
L’Office Pour les Insectes et leur Environnement est une association nationale. Elle propose des formations professionnelles et des animations pour le grand public. En savoir plus
Sabulicole
adj. (Du lat. sabulum,
sable). [Sabulicolous]. Qui vit dans le sable. Voir aussi Habitats
abiotiques.
Social, -e, -aux adj. (Du lat. socialis, qui concerne la société, les alliés). [Social]. Qui concerne une société animale, une communauté organisée formée par des agrégations d’individus. Ex. Insecte social : abeille, guêpe, fourmi, termite, etc. Voir Société. Contr. Solitaire. Voir aussi Grégaire, Eusocial, Insectes sociaux et Subsocial.
Sociaux (Insectes), [Social insects]. Voir Insectes sociaux. Société n. f. (Du lat. societas, association, compagnie). [Society]. Groupe d’animaux appartenant à la même espèce qui vivent ensemble et en coopérant dans la réalisation de tâches pour assurer la survie de tous. Cette coopération procure un bénéfice net à chacun des individus du groupe (Ex. Les fourmis). Ces sociétés animales sont souvent caractérisées chez les Insectes sociaux par l’existence de castes d’adultes stériles (ouvrières, soldats = division du travail) ainsi que par la construction d’un nid collectif. Le degré ultime de la socialité des groupes d’animaux est l’eusocialité. Voir aussi Colonie, Eusocialité, Subsocialité et Insectes sociaux. Société Entomologique de France, Association regroupant des entomologistes professionnels, mais également des amateurs éclairés. Elle a été créée par dix-huit entomologistes parisiens en 1832 avec P. Latreille comme premier Président, auquel succédera V. Audouin. Son objectif est de concourir aux progrès et au développement de l'Entomologie dans tous ses aspects. La société fait paraître le Bulletin de la Société Entomologique de France et depuis quelques années L'Entomologiste, Revue d'Amateurs. Elle se situe au Muséum National d’Histoire Naturelle au 45 rue de Buffon, 75005 Paris. Socii n. pl. (Du lat. socius, compagnon). Chez les mâles de Lépidoptères, formation paire de coussinets poilus que l’on trouve dans les organes génitaux de part et d’autre de l’uncus. Chez le genre Papilio, ils font cependant défaut. Sing. Socus. Voir aussi Aedeage 2. Sociobiologie n. f. (Du lat. societas, association, compagnie et du gr. bios, vie et logos, discours, science). [Sociobiology]. Voir Théorie sociobiologique. Sociotomie n. f. (Du lat. societas, association, compagnie et du gr. temnein, couper). [Sociotomy]. Séparation d’une colonie d’insectes sociaux en deux. Voir aussi Bourgeonnement, Essaimage et Fission. Socket antennaire, [Antennal socket]. Cavité située à la base des antennes. Voir aussi Torulus. Soie n. f. (Du lat. saeta ou seta, poil, crin). 1. [Seta(e)]. Expansions épidermiques minces, semblables à des poils, souvent à rôle sensoriel. Les poils des Vertébrés sont composés de kératine. Chez les insectes, les soies, équivalentes des poils par leur forme, sont composées de chitine. Les soies peuvent être isolées ou former une pubescence. Certaines sont spécialisées. Aisnsi, ce sont des poils modifiés qui forment les écailles des papillons ou de certains Coléoptères (Curculionidés, Scolytidés, Buprestidés, etc). Quand elle a un rôle sensoriel, la soie est innervée et s’appelle alors sensille. Lorsque la soie ne comporte qu’une seule cellule sensorielle, elle est plutôt mécanoréceptrice, et lorsqu’elle comporte plusieurs cellules sensorielles, elle est plutôt chimioréceptrice. A noter que parmi les soies, les microtriches, petites soies, qui se trouvent indifféremment sur les nervures ou sur les membranes alaires, n’ont pas d’articulation basale. Etant de ce fait non mobiles, ce sont des phanères fixes. Par contre, les macrotriches, qui sont de grandes soies que l’on trouve également sur les ailes mais uniquement sur les nervures longitudinales et leurs ramifications, ont une articulation basale. Ce sont des phanères mobiles. Les macrochètes, sont des soies souples de grande dimension, que l’on trouve sur différentes parties du corps (à la différence des Macrotriches que l’on ne trouve que sur les ailes). Elles sont insérées dans une alvéole articulaire très distincte, toujours disposées à la même place sur le corps et de ce fait utilisée en chétotaxie (étude taxinomique par la disposition, la répartition et nomenclature des soies sur l’exosquelette) notamment chez les Diptères, mais aussi chez les Strepsiptères et les Diploures. Les microchètes sont des soies de petite dimension que l’on trouve sur différentes parties du corps des Insectes à la différence des Microtriches que l’on ne trouve que sur les ailes. Syn. Chète, poil. Voir aussi Chaetotaxie, Ecaille, Macrochète, Phanère, Sensille, Trichobothrie et Vibrisse. // 2. [Silk]. Sécrétion visqueuse et résistante, élaborée chez les Arachnides, certains Myriapodes et chez les Hexapodes, tels que les Orthoptères, les Psocoptères, les Hyménoptères, les Aphaniptères, les Diptères, les Trichoptères et surtout chez les Lépidoptères et en particulier chez leurs larves ou leurs chenilles. La soie est en général produite par des glandes dites séricigènes, sortant du corps par des orifices appelés filières. Elle se solidifie à l’air, tout en conservant une certaine élasticité. Elle est formée par deux substances protéiques, la séricine (ou grès) et la fibroïne. La soie peut cependant également être produite à partir des glandes labiales (Lépidoptères, Hyménoptères, certains Orthoptères), ou encore par les glandes accessoires de l’appareil génital (Coléoptères Hydrophylidés), ou encore par des glandes des tarses antérieurs (Embioptères). L'utilisation de la soie est très diverse. Elle sert à tisser le cocon de certaines larves de papillon (ver à soie). Enfin on connait le cas des larves de Coléoptères Carabidés du genre Lebia et des larves de Névroptères Chrysopidés qui secrètent un fil de soie au moyen de leurs tubes de Malpighi. Les araignées peuvent tisser plusieurs types de soies. Elles peuvent, fabriquer des fils de suspension ou de secours qui les aident à retrouver leur chemin et à se retenir si elles tombent. Les jeunes araignées, tissent des fils, dits « fils de la Vierge », qui leur permettent de se faire porter par le vent. La soie sert également à fabriquer des cocons pour protéger les œufs, à réaliser des nids, à tapisser les terriers, ou à faire un fil d’avertissement ou fil d’alerte leur permettant de savoir quand une proie a été capturée dans la toile. Voir aussi Glande séricigène et Tussah. Soie (type de), Chez les Diptères, l’absence, l’inclinaison et l’orientation des soies est utilisée pour la classification (Voir Chaetotaxie). On utilise souvent à leur propos le terme de macrochète. Sur la tête, on trouve les soies frontales ou soies orbitales inférieures, les soies croisées, les soies orbitales supérieures réclinées, les soies orbitales supérieures proclinées, les soies ocellaires, les soies postocellaires, la soie verticale interne, la soie verticale externe, la soie paraverticale, les soies postocellaires, les soies subvibrissales, les soies supravibrissales, les soies génales, la vibrisse (de chaque côté de l’ouverture buccal des Diptères), les soies péristomales. Sur le mésoscutum, on trouve les soies acrosticales (présuturales et postsuturales) disposées de part et d’autre de la ligne médiane du thorax, les soies dorso-centrales ou dorso-médianes se trouvant sur deux rangées, à l’extérieur des soies acrosticales, et enfin les intra-alaires et les supra-alaires. On parle aussi de soies hypopleurales, qui sont des rangées de soies situées sur le côté du thorax, immédiatement en dessous et au devant des haltères, au-dessus de la base des pattes postérieures. Sur le scutellum, on trouve les soies scutellaires basales, subapicales et apicales, et les soies scutellaires discales. Les différents sclérites donnent leur nom aux soies qu’ils présentent, soies postpronotales, anépisternales et katépisternales. Soie acrosticale, [Acrostichal bristle]. Chez les Diptères, soies sensorielles (macrochètes présuturales et postsuturales) disposées de part et d’autre de la ligne médiane du mésoscutum (pièce dorsale du mésothorax). Elles sont notées « Sap » lorsqu’elles sont présuturales et « saps » lorsqu’elles sont postsuturales. Soie articulée, [Articulated seta]. Soie ayant une articulation basale. Il ne peut donc s’agir de microtriches. Mais il paut s’agir par exemple de l’arista, une soie articulée, présente sur le troisième article antennaire des Diptères Brachycères Cyclorrhaphes (ou Diptères supérieurs). Mais d’autres Diptères comme les Tabanidés (Diptères Brachycères Orthorrhaphes) portent aussi une soie articulée, appelée alors style, sur leur troisième article antennaire. Il peut aussi s’agir des adénotriches portés par certaines larves (ex. termites). Voir aussi Arista et Style. Soie dorso-centrale, [Dorsocentral bristle]. Chez les Diptères, rangée de macrochètes longitudinaux et parallèles aux soies acrosticales sur le mésoscutum. Elles peuvent être présuturales ou postsuturales. Elles sont notées respectivement « Sdcp » et « Sdcps ». Soie empodiale, [Empodial bristle]. Chez les Diptères, soie sensorielle située entre les pulvilles des pattes. Lorsqu'il n'y a qu'une pelote ou pulville, on l'appelle empodium. Quand il y a en a deux, ce sont des pulvilli. Quand l’empodium prend la forme d’une soie, il s’agit de la soie empodiale. Les Diptères Brachycères dont le dernier article du tarse est muni d’un empodium apparaissant sous forme d'une soie sont dits hétérodactyles (Contr. Homéodactyles). Ex. Les Asiloïdes. Voir aussi Empodium. Soie frontale, Voir Soie orbitale inférieure et supérieure. Soie fronto-orbitale, Voir Soie orbitale inférieure et supérieure. Soie gustative, Voir Sensille gustative. Soie hypopleurale, [Hypopleural bristle]. Chez les Diptères, macrochètes disposés habituellement en une rangée verticale, situés sur la partie la plus basse de l’épimère mésothoracique (ou katépimère), immédiatement en dessous et au devant des haltères, au-dessus de la base des pattes postérieures. L'absence de soies hypopleurales sur le méron (sclérite mésothoracique appelé aussi mésoméron) est caractéristique de la Super-famille des Muscoïdes (Les Scatophagidés qui sont des Muscoïdes ont cependant une soie katépisternale unique). Voir aussi Soie katépisternale. Soie intra-alaire, [Intra-alar bristle]. Chez les Diptères, rangée latérale de macrochètes située au dessus de la base des ailes entre les soies supra-alaires et les soies dorso-centrales sur le mésoscutum. Elles peuvent être présuturales ou postsuturales selon qu’elles se situent avant la suture transverse ou pas. Elles sont notées respectivement « Siap » et « Siaps ». Soie katépisternale, [Katepisternal bristle]. Le katépisterne est la partie ventrale de l'épisterne d'un pleure thoracique. Un sillon transverse individualise l’anépisterne dorsal du katépisterne ventral. Il correspond chez les Diptères au mésokatépisternum (ou mésoméron) et porte une ou des soies utiles à la taxinomie. Ainsi par exemple, les Scathophagidés, Diptères Brachycères Muscoïdes présentent généralement, une seule soie katépisternale (chez les autres Muscoïdes, le méron est toujours glabre). Par contre les Psilidés, Diptères Brachycères Diopsoïdes n’ont pas de soies katépisternales. Syn. Soie sternopleurale. Elles sont notées « Skepst ». Soie mécanosensorielle, Voir Sensille mécanoréceptrice. Soie notopleurale, [Notopleural bristle]. Chez les Diptères, paires de soies, associées au notopleure (petite plaque latérale du mésonotum), au dessus de la suture notopleurale, au milieu du calus huméral et de la base des ailes. Elles sont notées « Snplr ». Soie ocellaire, [Ocellar bristle]. Chez certains Diptères, soies proclinées, situées près des ocelles. Elles sont notées « Socl ». Soie orbitale inférieure (ou soie frontale), [Orbital bristle, Frontal bristle]. Chez les Diptères, soies habituellement dirigées vers l’avant ou divergentes, situées sur la partie latérale supérieure du front. On en trouve notamment chez les Milichiidés (Diptères Brachycères Carnoïdes). Elles sont notées « Sfrt ». Soie orbitale supérieure, [Orbital bristle, Frontal bristle]. Chez les Diptères, soies proclinées ou réclinées situées au dessus des soies orbitales inférieures. Elles sont notées « Sobspp » quand elles sont proclinées et « Sobspr » quand elles sont réclinées. Soie paraverticale, [Paravertical bristle]. Chez les Diptères, paires de soies, situées en arrière du vertex, sur le même plan que les soies postocellaires, mais plus latéralement par rapport à ces dernières. Elles sont notées « Spvt ». Soie péristomale, [Mystax, Peristomal bristle]. Chez les Diptères, soies portées par le péristome, la région entourant la bouche. Elles se situent au dessus des soies vibrissales. Elles sont caractéristiques des Asilidés. Soie pleine, [Full bristle]. Désigne un type de soie purement ornementale par rapport aux soies sensorielles. Chacune de ces soies est secrétée par une cellule trichogène, elle-même enveloppée au sein d’une cellule tormogène. Voir aussi Cellules trichogènes et Cellules tormogènes. Soie posthumérale, [Posthumeral bristle]. Chez les Diptères, soie située sur la surface externe antérieure du thorax, juste en arrière du calus huméral. Soie postocellaire, [Postvertical bristle]. Chez les Diptères, soies paires, portées par le vertex en arrière du triangle formé par les ocelles. Leur présence et leur inclinaison est utile à la taxinomie. Ainsi par exemple des soies postocellaires convergentes seront caractéristiques des Héléomyzidés (Diptères Brachycères Sphaerocéroïdes) ou des Lauxaniidés (Diptères Brachycères Lauxanioïdes). Au contraire, des soies postocellaires distinctes et divergentes seront caractéristiques chez les Otitidés (Diptères Brachycères Téphritoïdes), des soies postocellaires parallèles ou divergentes seront caractéristiques des Sciomyzidés (Diptères Brachycères Sciomyzoïdes). Enfin, l’absence de soies postocellaires ou de leur développement réduit sera caractéristique des Platystomatidés (Diptères Brachycères Téphritoïdes). Elles sont notées « Spocl ». Soie postpronotale, [Postpronotal bristle]. Chez les Diptères, soies situées sur le postpronotum (ou calus huméral). Elles sont antérieures ou postérieures selon qu’elles soient respectivement à l’avant du postpronotum ou vers l’arrière. Elles sont notées « Spprna » quand elles sont antérieures et « Spprnp » quand elles sont postérieures. Soie postsuturale, [Postsutural bristle]. Chez les Diptères, soies acrosticales du mésoscutum situées en arrière de la suture transverse. Elles sont notées « Saps » pour Soie acrosticale postsuturale. Soie proépimérale, [Proepimeral bristle]. Chez les Diptères, soies situées sur le proépimère en arrière de l’épisterne. Elles sont notées « Spepm ». Soie proépisternale, [Proepisternal bristle]. Chez les Diptères, soies situées sur le proépisterne en avant de l’épimère. Elles sont notées « Spepst ». Soie présuturale, [Presutural bristle]. Chez les Diptères, soies acrosticales du mésoscutum, en avant de la suture transverse. Elles sont notées « Sap » pour Soie acrosticale présuturale. Syn. Soie acrosticale. Soie primaire, [Primary seta] Chez les chenilles de Lépidoptères et certaines larves de Coléoptères, l’apparition, la distribution et la disposition des soies sur la tête, le thorax et l’abdomen revet une grande importance taxonomique. Leur présence chez les larves de 1er instar est connue sous le nom de soies primaires. Les soies additionnelles qui apparaissent à partir du 2ème instar sont connues sous le nom de soies secondaires. Voir Soie secondaire. Voir aussi Pinaculum. Soie « s » et Soie « S », Le terme soie « s » désigne une sensille (ou soie sensorielle) ayant la dimension de microchète. On les trouve en général sur les antennes et plus particulièrement sur leur dernier article. Le terme « soie S » désigne des sensilles ayant la dimension de mésochète ou de macrochète. On désigne aussi les soies dorsales de la tête par « d », les soies subdorsale « sd », les soies génales « g » et latérales « l », etc. Soie scutellaire, [Scutellar bristle]. Chez les Diptères, soies situées sur le scutellum. On y distingue successivement en allant de la base vers l’apex du scutellum, les soies scutellaires basales notées « Sscub », discales notées « Sscud », préapicales notées « Sscupa » et apicales notées « Sscua ». Soie secondaire, [Secondary seta]. Chez les chenilles de Lépidoptères et chez certaines larves de Coléoptères, soies particulières apparaissant à partir du second instar. On trouve ces sortes de poils ou de soies denses dans les familles où les larves sont plus exposées aux prédateurs. Ces soies prennent alors des noms spécifiques, chalazae, verrucae, scoli, etc. Ainsi par exemple chez les larves de coccinelles du Genre Epilachna, on trouve sur le VIIIème segment abdominal, 4 petites scoli dorsales, une grande verruca latérale sclérifiée, et 6 petites chalazae ventrales sclérifiées. Pl. Verrucae. Voir Soie primaire. Voir aussi Chalaza, Pinaculum, Scolus, Verruca. Soie sensorielle, [Sensory setae]. Phanère mobile synonyme de sensille quand cette dernière prend la forme d’une soie. Ex. sensillum trichoideum ou sensillum chaeticum. Les sensilles peuvent effectivement outre l’aspect d’une soie prendre la forme d’une plaque (sensillum placodeum), d’un dôme (sensillum campaniformium) ou d’une cavité (sensillum coelonicum ou ampullaceum), contenant un organe sensoriel simple (mécanorécepteur ou chimiorécepteur), ou l'une des unités d'un organe sensoriel qui assurera la détection de stimuli (vent, odeur, bruit, …). Les soies sensorielles possèdent des dendrites qui recoivent l’influx et le transmettent à des cellules nerveuses auxquelles elles sont reliées. Voir Arista, Sensille et Trichobothrie. Soie sternopleurale, Voir Soie katépisternale. Soie subvibrissale, [Subvibrissal bristle]. Chez les Diptères, soies situées dans la partie médiane du front, entre les vibrisses et les soies supravibrissales, le long de la suture ptilinale. Elles sont notées « Ssbvb ». Soie supra-alaire, [Supra-alar bristle]. Chez les Diptères, soies au nombre de une à quatre, portées par le mésoscutum, en position latérale, près de la base de l’aile. Elles sont situées entre les soies notopleurales et les soies intra-alaires. On peut y distinguer celles qui sont présuturales (notées « sap ») et celles qui sont postsuturales (notées « saps »). Soie supravibrissale, [Supravibrissal bristle]. Chez les Diptères, soies situées dans la partie médiane du front, au-dessus des soies subvibrissales, le long de la suture ptilinale. Elles sont notées « Sspvb ». Soie tibiale préapicale, [Tibial preapical bristle]. Chez les Diptères, soies portées par le tibia dans sa partie apicale. Beaucoup de Diptères portent sur les tibias des soies préapicales. Leur présence ou même leur absence est utilisée en taxinomie. Elles sont par exemple absentes chez les Milichiidés (Diptères Brachycères Carnoïdes). Soie verticale externe et interne, [Outer and inner vertical bristle]. Chez les Diptères, ce sont deux pairs de soies, situées sur les côtés, une paire intérieure et l’autre extérieure, des ocelles postérieurs. Elles sont notées respectivement « Sve » et « Svi ». Soie vibrissale, [Vibrissa]. Chez les Diptères, paire de longues soies, implantées près de la bouche en position interne par rapport aux soies péristomales et à la base de la suture ptilinale. Les vibrisses orales sont simplement appelées vibrisses. Elles sont notées « Vb ». Voir Vibrisse. Soin n. m. [Care]. Nettoyage et entretien du corps apporté par un individu à un de ses congénères ou à lui-même consistant à se lécher puis à s’essuyer avec les pattes. Voir Nettoyage du corps et des antennes. Soin aux jeunes, [Care of young]. Chez les Insectes, le soin que les parents peuvent donner aux œufs ou aux jeunes larves constitue une évolution vers la vie sociale. La règle générale prévalant étant l’abandon de ces derniers dans la nature. On observe toutefois un soin donné aux jeunes chez une douzaine d’Ordres chez les Insectes. On assiste à ces soins chez les insectes Eusociaux comme les Hyménoptères sociaux (et notamment les fourmis et les termites) mais aussi chez les insectes subsociaux, comme chez certains Dictyoptères (ou Blattodea) et chez certains Hémiptères (Ex. Acanthosomatidés, Aradidés). Ainsi au Quebec, on connait le cas de la punaise tachetée (Elasmucha lateralis) qui abrite sa progéniture sous ses ailes. Chez les Coléoptères, il existe certaines espèces de Carabidés, de Chrysomélidés, de Curculionidés, d’Hétérocéridés, de Scolytidés, de Silphidés ou de Staphylinidés qui prennent soin de leurs larves. Chez les Embioptères, la femelle surveille sa ponte et peut apporter un soin à ces jeunes consistant en un apport de nourriture. Chez les Dermaptères, les femelles surveillent également leurs œufs et certaines s’occupent également des jeunes jusqu’à leur sortie du nid. Chez les Orthoptères, on connait par exemple le cas du grillon pélican Anurogryllus muticus (Gryllidés) dont la femelle surveille les œufs jusqu’à leur éclosion puis procède à des dons d’œufs trophiques à sa progéniture puis de son cadavre lui-même afin de leur apporter les protéines nécessaires à leur développement. Il existe aussi des cas de soins apportés aux jeunes chez les Hyménoptères qui ne sont pas sociaux (Ex. Bembex, Sphex), chez les Lépidoptères (Nymphalidés) et chez les Psocoptères. Voir aussi Colonial, Communal, Eusocial, Quasisocial, Semisocial, Subsocial et Insectes sociaux. Soldat n. m. (De l’Ital. soldato, de soldare, payer une solde), [Soldier]. Chez les insectes sociaux, et notamment chez les termites et les fourmis, dans la caste des ouvrières, sous-caste d’ouvrières particulières, assurant la défense de la colonie. Ils sont souvent pourvus d’une tête volumineuse et de mandibules développées adaptées au combat. Chez certaines espèces de termites ou de fourmis, les soldats peuvent aussi assurer la défense de la colonie en projetant un répulsif chimique (ex. acide formique) à partir de leur abdomen (ou même par la bouche chez les termites du genre Globitermes). // 2. Chez les Hyménoptères Formicidés, les soldats dont la fonction est de défendre la colonie contre les agresseurs, apparaissent peu après la fondation de la nouvelle colonie, quand celle-ci atteint quelques centaines d'ouvrières. Les soldats ou soldates puisque ce sont toutes des femelles, comptent pour environ deux pour cent de la colonie, mais chez certaines espèces cela peut aller jusqu'à cinq pour cent. Voir aussi Caste, Ouvrière, Major, Dinergate et Polymorphisme. Solénophage adj. (Du gr. solên, étui et phagein, manger). [Solenophagous]. A propos des Diptères hématophages, caractérise ceux qui introduisent directement leurs pièces buccales dans un vaisseau sanguin. La solénophagie n’est cependant pas stricte et il y a en partie telmophagie. Voir aussi Telmophage. Solitaire adj. (Du lat. solitarius, isolé). [Solitary]. Qui est seul, par opposition à social. Contr. Social. Voir aussi Colonial, Communal, Eusocial, Grégaire, Social et Subsocial. Solviidés (Solviidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Diptères Brachycères Tabanomorphes Stratiomyoïdes. Syn. Xylomyidés. Soma n. m. (Du gr. sôma, corps). Syn. de cellules somatiques. Voir Cellules somatiques. Somabrachyidés (Somabrachyidae) n. m. pl. [Mediterranean Flannel Moths]. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Amphiesmenoptères Lépidoptères Glossates Néolépidoptères Hétéroneures Ditrysiens Apoditrysiens Zygaenoïdes. Somatiidés (Somatiidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Diptères Brachycères Muscomorphes Eremoneures Cyclorrhaphes Aschizes Acalyptères Diopsoïdes. Somatolyse n. f. (Du gr. somâ, corps et lyse, rupture). [Somatolysis]. Fait de masquer la forme réelle du corps, en en atténuant les bords de façon à éliminer les ombres portées sur le support. L’insecte se fond dans le milieu en adoptant les mêmes couleurs que son support. Les limites corporelles de l’insecte s’estompent alors. Voir aussi Mimétisme. Somite n. m. (Du gr. somâ, corps). [Somite(s)]. Syn. de segments, de métamère ou d’anneau chez les Arthropodes. Souci n. m. [Dark Clouded Yellow, Common Clouded Yellow, The Clouded Yellow]. Nom vernaculaire de Colias crocea, Lépidoptère de la Famille des Piéridés. Soucieuse n. f. [Scarce Vapourer]. Nom vernaculaire d’Orgyia recens, Lépidoptère de la Famille des Lymantriidés. Soufré n. m. [Pale Clouded Yellow]. Nom usuel d’un Insecte Lépidoptère Piéridé de couleur jaune, Colias hyale, commun en France Métropolitaine. Sous-caste n. f. (Du lat. sub, sous, dessous et du Portugais, casto, pur). [Subcaste]. Chez les Insectes sociaux, division de la caste d’ouvrières comportant des individus morphologiquement spécialisés dans une fonction particulière (défense de la colonie, soin au couvain, etc.). Ex. minime, minor, média, major, soldat. Voir aussi Caste, Polymorphisme. Sous-classe n. f. [Subclass(es)]. Division de la classification qui vient immédiatement après la Classe. Sous-embranchement n. m. [Subphylum]. Division de la classification qui vient immédiatement après l’Embranchement. Syn. Sous-Phylum. Sous-espèce n. f. [Subspecies]. Division de la classification qui vient immédiatement après l’Espèce. Les individus qui la compose restent toujours interféconds, mais se distinguent par des morphologies légèrement différentes. Les Sous-espèces sont souvent des formes géographiques. Il s’agit du rang taxinomique le plus bas parmi ceux qui sont réglementés par le CINZ. Le statut de sous-espèce s’exprime par un troisième nom associé au nom d’espèce. Voir aussi Trinom. Sous-famille n. f. [Subfamily]. Division de la classification qui vient après la Famille. La terminaison latine de cette catégorie taxinomique est « inae ». Sous-genre n. m. [Subgenus]. Division de la classification qui vient immédiatement après le Genre. Il permet de différencier un ou plusieurs groupes d'espèces ayant un certain nombre de caractères communs. Il est mis entre parenthèse après le genre. Ex. Pour le Genre Myas ; Sous-genre (Myas) ; Espèce chalybaeus, on écrit Myas (Myas) chalybaeus. La terminaison latine des taxons Genre et Sous-genre est la plupart du temps « -ina », écrit au pluriel « -ini ». Sous-ordre n. m. [Suborder]. Division de la classification qui vient immédiatement après l’Ordre. Sous-Phylum (Sub-Phylum) n. m. (Du lat. sub, sous, dessous et du gr. phulon, race). [Subphylum]. Sous-embranchement monophylétique. Il s’agit de la principale subdivision du phylum. Dans le Phylum des Arthropodes de la Classification traditionnelle, les deux Subphylums sont celui des Mandibulates et celui des Chélicérates. Syn. Sous-embranchement et Subphylum. Sous-tribu n. f. [Subtribe]. Catégorie du niveau Famille située au dessous de la Tribu. La terminaison latine de cette catégorie taxinomique est « ina ». Souvenirs entomologiques (Jean Henri Fabre) Œuvre de dix volumes publiée par J.H. Fabre de 1879 à 1907 dans laquelle sont exposés les comportements de la faune entomologique provençale, région où vivait l’auteur. Cet œuvre est remarquable par le sens aigu des observations et par la vulgarisation des descriptions qui y sont faites. Soyeux, euse, adj. [Soft]. Qui est fin et doux au toucher ayant ainsi les caractères de la soie. Sp, Quand le genre est connu, mais que l’espèce n’est pas déterminée, il est d’usage d’utiliser comme épithète provisoire l’abréviation « sp » provenant du latin species, et signifiant espèce. Spp, Quand le genre et connu mais que plusieurs espèces ne sont pas déterminées, il est d’usage d’utiliser comme épithète provisoire l’abréviation « spp ». L’auteur ne peut être plus précis que le niveau genre pour déterminer les espèces. Spado n. m. (Du lat. spado provenant du gr. spadonos, eunuque). [Spadon]. Chez les Hyménoptères Formicidés ou Apidés, désigne une ouvrière ou neutre (femelle stérile). Voir aussi Ouvrière 3. Spanandrie n. f. (Du gr. spanios, rare et andros, mâle). [Spanandry]. Espèce animale dans laquelle il y a peu de mâles. On trouve ce phénomène chez certaines espèces à reproduction parthénogénétique. Ex. chez certaines espèces de phasmes. Voir aussi Parthénogenèse. Spanogynie n. f. (Du gr. spanios, rare et gunê, femelle). [Spanogyny]. Rareté des femelles. Spatule sternale, [Sternal spatula(ae)]. Plaque sclérifiée, allongée, le plus souvent bifide (en forme de spatule à deux têtes), caractéristique des larves de Diptères Cécidomyiidés, se situant sur leur deuxième segment prothoracique. C’est un organe saltatoire. Elle sert aussi à la locomotion chez les larves aquatiques des Diptères Simuliidés ou Chironomidés. Spéciation n. f. (Du lat. species, espèce). [Speciation]. Espèce qui sous l’effet de conditions externes et internes particulières (mal définies, ce peut être une dérive génétique, ou une barrière d’isolement de reproduction géographique, une pression de sélection exercée différemment sur deux populations de la même espèce) se divise en deux espèces-sœurs qui poursuivront des existences indépendantes. L’une de ces espèces formera une nouvelle entité spécifique, alors que l’espèce souche initiale poursuivra son existence normale. D’une manière générale l’origine de la spéciation est une barrière sexuelle empêchant toute recombinaison des patrimoines génétiques. On distingue la spéciation allopatrique qui est due à la fragmentation de l’aire de répartition d’une espèce par la formation de barrière géographique, de la spéciation sympatrique qui est une spéciation sans qu’il n’y ait présence de barrière géographique. Chez les Insectes, le taux de speciation est élevé ce qui explique leur forte diversité. Voir aussi Coévolution, Population, Radiation, Spéciation sympatrique et Spéciation allopatrique. Spéciation allopatrique, [Allopatric Speciation]. Une spéciation allopatrique est la spéciation d’une population qui s’est différenciée d’une autre par la suite d’un isolement géographique qui a abouti à ce que les deux populations aient des aires de distribution différentes. L’élément séparateur, que l’on nomme barrière, est très variable : chaîne de montagnes, océan, limite climatique… Spéciation sympatrique, [Sympatric Speciation]. Une spéciation sympatrique est une spéciation au sein d’une population, sans qu’il y ait présence de barrière géographique expliquant cette spéciation. Une espèce s’est alors différenciée d’une autre du fait par exemple d’un comportement reproducteur différent ou d’une alimentation différente (spéciation allophagique). Spéciation parapatrique, [Parapatric Speciation].Une spéciation parapatrique est à mi-chemin entre la spéciation allopatrique et la spéciation sympatrique. On trouve à la fois un isolement reproducteur entre deux populations, mais aussi une zone de contact, toutefois étroite, entre les deux populations. L’isolation géographique n’est pas totale mais les migrations entre populations sont tout de même limitées. Les deux populations connaissent tout de même des conditions environnementales différentes. Ce sera par exemple le cas pour une espèce qui vit sur une île mais à des altitudes différentes. On retrouve alors un gradient climatique et de ce fait un gradient alimentaire (car les plantes ne sont pas les mêmes en fonction de l’altitude). La sélection naturelle a donc un rôle important dans ce mode de spéciation. Species inquirenda, Expression latine signifiant qu’il existe un doute sur l’identification d’une espèce et que cela nécessite des recherches supplémentaires. Pl. Species inquirendae. Voir aussi Nomen inquirendum. Spécimen n. m. (Du lat. specimen, specio, voir, regarder). [Specimen]. Modèle, échantillon. Spécimen type, Terme employé pour les termes suivants : holotype, lectotype ou néotype. Ce terme est aussi employé de manière général pour tout spécimen de la série type. Le Code International de Nomenclature Zoologique (CINZ) n'a pas toujours requis un spécimen-type. Spercheidés (Spercheidae) Erichson, 1837 n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Staphyliniformes Hydrophiloïdes. On en connait une vingtaine d’espèces. Ils ont un corps ovale. Ils mesurent entre 5 et 7 mm. La tête est très resserrée derrière les yeux. Ils montrent un labre échancré recouvrant les mandibules. Les galéas sont longues et grêles. Leurs antennes de 6 ou 7 articles comportent une massue de 3 articles et un dernier article en forme de cupule pubescente. Le mésothorax est bien développé. Leurs élytres sont plus ou moins striés et possèdent souvent une macule près de la suture. L’ongle de leurs pattes postérieures est plus long que le reste du tarse. Ils sont aquatiques. Ils sont cosmopolites. Syn. Hydrophilidés (selon Fauna Europaea). Speculum n. m. [Speculum, Specular membrane]. Chez les Orthoptères Ensifères, syn. de miroir. Voir Miroir. Spermathèque ou spermathothèque n. f. (Du gr. sperma, graine, semence et thêkê, loge). [Spermatheca]. Poche de l’appareil reproducteur des femelles destinée au stockage des spermatozoïdes. Ce sont des structures hémisphériques prolongées par un pédoncule plus ou moins long. Ce réceptacle séminal ventral prend ainsi la forme d’un long tube contractile enroulé sur lui-même. Les spermathèques débouchent dans la partie dorsale du vagin. Chaque fois qu’un œuf passe dans le vagin, des spermatozoïdes viendront de la spermathèque le féconder. Les spermathèques sont l’un des éléments des organes génitaux femelles propres aux sociétés d’Hyménoptères. Ce réceptacle séminal chez l’abeille femelle (reine), lui sert à féconder elle-même les œufs qu’elle pond, pendant plusieurs années, après s’être accouplée une seule fois pour toutes. Certaines espèces d’abeille (ex. Apis mellifera) peuvent contrôler la fécondation des ovocytes pondus. Les œufs fécondés donneront des femelles (diploïdes) et les non-fécondés des mâles (haploïdes). Voir aussi Appareil reproducteur, Organe de Ribaga et Réceptacle séminal. Spermatide n. m. [Spermatid]. Cellule reproductive finale des mâles. Au cours de la spermatogenèse la seconde méiose intervenant sur les spermatocytes produit des spermatides, cellules germinales haploïdes. Ces spermatides vont donner les spermatozoïdes au cours de la spermiogenèse. Voir aussi Spermatozoïde et Spermatogenèse. Spermatocyte n. m. (Du gr. sperma, spermatos, semence et kutos, cellule). [Spermatocyte]. Chez les Insectes, les cellules germinales primaires des mâles, encore appelées spermatocytes primaires, sont des cellules diploïdes qui vont se diviser suite à une première méiose, sous forme de deux groupes de spermatocytes secondaires dont l’un des groupes se développera en deux spermatides. Ces derniers suite à la spermiogenèse, donneront les spermatozoïdes. Parmi les deux groupes de spermatocytes secondaires qui ont subi la première division de la méiose, il y a les spermatocytes I, issus des spermatogonies et qui comme elles sont diploïdes et les spermatocytes II qui sont par contre haploïdes et qui vont subir la deuxième division de la méiose pour se transformer en spermatides. Voir aussi Spermatogenèse. Spermatodesme n. m. (Du gr. sperma, spermatos, semence et desmos, lien). [Spermatodesme]. Chez les Insectes, réunion d’un faisceau de spermatozoïdes, fixé en un seul point de la zone de transformation des tubes séminifères des testicules. Voir aussi Tubes séminifères. Spermatogenèse n. f. (Du gr. sperma, spermatos, semence et genesis, origine). [Spermatogenesis]. Processus de développement du sperme par méiose des spermatogonies (cellules souches diploïdes) jusqu’à formation des spermatozoïdes (gamètes mâles haploïdes). Au cours de la spermatogenèse on assiste à une multiplication des spermatogonies, une première méiose, une croissance des spermatocytes, une seconde méiose, une élimination du cytoplasme excédentaire puis, dernière étape, la spermiogenèse qui verra la transformation des spermatides en spermatozoïdes. Voir aussi Spermatide, Spermatocyte, Spermatogonie, Spermatozoïde et Spermiogenèse. Spermatogonie n. f. (Du gr. sperma, spermatos, semence et gonos, progéniture). [Spermatogonium(nia)]. Cellules primordiales germinales des mâles qui se multiplient dans le germarium. Chaque spermatogonie qui quitte le germarium est immédiatement entourée d’un cyste germinal, au sein duquel la spermatogonie se divise pour former des spermatocytes I et II. Les spermatogonies sont des cellules souches diploïdes qui produiront les cellules germinales mâles, les spermatozoïdes (gamètes mâles haploïdes). Durant la vie sexuelle certaines cellules évolueront en spermatozoïdes et les autres resteront des spermatogonies pour maintenir leur nombre. Voir Appareil reproducteur, Cellules germinales, Cyste germinal, Spermatocyte et Spermatogenèse. Spermatophore n. m. (Du gr. sperma, spermatos, graine, semence et pherein, porter). [Spermatophore]. Structure mucilagineuse contenant une agglomération de spermatozoïdes, sécrétée par un certain nombre d’Arthropodes pour contenir et transférer le sperme du mâle à la femelle. Chez les Collemboles ou chez les Thysanoures, les spermatophores peuvent être déposés au hasard dans le milieu naturel. Chez eux, la femelle vient frotter son orifice génital sur le spermatophore qui éclate alors libérant les spermatozoïdes qui peuvent alors pénétrer le vagin. Mais d’une façon plus générale, le spermatophore est secrété par les glandes accessoires du mâle et est transmis à la femelle pendant l’accouplement. Ce sera le cas chez les Lépidoptères et chez beaucoup d’Orthoptères et de Coléoptères. Il arrive que certaines femelles mangent les restes du spermatophore. Voir aussi Spermatophylax. Spermatophragme n. m. Du gr. sperma, spermatos, graine, semence et phragma, cloison). Syn. de Bouchon copulatoire, Bouchon à sperme ou Phragis. Voir Bouchon à sperme, Compétition spermatique et Sphragis. Spermatophylax n. m. (Du gr. sperma, spermatos, graine, semence et phylassein, protéger). [Spermatophylax]. Spermatophore dépourvu de spermatozoïdes. Chez les mâles de certains Orthoptères, cette vésicule gélatineuse est offerte à la femelle pour être consommé avant ou après la copulation. Ex. Chez La decticelle côtière, Platycleis affinis (Orthoptères Tettigoniidés). Voir aussi Competition spermatique. Spermatozoïde n. m. (Du gr. sperma, spermatos, graine, semence et oïdos, en forme de). [Spermatozoon, Spermatozoid]. Gamètes mâles haploïdes produits lors de la dernière étape de la spermatogenèse, la spermiogenèse. Chez les insectes, les spermatozoïdes sont stockés dans la spermathèque et ne fécondent l’œuf qu’au moment de la ponte. Il existe une très grande diversité de forme et de tailles de spermatozoïdes. Ils peuvent être arrondis, cylindriques ou effilés. Ils peuvent être flagellés, multiflagellés ou immobiles. Ils peuvent être solitaires ou grégaires. L’efficacité de la fécondation est différente car une vingtaine de spermatozoïdes peuvent suffire pour féconder un ovule (polyspermie) alors que chez les mammifères, il en faudra près d’un million. Deux à cinq spermatozoïdes suffisent par exemple chez les drosophiles (Diptères). L’œuf ne sera toutefois fécondé que par un seul d’entre eux. Enfin chez les insectes, les spermatozoïdes peuvent être fertiles ou stériles. Voir aussi Appareil reproducteur et Spermatogenèse. Spermiducte (Du gr. sperma, semence et du lat. ductus, conduit). [Spermiduct, Sperm duct]. Ensemble des voies génitales du mâle permettant l’évacuation des spermatozoïdes. Chez les Insectes mâles, le sperme passe par le canal déférent ou spermiducte, la vésicule séminale, le bulbe éjaculateur, le canal éjaculateur et plus tard à la femelle pendant l'accouplement. On trouve deux spermiductes qui aboutissent à un canal éjaculateur qui débouche lui-même dans le pénis ou édéage. Syn. Canal déférent. Voir aussi Aedeage et Appareil reproducteur. Spermiogenèse n. f. [Spermiogenesis]. Dernière étape de la spermatogenèse au cours de laquelle les spermatides (produits de la seconde méiose intervenant sur les spermatocytes) se transforment en spermatozoïdes. Voir aussi Spermatide et Spermatozoïde et Spermatogenèse. Spermophage (Spermophagus) n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Chrysomélidés Bruchinés. Ce sont des phytophages. Ex. Spermophagus calystegiae. Sphaeriidés n. m. pl. Ancien Syn. de Sphaeriusidés. Voir Sphaeriusidés Sphaeritidés (Sphaeritidae) Shuckard, 1839 n. m. pl. [False clown beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Staphyliniformes Histéroïdes. Ils ont un corps convexe mesurant entre 4 et 7 mm. Leurs élytres portent 9 lignes de points longitudinales. Les hanches intermédiaires sont écartées. Leurs tarses sont tous pentamères. L’abdomen montre 5 sternites visibles. Sphaeriusidés (Sphaeriusidae) Erichson, 1845 n. m. pl. [Minute Bog Beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Myxophages Sphaeriusoïdes. Ce sont de petits insectes qui ont un corps ovale. Leurs antennes de 11 articles sont courtes et terminées par une massue compacte de 3 articles. Leurs élytres sont glabres et quelquefois plus ou moins striés. Les hanches des pattes postérieures sont grandes et contigües. Les trois sternites abdominaux visibles sont de longueur inégale. On les trouve dans les milieux humides comme ceux de la litière des feuilles ou des mousses. Syn. Sphaeriidés ou Microsporidés (selon SITI). Sphaeriusoïdes (Sphaeriusoidea) n. m. pl. Super-famille d’Insectes Coléoptères Myxophages. C’est la seule Super-famille représentant le Sous-ordre des Myxophages. Elle regroupe les Familles suivantes : Hydroscaphidés, Lépicéridés, Sphaeriusidés et Torridincolidés. Voir aussi Microsporoïdes. Sphaerocéridés (Sphaeroceridae) n. m. pl. [Small dung flies]. Famille d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Sphaerocéroïdes. Les adultes sont de couleur noire ou brune. Ils mesurent entre 1 et 5 mm. Certaines espèces vivant dans les îles antarctiques du sud de l’Ocean Indien sont aptères et myrmécomorphes. Leur métatarse est dilaté et plus court que l’article suivant. Leurs larves peuvent être nécrophages. Sphaerocéroïdes (Sphaeroceroidea) n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères regroupant les Familles des Chyromyidés, des Héléomyzidés, des Rhinotoridés et des Sphaerocéridés. Syn. Héléomyzoïdes (mais non reconnu par SITI et NCBI). Sphaeropsocidés (Sphaeropsocidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Troctomorphes Nanopsocètes. On en connait 15 espèces. Ils sont de couleur brune. Leur corps n’est pas aplati dorso-ventralement. Leurs antennes sont composées de 15 articles. Quand ils sont ailés, la nervation des ailes est réduite à deux nervures. Quand ils sont aptères, on ne trouve pas d’expansions thoraciques latérales. Ils sont cosmopolites sauf en Asie. Sphécidés ou Sphégidés (Sphecidae) Latreille, 1802 n. m. pl. (Du gr. sphêx, guêpe). [Digger wasps, Beetle wasps, Burrowing wasps]. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates Sphécoïdes (Apoïdes pour certains auteurs), dont le genre Sphex en est le type. Il existe environ 8.000 espèces de Sphécidés. Ils mesurent de 20 à 50 mm. Ce sont des insectes brillament colorés, glabres ou avec peu de poils. Ces poils s’ils sont présents ne sont pas plumeux. Leur tête large porte de fortes mandibules. Les mâles ont des antennes de 13 articles, alors que les femelles en ont 12. Le pronotum montre un lobe arrondi éloigné de la tégula, lui donnant l’aspect d’un collier. Les ailes antérieures présentent un ptérostigma et de nombreuses cellules fermées dont obligatoirement une cellule costale. Les ailes postérieures possèdent également des cellules fermées ainsi qu’un lobe jugal et un lobe anal. Les tarses de leurs pattes antérieures présentent fréquemment de longues épines, parfois spatulées. Les tibias et tarses des pattes postérieures sont cylindriques. Ils n’ont ni scope, ni corbeille. Leur gaster est souvent pétiolé. Leur pétiole est alors étroit et cylindrique. Les femelles sont généralement plus grandes que les mâles. Elles portent un aiguillon alors que ces derniers en sont dépourvus. Ce sont des chasseurs solitaires, paralyseurs, qui construisent des nids souterrains notamment dans les lieux secs et sablonneux ou argileux. Ces nids sont faits de plusieurs cellules dont chacune enferme une proie paralysée sur laquelle la femelle pond un œuf unique. Certaines femelles de certaines espèces préfèrent placer leur nid dans les tiges des plantes ou dans le bois mort et notamment dans les galeries des insectes xylophages. D’autres femelles prennent soin des larves et renouvellent leur stock de nourriture. Chaque genre est plus ou moins spécialisé dans un type de proies. Mais si leurs larves blanchâtres, amincies aux deux extrémités et dotées de fortes mandibules sont carnivores (notamment arachnophages), les adultes sont nectarivores. Les adultes aiment aussi la chaleur. Ils sont cosmopolites. On disait autrefois Sphégiens. Ex. L’ammophile, Ammophila sabulosa L. Sphécode (Sphecodes) n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères porte-aiguillon de la famille des Apidés (selon Fauna Europaea) et des Halictidés (selon SITI). Ex. Le sphécode bossu, Sphecodes gibbus, commun aux environs de Paris. Le Sphécode à labre blanc, Sphecodes albilabris qui fait partie des « abeilles parasites » ou « abeilles-coucous » car elles pondent dans le nid d’autres abeilles. Sphécoïdes (Sphecoidea) Latreille, 1802 n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates dont la Famille des Sphécidés en est le type. Outre la famille des Sphécidés, on y trouve selon les class. la famille des Philanthidés et des Larridés. Ce sont des guêpes solitaires et des guêpes fouisseuses, constructeurs de nids qui chassent des proies pour nourrir leurs larves. Syn. junior d’Apoïdes selon SITI. Sphégidés n. m. pl. Syn. de Sphécidés. Voir Sphécidés. Sphégiens n. m. pl. Voir Sphégidés. Sphénophore (Sphenophorus) n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Curculionoïdes Dryophthoridés. Ce sont des rhynchophores, renfermant des calandres (Charançon du blé). Ex. Sphenophorus diversus. Sphénoptère (Sphenoptera) n. f. Genre et Sous-genre d’Insectes Coléoptères Buprestidés, renfermant des serricornes bronzés ou cuivreux. Ex. Sphenoptera (Sphenoptera) barbarica. Sphex n. m. (Du gr. sphêx, guêpe). [Digger wasp]. Genre d’Insectes Hyménoptères Aculéates, type de la Famille des Sphécidés, comprenant près de 300 espèces. C’est une guêpe fouisseuse ou maçonne. Le sphex est brillamment coloré. Il paralyse des criquets, des grillons, etc., et les ramène à son terrier afin qu’ils servent de nourriture aux larves. Les sphex sont également appelés « guêpes-ichneumons ». Ex. Sphex flavipennis. Pl. Sphexs Sphindidés (Sphindidae) Jacquelin du Val, 1860 n. m. pl. [Dry-fungus beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cucujoïdes. On en connait 67 espèces. Ils sont petits et mesurent entre 1,5 et 3,5 mm. Ils ont une forme ovale ou plus ou moins sphérique. Ils portent un sillon entre le front et le clypéus. Les antennes portent 10 à 11 articles avec une massue de 2 à 3 articles souvent pubescents. Les élytres sont striés longitudinalement. Leurs tarses sont tous pentamères chez les femelles et de formule 5-5-4 chez les mâles. Ils se nourrissent de myxomycètes (classe de protiste). Ils sont cosmopolites. Sphinge n. f. (Du gr. sphinx, monstre ailé à tête d’homme et corps de lion). Sphinx femelle. Sphingidé n. m. Nom usuel des papillons à longue trompe, aux ailes antérieures longues et étroites, tel que les sphinx. Sphingidés (Sphingidae) Latreille, 1802 n. m. pl. [Sphinx moths, Hawk moths, Humming-bird moths, Hornworms]. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères Ditrysiens Bombycoïdes (ou pour certains Sphingoïdes), renfermant 1.200 espèces de papillons de taille moyenne à grande. Leur corps est large, épais et velus. Leurs palpes courts sont appliqués contre le front et recouverts d'écailles denses et serrées. La trompe est généralement longue (sauf chez les genres Acherontia, Amorpha, Marumba, Mimas et Sphinx). Leurs yeux sont grands. Les ocelles sont absents. Leurs antennes sont courtes épaissies et recourbées à l’extrémité en un fin et court crochet. Le thorax ne porte pas de tympan. Leurs ailes antérieures ont la caractéristique d’être triangulaires, longues et étroites. Leurs ailes postérieures sont plus petites avec le bord externe légèrement échancré avant l'angle anal. Elles sont de coloration généralement plus vive (rose, rouge ou jaune) que les antérieures, plus neutres, et qui les recouvrent au repos. Aux ailes postérieures, la nervure Sous-costale (Sc) et celle du secteur de la radiale (Rs) sont parallèles et sont connectées par une nervure transverse oblique qui démarre au milieu du bord antérieur de la cellule discoïdale. L’envergure de leurs ailes est comprise entre 36 et 190 mm. Leurs ailes peuvent battre à un rythme élevé, ce qui leur procure un vol puissant. Ils sont capables de voler rapidement (jusqu’à 55 km/h) sur de grandes distances. Ils peuvent voler sur les fleurs, mais sans s’y poser à la manière des oiseaux-mouches, leur longue trompe leur permettant d’en aspirer le nectar (spiritrompe bien développée). Chez certaines espèces d’Amérique du Sud, cette trompe peut atteindre 20 à 30 cm de long et permet de féconder une variété d’orchidée. Ils portent une épiphyse. La formule de leurs épines tibiales est 0-2-4 ou 0-2-2. La plupart sont nocturnes ou crépusculaire mais il existe certaines espèces qui sont toutefois diurnes (Ex. genre Hemaris (ou Haemorrhagia) et Macroglossum). La durée de vie des imagos est comprise entre 10 et 25 jours. Les œufs sont sphériques ou aplatis, lisses. Les chenilles de Lépidoptères Sphingoïdes sont glabres, souvent de couleur vives et portent (sauf rares exceptions) un tubercule dorsal pointu sur leur huitième segment abdominal appelé corne dorsale (ou scolus), (Ex. Chez les chenilles d’Acherontia atropos, le sphinx tête de mort). Leurs chrysalides nues s’enfoncent quelquefois dans le sol pour se nymphoserdans une solide loge de terre ou dans un cocon rudimentaire composé de débris assemblés. Ils sont cosmopolites. Ex. Le Sphinx demi-paon, Smerinthus ocellata L. Sphingoïdes (Sphingoidea) n. m. pl. (Du gr. sphinx, sphinx et eidos, aspect). Super-famille d’Insectes Lépidoptères regroupant les Familles des Bombycidae, des Saturniidae et des Sphingidae. Ce sont des voiliers au corps de grande taille. Ils ont souvent une grande trompe. Leurs chenilles portent une corne dorsale (scolus) caractéristique sur leur huitième segment abdominal. Selon NCBI, cette Super-famille regroupe les Bombyciformes (ex. Bombyciidés) et les Saturniiformes (ex. Saturniidés) et les Sphingidés. Selon SITI, ce taxon est invalide et il faut parler de Bombycoïdes. Ce taxon n’est pas reconnu par Fauna Europaea. Syn. valide Bombycoidea (selon SITI). Sphinx n. m. (Du gr. sphinx, monstre ailé à tête d’homme et corps de lion). Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Lépidoptères Sphingidés. Ce sont des insectes nocturnes dont on connaît de nombreuses espèces. Ex. Le Sphinx du troène, Sphinx ligustri. Beaucoup d’autres genres sont appelés communément « Sphinx ». Le « Sphinx tête de mort », Acherontia atropos, dont la chenille attaque les pommes de terre et les tomates, tandis que l’adulte qui peut pénétrer dans les ruches pour y dérober le miel, en est l’un des genres principaux. Ce dernier a pour particularité de pouvoir émettre un son par circulation d’air dans sa trompe. Il existe d’autres espèces : Le Grand Sphinx de la Vigne, Deilephila elpenor. Le Moro sphinx ou Sphinx colibri ou sphinx du caille-lait, Macroglossum stellatarum. Le petit sphinx de la vigne, Deilephila porcellus. Le Sphinx aveugle, Paonias excaecatus. Le Sphinx bourdon ou Sphinx bombyliforme, Hemaris tityus. Le Sphinx chauve-souris, Hyles vespertilio. Le Sphinx colibri, Hemaris thysbe. Le Sphinx de la garance ou sphinx du gaillet, Hyles galii. Le Sphinx de l’argousier, Hyles hippophaes. Le Sphinx de la tomate, Manduca quinquemaculata. Le Sphinx de l'épilobe ou Sphinx de l’œnothère, Proserpinus flavofasciata. Le Sphinx de l’euphorbe, Hyles euphorbiae. Le Sphinx demi-paon, Smerinthus ocellata. Le Sphinx du Canada, Sphinx canadensis. Le Sphinx du cerisier, Sphinx drupiferarum. Le Sphinx du chêne, Marumba quercus. Le Sphinx du gaillet, Hyles gallii. Le Sphinx du laurier, Sphinx kalmiae. Le Sphinx du laurier-rose, Daphnis nerii. Le Sphinx du liseron, Agrius convolvuli. Le Sphinx du noyer, Amorpha juglandis. Le Sphinx du peuplier, Laothoe populi. Le Sphinx du pin, Hyloicus pinastri. Le Sphinx du pommier, Sphinx gordius. Le Sphinx du saule, Smerinthus cerisyi. La Sphinx du tabac, Manduca sexta. Le Sphinx du tilleul, Mimas tiliae. Le Sphinx du troène, Sphinx ligustri. Le Sphinx gazé ou sphinx fuciforme, Hemaris fuciformis. Le sphinx géminé, Smerinthus jamaicensis. Le Sphinx livournien, Hyles lineata livornica. Le Sphinx nicéa, Hyles nicaea. Le sphinx ondulé, Ceratomia undulosa. Le Sphinx Phaenix, Hippotion celerio. Pl. Sphinxs. Sphragis n. m. (Du gr. sphrag, sceau). [Sphragis]. Matière cornée qui se solidifie, sécrétée par les mâles de certains Lépidoptères, et notamment ceux du genre Parnassius, qu’ils fixent comme une poche à l’extrémité de l’abdomen des femelles pendant l’accouplement afin semble t-il d’empêcher un accouplement ultérieur de leur partenaire avec un autre mâle. Voir aussi Bouchon à sperme et Compétition spermatique. Spicipalpia n. m. pl. Un des trois Sous-ordres de Trichoptères avec les Annulipalpia et les Integripalpia. Ce Sous-ordre regroupe les Super-familles des Glossosomatoïdes, des Hydroptiloïdes et des Rhyacophiloïdes. Spicule n. f. (Du lat. spicula, petite pointe). [Spicule]. Structure en forme d’épine. Ex. Chez les larves de Coccinelles. Voir aussi Epine. Spina n. f. (Du lat. spina, épine). [Spina]. Petite pièce interne du squelette (Apodème), impaire, portée par le spinasternite. Située à l’extrémité du prosternite et du mésosternite (jamais du métasternite). Spinasternite n. m. (Du lat. spina, épine, sternum, poitrine et du suffixe –ite, constituant). [Spinasternum]. Sclérite intersegmentaire thoracique ventral associé ou fusionné avec le précédent sclérite ventral, l’intersternite. Le spinasternite porte la spina. Situé à l’extrémité du prosternite, ou du mésosternite, il est délimité par la suture furcale. Un spinasternite peut devenir une partie définitive du prosternite ou du mésosternite mais jamais du métasternite. (Snodgrass) // Chez les Orthoptères Caelifères Acrididés (Criquets), le spinasternite suit le basisternum. Spinasternite et basisternum forment alors la partie ventrale du prothorax, le prosternum. Spiniforme adj. (Du lat. spina, épine et forma, forme). [Spiniform]. En forme d’épine. Spinothecidés (Spinothecidae) n. m. pl. Famille de Collemboles Symphypléones Katiannoïdes. Ils ont un sac creux qui apparait ventralement dans leur région cervicale et qui entoure leur cou. Spinule n. f. (Du lat. spina, épine). [Spinula]. Petite épine. Ex. les Acridiens présentent sur leurs pattes des spinules tibiales. Voir aussi Epine. Spinules costales, [Costal spines]. Désigne les petites épines alaires présentes sur le bord des ailes postérieures des Lépidoptères leur permettant en général de les coupler avec les ailes antérieures. Syn. Éperons costaux. Voir aussi Amplexiforme. Spiracle ou Spiracule n. m. (Du lat. spiraculum, ouverture). [Spiracle(s)]. Ouverture respiratoire menant au système respiratoire interne chez les insectes. Le terme de spiracule pour désigner les stigmates avait été proposé par Latreille. Syn. de stigmate. Voir Stigmate. Spiraculaire adj. [Spiracular]. Qui concerne un spiracle. Ex. Branchie spiraculaire. Voir aussi Spiracle et Branchie. Spiritrompe n. f. (Du gr. speira, courbe, spirale et trompe). [Proboscis]. Trompe suceuse maxillaire des papillons leur servant à aspirer le nectar des fleurs. Elle est formée par l’accolement des galéas des maxilles qui sont alors hypertrophiées et spécialisées. Les deux galéas sont allongées et leur accolement laisse un espace vide, formant un canal rendant ainsi possible l’aspiration des liquides par les muscles du pharynx. Les autres parties des pièces buccales (lacinias, mandibules, labium) sont atrophiées. La spiritrompe est enroulée en spirale au repos. Chez certaines espèces de Sphingidés d’Amérique du Sud, cette trompe peut atteindre 20 à 30 cm de long et permet de féconder une variété d’orchidée. Syn. Proboscis, Haustelle. Voir aussi Trompe. Spirochaeta n. f. Genre de Spirochètes responsable de fièvres récurrentes. Le principal réservoir de virus est le pou et c’est par piqûre ou écrasement de l’insecte que le spirochète pénètre dans l’organisme. Ce sont des bactéries de forme spiralée que l’on trouve aussi dans l’intestin postérieur des termites et qui les aident à digérer la cellulose (symbiose). Voir Spirochètes et Termites inférieurs. Spirochètes (Spirochaetes) n. m. pl. Classe de bactéries provenant de l’embranchement (phylum) des Spirochaetae. Selon NCBI, l’Ordre des Spirochaetales fait parti du Super-règne des Bacteria, du phylum des Spirochaetes, de la Classe des Spirochaetia. Ils étaient autrefois inclus dans les protozoaires. Voir aussi Spirochaeta. Spondyle (Spondylis) n. m. (Du gr. spondulos, vertèbre). Genre d’Insectes Coléoptères Cérambycidés (longicornes) dont la larve fore des galeries dans le bois mort. Ex. Spondylis buprestoides, seule espèce d’Europe. Spondylinés (Spondylinae) n. m. pl. Sous-famille d'Insectes Coléoptères Cérambycidés dont le spondyle en est le type. Leur prothorax est globuleux. Leurs tibias antérieurs sont denticulés extérieurement et prolongés par une lamelle allongée. Leurs tarses sont pentamères. Spongieuse n. f. (Du lat. spongia, éponge). [Gypsy moth]. Nom usuel d’un Lépidoptère également appelé « Bombyx disparate » ou « Zig-zag ». Son vrai nom d’espèce étant Lymantria dispar. Il est très nuisible aux arbres forestiers et fruitiers de par le grand nombre et la voracité de ses chenilles. Spongiphoridés (Spongiphoridae) n. m. pl. Famille d’Insectes Dermaptères Forficuloïdes. Selon SITI, il faut parler de la Sous-famille des Spongiphorinés faisant partie de la Famille des Labiidés. Syn. Labiidés selon NCBI. Spumeux, euse adj. (Du lat. spuma, écume). Qui a l’apparence de l’écume. Spuria (vena), [Spurious vein]. Voir Vena spuria. Squama n. f. Chez les Hyménoptères, lobes dorsaux des genitalia des males. Les lobes ventraux étant appelés volsellae. A noter que chez les mâles Hyménoptères, la caractéristique principale est l’absence de lobes periphalliques. Voir aussi Volsella. Squame n. m. (Du lat. squama, écaille). [Squama]. 1. Ecaille ou structure en forme d’écaille. // 2. Chez de nombreux Diptères, lobe membraneux situé au bord postérieur et près de la base de l’aile, recouvrant les balanciers. Syn. Ecaille 3, Cuilleron, Calyptère. Voir Cuilleron. Voir aussi Alule. // 3. Chez les Lépidoptères, appendice en forme d’écaille recouvrant la base des ailes antérieures. Syn. Patagium ou Tégula. // 4. Chez les Odonates, expansion latérale du mentum portant les palpes maxillaires et labiaux. //5. Chez les Hyménoptères Formicidés, structure en forme d’écaille du premier segment abdominal. Squame externe ou Squame supérieur, Cuilleron alaire. Syn. Antisquame. Voir Cuilleron. Squame interne ou Squame inférieur, Cuilleron thoracique. Voir Cuilleron. Squameux, squameuse adj. [Squamate]. Couvert d'écailles. Squamiforme adj. (Du lat. squama, écaille et forma, forme). [Squamiform]. En forme d’écaille. Squamule n. f. (Du lat. squama, écaille). [Squamula(ae)]. 1. Très petite écaille. // 2. Petite écaille couvrant la base des ailes antérieures chez certains insectes. Voir aussi Alule, Calyptère, Cuilleron, Ecaille 2 et 3, Patagium et Squame. Squelette externe (Du gr. skeletos, desséché). Syn. d’exosquelette. Syn. Exosquelette. Squeletteuse n. f. Mot d’origine Quebecoise désignant les insectes phytophages qui ne laissent intactes que les nervures des feuilles qu’ils consomment. Voir aussi Défoliateur et Phyllophage. Stade n. m. (Du gr. stadion, mesure de longueur). [Stage(s), Stadium]. Phase de développement définie entre deux mues durant laquelle il n’y a pas d’évolution significative. Par exemple, le stade embryonnaire est celui où l'Insecte se développe dans l'œuf. Le deuxième stade étant un stade larvaire comprenant différentes étapes de développement interrompues par les mues (ecdysis). Le dernier stade larvaire est le stade pré-imaginal. Pour les insectes holométaboles, il existe un stade nymphal. Le stade adulte ou imaginal étant la dernière phase du développement. Voir aussi Instar. Stade adulte ou imaginal, Voir Stade. Stade larvaire, [Larval stage, Stadium]. Période de croissance qui sépare les mues larvaires successives. Ces mues, marquant les différents stades larvaires, sont au nombre de 1 à 5, en général, mais il peut y en avoir beaucoup plus. La durée de développement au stade larvaire est très variable et peut aller de quelques semaines à plusieurs années selon l’espèce. Cette durée varie en fonction du mode d’alimentation et de ce fait de la valeur nutritive des aliments (ex. la croissance des larves de Coléoptères xylophages est souvent plus lente). Mais cette durée de développement varie aussi en fonction de facteurs saisonniers, sachant qu’un ou plusieurs hivernages allongent ce développement. Le nombre d’intermues chez les Collemboles Symphypléones peut ainsi aller jusqu’à 7, cette période s’étalant entre trois et 20 jours, cela en fonction de la température. Syn. Instar, Intermue. Voir aussi Développement, Instar, Intermue, Larve, Mue et Phénologie. Stade pré-imaginal, [Preimaginal stage]. Dernier stade larvaire précédant le stade adulte chez les insectes hétérométaboles. Chez les holométaboles, le dernier stade larvaire est celui de nymphe. Voir aussi Adulte, Juvénile, Nymphe et Imago. Stagnicole adj. (Du lat. stagnare, être stagnant, être inondé et colere, habiter). [Stagnicolous]. Qui vit en eau stagnante. Voir aussi Habitats abiotiques. Staphylin (Staphylinus) n. m. (Du gr. Stapulê, luette, grain de raisin, ce qui correspond au fait que leur abdomen soit découvert). Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Coléoptères, type de la Famille des Staphylinidés. Ce sont des insectes brachélytres (aux élytres courts, laissant voir la face dorsale de l’abdomen), carnassiers, souvent entomophages, et à abdomen allongé et mobile. Certains peuvent être myrmécophiles. D’autres vivent même dans la fourrure de certains mammifères. Ex. Le Staphylin à deux taches, Stenus bimaculatus. Le Staphylin à raies d’or, Staphylinus caesareus. Le Staphylin odorant appelé aussi l’Ocype odorant ou encore Le diable, Staphylinus olens. Staphylinidés (Staphylinidae) Latreille, 1802 n. m. pl. [Rove beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Staphyliniformes ayant pour type le genre Staphylinus. Cette famille présente un grand nombre d’espèces (environ 58.000), en faisant la deuxième plus grande famille de Coléoptères après celle des Curculionidés et avant celle des Carabidés. En Europe, on en connait 2.000 espèces. Ils sont de forme générale allongée, avec les côtés du corps aux bords parallèles. Ils ressemblent beaucoup aux perce-oreilles (Dermaptères), sans les pinces caudales. Ils mesurent entre 0,5 et 35 mm mais la majorité mesure entre 2 et 8 mm. Leur tête est aussi large que le pronotum. Leurs mandibules sont souvent acérées, développées. Leurs antennes de 11 articles (10 chez le genre Entomoculia) sont claviformes ou filiformes, mais plus souvent filiformes. Les antennes sont parfois coudées sur le scape. On peut distinguer un cou très étroit chez certaines espèces. Leurs élytres sont tronqués et laissent apparaître plusieurs segments abdominaux, ce qui est une de leur caractéristique principale. Ces élytres protègent toutefois les ailes membraneuses qui y sont repliées. Les élytres se chevauchent quelquefois à la suture (ex. Tribu des Xantholinini). Ils volent bien. Les hanches des pattes postérieures sont plus ou moins coniques. Leurs tarses peuvent être de 2, 3, 4 ou 5 articles (homéomères). On trouve cependant une formule 5.4.4 chez le genre Atanygnathus. Ils sont très rapides dans leurs déplacements. Les segments abdominaux sont mobiles et flexibles les uns par rapport aux autres et peuvent même se relever à la manière d’un scorpion. Beaucoup d’espèces présentent des glandes anales servant à la défense chimique (vésicant). Larves et adultes sont prédateurs. Certaines espèces sont malacophages, d’autres même parasitoïdes. On les trouve dans les matières organiques en décomposition (charognes, bouses), mais aussi sur les fleurs et champignons. Leurs larves sont allongées avec des antennes courtes et des pattes bien développées. Elles présentent deux cerques plus ou loins longs. Ils sont cosmopolites. Ex. L’oxypore roux, Oxyporus rufus L. Staphylinioïdes ou Staphylinoïdes (Staphylinioidea ou Staphylinoidea) n. m. pl. (De staphylin et du gr. eidos, aspect). Groupe biologique renfermant des Insectes Coléoptères Polyphages Staphyliniformes dont le type est le genre Staphylinus et qui comprend aussi la Famille des Silphidés (silphes), mais aussi les Familles des Agyrtidés, des Hydraénidés, des Leiodidés, des Psélaphidés, des Ptiliidés et des Scydmaenidés. Ce sont tous ceux dont les élytres ne recouvrent pas entièrement l’abdomen. Staphyliniforme adj. (De staphylin et du lat. forma, forme). [Staphyliniform]. Dont la forme rappelle celle du staphylin. Staphyliniformes (Staphyliniformia) Lameere, 1900 n. m. pl. Infra-ordre d’Insectes Coléoptères Polyphages regroupant les Super-familles des Histéroïdes, des Hydrophiloïdes et des Staphylinoïdes. Stathmopodidés (Stathmopodidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes. Statoconque n. f. (Du lat. status, fixé et concha, coquillage). [Case-bearing]. Fourreau d’excréments permettant de se protéger des prédateurs mais également servant à éviter la dessiccation des insectes vivant au soleil (Ex. Coléoptères Chrysomélidés des Sous-familles des Clytrines et des Cryptocéphalines). Staurope (Stauropus) n. m. Genre d’Insectes Lépidoptères Notodontidés. Ex. Stauropus fagi, appelé communément « Harpie du hêtre » ou « Bombyx du Hêtre » ou « L’écureuil ». Stégomyie (Stegomya) n. f. (Du gr. stegos, toit et muia, mouche). Nom usuel de l’Aedes aegypti, et Sous-genre d’Insectes Diptères Nématocères du Genre Aedes. Ce sont des moustiques des pays chauds qui propagent la fièvre jaune et la dengue. Ex. Aedes (Stegomyia) albopictus. Stemmate n. m. (Du gr. stemma, -atos, couronne). [Stemmata]. Organe visuel simple des larves d'insectes Holométaboles. Cet œil simple diffère quelque peu des ocelles des insectes adultes. Il en existe de 1 à 7 disposés circulairement en forme de croissant de chaque côté de leur tête. Ils sont toujours latéraux. Généralement au nombre de six paires, ce sont en fait des yeux composés réduits à une ou quelques ommatidies et d’ailleurs, à la métamorphose ils seront remplacés par des yeux composés. Ils se composent d’une cornée, de sept cellules rétiniennes et parfois d’un cristallin. Voir aussi Cellules rétinuliennes, Cornéule, Cristallin, Ocelle et Yeux simples. Stemmocryptidés (Stemmocryptidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Dipsocoromorphes Dipsocoroïdes. Stenhygrobie adj. (Du gr. stenos, resserré, hugros, humide et bios, vie). Qui exige un certain taux d’humidité constant. Voir aussi Sténobiote. Sténinés (Steninae) MacLeay, 1825 n. m. Sous-famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Staphylinoïdes Staphylinidés. Sténo préf. Tiré du gr. stenos, resserré. Sténobiote ou sténobionte n. m. (Du gr. stenos, resserré et bios, vie). [Stenobiont]. Organisme animal ou végétal qui ne survit que dans des conditions de milieu très stables. Il peut s’agir de milieux extrèmes. Si c’est la température qui doit avoir une valeur déterminée, l’être est sténotherme. Si c’est la salinité de l’eau, il est sténohalin, si c’est l’éclairement, il est sténophote, si c’est le taux d’humidité, il est stenhygrobie, s’il dépend des cônes de conifère, il est sténoconobionte, etc. Contr. Eurybiote. Sténocéphalidés (Stenocephalidae) n. m. pl. (Du gr. stenos, resserré, étroit et kephalê, tête). Famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Coréoïdes. Sténoconobionte adj. (Du gr. stenos, resserré, konos, cône et bios, vie). [Stenoconobiont]. Qui dépend étroitement des cônes de conifères. Voir aussi Sténobiote. Sténoèce adj. (Du gr. stenos, resserré, et oikos, habitat). Qui ne peut supporter d’importantes variations de facteurs écologiques (température, humidité, pression, lumière, salinité, etc…). Contr. Euryèce. Voir aussi Valence écologique. Sténohalin adj. (Du gr. stenos, étroit, resserré et hals, halos, sel). [Stenohaline]. Qui exige une salinité constante. Voir aussi Sténobiote. Sténolophe (Stenolophus) n. m. Genre et Sous-genre d’Insectes Coléoptères Carabidés. Ex. Stenolophus (Stenolophus) teutonus, répandu aux environs de Paris. Sténodème (Stenodema) n. f. Genre d’Insectes Hémiptères Cimicomorphes Miridés. Ex. Stenodema calcaratum. Le Sténodème lisse, Stenodema laevigatum. Sténomidés (Stenomidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes. Leurs palpes maxillaires sont réduits et repliés par-dessus la trompe. Les palpes labiaux sont bien développés. La nervure Cubitale Postérieure (CuP) est présente sur l’aile antérieure, tout comme les Scythrididés. La nervure du secteur de la Radiale (Rs) est divergente de la nervure Médiane 1 (M1) sur les ailes postérieures. Chez les Oecophoridés, elles sont parallèles. Leurs ailes postérieures sont étroites et arrondies à leur apex. Leurs chenilles sont phyllophages. On les trouve essentiellement en Amérique tropicale. Sténopelmatidés (Stenopelmatidae) n. m. pl. [Jérusalem crickets]. Famille d’Insectes Orthoptères Ensifères ne comptant qu’une quarantaine d’espèces. Ces Insectes sont grands (3,8 à 8 cm) et lourdauds. Ils sont pourvus d’une tête volumineuse, avec des antennes assez courtes. Ils sont aptères. Les pattes antérieures portent l’organe auditif tibial caractéristique des Ensifères. La base du fémur des pattes arrière est incisée ou entaillée. Leurs tarses sont tétramères. L’ovipositeur est court. On les trouve dans le bois carié ou sous terre dans les régions tropicales chaudes et notamment en Amérique Centrale. Sténopelmatoïdes (Stenopelmatoidea) n. m. pl. Super-Famille d’Insectes Orthoptères Ensifères regroupant les Familles des Anostostomatidés, des Cooloolidés, des Gryllacrididés, des Lézinidés, des Macropathidés, des Mimnermidés, des Rhaphidophoridés, des Schizodactylidés et des Sténopelmatidés. Cela représenterait environ 1.000 espèces, mais beaucoup reste à décrire notamment en Australie. Ce sont des insectes qui recherchent des abris durant la journée afin d’éviter la dessication qu’il pourrait connaître du fait de la finesse de leur tégument. Ils sont donc plutôt nocturnes et de ce fait de couleurs clairs avec des nuances de gris ou de marrons dominantes. Ce sont des familles aux formes ailées avec des antennes réduites et un organe auditif situé à la base du tibia des pattes antérieures. L’appareil stridulatoire concerne aussi le fémur et l’abdomen. Leurs tarses sont tétramères. On les trouve en plus grand nombre dans l’Ancien Monde et plus spécialement dans l’hémisphère Sud. Syn. Gryllacridoïdes en partie. Sténophage adj. (Du gr. stenos, étroit et phagein, manger). [Stenophagous]. Qui a un régime alimentaire peu diversifié. Se dit des insectes phytophages qui se limitent à une seule famille végétale, voir même à un seul genre. Se dit également d’un parasite qui s’attaque à des espèces d’hôtes de la même famille, voir du même genre. Contr. Euryphage. Voir aussi Omnivore, Monophage, Oligophage, Polyphage. Sténophagie n. f. [Stenophagy]. Fait pour un animal d’avoir un régime alimentaire peu diversifié. Sténophote adj. (Du gr. stenos, resserré et phos, photos, lumière). [Stenophotic]. Qui exige un éclairement constant. Voir aussi Sténobiote. Stenophylax n. m. Genre d’Insectes Névroptères Trichoptères Limnéphilidés qui se trouvent aux bords des ruisseaux. Ex. Stenophylax permistus. Sténopsocidés (Stenopsocidae) n. m. pl. [Narrow Barklice]. Famille d’Insectes Psocoptères Psocomorphes Caeciliusetes Caeciliusoïdes. On en connait près de 100 espèces. Ils mesurent entre 3,5 et 5 mm. Ils sont de couleur brune à brun-jaunâtre. Leurs antennes sont composées de 13 articles. Leurs ailes antérieures présentent une nervure transverse qui fait la connexion entre le ptérostigma et la nervure Radiale et une nervure transverse qui relie la nervure Médiane à la nervure Cubitale antérieure CuA1. Leurs tarses sont toujours dimères. Les griffes ne présentent pas de dent préapicale. On les trouve dans les forêts humides. Stenopsychidés (Stenopsychidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Trichoptères Philopotamoïdes. Sténoptère (Stenopterus) n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Cérambycidés (Longicornes). Le Stenopterus rufus est commun sur les fleurs aux environs de Paris. Sténotherme adj. (Du gr. stenos, resserré et thermon, chaleur). [Stenothermal]. Qui ne supporte pas la variation de la température ambiante. Contr. Eurytherme. Voir aussi Ectotherme et Sténobiote. Sténotrachelidés (Stenotrachelidae) n. m. pl. [False long-horned beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes (selon SITI). Sténotritidés (Stenotritidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates Apoïdes. Sténoxène n. m. et adj. (Du gr. stenos, étroit et xenos, étranger). [Stenoxenous]. Fait pour un parasite dont le cycle du développement exige de trouver des hôtes intermédiaires de se développer aux dépens d’un petit nombre d’hôtes du même groupe biologique, limité à une famille voir un seul genre. Ce type de parasitisme est un parasitisme intermédiaire entre les parasites holoxènes (une seule espèce d’hôte) et oligoxènes (hôtes différents mais appartenant à des genres voir à des familles taxinomiquement voisins). Voir aussi Holoxène, Monoxène, Oligoxène et Euryxène. Stenus n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Polyphages Staphylinidés. Ex. Stenus guttula. Le Staphylin à deux taches, Stenus bimaculatus. Stéphanidés (Stephanidae) Leach, 1815 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites. Leur tête est subsphérique et présente une couronne de tubercules. Leurs antennes sont filiformes et ont plus de 15 articles. Leur pétiole abdominal (2ème segment aminci caractéristique des Apocrites) est très long. Les fémurs postérieurs sont renflés et dentés sur leur marge ventrale. Ils ont une longue tarière. Leurs larves sont parasites d’insectes xylophages. Stéphanitis (Stephanitis) n. m. Genre d’Insectes Hémiptères, type de la Famille des Tingidés, nuisibles aux arbres. Ex Stephanitis piri, nuisible aux poiriers dont il fait tomber les feuilles et appelé communément « Tigre du poirier ». Stéphanocircidés (Stephanocircidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Siphonaptères Hystrichopsyllomorphes Stéphanocircidoïdes. Stéphanocircidoïdes (Stephanocircidoidea) n. m. pl. Super-famille d’Insectes Siphonaptères Hystrichopsyllomorphes ne comptant comme représentant que la famille des Stéphanocircidés. Stéphanoïdes (Stephanoidea) n. m. pl. (Du gr. stephanos, couronne). Super-famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites (ou Térébrants), représentée par la seule Famille des Stéphanidés qui en est le type. Stercoraire n. m. (Du lat. stercus, stercoris, excrément). Nom commun donné à divers insectes vivant dans les excréments. Ex. le Géotrupe Stercoral, e, aux adj. [Stercoral]. Qui a rapport aux matières fécales, aux excréments. Sterigma n. f. [Sterigma]. Chez les femelles Lépidoptères, sclérite situé dans la région du sinus vaginalis entourrant l’ouverture génitale (ostium bursae) de la bursa copulatrix. Sinus vaginalis et ostium bursae forment ensemble la sterigma. Pl. Sterigmata. Sternal, e, aux adj. (Du gr. sternon, poitrine). [Sternal]. Qui se rapporte au sternum. Sternaule (Sternaulus) n. m. (Du gr. sternon, poitrine et du lat. –ulous, caractérisé par). Chez certains Hyménoptères, sillon longitudinal situé de chque côté du mésosternum, souvent crénelé. Pl. Sternauli. Sternellum n. m. (Du gr. sternon, poitrine). [Sternellum]. Chez les Insectes portant des furcae (saillies internes servant de point d’attache aux muscles), la suture sternocostale sépare le sternum en deux. A l’avant on trouve le basisternum et à l’arrière, on trouve un second sclérite plus réduit, le sternellum appelé également furcasternum. Le sternellum est donc le second élément du sclérite ventral de chaque segment thoracique (sternite) en général très réduit, situé en arrière des points d'insertion des furcae. Syn. Furcasternum. Voir aussi Furca 2 et Sternum. Sternite n. m. (Du gr. sternon, poitrine). [Sternite(s)]. Sclérite ventral (ou sternal) bien différencié d'un segment abdominal ou thoracique (plaque sternale) des Insectes, ou du céphalothorax des Arachnides et des Crustacés. Les sternites font partie de la région du corps appelée sternum. Beaucoup d’auteurs toutefois utilisent le terme de sternum pour désigner un sclérite ventral. Un sternite peut donc être abdominal ou thoracique. Les sternites thoraciques forment le présternum, le sternum et le sternellum. Les sternites de la tête ne sont pas apparents. Les sternites, tout comme les pleurites et les tergites sont des sclérites. Chaque sternite porte une saillie interne, la furca. Les furcae servent de point d’attache aux muscles. Les sternites sont notés « S ». Ex. S3 pour troisième sternite. Voir Pleurite, Sclérite, Tergite et Urite. Sternocère (Sternocera) n. f. (Du gr. sternon, poitrine et keras, corne). Genre d’Insectes Coléoptères Elatériformes Buprestidés. Ce sont des serricornes, renfermant de gros buprestes. Ex. Sternocera aequisignata. Sternopleure n. m. (Du gr. sternon, poitrine et pleuron, flanc, coté). [Sternopleuron]. Fusion du sternum avec les pleures. Chez les Diptères, il s’agit du sclérite latéral du thorax se situant au dessus des pattes médianes. Sternorrhynches ou Sternorhynques (Sternorrhyncha) n. m. pl. (Du gr. sternon, sternum et rhynkhos, groin, bec). Sous-ordre d’Insectes Hémiptères au rostre, à fixation articulé, inséré ventralement vers l’arrière du corps. Ce rostre prend naissance sur le sternum entre les hanches antérieures (les coxae), ce qui est l’origine de leur nom. Ils sont exclusivement phytophages. Leurs longues antennes filiformes possèdent de 3 à 10 articles et ne présentent jamais de fouet. Leurs ailes sont typiquement maintenues en toit (à l’oblique) au dessus de l’abdomen au repos. Leur paire d’ailes postérieures présente des ailes à la nervation très réduite. Ces ailes portent un champ vannal. Leurs tarses possèdent un à deux articles. Ce Sous-ordre regroupe près de 14.000 espèces distribuées en une quarantaine de Familles dont celles des pucerons et des cochenilles. Ils regroupent les Super-familles des Adelgoidea, Aleyrodoidea, Aphidoidea, Coccoidea, et des Psylloidea. Certains auteurs distinguent les Sternorhynques des Auchénorrhynques dont le rostre part de dessous la tête, au niveau du cou, avec des antennes d’ordinaire courtes et terminées par une soie courte (fouet), des ailes rigides, opaques et colorées et des tarses de 3 articles. Pour d’autres auteurs, le Sous-ordre des Auchénorrhynches doit disparaître et être rendu plus précis en distinguant deux nouveaux Sous-ordres, celui des Fulgoromorphes et des Cicadomorphes. Selon NCBI, dans l’ordre des Hémiptères où il faut distinguer les Euhémiptères (comprenant les Clypéorrhynches et les Néohémiptères) des Sternorrhynches (comprenant les Aleyrodiformes, les Aphidiformes et les Psylliformes). Syn. Homoptères ou Phytophtires. Sternum n. m. (Du gr. sternon, poitrine qui a donné sternum en latin). [Sternum(na)]. Région ventrale abdominale ou thoracique (plaque sternale) chez les Arthropodes. La région du corps appelée sternum est opposée à celle appelée notum (pour le thorax) et tergum (pour l’abdomen). Sur un segment du thorax ou de l’abdomen des Insectes, on trouve un sclérite dorsal qu’est le tergite, deux sclérites latéraux que sont les pleures et un sclérite ventral qu’est le sternite. La région ventrale qu’est le sternum est composée de sclérites appelés sternites. Beaucoup d’auteurs toutefois utilisent le terme de sternum pour désigner un sclérite ventral. En ce qui concerne le thorax, on distinguera selon la partie où il se trouve, le pro-, le méso ou le métasternum. Le sternum est souvent invaginé, ou fusionné avec le pleurum (composé de pleurites latéraux) chez les insectes supérieurs et on parle de sternopleure. Le sternum comprend un basisternum antérieur bien développé, et un second sclérite, le sternellum (appelé également furcasternum), bien plus réduit. Voir aussi Basisternum, Furca 2, Notum, Sternellum et Sternum. Stethidium n. m. [Stethidium]. Nom donné par Fabricius au Thorax. Stictococcidés (Stictococcidae) n. m. pl. [False soft scales]. Famille d’Insectes Hémiptères Sternorhynques Aphidomorphes Coccoïdes. Stigma n. m. (Du gr. stigma, point, piqûre). [Stigma(ae)]. Voir Ptérostigma. Stigmaphronidés (Stigmaphronidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Céraphronoïdes. Stigmapophyse n. f. Chez les Psocoptères, ptérostigma particulier de l’aile antérieure. Il est plus épais afin de permettre à la Costa (C) de l'aile postérieure de s’accrocher au repos. Chez les Psocoptères, le système d’accrochage des ailes est différent au repos et en vol. En vol cette Costa s'engage dans un crochet plus ou moins complexe du nodulus (ou nodule). Stigmate n. m. (Du gr. stigma, marque, point). [Spiracle(s)]. Ouverture d'une voie respiratoire en général sur la partie pleurale d’un segment thoracique ou abdominal, par laquelle l'air pénètre dans les trachées chez les insectes. L’orifice des stigmates est en général fermé par un dispositif appelé péritrème. Ce péritrème comprend des muscles qui permettent la fermeture de l’orifice afin d’éviter les pertes en eau. Ce système d’occlusion est suivi d’un système de filtration consistant en la présence de poils (ou plaque filtrante) avant l’atrium (cavité tout de suite présente après l’orifice externe). Il peut arriver que le système musculaire de fermeture des stigmates se situe après l’atrium juste avant les trachées. Les stigmates qui fonctionnent donc comme des valves, débouchent en général sur la région latérale du corps. Les stigmates ne s’ouvrent qu’en fonction du besoin en oxygène. Le rythme d’ouverture peut varier entre 5 et 10 secondes, mais si le besoin en oxygène augmente, ce rythme s’accroit ou les stigmates restent ouverts plus longtemps ou même un plus grand nombre de stigmates peuvent entrer en action. On trouve les stigmates mésothoraciques entre le pro- et le mésothorax et des stigmates métathoraciques entre le méso- et le métathorax. Chez certains insectes aquatiques les stigmates postérieurs s'ouvrent à l'extrémité d'un siphon (Ex. Aériducte ou siphon respiratoire des nèpes). Mais sinon, ils sont disposés fondamentalement symétriquement à raison d’une paire par segment. En fait, chez les insectes, leur nombre courant est de dix paires, deux thoraciques et huit abdominales (ébauche de 12 paires chez l’embryon). Dans ce cas la disposition des stigmates sur les segments du corps est dite holopneustique (10 paires dont 2 méso et méta-thoraciques). C’est la majorité des cas. Mais il existe d’autres cas où cette disposition peut-être : péripneustique (9 paires avec paire métathoracique et première paire abdominale absente) ; hémipneustique (8 paires) ; amphipneustique (2 paires) ; métapneustique (1 paire abdominale postérieure) ; propneustique (1 paire antérieure), voir apneustique (sans stigmate). Effectivement dans ce dernier cas, il peut arriver chez certaines larves aquatiques, que les stigmates soient obturés par une membrane permettant la diffusion de l’oxygène dissout dans l’eau. On rencontre aussi le cas chez certains insectes de petite taille ou chez certaines larves vivant enfouies dans le sol, la respiration se faisant alors par diffusion de l’oxygène à travers la paroi du corps. Il existe un autre système de classification distinguant chez les insectes, les insectes Polypneustiques (présence de 8 à 10 paires de stigmate), des insectes Hétéropneustiques (ou Oligopneustiques avec 1 à 2 paires) et des insectes Apneustiques (sans stigmates). Les stigmates s’observent facilement chez certaines chenilles. Syn. Spiracle. Voir aussi Appareil respiratoire. Stigmellidés (Stigmellidae) n. m. pl. Syn. de Nepticulidés. Voir Nepticulidés. Stigmergie n. f. (Du gr. stigma, marque, point et ergon, travail). [Stigmergy]. Chez les Insectes sociaux, méthode de communication indirecte leur permettant de modifier leur environnement par stimulation des congénères. Signifiant littéralement « incitation par l’état du travail », c’est le travail à accomplir qui stimule les ouvrières. Un insecte ne contrôle pas directement son activité bâtisseuse. Son travail est déclenché et orienté par les structures résultant de l’activité antérieure d’un de ses congénères. Ce processus peut conduire, dans certaines conditions, à une coordination des activités des insectes. Cela donne l’illusion que la colonie suit dans son ensemble un plan prédéfini. Chez les fourmis, cela peut consister à déposer des phéromones afin de constituer des pistes incitatrices jusqu’à la nourriture (recrutement de masse). Chez les termites, ce peut être le dépôt de phéromone dans la boue utilisée dans la construction de la termitière afin d’inciter les autres à déposer eux-mêmes leur paquet de boue sur le premier dépôt. Voir aussi Intelligence collective et Recrutement de masse. Stilboptérygidés (Stilbopterygidae) n. m. pl. Famille de Névroptères Myrméléontiformes. Stimulus n. m. (Du lat. stimulus, aiguillon). [Stimulus(i)]. Modification du milieu externe ou interne correspondant à un signal et déclenchant une réponse de l'organisme qui le capte. Le "stimulus" est un bruit, un mouvement, un changement d’éclairage qui stimule un être vivant (ex: la mouche pour la grenouille). Il existe de nombreux autres stimuli : Onde, lumière, son, odeur, température, humidité, événement climatique, gravité, aspect, composés chimiques, radiations électromagnétiques, choc électrique, etc. Pl. Stimuli. Voir aussi Taxie. Stipe ou stipes n. m. (Du lat. stipes, tige). [Stipes(pites)]. Second segment de la paire de maxille 1 (Mx1) qui porte le palpe maxillaire. La première paire de maxille est composée de 3 articles : cardo, stipe (ou stipes) et palpes maxillaires. Le cardo étant la pièce basale, sur lequel s’articule le stipes qui porte lui même un palpe maxillaire de plusieurs articles. Le stipes porte distalement deux lobes, l'externe est la galéa et l'interne, la lacinia qui porte de longues soies raides sur son bord intérieur. Les stipes maxillaires sont l’homologue du prémentum. Voir aussi Cardo, Galea, Lacinia, Maxille, Palpe maxillaire, Pièces buccales et Prémentum. Stivaliidés (Stivaliidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Siphonaptères Pygiopsyllomorphes Pygiopsylloïdes. Stomodeum n. m. (Du gr. stoma, bouche et odaios, qui conduit). [Stomod(a)eum]. Partie de l’intestin qui morcelle la nourriture. Syn. Intestin antérieur. Voir Intestin antérieur. Stomoxe (Stomoxys) n. m. (Du gr. stoma, bouche et oxy, aigu, pointu). Genre d’Insectes Diptères Brachycères Muscidés. Mouche piqueuse et suceuse de sang qui peut inoculer de graves maladies. Syn. Hématobie. Ex. La Mouche charbonneuse (qui transmet la maladie du charbon) ou Mouche piquante, Stomoxys calcitrans. Stratigraphie n. f. (Du lat. stratum, couche géologique et du gr. graphein, écrire). [Stratigraphy]. Science qui étudie les successions rocheuses. A terme, la stratigraphie retrace l’histoire d’une région. Stratiomyidés (Stratiomyidae) Latreille, 1802 n. m. pl. (Du gr. stratiomos, soldat et musca, mouche). [Soldier flies]. Famille d’Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes Tabanomorphes Stratiomyoïdes. On en connait près de 2.700 espèces. Leur nom anglo-saxon de « mouches soldats » proviendrait du fait que certaines portent, à l’état imaginal, des épines, suggérant que ce sont des mouches armées, à moins que leur appellation de soldats vienne des couleurs vives métalliques que portent plusieurs d’entre-elles. Ce sont des insectes robustes avec des dessins vifs ou métalliques. Ils mesurent de 2 à 20 mm. Comme tous les Orthorrhaphes, leurs antennes se trouveront dans la zone située entre la face et le front. Ces antennes sont composées d’un scape, d’un pédicelle et d’un flagellum qui est plus long que les deux premiers articles et parfois distinctement annelé. Les articles du flagellomère sont fusionnés. Leurs antennes sont parfois terminées par un style. Les ocelles sont présents. Ils n’ont ni vibrisse ni soie orbitale post-verticale. Leur trompe courte est non vulnérante. Les palpes maxillaires sont composés d’un ou deux articles. Sur l’aile, la nervure Costale (C) ne fait pas le tour complet, et est interrompue avant son apex. L’aile montre une petite cellule discoïdale (d) subpentagonale toujours présente. Les nervures qui en partent sont plus faibles que celles de la base de l’aile. Les nervures Médianes (1 à 4) ne présentent aucunes fourches et ne sont réunies par aucunes nervures transversales. Elles n’atteignent pas la marge de l’aile. Les rameaux R sont très proches du bord antérieur de l’aile. Les nervures Cubitale (Cu1) et Anale (A1) se rejoignent avant l’apex de l’aile et forment une cellule. Lorsqu’elles sont au repos, les ailes sont tenues à plat l’une sur l’autre. Les tibias ne portent pas d’épines. Leur empodium est pulvilliforme. On distingue de ce fait trois pelotes (coussinets tarsaux ou pulvilles) égales (Diptères homéodactyles) sur l’acropode. Leur abdomen est aplati, quelquefois élargis vers l’arrière. Souvent de couleur vert métallique, certains ressemblent cependant aux guêpes (vespiformes). Ces mouches prennent souvent des bains de soleil, posées sur les herbes, en parfaite immobilité. Les imagos sucent le nectar des fleurs. Souvent associées aux milieux humides, certaines espèces sont aquatiques et peuvent même survivre dans des eaux salées. Leurs larves aplaties et allongées ont une cuticule épaisse. Aquatiques ou terrestres, elles sont détritiphages ou coprophages, voir prédatrices. Les pupes sont munies de cils ambulatoires permettant un léger déplacement. Ex. Stratiomys chamaeleon L. Syn. Mouche armée. Stratiomyoïdes (Stratiomyoidea) Hendel, 1928 n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes représentée par les Familles des Stratiomyidés, des Xylomyidés et des Xylophagidés. Ce sont des Diptères homéodactyles (aux tarses composés de deux pulvilles et un lobe central, l’arolium). Stratiomyomorphes (Stratiomyomorpha) n. m. pl. (De Stratiomyidés et morphê, forme). Infra-ordre de Diptères Brachycères regroupant les Familles des Stratiomyidae, des Xylomyidae (selon SITI et NCBI). Streblidés (Streblidae) n. m. pl. [Bat Flies]. Ancienne Famille d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères Glossinoïdes. On considère aujourd’hui qu’il s’agit d’une Sous-famille d’Hippoboscidés. Leur corps est trapu et plat (comprimé dorso-ventralement). Leurs pièces buccales sont du type piqueur. Leurs yeux sont peu développés ou absents. Leur tête est orientée horizontalement et ils n’ont pas la faculté de la loger dans un sillon du mésonotum, comme le font les Nyctéribiidés (Diptères Brachycères). D’autre part, leurs métatarses (premiers articles du tarse) sont plus courts, de même longueur que l’article suivant. Leurs hanches médianes et postérieures sont largement séparées. Leurs griffes sont très fortes, recourbées et dentées. Les adultes sont ectoparasites des chauves-souris (Chiroptères) dont ils sucent le sang (hématophages). Strenoxia n. m. pl. Groupe biologique renfermant des Insectes Coléoptères regroupant ceux dont l’extrémité postérieure du prothorax est prolongée par une excroissance étroite. Cette excroissance permet au taupin de sauter. Ce groupe comprend notamment la Famille des Taupins (Elatéridés) et des Buprestes (Buprestidés). Strepsiptères (Strepsiptera) Kirby, 1813 n. m. pl. (Du gr. streptos, contourné et pteron, aile). Ordre d’Insectes renfermant des individus appelés couramment « stylops ». Les stylops et formes voisines regroupent 8 Familles et près de 600 espèces dont seul une trentaine d’espèces vit en Europe. Ils sont de petite taille (3 à 5 mm) ce qui leur permet d’être tous endoparasites à l’état larvaire d’autres insectes (Hyménoptères, Orthoptères, Hémiptères, Diptères et Dictyoptères). Les insectes parasités sont dits « stylopisés ». Ils sont aussi caractérisés par leur hypermétamorphose et par l’aspect larvaire conservé par la femelle adulte, tandis que le mâle, dont les ailes antérieures sont réduites en haltères, possède de vastes ailes postérieures plissées en éventail, en hélice (ce qui est à l’origine du nom de l’Ordre). Les seuls imagos que l’on peut apercevoir voler en automne sont donc obligatoirement des mâles. Leurs pièces buccales sont de type broyeur. Leurs antennes sont flabellées et composées de 3 à 5 articles. Leurs yeux ne ressemblent pas vraiment à des yeux composés. Ils sont holométaboles. Leur développement reste cependant complexe (hypermétamorphose) et n’est pas le même selon qu’il s’agisse du mâle ou de la femelle. Leur larve ressemble à celle des Coléoptères Méloïdés et est appelée aussi Triongulin. Ce ne sont pas strictement des parasitoïdes car leur hôte ne meurt pas. Ils sont tout de même utilisés en lutte biologique car les individus « stylopisés » sont en général incapables de se reproduire. Cet Ordre regroupe les Sous-ordres des Mengenillidia et des Stylopidia. Syn. Rhipiptère. Stridulant, e adj. (Du lat. stridens, qui produit un son aigu). [Stridulating]. Se dit des Insectes qui pratiquent la stridulation et des organes qui le permettent. Stridulation n. f. [Stridulation(s)]. Message sonore strident produit par le frottement (ou friction) de deux parties du corps l’une sur l’autre. L’un des deux organes frotteurs est le plus souvent strié, régulièrement dentelé, ce qui donne au son produit une fréquence déterminée. La stridulation sert dans la majorité des cas d'appel à la reproduction, la femelle choisissant en général, le mâle dont le chant est le plus puissant. Mais elle peut servir également à éloigner un mâle rival (on assiste très souvent a des « combats de chant » entre mâle grillon pour la domination d'une hauteur, d'une branche, etc.). Enfin la stridulation peut avoir pour rôle de faire fuir un éventuel prédateur (stridulation aposématique) ou de constituer un signal de détresse (Ex. Coléoptère Cérambycidé du genre Batocera qui, saisi entre les doigts, se mettra à striduler). Si ce sont souvent les mâles qui stridulent (notamment chez les Orthoptères), chez beaucoup d’espèces les femelles peuvent le faire également. Chez les Orthoptères Ensifères (comme les grillons), les mâles stridulent en frottant leurs deux élytres l’une contre l’autre. Ces derniers ont une cellule particulière, le miroir dont la fonction est d’amplifier le son produit par le frottement. Par contre chez les Orthoptères Caelifères (aux antennes plus courtes et dont les femelles sont munies d’un petit ovipositeur), la stridulation est produite par le frottement des fémurs postérieurs contre les élytres. Chez les Coléoptères la stridulation s’effectue soit par frottement des élytres (râpe et miroir) l’un contre l’autre en effectuant un mouvement de ciseaux, soit par le moyen d’une plaque microstriée située sur le mésothorax (plaque stridulatoire) qui ira frotter contre une arête stridulatoire. Chez les Hyménoptères Formicidés, on trouve également une plaque bombée microstriée sur la partie médiodorsale antérieure du gastre. Leur postpétiole porte en position dorsale un grattoir qui viendra frotter sur la plaque stridulatoire permettant aux fourmis d’émettre des sons pouvant aller jusqu’à 60 kHz (L’audibilité pour une oreille humaine se fait à partir de 20kHz). Chez les fourmis champignonnistes, Atta cephalotes, la stridulation émise par l’ouvrière pendant le découpage des feuilles est transmise par vibration sur le végétal. Cette vibration alerte les congénères et les incite à récolter ce même végétal. On parle alors à leur propos de recrutement. Chez les Hyménoptères Mutillidés (guêpes), les deux sexes stridulent au moyen d’un organe situé sur l’abdomen. Chez certains Hémiptères Réduviidés, ce sera la pointe du rostre qui frottera la râpe située entre les pattes antérieures. Chez les Hémiptères Cicadidés que sont les cigales, les mâles font entendre un bruit strident et monotone avec leurs cymbales. On parle à leur propos de cymbalisation (voir ce terme). Certains Hémiptères Corixidés sont appelés usuellement « cigales d’eau » car ces corises sont capables d’émettre une stridulation. La plupart stridulent en frottant une aire de denticules situés à la base interne des fémurs antérieurs contre la marge tranchante de la tête. L’espèce Micronecta scholtzi, stridule en frottant l'arête de son pénis contre son abdomen ridé pouvant ainsi produire un son jusqu’à 117 décibels. Mais chez les Hétéroptères aquatiques stridulant on trouve aussi les mâles de la famille des Pléidés qui frottent une excroissance de la marge postérieure de leur pronotum contre une râpe située sur le mésosternum. Pour d'autres arthropodes, comme la mygale, la stridulation sert de mise en garde pour un éventuel prédateur. Le son est alors provoqué par le frottement d’organes situés sur les chélicères ou les pédipalpes. Voir aussi Appareil auditif, Appareil stridulatoire, Chant d’appel, Bourdonnement, Cymbalisation et Grésillement. Stridulatoire adj. [Stridulatory]. Qui provoque des sons par les frottements d'un appareil stridulatoire. Voir Appareil stridulatoire. Striduler v. (Du lat. stridens, qui produit un son aigu). [Stridulate]. Produire un son par stridulation. Voir Stridulation. Strie n. f. (Du lat. stria, sillon). [Striga]. Ligne, sillon enfoncé dans une surface unie. Ce terme s’applique de préférence aux sillons sur les élytres des Coléoptères. Voir aussi Rugula. Strié, e adj. [Strigate]. Qui présente des stries. Strigile n. m. (Du lat. strigilis, racloir, étrille). [Strigil]. Peigne tibial utilisé généralement pour nettoyer les antennes chez les Hyménoptères (ex. Apidés) et les Lépidoptères. Chez les Hémiptères Corixidés, le strigile se situe cependant sur l’abdomen dorsalement. Voir aussi Calcar, Éperon, Épine, Épiphyse, Nettoyage du corps et des antennes, Peigne et Vélum. Strongylophthalmyiidés (Strongylophthalmyiidae) n. m. pl. (Du gr. stroggylo, rond, arrondi et ophtalmos, œil). Famille d’Insectes Diptères Brachycères Muscomorphes. Strophotaxie n. f. (Du gr. strophos, tordu et taxis, ordre, arrangement). [Strophotaxis]. Réaction de contorsion d’animaux mobiles en fonction de stimuli. Beaucoup de chenilles ont cette réaction quand on les touche. Voir aussi Thigmotaxie. Structure n. f. [Structure]. Arrangement d’éléments constitutifs d’une cellule, d’un tissu, d’un organe, d’une partie du corps, d’un appendice, etc. Struma n. f. (Du lat. struo, entasser, empiler). Chez les larves de Coléoptères Coccinellidés (Coccinelles), bosse, tubercule des segments abdominaux portant des soies particulières telles que les chalazae. Pl. Strumae. Voir aussi Chalaza. Sturmiidés (Sturmiidae) n. m. pl. Famille de Collemboles Symphypléones Sturmioïdes. Ils portent un organe trochantéral sur leur troisième paire de pattes. Sturmioïdes (Sturmioidea) n. m. pl. Super-famille de Collemboles Symphypléones ne comptant que la famille des Sturmiidés. Selon SITI, il existe quatre autres Super-familles : Dicyrtomoïdes, Katiannoïdes, Sminthuridoïdes, et Sminthuroïdes. Style n. m. (Du lat. stilus, poinçon). [Style]. 1. Pointe, articulée ou non. Ce terme est utilisé en particulier pour désigner différentes structures correspondant à cette définition. Il caractérise ainsi, la fine soie articulée (portant de ce fait une articulation basale) que l’on trouve à l’extrémité de l’antenne de certains Diptères Brachycères Orthorrhaphes (Style des Athéricidés, des Dolichopodidés, des Rhagionidés, des Scénopinidés, des Stratiomyidés, des Tabanidés, etc.). Cette pointe se situe alors en position apicale. Lorsqu’elle est sur le côté, on parle d’une arista. Mais l’arista ne se rencontre en général que chez les Diptères Cyclorrhaphes (ex. exception Bombyliidés). Voir aussi Arista. // 2. Orifice génital mâle. Voir Appareil génital et Gonostyle. // 3. Nom donné aux appendices abdominaux des Diploures, des Protoures et des ex-Thysanoures c’est à dire des Zygentomes (Lépismatides) et des Archéognathes (Machilides). Stylé, e, s adj. [Stylate]. Qui porte un style, une longue soie. Ex. Les Diptères Brachycères Stratiomyidés ont des antennes stylées. Voir Style 1. Voir aussi Aristé. Stylet n. m. (De l’Italien, stilo, poignard). [Stylet(s)]. 1. Appareil buccal en général terminé en pointe, des Insectes piqueurs, tels que Diptère Nématocères (Moustiques) et Hémiptères (pucerons, punaises). Il est le résultat de la transformation maximale de l’hypopharynx chez les insectes piqueurs. Chez les Hémiptères, on distingue le stylet maxillaire du stylet mandibulaire. Ils remplacent mandibule et maxille. Ces stylets sont enfermés dans un étui formé par le labium. Les palpes ont disparu. Voir aussi Siphon respiratoire. // 2. Partie de l’aiguillon des Abeilles ou autres Hyménoptères Aculéates. Lorsque l’ovipositeur est térébrant, la première paire de valvules (ou valves ventrales) constituent des structures sclérotisées transformées en stylets. Syn. Lancette. Voir Dard et Ovipositeur. // 3. Chez les Hémiptères, élément dorsal médian de la tige de l’ovipositeur, issu de la fusion de la deuxième paire de valves. (Snodgrass). Stylets mandibulaires, [Mandibular stylet]. Les mandibules sont transformées en stylets chez les ordres d’Insectes dont le régime alimentaire ne prévoit pas la mastication des aliments. C’est notamment le cas chez les insectes aux pièces buccales de type piqueur-suceur, comme chez certains Diptères Nématocères et Hémiptères Hétéroptères. Voir Pièces buccales de type piqueur-suceur et Stylet 1. Stylets maxillaires, [Maxillary stylet]. Chez les Hémiptères, on distingue les stylets maxillaires des stylets mandibulaires. Les stylets maxillaires sont alors la deuxième paire la plus interne. Voir Pièces buccales de type piqueur-suceur et Stylet 1. Stylets respiratoires, Voir Donacie Styliforme adj. (Du lat. stilus, poinçon et forma, forme). [Styliform]. Qui est allongé en pointe. Styloperlidés (Styloperlidae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Plécoptères Perloïdés. Stylopidés (Stylopidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Strepsiptères Stylopidia comptant près de 200 espèces et dont le stylops en est le type. Comme tous les Strepsiptères, ils sont caractérisés par leur hypermétamorphose et par l’aspect larvaire conservé par la femelle adulte, tandis que le mâle, dont les ailes antérieures sont réduites en haltères (balanciers), possède de vastes ailes postérieures en éventail. Leurs antennes sont flabellées et leurs pièces buccales sont de type broyeur. Les mâles ont des tarses de quatre articles. Ils sont holométaboles. Leurs larves sont endoparasites des Hyménoptères. On dit qu’il y a alors stylopisation de l’hôte. Stylopidia Kinzelbach, 1969 n. m. pl. (Du lat. stilus, poinçon). Sous-ordre d’Insectes Strepsiptères regroupant les Familles suivantes : Bohartillidae, Callipharixenidae, Corioxenidae, Elenchidae, Halictophagidae, Myrmecolacidae, Stylopidae. L’autre Sous-ordre chez les Strepsiptères étant celui des Mengenillidia. Les Stylopidia se distinguent des Mengenillidia par leurs larves endoparasites de leurs hôtes. Stylopisé, e adj. [Stylopized]. Qui a fait l’objet d’une stylopisation. Vois Stylopisation. Stylopisation n. f. [Stylopization]. Désigne le fait qu’un Strepsiptère en général (et pas obligatoirement un stylops) parasite le corps d’un hôte dont l’abdomen sera déformé du fait de ce parasitisme. La stylopisation de l’hôte n’aboutit pas à sa mort ce qui fait que l’on ne peut considérer strictement les Strepsiptère comme des parasitoïdes. Ils sont tout de même utilisés en lutte biologique car les individus « stylopisés » sont en général incapables de se reproduire. Voir aussi Endoparasite. Stylops n. m. (Du lat. stilus, poinçon). Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Strepsiptères Stylopidés, renfermant de petites formes dont les larves vivent aux dépens de certains Hyménoptères qui sont parasités. La femelle est aptère et apode et ne quitte jamais le corps de son hôte. Le mâle détecte les phéromones sexuelles émises et se posent sur le corps de l’hôte pour s’accoupler avec la femelle. Les stylops sont des modulateurs naturels des populations d’Insectes car les individus stylopisés deviennent stériles. Ex. Stylops melittae. Subantennaire (suture) adj. (Du lat.sub, sous, en dessous et antenna, vergue, antenne). [Subantennal suture]. Voir Suture subantennaire. Subapical, e, aux adj. (Du lat.sub, sous, en dessous et apex, apicis, pointe, sommet). [Subapical]. Qui se trouve immédiatement avant l’extrémité ou apex. Sub-aptère n. m. et adj. (Du lat.sub, sous, en dessous et pteron, aile). [Subapterous]. Chez les Orthoptères qualifie les ailes qui présentent des pseudoélytres très petits, sans nervation, avec des ailes postérieures absentes. Ces ailes ne peuvent servir au vol. Voir aussi Aptère, Brachyptère, Macroptère et Microptère. Subaquatique adj. [Subaquatic]. Qui se trouve sous la surface des plans d’eau. Ex. Les larves de Cératopogonidés sont subaquatiques. Subcosta ou Subcostale n. f. (Du lat.sub, sous, en dessous et costa, côte, flanc). [Subcosta]. Deuxième nervure longitudinale de l'aile des Insectes parallèle à la nervure costale (C). Elle est notée « Sc ». Elle est rarement bifurquée mais si elle l’est, elle donne naissance aux rameaux Sc1 et Sc2. Syn. Nervure Sous-costale. Voir aussi Nervation. Subcoxa n. m. (Du lat.sub, sous, en dessous et coxa, hanche). [Subcoxa]. Article basal de la patte des Insectes incorporé à la paroi thoracique au niveau des pleurites (sclérites pleuraux latéraux). La subcoxa s’étale dans la paroi thoracique sous forme de deux sclérites, le coxopleurite et l’anapleurite (auxquels Roth, ajoute le trochantin). Chez les Insectes Aptérygotes, coxopleurite et anapleurite sont disposés en anneaux concentriques autour de la base de la hanche (coxa). Voir aussi Anapleurite, Coxa, Coxopleurite, Eupleure et Trochantin. Subcoxal, e, aux, adj. [Subcoxal]. Qui est situé juste avant la coxa. Subcylindrique adj. Qui est presque cylindrique. Subgenal (adj.) [Subgenal]. Qui est situé sous les genae (les joues) Subgénérique adj. Qui est placé après le genre. Correspond au taxon du rang de Sous-genre. Subgénual (organe) adj. (Du lat. sub, sous, en dessous et genu, genou). [Subgenual organ ou Supra-tympanal organ]. Voir Organe subgenual. Subimago n. m. (Du lat.sub, sous, en dessous et imago, image, portrait). [Subimago]. Chez les Ephémèroptères, stade intercalé entre le dernier stade larvaire et le stade imaginal reproducteur. Le subimago est ailé mais a encore une mue à effectuer avant d’être capable de se reproduire. C’est le seul exemple de mue chez un insecte ailé. On dit qu’ils sont prométaboles (ou paléométaboles). Submarginale (nervure ou cellule) adj. [Submarginal vein, Submarginal cells].Voir Nervure submarginale et Cellule submarginale. Submentum n. m. (Du lat.sub, sous, en dessous et mentum). [Submentum]. Elément basal du postlabium composant le labium (lèvre inférieure). Le submentum est rattaché avec la tête avec laquelle il est articulé. Le labium des Insectes ayant des pièces buccales primitives est en général composé d’un submentum (ou postmentum) puis un mentum (mentum distal et submentum proximal forment le postlabium), puis un prémentum (composant le prélabium avec les palpes labiaux, les lobes internes (ou glosses ou galeae) et les lobes externes (ou paraglosses ou laciniae)). Voir aussi Labium, Lorum, Postlabium, Postmentum, Prémentum et Mentum. Subnodus n. m. (Du lat.sub, sous, en dessous et nodus, nœud). [Subnodus]. Chez les Odonates Zygoptères, petite nervure transversale marquée partant du nodus (N) jusqu’à l’inter-radiale 2 (IR2). Subphylum n. m. (Du lat. sub, sous, dessous et du gr. phulon, race). [Subphylum]. Syn. Sous-embranchement et Sous-phylum. Voir Sous-phylum. Subscaphium n. m. (Du lat. sub, sous, dessous et du gr. scaphion, petit bateau). [Scaphium]. Chez les mâles Lépidoptères, sclérite génitale situé en position ventrale sous le tube anal. Voir aussi Scaphium et Gnathos. Subscutellum n. m. (Du lat. sub, sous, dessous et scutellum, écusson, petit bouclier). [Subscutellum]. Arête étroite convexe située immédiatement sous le bord postérieur du scutellum que l’on rencontre notamment chez les Diptères Tabanoïdes. Ainsi le subscutellum des Athéricidés et des Tabanidés est fortement développé (au contraire des Rhagionidés qui font partie de la même Super-famille). On trouve également un subscutellum bien développé chez les Tachinidés (Diptères Oestroïdés), chez lesquels il a la forme d’un bourrelet. Subsocial, -e, -aux adj. (Du lat. sub, sous, dessous et socialis, qui concerne la société, les alliés). [Subsocial]. Les insectes subsociaux sont ceux qui apportent un soin aux jeunes sans toutefois coopérer entre eux dans cette tâche, ni avoir de site d’élevage commun tel qu’un nid ou une galerie (sinon colonialité). Ils manifestent des comportements inter-attractifs entre eux ainsi que des comportements parentaux consistant à la manipulation des œufs, à la défense des jeunes, et quelque fois à leur alimentation. Il n’y a pas de chevauchement de générations, ni de division du travail. On connait ainsi le cas des Dictyoptères Blabéridés qui manifestent un comportement subsocial (voir Blabéridés). On rencontre également un comportement subsocial chez certains Hémiptères (Ex. Acanthosomatidés, Aradidés). Voir aussi Colonial, Communal, Grégaire, Route subsociale et Soin aux jeunes. Subsocialité n. f. [Subsociality]. La manifestation des comportements parentaux représente un niveau moyen de sociabilité chez les insectes. La survie de la descendance est plus forte. Le plus bas niveau étant celui du grégarisme, et le plus haut celui de l’eusocialité. Voir aussi Colonialisme, Communalité, Grégarisme, Eusocialité. Substrat n. m. (Du lat. sub, sous, dessous et stratum, couche géologique). [Substrate]. Support, couche, base d’un milieu pouvant être nutritif. Cela peut-être un sédiment, de la vase ou des roches. Subtriangulaire adj. [Subtriangular]. Presque triangulaire. Subtropical, e, aux adj. (Du lat. sub, sous, tout proche et tropical). [Subtropical]. Région proche des tropiques, mais à une latitude plus élevée. Subulipalpia n. m. pl. Syn. de Systellognathes. Voir Systellognathes. Subvibrissale (soie) adj. Voir Soie subvibrissale. Succincte ou Succeinte (Chrysalide) adj. (Du lat. succingo, ceinture). [Succinti (n.)]. Qualifie la manière dont la chrysalide est fixée à son support. Voir Chrysalide succincte. Suceur-labial (pièces buccales de type) adj. [Siphoning-sucking mouthparts, Sponging mouthparts]. Ce type de pièce buccale qui permet une alimentation liquide se retrouve chez les Diptères supérieurs ou "Mouches" au sens large (Muscidés, Syrphidés et Tachinidés). Voir Pièces buccales de type Suceur-labial. Suceur-lécheur (pièces buccales de type) adj. [Siphoning-sucking mouthparts]. Ce type de pièces buccales qualifie les Insectes ayant des pièces buccales de type suceur-labial (Ex. Diptères supérieurs) et suceur-maxillaire (Ex. Lépidoptères). Voir Pièces buccales de type Suceur-lécheur. Suceur-maxillaire (pièces buccales de type) adj. [Siphoning-sucking mouthparts]. Ce type de pièce buccale qui permet une alimentation liquide se retrouve chez les Lépidoptères. Voir Pièces buccales de type Suceur-maxillaire. Suisse n. m. [Firebug]. Nom usuelle de la punaise de feu, Pyrrhocoris apterus, dû à sa couleur rouge vif. Voir également Pyrrhocoris. Sulcus n. m. [Sulcus(ci)]. Sillon qui divise les sclérites sur la surface du tégument (paroi du corps), correspondant à une invagination (repli interne) de celui-ci. Les sillons sont en fait des rainures et sont quelquefois improprement mentionnés comme des sutures. Le plus connu est le sillon scuto-scutellaire au niveau du notum qui divise ce dernier en scutum antérieur et scutellum postérieur. Il existe également notamment chez les Hyménoptères, sur le scutum, des sillons longitudinaux sublatéraux, appelés notaules et des sillons latéraux, appelés sillons parapsidaux, un sillon au niveau du pleure appelé, suture pleurale et un sillon au niveau du sternum appelé, suture transverse. La suture antécostale est également en fait un sulcus. Syn. Sillon. Voir aussi Apodème, Scutum, Scutellum et Suture. Pl. Sulci. Sulcus scuto-scutellaire, Généralement en forme de V renversé, cette suture de l’alinotum sépare le notum en scutum et scutellum. On y trouve aussi une crête interne qui ne sert pas comme points d’insertion musculaire. Il s’agit plus d’une ligne de déformation préférentielle du thorax qui n’étant pas articulé travaille par déformation. Super-Classe ou Superclasse n. f. (Du lat. super, au dessus et classe). [Superclass]. Subdivision d’un Sub-Phylum. Elle est formée d’Animaux partageant des caractères fondamentaux comprenant ainsi plusieurs classes proches. Ex. La Super-classe des Hexapodes, réunissant des Arthropodes à six pattes. Supercolonie n. f. Colonie d’Insectes sociaux composée de plusieurs nids (polydomie) avec plusieurs reines (polygynie) où les ouvrières circulent librement de nids en nids sans agressivité entre elles. La supercolonie est une colonie de colonies. On parle alors de polygynie unicoloniale. Il existe une supercolonie de Linepithema humile, en Europe de plusieurs centaines de kilomètres s’étendant du golfe de Gênes en Italie à l’Espagne. Il s’agit d’une espèce invasive originaire d’Amérique du Sud, appelée usuellement « Fourmi d’Argentine ». Elles ont toutefois deux passeports chimiques différents, l’une en péninsule Ibérique et l’autre en Italie et ses îles proches (Sardeigne, Corse, Sicile). Une autre espèce de fourmi, Formica yessensis, a construit une colonie de 45.000 nids sur 1250 ha au Japon à Hokkaido abritant plus d’un million de reines et 306 millions d’ouvrières. Voir aussi Multicolonialité, Polydomie, Polygynie et Unicolonialité. Super-famille ou Superfamille n. f. [Superfamily]. Catégorie du niveau famille située au dessus de la famille. Cette catégorie est la plus élevée parmi celles qui sont réglementées par le CINZ. Les Super-familles sont groupées en Ordre. La terminaison latine de cette catégorie taxinomique est « oidea ». Superlangue ou Superlingua n. f. [Superlingua(ae)]. Chez beaucoup d’Insectes (la plupart des Aptérygotes, quelques Ptérygotes hémimétaboles et chez certaines espèces aux pièces buccales suceuses), chez qui l’hypopharynx est bien développé, la superlangue consiste en une paire de lobes latéraux à l’hypopharynx. Les superlangues surmontent la langue médiane impaire (lingua) pour former l’hypopharynx. Les larves d’éphémères présentent ainsi des superlangues très développées. Chez les Diptères Culicidés, l’hypopharynx, qui s’est allongé en canal salivaire, présentant alors son évolution maximale (transformé en stylet impair piqueur), se compose alors d'une langue (lingua), surmontée d'une paire de superlangues (superlinguae). Chez les Hyménoptères Apidés (complexe maxillo-labiale), on ne trouve plus que la langue, formée par la réunion des glosses et des paraglosses du labium. Cette dernière a aussi tendance elle-même à se réduire. Chez les insectes aux pièces buccales broyeuses, les superlangues ont tendance à disparaître car l’hypopharynx est généralement court chez ces derniers. Pl. Superlinguae. Voir aussi Hypopharynx, Langue et Paraglosse. Super-ordre ou Superordre n. m. [Superorder]. Groupe d’ordres de végétaux ou d’animaux. Les Super-ordres sont groupés en classe. Il n’existe pas de terminaison latine déterminée pour cette catégorie taxinomique car pour le règne animal, les suffixes par défaut ne sont mis en place qu’à partir du rang de Super-famille. Mais, concernant le Super-ordre on retrouve fréquemment le suffixe « oidea ». Superorganisme n. m. [Superorganism]. Théorie selon laquelle on pourrait comparer une colonie d’insectes sociaux à un organisme. La reine serait l’organe reproducteur, les ouvrières l’organe de nourrissage, les soldats ou gardiennes, l’organe de défense, etc. Superparasite n. m. et adj. (Du lat. super, au dessus et parasite). [Superparasite]. 1. Chez les Hyménoptères, une espèce superparasite est une espèce parasitoïde qui dépose plusieurs oeufs sur un même hôte. La femelle parasitoïde est capable de déceler les hôtes déjà parasités et évite d'y déposer ses œufs, mais en cas de compétition, plusieurs femelles d'une même espèce peuvent pondre dans une même victime. En général, une seule larve survit et élimine les autres soit par cannibalisme, soit par action cytotoxique (inhibition par la première larve éclose du développement embryonnaire des autres individus), mais il peut arriver que la victime hôte soit exploitée par plusieurs larves. Voir aussi Multiparasitisme. // 2. Parasite d’une espèce elle-même parasite. Syn. dans ce cas d’Hyperparasite. Voir Hyperparasite. Superparasitisme n. m. [Superparasitism]. Relation trophique entre un superparasite et son hôte. Supra-alaire (soie) adj. [Supra-alar bristle]. Voir Soie supra-alaire. Supra-anale adj. Situé au dessus de l’anus. Pour les Odonates, voir Lame supra-anale. Pour les chenilles de Lépidoptères, voir Plaque supra-anale Supravibrissale (soie) adj. (Du lat. supra, au dessus et vibrare, agiter rapidement, secouer). Voir Soie Supravibrissale. Suspendue (Chrysalide) adj. (Du lat. suspendere, tenir en l’air). [Suspensi]. Qualifie la manière dont la chrysalide est fixée à son support. Voir Chrysalide suspendue. Sutural, e, aux adj. (Du lat. sutura, couture). [Sutural]. Qui concerne ou qui avoisine la suture des élytres. Suture n. f. (Du lat. sutura, couture). [Suture(s)]. 1. Ligne de contacte séparant deux sclérites à la surface du corps. Le mot suture désigne souvent de manière impropre un sulcus (qui est en fait un sillon au sein du tégument). Il existe plusieurs sortes de sutures. Voir aussi Sillon et Sulcus. // 2. Chez les Coléoptères, ligne de contact entre les élytres. Suture antecostale, [Antecostal suture]. Il s’agit plus d’un sulcus (sillon) qui est en fait une trace extérieure au niveau de la partie antérieure d'un segment thoracique. Ce sillon se situe entre l’acrotergite et le tergite au niveau de la plaque tergale (du dos) d'un segment thoracique. Sous ce sillon on trouve, comme tous les sulcus, à l’intérieur du corps, un point d’attache des muscles (phragme) longitudinaux qui est l’antécosta. La présence de ce sillon s’explique par le fait que la segmentation apparente des insectes ne correspond pas à leur segmentation originelle intersegmentaire. En effet, il s’est produit au cours de la sclérification du tégument, un déplacement des articulations. C’est ce qu’on appelle la métamérisation secondaire. La suture primaire, trace de la segmentation primaire, portera les muscles et sera appelée suture antécostale. La suture secondaire portera le nom d’acrotergite ou d’acrosternite selon qu’il s’agisse respectivement d’une suture dorsale ou ventrale [Roth, 1980]. Voir aussi Acrosternite, Acrotergite, Antécosta, Sulcus et Segmentation secondaire. Suture basicostale, [Basicostal suture]. Suture présente à la base des hanches qui lorsqu’elle entoure complètement cette dernière isole une zone étroite à la base formant le basicoxite et une zone distale plus large formant le disticoxite. Voir aussi Coxa. Suture basilaire, [Basilare suture]. Chez les Termites, suture présente à la base des ailes destinées à être brisées après le vol d’essaimage. Voir Autotomie. Suture clypéale, [Clypeal suture]. Voir Suture frontale. Suture clypéo-labrale, [Labral suture, Clypeolabral suture]. Suture située entre le clypéus (ou épistome) et le labre. Elle délimite le clypéus en dessous duquel se trouve le labre. Suture clypéo-frontale ou fronto-clypéale, [Clypeofrontal suture ou Frontoclypeal suture].Voir Suture épistomale. Suture convergente, [Notaulus]. Syn. de Notaules. Voir Notaules. Suture coronale, [Coronal suture]. Suture divisant le dessus de la tête, le vertex en deux parties égales. La suture coronale se divise quelquefois en deux branches, qui donneront les sutures frontales. Lorsque les insectes portent deux ocelles, chacun des ces derniers se situera de part et d’autre de la suture coronale. Lorsqu’il y a 3 ocelles, le médian se trouvera sur la partie supérieure du front. Syn. Suture métopique. Voir Suture épicranienne. Suture dorsopleurale, [Dorsopleural suture]. Chez les Diptères, suture latérale du thorax située entre le sclérite dorsal qu’est le notum et les sclérites latéraux que sont les pleures. Cette suture part du calus huméral et rejoint la base des ailes. Syn. Suture notopleurale. Suture du clavus, Chez les Hémiptères, suture de l’aile antérieure. Suture ecdysiale, [Ecdysial suture]. Voir Mue. Suture épicranienne, [Epicranial suture]. Elle divise le dessus de la tête, le vertex, sous le nom de suture métopique ou coronale puis se divise en deux branches, les sutures frontales, souvent incomplètes ou absentes mais qui lorsqu’elles sont présentes vont encadrer le front. Voir aussi pour les Orthoptères Sillon fastigial. Voir aussi Epicrâne. Suture épistomale ou fronto-clypéale, [Epistomale suture, Frontoclypeal suture]. Suture présente entre le front et le clypéus. // Suture subgénale (sous les joues) séparant le front, du clypéus (ou épistome). Ce profond sulcus s’étend habituellement transversalement entre les articulations mandibulaires. Aux deux extrémités, se trouvent des fossettes marquant l’insertion des bras antérieurs du tentorium (les bras postérieurs sont marqués par la présence de la suture postgénale.) Les sutures épistomales peuvent être le prolongement des subgénales ou en être distinctes. Voir aussi Suture frontale et Suture subgénale. Suture frontale, [Frontal suture]. 1. Suture séparant le front des antennes, souvent incomplètes ou absentes mais qui lorsqu’elles sont présentes vont encadrer le front. Chez les ptérygotes les plus évolués les sutures frontales sont invisibles à l’œil nu. Les sutures frontales naissent de deux branches en provenance de la suture métopique ou coronale. Elles sont généralement en forme de U (ex. chez les Cicadelles) ou de U renversé (ex. chez les mantes ou les fourmis). // 2. Chez les Coléoptères, sutures formées par les branches de la suture épicranienne. Syn. Suture clypéale. // 3. Chez les Diptères Cyclorrhaphes Schizophores, syn. de suture ptilinale. Voir Suture ptilinale. Voir aussi Suture épicranienne, Suture épistomale ou fronto-clypéale et Suture subgénale. Suture furcale, Chez les insectes portant une spina (une petite épine impaire interne du squelette portée par le spinasternite située à l’extrémité du prosternite et du mésosternite), la suture furcale est celle qui délimite le spinasternite (sclérite intersegmentaire thoracique ventral associé ou fusionné avec le précédent sclérite ventral, l’intersternite). Ex. chez les Dermaptères du genre Forficula. Voir aussi Suture sternocostale. // Chez les Orthoptères Caelifères, la suture furcale sépare le basiternum du spinasternite. Spinasternite et basisternum sont deux sclérites constituant le prosternum. Voir Spinasternite. Suture gulaire, [Gular suture]. Sutures délimitant latéralement la gula (ou gorge, sclérite qui ferme la capsule céphalique derrière le foramen occipital). Elles séparent la gula des joues. Chez les Coléoptères Curculionoïdes, elles sont effacées ou ne subsistent que sous forme d'une suture médiane impaire. Suture fronto-clypéale ou clypéo-frontale, [Frontoclypeal suture].Voir Suture épistomale. Suture fronto-génale, [Frontogenal suture]. Syn. de suture subantennaire. Voir Suture subantennaire. Suture hypostomale ou Hypostamienne, [Hypostomal suture]. Partie de la suture subgénale se situant le long de la cavité buccale en arrière des mandibules. Suture située au dessus de la maxille, souvent effacée. Voir aussi Suture subgénale. Suture latérale, [Lateral suture]. Chez les Odonates, sutures présentes sur le côté du thorax. Suture métopique, [Metopic suture]. Syn. de suture coronale. Voir Suture coronale et Suture épicranienne. Suture notale, [Notasuture]. Suture du notum en forme de V séparant le scutellum en trois zones (une zone antérieure et deux postérolatérales) que l’on rencontre chez les insectes dont la suture scuto-scutellaire a tendance à disparaitre (évanescente). Ex. Chez les Orthoptères Caelifères Acrididés (Criquets). Suture notopleurale, [Notopleural suture]. Chez les Coléoptères Adéphages, suture séparant le pronotum du propleure en position latéro-ventrale. Cette suture disparaît chez les Polyphages. Chez les Diptères, syn. de suture dorsopleurale. Voir Suture dorsopleurale. Suture occipitale, [Occipital suture]. Suture située sur la partie postérieure de la tête et qui sépare chez certains insectes, par un sillon, le vertex de l’occiput, sur les faces latérales de la tête. Ce même sillon marque la limite postérieure des joues. Cette suture entoure le foramen magnum ou foramen occipital. Suture oculaire, [Ocular suture]. Suture délimitant en général les yeux composés. Cette suture n’est pas toujours présente chez tous les insectes. Suture parapsidale, [Parapsidale suture]. Voir Sillons parapsidaux. Suture pleurale, [Pleural suture, Lateral sutures (Odonates)]. Sillon vertical ou diagonal qui permet de distinguer, au niveau du pleure thoracique, l’épisterne de l’épimère. Chez les Insectes Ptérygotes, la suture pleurale joint l’articulation dorsale de la hanche (coxa) à la base de l’aile. C’est une suture correspondante à la présence du condyle pleurocoxal. Voir aussi Coxa, Episterne, Epimère et Pleure. Suture pleurosternale, [Pleurosternal suture]. Suture séparant sur le prothorax un pleure du sternum. Visible notamment chez les Coléoptères Archostemates, Adéphages et Myxophages. Suture pleurostomale, [Pleurostomal suture]. Partie de la suture subgénale se situant le long de la cavité buccale au dessus des mandibules. Voir aussi Suture subgénale. Suture postfrontale, [Postfrontal suture]. Suture qui chez certains insectes, diverge de la suture coronale en deux branches qui passent derrière les ocelles latéraux (qui se situent de part et d’autre de la suture coronale) mais qui se prolongent derrière les antennes après avoir rejoint le sclérite oculaire. Suture postgénale, [Postgenal suture]. Suture de la région génale (joue), marquant l’insertion des bras postérieurs du tentorium (les bras antérieurs sont marqués par la présence de la suture épistomale.) Suture postoccipitale, [Postoccipital suture]. Le postocciput (rebord postérieur extrême de la capsule céphalique) porte le condyle occipital (saillie constituant un des éléments d’une articulation). Sur cette saillie s’insère des muscles prothoraciques d’articulation. La suture postoccipitale sépare le postocciput de la postgéna. On trouve ainsi successivement, les joues (genae), la suture occipitale, la postgéna, la suture postoccipitale puis le cou. Les extrémités de cette suture atteignent les points d’invagination des bras postérieurs du tentorium. Cette suture entoure le foramen occipital (ou foramen magnum ou trou occipital). Suture préscutale, [Prescutal suture]. Syn. de Suture transverse. Voir Suture transverse. Suture présternale, [Presternal suture]. Suture isolant, à l’avant du basisternum, le présternum. Cette suture est produite par la crête submarginale interne. Elle renforce la partie antérieure étroite du sternum (ou présternum). Voir aussi Sternum. Suture prosternale, [Prosternal suture]. Suture séparant le prosternum (sclérite situé entre les pattes antérieures) des sclérites pleuraux (du proépisterne en l’occurence). Suture ptilinale ou ptilinaire, [Ptilinal suture]. Chez les Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores, cicatrice sous forme d’une suture en V renversé, dont la pointe est située au dessus des insertions antennaires. Cette suture est laissée par le ptilinum sur l'insecte mature. La plaque située entre la suture ptilinale et l’insertion antennaire s’appelle la lunule frontale. Lunule et suture ptilinale (ou frontale) sont absentes chez l’autre infra ordre de Diptères Brachycères Cyclorrhaphes, les Aschizes. Voir Ptilinum. Voir aussi Suture frontale 3. Suture scuto-scutellaire, [Scutoscutellar suture]. Syn. de Sulcus scuto-scutellaire. Voir Sulcus Scuto-scutellaire. Suture sternocostale, [Sternocostal suture]. Chez les Insectes portant des furcae (saillies internes servant de point d’attache aux muscles), la suture sternocostale sépare le sternum en deux. A l’avant on trouve le basisternum et à l’arrière, on trouve un second sclérite, le sternellum appelé également furcasternum. Voir aussi Sternum. Suture sternopleurale, [Sternopleural suture]. Chez les Diptères, suture séparant le mésopleure du sternopleure. Suture subantennaire ou sous-antennaire, [Subantennal suture]. Chez certains insectes, suture s’étendant vers le bas à partir des sutures des antennes vers les sutures subgénales. Les sutures subantennaires relient ainsi chaque insertion antennaire à la suture fronto-clypéale. Elles sont parfois appelées sutures fronto-génales car elles séparent le front des joues (genae). Suture subgénale, [Subgenal suture]. Suture se trouvant de part et d’autre de la tête, le long de la cavité buccale sous les genae (les joues). On les divise en sutures pleurostomales, hypostomales et épistomales. Suture suboculaire ou sous-oculaire, [Subocular suture]. Suture située sous les yeux composés et se dirigeant vers le milieu des joues (genae). Elles rejoignent les sutures subgénales. Cette suture est commune chez les Hyménoptères. Suture transcutellaire, [Transcutellar suture]. Chez les Diptères supérieurs (Brachycères Cyclorrhaphes), suture barrant le scutellum d’un bout à l’autre de la suture scuto-scutellaire. Suture transverse ou préscutale, [Transverse suture]. Suture séparant le préscutum du scutum sur le mésonotum ou le métanotum. Cette suture isole un préscutum à l’avant du scutum chez les Plécoptères et certains Orthoptères mais aussi sur le mésothorax des Lépidoptères et des Coléoptères. Suture transverse ou transversale, [Transverse suture]. Chez de nombreux Diptères, suture qui traverse le thorax et partage le mésonotum en scutum et préscutum SWAMMERDAM Jan (1637-1680), n. p. Naturaliste Hollandais qui fut un pionnier des études au microscope, véritable fondateur de l’anatomie entomologique. Il étudia l’anatomie et la biologie des Insectes et chercha à expliquer leurs métamorphoses. Il démontra que le papillon était déjà formé dans sa chrysalide, ce qui est en partie vraie, mais poussa son raisonnement en disant que les organes de la chrysalide étaient eux même enfermés dans la chenille. Le papillon était même selon lui, déjà formé dans l’œuf. C’était la théorie de la préformation. Ses manuscrits ne furent publiés qu’en 1737, 57 ans après sa mort sous le titre de Bible de la nature. Sylvain ou silvain n. m. (Du lat. sylvanus, de sylva, forêt). Nom usuel de divers Lépidoptères de la Famille des Nymphalidés du genre Limenitis et de la Famille des Hespériidés. Sylvane ou silvane (Silvanus) n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes, renfermant de petits insectes types de la Famille des Silvanidés. Quelques espèces sont nuisibles aux stocks de denrées alimentaires. Ex. Silvanus unidentus. Symbionte n. m. De par la traduction de l’Anglais, syn. de Symbiote. Voir Symbiote. Symbiose n. f. (Du gr. sumbioûn, vivre ensemble). [Symbiosis]. Au sens strict, association de deux organismes vivants, d'espèces différentes, appelés symbiotes, dont la relation se traduit par des effets bénéfiques aussi bien pour l'un que pour l'autre (Mutualisme). Au sens large, la symbiose regroupe toutes associations entre organismes d’espèces différentes (y compris donc le parasitisme). La relation symbiotique peut être obligatoire ou facultative. Lorsqu’elle est facultative la survie des symbiotes n’est pas affectée en cas de séparation de l’un d’entre eux. Lorsqu’elle est obligatoire, la séparation aboutit à la mort de l’un ou des deux symbiotes. Voir aussi Cleptobiose, Lestobiose, Mutualisme, Parabiose, Trophobiose et Xénobiose. Symbiote n. m. [Symbiont]. Micro-organismes associés en symbiose avec les Insectes jouant un rôle utile dans le métabolisme et la digestion. Lorsque ces micro-organismes sont situés dans le corps de l’Insecte, on parle d’endosymbiote (ex. protozoaires chez les termites inférieurs). Mais il peut s’agir aussi dans le cas des Fourmis Atta de champignons cultivés et on parlera alors d’ectosymbiotes. Syn. Symbionte (de la traduction de l’Anglais). Voir aussi Hôte et Symbiotique. Symbiotique (organisme) adj. [Symbiotic]. Ce sont notamment les organismes qui peuvent permettre à certains insectes d’assurer la digestion des aliments qu’ils consomment. Ils se localisent dans des annexes du canal alimentaire comme la poche rectale des Termites ou dans l’estomac des bostryches. Ce sont en général des bactéries, des levures, des champignons, etc. La plupart des insectes xylophages sont aidés par ces micro-organismes pour digérer la cellulose. Voir aussi Entomosymbiote. Symmocidés (Symmocidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes. Selon Fauna Europaea, NCBI et SITI, il s’agit d’une Sous-famille d’Insectes Lépidoptères Autostichidés et on devrait parler de Symmocinés. Sympathique adj. (Du gr. sumpatheia, participation aux souffrances). [Sympathic]. Relatif au système nerveux sympathique. Il existe chez les Insectes un système nerveux sympathique c'est-à-dire un système nerveux autonome, en relation avec des organes sécrétant des hormones. Ces hormones jouent un rôle très important dans la vie des insectes, en intervenant dans des événements comme le développement, la métamorphose ou la reproduction. Voir aussi Hormone et Système nerveux sympathique. Sympatrie n. f. (Du gr. sun, avec et patria, pays du père). [Sympatry]. Se dit d'une espèce occupant des aires géographiques chevauchantes avec une autre espèce apparentée sans pour autant que chacune perde son identité génétique. Les deux espèces vivent dans le même biotope sans se reproduire entre elles. Contr. Allopatrie. Sympatrique adj. [Sympatric]. Se dit d’espèces qui vivent dans un même biotope sans se reproduire entre eux. Contr. Allopatrique. Voir aussi Spéciation sympatrique. Sympétrum (Sympetrum) n. m. Genre d’Insectes Odonates Anisoptères Libellulidés. Chez le genre Sympetrum, le mâle peut rester en tandem durant la ponte qui a lieu en fin de saison lorsque les mares sont à leur plus bas niveau. Les femelles abandonnent leurs œufs en vol au dessus des berges. Quand le niveau de l’eau remontera en hiver, les larves écloront. Ex. Le Sympétrum du Piémont, Sympetrum pedemontanum. Le Sympétrum vulgaire, Sympetrum vulgatum. Symphile n. m. (Du gr. sun, avec et philos, ami). [Symphile]. Hôte véritable des sociétés d’insectes bénéficiant d’une attitude de symphilie (véritable associé) de leur part. Ex. Coléoptères Staphylinidés dans les fourmilières (Genre Atemeles, Lomechusa). Il s’agit essentiellement d’insectes termitophiles ou myrmécophiles. Ils sont soignés, nourris et quelquefois même élevés par les ouvrières de la colonie. Voir aussi Synechtre, Synoecète et Trophobiote. Symphilisme n. m. ou symphilie n. f. (Du gr. sun, avec et philos, ami). [Symphilism]. Mode de symbiose présenté par les fourmis et les termites lorsqu’ils entourent de leurs soins des commensaux inutiles ou nuisibles, mais dont les sécrétions leur plaisent tels que par exemple, les pucerons (inutiles) vis-à-vis des fourmis, ou le Coléoptère Staphylinidé du genre Lomechusa, parasite des fourmilières, nuisible aux larves qu’ils dévorent. Ex. Lomechusa strumosa et Formica rufa. Symphiogastre adj. (Du gr. sumphusis, union et gastêr, gastros, ventre). [Symphiogastran]. Chez les Coléoptères, désigne ceux d’entre eux dont les trois premiers sternites abdominaux sont fusionnés. Syn. selon auteur Hétérogastre. Voir Hétérogastre et Cryptogastre. Symphiogastres n. m. pl. Groupe biologique de Coléoptères dont les trois premiers sternites ont fusionné ne laissant plus que quatre sternites visibles. Syn. selon auteurs Hétérogastres. Voir Hétérogastres. Voir aussi Cryptogastres, Haplogastres, Hologastres et Paulian. Symphiogastrie n. f. Caractère présenté par les Coléoptères Symphiogastres. Le terme de symphiogastrie peut également être utilisé à propos des Coléoptères Carabidés où le deuxième sternite de l’abdomen disparait dans le rebord de l’articulation coxale, ne laissant apparaitre que six sternites. Voir aussi Cryptogastres. Symphypléones (Symphypleona) n. m. pl. Ordre ou Sous-ordre de Collemboles. Leur corps est globuleux, pyriforme. On trouve de 0 à 8 cornéules de chaque côté de la tête. Leurs antennes sont souvent longues. Contrairement aux Néelipléones, leur abdomen porte des trichobothries. Leur abdomen ne montre pas de segmentation distincte mis à part les segments abdominaux V et VI qui sont toutefois différenciés. Ce Sous-ordre regroupe les Familles suivantes : Bourletiellidae, Dicyrtomidae, Katiannidae, Sminthuridae, Sminthurididae. Il existe deux autres Sous-ordres, ceux des Néelipléones et des Arthropléones. Selon SITI, NCBI et Fauna Europaea, il existe trois autres Sous-ordres : Entomobryomorphes, Néelipléones et Poduromorphes. Selon SITI, le Sous-ordre des Symphypléones comprend les cinq Super-familles suivantes : Dicyrtomoïdes, Katiannoïdes, Sminthuridoïdes, Sminthuroïdes et Sturmioïdes. (Ex. Sminthurus, Dicyrtoma). Symphyles (Symphyla) n. m. pl. [Symphylans]. Une des 4 classes de Myriapodes, ayant une certaine ressemblance avec les insectes primitifs (Protoures). La classe des Symphyles ne regroupe que 2 Familles et 175 espèces. Ces petits Myriapodes au corps mou sont souvent blancs ou bruns clairs. La tête porte une paire de longues antennes filiformes et trois segments gnathaux. Ils n’ont pas d’yeux car ils vivent dans le sol. On compte 14 segments postcéphaliques portant 12 paires de pattes. Ils sont progonéates, c'est-à-dire que leurs organes génitaux sont situés en avant du corps. Ils portent deux forts cerques triangulaires. Ils sont assez semblables aux Chilopodes. Symphytes (Symphyta) Gerstäcker, 1867 n. m. pl. (Du gr. sun, avec et phuton, plante). [Sawflies, Horntails]. Petit Sous-ordre d’Insectes Hyménoptères, caractérisés par leur abdomen largement soudé au thorax, ce qui les distingue des Hyménoptères Apocrites. Ce sont entre autres, les insectes appelés « Mouches à scie » et « Sirex ». Les Symphytes sont les Hyménoptères les plus primitifs et pour la plupart phytophages (phyllophages, foreurs de tiges ou xylophages). Les larves d’Orussidés sont cependant ectoparasites des larves d’insectes xylophages. Leurs pièces buccales sont de type broyeur. Les antennes sont souvent plus longues chez les mâles que chez les femelles. A l’exception des Céphidés, on trouve des proéminences sublatérales paires visibles au niveau du métanotum appelées cenchri. Ces structures sont destinées à les aider à maintenir leurs ailes en place lorsqu’elles sont au repos. La nervation de leurs ailes est beaucoup plus importante que chez les Apocrites. Les femelles possèdent un ovipositeur en forme de scie qui leur sert à insérer leurs œufs dans les tissus des plantes ce qui est à l’origine de leur nom vernaculaire de « mouches à scie ». Leurs larves sont de type éruciforme et se différencient des chenilles des papillons par la présence de 6 à 8 paires de fausses pattes abdominales (les chenilles ayant au plus 5 paires de fausses-pattes). On les appelle communément « fausses-chenilles ». Pour certains auteurs les Symphytes ne peuvent être considérés comme un groupe monophylétique mais plutôt comme un groupe paraphylétique (Ex. NCBI). Pour SITI, ce Sous-ordre regroupe les Super-familles suivantes : Cephoidea, Orussoidea, Pamphilioidea, Siricoidea, Tenthredinoidea, Xiphydrioidea, Xyeloidea. Contr. Apocrites. Syn. ancien Sessiliventres. Symplésiomorphie n. f. (Du gr. sun, avec, plêsios, proche et morphê, forme). [Symplesiomorphy]. Mise en commun des caractères primitifs. Dans la classification cladistique, on considère que les caractères primitifs (ou plésiomorphes), même partagés (symplésiomorphes) n'apportent aucune information. Voir aussi Phénétique, Plésiomorphie et Synapomorphie. Synapomorphie n. f. (Du gr. sun, avec, apo, hors de, écartement, différenciation et morphê, forme). [Synapomorphy]. Lors de l’établissement d’un cladogramme, les individus qui regroupent un caractère dérivé commun, seront réunis graphiquement dans une branche dichotomique commune de ce cladogramme. Ces états de caractères dérivés (apomorphes) considérés comme communs sont dits synapomorphes, car hérités de l'ancêtre commun qui les a acquis et permettent de caractériser un groupe monophylétique. Seuls les caractères spécialisés partagés, doivent être pris en compte pour l'établissement des relations de parenté. Les caractères primitifs, même partagés (symplésiomorphies), n'apportent aucune information. Voir aussi Phénétique, Apomorphie et Symplésiomorphie. Synaposématique adj. (Du gr. sun, avec, apo, hors de, écartement, différenciation et sêma, signe signal). [Synaposematic]. Se dit du mimétisme consistant pour deux espèces toxiques ou prédatrices, vivant dans le même habitat qu’une autre (éloignée systématiquement) à copier le modèle ayant le même type de protection par rapport à ses ennemis de telle façon qu’un prédateur qui en aura mangé une se méfiera de l’autre. Syn. Mimétisme Müllérien. Voir aussi Aposématique. Synapse n. f. (Du gr. sunapsis, liaison). [Synapse]. Unité fonctionnelle d’intercommunication entre deux ou plusieurs neurones ou entre un neurone et une cellule glandulaire. Cette unité est un lien chimique. Ex. L’acétylcholine. Voir Acétylcholine. Synchite (Synchita) n. f. Genre d’Insectes Coléoptères Ténébrionoïdes Zopheridés Colidiinés. Ce sont des clavicornes. Ex. Synchita undata. Synchroidés (Synchroidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes. Syndrome insulaire, [Insular syndrome]. Réunion de caractéristiques et de signes particuliers distinctifs chez certaines espèces de par leur développement commun sur une île. L’isolement géographique des populations insulaires du fait de la barrière géographique que représente la mer peut conduire celles-ci vers la spéciation. Cela d’autant plus que la pression de sélection (condition environnementale) est souvent différente de celle de la population d’origine arrivée sur l’île. L’absence de ressource, la présence de niches écologiques vacantes du fait de l’absence de compétiteurs, l’absence de prédateurs peut faire aboutir ces espèces à des transformations physiologiques et/ou comportementales. Il peut y avoir par exemple un élargissement du régime alimentaire. L’autre caractéristique du syndrome insulaire est que la variabilité génétique des populations y est réduite car le nombre de fondateur d’une nouvelle espèce pour l’île est souvent restreint. Voir aussi Pression sélective et Spéciation. Synechtre adj. (Du gr. sun, avec et echtos, haine). [Synechthran]. Qualifie les termitophiles ou myrmécophiles qui s’imposent de force au sein des colonies de fourmis afin d’y dévorer les couvains ou les individus morts ou malades. Cela les distingue des Synoecètes qui sont eux des nettoyeurs des colonies et qui sont ignorés ou tolérés. Voir Synoecète, Symphile et Trophobiote. Synlestidés (Synlestidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Odonates Zygoptères (aux 4 ailes semblables, pédonculées et repliées au dessus du corps au repos ce qui caractérise les demoiselles). Synneuridés (Synneuridae) n. m. pl. Famille d’Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Psychodomorphes Scatopsoïdes. Synoecète adj. (Du gr. sun, avec et oikos, maison, habitat). [Synoekete]. Qualifie les termitophiles ou myrmécophile, qui vivent au sein ou a proximité des colonies de fourmis et qui sont des nettoyeurs des colonies, car ils dévorent les matériaux du nid ou les détritus. Les synoecètes sont traités avec indifférence ou tolérance par les fourmis. Cela est le résultat d'adaptations leur permettant de ne pas attirer l’attention de leurs hôtes ou de ne pas provoquer leur animosité. Cette adaptation peut consister en l’acquisition d’une odeur neutre ou d’une ressemblance avec l’hôte (mimétisme Wasmannien) ou peut résulter du fait d’être trop petits ou trop lents pour attirer l’attention, ou par le fait d’une combinaison de ces facteurs. En fonction de ces caractères, il existe plusieurs sous-catégories de synoecètes : les neutres, les mimétiques, les protégés (loricate) et les symphilodes. Ex. Coléoptère Staphylinidé du genre Myrmidonia ou Myrmechusa. Voir aussi Symphile, Synechtre et Trophobiote. Synonyme n. m. ou adj. ou synonymie n. f. (Du gr. sunonimos, de même nom). [Synonym]. Désigne l’un des deux ou plusieurs noms différents donnés à une même espèce. C’est généralement le plus ancien nom qui sera retenu selon le principe de priorité appliqué par le CINZ. Voir aussi Homonyme et Code International de Nomenclature Zoologique. Synonyme junior ou senior, [Junior synonym, Senior synonym]. En nomenclature, le nom donné en premier pour un même taxon est le synonyme senior et le second le synonyme junior. Ex. Selon SITI, chez les Hémiptères Hétéroptères, le terme Capsidae est le synonyme junior de Miridae qui doit prévaloir car paru le premier. La Commission Internationale de Nomenclature Zoologique retient en général le synonyme senior. Voir aussi Nomenclature. Synovogénie n. f. (Du gr. sun, avec, ovum, œuf et genesis, naissance, origine). [Synovigenic (adj.)]. Chez les Hyménoptères Parasites, fait pour une espèce de procéder à la maturation de ses œufs graduellement après l’émergence durant sa vie adulte et cela contrairement aux espèces proovogéniques qui sont caractérisées par le fait que lorsque l’insecte émerge, ses œufs sont déjà matures. Cette maturation des œufs durant le stade adulte nécessitant un apport en protéine plus élevé que pour les espèces proovogéniques, explique que les espèces synovogéniques se nourrissent aux dépens de leur hôte (caractère parasite). Contr. Proovogénie. Synteliidés (Synteliidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Staphyliniformes Histéroïdes. Cette famille ne compte qu’un seul genre, celui des Syntelia. Ils ont un corps allongé. Leurs antennes géniculées portent une massue tri-articulée. Leurs élytres laissent découvert le dernier segment abdominal. Ils se nourrissent de larves d’insectes. Le Genre ne comporte actuellement que 7 espèces du Méxique central et d’Asie (Chine notamment). Syntergite n. m. (Du gr. sun, avec et tergite). [Syntergite] Nom donné à une partie de l’abdomen qui résulte de la fusion de deux tergites. Ex. Chez les Diptères Calliphoridés, on trouve un syntergite VII+VIII, ainsi nommé car résultant de la fusion des tergites VII et VIII. Chez les femelles de la plupart des Diptères Téphritoïdes ou des Muscidés, les tergites I et II sont fusionnés en un syntergite I+II. Syntexidés (Syntexidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Symphytes Siricoïdes dont les représentants se caractérisent par le fait que le bord postérieur de leur pronotum soit presque droit alors que les autres représentants de la Super-famille ont un pronotum dont le bord postérieur présente une large échancrure. Leurs tibias antérieurs sont pourvus d’un seul éperon apical pectiné. Leurs larves sont xylophages. Synthemistidés (Synthemistidae) n. m. pl. [Tigertails, Southern Emeralds]. Famille d'Insectes Paléoptères Odonates Anisozygoptères Anisoptères Cavilabiates. Ils étaient autrefois considérés comme une sous-famille de Corduliidés à cause de leur ressemblance avec ces derniers. Cette famille regroupe 158 espèces réparties en 28 genres. Il s'agit d'une famille de libellules primitives. La plupart des espèces sont de petite taille et possèdent un abdomen étroit. Elles fréquentent autant les zones marécageuses que les cours d'eau rapide. Leurs nymphes sont capables de résister à la sécheresse en s'enfouissant très profondément. Ils sont parfois appelés Synthemidés. On les trouve en Australie et en Nouvelle-Guinée. Synthorax n. m. (Du gr. sun, avec et thorax, cuirasse). [Synthorax(es)]. Réunion du méso- et du métathorax. Chez les Odonates, le synthorax renfermant les muscles du vol est dominant. Il porte alors les ailes, les pattes intermédiaires et les pattes postérieures. Syntomidés (Syntomidae) n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Noctuoïdes, au corps généralement épais. Syn. Amatidés. Syntype n. m. (Du gr. sun, avec et tupos, modèle). [Syntype]. Quand un auteur désigne plusieurs spécimens à la fois comme types, chacun des spécimens de la série sont appelés syntypes. Il n’y a donc ni holotype, ni lectotype. Les syntypes constituent alors collectivement le type porte-nom. Voir aussi Holotype, Lectotype et Type porte-nom. Syringogastridés (Syringogastridae) n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Diptères Brachycères Muscomorphes Eremoneures Cyclorrhaphes Aschizes Acalyptères Diopsoïdes. Syrphe (Syrphus) n. m. Nom usuel et Genre d’Insectes Diptères Brachycères (Mouches), type de la Famille des Syrphidés. Ils se reconnaissent facilement à leur façon de voler sur place et de s’élancer de fleurs en fleurs. Ex. Syrphus ribesii dont la larve dévore les pucerons. Le Syrphe ceinturé, Episyrphus balteatus, petite mouche ressemblant à une guêpe, avec des rayures noires sur fond clair, très fréquentes sur les fleurs des jardins et des prairies, que l’on voit souvent en vol stationnaire. Le Syrphe des bulbes, Eumerus strigatus. Le Syrphe des corolles, Eupeodes corollae. Le Syrphe manche à air, Meliscaeva cinctella. Le Syrphe pyrastre, Scaeva pyrastri. Syrphidés (Syrphidae) Latreille, 1802 n. m. pl. [Syrphid flies, Flower flies, Hoverflies]. Famille d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Aschizes, dont le genre Syrphus en est le type (autres genres : l’éristale, la volucelle). On en connait près de 6.000 espèces. De taille moyenne à grande (3 à 40 mm), elles ont une coloration assez vives, souvent noires et jaunes (sauf les Rhingiini qui sont noires). Beaucoup d’espèces ressemblent à des guêpes (vespiformes) comme celles du genre Syrphus ou des abeilles (apiformes) comme Eristalis tenax mais elles ne piquent pas. On parle à leur sujet de Mimétisme Batésien. Leur corps est plus ou moins velu. Leur tête est aussi large ou plus large que leur thorax. Comme tous les Cyclorrhaphes, les antennes se trouvent sur la face. Sous l’insertion antennaire, leur face est bombée. Les mâles ont généralement des yeux holoptiques alors que ceux des femelles sont séparés. Leurs ailes présentent une vena spuria faisant un pli à l’intérieur de la cellule radiale (r). Cette vena spuria (fausse nervure) est en fait un épaississement de la membrane alaire lui donnant l’aspect d’une nervure. La nervure costale (C) fait le tour complet de l’aile. On trouve deux nervures transverses (MP1a et CuA1a) qui longent en parallèle l’apex de l’aile. CuA1a est une nervure transverse permettant d’individualiser la cellule discale (d). Deux pelotes sont visibles sous leurs griffes. Les adultes sont floricoles où ils aspirent le nectar des fleurs au-dessus desquelles, ils peuvent voler sur place. Ils sont d’ailleurs appelés usuellement « mouches à fleur ». Ce sont de bons pollinisateurs. Leurs larves prédatrices dévorent les pucerons sur lesquels elles ont un impact certain et sont à ce titre de bons auxiliaires des cultures. Mais elles peuvent être également saprophages ou phytophages. On peut les trouver dans le bois en décomposition, dans les nids d’abeilles, etc. Certaines larves sont même aquatiques et possèdent un long siphon respiratoire caractéristique, ce qui les a fait surnommer « vers à queue de rat ». Ex. L’éristale ou mouche-pourceau, Eristalis tenax L. Syrphoïdes (Syrphoidea) n. m. pl. (De syrphe et du gr. eidos, aspect). Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Aschizes regroupant les Familles des Pipunculidés et des Syrphidés. Systellognathes (Systellognatha) n. m. pl. (Du gr. sustolê, resserrer et gnathos, mâchoire). Infra-ordre d’Insectes Plécoptères aux individus à la tête prognathe portant des mandibules membraneuses. Cet Infra-ordre forme avec celui des Euholognathes (ou Filipalpia), le Sous-ordre des Arctoperlaria. Il regroupe les Familles suivantes : Chloroperlidae, Peltoperlidae, Perlidae, Perlodidae, Pteronarcyidae, Styloperlidae. Autrefois, les Systellognathes étaient considérés comme un Sous-ordre qui avec les Holognathes formaient l’Ordre des Plécoptères. Ce taxon n’est pas reconnu par NCBI. Syn. Setipalpia ou Subulipalpia. Systématique n. f. [Systematics]. Science de l’histoire naturelle permettant de regrouper selon leurs affinités, les diverses catégories d’êtres au sein d’une classification hiérarchisée. Elle hiérarchise les organismes vivants et essaie de retrouver les relations de parentés entre eux au moyen des relations phylogénétiques probables ou de leurs caractéristiques distinctives les plus importantes. Cette branche de la biologie permet l’attribution de noms aux espèces (taxinomie). La nomenclature, quant à elle, consiste à établir les règles à respecter pour aboutir à cette classification. La science de la systématique est née en Suède au XVIIIe s. avec Liné. Voir aussi Binominale, Classification phylogénétique, Code Internationale de Nomenclature Zoologique, Nomenclature et Taxinomie. Systématique phylogénétique, Syn. de Cladisme. Voir Cladisme. Système circulatoire, [Circulatory system]. Voir Appareil circulatoire. Système digestif, [Digestive system]. Voir Appareil digestif. Système endocrine rétrocérébral, [Retrocerebral Nervous System]. Système réunissant les corpora cardiaca et les corpora allata. Voir Complexe allato-cardiaque, Corpora cardiaca et Corpora allata. Système excréteur, [Excretory system]. Voir Appareil excréteur. Système musculaire, [Muscular system]. Voir Muscle. Système nerveux n. m. [Nervous system(s)]. L’élément de base du système nerveux de l’insecte est le neurone avec dendrites et axone. Le sytème nerveux est formé de deux types de cellules, les neurones et les cellules gliales. Chez les Insectes, le système nerveux est constitué du système nerveux central (qui comprend le cerveau, le ganglion sous-œsophagien et la corde ventrale), du système nerveux périphérique (qui correspond au système sensoriel) et du système nerveux sympathique (voir ces termes ci-dessous). Mais l’élément principal du système nerveux est au sein du système nerveux central, une chaîne nerveuse (ou corde ventrale) qui va de la tête à l’extrémité de l’abdomen. Elle est située du côté ventral du corps, sous le tube digestif. C’est une caractéristique des invertébrés, au contraire des vertébrés, chez qui la moelle épinière (équivalent de la chaîne nerveuse) est en position dorsale. La chaîne nerveuse possède une paire de centres nerveux ou ganglions, dans chaque segment du thorax et de l’abdomen (tout au moins chez les insectes primitifs). De ces ganglions partent différentes fibres qui innervent les organes et les muscles. Les insectes ont un système nerveux segmenté et leurs réflexes et comportements peuvent être décrits comme des arcs réflexes dans chaque segment. Dans la tête, trois ganglions fusionnés forment un cerveau, situé au-dessus de l’œsophage. C’est là qu’arrivent des nerfs en provenance quasi exclusive des yeux et des antennes. Le cerveau n'est en fait qu'une série de ganglions fusionnés qui coordonnent l'information provenant des structures sensorielles de la tête. Deux nerfs latéraux passent de part et d’autre de l’oesophage (collier oesophagien) et se rejoignent au niveau d’un collier nerveux sous oesophagien. De cet endroit part un nerf de fort diamètre qui longe la partie inférieure de l’insecte jusqu’au bout de l’abdomen. C’est la chaîne nerveuse ventrale. Les neurones moteurs se situent dans cette chaîne ventrale (et non pas dans le cerveau). Ainsi, trois ganglions thoraciques concernent la locomotion (pattes et ailes). Quant à la chaîne nerveuse abdominale, elle est surtout liée à la reproduction. Cette distribution particulière des ganglions du système nerveux explique qu’un insecte décapité puisse continuer à vivre ou qu’un abdomen séparé du thorax puisse être fécondé par un mâle et même pondre presque normalement. Le tissu nerveux est composé de neurones en faible nombre qui transmettent les impulsions électriques d’une partie du corps à l’autre. A noter que les neurones sensoriels ne se trouvent pas dans le système nerveux central, mais dans le système nerveux dit périphérique. Ils sont en relation avec la cuticule (sensilles) ou dans les articulations (scolopidies). Les organes sensoriels sont superficiels ou profonds. Ceux qui sont superficiels sont tous ceux qui sont en relation avec la cuticule (les sensilles mécanoréceptrices et chimioréceptrices). Les organes profonds étant les organes scolopidaux (ou chordotonaux) et les neurones multidendritiques. Il existe aussi chez les Insectes un système nerveux sympathique, permettant de contrôler les appareils circulatoire, respiratoire, digestif et génital, mais aussi en relation avec des organes sécrétant des hormones (système endocrine rétrocérébral). Ces hormones jouent un rôle très important dans la vie des insectes, en intervenant dans des événements comme le développement, la métamorphose ou la reproduction. Voir aussi Axone, Cellules gliales, Cuticule, Dendrite, Neurone, Organe scolopidal, Scolopidie, Sensilles, Système endocrine rétrocérébral. Système nerveux central, [Central Nervous System]. Le système nerveux central (SNC) est l’équivalent du système nerveux somatique des Vertébrés. Il est formé chez les Insectes de deux ganglions par segment reliés entre eux par des commissures transversales. Chaque paire de ganglion est elle-même reliée aux autres par des connectifs longitudinaux. Ce système est plus précisement constitué par le cerveau, la chaîne ventrale et le ganglion sous-œsophagien. C’est un système décentralisé car si le cerveau coordonne les mouvements, c’est la chaîne ventrale qui contrôle avec une certaine autonomie l’activité musculaire et notamment celle ayant trait à la locomotion. Voir Système nerveux. Voir aussi Cerveau, Ganglion sous-oesophagien et Chaine ventrale. Système nerveux dorsal, Voir Système nerveux stomato-gastrique. Système nerveux périphérique ou sensoriel, [Peripheral Nervous System]. Il correspond au système sensoriel. Assurant la fonction de perception, il est constitué des neurones sensoriels se trouvant sur le tégument. On y trouve les sensilles et les scolopidies. Voir Sensille et Scolopidie. Système nerveux stomato-gastrique ou dorsal, [Stomatogastric Nervous System, Stomodaeal Nervous System]. Il est constitué du ganglion frontal, hypocérébral et ventral. Ces ganglions sont situés à la face dorsale de l’œsophage et de l’instestin antérieur. Sa fonction est de réguler le fonctionnement des organes internes (appareils digestif et circulatoire). Outre l’intestin antérieur et moyen, il innerve donc aussi le cœur. Voir aussi Ganglion frontal, Ganglion hypocérébral et Ganglion ventral et Système nerveux sympathique. Système nerveux sympathique ou viscéral, [Sympathetic Nervous System, Visceral Nervous System]. Il permet de contrôler les appareils circulatoire, respiratoire, digestif et génital, mais aussi les organes situés en arrière du cerveau qui y sont annexés et qui sécrétent des hormones (système endocrine rétrocérébral). Il est constitué par les cellules neurosécrétrices produisant les hormones à partir des glandes endocrines. Ces hormones interviennent dans des événements comme le développement, la métamorphose ou la reproduction. Le système nerveux sympathique peut se subdiviser en système nerveux stomato-gastrique (ou dorsal), en système nerveux sympathique ventral et en système nerveux sympathique caudal. Voir aussi Glande endocrine, Glande de mue, Sympathique, Système endocrine retrocerebral, Système nerveux sympathique dorsal, ventral et caudal. Système nerveux sympathique caudal, Il comprend une paire de nerfs tranversaux associés aux derniers ganglions de la chaîne nerveuse ventrale abdominale. Ils innervent les organes génitaux et les intestins postérieurs (appareils digestif et génital). Voir aussi Système nerveux sympathique. Système nerveux sympathique ventral, Il comprend une paire de nerfs tranversaux associés aux ganglions de la chaîne nerveuse ventrale. Ils innervent les stigmates respiratoires (appareil respiratoire). Voir aussi Système nerveux sympathique. Système nerveux ventral, Voir Système nerveux et Chaine ventrale. Système nerveux viscéral, Voir Système nerveux sympathique. Système neuroendocrinien, [Endocrine System]. Chez les Insectes, ce système neuroendocrinien est important. On y trouve notamment les corpora cardiaca et corpora allata qui sécrètent des hormones impliquées notamment dans le développement (ecdysone et hormone juvénile). Voir Complexe allato-cardiaque, Corpora allata et Corpora cardiaca. Système vasculaire, [Vascular system]. Voir Appareil circulatoire. Systémique adj. Qui pénètre à l’intérieur d’une plante et qui véhiculé par la sève, se répandra au niveau de tous ses organes.