépidoptère de la Famille des Argyresthiidés.
Teigne des prairies,
Voir Crambe.
Teigne des ruches
n. f. Nom vernaculaire des Lépidoptères de la famille des
Pyralidés que sont Galleria
mellonela (Grosse
teigne) et Achroia
grisella (Petite
teigne) qui sont élevés pour leurs chenilles qui servent
d’aliments pour l’élevage des poissons, oiseaux, mygales, etc.
Ce sont des parasites des ruches à miel dont elles détruisent les
colonies. Les chenilles de Galleria
mellonella digèrent
la cire et ravagent les rayons des ruches des abeilles.
Teigne du bananier
n. f. Nom usuel d’un Insecte Lépidoptère Tinéidé, nuisible aux
cultures, Opogona
sacchari. Teigne
du poireau n. f.
Nom usuel d’un Insecte Lépidoptère Plutellidé, nuisible aux
cultures, Acrolepiopsis
assectella. Teigne
guatémaltèque de la pomme de terre
n. f. Nom usuel d’un Insecte Lépidoptère Géléchiidé, nuisible
aux cultures, Tecia
solanivora.
Téléaforme
adj. (Du genre Teleas
et du lat. forma,
forme). [Teleaform larva]. Voir Larve
téléaforme et Larves
d’Hyménoptères.
Telegeusidés
(Telegeusidae)
n. m. pl. [Long-lipped
beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Elatériformes Elateroïdes. Il semble que les Telegeusidés
sont une famille paraphylétique des Phengodidés dont ils ne se
différencient que par les pièces buccales beaucoups plus longues
chez les Telegeusidés. Cela explique que certains considèrent que
les Télégeusidés ne sont pas considérés comme une famille à
part entière et sont en fait des Phengodidés car dans la
classification phylogénétique moderne, seuls les groupes
monophylétiques sont valides.
Téléphore
n. m. (Du gr. télé-,
loin, au loin et phorêin,
porter). Nom vernaculaire d’Insectes Coléoptères appartenant à
la Famille des Cantharidés. Ils ont la particularité d’être
des malacodermes (aux téguments mous). Ex. le Coléoptère appelé
usuellement Moine ou Téléphore moine, Cantharis
rustica. Le
Téléphore fauve, Rhagonycha
fulva. Le Téléphore
obscur, Cantharis
obscura. Le
Téléphore sombre, Cantharis
fusca.
Téléphoridés
(Telephoridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Elatériformes Elatéroïdes (ou Dascilliformes Cantharoïdes) dont
la cantharide
en est le type. Syn. senior Cantharidés (selon NCBI).
Telmophage
adj. [Telmophagous]. (Du gr. telma,
bassin, réservoir et phagein,
manger). A propos des Diptères hématophages, caractérise ceux qui
introduisent directement leurs pièces buccales dans une collection
sanguine sous-cutanée, après avoir lacéré les vaisseaux et
tissus avoisinants. Voir aussi Solénophage.
Téloganodidés
(Teloganodidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Ephéméroptères Pannotes
Ephémérelloïdes.
Téloganellidés
(Teloganellidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Ephéméroptères Pannotes
Ephémérelloïdes.
Télopodite n.
m. (Du gr. teleos,
telos,
fin, but, entier, pous,
podos, pied et du
suffixe –ite). [Telopodite]. Chez les Arthropodes, portion
terminale d’un appendice comportant primitivement 6 segments. Le
segment basal du télopodite est le trochanter. Il est par la suite
primitivement biramé. On trouve l’endopodite (branche terminale
interne) qui sert à la locomotion et l’exopodite (branche
terminale externe) qui sert à la respiration ou à la nage ou les
deux à la fois. Chez les Insectes, seul l’endopodite est
développé. Voir aussi Basipodite.
Télotaxie
n. f. (Du gr. teleos,
telos,
fin, but, entier et taxis,
ordre, arrangement). [Telotaxis]. Réaction directionnelle de
locomotion d’animaux mobiles vers un but. Il y a maintien de
l’intensité d’un stimulus sur un point particulier du
récepteur. La télotaxie a été démontrée chez les Diptères
Brachycères du genre Eristalis,
mais également chez les Abeilles (Apis)
et les papillons du genre Vanessa.
La télotaxie est un des types de topotaxie. Voir aussi Topotaxie.
Télotrophique
adj. (Du gr. teleos,
telos,
fin et trophê,
nourriture). [Telotrophic]. Voir Méroïstique.
Syn. Acrotrophique.
Telson
n. m. (Du gr. telson,
borne, limite). [Telson]. Segment terminal primitif du corps des
Arachnides et des Crustacés portant l’anus. Il s’agit de leur
« queue ». Contrairement aux autres segments de
l’abdomen, il ne porte aucune paire d’appendices articulés. Le
telson n’est pas reconnu comme un segment du corps chez les
Insectes. Voir aussi Périprocte
et Pygidium.
Télytoque
adj. (Du gr. thelutokia,
enfantement d’une femelle). Voir Thélytoque.
Temnochilidés
(Temnochilidae)
n. m. pl. Ancienne Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Cucujiformes Cléroïdes.
Ce taxon n’est
pas reconnu par NCBI et est considéré comme invalide par SITI.
Syn. Trogossitidés. Voir Trogossitidés.
Tempe
n. f. (Du lat. tempus,
tempe). [Temple(s)]. Région supérieure de la tête, en arrière
des joues et avant les yeux composés.
Tempérée
(zone) adj. Voir Zone tempérée.
Tenaculum
ou tentaculum n.
m. (Du lat. tenaculum,
tenaille). [Tenaculum]. Chez les Collemboles, organe situé sur le
troisième segment abdominal, leur servant à verrouiller la furca.
Il est constitué par une base et deux branches munies vers leur
partie mobile d’une paire de dentes.
La furca
est un puissant appareil sauteur replié sous le quatrième
segment de l’abdomen. Des muscles la libèrent, projetant le
collembole loin de la portée des prédateurs. Syn. Rétinacle,
Hamule.
Ténébrion
(Tenebrio)
n. m. (Du gr. tenebrio,
tenebrionis,
ami des ténèbres). Nom vernaculaire et Genre d’Insectes
Coléoptères, polyphage, type de la Famille des Ténébrionidés.
Ils sont généralement de teinte foncée. Quelques espèces ont
toutefois des élytres clairs ou même blancs (Onymacris
candipennis qui
peut ainsi rester actif sous le soleil du désert de Namibie). Ces
Coléoptères sont charognards, mais ils peuvent être aussi
saprophages, mycétophages ou cléthrophages (denrées entreposées).
Ils sont souvent capables d’exsuder une sécrétion fétide pour
repousser les prédateurs. La larve du ténébrion meunier (Tenebrio
molitor, que l’on
trouve dans les boulangeries) est appelée « Ver
de farine » et
est élevée en grande quantité afin d’être utilisée comme
appât pour la pêche, ou comme nourriture pour les petits oiseaux
de volière, les reptiles ou les poissons d’élevage. Ex. Le
Ténébrion des champignons, Alphitobius
laevigatus. Le
Ténébrion des sables, Pimelia
bipunctata. Le
Ténébrion meunier, Tenebrio
molitor, que l’on
trouve dans les boulangeries. Le Ténébrion obscur, T.
obscurus. Le
Ténébrion olifant, Gnathocerus
cornutus. Le
Ténébrion opaque, T.
opacus.
Ténébrionidés
(Tenebrionidae)
n. m. pl. [Darkling beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes regroupant 17.000 espèces
et dont le ténébrion
en est le type. Ils sont généralement nocturnes ce qui est à
l’origine de leur nom. Ils mesurent entre 2 et 80 mm. Leur corps
fortement sclérifié est très souvent noir, brun ou roussâtre.
Leurs yeux sont souvent réniformes (en forme de rein). Les antennes
composées généralement de 11 articles sont filiformes ou
moniliformes, souvent glabres. Elles sont insérées sous un rebord
du front si bien que leur insertion n’est jamais visible
dorsalement. Certains présentent des élytres soudés et sont de ce
fait incapables de voler. Leurs tarses sont le plus généralement
hétéromères (formule tarsale 5.5.4.). L’abdomen présente 5
sternites. Les trois premiers sternites abdominaux sont visiblement
soudés. Ils ont un régime alimentaire varié et peuvent être
phytophages ou omnivores. Ils peuvent repousser les prédateurs en
exsudant des sécrétions malodorantes. On en rencontre beaucoup
dans les déserts car ils ont une grande résistance à la
déshydratation (cryptonéphridisme). Quelques espèces sont
myrmécophiles. Leurs larves sont allongées et cylindrique et sont
appelées larves « fil de fer ». Mais contrairement aux
larves de Coléoptères Elatéridés, leurs larves présentent un
labre mobile, non soudé au clypéus. Ces larves peuvent porter des
urogomphes. Ils sont cosmopolites. Ex. Onymacris
unguicularis dans
le désert de Namibie qui dresse son abdomen la nuit au sommet des
dunes afin que par le jeu de la condensation des gouttelettes
glissent vers sa bouche. Selon la class. récente les familles des
Alleculidae
et les Lagriidae
ont été intégrés à la famille des Tenebrionidae
et en sont devenus des Sous-familles.
Ténébrionoïdes
(Tenebrionoidea)
n. m. pl. (De ténébrion et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
comprenant plusieurs Familles ayant pour trait commun d’avoir des
tarses hétéromères (formule tarsale 5.5.4.) et plus rarement
tétramères (4-4-4) et des griffes non pectinées. Leurs
larves ont tendance à ressembler morphologiquement et
biologiquement à celles de la Superfamille des Cucujoïdes. Leurs
larves de premier stade sont typiques de celles des Polyphages. Les
pattes ont cinq articles. Elles présentent des urogomphes et leur
tégument est faiblement sclérifié. Tout comme chez les larves de
Cucujoïdes, les larves sont petites à modérées en taille et
quelques-fois sont compressées dorso-ventralement. Leurs habitudes
alimentaires mycétophages ou saprophages sont associées à une
extrème diversité morphologique. Cette
Super-famille regroupe près de 19.000 espèces à travers le monde
réparties dans les Familles suivantes : Aderidae,
Anthicidae, Archeocrypticidae, Boridae, Chalcodryidae, Ciidae,
Melandryidae, Meloidae, Mordellidae, Mycetophagidae, Mycteridae,
Oedemeridae, Perimylopidae, Prostomidae, Pterogeniidae,
Pyrochroidae, Pythidae, Rhipiphoridae, Salpingidae, Scraptiidae,
Stenotrachelidae, Synchroidae, Tenebrionidae, Tetratomidae,
Trachelostenidae, Ulodidae, Zopheridae.
Ténéral
n. m. (Du lat. tener,
tendre et –alis,
qui appartient à). [Teneral]. Désigne un Insecte, tout de suite
après sa mue (et pas seulement imaginale), pour lequel le tégument
n’est pas encore mélanisé, ni durci. L’individu apparait alors
blanchâtre. // Imago ténéral, Stade où les transformations
physiologiques se terminent afin d’atteindre la maturité. Pl.
Ténéraux. Voir aussi Immature,
Maturation
et Mue.
Ténidie ou Toenidie n.
f. Filament élastique circulaire ou spiralé de l’épicuticule
qui renforce la structure tégumentaire de la trachée lui
permettant de rester toujours ouverte. Les ténidies sont en fait
des épaississements réguliers de la cuticule. Elles constituent
les myriades d’anneaux formant les trachées. Voir aussi Trachée.
Tentaculum
n. m. Syn. de
Tenaculum ou Hamule ou Rétinacle pour les Collemboles. Voir
Tenaculum
et Hamule.
Tenthrède
(Tenthredo)
Liné, 1758 n. f. (Du gr. tenthrêdon,
mouche à scie). Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Hyménoptères
Symphytes appelés usuellement « Mouches
à scie ». Ce
sont des insectes nuisibles, car la femelle fore les plantes avec sa
tarière pour y pondre des œufs. La larve vit dans le bois et se
rend donc nuisible, notamment au peuplier et au poirier. En général
tous les Hyménoptères Symphytes (à l’abdomen largement soudé
au thorax) sont appelés communément « Tenthrèdes ».
On y trouve plus précisément, les espèces suivantes : La
tenthrède arge (Arge
clavicornis), la
tenthrède à tête jaune de l'épinette (Pikonema
alaskensis), la
tenthrède à tête
jaune du Saule (Trichiosoma
triangulum),
la tenthrède à
tête noire du Bouleau (Croesus
latitarsus),
la tenthrède à tête
noire du Frêne (Tethida
cordigera), la
tenthrède à tête verte de l'épinette (Pikonema
dimmockii),
la tenthrède bifasciée
(Tenthredo
bifasciata), la
tenthrède bilignée
(Neodiprion
sertifer), la
tenthrède de la Rave
(Athalia rosae
ou Athalia colibri),
la tenthrède de la
Scrofulaire (Tenthredo
scrophulariae),
la tenthrède de la
Violette (Ametastegia
pallipes),
la tenthrède de l'Orme (Cimbex
americana),
la tenthrède de
l'Oseille (Ametastegia
glabrata),
la tenthrède des
Osiers (Nematus
Pavidus),
la tenthrède du
Bouleau (Arge
pectoralis), la
tenthrède du Bouleau et de l'Aulne (Croesus
septentrionalis),
la tenthrède du Bouleau jaune (Dimorphopteryx
melanognathus), la
tenthrède du Cerisier (Caliroa
cerasi), la
tenthrède chevelue du Peuplier (Trichiocampus
viminalis), la
tenthrède chevelue du Saule (Trichiocampus
simplicicornis),
la tenthrède du
chèvrefeuille (Zaraea
inflata),
la tenthrède commune
(Tenthredo mesomela
ou Tenthredo notha),
la tenthrède du framboisier (Monophadnoides
geniculatus),
la tenthrède du frêne (Tomostethus
multicinctus),
la tenthrède des
fleurs du Pin (Xyela
minor),
la tenthrède du
Framboisier (Monophadnoides
geniculatus), la
tenthrède du Frêne (Tomostethus
multicinctus),
la tenthrède du Groseillier (Nematus
ribesii), la
tenthrède du Mélèze (Pristiphora
erichsonii), la
tenthrède du Saule (Trichiocampus
irregularis ou
Pteronus salicis),
la tenthrède
du Pêcher (Neurotoma
nemoralis), la
tenthrède du pétiole de l'Érable (Caulocampus
acericaulis),
la tenthrède du rosier (Allantus
cinctus,
Arge pagana
ou Allantus
cingulatus),
la tenthrède du Sorbier (Pristiphora
geniculata),
la tenthrède du Troène
(Macrophya
punctumalbum),
la tenthrède
épineuse du Frêne (Eupareophora
parca), la
tenthrède errante (Dimorphopteryx
pinguis), la
tenthrède européenne du Peuplier (Trichiocampus
viminalis), la
tenthrède Guêpe (Tenthredo
vespa), la
tenthrède laineuse (Eriocampa
ovata), la
tenthrède lanigère de l'Aulne (Eriocampa
ovata), la
tenthrède lanigère du Noyer (Eriocampa
juglandis), la
tenthrède Limace (Caliroa
cerasi ou Caliroa
limacina), la
tenthrède-limace des rosacées (Caliroa
cerasi), la
tenthrède-limace du Chêne (Caliroa
fasciata), la
tenthrède-limace du Rosier (Endelomyia
aethiops), la
tenthrède maculée (Tenthredo
maculata), la
tenthrède mineuse de
l'Aulne (Fenusa
dohrnii),
la tenthrède mineuse
du Bouleau (Messa
nana), la tenthrède
mineuse du Chêne (Profenusa
lucifex),
la tenthrède mineuse de l'orme (Fenusa
ulmi), la
tenthrède mineuse du
Peuplier (Messa
populifoliella), la
tenthrède mineuse de Thomson (Profenusa
thomsoni), la
tenthrède noire (Tenthredo
atra), la
tenthrède rayée de l'Aulne (Hemichroa
crocea), la
tenthrède trilignée
(Anoplonyx
luteipes),
la tenthrède unilignée
(Anoplonyx
canadensis), la
tenthrède verte
(Rhogogaster
viridis).
Tenthrédinidés
(Tenthredinidae)
Latreille, 1802 n. f. pl. [Common sawflies]. Famille d’Insectes
Hyménoptères Symphytes Tenthrédinoïdes comptant près de 6.000
espèces dont la tenthrède
en est le type. C’est la plus importante Famille du Sous-ordre des
Symphytes. Les tenthrèdes sont très variées en forme et en
couleur (vert, jaune, rouge ou blanc). Beaucoup d’espèces sont
vespiformes avec une livrée noir et jaune mais sans le
rétrécissement typique des Apocrites entre le thorax et l’abdomen
(taille de guêpe). Ils mesurent entre 2 et 15 mm. Leurs antennes
filiformes comportent en général 9 articles (quatorze au maximum).
Tous les représentants de cette Famille n’ont pas de nervure
intercostale sur leurs ailes antérieures. Leurs tibias antérieurs
portent deux épines. Leur abdomen est quasi rectangulaire.
L’ovipositeur des femelles est en forme de « scie »
courte et dentée. Leurs larves sont phytophages, parfois grégaires.
Elles portent généralement 6 paires de fausses-pattes abdominales
(fausses-chenilles). Elles se distinguent des chenilles par la
présence d’un grand œil simple sur les côtés de la tête. La
nymphose a lieu dans la litière, un peu au dessous de la surface du
sol. Ils sont cosmopolites mais mieux représentés dans les régions
tempérées de l’hémisphère nord. Ex. Rhogogaster
viridis L.
Tenthrédinoïdes
(Tenthredinoidea)
Latreille, 1802 n. m. pl. (De tenthrède et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Hyménoptères Symphytes
regroupant les Familles des Argidés, des Blasticotomidés, des
Cimbicidés, des Diprionidés, des Pergidés et des Tenthrédinidés.
Les adultes présentent un ovipositeur ressemblant à une scie. Voir
Scie.
Tentorial, -e, -aux
adj. [Tentorial]. Qui se rapporte au Tentorium. Voir Tentorium.
Tentorium
n. m. (Du lat. tentorium,
tente). [Tentorium(ia)]. Squelette interne (endosquelette) de la
capsule céphalique formé de plusieurs bras latéraux et dorsaux
lui assurant sa rigidité. Ces « travées » servent de
point d’insertion aux muscles. Les insertions des bras antérieurs
sur la capsule céphalique forment les pretentorinae
et l'insertion des bras postérieurs les metatentorinae.
Il existe aussi le corpotentorium
et le supratentorium.
On peut aussi trouver ces « travées de consolidation »
dans le thorax des insectes et on parle alors d’apophyses
pleurales et sternales. Voir aussi Apodème,
Apophyse,
Endosquelette
et Tête.
Téphritidés
(Tephritidae)
Newman, 1834 n. m. pl. [Fruit flies, Peacock flies]. Famille
d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores
Acalyptères Téphritoïdes. On en connait près de 5.000 espèces.
Ce sont de petites mouches vivement colorées mesurant de 3 à 8 mm.
Les ocelles sont présents sur la tête. Ils n’ont cependant pas
de vibrisses. Aux antennes, l’arista est bien développée. Comme
tous les Schizophores, ils présentent une suture frontale sur la
tête. Les dessins de leurs ailes sont très souvent
caractéristiques. Leurs ailes sont d’ailleurs presque toujours
tachetées. La nervure Sous-costale (Sc) de leurs ailes est coudée
à son extrémité. Quand ils se posent, ils agitent leurs ailes de
façon typique. Le métatarse (tarse 1) de leurs pattes est
cylindrique et plus long que l’article suivant. Les adultes se
nourrissent de nectar ou de sève. Lors des parades sexuelles, les
mâles font onduler leurs ailes. Les femelles ont un long
ovipositeur pointu en forme de corne aplatie afin de pondre dans ou
sur les plantes ou les fruits y provoquant des cécidies. Cet
oviscapte peut être plus long que le corps. Beaucoup d’espèces
sont nuisibles car s’attaquant aux fruits et sont de ce fait
appelées communément « mouches des fruits ».
Quelques-unes minent les feuilles et engendrent des galles. En fin
de développement, les asticots s’extraient de leur milieu
nourricier pour se laisser tomber sur le sol, s’y enfouir et s’y
transformer en pupes. Syn. Trypétidés. Ex. La mouche à fruit ou
Cératite, Ceratitis
capitata. La mouche
de l’olive, Bactrocera
oleae. La Mouche de
l'asperge, Plioreocepta
poeciloptera. La
Mouche des cerises, Rhagoletis
cerasi.
Téphritoïdes
(Tephritoidea)
n. m. pl.
Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes
Schizophores Acalyptères regroupant les Familles des Lonchaeidés,
des Otitidés, des Piophilidés, des Platystomatidés, des
Pyrgotidés, des Richardiidés, des Tachiniscidés et des
Téphritidés (ou des Trypétidés).
Teratembiidés
(Teratembiidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Embioptères.
Tératocyte
n. m. (Du gr. teras,
signe des dieux, animal monstrueux et kutos,
cellule). [Teratocyte, Giant cells, Trophic cells]. Cellule de l’œuf
d’un parasitoïde ayant pour fonction d’inhiber le système
immunitaire de l’hôte et notamment ses plasmatocytes.
Chez certains Hyménoptères Braconidés, Scélionidés ou
Trichogrammatidés, les cellules de la membrane séreuse qui entoure
l’embryon se séparent les unes des autres et se répandent dans
l’hemocoele de l’hôte. Ce sont les tératocytes qui ne peuvent
se multiplier en nombre mais qui peuvent grossir jusqu’à trois
mille fois leur taille initiale. Voir aussi Plasmatocyte
et Polydnavirus.
Syn. Cellules trophiques.
Tératoïde
adj. (Du gr. teras,
signe des dieux, animal monstrueux et eidos,
aspect). [Teratoid]. Qui présente un caractère de monstruosité.
Tératologie
n. f. (Du gr. teras,
animal monstrueux et logos,
science). [Teratology]. Etude des monstruosités et des anomalies de
l’organisation chez les êtres vivants. Cette science traite plus
particulièrement les anomalies congénitales ou héréditaires et
se ramène à un dérèglement du mécanisme de différenciation de
l’embryon et de ses ébauches primordiales. Voir aussi
Développement,
Hétéromorphose,
Hétéronome,
Hypertélie,
Hypertrophie,
Métathétélie
et Prothétélie.
Tératologique
adj. [Teratologic]. Qui a rapport à la tératologie. Un spécimen
tératologique est un spécimen anormal présentant une monstruosité
morphologique.
Tératomorphe
adj. (Du gr. teras,
animal monstrueux et morphê,
forme). [Teratomorph]. Qui a une forme tératologique.
Teratomyzidés
(Teratomyzidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Diptères
Brachycères Muscomorphes Eremoneures Cyclorrhaphes Aschizes
Acalyptères Opomyzoïdes.
Terebra
n. m. (Du lat. terebra,
tarière, vrille). [Terebra(ae)]. 1. Nom donné à la pointe de la
partie incisive de la mandibule, généralement aiguë pouvant être
simple ou munie de dents. Voir Mandibule.
// 2. Oviscapte adapté pour forer ou couper, tel que celui dont est
doté les femelles d’Hyménoptères Apocrites dits Térébrants,
mais aussi des femelles Hyménoptères Symphytes, telles que les
tenthrèdes ou mouches-à-scie. Pl. Terebrae.
Térébrant
adj. et n. m. (Du lat. terebrare,
percer avec une tarière). [Terebrant]. Se dit d’un animal, qui
perce ou perfore. Il s’agit en général d’un insecte qui porte
un ovipositeur adapté à la pénétration d'un hôte, ou d'un
végétal.
Térébrants
(Terebrantes) n.
m. pl. Grande subdivision (Infra-ordre) des Hyménoptères Apocrites
(dont l’abdomen est séparé du thorax par un étranglement),
comprenant ceux dont les femelles possèdent une tarière, sorte
d’aiguillon ovipositeur adapté au forage ou à la pénétration
d'un végétal ou d'un hôte, comme un autre insecte ou une
araignée, dans le corps desquels sont déposés les œufs. La
tarière est donc un ovipositeur. Ancien syn. Terebrantia.
Syn. Portes-tarières et Parasites (Parasitica).
Voir Parasites.
Térébrants
(Terebrantia)
Haliday, 1836 n. m. pl. 1. Sous-ordre d’Insectes Thysanoptères
formant avec le Sous-ordre des Tubulifères l’Ordre des
Thysanoptères. Au repos, leurs ailes sont maintenues parallèles.
Elles sont recouvertes de minuscules soies ou microtriches. Leurs
ailes antérieures sont bordées d’une nervure y faisant le
pourtour. Les femelles ont un abdomen conique à l’apex duquel se
trouve leur oviscapte falciforme à bords dentés destiné à
perforer. Elles pondent des œufs réniformes (ellipsoïdes chez les
Tubulifères). On y trouve les Familles suivantes :
Adiheterothripidae,
Aeolothripidae, Fauriellidae, Heterothripidae, Melanthripidae,
Merothripidae, Thripidae.
//
2. Le terme Terebrantia
est un ancien synonyme de Terebrantes
dans l’Ordre des Hyménoptères.
Térébrer
v. a. Percer, perforer avec une tarière ou un instrument agissant
comme une tarière.
Térédiles n.
m. pl. Groupe biologique renfermant des Insectes Coléoptères,
regroupant les Cléridés
et Familles voisines et comprenant notamment les bostryches et les
vrillettes, c’est-à-dire des Coléoptères qui creusent des
galeries dans le bois.
Tergal,
e,
aux, adj. [Tergal].
Qui se rapporte à la face supérieure du tergum.
Tergite
n. m. (Du lat. tergum,
dos et du suffixe -ite). [Tergite(s)]. Partie dorsale chitineuse
d’un segment du corps qu’il s’agisse de la tête, du thorax ou
de l’abdomen. Les tergites, tout comme les pleurites latéraux et
les sternites ventraux sont des sclérites. Lorsqu’ils concernent
le thorax, les tergites forment le pronotum, le mésonotum et le
métanotum (en arrière de chacun desquels on trouve un postnotum).
Syn. Notum (en tant que sclérite de la région dorsale du thorax),
Tergum (en tant que sclérite de la région dorsale de l’abdomen)
et Dorsum (en tant que région du corps où se trouve le tergite).
Voir aussi Pleurite
et Sternite.
Tergum
n. m. (Du lat. tergum,
dos). [Tergum]. Partie dorsale d’un segment du corps d’un
Arthropode autre que celle de la tête. Chez les Insectes, la région
dorsale correspondant à l’abdomen est le tergum, celle
correspondant au thorax est le notum et celle correspondant à la
partie ventrale est le sternum. Mais pour certains auteurs le tergum
désigne la région dorsale de tout segment du corps (Tête, Thorax
ou Abdomen). Les sclérites associés à la région dorsale de
l’abdomen sont les tergites. Syn. Tergite (en tant que sclérite
de la région dorsale de l’abdomen), Dorsum (en tant que région
dorsale). Voir aussi Dorsum,
Notum
et Tergite.
Termen
n. m. Bord extérieur (ou frange) de la région marginale de l’aile
situé entre la region du tornus (angle postéro-distal) et la
région apicale (angle antéro-distal). Voir aussi Aile
et Tornus.
Termes
n. m. Nom de Genre des Termites. Voir Termites.
Terminalia
n. m. pl. (Du lat. terminalis,
qui termine). [Terminalia]. Derniers segments abdominaux des
insectes. Ils correspondent aux segments VIII à XI qui portent les
organes génitaux. Voir aussi Genitalia
et Pygidium.
Termitaphididés
(Termitaphididae)
n. m. pl. [Termite Bugs]. Famille d’Insectes Hémiptères
Hétéroptères Pentatomomorphes Aradoïdes qui se nourrissent des
champignons « cultivés » par certaines espèces de
Termites.
Termite
(Termes)
n. m. (Du bas lat. termes,
termitis, ver
rongeur). Nom vernaculaire d’un Insecte Dictyoptère Isoptère
vivant dans une société organisée en castes. La caste des sexués
(la reine et le roi) et la caste des asexués, les ouvriers. Les
ouvrières ressemblent aux juvéniles et composent la caste la plus
nombreuse. Le roi, plus gros que les autres termites et bien que
capable de se déplacer, reste en permanence auprès de la reine à
énorme abdomen (physogastrie), de couleur blanche, spécialisée
dans sa fonction de reproduction. Elle peut mesurer plus de 10 cm de
long. Autour d'elle s'activent les nombreux ouvriers, qui assurent
la construction et qui sont chargés de nourrir la colonie et de
nombreux soldats à grosse tête, chargés de la défense. Ce sont
des insectes blanchâtres (on les appelle aussi fourmis blanches),
au corps peu chitinisé. Quelques espèces habitent en France, mais
les termites sont surtout abondants dans les régions chaudes, où
ils peuvent quelquefois édifier d’énormes termitières (tours de
terre gâchée). D’autres sont arboricoles. Certaines espèces
creusent dans le bois. Ils commettent des dégâts dans les
constructions. Dans certaines régions tropicales, on estime que les
termites peuvent consommer jusqu’à un tiers de la production
annuelle de bois. Les Termites mangeurs de bois, hébergent dans
leur intestin une faune de protozoaires et de bactéries (organismes
endosymbiotiques primaires) sans l’aide de laquelle, ils ne
sauraient digérer la cellulose. Ces bactéries sont transmises par
trophallaxie entre membres de la colonie (voir Termites
inférieures). Ce sont des insectes très anciens apparus au Trias
(au début de l'ère secondaire) et qui n'ont plus guère évolué
depuis l'ère tertiaire. Les termites fossiles conservés dans
l'ambre ressemblent en effet beaucoup aux espèces actuelles. Ils
sont hétérométaboles paurométaboles. Selon une théorie moderne,
les termites ne devraient pas former un Ordre indépendant
(Isoptera),
mais seraient une simple Famille de Blattodea.
Ex. Termes
hispaniolae. Le
Termite à cou jaune, Kalotermes
flavicollis. Le
Termite lucifuge, Reticulitermes
lucifugus.
Termites champignonnistes,
[Fungus-growing termites]. Termites qui cultivent des champignons
afin que ces derniers pré-digèrent les végétaux dont ils sont
incapables de dégrader par eux-mêmes la cellulose. Ces termites
développent une symbiose avec les champignons (champignons
supérieurs appelés Termitomyces). Ce sont des ectosymbiotes.
Termites humivores,
[Humivorous termites]. Termites qui se nourrissent des protéines
contenues dans l’humus. Ce sont des termites supérieures
(Termitidés) qui ingèrent de grande quantité de terre afin de se
nourrir de l’humus qu’elle contient. Voir Termites supérieurs.
Termites inférieurs,
[Lower termites]. Les termites inférieurs sont des termites dont
les ouvriers vivent en symbiose avec des protozoaires flagellés qui
leur permettent de digérer la cellulose retirés des fragments de
bois ingérés. Ces protozoaires appartenant au groupe des
Hypermastigines, sont logés dans le tube digestif et peuvent
représenter jusqu’au tiers du poids de leur hôte. Ils vont
transformer le bois en substance nutritive qui sera redistribuée à
l’ensemble de la colonie par l’émission de fines gouttelettes à
la sortie de leur anus. On trouve des termites inférieurs dans
toutes les familles d’Isoptères sauf celle des Termitidés. Il
s’agira par exemple des Kalotermitidés, des Mastotermitidés ou
des Termopsidés. Voir aussi Endosymbiote,
Flagellés
et Protozoaires.
Termites « one
piece »,
Dictinction établie par l’entomologiste Japonnais Takuya Abe à
propos des colonies de Termites. Par opposition aux termites de type
écologique « separate », les termites de type
écologique « one piece », sont celles où les colonies
s'établissent dans le bois dont elles se nourrissent.
Termites « separate »,
Par opposition aux termites de type écologique « one piece»,
les termites de type écologique « separate », sont celles où
les colonies construisent de véritables nids et où les ouvriers
doivent récolter la nourriture à l’extérieur. La majorité des
espèces de termites sont de type « separate ». Elles utilisent
des phéromones de piste pour fourrager.
Termites supérieurs,
[Higher termites]. Les termites supérieurs sont des termites qui
peuvent dégrader la cellulose du bois grâce à des enzymes
produits par leur propre tube digestif. Ils sont dotés pour cela
d’un intestin sophistiqué. Leur intestin postérieur possède
notamment cinq renflements successifs dans lesquels règnent une
microflore et des conditions d’acidité particulières. Selon une
étude publiée dans le courrier de l’environnement de l’INRA,
les flatulences émises par les termites produiraient 27 millions de
tonnes de méthane par an et participerait ainsi à l’effet de
serre. On ne rencontre des termites supérieurs que dans la famille
des Termitidés.
Termitidés
(Termitidae)
n. m. pl. [Desert Termites]. Famille d’Insectes Dictyoptères
Isoptères. C’est la plus grande famille chez les Isoptères. Leur
appareil buccal est de type broyeur. Les soldats ont souvent de
grosses mandibules ou une tête en pointe d’où une substance
toxique poisseuse est éjectée à la sortie d’un pore appelé
fontanelle. Ouvriers et soldats n’ont pas d’yeux. Les antennes
ont moins de 27 articles. Les sexués chez les termites présentent
deux paires d’ailes membraneuses posées sur leur dos. Du fait de
leur structure basilaire faible, ces ailes seront perdues après
l’essaimage (par rupture au niveau de la suture basilaire). Les
sexués sont pigmentés à la différence des soldats et des
ouvriers qui présentent un corps blanc. On les appelle d’ailleurs
usuellement fourmis blanches. Leurs tarses sont apparemment
tétramères (formule tarsale 4.4.4). Les soldats ont un pronotum
(sclérite dorsal du prothorax) ensellé (en forme de selle) avec
des angles latéraux. Cette Famille qui est la plus évoluée
(Termites supérieurs) des 7 Familles d’Isoptères compte environ
2.000 espèces regroupant ainsi les trois-quarts des espèces de
termites au sein de plusieurs Sous-familles (Ex. Apicotermitinae,
Foraminitermitinae,
Macrotermitinae,
Nasutitermitinae,
etc.). Ils sont cosmopolites. La plupart des espèces sont
souterraines. Voir aussi Isoptères, Néoténique et Termites
supérieurs.
Termitière
n. f. [Termitarium]. Nid édifié ou creusé par les termites. Selon
les espèces, la termitière peut être minuscule ou géante. Les
termitières géantes sont édifiées au dessus du sol comme une
vaste cathédrale. Les grandes termitières ont une structure
interne qui permet à l’air de circuler afin de maintenir une
température constante (à 1 degré près) et d’évacuer l’air
vicié de gaz carbonique. Certaines termitières peuvent accueillir
cent à mille fois plus d’individus qu’une fourmilière,
elle-même peuplée en général de dizaines de milliers de fourmis.
Voir aussi Nid.
Termitière cathédrale,
[Cathedral Mounds]. Il s’agit de termitières qui sont l’œuvre
de Macrotermes
bellicosus en
Afrique tropical. Ces termitières pouvant atteindre 3 m de haut
possèdent une chambre royale (ou copularium) dans laquelle loge les
deux seuls sexués de la colonie, le roi et la reine. Les chambres
attenantes abritent les meules à champignon qui serviront de
nourriture à la colonie. L’ensemble est protégé par une couche
d’argile appelé idiothèque. Le volume de terre du nid peut
atteindre plusieurs mètres cubes. La température et le taux
d’humidité élevé y sont constants. On y trouve des millions de
termites.
Termitophage
adj. et n. m. pl. [Termitophagous]. Animaux qui se nourrissent de
termites. C’est le cas de certaines fourmis qui s’introduisent
dans les termitières et dévorent les larves.
Termitophile adj.
(De termite et du gr. philos,
ami). [Termitophilous]. Qui recherche les termites. S'applique à un
animal vivant habituellement dans une colonie de termites (commensal
ou parasite). Voir aussi Habitats
biotiques.
Termopsidés
(Termopsidae)
n. m. pl. [Primitive dampwood termites ou Rottenwood termites].
Famille d’Insectes Dictyoptères Isoptères dont le pronotum
(sclérite dorsal du prothorax) n’est pas en forme de selle mais
plat et plus étroit que la tête. Ils n’ont pas d’ocelles.
Leurs ailes sont réticulées. Les ouvriers sont de taille
relativement grande et pigmentés. Les tarses présentent un
cinquième article rudimentaire. Les soldats ont une tête aplanie,
plus ou moins quadrangulaire.
Terrarium
n. m. (Du lat. terra,
terre et -arium,
suffixe pour lieu, place). [Terrarium]. Installation destinée à
l’élevage des petits animaux terrestres (Tortues, insectes, etc.)
Terricole
adj. (Du lat. terra,
terre et colere,
habiter). [Terricolous]. Qui vit à la surface du sol ou dans la
terre. Voir aussi Habitats
abiotiques.
Territoire
n. m. (Du lat. territorium,
étendue d’un pays). [Territory]. Espace défendu par un animal ou
un groupe d’animaux. Il peut être marqué par des sécrétions
(phéromones). Ex. Chez les fourmis.
Tessaratomidés
(Tessaratomidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes
Pentatomoïdes. Leurs ocelles sont bien séparés. Leurs antennes
composées de 5 articles (quelquefois 4) sont développées et
visibles en vue dorsale. Leur pronotum surmonte la base de leur
scutellum lui-même bien développé. Leurs hémélytres ne
présentent pas de nervures réticulées. Leur premier stigmate
abdominal n’est pas caché par le métasternum. Leurs tarses sont
formés de 3 articles.
Test
n. m. (Du lat. testa,
coquille). [Test]. Chez les Coccidés, bouclier constitué de
sécrétions glandulaires telles que la cire, des protéines et des
polyphénols. Ils peuvent prendre différentes formes et différentes
consistance selon l’espèce. Ces sécrétions sont faites surtout
de cires ou de laque leur conférant des formes d’étoile, de
graines, ou de lichen. Chez certaines espèces hypogées (qui se
développent sous terre) d’Hémiptères Margarodidés, les larves
peuvent retarder leur mue imaginale en restant dans une sorte de
test qu’elles ont préalablement construit et dans lesquels elles
peuvent survivre longtemps. Elles ont ainsi la capacité de modifier
leur cycle de vie en réponse à de mauvaises conditions
environnementales. Voir aussi Bouclier
3.
Testacé,
e,
s adj. (Du lat.
testa,
coquille). [Testaceous, Shell-forming]. Qui à la consistance d’une
coquille.
Testicule
n. m. [Testis(te), Testicle(s)]. Chez les Insectes, l’appareil
génital des mâles est en général composé de deux testicules
allongés, en
suspension dans la cavité abdominale. Chez les Aptérygotes,
toutefois, plus primitifs, il n'y a qu'un seul testicule. Certains
lépidoptères ne présentent également qu’un seul testicule mais
dans leur cas, cette particularité provient d'une fusion des deux
testicules pendant les derniers stades de développement larvaire.
Les testicules sont constitués
par des faisceaux de tubes séminifères (follicules) en nombre
variable (Ex. 4 tubes chez les Lépidoptères). Les tubes
séminifères contiennent le germarium, lieu où les spermatogonies
(cellules primordiales) se développent. Les testicules sont
prolongés par les vésicules, organe de stockage des spermatozoïdes
matures qui elles-mêmes débouchent dans le canal éjaculateur. La
partie terminale de ce canal peut être sclérifiée pour former
l'édéage (ou pénis ou phallus). La
longueur des testicules des mâles est en étroite relation avec
celle du réceptacle séminal (spermathèque) des femelles.
Voir aussi Appareil
reproducteur,
Germarium,
Glande
accessoire
1, Phallus,
Spermathèque,
Spermatogenèse,
Spermatogonie
et Tubes
séminifères.
Tête
n. f. (Du lat. testa,
vase, pot, puis en latin tardif, crâne, tête). [Head(s)]. Premier
tagme situé dans la partie antérieure du corps des Insectes. La
tête sert à l’orientation, l’ingestion et aux processus
cognitifs. Articulée avec le thorax, elle ne porte contrairement au
thorax et à l’abdomen aucune segmentation visible, même si on
peut y distinguer des sutures, lignes membraneuses séparant les
sclérites. La tête résulterait de la fusion de six métamères
primitifs (dont l’acron). Toute trace de la métamérie a disparu
au cours de l’ontogenèse. Parmi ces sclérites céphaliques on
trouve successivement le labre (ou lèvre supérieure), les joues
(ou géna), le clypéus (ou épistome qui recouvre en partie les
pièces buccales), le front, le vertex (partie supérieure de la
tête) et l’occiput (extrémité postéro-dorsale). Les segments
prégnathaux et gnathaux vont donner les mandibules, les maxilles et
le labium, c’est-à-dire les pièces buccales qui varient en
fonction du régime alimentaire et du mode de recherche de la
nourriture. D’autres segments vont donner les antennes. La tête
chez l'imago porte également généralement deux yeux composés et
trois ocelles (yeux simples). Le foramen
occipital (ouverture de
la paroi interne du corps) permet le passage des organes internes
entre la tête et le prothorax. A noter que les Insectes n’ont pas
à proprement parler de « cerveau ». Ils possèdent à la
place une chaîne nerveuse qui court tout le long de leur corps.
Cependant, la tête joue le rôle d’une tour de contrôle
considérée comme le « cerveau » qui permet de
recueillir les informations fournies par les antennes (en liaison
avec le deutocérébron) et les pièces buccales (en liaison avec le
protocérébron) munies de sensilles, et les yeux (en liaison avec
le protocérébron). Ce cerveau ne coordonne toutefois pas les
mouvements locomoteurs (Voir Système
nerveux).
Selon sa position par rapport au corps, la tête peut être
prognathe (horizontalement au corps et pièces buccales tournées
vers l’avant), orthognathe (perpendiculairement au corps et pièces
buccales dirigées vers le sol) ou hypognathe (face antérieur en
position ventrale et pièces buccales tournées vers l’arrière du
corps). Voir aussi Acron,
Antenne,
Cerveau,
Foramen
occipital, Métamère,
Opistognathe,
Pièces
buccales,
Tagme,
Tentorium,
Yeux
simples et Yeux composés.
Tête de mort,
[Death’s-head hawk moth]. Nom usuel de l’Acherontia
atropos,
Lépidoptère Sphingidé, ayant sur le thorax un dessin rappelant
une tête de mort, dont la chenille attaque les pommes de terre et
les tomates, tandis que l’adulte dérobe le miel dans les ruches.
Le sphinx tête de mort a la particularité d’émettre un cri
plaintif par circulation d'air au travers de sa trompe. Leurs larves
portent un tubercule dorsal pointu sur leur huitième segment
abdominal appelé corne. Voir aussi Sphinx.
Tethinidés
(Tethinidae)
n. m. pl. [Tethinid flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Carnoïdes.
Tétra
(Du gr. tettara,
quatre). Préfixe.
Tétracampidés
(Tetracampidae)
Forster, 1856 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Parasites Chalcidoïdes. On en connait près de 40
espèces. Leurs antennes présentent 11 ou 12 articles. Le funicule
en lui-même (flagelle moins massue) présente 6 segments. Leur
pronotum est long et conique et à peu près aussi long que le
mésoscutum. Leurs notaules (sillons sublatéraux longitudinaux)
sont présents et complets. Le propodeum comporte souvent de
nombreuses soies sur son tiers médian. La nervation des ailes est
réduite. Les nervures stigmales et postmarginales sont relativement
longues. Les tarses du mâle sont souvent formés de 4 articles
alors que ceux des femelles en ont 5. L’éperon apical de leurs
tibias antérieurs est fin et droit. Ce sont des parasites d’œufs
de Coléoptères ou d’Hyménoptères ou de larves mineuses de
feuilles de Diptères.
Tétramère
adj. (Du gr. tettara,
quatre et meros,
partie). [Tetramerous]. Composé de quatre articles. Le tarse de
certains Coléoptères est tétramère.
Tetraneura
n. f. Genre d’Insectes Hémiptères Sternorrhynches Aphididés.
Ex. Tetraneura ulmi.
Ce puceron est responsable de grosse galle sur les feuilles de
l’orme.
Tétraptère
adj. (Du gr. tettara,
quatre et pteron,
aile). [Tetrapterous]. Qui possède deux paires d’ailes, en
parlant des Insectes : les Coléoptères et les Lépidoptères
sont tétraptères.
Tétratomidés
(Tetratomidae)
n. m. pl. [Polypore fungus beetles]. Famille d’Insectes
Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes.
Tétrigidés
(Tetrigidae)
n. m. pl. [Pigmy grasshoppers, Grouse locusts]. Famille d’Insectes
Orthoptères Caelifères Tétrigoïdes. Leurs représentants sont
appelés également « Tétrix » ou « Criquets
géophiles ». On en connait près de 1.500 espèces. De
couleur brune ou gris-brun, leur taille est inférieure à 20 mm. La
surface de leur corps est tuberculée. Les antennes sont fines et
courtes. Ils ont un pronotum qui s’étire postérieurement au
dessus de l’abdomen. Ils n’ont pas de mécanismes
stridulatoires, ni d’organes tympaniques. Le tegmen des ailes est
vestigial. Leurs ailes postérieures, seules utiles au vol sont en
forme d’éventail. Les deux premières paires de pattes, utiles à
la locomotion, sont courtes par rapport à la troisième paire qui
leur sert à sauter. Les tarses des pattes antérieures et médianes
sont dimères, ceux des pattes postérieures sont trimères. On les
trouve dans les milieux humides, en forêt tropical dans la canopée,
ou près des rivières ou des étangs où ils se nourissent d’algues
et de diatomées (micro-algue unicellulaire). Les membres de la
tribu des Scelimini
peuvent même nager sous l’eau. Ils sont cosmopolites mais surtout
représentés sous les tropiques.
Tétrigidés
(Tetrigidea)
n. m. pl.
Infra-ordre d’Insectes Orthoptères Caelifères. Syn.
junior invalide d’Acrididés (Acrididea)
selon SITI. Syn. Acridomorphes (Acridomorpha).
Ce taxon n’est
pas reconnu par NCBI. Voir Acrididés.
Tétrigoïdes
(Tetrigoidea)
n. m. pl. Super-Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
regroupant les Familles des Tetrigidés et des Batrachidéidés. Ils
sont caractérisés par un pronotum longuement prolongé en arrière
et des élytres réduits à de petites écailles latérales. Ils
sont de petite taille et de couleur sombre. Leurs ailes postérieures
peuvent être aussi bien développées chez certaines espèces que
réduites chez d'autres. Les adultes ne produisent aucun son audible
et ne possèdent pas d'organes auditifs. Les femelles pondent leurs
œufs en grappes, dans le sol. Ces derniers sont simplement collés
les uns aux autres, sans la protection d’une enveloppe de matière
spumeuse. On les trouve dans des habitats humides. Ils sont diurnes
mais paraissent dépendants de la température ambiante.
Tétrix
(Tetrix)
n. m. Nom usuel et Genre d’Insectes Orthoptères Caelifères
Tétrigidés. Ex. Le Tetrix forestier, Tetrix
undulata. Le Tetrix
riverain, Tetrix
subulata. Voir
Tétrigidés (Tetrigidae).
Tettigarctidés
(Tettigarctidae)
n. m. pl. (Du gr.
tettiks,
-igos,
cigale). Famille d’Insectes Hémiptères Cicadomorphes
(Clypéorrhynches) Cicadoïdes.
Tettigométridés
(Tettigometridae)
n. m. pl. (Du gr. tettiks,
-igos,
cigale). Famille d’Insectes Hémiptères (Auchénorrhynques)
Fulgoromorphes Fulgoroïdes. Leurs ocelles latéraux sont visibles
en vue frontale. Comme tous les Fulgoromorphes, ce sont des insectes
phytophages aux antennes filiformes insérées latéralement entre
les yeux, avec un pédicelle (deuxième article antennaire) dilaté,
renflé et ayant une tégula (une écaille recouvrant la base de
l’aile). Le deuxième article de leur tarse postérieur est muni
de deux épines apicales.
Tettigone
ou tettigonie
(Tettigonia)
n. f. (Du gr. tettiks,
-igos,
cigale). Genre d’Insectes Orthoptères Ensifères, type de la
Famille des Tettigoniidés. Ces sauterelles sont répandues sur tout
le globe. Ex. La grande sauterelle verte,
Tettigonia viridissima,
insectivore et végétarienne, commune en France. La sauterelle
cymbalière, Tettigonia
cantans.
Tettigoniidés
(Tettigoniidae)
n. f. pl. [Katydids, Long-horned grasshoppers]. Famille d’Insectes
Orthoptères Ensifères Tettigonioïdes, dont les représentants
sont nommés généralement « sauterelles ».
Cette Famille compte près de 6.000 espèces. Beaucoup d’espèces
miment les feuilles, l’écorce ou le lichen. Ils mesurent en
moyenne près de 60 mm. Leur tête hypognathe porte des pièces
buccales broyeuses. Leurs antennes filiformes sont plus longues que
le corps, ce qui permet de les distinguer facilement des Acridiens.
Leur pronotum est nettement séparé de l’abdomen. Les tegminae
portent généralement des taches typiques. Les mâles stridulent
pour attirer les femelles, utilisant une râpe stridulatoire (ou
archet) à la base de l’aile antérieure gauche qui va aller
frotter sur le grattoir du bord de l’élytre droit au dessus de
laquelle se situe le miroir (ou tambour). Les ailes postérieures,
seules utiles au vol, possèdent une cellule anale développée et
sont habituellement hyalines, transparentes. Elles sont quelquefois
brillament colorées. Beaucoup d’espèces sont brachyptères, voir
aptères. Leur tibia antérieur porte un organe tympanique. Si les
deux premières paires de pattes sont utiles à la locomotion, la
troisième est utilisée pour sauter. Certaines espèces tropicales
possèdent toutefois des pattes antérieures ravisseuses comme chez
les mantes. Leurs tarses comportent 4 articles. L’abdomen porte
deux cerques courts et rigides. Les mâles produisent des
spermatophores complexes et volumineux. Les femelles ont un
ovipositeur en forme de lame (ensiforme). Il est formé de 6 valves
bien développées. Ex. Le Dectique verrucivore ou sauterelle à
sabre, Decticus
verrucivorus.
Tettigoniidés
(Tettigoniidea)
n. f. pl. Infra-ordre
d’Insectes Orthoptères Ensifères regroupant les Super-familles
suivantes : Hagloidea,
Stenopelmatoidea, Tettigonioidea
selon SITI. Ce taxon n’est pas reconnu par NCBI et Fauna Europaea.
Tettigonioïdes
(Tettigonioidea)
n. m. pl. Super-Famille
d’Insectes Orthoptères Ensifères regroupant les Familles des
Tettigoniidés et des Prophalangopsidés. Ils regroupent plus de
6.500 espèces ce qui en fait la plus grande Super-famille chez les
Ensifères. Beaucoup d’entre eux peuvent occasionnés des dégâts
aux cultures en formant des essaims tout comme les criquets
migrateurs (Ex. dans le Genre Conocephalus).
Cependant ces mêmes espèces sont aussi prédatrices et se
nourrissent des œufs et des larves d’autres espèces nuisibles
aux cultures. Les autres Super-familles sont celles des
Sténopelmatoïdes (avec les Familles Sténopelmatidés,
Gryllacrididés, Rhaphidophoridés…) ; des Schizodactyloïdes
; et des Grylloïdes (Gryllidés, Gryllotalpidés). Selon NCBI, on y
retrouve les Familles suivantes : Anostostomatidae,
Gryllacrididae,
Haglidae,
Mimnermidae,
Stenopelmatidae
et Tettigoniidae.
Selon SITI, dans l’Infra-ordre des Tettigoniidea,
on trouve la Super-famille des Tettigonioidea
ne comprenant que la Famille des Tettigoniidae.
Thaïs
n.
f. [Southern Festoon]. Nom
vernaculaire d’un Insecte Lépidoptère de la Famille des
Papilionidés appelé usuellement « Diane » que l’on
trouve dans le Sud de la France et dont les ailes sont festonnées
jaune, noir et rouge. Son nom scientifique est Zerynthia
polyxena.
Syn. Diane. On trouve aussi comme dénomination le « Thaïs
balkanique » ou « Thaïs de Cérisy »,
correspondant à Allancastria
cerisyi (ou
Zerynthia cerisyi),
de la famille des Papilionidés.
Thalassophile
adj. (Du gr. thalassa,
mer et philos,
ami). Qui vit en eau de mer. Voir aussi Habitats
abiotiques.
Thanatonique
adj. [Thanatonic]. Qui simule la mort. Ex. Comportement
thanatonique. Voir Thanatose.
Thanatose
n. f. (Du gr. thanatos,
mort). [Thanatosis]. Fait pour un Insecte de simuler la mort pendant
un certain temps lorsqu’il est inquiété afin de se soustraire à
l’intérêt de son prédateur. Ce sera la stratégie adoptée par
certains taupins (Coléoptère Elatéridés). Voir aussi Catalepsie.
Thaumaléidés
(Thaumaleidae)
n. m. pl. [Solitary midges]. Famille d’Insectes Diptères
Nématocères Orthorrhaphes Culicomorphes Chironomoïdes.
Thaumastellidés
(Thaumastellidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes
Pentatomoïdes.
Thaumastocoridés
(Thaumastocoridae)
Kirkaldy, 1907 n. m. pl. [Royal palm bugs]. Famille d’Insectes
Hémiptères Hétéroptères Cimicomorphes. Ils mesurent entre 2 et
2,5 mm. Leur corps est aplati dorso-ventralement. Leurs yeux
composés sont bien développés sur les côtés de la tête. Leurs
antennes formées de 4 articles sont développées et visibles en
vue dorsale. Leur scutellum est peu développé. Sur l’hémélytre,
leur corie (partie basale coriacée) est bien développée. Leurs
pattes antérieures ne sont pas ravisseuses. Les tarses sont formés
de deux articles. Ils sont phytophages.
Thaumastocoroïdes
(Thaumastocoroidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Cimicomorphes.
Thaumetopoeidés
(Thaumetopoeidae)
Kiriakoff, 1970 n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates Noctuoïdes. Leurs chenilles sont connues sous le nom de
chenilles processionnaires car elles se déplacent en colonnes les
unes derrière les autres à la recherche de nourriture évoquant
ainsi une procession. Leurs ocelles et leur proboscis sont
vestigiaux ou absents. Les chaetosomes sont absents. Le métathorax
porte une paire d’organes tympanaux. L’envergure de leurs ailes
est comprise entre 20 et 80 mm. Les mâles portent une épiphyse sur
leur tibia antérieur. La formule de leurs épines tibiales est
0-2-2 ou 0-2-4. Ex. Chenilles de Thaumetopoea
pityocampa d’une
taille de 4mm à l’aspect noir, avec des touffes de poils
urticants roux et blancs sur les côtés que l’on trouve dans les
pinèdes. Pour certains auteurs, cette famille serait incluse dans
la famille des Notodontidés et serait de ce fait une Sous-famille,
celle des Thaumetopoeinae.
Voir aussi Notodontidés.
Théca
n. f. (Du lat. theca,
étui, boîte). Syn. de sclérite hyoïde, caractéristique de la
trompe des Diptères supérieurs. Voir Sclérite
hyoïde
et Thécostomates.
Thécogène
adj. Voir Cellules
thécogènes.
Thecle ou
Thécla (Thecla)
n. f. Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Lépidoptères
Lycénidés, dont la chenille vit sur les arbres fruitiers. Ce sont
des papillons en général mimétiques de feuilles mortes. Ex. la
Thecle du bouleau, Thecla
betulae, dont les
chenilles sont myrmécophiles, la Thécla du Chêne, Favonius
quercus (ou
Quercusia quercus
ou Neozephyrus
quercus ou Thecla
quercus), la Thecle
du Prunier, Satyrium
pruni.
Thécostomates
n. m. pl. (Du lat. theca,
étui, boîte et du gr. stoma,
stomatos,
bouche et du lat. –atus,
caractérisé par). Groupe biologique renfermant les Diptères
supérieurs chez lesquels on distingue un sclérite hyoïde (théca
en systématique) situé au dessus du mentum (comportant un labium
allongé en trompe suceuse est terminé par des labelles (les lobes
terminaux de la trompe)). La trompe est insérée sur le fulcrum
(étrier) du cône buccal au moyen du sclérite hyoïde (ou théca).
Syn. ancien de Calyptères.
Thélaxidés
(Thelaxidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères
Sternorrhynches Aphidiformes Aphidomorphes Aphidoïdes.
Thélytoque
adj. (Du gr. thelutokia,
enfantement d’une femelle). [Thelytokous]. Dont la descendance,
issue d'œufs non fécondés (agamie), est composée uniquement de
femelles. La « thélytoquie » peut se perpétuer
indéfiniment, au point d’aboutir à la disparition complète des
mâles. Ex. Chez le puceron vert du maïs, Rhopalosiphum
maidis. Syn.
Télytoque. Contr. Arrhénotoque. Voir aussi Arrhénotoque,
Deutérotoque,
Gynéphore,
Parthénogenèse
et Spanandrie.
Théorie sociobiologique,
[Sociobiological theory]. Théorie fondée par un entomologiste
Américain WILSON
Edward Osborne,
spécialiste des fourmis selon laquelle les comportements sont
l’expression des gènes. La sociobiologie est l’étude des bases
biologiques du comportement social des animaux, comme l'agression,
la territorialité, ou le choix des partenaires sexuels. Les
comportements sociaux sont soumis à la sélection naturelle et sont
donc le fruit de l’évolution biologique. Des travaux sont venus
confirmés cette théorie. On a ainsi démontré que des différences
génétiques sont à l’origine d’une différence de mobilité
chez des larves de Drosophiles (Diptères). La sociobiologie
n’explique pas cependant tous les comportements et les conditions
de l’environnement entrent aussi pour une grande part dans
l’apprentissage chez les Insectes.
Thérévidés
(Therevidae)
n. m. pl. [Stiletto flies]. Famille
d’Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes Asilomorphes
Asiloïdes. On en connait près de 1600 espèces mondialement. Les
adultes sont généralement minces, de couleur gris ou brun. Ils
ressemblent aux Asilidés mais sans la touffe de soies sur la face.
De plus leur trompe est plus courte et molle et les individus de
cette Famille ont de ce fait un hypopharynx qui n’est pas
vulnérant. Le mâle présente des yeux holoptiques (qui se
rejoignent). La femelle présente une callosité frontale typique de
couleur noire. La nervure costale (C) fait le tour complet de
l’aile. On trouve 3 nervures médianes sur leurs ailes. Il y a 5
cellules postérieures aux environs de la cellule discale. Seule la
quatrième cellule est fermée et n’atteint pas la base de l’aile.
Les nervures Cubitale (Cu1) et anale (A1) se rejoignent avant l’apex
de l’aile et forment une cellule fermée. Leur vol est court et
rapide. Ils présentent de longues pattes. Les adultes se
nourrissent de nectar et de pollen. Les larves fouisseuses vivent
dans le sol où elles sont prédatrices d’autres insectes. Elles
sont blanches, allongées et serpentiformes. Elles se nymphosent
sans puparium (pupes obtectées). Les Thérèvidés sont
cosmopolites et on les trouve souvent dans les habitats arides ou
semi-arides.
Théricléidés
(Thericleidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
Eumastacoïdes d’Afrique. Leurs antennes sont plus courtes que le
fémur antérieur et portent un tubercule sur l’avant dernier
article de leurs antennes. Ils n’ont pas d’organe tympanique à
la base de l’abdomen. Leurs métatarses présentent une épine
apicale et un tubercule basal.
Thermophile
adj. (Du gr. thermos,
chaud et philos,
ami). [Thermophilic, Thermophilous]. Qui aime la chaleur et dont le
développement peut en dépendre. Il est à noter que certaines
larves de Diptères Ephydridés, peuvent vivre dans des sources
chaudes pouvant atteindre 55 voir 65°.
Thermorécepteur
n. m. (Du gr. thermos,
chaud et du lat. recipere,
recevoir). [Thermoreceptor]. Qui est sensible au changement de
température. // Sensille thermoréceptrice, Sensille réceptrice
sensible aux changements de température. De nombreux insectes
bénéficient de ces sensilles. Par exemple, les blattes
américaines, Periplaneta
americana disposent
de telles sensilles sur leurs antennes. Voir aussi Pyrophile.
Thermorégulation
n. f. (Du gr. thermos,
chaud et régulation). [Thermoregulation]. Mécanisme permettant à
l’organisme de rester à une température constante. Les insectes
sont des animaux dits « ectothermes », c'est-à-dire que leur
température corporelle dépend de la température ambiante. Des
températures trop froides, trop chaudes ou des variations rapides
et importantes peuvent avoir des conséquences néfastes pour leur
physiologie. Au dessous de 12°, sans mourir, ils ne peuvent que se
maintenir en vie ralentie (Hivernation, Quiescence ou Diapause ou en
sens contraire Estivation). De ce fait, les insectes utilisent
l’énergie fournie par leur environnement pour réguler leur
température. Ils peuvent, comme le font par exemple les papillons,
étaler leurs ailes à plat pour capter l’énergie solaire. Les
variations de couleur ont de ce fait leur importance dans les
propriétés thermiques de l’animale, les couleurs sombres captant
mieux l’énergie solaire. Ils peuvent également rechercher des
endroits frais pour faire baisser la température de leur corps. En
vol, les surchauffes sont gérées en utilisant l’air environnant
et les sacs aériens. Les abeilles laissent même s’écouler au
niveau de la tête des gouttes de nectar par l’orifice buccal
engendrant ainsi une vaporisation. Les insectes peuvent également
pratiquer une thermorégulation physiologique. Cette dernière ne
peut être qu’efficace à court terme et ne peut concerner que
certaines parties du corps. Ainsi les abeilles et les bourdons
peuvent amener leur thorax à une certaine température de
fonctionnement en se mettant à frissonner. Ils actionnent alors
leurs puissants muscles du vol sans voler pour augmenter leur
température interne. Par ailleurs, la toison que portent les
bourdons leur permet de conserver la chaleur ainsi obtenue. Les
papillons et notamment les sphinxs, par temps froid réagissent
aussi par de rapides frémissements de leurs ailes. D’autre part,
par l’intermédiaire de la thermorégulation, certains insectes
peuvent développer une fièvre comportementale, consistant en un
développement de leurs hémocytes, quand ils sont infectés par un
champignon entomopathogène par exemple. Voir aussi Aile,
Ectotherme,
Estivation,
Glycogène,
Glycérol,
Hétérotherme,
Héliophilie,
Hivernation,
Homéostasie,
Poecilotherme
et Thermophile.
Thermotaxie
n. f. (Du gr. thermos,
chaud et taxis,
ordre, arrangement). [Thermotaxis]. Réaction d’orientation
d’animaux mobiles en fonction de la température. Les insectes
étant poecilothermes, dépendent de la température environnante.
Il y a donc des réactions d’orientation de leur part en fonction
du besoin de recherche de chaleur (soleil) ou au contraire de frais
(ombre). Certains insectes hématophages comme les moustiques
(Diptères Culicidés) ou les puces (Siphonaptères) s’orientent
vers leur victime grâce à la chaleur dégagée par ces dernières.
Voir Poecilotherme
et Taxie.
Thespidés
(Thespidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Dictyoptères, du Sous-ordre des
Mantodés. Ils se caractérisent par leur forme très grêle.
Thigmotaxie
n. f. (Du gr. thigmo,
toucher et taxis,
ordre, arrangement). [Thigmotaxis]. Réaction d’orientation
d’animaux mobiles en réponse à un contact physique. Beaucoup de
chenilles réagissent au toucher en ayant une réaction consistant à
se contorsionner rapidement dans tous les sens. Certains auteurs ont
démontré que le contact entre individus pouvait jouer un rôle sur
la formation d’agrégats comme par exemple chez les criquets.
Lorsque certaines zones du corps (et notamment les fémurs des
pattes arrières) de Schistocerca
gragaria sont
stimulées (même tactilement), elles induisent le grégarisme chez
des individus solitaires. Voir aussi Phase
grégaire,
Strophotaxie, Taxie
et Transiens.
Thigmotropisme
n. m. [Thigmotropism]. Voir Tropisme.
Thorax
n. m. (Du gr. thorax,
cuirasse, puis torse, poitrine). [Thorax(axes, aces)]. Deuxième
tagme des Insectes, situé entre la tête et l'abdomen. Le thorax
porte les organes de la locomotion. On distingue le pro- du méso-
et du métathorax. Le prothorax porte la première paire de pattes.
Le mésothorax porte la deuxième paire de pattes et la première
paire d’ailes des Ptérygotes. Le métathorax porte la troisième
paire de pattes et la deuxième paire d’ailes des Ptérygotes.
L’ensemble formé par les méso- et métathorax, lorsqu'ils sont
étroitement réunis, prend le nom de ptérothorax ou thorax
alifère. Méso- et métathorax peuvent porter chacun une paire de
stigmates. Le thorax est composé de tergites dorsaux ou tergums.
L’ensemble des tergites du thorax forme le notum avec pour chaque
segment le pronotum, le mésonotum et le métanotum. A l’arrière
de chaque notum, on trouve un postnotum. A l’avant du méso- ou du
métanotum, on trouve un scutum séparé du scutellum par le sulcus
scuto-scutellaire (sorte de suture qui est en fait un sillon). Mais
le thorax est aussi composé de sternites ventraux ou sternums (on
distingue prosternum, sternum et sternellum) et de pleures (ou
pleurites) latéraux (formant pour chaque segment épisterne et
épimère sur lesquels s’incorpore l’article basal de la patte
ou subcoxa). Chez les Arachnides et les Crustacés, le thorax est
fusionné avec la tête et porte le nom de céphalothorax ou
prosome. Voir aussi Mésosoma,
Prothorax,
Mésothorax,
Métathorax,
Notum,
Tergite,
Pleure,
Pleurite,
Sternite
et Tagme.
Thorax alifère,
Syn. de ptérothorax ou d’alinotum. Voir
Ptérothorax.
Thorictidés
(Thorictidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Coléoptères Dermestoïdes. Les côtés de leurs corps
sont plus ou moins parallèles. Ils sont caractérisés par la
présence d’une massue antennaire compacte d’un seul article.
Leur tête est cachée en partie par le pronotum. Leurs hanches
postérieures sont excavées pour recevoir au repos les fémurs.
Leurs tarses sont cylindriques. La formule tarsale est 5-5-5. Ce
taxon n’est pas reconnu par SITI, NCBI et Fauna Europaea. Syn.
Thorictini
en tant que tribu de Dermestinae
(selon SITI).
Thripidés
(Thripidae)
n. m. pl. [Common
thrips, True thrips]. Famille d’Insectes Thysanoptères Térébrants
(Terebrantia).
On y trouve le thrips commun, reconnaissable à sa forme allongée
cylindrique et à ses ailes frangées étroites et pointues à
l’apex. C’est la plus grande famille de thrips. On en connait
environ 1 850 espèces regroupées en 260 genres. Leur
corps est compressé dors-ventralement. Leurs pièces buccales sont
de type piqueur-suceur. Leurs antennes qui se terminent en style
effilé comptent en général sept ou huit articles (parfois neuf ou
dix). Leurs ailes sont pointues. Les ailes antérieures sont
généralement fines et présentent deux nervures longitudinales
portant chacune une série de longues soies. La femelle possède une
tarière serratiforme (dentelée) incurvée vers le bas. Les mâles
d’ordinaire de plus petite taille, peuvent porter une ou plusieurs
aires glandulaires sur leurs sternites médians. Beaucoup sont
phytophages et de ce fait considérés comme ravageurs des cultures.
Thrips
n. m. (Du gr. thrips,
ver qui ronge le bois). 1. Genre d’Insectes de l’ordre des
Thysanoptères, comprenant 8 Familles aux espèces cosmopolites,
renfermant de petits insectes allongés d’environ 1 mm de long
souvent d’un noir brillant. Leurs antennes comportent 7 articles.
Les angles postérieurs du prothorax portent une paire de soies.
Leurs ailes portent deux nervures longitudinales et sont longuement
ciliées. Il existe des formes brachyptères à ailes réduites.
Leurs tibias ne portent pas de denticulation. Leur abdomen est
pointu. Ils vivent sur les feuilles de toutes sortes de végétaux,
les épuisant de leurs piqûres. Les espèces les plus redoutables
sont le thrips du poireau, Thrips
tabaci, et le
thrips du pois, Frankliniella
robusta. Ex.
Le Thrips des céréales, Limothrips
cerealium. Le
Thrips du pêcher, Thrips
meridionalis. Le
Thrips des graminées fourragères, Limothrips
denticornis. // 2.
Nom commun des Thysanoptères. Syn.
Thysanoptères.
Throscidés
(Throscidae)
Laporte, 1840 n. m. pl. [False metallic wood-boring beetles].
Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Elatéroïdes
(ou Dascilliformes Elatéroïdes). Ils mesurent de 1,5 à 6 mm. Leur
corps est aplati ou convexe. A la différence des Elatéridés, les
Throscidés ont une saillie prosternale logée entre les hanches
médianes. Chez les Elatéridés, la saillie prosternale est logée
en butée dans un sillon, une cavité de la saillie mésosternale.
Mais les Throscidés peuvent sauter de la même manière que les
Elatéridés. Les adultes sont floricoles. Syn. junior Trixagidés
(selon NCBI et Fauna Europaea).
Thyatiridés
(Thyatiridae)
n. m. pl. [False
owlet moths, Thyatirid moths]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Drépanoïdes. Selon Fauna Europaea et
NCBI, il s’agit d’une Sous-famille de Drépanidés. Le genre
Habrosyne
fait partie de cette famille. Ex. Thyatira
batis L.
Thyréocoridés
(Thyreocoridae)
Amyot & Serville, 1843 n. m. pl. [Negro bugs]. Famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes
Pentatomoïdes, phytophages. Ils sont de couleur noire. Leurs
antennes composées de 5 articles sont développées et visibles en
vue dorsale. Tout comme les Scutellèridés, leur scutellum est bien
développé, largement arrondi postérieurement et recouvrant la
plus grande partie de l’abdomen. Ils sont cependant d’une taille
plus petite car ils mesurent en général entre 3 à 6 mm alors que
les Scutellèridés mesurent entre 8 et 10 mm. Syn. Corimélaenidés
(selon SITI et NCBI).
Thyridial, -e, -s
adj. (Du gr. thyris,
fenêtre). [Thyridial]. Qui est en rapport au thyridium. Ex. Cellule
thyridiale. Voir Thyridium
et Cellule
Thyridiale.
Thyrididés
(Thyrididae)
Herrich-Schäffer, 1846 n. m. pl. [Picture-winged leaf moths].
Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères
Ditrysiens, type de la Super-famille des Thyridoïdes. On en connait
près de 1.200 espèces. Ce sont des papillons hétérocères de
taille moyenne. Leurs corps est trapu. Leurs palpes maxillaires de 1
ou 2 articles sont très petits. Les palpes labiaux ont 3 articles.
L’envergure de leurs ailes est comprise entre 15 et 70 mm. Leurs
ailes antérieures sont triangulaires. La nervure Sous-costale (Sc)
et la nervure Radiale 1 (R1) sont fusionnées en deux points le long
de la nervure du secteur de la Radiale (Rs). Le premier point étant
à la base de l’aile et le deuxième à l’apex de la cellule
discoïdale (d). La nervure Cubitale postérieure (CuP) est absente
sur l’aile antérieure. Toutes les nervures Radiales sont
présentes et libres. Les ailes postérieures sont larges et
arrondies ce qui est une de leur caractéristique principale. Chez
de nombreuses espèces les ailes portent un motif réticulé et
souvent des taches brillantes ou transparentes. Ils portent une
épiphyse sur leurs tibias antérieurs. Au repos, ils se tiennent
dressés sur leurs pattes antérieures. Leurs chenilles cylindriques
et trapues enroulent souvent les feuilles ou forent les tiges. Ils
sont principalement tropicaux. Ex. Le Sphinx pygmée, Thyris
fenestrella.
Thyridium
n. m. (Du gr. thyris,
fenêtre). [Thyridium]. 1. Chez les Trichoptères, petite tache
hyaline située au milieu des ailes antérieures sous la nervure
Médiane. // 2. Chez certains Névroptères ou Hyménoptères, tache
blanchâtre située dans l’anastomose (jonction) des nervures
alaires. Voir aussi Nygme.
Thyridoïdes
(Thyridoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères, Ditrysiens, représentée par la seule Famille des
Thyrididés qui en est le type.
Thysanie
(Thysania)
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Noctuidés, renfermant de
beaux papillons d’Amérique du Sud et notamment de Guyane. La «
Thysanie Agrippine » ou « érèbe strix »,
Thysania agrippina,
possède des ailes qui atteignent près de 30 cm d’envergure (le
record est de 29,8 cm). Cela en fait le papillon ayant la plus
grande envergure d’ailes au monde. Ce genre ne comprend que deux
espèces, l’autre étant Thysania
zenobia.
Thysanidés
(Thysanidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites
Chalcidoïdes de très petites tailles (moins de 1 mm). Leurs
antennes sont coudées et présentent un long funicule
(flagellomère) non segmenté et 2 ou 4 anelli.
Leur corps est dorsalement aplati. Leur scutellum est réduit et
transverse. Comme tous les Chalcidoïdes, les deux paires d’ailes
ne montrent aucunes cellules fermées. Leur propodeum est
triangulaire. Leurs larves sont principalement hyperparasites de
cochenilles. Ce taxon n’est pas reconnu par NCBI. Syn. sénior
valide Signiphoridés (selon SITI et Fauna Europaea).
Thysanoptères
(Thysanoptera)
Haliday, 1836 n. m. pl. (Du gr. thysanos,
thusanos frange
et pteron,
aile). Ordre d’Insectes dont le thrips
en est le type. On les appelle communément « bêtes d’orage »
ou « bêtes d’août ». Ce sont de tous petits
insectes, comptant près de 4.500 espèces, n’excédant pas en
général 5 mm de long (12 mm au plus). Ils sont reconnaissables à
leur forme allongée cylindrique et à leurs petites ailes étroites
frangées de longs poils, afin d’en augmenter la portance. Leur
tête est hypognathe ou opistognathe et seuls les adultes ailés
portent des ocelles. Les Thysanoptères se nourrissent de substances
végétales à l’aide de leurs pièces buccales asymétriques de
type piqueur-suceur, formées de trois stylets (vulnérants) formant
un cône buccal (ou cône gnathal), mais ils peuvent être
quelquefois prédateurs. Ils sont caractérisés par le fait que,
pour les larves comme pour les adultes, seule la mandibule gauche
soit développée. Leurs antennes portent de six à neuf articles.
Ils peuvent être aptères, brachyptères ou macroptères et
lorsqu’ils portent des ailes, ces dernières sont étroites avec
une nervation réduite et une longue frange marginale. Les poils
sont plus longs et plus épais sur les bords postérieurs internes
des ailes que sur les bords antérieurs externes. Ils possèdent sur
leurs tarses de un à deux articles un arolium membraneux (ampoule
hyaline) qui leur permet d’adhérer aux surfaces lisses. Ils sont
apparentés aux punaises (Hémiptères Hétéroptères) et ont
d’ailleurs été considérés comme faisant partie de l’Ordre
des Hémiptères jusqu’en 1836. Mais, ils s’en distinguent par
leur type de métamorphose, ni complète, ni incomplète. Leur mode
de développement intermédiaire entre celui des hétérométaboles
et des holométaboles, a été appelé remétabolie. Il est
caractérisé par le fait que leurs deux derniers stades larvaires
ne se comportent pas comme des larves d'insectes hétérométaboles,
mais comme des nymphes d'holométaboles. Lors de ces deux derniers
stades, les individus sont complètement inactifs et ne s'alimentent
pas. L’existence de cette période de repos et de jeûne fait que
l’on peut parler de prénymphe et de nymphe. On a d’ailleurs
démontré qu'ils subissent les profonds remaniements histologiques
caractéristiques de la nymphose. Les femelles pourvues d’un
ovipositeur déposent leurs œufs dans les tissus végétaux. Comme
chez les Hyménoptères, les œufs fécondés donnent des femelles
alors que les non fécondés donnent des mâles. On y trouve environ
5.600 espèces réparties en deux Sous-ordres les Térébrants
(Terebrantia)
et les Tubulifères (Tubulifera)
selon que l’abdomen des femelles soit respectivement terminé par
un oviscapte falciforme à bords dentés destiné à perforer ou en
forme de tube. De plus, à la différence des Tubulifères, les
ailes des Térébrants présentent des nervures longitudinales et
des microtriches. L’œuf est réniforme chez les Térébrants et
ellipsoïde chez les Tubulifères. Mais certaines espèces peuvent
se reproduire par parthénogenèse. De nombreuses espèces
manifestent des comportements sociaux. Syn. Thrips. Voir aussi
Néométabole
et Rémétabolie.
Thysanoptéroïdes
ou Thysanoptères
n. m. pl. (De Thysanoptère et du gr. eidos,
aspect). Super-ordre d’Insectes dont le thrips en est le type.
Thysanoures
(Thysanura)
Latreille, 1796 n. m. pl. (Du gr. thysanos,
thusanos frange
et oura,
queue). [Silverfish and firebrats]. Ancien Ordre et pour NCBI actuel
Sous-classe d’Insectes. Ce sont des insectes archaïques, aptères,
au corps plat, allongé et recouvert d’écailles. Comme les
podures (Genre de Collemboles), ils ont l’abdomen terminé par des
appendices filiformes (les cerques). Leurs pièces buccales sont
toutefois ectotrophes. Les antennes sont longues et fines. Leur
abdomen présente 12 segments avec, cas unique, des appendices
appelés styles. Ils présentent effectivement deux longs cerques
terminaux, entre lesquels ont trouve le plus souvent un filum (ou
paracerque médian ou fouet). Ils ne subissent pas de métamorphoses
(Amétaboles). Comme chez les Collemboles, les mâles déposent leur
sperme dans une sorte de sac, le spermatophore que la femelle
récoltera. Beaucoup sont détritiphages. Ils regroupent deux
Familles : Les Machilides ou Archéognathes (Monocondyliens) et
les Lépismatides ou Zygentomes (Dicondyliens). La différence entre
Archéognathes et Zygentomes réside respectivement dans la présence
ou l’absence d’ocelles et dans la forme et l’articulation des
mandibules (dicondyliens). Selon NCBI, les Thysanoures sont une
Sous-classe d’Insectes Dicondyliens qui regroupe les familles des
Lépidotrichidés, des Lépismatidés et des Nicoletiidés. Selon
SITI, On parle de Zygentomes qui regroupent les mêmes familles.
Syn. Zygentomes selon SITI. Voir Zygentomes
et Archéognathes.
Tibia
n. m. (Du lat. tibia,
flûte puis jambe). [Tibia(ae)]. Quatrième segment de la patte des
Insectes. Les tibias, généralement allongés, sont articulés
antérieurement avec les fémurs et postérieurement avec les
tarses. Beaucoup d’insectes portent souvent des éperons apicaux
sur leurs tibias. Ils s’en servent alors comme organe de défense
ou comme organe de préhension (pince fémoro-tibiale). Les tibias
des pattes antérieures portent souvent des "organes de
toilette", des peignes destinées à nettoyer les antennes. Les
abeilles portent sur leurs tibias postérieurs une corbeille à
pollen encore appelée « brosse » ainsi qu’un peigne
tibial appelé « strigile ». Voir aussi Formule
des épines tibiales,
Peigne,
Brosse,
Patte,
Pattes ravisseuses et Strigile.
Tibicinidés
(Tibicinidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Cicadomorphes
(Auchénorrhynques) Cicadoïdes. Ils sont généralement brun-noir.
Leur large tête porte 3 ocelles distinctifs, des yeux saillants et
un rostre qui leur sert à sucer la sève des plantes. Les nervures
longitudinales n’atteignent pas le bord des ailes. L’abdomen est
acuminé. Les chants des mâles sont produits par la vibration d’un
organe stridulatoire (cymbale) situé sur la face ventrale du
premier segment abdominal. Les Tibicinidés se distinguent des
Cicadidés par le fait que leurs cymbales ne soient pas protégées
par un volet de protection cuticulaire que sont les
cymbacalyptes (ou étouffoirs). Les femelles portent un
oviscapte qui leur sert à déposer leurs œufs dans les tissus des
plantes ou sous les écorces. Les jeunes néonates se laisseront
tomber sur le sol pour y creuser des galeries dans lesquelles ils se
nourriront de racines. Si les adultes ont une espérance de vie de
deux à trois semaines, les larves, elles, peuvent connaitre un
exitence souterraine de plusieurs années. Selon NCBI et SITI, il
s’agit d’une Sous-famille de Cicadidés et il faudrait parler de
Tibicininae.
Tibiotarse
n. m. (Du lat. tibia,
flûte puis jambe et du gr. tarsos,
ensembles des doigts de pieds). [Tibio-tarsus]. Fusion du tibia et
du tarse en un seul segment chez certains insectes et notamment chez
les Collemboles.
Tigé,
e adj. (Du lat.
tibia,
flûte). Chez les Lépidoptères, désigne les nervures des ailes
qui présentent un rameau commun. Voir aussi Anastomosé
et Conné.
Tigre
n. m. Nom commun
donné aux Insectes Hémiptères de la famille des Tingidés. Ex. Le
Tigre du platane ou punaise réticulée, Corythucha
ciliata. Le Tigre
du poirier, Stephanitis
piri.
Tigre d’eau,
Nom vernaculaire donné aux larves de dytiques dotées de fortes
mandibules en forme de crochet. Voir Dytique.
TILLYARD
Robin John (1881-1937) n. p. Entomologiste Anglais spécialiste des
Insectes fossiles, auteur de nombreux ouvrages dont notamment :
« The biology of Dragonflies » ou « The Insects of
Australia and New-Zealand ». Il modifia le système de
nomenclature des nervations alaires qui avait été proposé par
Comstock et Needham. Le système actuellement en cours est celui
proposé par Kukalova-Peck. Voir aussi Horismologie.
Timandre aimée,
[Blood vein]. Nom usuel d’un Lépidoptère de la Famille des
Géométridés, Timandra
griseata.
Timarque (Timarcha)
n. f. Genre d’Insectes
Coléoptères Chrysomélidés, appelé usuellement
« Crache-sang » à cause de son aptitude à expulser un
liquide rouge par la bouche lorsqu’on le saisit. C’est un cas
d’autohémorrhée. On les trouve sur les Rubiacées. Ex. Le grand
timarque, Timarcha
tenebricosa. Le
petit timarque, Timarcha
goettingensis. Voir
aussi Autohémorrhée.
Timbale
n. f. 1. Chez la Cigale, élément de l’appareil stridulatoire.
Syn. Cymbale. Voir Cymbale
et Résonateur.
// 2. Chez certaines espèces d’Arctiidés (écailles), organe
résonnant situé sous le mésothorax, avec une membrane striée
paire dont les déformations produisent des ultrasons. Les sons sont
perçus par le tympan situé également sur le thorax. Voir aussi
Ultrason.
Timematidés
(Timematidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes de l’Ordre des Phasmoptères ayant
pour type le genre Timema.
Timematodés
(Timematodea)
n. m. pl. Sous-ordre d’Insectes Néoptères Phasmoptères
(Phasmatodea). Selon
NCBI, il existe deux autres Sous-ordres : Agathemerodea
et Verophasmatodea.
Ce dernier Sous-ordre regroupant les Super-familles des Aréolates
et des Anaréolates. Ce taxon n’est pas reconnu par SITI.
Timide
n. f. [Great Prominent]. Nom vernaculaire de Peridea
anceps, Lépidoptère
de la Famille des Notodontidés.
Tinctorial,
e,
aux adj. (Du lat.
tinctorius,
de tinctus,
teint). Qui sert à teindre. Insecte tinctorial : la cochenille
du nopal, Dactylopius
cacti, fournit une
teinture rouge magnifique, le carmin. Voir également Cynips.
Tinéidés
(Tineidae)
Latreille, 1810 n. m. pl. [Tineid moths, Fungus moths, Clothes
moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères
Ditrysiens, type de la Sous-famille des Tinéoïdes. Cette famille
renferme les teignes dont les genres très nombreux sont représentés
par des papillons hétérocères de petite taille (longueur souvent
inférieure à 10 mm avec 10 à 25 mm d’envergure) aux ailes
étroites et frangées de longues soies. Ils ont une activité
nocturne ou crépusculaire. Cette famille compte plus de 2.000
représentants répartis dans près de 300 genres. Ils ont une tête
hirsute, avec des écailles sétiformes (en forme de soie). Les
palpes sont atrophiés. La trompe, également réduite, n’est pas
fonctionnelle et les adultes ne se nourrissent donc pas. Leurs deux
paires d’ailes sont lancéolées. Les postérieures sont pourvues
d’une large frange. Leurs tibias postérieurs présentent aussi
des soies dressées. On trouve à la base de leur abdomen deux
apodèmes (pièces internes servant de base d’attache aux
muscles). Les femelles pondent leurs œufs au moyen d’un oviscapte
long et flexible. Quelques espèces sont nuisibles aux denrées
entreposées. D’autres ont des chenilles qui s’attaquent aux
laines et fourrures de nos placards. Leurs chenilles se nourrissent
en effet de champignons ou de diverses matières organiques. Elles
sont connues sous le nom vernaculaire de « mites » ou de
« teignes ».
Tinéodidés
(Tineodidae)
n. m. pl. [False plume moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates, Eulépidoptères, Ditrysiens.
Tinéoïdes
(Tineoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères, Ditrysiens, regroupant les Familles suivantes :
Acrolophidés, Arrhénophanidés, Bucculatricidés, Douglasiidés,
Eriocottidés, Gracillariidés, Pseudarbelidés, Psychidés,
Roeslerstammiidés, Tinéidés (selon NCBI). Pour
d’autres auteurs on distingue les Tinéiformes des
Gracillariiformes. La Super-famille regroupe plus de 5.700 espèces.
Ce sont les papillons les plus primitifs chez les Ditrysiens (qui
sont les plsu évolués). Leur spiritrompe est nue (non écailleuse).
Leurs palpes labiaux tri-segmentés sont recourbés vers le haut.
Les palpes maxillaires sont généralement petits. Leurs antennes
sont généralement filiformes (bipectinées chez les Psychidés).
Ils ont des ailes étroites à la nervation réduite. Leurs
chenilles présentent trois soies latérales sur le prothorax.
Tingidés
(Tingidae)
n. m. pl. [Lace bugs]. Famille d’Insectes Hémiptères
Hétéroptères Cimicomorphes. Ce sont des insectes grisâtres avec
un pronotum pouvant se prolonger au dessus de la tête et notamment
sur les côtés. On y trouve le genre Stephanitis
(Ex. Stephanitis
piri ou Tigre du
poirier) ou Tingis
(Tingis cardui
que l’on trouve sur les chardons et appelée de ce fait
usuellement Punaise réticulée du chardon). Ils sont phytophages et
suceurs de sève (opophages). Les feuilles se décolorent à
l’endroit où ils s’alimentent. Ce sont des espèces
défoliatrices. Ils mesurent entre 2 et 6 mm. Leurs antennes formées
de 4 articles sont développées et visibles en vue dorsale. Les
ocelles sont absents. Leur corps, leurs hémélytres et leurs ailes
sont réticulés ou aréolés. Vue du dessus, ils donnent
l’impression d’être couvert d’une fine dentelle. On les
appelle usuellement punaises réticulées. Les séparations entre
clavus, corium et membrane ne sont pas nettes. Le pronotum se
prolonge en pointe au dessus du scutellum. Leur scutellum est peu
développé. Les tarses sont formés d’un seul ou de deux
articles. Voir aussi Stephanitis et Tigre.
Tingoïdes
(Tingoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Cimicomorphes dont la Famille des Tingidés en est le type.
Tiphie
(Tiphia)
n. f. Genre et Sous-genre d’Insectes Hyménoptères Vespoïdes
Tiphiidés. Ce sont des porte-aiguillons luisants dont certaines
femelles aptères et fouisseuses peuvent évoquer des fourmis. Ex.
Tiphia
(Tiphia)
abnormis.
Tiphiidés
(Tiphiidae)
Leach, 1815 n. f. pl. [Tiphiid wasps]. Famille d’Insectes
Hyménoptères Apocrites Aculéates Vespoïdes, dont le genre
Tiphia
en est le type. Leur mésosternum est prolongé postérieurement en
deux lobes qui recouvrent partiellement les hanches médianes. Les
femelles ont sur le thorax une suture entre le pro- et le mésonotum.
Les ailes antérieures présentent obligatoirement une cellule
costale. Leur gaster présente une constriction ventrale entre le
premier et le second sternite (tout comme les Mutillidés). Les
différents segments du gaster sont séparés par des constrictions
bien visibles. Leur corps présente également une pubescence
hérissée.
Tipule
(Tipula)
n. f. (Du lat. tipula,
araignée d’eau). [Daddy long legs]. Genre d’Insectes Diptères
Nématocères, type de la Famille des Tipulidés aux longues pattes.
Grand « moustique », inoffensif pour l’homme car il ne
pique pas et se nourrit en fait de nectar. Ils sont appelés
communément « Cousins ». On trouve dans cette famille
la Tipule du chou, Tipula
oleracea ;
La Tipule des prairies, Tipula
paludosa ; La
Tipule ornée, Ctenophora
ornata.
Tipulidés
(Tipulidae)
Latreille, 1802 n. f. pl. [Large Crane flies]. Famille d’Insectes
Diptères Nématocères Orthorrhaphes Tipulomorphes Tipuloïdes,
renfermant les tipules
et formes voisines. On les appelle usuellement « cousins ».
On en connait près de 4.300 espèces à travers le monde et il en
existerait 15.000, ce qui en fait la Famille la plus importante chez
les Diptères. Ils mesurent entre 2 et 70 mm de long et certaines
espèces tropicales peuvent atteindre 100 mm. Leur tête présente
une sorte de museau allongé en avant. Le quatrième article de
leurs palpes maxillaires est allongé. Ils n’ont pas d’ocelles
ce qui permet de les distinguer des Trichocéridés. Comme tous les
Orthorrhaphes, leurs antennes se trouveront dans la zone située
entre la face et le front. Ces dernières sont assez courtes et
filiformes et comportent le plus souvent 13 articles. Ils ont aussi
une suture transverse en forme de V dont les branches débutent de
chaque côté des ailes sur leur mésonotum. Leurs ailes allongées
forment généralement en position de repos un angle droit avec
l’abdomen. Elles sont richement nervurées et pourvues de deux
nervures anales distinctes qui rejoignent le bord postérieur. Leur
vol est lourd et malhabile. Leur pattes frêles sont longues et se
détachent facilement. On les trouve dans les prairies humides. Les
adultes ne se nourrissent pas ou peu (nectar, sève). Ils ne piquent
pas. Leurs larves, longues et cylindriques, assez grosses, sont
généralement aquatiques, en général détritiphages mais
certaines sont phytophages. Elles ont pour caractéristique d’être
hémicéphales ce qui est une exception chez les larves de
Nématocères, en générale eucéphales (sauf aussi chez les
Cécidomyiidés). Leur tête est donc plus ou moins encapuchonnée
dans le thorax. Elles portent à l’extrémité postérieure de
leur corps une touffe d’appendices trachéens tubuleux en forme
d’étoile, ce qui les a fait surnommer « vers étoilés ».
Ex. Tipula maxima.
Tipuloïdes
(Tipuloidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Nématocères
Orthorrhaphes ayant pour représentant la seule Famille des
Tipulidés. Syn.
senior Nematocera
selon SITI.
Corps
gras.
Voir aussi Adipocyte.
Tissu conjonctif,
[Connective tissue]. Variété de tissu formé de cellules et de
fibres, ayant pour rôle de remplir les vides existants entre les
tissus et les organes et de les unir les uns aux autres.
Titan
(Titanus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Cérambycidés,
d’Amérique du Sud. Le titan géant, Titanus
giganteus, est l’un
des plus grands coléoptères longicornes (plus de 17 cm.).
Toenidie
n. f. Syn. de Ténidie. Voir Ténidie.
Toilette du corps,
Voir Nettoyage
du corps et des antennes.
Tomentum
n. m. (Du lat. tomentum,
rembourrage). [Tomentum]. Pubescence feutrée recouvrant le tégument
du métasoma. Ex. Toison des Hyménoptères.
Tomocéridés
(Tomoceridae)
Schäeffer, 1896 n. m. pl. Famille de Collemboles Entomobryomorphes
Tomocéroïdes (Arthropléones) ne comptant qu’un seul genre,
celui des Tomocerus.
Leur corps est couvert de soies et de gros cils. On trouve en
dessous du scape de leurs antennes un organe postantennal. Le
quatrième article de leurs antennes est moitié moins long que le
troisième. Le troisième et quatrième article, sont annelés.
Comme tous les Entomobryomorphes, seuls deux segments thoraciques
sont apparents en vue dorsale et ils n’ont pas de soies dorsales
(contrairement aux Poduromorphes). Les segments abdominaux III et IV
sont de même longueur. Leur mucron (pièce terminale de la furca)
est falciforme ou allongé et porte de nombreuses dents. La
troisième paire de pattes ne porte pas d’organe trochantéral.
Tomocéroïdes
(Tomoceroidea)
n. m. pl. Super-famille de Collemboles Entomobryomorphes comprenant
2 Familles : celle des Oncopoduridae
et celle des Tomoceridae.
Tonné,
e ou taonné,
e adj. Piqué par
les taons.
Tonotaxie
n. f. (Du gr. tonos,
tension et taxis,
ordre, arrangement). [Tonotaxis]. Réaction d’orientation
d’animaux mobiles en réponse à la presion osmotique. Syn.
Osmotaxie. Voir aussi Taxie.
Toponymie
n. f. (Du gr. topos,
lieu et onyme,
qui porte un nom ou nom). [Toponymy]. Ensemble des noms de lieux
d’une région.
Topotaxie
n. f. (Du gr. topos,
lieu et taxis,
ordre, arrangement). [Topotaxis]. Réaction directionnelle de
locomotion d’animaux mobiles provoquée par des différences
spatiales dans l’intensité d’un stimulus. La topotaxie peut
être positive si l’animal s’approche de la source de
stimulation ou négative s’il s’en éloigne ou s’en écarte.
La ménotaxie, la mnémotaxie, la télotaxie et la tropotaxie sont
des types de topotaxie. Voir aussi Taxie.
Topotype
n. m. (Du gr. topos,
lieu et tupos,
modèle). [Topotype]. Désigne un spécimen originaire de la
localité type de l’espèce à laquelle il appartient. Ce terme
n’est pas reconnu par le CINZ.
Tordeuse
n. f. Nom usuel des larves d’Insectes Lépidoptères,
(Microlépidoptères), généralement de la Famille des Tortricidés,
mais pouvant appartenir aussi à la Famille des Géléchiidés ou
des Nolidés. Ces familles regroupent de nombreuses espèces
répandues sur tout le globe. Il s’agit de tous les petits
papillons dont les chenilles roulent ou plient les feuilles des
arbres en cornets à l’aide d’un fil de soie afin de s’y
tenir à l’abri. Ex. Epinotia
tedella ou Cydia
pomonella appelée
aussi vulg. « carpocapse des pommes ». La Tordeuse à
bandes obliques, Choristoneura
rosaceana. La
Tordeuse à tête noire de l'épinette, Aceris
varians. La
Tordeuse à tête noire de l'Ouest, Aceris
gouverna. La
Tordeuse bisannuelle de l'épinette, Choristoneura
biennies. La
Tordeuse de l'épinette, Zeiraphera
canadensis. La
Tordeuse de l’œillet, Olethreutes
arcuella. La
Tordeuse de la résine, Retinia
resinella. La
Tordeuse des arbres fruitiers, Pandemis
cerasana. La
Tordeuse des bourgeons de l'épinette, Choristoneura
fumiferana. La
Tordeuse des buissons, Archips
rosana, appelée
Tordeuse européenne en Amérique du Nord. La Tordeuse des citrus,
Argyrotaenia
citrana. La
Tordeuse des fruits, Archips
podana. La Tordeuse
des rosiers (ou du rosier), Croesia
Bergmanniana. La
Tordeuse du bleuet, Aroga
trialbamaculella.
La Tordeuse du cerisier, Archips
cerasivorana. La
Tordeuse du mélèze, Zeiraphera
improbana. La
Tordeuse du pin gris, Choristoneura
pinus. La Tordeuse
du pois, Cydia
nigricana. La
Tordeuse du rosier (ou des rosiers), Croesia
bergmanniana. La
Tordeuse du Saule, Hedya
salicella. La
Tordeuse du Sorbier, Choristoneura
hebenstreitella. La
Tordeuse européenne, Archips
rosana appelée
Tordeuse des buissons en Europe. La Tordeuse grise du mélèze,
Zeiraphera diniana.
La Tordeuse occidentale de l'épinette, Choristoneura
occidentalis. La
Tordeuse orientale du pêcher, Grapholita
molesta. La
Tordeuse verte du Chêne, Tortrix
viridana. La
Tordeuse verte de l'épinette, Archips
packardiana.
Tormae
n. f. pl. (Du gr. tormos,
cavité). [Torma(ae)]. Paire de petits sclérites situés entre le
labre et le clypéus dans les angles latéraux de la surface
épipharyngienne ou sur la face interne du labre de certains
insectes. Sing. Torma.
Tormogène
adj. (Du gr. tormos,
cavité et genos,
origine). [Tormogen]. Qui produit une cavité. Voir Cellules
tormogènes.
Tornus
n. m. Région de l’aile marquant la jonction de ses bords internes
et externes (angle postéro-distal). Cette région est à l’opposé
de la région apicale de l’aile (angle antéro-distal). Voir aussi
Aile
et Termen.
Torrenticole
adj. (Du lat. torrens,
brûlant, impétueux et colere,
habiter). Organisme habitant les eaux vives des torrents. Voir aussi
Habitats
abiotiques.
Torridincolidés
(Torridincolidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères du Sous-ordre des
Myxophages Sphaeriusoïdes.
Tortricidés
(Tortricidae)
Latreille, 1802 n. m. pl. [Leaf
rollers, Leaf tyers, Tortrix moths, Tortricid moths]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens
Tortricoïdes, comptant près de 8.000 espèces, renfermant tous
celles qu’on appelle vulg. « tordeuses »
(genre Tortrix).
La Pyrale de la vigne (Tortrix
pilleriana) en est
le type. Ce sont des hétérocères aux mœurs nocturnes ou
crépusculaires. Ils sont de petite taille. Leurs palpes sont
relativement forts, avec le deuxième article élargi et plus ou
moins triangulaire et le troisième court et obtus, souvent caché
dans le revêtement écailleux du deuxième. Leur trompe est bien
développée. Les ocelles sont présents. Leurs antennes sont
filiformes. Leurs ailes antérieures sont typiquement de forme
quadrangulaire avec des dessins et disposées en toit. Les ailes
postérieures trapézoïdales sont toujours de couleur unie. Les
ailes antérieures montrent deux nervures anales à leurs bases
alors que les postérieures en ont 3. Sur les ailes antérieures, la
nervure cubitale 2 (Cu2) apparait au trois-quart de la base de la
cellule discoïdale. Les tibias des pattes postérieures présentent
deux paires d’éperon (formule des épines tibiales 0-2-4). Leurs
chenilles phytophages portent une plaque prothoracique et une plaque
anale, caractéristiques. Elles enroulent souvent les feuilles avec
de la soie, ce qui leur à valu le nom de « tordeuses ».
Elles occasionnent de sérieux dégâts aux cultures. Les
chrysalides sont dans un léger cocon ou dans une loge à
l'intérieur de la plante où a vécu la chenille. La détermination
des espèces est effectuée par examen de l’appareil génital des
mâles. Cette famille est cosmopolite. Voir aussi Pyrale et
Tordeuse.
Tortricoïdes
(Tortricoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères, Ditrysiens, représentée par la seule Famille des
Tortricidés qui en est le type. Ce sont des papillons assez petits
aux ailes antérieures le plus souvent de forme rectangulaire. Leurs
chenilles sont essentiellement enrouleuses de feuilles avec de la
soie (Tordeuses).
Tortrix
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères, type de la Famille des
Tortricidés.
Ex. La Tordeuse verte du chêne, Tortrix
viridana.
Torulus
n. m. (Du lat. torulus,
petit gonflement, grosseur). [Torulus]. Protubérance de l’insertion
antennaire des insectes. Ce petit bourrelet est situé à la base du
scape des antennes. Syn. Tubercule antennaire. Pl. Toruli.
Voir aussi Socket
antennaire.
Torymidés
(Torymidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites
Chalcidoïdes. Leurs représentants sont généralement allongés de
couleur bleue ou verte métallique. Leurs notaules (sillons
sublatéraux longitudinaux) sont présents. La nervation des ailes
antérieures est réduite et atteint toujours plus de la moitié de
la longueur alaire. Leur hanche postérieure est allongée et
est au moins deux fois plus longue que la hanche antérieure. La
nervure stigmale courte a une extrémité épaissie proche de la
nervure postmarginale. Cette dernière est bien développée. Les
insectes de cette Famille ont pour particularité de présenter un
gaster finement sculpté. Ils sont pour la plupart parasites des
Diptères et Hyménoptères cécidogènes. L’ovipositeur des
femelles est d’ailleurs suffisamment long pour aller au cœur des
grosses galles.
Toucher
n. m. (Du lat. toccare,
entrer en contat). [Touch]. Chez les insectes le sens du toucher
s’exerce par l’intermédiaire des sensilles. On parle de
sensilles sensorielles d’origine cuticulaire. Les poils tactiles
réagissent aux vibrations de l’air (et donc au bruit). Ils sont
situés sur toutes les parties du corps des Insectes, mais le plus
souvent sur les antennes et sur les pattes. L’organe portant le
plus de sensilles sensorielles étant les antennes. Mais les palpes
et les cerques constituent aussi souvent des organes tactiles. Voir
Communication,
Grégaire,
Organes
sensoriels,
Sensille
mécanoréceptrice
et Thigmotaxie.
Voir aussi Gustation,
Olfaction,
Ouïe,
Taxie
et Vision.
Tourniquet
n. m. Nom usuel des Coléoptères Gyrinidés qui se déplacent à la
surface de l’eau en effectuant des ronds lorsqu’ils sont
inquiétés. Voir Gyrinidés.
Toxémiase
n. f. Salive toxique transmise par les pucerons aux plantes ayant
pour effet de ralentir leur croissance.
Toxoderidés
(Toxoderidae)
n. m. pl. Famille
d'Insectes Néoptères Orthoptéroïdes Dictyoptères Mantodés.
Trabécule
n. f. (Du lat. trabecula,
petit faisceau). [Trabecula(ae)]. Chez les Hyménoptères
supérieurs, sclérites hypopharyngiens partant de la base du stipe
des pièces buccales formant un complexe maxillo-labial destiné à
lécher le nectar. Voir aussi Pièces
buccales de type Broyeur-lêcheur.
Traceur
n. m. A propos des phéromones, phéromone utilisée pour marquer
une piste. Voir Phéromone
de piste.
Trachée
n. f. (Du gr. trakheia,
conduit respiratoire raboteux, de trachus,
rugueux et arteria,
artère). [Trachea(ae)]. Invagination ectodermique en forme de tube
creux, chitinisée, membraneuse, destinée à amener l'air extérieur
aux tissus des Arthropodes dits Trachéates. L’ensemble des
trachées constitue le système respiratoire. Ce système
respiratoire est celui utilisé par la plupart des Arthropodes
terrestres, appelés pour cette raison Trachéates. Les trachées
sont les plus grands tubes de l’appareil respiratoire. Ces tubes
se ramifient par la suite en branches de plus en plus fines jusqu’à
se transformer en trachéoles. Les trachées sont maintenues
ouvertes par des filaments élastiques spiralés, les ténidies.
Chez les Insectes, les trachées s’ouvrent vers l’extérieur par
des orifices, les stigmates (ou spiracles). Etant d’origine
ectodermique, elles sont renouvelées entre chaque mue. Les trachées
se répartissent dans tout le corps de l’insecte, y compris la
tête et les pattes, afin d’alimenter en oxygène respectivement
le cerveau et les muscles des pattes. Les principaux troncs
trachéens, qui prennent naissance au niveau des atriums,
communiquent entre eux par des anastomoses transversales puis se
sudivisent en ramifications de plus en plus fines jusqu’à finir
en trachéoles. Voir aussi Anastomose,
Appareil
respiratoire,
Atrium,
Sac
aérien,
Stigmate,
Ténidie
et Trachéole.
Trachéates
n. m. pl. (Du lat. trachia,
trachée et –atus,
caractérisés par). Ancien Sous-embranchement ou Super-classe
d’Arthropodes dont la respiration s’opère par un système
trachéen dont les orifices sont les stigmates. Les Arthropodes
Trachéates regroupent les Insectes, les Myriapodes et les
Chélicérates. On les oppose aux Crustacés dont la respiration
s’effectue au travers des branchies (Branchiates). Voir aussi
Mandibulates.
Trachelostenidés
(Trachelostenidae)
Lacordaire, 1859 n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes (selon SITI).
Trachéobranchie
n. f. [Tracheal gill]. Dispositif respiratoire des larves
d’insectes aquatiques ou de leurs nymphes, leur permettant de
capter l’oxygène dissous dans l’eau. Jouant un rôle analogue à
celui des stigmates, les trachéobranchies sont constituées par des
lames épidermiques foliacées (en forme de feuille) ou
filamenteuses traversées par un réseau de trachées. Ce ne sont
que de simples appareils de captation d’oxygène. On les
trouve chez les larves de Coléoptères Gyrinidés, de Plécoptères,
d’Ephémères, de Mégaloptères Sialidés, de Trichoptères et
d’Odonates Anisoptères. Ces lames sont en général situées sur
l’abdomen mais peuvent être quelquefois disposées sur le thorax
ou sur la tête (Ex. Chez les larves de Plécoptères Perlidés).
Elles peuvent être aussi rectales comme chez les larves d’Odonates
Anisoptères (corbeille branchiale). On estime que les
trachéobranchies dérivent d’ébauches d’appendices. Une autre
théorie estime que les trachéobranchies sont à l’origine du
développement des ailes chez les insectes. Voir aussi Appareil
respiratoire,
Branchie,
Corbeille
branchiale
et Respiration
aquatique.
Trachéole
n. f. (Du gr. trakheia,
conduit respiratoire). [Tracheole(s)]. Terminaisons des plus fines
des trachées dont le diamètre est de 1 µm. Ces terminaisons sont
donc de très fins tubes en liaison étroite avec des groupes
cellulaires dans lesquels elles débouchent permettant ainsi la
respiration des Arthropodes. Les trachéoles pénètrent ainsi dans
les organes ou les muscles où l’oxygène est absorbé. Leurs
parois minces sont effectivement perméables permettant ainsi les
échanges gazeux. Voir aussi Appareil
respiratoire,
Branchie
et Trachée.
Trachypachidés
(Trachypachidae)
n. m. pl. [False ground beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères
Adéphages.
Tractus n.
m. (Du lat. tractus,
région). [Tract]. Région du corps regroupant plusieurs organes.
Ex. Tractus génital, Syn. d’Appareil
génital.
Trama
n. f. Genre et Sous-genre d’Insectes Hémiptères Sternorhynques
Aphididés. Ce puceron qui se nourrit de racines est nuisible aux
laitues, aux artichauts, etc. Ex. Trama
(Trama)
centaureae.
Traine-bûche,
Syn. de porte-bois. Voir Porte-bois.
Transformation phasaire,
Voir Phasaire.
Transformisme n.
m. [Transformism].
Théorie de l’évolution, développée par Lyell au XIXe siècle,
selon laquelle les espèces découlent les unes des autres. Seules,
de faibles, mais constantes modifications au cours du temps,
généralement induites par la pression de l’environnement,
explique les différences entre espèces. Voir aussi Créationnisme,
Darwinisme,
Lamarckisme,
Néodarwinisme,
Saltationisme
et Sélection
naturelle.
Transiens,
Nom donné à la première génération de criquets migrateurs. Il
existe effectivement une différence entre la forme des criquets
selon qu’ils sont dans une phase solitaire ou grégaire. A tel
point que la forme solitaire avait été décrite à une époque
sous le nom de Locusta
migratoria et la
forme grégaire sous le nom de Locusta
migratorioides. La
transformation d’une phase à une autre se fait graduellement et
les individus sont alors appelés selon les cas transiens
congregans ou
transiens
dissocians. C’est
une hormone, la cérotonine qui commande la transformation
morphologique d’une forme à l’autre. La sécrétion de cette
hormone est déclanchée par thigmotaxie. On peut donc parler de
métamorphose car il y a à la fois changement de forme et
changement de comportement. Cette transformation morphologique est
cependant réversible. Voir aussi Métamorphose,
Polyphénisme
et Thigmotaxie.
Transport social,
Voir Portage social. Voir aussi Phorésie.
Transtilla
n. f. Chez les mâles Lépidoptères, processus provenant de l’angle
dorsobasal de la harpe et pouvant servir dans certains cas comme
articulation de la harpe avec le vinculum. Voir aussi Harpe
2 et Vinculum.
Transverse
adj. [Transverse]. 1. Plus large que long. Ex. Le trochanter est
toujours transverse. Le pronotum ou le labre le seront également
quand ils seront plus larges que longs. // 2. Structure qui traverse
ou qui coupe une autre. Ex. Nervure
transverse. Voir
Nervures
transverses.
Tréchidés n.
m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Carabidés dont le genre
Trechus en
est le type. On
considère plus généralement cette Famille comme une Sous-famille
de Carabidés et on devrait donc parler de Trechinae.
Trechus
n. m. Genre et Sous-genre d’Insectes Coléoptères Carabidés
Trechinés. Ex. Trechus
(Trechus)
obtusus.
Tréhalose
n. m. [Trehalose]. Dimère (molécule formée par l’assemblage de
deux sous-unités) non réducteur de glucose présent dans les
glucides du sang des insectes et qui sert de réserve énergétique,
en particulier lors du vol. Leur présence est caractéristique chez
les Insectes. Voir aussi Hémolymphe.
Tremex
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Symphytes de la Famille des
Siricidés, dont la larve creuse ses galeries dans le tronc des
hêtres et des peupliers. Ex. Tremex
columba.
Triangle anal,
[Anal triangle]. Chez les Odonates Anisoptères, région de
l’aile voisine de la base, située entre la membranule (me)
et l’angle anal (aa). De forme triangulaire, cette région peut ou
non se diviser en cellules plus petites. Il est noté « ta ».
Ex. Sur les ailes antérieures et postérieures des Aeschnidés.
Voir aussi Cellule
discoïdale
4.
Triangle ocellaire,
[Ocellar triangle]. Région de la tête portant trois ocelles
placés triangulairement. La distance entre ces ocelles est utilisée
en systématique comme moyen d’identification des espèces. On
trouve ce triangle ocellaire chez les Dictyoptères, les Diptères,
les Hyménoptères, les Psocoptères, les Thysanoptères, etc. Voir
aussi Ocelle.
Triarticulé,
e adj. (Du gr.
tri-,
trois et du lat. articulus,
articulation). [Triarticulate]. Qualifie un appendice composé de
trois articles. Voir aussi Trimère.
Trias
n. m. Période géologique comprise entre – 251 et -200 millions
d’années. Il est précédé par le Permien et suivi par le
Jurassique. Les plus vieux insectes fossiles datent du Dévonien
(-405 à -365 Ma). Les dinosaures qui ont peuplé la terre pendant
plus de 165 Ma sont apparus au Trias, il y a -240 Ma. Voir aussi
Dévonien.
Triatome
(Triatoma)
n. f. Genre d’Insectes Hémiptères Cimicomorphes Réduviidés.
Ex. Triatoma
infestans. Cette
réduve américaine pique l’homme et en tant qu’organisme hôte
peut lui transmettre la maladie
de Chagas (parasite du nom de Trypanosoma
cruzy).
Voir Trypanosome.
Triatominés
(Triatominae)
n. m. pl. Sous-famille de Réduviidés, dont les individus qui la
compose sont responsables de la propagation de la maladie
de Chagas. Cette famille renferme les genres Triatoma
et Paratriatoma.
Les vecteurs les plus importants de la maladie de Chagas sont
Triatoma infestans,
T. dimidiata
mais aussi Rhodnius
prolixus. Voir
aussi Maladie
de Chagas.
Tribolium
n. m. Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Coléoptères
Cucujiformes Ténébrionidés, renfermant des ténébrions
Hétéromères cosmopolites dont la larve est un redoutable ravageur
des grains et farines. Ex. Le « Tribolium rouge de la
farine », Tribolium
castaneum.
Tribu
n. f. (Du lat. tribus).
[Tribe]. Subdivision de la Sous-famille dans la classification
systématique. La terminaison latine de cette catégorie taxinomique
est « ini ».
Trichiure
(Trichuria)
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères de la Famille des
Lasiocampidés, dont la chenille vit sur l’aubépine (Trichuria
crataegi ou
« Bombyx de l’aubépine ») et les chênes (Trichuria
ilicis ou « Bombyx
de l’yeuse »).
Trichloréthylène
n. m. [Trichlorethylene]. Composé organique pouvant jouer le rôle
d’un puissant dégraissant de formule
chimique C2HCI3. Il
permet de redonner leur aspect éclatant à certains insectes qui
peuvent avoir tendance à présenter un aspect huileux. Ce produit
est dangereux et doit être manipulé avec précautions. Il est
considéré comme cancérigène probable depuis 1995. Voir aussi
Acétone.
Trichobothrie
(Trichobothrium)
n. f. (Du gr. thrix,
trikhos,
poil et bophrion,
petite fosse). [Trichobothrium(ia)]. Soie sensorielle particulière
d’1 mm de long. Ce sont des sensilles mécanoréceptrices
extrêmement mobiles qui détectent les mouvements de l’air en
réagissant aux moindres vibrations (et donc au bruit). On trouve
ces soies sensorielles sur les cerques des Criquets (Orthoptères
Caelifères) ou sur la face ventrale de l'abdomen des Hémiptères
Hétéroptères. On en trouve également sur certaines espèces
d’Arachnides. Voir aussi Lasiotrie
et Soie.
Trichocéridés
(Trichoceridae)
n. m. pl. [Winter crane flies]. Famille d’Insectes Diptères
Nématocères Orthorrhaphes Psychodomorphes Trichocéroïdes. Ces
petits Diptères ressemblent à de minuscules tipules. Ils ont des
ocelles ce qui permet de les distinguer des Tipulidés. Les antennes
de 16 articles sont filiformes. Leur mésonotum présente une suture
transversale en V incomplète au centre. Leurs ailes sont densément
nervurées. On peut compter 12 nervures atteignant le bord de
l’aile. Leurs pattes sont longues et fines. On les voit voler en
essaim à la fin de l’automne et en hiver. Leurs larves, minces et
cylindriques, vivent dans les débris végétaux. Ex. Le Trichocère
annelé, Trichocera
annulata.
Trichocéroïdes
(Trichoceroidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Nématocères
Orthorrhaphes représentée par la seule Famille des Trichocéridés.
Trichodectidés
(Trichodectidae)
n. m. pl. [Mammal chewing lice]. Famille d’Insectes Phthiraptères
faisant partie du Sous-ordre des Amblycères (Mallophages), de
couleur brun-clair. Ces poux vivent sur les mammifères.
Trichodes
n. m. (Du gr. thrix,
trikhos,
poil). Genre d’Insectes
Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cléridés. Les Trichodes sont
les principaux représentants des Malacodermes (insectes aux
téguments mous). Les mâles ont les fémurs postérieurs plus
renflés. Ils sont parasites d’Hyménoptères. Les adultes
sont floricoles. Leurs larves se nourrissent de leur hôte. Ex.
Trichodes alvearius.
Trichogène
(cellule) adj. (Du gr. thrix,
trikhos,
poil et genos,
origine). Voir Cellules
trichogènes.
Trichogramme
(Trichogramma)
n. f. Genre d’Insectes Hyménoptères Apocrites Térébrants
Chalcidoïdes, type de la Famille des Trichogrammatidés.
Ex. Trichogramma
brassicae
auxiliaire des cultures en tant que parasite de la pyrale du maïs,
Ostrinia nubilalis.
Trichogrammatidés
(Trichogrammatidae)
n. f. pl. Famille
d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Chalcidoïdes dont
les représentants sont si petits qu’ils passent souvent inaperçus
(entre 0,3 et 1,2 mm). On en connait près de 600 espèces. Leurs
antennes courtes comprennent au moins deux articles au funicule. La
nervation des ailes est réduite. La nervure postmarginale est
absente. Leurs ailes sont souvent bordées de lignes de soies. Les
pattes antérieures ne portent pas de strigile (peigne tibial).
Leurs tarses sont composés de trois articles ce qui est un
caractère distinctif permettant de les distinguer de tous les
autres Chalcidoïdes (qui en ont 4 ou 5). Leurs larves sont
mymariformes. Les Trichogrammatidés parasitent les œufs d’autres
insectes (parasites oophages) et sont donc utiles pour limiter les
populations d’insectes qui occasionnent des dégâts aux cultures.
En France, ils sont notamment produits à l’échelle industrielle
afin d’être utilisés pour lutter contre la pyrale du maïs. Ils
sont cosmopolites.
Trichoïde
(Sensille) adj. (Du gr. thrix,
trikhos,
poil et eidos,
aspect). [Trichoid]. Voir Sensilles
trichoïdes.
Trichome
n. m. (Du gr. thrix,
trikhos,
poil). [Trichome(s)]. 1. Touffe de poils, portée par certains
insectes myrmécophiles (ex. Lépidoptères et Coléoptères). Ces
poils diffusent une sécrétion aromatique qui attire les fourmis.
Ces dernières éprouvent alors le besoin de les lécher
(Wheeler). Ex. Chez les Coléoptères Staphylinidés du genre
Lomechusa.
Voir Loméchuse et Symphilie. // 2. Fines excroissance que l’on
trouve sur les plantes. Les anglo-saxons leur donne le nom de
« Plant hairs » par le fait qu’il s’agisse de sorte
de poils portés par les plantes.
Trichophyinés
(Trichophyinae)
C. G. Thomson, 1858 n. m. Sous-famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Staphylinoïdes Staphylinidés.
Trichopsocidés
(Trichopsocidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Psocomorphes
Homilopsocidés. On en connait 11 espèces réparties en 2 genres.
Ils mesurent entre 2 et 2,5 mm et ont un corps affiné de couleur
jaunâtre. Leurs antennes sont composées de 13 articles. Les ailes
antérieures sont pourvues d'une areola
postica et d’un
ptérostigma libres. Les ailes postérieures sont pourvues de vrais
poils à leur bord antérieur et de faux poils à leur bord
postérieur. Les nervures des ailes postérieures sont glabres.
Leurs tarses sont toujours dimères et leurs griffes ne portent pas
de dent préapicale. Les adultes ont une vésicule abdominale
(petit sac gonflable) entre les segments 6 et 7. Les juvéniles ont
deux vésicules. Une entre les segments 6 et 7 et l’autre entre
les segments 7 et 8. Les femelles recouvrent leurs œufs d’une
incrustation de débris. On les trouve dans les feuillages et les
petites branches des arbres. Ils sont cosmopolites mais absents
d’Asie.
Trichoptères
(Trichoptera)
Kirby, 1813 n. m. pl. (Du gr. thrix,
trikhos,
cheveu, poil et pteron,
aile). [Caddisflies]. Ordre d’Insectes holométaboles regroupant
près de 13.600 espèces. Ce sont les Phryganes. Ils mesurent entre
4 et 40 mm. Il est communément admis que les Lépidoptères
dérivent des Trichoptères, du fait qu’ils aient de fortes
affinités. Les Trichoptères ressemblent un peu à des papillons
primitifs, mais ils ont en général des poils et non des écailles
sur les ailes, ce qui est à l’origine de leur nom. On les
distingue également des Lépidoptères, plus évolués, par le fait
qu’il n’y a jamais de trompe enroulée dans l’appareil buccal
d’un Trichoptère. On dit d’ailleurs à leur propos que ce sont
des lécheurs-hypopharyngiens. Ils ont des pièces buccales
apparentées au type broyeur mais ne se nourrissent que de liquide,
de sucs végétaux. On distingue en avant de la bouche un labre
arrondi ou subquadrangulaire, latéralement, des rudiments de
mandibules, non fonctionnels, et une paire de mâchoires rarement
bien développées portant deux palpes maxillaires formés en
principe de cinq articles et, en arrière, un labium ou lèvre
inférieure, de développement variable, portant deux palpes labiaux
généralement triarticulés. Chez certaines espèces, les pièces
buccales sont atrophiées (ce qui permet de les distinguer des
Zeugloptères (Lépidoptères primitifs) auxquels ils ressemblent
mais chez lesquels on trouve des mandibules bien développées et
fonctionnelles). Leurs antennes sont filiformes aussi longues que
les ailes antérieures. Au repos, les adultes maintiennent leurs
antennes pointées vers l’avant. Près des yeux composés se
trouvent trois ocelles. Les ailes à la nervation assez simple,
comme celles des Lépidoptères, sont couvertes de poils serrés.
Les nervures médianes de ailes sont toutefois moins ramifiées que
les papillons. Les ailes antérieures sont disposées en toit au
repos. En général, les ailes antérieures sont bien teintées,
souvent brunes et les postérieures transparentes. Les ailes servent
peu à la locomotion. Leurs pattes grêles sont longues et les
tibias portent des éperons, caractéristiques des familles selon
leur nombre. Le tibia peut porter aussi des soies raides, des épines
en grands nombres. Si quelques espèces sont diurnes, la plupart
sont crépusculaires ou nocturnes. Les femelles pondent sur les
plantes des œufs en paquet qu’elles entourent d’une masse
gélatineuse. Les larves, campodéiformes ou éruciformes,
carnivores ou phytophages sont aquatiques et vivent, au moins chez
la majorité des espèces, dans un fourreau, un étui, qu’elles
construisent au moyen de la soie provenant de deux glandes
séricigènes (glandes produisant de la soie). Les larves qui ne
construisent pas de fourreau sont dites « libres » et
peuvent être prédatrices de petites proies. D’autres peuvent
construire un filet de soie qui leur servira, à la manière du
filet des pêcheurs, à capturer plancton ou autres matières
organiques. Toutes les larves de Trichoptères qu’elles
construisent ou non un fourreau, un étui, possèdent à l’extrémité
de l’abdomen une paire de crochets (sorte de griffes) qui sert à
maintenir cet étui (lorsqu’il s’agit de larves construisant un
étui). Ces crochets (appelés acrotecias) sont insérés soit
directement sur l’abdomen, soit à l’extrémité de fausses
pattes anales. L’état larvaire comprend cinq stades séparés par
quatre mues, la cinquième donnant naissance à la nymphe peu
mobile. Les larves de Trichoptères ont une respiration cutanée ou
branchiale. C’est à l’état de larve que les Trichoptères
passent la plus grande partie de leur existence. Ces dernières
jouent un grand rôle dans l’économie des écosystèmes
aquatiques car elles sont très nombreuses. Leur présence est un
gage de pureté des eaux. Pour la nymphose, la larve se construit un
fourreau de soie recouvert de débris trouvés dans la rivière
(petits cailloux, brindilles, etc.). Les nymphes sont à appendices
libres (pupae
liberae). Selon
SITI, cet ordre regroupe les Super-familles suivantes :
Glossosomatoidea,
Hydropsychoidea, Hydroptiloidea, Leptoceroidea, Limnephiloidea,
Philopotamoidea, Phryganeoidea, Rhyacophiloidea, Sericostomatoidea,
Tasimioidea. Selon
NCBI, il existe trois Sous-ordres, celui des Annulipalpia,
des Integripalpia
et des Spicipalpia.
Selon une autre classification, on distingue les Aequipalpia
des Inaequipalpia.
Ils sont cosmopolites.
Tricorythidés
(Tricorythidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Ephéméroptères Pannotes
Ephémérelloïdes ayant comme représentant le genre Ranorythus.
Trictenotomidés
(Trictenotomidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes
Ténébrionoïdes.
Tridactyle
adj. (Du gr. tri-,
trois et daktulos,
doigt). Qui a normalement trois doigts par pattes.
Tridactyle
(Tridactylus)
n. m. Genre d’Insectes Orthoptères Caelifères Tridactyloïdes,
type de la Famille des Tridactylidés. Ce taxon n’est pas reconnu
par NCBI et est considéré comme invalide par SITI. Ex. Tridactylus
thoracicus. Syn.
senior Ellipes
(selon SITI).
Tridactylidés
(Tridactylidae)
n. m. pl. [Pygmy mole crickets]. Famille d’Insectes Orthoptères
Caelifères Tridactyloïdes. Ils ne dépassent pas 10 mm et sont
appelés de ce fait « criquets pygmés ». Ils sont le
plus souvent noirs, mais peuvent être aussi rougeâtres ou
jaunâtres. Leur tête est prognathe. Leur pronotum est non saillant
postérieurement et ne couvre pas l’abdomen. Leurs ailes
antérieures (tegminae)
n’atteignent pas l’apex de l’abdomen. Les tarses antérieurs
et médians portent deux articles. Les pattes postérieures sont
saltatoires et présentent des fémurs musclés. Ce sont des
insectes fouisseurs que l’on trouve dans les zones sablonneuses
humides, notamment sur les berges. Ils se servent pour creuser des
épines qu’ils portent à l’extrémité distale de leurs tibias
postérieurs. Certains peuvent nager. Leurs tibias sont d’ailleurs
munis de palettes natatoires. Les tarses postérieurs sont
uniarticulés ou vestigiaux. Ils n’ont pas d’organes tympanaux.
Certains qui vivent sous les tropiques sont arboricoles. Ils
arborent alors les couleurs aposématiques des guêpes et se
déplacent avec des mouvements saccadés. Ils peuvent adopter un
comportement grégaire et lorsqu’ils sont en groupe, ils peuvent
construire des sortes de nids confectionnés à partir de boue et de
débris afin de passer la nuit ou pour hiverner. Ce sont des
Orthoptères détritiphages et algophages.
Tridactyloïdes
(Tridactyloidea)
n. m. pl. Super-Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
regroupant les Familles des Rhipiptérygidés et des Tridactylidés
(et des Cylindrachétidés selon NCBI et SITI). Ils sont de taille
réduite. Leurs fémurs postérieurs sont assez développés et leur
permettent de sauter. Ils peuvent porter sur les tibias postérieurs
des expansions tégumentaires en lames au lieu d’épines comme on
en observe couramment dans les autres groupes. Chez les
tridactylidés, ces expansions leur servent à nager. Les femelles
ne portent pas d'oviscapte bien développé. On n’y retrouve
qu'une cinquantaine d'espèces connues.
Tridactylides
(Tridactilidea)
n. m. pl. Infra-ordre d’Orthoptères Caelifères ne comptant que
la Super-famille des Tridactyloïdes, selon SITI.
Trident,
[Dark Dagger]. Nom vernaculaire d’Acronicta
(Triaema)
tridens,
Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
Trigonalidés
(Trigonalidae)
Cresson, 1867 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Parasites. On en connait près de 70 espèces. Leur tête
est large et plus ou moins carrée. Leurs antennes sont filiformes
et ont plus de 15 articles. Leurs ailes antérieures présentent une
cellule costale distincte, ainsi que deux cellules cubitales. Leurs
ailes postérieures sont composées de 3 cellules basales. Ils sont
hyperparasites de Lépidoptères, d’Hyménoptères Symphytes ou de
Vespidés.
Trigonaloïdes
(Trigonaloidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites (ou Térébrants),
représentée par la seule Famille des Trigonalidés qui en est le
type. Syn. Trygonalyoïdes.
Trigonidiidés
(Trigonidiidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Ensifères Grylloïdes.
Trigonopterygidés
(Trigonopterygidae)
n. m. pl. [Broad-leaf bushhoppers]. Famille
d'Insectes Néoptères Orthoptéroïdes Orthoptères Caelifères
Acridomorphes Trigonopterygoïdes. Ils ont pour caractéristique
principale d’avoir une tête aiguë à son sommet, de forme
générale conique. Tous leurs tarses sont trimères. On les trouve
en Asie et plus spécialement à Bornéo.
Trigonopterygoïdes
(Trigonopterygoidea)
n. m. pl. Super-Famille
d’Insectes Orthoptères Caelifères regroupant les Familles, des
Bornéacrididés, des Trigonopterygidés et celle des Xyronotidés
(selon Class.). Selon NCBI, cette Super-famille d’Orthoptères
Caelifères Acridomorphes ne regroupe que la Famille des
Trigonopterygidés. Selon SITI, cette Super-famille d’Orthoptères
Caelifères Acrididés regroupe les Familles des Trigonopterygidés
et des Xyronotidés.
Trilobites
(Trilobita)
n. m. pl. (Du gr. tri-,
trois, lobos,
lobe et du suffixe –ite, constituant). Classe d’Arthropodes
Chélicérates marins fossiles du précambrien et du primaire. Aucun
n’a atteint l’ère secondaire (-245 millions d’années). Leur
carapace présente une région médiane et deux expansions latérales
donnant trois lobes d’où leur nom. Leur nom vient également de
la division de leur corps en trois parties : tête (céphalon),
tronc (thorax composé de 2 à 44 segments articulés), pygidium
(dernier tergite abdominale). Ils étaient munis d’antennes et
d’une paire de pattes par anneau. Ils pouvaient se rouler en boule
pour se protéger. Ils sont le type du sous-embranchement des
trilobitomorphes. Il existe une autre classification distinguant au
sein des Arthropodes, les Onychophores, les Tardigrades et les
Euarthropodes au sein desquels on distingue les Amandibulates
(Trilobites), les Chélicériformes (Pycnogonides, Mérostomes, et
Arachnides) et les Mandibulates (Trachéates et Pancrustacés au
sein desquels nous trouverons les Hexapodes).
Triménoponidés
(Trimenoponidae)
n. m. pl. [Marsupial lice]. Famille d’Insectes Phthiraptères
Amblycères (ou Mallophages).
Trimère
adj. (Du gr. tri-,
trois et meros,
partie). [Trimer]. Composé de trois articles. Le tarse de certains
Coléoptères peut apparaître trimère alors qu’en fait il est
tétramère (4 articles). On dit alors qu’ils sont
cryptotétramères. Ex. Coccinellidés, Endomychidés. Voir
également Triarticulé
et Cryptotétramère.
Trinom
n. m. ou nom
trinominal,
[Trinomial name]. Combinaison du nom générique, du nom spécifique
et du nom subspécifique constituant le nom scientifique d’une
sous-espèce. Voir aussi Binom.
Triommatidie
n. f. Chez les Pucerons (Hémiptères Aphidomorphes) ailés,
tubercule se situant à l’arrière des yeux composés, portant
trois ommatidies disposées en triangle.
Triongulin n.
m. (Du
gr. tri-,
trois et du lat. ungula,
ongle). [Triungulin]. Terme appliqué au premier stade larvaire de
certains Insectes tels que les Coléoptères Rhipiphoridés et
Méloïdés mais aussi des Strepsiptères. Ces petites larves
allongées, hexapodes sont caractérisées par leur aspect
campodéiforme et par leurs tarses qui se terminent apparemment par
trois ongles (en réalité deux ongles et un empodium allongé), ce
qui est à l’origine de leur nom. Leurs pattes sont bien
développées. Ces larves sont dites caraboïdes. Chez les Meloe,
les femelles pondent un nombre considérable d'œufs (près de
2.000) pour compenser les nombreuses pertes dues à leur mode de
développement particulier. Au sortir de l'œuf, la larve grimpe sur
les plantes fleuries pour y attendre les Hyménoptères (souvent un
Anthophore) qui viennent butiner. On les nomme communément « pou
des abeilles » car la larve s'accroche aux poils d’une de
ces abeilles qui la transporte dans son nid, où elle s'établit sur
l'œuf récemment pondu dans une cellule. Après avoir dévoré le
contenu de l'œuf de l'hôte, les triongulins subissent une mue et
se transforment en larves secondaires qui se nourriront de miel. Ces
dernières, sont ovoïdes, aveugles avec un corps mou et trois
paires de pattes courtes. Elles sont toujours dites caraboïdes. Les
larves grossissent alors jusqu’à devenir obèses après deux
nouvelles mues, et sont dites alors scarabéoïdes (ou
mélolonthoïdes). Puis les larves se transforment en pronymphes (ou
larve contractée ou hypnothèque) et cessent de s’alimenter.
Elles effectuent encore une mue pour devenir des prénymphes (ou
pseudo-nymphes) qui resteront immobiles. Quelque jours après aura
lieu la dernière mue nymphale (ou nymphose). L’imago émergera
une dizaine de jours après. Chez le genre Mylabris
(Coléoptères Méloïdés), le triongulin s’attaque aux oothèques
d’Acridien. Chez les Strepsiptères, la larve utilise un enzyme
pour pénétrer à l’intérieur d’un hôte et muer ainsi en
endoparasites apodes. La nymphose aura lieu dans le corps de l’hôte.
Les femelles apodes restent dans le corps de l’hôte qui survit.
Voir aussi Hypermétabole,
Hypermétamorphose,
Hypnothèque,
Larve,
Méloé,
Prénymphe,
Pseudonymphe
et Planidiale.
Triozidés
(Triozidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Sternorhynques
Psylloïdés.
Triploblastiques
n. m. pl. Selon NCBI les Arthropodes sont des Panarthropodes,
Ecdysozoaires, Protostomiens, Coelomates, Bilatériens. Tous les
animaux Triploblastiques sont également Bilatériens. Leur corps
présente une symétrie bilatérale. Ces taxons d’animaux sont
strictement équivalents. Les Triploblastiques ont acquis le
troisième feuillet fondamental du règne Animal, le mésoderme. Ce
dernier est compris entre ectoderme et endoderme. C’est dans ce
mésoderme que se creuse généralement le cœlome
au stade de la gastrulation lors de la formation de l’embryon. Ce
cœlome contiendra la plupart des organes internes des organismes.
Les organes d’origine mésodermiques sont l’appareil
circulatoire, les gonades et les muscles. Les organes d’origine
endodermiques sont l’intestin moyen et d’autres organes
viscéraux (parties du tractus digestif). L’ectoderme, lui, sera à
l’origine des téguments mais aussi du système nerveux interne.
Syn. Bilatériens.
Tristiridés
(Tristiridae)
n. m. pl. [Andean wingless grasshoppers]. Famille d’Insectes
Orthoptères Caelifères Acridoïdes. Ils sont de couleur brun ou
grisâtre. Leur tégument a la caractéristique d’avoir un aspect
froissé. On les trouve en Patagonie et dans la Cordillère
d’Amérique du Sud entre 2.800 et 3.000 m. d’altitude.
Tritocérébron
n. m. (Du gr. triteros,
troisième et du lat. cerebrum,
cerveau). [Tritocerebrum]. Partie postérieure du cerveau des
Insectes, appelée à ce titre cerveau postérieur. Il est situé
sous le Deutocérébron auquel il est rattaché. Il est composé de
deux lobes à partir desquels part le nerf labro-frontal qui se
subdivise en deux branches, le nerf labral d’un côté et la
racine du ganglion frontal de l’autre. Le tritocérébron est en
liaison avec le labre et l’épipharynx, le système nerveux
stomato-gastrique (par les nerfs labro-frontaux), mais aussi la plus
grande partie postérieure du cerveau. Voir aussi Ganglion
frontal
et Cerveau.
Triturage
n. m. (Du lat. tritura,
battage du blé). [Trituration]. Action de triturer. Les Arthropodes
sont dotés de Mandibules adaptées au triturage.
Triturer
v. tr. [Triturate]. Réduire en poudre ou en pâte, par écrasement.
Trivoltin, -e
adj. (Du gr. tri-,
trois et du lat. volvere,
rouler, se dérouler, évoluer). [Trivoltine]. Se dit des espèces
qui se reproduisent à raison de trois générations par an. Ex. La
Piéride du navet, Pieris
napi. Cette
dernière peut cependant selon la région où elle se trouve être
aussi bi- ou quadrivoltine. Voir aussi Multivoltin.
Trixagidés
(Trixagidae)
n. m. pl. Syn. junior de Throscidés. Voir Throscidés.
Trochantellus
n. m. Chez les Hyménoptères Symphytes et chez quelques Apocrites
Parasites (ex. Ichneumonidés), cas particulier des pattes qui
comportent deux trochanters. Le trochantellus est alors le plus
petit des deux. Il est disposé entre le « vrai »
trochanter et le fémur. Voir aussi Trochantin
2.
Trochanter
n. m. (Du gr. trokhos,
rondelle). [Trochanter(s)]. Deuxième segment de la patte des
insectes, situé entre la hanche (coxa) et le fémur. Il est
toujours transverse (plus large que long). Il contient des
muscles qui permettent aux insectes de rétracter leur fémur. Voir
aussi Patte.
// Les premier et second segments du télopodite (portion
terminale d’un appendice), généralement réunis chez les
insectes en un seul segment trochantérien.
Trochantin n.
m. (Du gr. trokhos,
rondelle) [Trochantin]. 1. Petit sclérite de la base des pattes,
juste antérieur à la hache (coxa) chez certains insectes.
Quelquefois, ce trochantin se développe dans la paroi du thorax.
Voir Eupleure.
// 2. Partie
basale du trochanter quand celui-ci a deux articles. Voir aussi
Trochantellus. // 3. Chez les Coléoptères et certains autres
groupes d’insectes, le trochantin fait référence à une
structure souvent présente et parfois mobile, sur le côté externe
de la hanche. // 4. Petit
trochanter. // 5. Petit sclérite intercalé dans un appendice.
Trochilium
n. m. Ancien Genre d’Insectes Lépidoptères de la Famille des
Sésiidés qui ressemble à une guêpe et dont la chenille creuse
les racines des peupliers et des saules. Ex. Le « Papillon
frelon », autrefois nommé Trochilium
apiformis. (Actuel
Sesia apiformis).
Voir Sésie.
Troctomorphes
(Troctomorpha)
n. m. pl. Sous-ordre d’Insectes Psocoptères, regroupant les
Familles des Amphientomidés, des Liposcélidés et des
Pachytroctidés. Les Troctomorphes ont des antennes de onze à
dix-sept articles (en général treize à quinze articles) et des
tarses triarticulés. Leurs palpes labiaux sont bisegmentés. Les
ailes, quand elles sont présentes, montrent un ptérostigma
sclérifié. Selon SITI et Fauna Europaea, ce Sous-ordre regroupe 8
familles dans les Infra-ordres des Amphientometae
et des
Nanopsocetae.
Troctopsocidés
(Troctopsocidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Troctomorphes
Amphientometes Electrentomoïdes.
Trogidés
(Trogidae)
n. m. pl. (Du genre Trox).
[Skin beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Scarabéiformes Scarabéoïdes. Mesurant de 5 à 20 mm, ce sont des
insectes aux mandibules visibles dorsalement. Leurs antennes sont
composées de 10 articles et comportent une massue antennaire
constituée de feuillets mobiles (lamelles = Lamellicornes). Leurs
élytres sont verruqueux (avec des saillies rugueuses). Leurs tarses
sont tous pentamères. Leur abdomen comporte 5 sternites visibles.
Ils sont nécrophages et à ce titre des détritivores utiles. Leurs
larves sont scarabéiformes. Ils étaient autrefois considérés
comme une Sous-famille de Scarabéidés mais sont désormais
considérés comme Famille à part entière. Voir aussi Trox.
Trogiidés
(Trogiidae)
n. m. pl. [Granary booklice]. Famille d’Insectes Psocoptères
Trogiomorphes dont le psoque commun que l’on trouve dans les
maisons, en est le type (domicole). Ils ont comme tous les
Trogiomorphes des antennes formées de nombreux articles (de plus de
20 articles en l’occurrence) et des tarses triarticulés. Leur
palpe maxillaire porte une sensille conique sur le second article.
Ils n’ont pas d’ocelle. Ce sont des insectes sans écailles. Les
Trogiidés présentent aussi des ailes nulles ou réduites (ailes
antérieures de moins de 3 mm). Ils sont cosmopolites.
Trogiomorphes
(Trogiomorpha)
n. m. pl. (De Trogiidé et morphê,
forme). Sous-ordre d’Insectes Psocoptères ayant la
caractéristique de présenter des antennes de plus de 20 articles
(certains ouvrages disent plus de 18) et des tarses triarticulés
(ou trimères). Les palpes labiaux sont bisegmentés. Le premier
segment est plus petit et le deuxième arrondi. Leurs paraproctes
sont en forme de fortes épines. Ce Sous-ordre regroupe la Famille
des Lépidopsocidés (tropicaux et recouverts d’écailles), des
Prionoglarididés, des Psoquillidés, des Psyllipsocidés et des
Trogiidés (ou Atropidés). Selon SITI et Fauna Europaea, ce
Sous-ordre regroupe les Infra-ordres suivants : Atropetae
et Psocathropetae.
Troglobie
adj. et n. m. (Du gr. trôglé,
trou et bios,
vie). [Troglobite (n.), Troglobitic (adj.)]. Se dit des organismes
(Animaux et plantes), inféodés aux parties souterraines et adaptés
à la vie cavernicole.
Troglophile
adj. et n. m. (Du gr. trôglé,
trou et philos,
ami). [Troglophite (n.), Troglophilic (adj.)]. Qui vit dans le
milieu souterrain mais qui peut aussi vivre à l’extérieur. Voir
aussi Habitats
abiotiques.
Trogosite
(Trogossita)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Cléroïdes Trogossitidés
(selon NCBI). Ce sont des insectes polyphages dont la larve, appelée
« Cadelle » est carnassière, se rendant utile en
dévorant les larves des charançons et des teignes du blé. Syn.
senior Temnochila
(selon Fauna Europaea).
Trogossitidés
ou Trogositidés
(Trogossitidae
(selon NCBI et SITI) ou Trogositidae
(selon Fauna Europaea)) Latreille, 1802 n. m. pl. Famille d’Insectes
Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cléroïdes, dont le trogosite
en est le type. On en connait près de 600 espèces. Ils mesurent
entre 1 et 18 mm de long. Leurs antennes claviformes comportent 11
articles. Leurs hanches antérieures sont transverses. Leurs tarses
sont pentamères mais le premier article est très court. Les
articles suivants sont pourvus ventralement de longs poils. Syn.
Ténébroididés ou Trogositidés ou Ostomidés ou Temnochilidés.
Trompe
n. f. (Du francique trumba,
instrument à vent). [Proboscis(ces)]. Organe de succion, sorte de
canal aspirateur de forme allongée, résultant de la transformation
de pièces buccales variées selon les ordres d'Insectes. Chez les
piqueurs-suceurs (de sang ou de sève), il s’agit d’une trompe
piqueuse qui quand elle est rigide peut prendre le nom de rostre
(Hémiptères) alors que chez les suceurs comme les papillons,
buveurs de nectar, il s’agit d’une trompe souple dite
spiritrompe ou proboscis. Chez les lécheurs comme les abeilles ou
les mouches, il s’agit aussi d’une trompe souple. Syn. Proboscis
ou haustellum
ou Rostre.
Voir aussi Pièces
buccales.
Trompe maxillaire,
[Proboscis(ces)]. Chez les Lépidoptères, syn. de spiritrompe ou
proboscis. Voir Spiritrompe.
Troncopleure
n. m. Partie d’un pleure thoracique issue de la métamérisation
originelle, portant les sclérites auxiliaires comme les sclérites
précoxaux et postcoxaux, les stigmates et leurs muscles. Terme
inusité. Voir aussi Eupleure.
Tronqué,
e adj. [Truncated,
Truncate]. Brusquement interrompu. Coupé à angle droit.
Trophallaxie
n. f. (Du gr. trophos,
nourriture et laxis,
échanger). [Trophallaxis]. Echange de nourritures liquides
d’origine stomodéale (goutte alimentaire en provenance du
stomodeum émise par la bouche) ou proctodéale (goutte alimentaire
en provenance du proctodeum émise par l’anus) entre membres d’une
société animale (Fourmis, Termites, Abeilles). Cet échange
de nourriture peut s’effectuer au sein d’une même espèce mais
aussi entre espèces différentes (Ex. Fourmis et pucerons). Chez
les Formicidés, les ouvrières possèdent deux estomacs. Lorsque
l'une d'elles ingurgite de la nourriture, la majeure partie de
celle-ci est stockée dans le second estomac, le jabot social,
appelé également estomac social. La trophallaxie consiste en une
régurgitation de la nourriture prédigérée contenue dans ce
dernier afin de nourrir les larves ou d'autres fourmis. Les
ouvrières sont également nourries par les larves au moyen de la
salive de ces dernières. Chez certaines fourmis, une sécrétion
exsudée à travers le tégument du corps est également léchée
par les ouvrières. Le transfert ne concerne donc pas exclusivement
les aliments mais permet également de faire circuler des
informations dans la colonie via des messages chimiques
(phéromones). La trophallaxie proctodéale ne consiste pas en
échange d’aliments issus des excréments. Il ne s'agit donc pas
de coprophagie. Ainsi chez les Termites, l’aliment échangé est
un liquide riche en Flagellés, provenant directement de la panse
rectale et paraissant jouer un rôle essentiel dans la digestion de
la cellulose.
Trophi
n. m. pl. Syn. latin de Pièces buccales. Voir Pièce
buccale.
Trophique
adj. [Trophic]. Relatif à la nutrition. Voir aussi Chaine
alimentaire
et Niveau
trophique.
Trophobionte
n. m. [Trophobiont]. De par la traduction de l’Anglais, syn. de
Trophobiote. Voir Trophobiote.
Trophobiose
n. f. (Du gr. trophê,
nourriture et bios,
vie). [Trophobiosis]. Relation vécue par les trophobiotes avec les
fourmis qui reçoivent une protection de ces dernières en échange
de miellat ou d’autres aliments. Cette protection de la part des
fourmis peut aller jusqu’à la construction d’un abri ou le
transport en un autre endroit entre leurs mandibules en cas de
nécessité. Voir aussi Mutualisme
et Symbiose.
Trophobiote
n. m. (Du gr. trophê,
nourriture et bios,
vie). [Trophobiont]. Les trophobiotes sont des insectes qui ne
dépendent pas des fourmis pour leur nourriture mais qui fournissent
du miellat aux fourmis en échange d’une protection contre leur
ennemi. Les trophobiotes peuvent être par exemple des pucerons ou
d'autres Hémiptères, ou des chenilles de certains papillons de la
familles des Lycaenidae
et Riodinidae.
Syn. Trophobionte (de la traduction de l’anglais). Voir aussi
Symphile,
Synoecète
et Synechtre.
Trophocyte
n. m. (Du gr. trophê,
nourriture et kutos,
cellule). [Trophocyte]. Syn. de cellules nourricières. Voir
Cellules
nourricières.
Trophogenèse
n. f. (Du gr. trophê,
nourriture et genesis,
naissance, origine). [Trophogenesis]. Origine des différentes
castes chez les Insectes sociaux par le fait de la différence de
nourriture reçues par les larves. Ainsi chez les abeilles tous les
oeufs fécondés pondus par la reine sont identiques, mais des
différentiations vont par la suite s’opérer. Les ouvrières
appelées nourrices vont produire une gelée royale qui sera
distribuée en tant que nourriture exclusive de toutes les
larves jusqu’au troisième jour de leur existence. Par la suite,
les larves qui resteront des ouvrières seront nourries par un
mélange de pollen et de miel. Mais les larves qui seront
choisies pour devenir des sexuées, futur reine et faux-bourdon
continueront à recevoir de la gelée royale jusqu’au cinquième
jour de leur existence. A noter que la reine de la colonie recevra
la gelée pendant toute la durée de son existence à partir du jour
où elle quitte la cellule royale. La trophogenèse est opposée au
contrôle génétique des castes et à la blastogenèse (où les
ovaires de la reine produisent des œufs différents selon qu’il
s’agira de futures ouvrières ou de reines). Contr. Blastogenèse.
Voir aussi Caste.
Tropicale
(Région). Voir Région
tropicale.
Tropiduchidés
(Tropiduchidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Fulgoromorphes
(Auchénorrhynques) Fulgoroïdes. Leurs ocelles latéraux ne sont
pas visibles en vue frontale. Ils portent un rostre utilisé pour
sucer la sève des plantes. Ils peuvent être de ce fait considérés
comme ravageurs des cultures. L’angle postérieur de leur
mésonotum (sclérite dorsal du mésothorax) porte un sillon
transverse. Les ailes sont disposées en toit au repos. Leurs ailes
antérieures présentent un bord externe rectiligne sur plus de la
moitié de leur longueur. Elles s’arrondissent à l’apex. Le
deuxième article de leur tarse postérieur est muni de deux épines
apicales. Les jeunes présentent des soies raides sur leur abdomen.
Tropisme
n. m. (Du gr. tropos,
tropein, tourner,
direction). [Tropism]. Réaction d’orientation d’un animal fixé
ou d’un végétal, déclenchée par un stimulus externe. (Ex.
Phototropisme pour la lumière, thigmotropisme pour un contact). A
ne pas confondre avec la taxie qui est une réaction d’orientation
d’animaux mobiles. Voir Taxie.
Tropotaxie
n. f. (Du gr. tropos,
tropein, tourner,
direction et taxis,
ordre, arrangement). [Tropotaxis]. Réaction de locomotion d’animaux
mobiles conduisant à une orientation symétrique. L’animal tourne
de telle sorte que ses récepteurs symétriques soient tous stimulés
de manière égale. La tropotaxie est un des types de topotaxie.
Voir aussi Topotaxie.
Trox
(Trox)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Lamellicornes Scarabéoïdes,
type de la Famille des Trogidés, répandu sur tout le globe. Ce
sont des scarabées à tégument (paroi du corps) durs et rugueux.
Beaucoup sont nécrophages. Certain sont cependant coprophages. Ex.
Trox des sables, Trox
sabulosus.
Truncatipennes
n. m. pl. (Du lat. truncus,
coupé et planus,
plat, uni, égal). Ancien groupe d’Insectes Coléoptères
Carabidés réunissant certains carabiques dont la structure de
l’élytre était identique. Pour certains, ils formaient avec les
integripennes la sous-famille des Harpalinae.
Truxale
ou Truxalide
(Truxalis)
n. m. Genre d’Insectes Orthoptères Caelifères Acrididés. Ex.
Truxalis nasuta.
Trygonalyoïdes
(Trygonalyoidea)
n. m. pl. Syn. de Trigonaloïdes. Voir Trigonaloïdes
Trypanosome
n. m. (Du gr. trypanon,
tige, tarière et sôma,
corps). [Trypanosome]. Protozoaire flagellé, à membrane ondulante,
parasite du sang de certains insectes (tsé-tsé) qui le
transmettent à l’homme et à certains vertébrés. Ex. Maladie de
Chagas dont le parasite est Trypanosoma
cruzi et l’hôte
Triatoma infestans.
Trypanosomiase
ou trypanosomose,
n. f. [Trypanosomiasis]. Nom générique des affections déterminées
par la présence de trypanosomes dans le sang (maladie
du sommeil, par ex.).
Voir Maladie
du sommeil.
Trypétidés
(Trypetidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes
Schizophores Acalyptères Téphritoïdes dont les femelles ont un
ovipositeur pointu afin de pondre dans ou sur les plantes ou les
fruits y provoquant des cécidies. Les ocelles sont présents sur la
tête. Ils n’ont cependant pas de vibrisses. Aux antennes,
l’arista est bien développée. Ils présentent une suture
ptilinale sur la tête. Le métatarse (tarse 1) de leur patte est
cylindrique et plus long que l’article suivant. La nervure
Sous-costale (Sc) de leurs ailes est coudée à son extrémité.
Leurs ailes sont presque toujours tachetées. Beaucoup d’espèces
s’attaquent aux fruits. Ce taxon n’est pas reconnu par SITI et
Fauna Europaea. SITI reconnait Trypetinae
mais en tant que syn. invalide junior de Tephritidae.
Fauna Europaea reconnait les Trypetinae
en tant que Sous-famille de Tephritidae.
Syn. senior Téphritidés (selon NCBI). Ex. la Ceratitis.
Tsé-tsé
ou tsétsé
n. f. (Mot africain de la langue des Tswana, par imitation du bruit
fait par l’insecte en volant). [Tsetse flies]. Nom vulgaire de
mouches d’Afrique équatoriale du genre glossine qui transmettent
une trypanosomiase appelée communément « maladie du
sommeil » (ou nagana
pour les animaux). Voir
Glossine et Maladie
du sommeil.
Tube digestif,
[Alimentary tract(s), Digestive tract(s)]. Voir Appareil
digestif.
Tube ovarien,
Syn. de Calice ovarien. Voir Calice
ovarien.
Tube ventral,
[Ventral tube]. Chez les Collemboles, organe ventral qui leur est
propre, appelé aussi collophore. Cet organe prend la forme d’un
petit tube (situé sous le premier segment abdominal). La fonction
de cet appendice n’est pas connue. Certains le considèrent comme
appareil respiratoire, d’autres comme organe d’adhésion au
substrat, d’autres encore comme organe d’absorption d’eau.
Syn. collophore.
Tubercule
n. m. (Du lat. tuberculum,
petite bosse). [Tubercle(s)]. Petite bosse de forme et de taille
variable, mais toujours noueuse. Syn. Pinacule.
Tubercule antennaire,
Voir Torulus.
Tuberculé,
e adj.
[Tuberculate]. Pourvu de tubercules, de protubérances, de petites
bosses.
Tubes
de Malpighi,
[Malpighian tubules]. Voies urinaires des Insectes. Les tubes de
Malpighi sont les organes de l’osmorégulation et de l’excrétion
des insectes qui produisent l’urine. Ils correspondent à une
évagination du tube digestif à la jonction du mésentéron
(intestin moyen) et du proctodeum (intestin postérieur) dont le
point d’attache est le pylore (système de valves ou valvule
pylorique). Ils sont d’origine ectodermique et donc renouvelés
entre chaque mue. Ce sont de fins diverticules tubulaires longs et
fermés à leur extrémité, en nombre variable, pouvant aller à
plus de 100 chez les Orthoptères (300 chez le criquet migrateur
adulte) qui s'étendent dans tout le corps. Certains insectes en
sont cependant dépourvus (Collemboles, strepsiptères, pucerons,
etc..). Ils sont constitués d’un épithélium fait de 4 à 6
couches de cellules et de muscles. Une fibre musculaire simple est
enroulée autour de chaque tubule, lui permettant de se déplacer à
l'intérieur de la cavité. Il peut cependant arriver que les
extrémités libres de tubes se rejoignent pour former une sorte
d’anse. Ils baignent dans l’hémolymphe contenue dans la cavité
du corps y jouant le rôle de reins. Les tubes de Malpighi servent à
extraire les déchets transportés par l’hémolymphe en filtrant
cette dernière qui sera ainsi purifiée. Le filtrat obtenu est une
urine contenant de l’eau, des phosphates, du potassium, du sodium
et des pigments. Cette urine primaire sera rejetée dans l’intestin
grêle (iléon) et lorsqu'il atteint le rectum, l'eau et les sels
essentiels sont réabsorbés au niveau des papilles rectales. 80% du
potassium, 95 % du sodium et la quasi-totalité de l’eau est ainsi
reprise. L’urine secondaire restante sera rejetée en étant
mélangée aux déchets de digestion sous forme presque sèche chez
les insectes se nourrisant d'éléments solides. Chez les espèces
à alimentation liquide, les rejets prennent la forme d’un
liquide excrémentiel. C’est pour cette raison que le système
excréteur chez les insectes est aussi appelé complexe
proctodeum-tubules de Malpighi. Chez quelques Insectes, les tubes de
Malpighi fonctionnent comme des glandes séricigènes et sécrètent
la soie des cocons (Coléoptères, Névroptères, Thysanoptères,
…). Issu de l’anus, le fil de soie est alors mis en place au
moyen des pièces buccales. Chez d’autres, ils fonctionnent comme
organe lumineux (larve de Diptères Kéroplatidés du genre
Arachnocampa
des grottes de Nouvelle Zélande) ou comme émetteurs de bulles
d’air (« crachat de coucou » des larves de
Cercopidés). Chez les larves de longicornes (Coléoptères
Cérambycidés), ils servent à fabriquer le calcaire de l’opercule
de la logette de nymphose. Chez les Névroptères, ils servent à
fabriquer le pédoncule de l’oeuf et un adhésif chez leurs
larves. Syn. Néphridies pour les autres Invertébrés que les
Insectes. Voir aussi Acide
urique,
Appareil
excréteur,
Cryptonéphridisme,
Intestin
moyen et postérieur, Métabolisme,
Osmorégulation,
Papilles
rectales
et Urine.
Tubes séminifères,
[Testicular follicles]. L’appareil génital des mâles chez les
Insectes est composé de deux testicules
allongés constitués par des faisceaux de tubes séminifères en
nombre variable (Ex. 4 tubes chez les Lépidoptères) dans
lesquels a lieu la formation des spermatozoïdes. On y trouve donc
successivement de l’apex au canal efférent, les cellules
germinales primordiales, les spermatogonies, qui donneront les
spermatocytes primaires et secondaires, puis les spermatides et
enfin le sperme mature, les spermatozoïdes. Plus précisément, les
tubes séminifères contiennent le germarium, lieu où les
spermatogonies (cellules primordiales) se développent pour former
un amas de cellules germinales appelé cyste. Chez
les Insectes, les cellules germinales sont issues d’une
spermatogonie (cellules souches diploïdes) qui se divise en
spermatocyte I et II puis en spermatides et enfin en spermatozoïdes
(gamètes mâles haploïdes). Les tubes séminifères comportent
outre le germarium, une zone de croissance des spermatocytes
primaires, une zone de maturation qui verra l’apparition des deux
spermatocytes secondaires (issus d’un spermatocyte primaire) qui
eux-mêmes se développent en deux spermatides et une zone de
transformation où a lieu la spermiogenèse c’est-à-dire la
transformation des spermatides en spermatozoïdes. Syn. Follicules
testiculaires. Voir aussi Appareil
reproducteur
et Spermatogenèse.
Tubiforme
adj. (Du lat. tubus,
tuyau, canal et forma,
forme). [Tuberiform]. En forme de tube. Syn. Tubulaire.
Tubulaire
adj. [Tubular]. En forme de tube. Syn. Tubiforme.
Tubule
n. f. [Tubule]. Chez certaines larves d’insectes à respiration
aquatique, telles que les larves de Chironomes (Diptères
Nématocères), excroissances abdominales en forme de tube
permettant d’augmenter la surface d’échange de dioxygène entre
l’organisme et le milieu extérieur où il vit. On parle aussi à
propos des tubules de branchies sanguines filiformes. Voir aussi
Respiration
aquatique.
Tubulifères
(Tubulifera)
Haliday, 1836 n. m. pl. (Du lat. tubus,
tuyau, canal et -fero,
porter). Sous-ordre d’Insectes formant avec le Sous-ordre des
Térébrants, l’Ordre des Thysanoptères. A la différence des
Térébrants, l’abdomen des femelles se termine ici par un
oviscapte en forme de tube. De plus, au repos, les ailes se croisent
à l’extrémité du corps et les ailes antérieures possèdent une
seule nervure longitudinale courte. Les femelles pondent des œufs
de forme ellipsoïdes (réniformes chez les Térébrants). Ce
Sous-ordre regroupe la Famille des Phlaeothripidae
et des Urothripidae.
Tuer les insectes,
[Kill insects]. Quand il ne s’agit pas de lutte biologique ou
chimique, la méthode utilisée par un collectionneur pour tuer un
specimen récolté consistera à utiliser de l’éther
acétique (ou Acétate d’éthyle) dont on imbibera des copeaux de
bois ou des morceaux de tissus disposés dans un flacon. Cette
méthode n’est cependant valable que pour certaines espèces. En
fonction de l’espèce, on peut disposer dans le flacon du
métabisulfite de soude
avec une pincée d’acide oxalique qui asphyxieront les spécimens
récoltés, ou plus simplement de jeunes pousses de laurier-cerise
(ou laurier-amande, Prunus
laurocerasus) ou
encore du formol. Le
cyanure de potassium peut également être utilisé, mais il reste
d’une manipulation dangereuse. Il faut disposer dans une bouteille
des petits morceaux de cyanure sur 1 cm d’épaisseur puis une
mince couche de sciure par-dessus laquelle sera coulée du plâtre.
Les émanations de cyanure peuvent cependant altérer les couleurs.
Pour les plus gros spécimens de l’ammoniaque peut être injecté
au moyen d’une seringue entre les mandibules. La mort sera
instantanée. Un fois mort, il convient d’aligner les insectes
collectés sur une couche de coton en prenant soin de disposer les
pattes et les antennes plus ou moins dans la position qu’ils
devront prendre lors de l’étalage. Noter la date et le lieu de
capture car ces informations seront nécessaires lors de
l’étiquetage. Voir aussi Couche
de coton,
Etalage
des insectes,
Ether
acétique,
Etiquetage
des insectes,
Flacon
et Insecticide.
Tularémie
n. f. (Du nom du comté de Tulare
[Californie] où elle fut découverte). [Tular(a)emia]. Maladie
infectieuse des mammifères, due à une bactérie (Pasteurella
tularensis) et
transmise à l’homme par piqûre (tiques, poux, taons) ou par
excoriation cutanée. Syn. Fièvre de la mouche
du cerf, fièvre de la
mouche du daim.
Tullbergiidés
(Tullbergiidae)
n. m. pl. Famille de Collemboles Poduromorphes Onychiuroïdes
comptant plus de 200 espèces.
Tungidés
(Tungidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Siphonaptères (Puces). Syn. Dermatophilidés.
Turgescence
n. f. (Du lat. turgescere,
gonfler). [Turgescence]. Etat cellulaire que connait une cellule
végétale de par l’effet d’une arrivée d’eau provoquant une
élongation de cette cellule. Par analogie, le terme est quelquefois
employé à propos des ailes des insectes lorsque l’hémolymphe
est propulsée dans les nervures, les rendant plus épaisses et
assurant ainsi une plus grande rigidité à l’aile. Cela permet
également aux membranes associées aux nervures de se dresser afin
d’augmenter la surface portante de l’insecte sans augmenter son
volume.
Tussah
n. m. Soie sauvage venant de chenilles autres que celles du Bombyx
mori, vivant en
Inde et en Extrême-Orient et servant principalement à tisser les
tussors et les surahs. Voir aussi Soie
2.
Tychoparthénogenèse n.
f. (Du gr. tyche,
changer, parthenos,
vierge et genesis,
engendrement, naissance). [Tychoparthenogenesis]. Syn. de
parthénogenèse accidentelle ou facultative. Voir Parthénogenèse
accidentelle ou facultative.
Tychophile
adj. (Du gr. tyche,
changer et philos,
ami). [Tychophilic]. Chez les Insectes sociaux, terme crée par deux
entomologistes américains, Oster et Wilson en 1978 pour désigner
une espèce pour laquelle la production par la reine d’un nombre
important d’individus de différentes castes leur permet de mieux
rechercher de la nourriture, mais aussi de mieux résister aux
grandes fluctuations de l'environnement et aux attaques de
prédateurs. Plus la colonie est importante, plus l’influence
néfaste des facteurs de l’environnement est limitée, plus les
ouvrières peuvent chercher de la nourriture, plus les soldats
peuvent défendre la colonie. Il y a donc plus de prise de risque.
Ces espèces connaissent de ce fait une croissance rapide des
effectifs de la colonie. Les insectes tychophiles sont opposés
aux tychophobes. Voir aussi Tychophobe.
Tychophobe
adj. (Du gr. tyche,
changer et phobos,
crainte). [Tychophobic]. Chez les Insectes sociaux, désigne une
espèce pour laquelle les systèmes de caste et de comportement ont
évolué en un évitement de la prise de risque par les différents
individus de la colonie. Les différents facteurs de l'environnement
pouvant avoir une influence néfaste sur la colonie sont ainsi
minimisés. Le coût associé à cette stratégie est cependant un
taux de croissance réduit de la colonie et un faible taux de
reproduction de la reine. Ces colonies ont une espérance de vie
plus longue que celle des espèces tychophiles car la prise de
risque y est moindre. Voir aussi Tychophile.
Tympan
n. m. (Du lat. tympanum ;
du gr. tumpanon,
tambour). [Tympanum, Eardrum]. 1. Membrane fine, généralement
translucide et richement pourvue en scolopidies, destinée à
recevoir les vibrations sonores, qui sont transmises aux cellules
sensorielles auditives. Le cas des criquets (Orthoptères
Caelifères) est caractéristique car ils présentent de chaque côté
du premier tergite abdominal, une membrane semi-transparente ovale
mince mais sclérifiée en contact avec la paroi externe d'un sac
trachéen destinée à recevoir ces vibrations sonores. Chez les
Caelifères, le tympan se situe donc à la base de l’abdomen. Par
contre, le tympan des sauterelles et grillons (Ensifères) est
placé, quand il est présent, sur les tibias des pattes
antérieures. Chez les cigales, cet organe, appelé miroir, se situe
au début de l’abdomen. On trouve aussi des organes tympanaux sur
le métathorax des Lépidoptères Noctuidés ou sur l’abdomen des
chenilles arpenteuses et de leurs imagos (Lépidoptères
Géométridés), mais aussi dans une moindre mesure sur l’abdomen
des Pyralidés. Enfin il en existe également chez certains Diptères
Sarcophagidés au niveau du prothorax. Voir aussi Appareil
auditif,
Appareil
stridulatoire,
Miroir,
Organe
sous-génal,
Organe
chordotonal,
Sac
aérien,
Scolopidie
et Scolopidium.
// 2. Autre nom des plages membraneuses appelées également miroir,
tambour ou harpe
qui amplifient le son en servant de caisse de résonance. Le tympan
correspond alors à une partie amincie et transparente de l’élytre
droit chez les Orthoptères Ensifères. Le tympan vibre sous
l’action de l’archet placé sur l’élytre droit. Voir
aussi Archet,
Miroir
et Résonateur.
Tympanum,
Nom lat. du tympan. Voir Tympan.
Type
n. m. (Du gr. tupos,
empreinte, modèle ; de tuptein,
frapper). [Type]. Ensemble des caractères distinctifs d’un
groupe, d’une Famille, d’une race. Chez les Insectes, le type
est le spécimen qui a permis d’établir la diagnose, la
description originale. Il est souvent désigné par son auteur.
Cette notion permet d’éviter qu’un même spécimen soit décrit
plusieurs fois (on les appelle synonymes). Si une description est
basée sur plusieurs exemplaires, il faut en désigner un qui
portera alors le nom d’holotype tandis que les autres
s’appelleront paratypes. On désignera généralement comme
allotype un paratype de sexe opposé à celui du type. Les
types sont des exemplaires très importants dans les collections des
musées. // On appelle espèce type, l’espèce désignée comme
type porte-nom du genre. Le terme espèce-type est plus souvent
utilisé que celui de génotype mais n’est pas reconnu par le
CINZ.
Type porte-nom,
Désigne l’individu de référence qui permettra la dénomination
d’un taxon qu’il s’agisse du genre type, de l’espèce type,
de l’holotype, du lectotype, de la série de syntypes (qui
ensemble forme le type porte-nom), ou du néotype. Voir aussi Forme
nominale.
Typification
n. f. Acte nomenclatural consistant à la fixation d’un type
porte-nom d’un taxon.
Typhlocybidés
(Typhlocybidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères. Selon NCBI et Fauna
Europaea, il s’agit d’une Sous-famille de Cicadellidés et on
devrait parler alors de Typhlocybinés. Ex. Erythroneura
flammigera.
Typhus
n. m. (Du gr. tuphos,
stupeur). [Typhus]. Maladie transmise par les poux. Il s’agit en
fait d’une infection provoquée par des bactéries de la famille
des Rickettsies. Les arthropodes et plus particulièrement les puces
et les poux en sont les vecteurs. Normalement, seul le typhus
exanthématique ou
pétéchial
devrait porter le nom de typhus.
Mais on trouve également sous le nom de typhus, le typhus
amaril (ou typhus
ictérode ou ictéroïde) qui est le nom de la fièvre jaune ou
fièvre amarile, le typhus murin (Rickettsia
typhi) également
appelé typhus tropical dont les vecteurs sont les puces et le
typhus résurgent ou maladie de Brill-Zinsser. Voir aussi Fièvre
jaune et
Rickettsiose.