Pachygronthidés
(Pachygronthidae)
n.
m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Pentatomomorphes Lygaéoïdes.
Pachyneuridés
(Pachyneuridae)
n. m. pl. (du gr. pakhus,
épais et neuron,
nerf). [Dark-winged fungus gnat, Pachyneurid flies]. Famille
d’Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Bibionomorphes
Pachyneuroïdes.
Pachyneuroïdes
(Pachyneuroidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Nématocères
Orthorrhaphes Bibionomorphes représentée par la seule Famille des
Pachyneuridés.
Pachynomidés
(Pachynomidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Cimicomorphes Réduvioïdes.
Pachype
(Pachypus)
n. m. (Du gr. pakhus,
épais). Genre d’Insectes Coléoptères Scarabéidés (selon NCBI)
ou Pachypodidés (selon Fauna Europaea) dont la femelle est aptère
(sans ailes). On les trouve notamment sur les îles de la
Méditerranée occidentale. Ex. Pachypus
candidae.
Pachypodidés
(Pachypodidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Scarabaeoïdes dont le
genre Pachypus
en est le type. On, en connait 5 espèces. Ce sont des Coléoptères
au corps ovale, trapu et pubescent mesurant entre 12 et 15 mm. Leurs
mandibules sont visibles nettement du dessus. Ils présentent des
antennes de 8 articles avec une massue de 5 articles. Leurs hanches
intermédiaires sont transverses. Les tibias antérieurs sont
fouisseurs. Leurs tarses sont tous pentamères et le dernier article
porte au moins deux griffes. Leur abdomen comporte 6 sternites
visibles. Leur pygidium (dernier tergite abdominal) est toujours
visible. La femelle, très rare est aptère. On les trouve dans des
galeries souterraines en Corse, en Sicile, en Sardaigne et sur le
continent Italien. Certains auteurs (ex. NCBI) estiment que le genre
Platypus
fait partie de la Famille des Scarabéidés, Sous-famille des
Mélolonthinés.
Pachytroctidés
(Pachytroctidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Troctomorphes
Nanopsocètes.
On en connait 90 espèces réparties dans 10 genres. Leurs antennes
sont composées de 15 articles. Si les 4, 5 premiers articles ne
présentent pas de sculptures, les suivant en ont qui sont annelées
sur le reste de l’antenne. Leurs yeux sont relativement grands par
rapport aux autres familles. Les ailes antérieures sont arrondies
et portent une areola
postica étroite et
une nervure médiane avec 2 branches. Les pattes arrière sont
longues. Leurs tarses sont trimères. On les trouve sur les écorces.
Pachytullbergiidés
(Pachytullbergiidae)
Stach, 1954 n. m. pl. Famille de Collemboles Poduromorphes
Hypogastruroïdes. Ils ont pour caractéristique de présenter des
projections latérales sur l’abdomen. Ils présentent aussi sous
le scape de leurs antennes un organe postantennal allongé.
Paedogenèse
n. f. [Paedogenesis]. Voir Pédogenèse.
Paedomorphose
n. f. [Paedomorphosis]. Syn. de Pédomorphose. Voir Pédomorphose.
Paillette
n. f. Plaquette rectangulaire ou pointue en bristol blanc sur
laquelle sont collées les espèces de taille inférieure à 10 mm.
On y colle aussi les minuties (voir Minutie). Leur dimension est
standardisée. Pour les rectangulaires, il existe quatre formats
(unis ou rayés de 4,5X11 mm ou 10X21 mm). Pour les pointues, il
n’existe qu’un seul modèle uni ou rayé de 4X10mm. La paillette
sur laquelle est épinglé ou collé un spécimen, est elle-même
épinglée. En général, une épingle n°5 convient parfaitement.
Pain d’abeille,
Chez les Hyménoptères Apidés, nourriture composée de pollen,
miel et ferments lactiques donnée aux futures ouvrières. Pour
obtenir le pain d’abeille le pollen est stocké dans des alvéoles
en y étant fortement tassé jusqu'à le rendre compact et en
chasser tout l'air. Des ferments lactiques y sont ajoutés. Ces
derniers sont produits par des enzymes contenus dans le miel
stomachal qu'elles régurgitent pour la fabrication du pain. Une
fois l'alvéole remplie, les abeilles la scellent d'un opercule de
cire. L'absence quasi-totale d'air, le taux d'humidité et la
chaleur élevée permettent l'élaboration d'un processus de
transformation par fermentation en l'absence totale d'oxygène
(fermentation anaérobie). Le pain d’abeille contient des
protéines et des glucides ainsi que des aminoacides, vitamines et
ferments. Il comporte moins de protéines que le pollen, mais
celles-ci sont plus facilement assimilables. Voir aussi Butineuse
et Miel.
Palaeoptera,
Voir Paleoptères.
Palaeosetidés
(Palaeosetidae)
n. m. pl. [Miniature Ghost moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates Exoporiens Hépialoïdes.
Palaephatidés
(Palaephatidae)
n. m. pl. [Gondwanaland moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates, type de la Super-famille des Palaéphatoïdes. Les
adultes d’une taille petite à moyenne sont diurnes. Leur
proboscis et leurs palpes labiaux sont courts. Les palpes
maxillaires de 5 articles sont coudés. La nervation de leurs ailes
est hétéroneure. Les larves se regroupent sur leur plante hôte
(Verbenaceae
et Proteaceae).
Il doit en exister près de 90 espèces au niveau mondial. On ne les
trouve qu’en Hemisphère Sud (en Australie, en Argentine, au Chili
mais pas en Afrique du Sud).
Palaephatoïdes
(Palaephatoidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates, n’ayant pour représentant
que la seule Famille des Palaephatidés.
Palare
(Palarus)
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Apoïdes Crabronidés. Ces
porte-aiguillons sont des guêpes fouisseuses qui recherchent des
terrains arides et sablonneux. Ex. Palarus
variegatus.
Paléarctique
(Région ou Sous-région) adj. [Pal(a)eartic Realm]. Voir Région
paléarctique.
Paléodictyoptères
n. m. pl. (Du gr. palaios,
ancien et dictyoptère). [Pal(a)eodictyoptera]. Ordre groupant la
plupart des insectes fossiles dans le primaire (paléozoïque :
-600 à -225 Ma), qui ressemblent souvent aux Dictyoptères actuels
(Mantodés et Blattodés).
Paléoentomologie
n. f. (Du gr. palaios,
ancien et entomologie). [Pal(a)eoentomology]. Etude des insectes
éteints ou fossiles.
Paléomelittidés
(Paleomelittidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates Apoïdes.
Paléoptères
(Paleoptera
ou Palaeoptera)
n. m. pl. (Du gr. palaios,
ancien et pteron,
aile). Par opposition aux Néoptères, les Paléoptères sont une
Infra-classe (ou Section ou Sous-classe) d’Insectes Ptérygotes
dont les ailes pourvues d’uns seul sclérite axillaire (les
Néoptères en ont plusieurs) sont dépourvues de champ jugal ou
neala.
Leurs ailes au réseau de nervures denses ne se replient pas vers
l’arrière en se juxtaposant. Chez les Ephémères et les Odonates
Zygoptères, les ailes sont tenue relevées à la verticale au
dessus du corps au repos, mais jamais les antérieures ne recouvrent
les postérieures. Chez les autres, elles restent constamment
étendues de chaque côté perpendiculairement au corps, aussi bien
au repos que pendant le vol. Les Paléoptères ne possèdent pas non
plus de cerques. Leurs pièces buccales sont de type broyeur et leur
développement de type hémimétabole. Cet Infra-classe regroupe les
Odonates, les Ephémèroptères, mais également plusieurs ordres
d’insectes fossiles. Les Odonates et les Ephémères se
distinguent en ce qu’il n’existe chez eux aucun système de
couplage des ailes. Ces dernières restent donc indépendantes
durant le vol. Voir aussi Aile,
Néoptères
et Ptérygotes.
Paléotropicale
(Région), adj. (Du gr. palaios,
ancien et tropical). [Pal(a)eotropical]. Voir Région
Paléotropicale.
Paléotullbergiidés
(Paleotullbergiidae)
n. m. pl. Famille de Collemboles Poduromorphes Hypogastruroïdes.
L’organe postantennal présent sous le scape de leurs antennes est
minuscule. Leur abdomen est cylindrique. Le sixième segment
abdominal est plus long que le cinquième.
Palingeniidés
(Palingeniidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Ephéméroptères Schistonotes
Ephéméroïdes.
Pallopteridés
(Pallopteridae)
n. m. pl. [Flutter flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Muscomorphes.
Pallopteroïdes
(Pallopteroidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères
dont la Famille des Pallopteridés en est le type. Syn. Brachycères.
Palpares
n. m. Genre d’Insectes Névroptères Myrméléontidés, comprenant
de grands fourmis-lions à larges ailes tachées de brun. Ex.
Palpares
libelluloides
(selon Fauna Europaea et Palpares
libelloides selon
NCBI).
Palpe
n. f. ou m. (Du lat. palpare,
tâter, toucher). [Palp(s), Palpus]. Appendice articulé,
accompagnant diverses parties de la bouche chez les Arthropodes. Les
palpes sont des organes sensoriels qui remplissent l’importante
fonction de « goûter » la nourriture afin d’en
déterminer la comestibilité (chimioréception) mais qui peuvent
être aussi des organes tactiles ou préhensiles (mécanoréception).
Palpe labial,
[Labial palp(ps)]. C’est un appendice sensoriel symétrique double
porté par le labium (la lèvre inférieure des insectes) ayant un
rôle tactile mais aussi gustatif. Ils ont essentiellement
pour rôle de maintenir la nourriture et la retourner comme de
petites mains. Les palpes labiaux sont insérés sur le palpigère
(saillie du prémentum), et sont composés de un à quatre articles.
Les deux palpes labiaux ont toujours un ou plusieurs articles de
moins que les palpes maxillaires et sont de ce fait toujours plus
courts. Syn. Palpe antérieur ou intérieur. Pl. Palpes labiaux.
Palpe maxillaire,
[Maxillary palp(ps)]. C’est un appareil sensoriel symétrique
double ayant un rôle gustatif porté par les maxilles. Il est formé
de un à sept articles (Ex. 4 chez les Coléoptères, 5 chez la
blatte (Dictyoptères), 7 chez les Odonates Agrionidés). Il est
placé sur le palpigère (saillie du stipe) ou sur le stipe à son
extrémité externe. Plus grand que le palpe labial quand il est
présent, c'est l'appendice le plus visible de la maxille. Syn.
Palpe extérieur Voir aussi Cardo,
Maxille
et Stipes.
Palpicorne
adj. (Du lat. palpare,
tâter, toucher et cornu,
corne). [Palpicorn]. Qui a de longs palpes maxillaires les faisant
ressembler à des antennes. Voir aussi Antenniforme.
Palpicornes
(Palpicornia)
n. m. pl. Ancien
Sous-ordre d’Insectes Coléoptères comprenant les Hydrophilidés
caractérisés par la présence de palpes maxillaires plus longs que
les antennes. Chez les Coléoptères Polyphages, on distinguait
alors les Lamellicornes, des Palpicornes et des Diversicornes. Voir
aussi Diversicornes
et Lamellicornes.
Palpifère
adj. ou n. f. (Du lat. palpare,
tâter, toucher et -fero,
porter). [Palpifer (n.), Palpiferous (adj.)]. Qui porte des palpes.
Syn. de palpigère. Voir Palpigère.
Palpiforme
adj. (Du lat. palpare,
tâter, toucher et forma,
forme). [Palpiform]. Qui a la forme d’un palpe.
Palpigère
n. m. (Du lat. palpare,
tâter, toucher et
gerere, porter).
[Palpiger]. Partie proximale fusionnée avec la base (saillie du
basipodite) par lequel sont insérés les palpes maxillaires et
labiaux des Insectes. Les palpigères constituent des saillies du
stipes
pour les palpes maxillaires et des saillies du prémentum pour les
palpes labiaux. Les palpigères apparaissent comme étant les
premiers articles des palpes et semblent avoir un rôle analogue au
scape pour les antennes car ils sont pourvus de muscles. Syn.
Palpifère.
Palpotarses
(Palpotarsa)
n. m. pl. (Du lat. palpare,
tâter, toucher et du gr. tarsos,
pied). [Primitive burrowing mayflies]. Infra-ordre d’Insectes
Ephéméroptères Furcatergalia
ne regroupant qu’une seule Famille, celle des Behningiidae.
Les 3 autres Infra-ordres étant ceux des Lanceolata,
Pannota
et
Scapphodonta.
Paludisme
n. m. (Du lat. palus,
-udis, marais).
[Paludism, Malaria]. Maladie infectieuse causée par quatre espèces
de Protozoaires du genre Plasmodium,
transmise par la piqûre de certains moustiques (Ex. Diptères
Culicidés des genres Aedes
et Anopheles).
Le paludisme est caractérisé par des accès fébriles violents
revenant à intervalles réguliers. Les symptômes du paludisme sont
donc les mêmes que ceux d’une grippe ou d’une méningite
(fortes fièvres, courbatures, maux de tête) ce qui pose la
difficulté d’en faire le diagnostic rapidement. D’autant plus
que la forme la plus grave peut tuer une personne en quelques
heures. Le paludisme est une parasitose qui a été longtemps
responsable de plusieurs millions de morts chaque année.
L’utilisation progressive de médicaments antipaludéens (souvent
à base de quinine) et d’insecticides comme le DDT (maintenant
interdit), et le dessèchement des marais, ont considérablement
réduit ce nombre de décès. La lutte chimique est cependant
toujours délicate, car des phénomènes de résistance aux produits
apparaissent autant chez le moustique que chez le protozoaire
parasite. En 2009, on a recensé encore, plus de 780.000 décès due
au paludisme. Cette maladie a été éradiquée en Europe dans la
seconde moitié du 20e siècle, mais pourrait réapparaître suite
au réchauffement climatique. Actuellement la recherche s’oriente
vers la mise au point d’un vaccin. On estime que plus de 40% de la
population mondiale vit en « contact permanent » avec cette
menace. On dit aussi Malaria
ou fièvre
paludéenne. Le
terme « malaria » est privilégié chez les
Anglo-saxons. Voir aussi Dengue,
Chikungunya
et Plasmodie.
Pamphage
(Pamphagus)
n. m. Genre d’Insectes Orthoptères Caelifères Acridoïdes, type
de la Famille des Pamphagidés. Ex. Pamphagus
elephas, qui est un
gros criquet sans ailes essentiellement méditerranéen et plus
particulièrement du nord de l’Afrique.
Pamphagidés
(Pamphagidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères Acridoïdes,
dont le pamphage en est le type. Les espèces de cette famille sont
de forme et de taille très variables. Leurs téguments sont rugueux
ou portent des tubercules. Leur tête qui n'est jamais en cône
pointu porte un sillon fastigial (sulcus
médian du vertex). Le front est régulièrement incurvé. Beaucoup
d’espèces de ces gros criquets ne portent pas d’ailes. Les
tegminae
sont le plus souvent réduits à des lobes squamiformes. Elles sont
rarement complètement développées. L'organe de Krauss se situe
sur le 2ème tergite abdominal et est impliqué dans le mécanisme
de stridulation des individus ailés (Massa, 2013). On ne le trouve
pas chez les individus aptères. Lorsque l’organe de Krauss est
absent, le tympan est aussi absent. Leurs fémurs postérieurs
montrent un lobe basal inférieur plus long que le lobe supérieur.
Ce sont des insectes herbivores. On les trouve dans l’Ancien
Monde. Ex. Pamphagus
elephas, qui est le
plus grand Pamphagide de l'Afrique du Nord-Ouest.
Pamphagodidés
(Pamphagodidae)
n. m. pl. [Twin-keeled grasshoppers]. Famille d’Insectes
Orthoptères Caelifères Acridoïdes. Ce taxon n’est pas reconnu
par SITI et NCBI. Syn. Charilaidae.
Voir Charilaidés.
Pamphagoïdes
(Pamphagoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Orthoptères Caelifères. Ce
taxon est considéré comme invalide par SITI. Syn. Acridoïdes.
Voir Acridoïdes.
Pamphile (Pamphila)
n. m. Genre d’Insectes
Lépidoptères de la Famille des Hespériidés, dont la chenille vit
sur le plantain et les graminées. Ex. Hesperia
(=Pamphila)
comma.
Syn. junior d’Hesperia.
Pamphiliidés ou
Pamphilidés
(Pamphiliidae ou
Pamphilidae)
Cameron, 1890 n. m. pl. [Web-spinning sawflies, Leaf-rolling
sawflies]. Famille d’Insectes Hyménoptères
Symphytes Mégalodontoïdes. On en connait près de 200
espèces. Ils mesurent entre 7 et 15 mm de long. Leur corps est
aplati. Leurs fines antennes filiformes ont plus de 6 articles (de
18 à 24 articles). Leurs ailes antérieures présentent une nervure
intercostale. Les premier et second tergites abdominaux possèdent
une fente médiane. L’ovipositeur des femelles est court. Les
larves se nourrissent de plantes (souvent des conifères) et tissent
des réseaux de soie ou confectionnent des tubes avec les feuilles.
Elles se nymphosent dans la terre. On les trouve dans les régions
Holarctiques de l’hémisphère Nord. Ex. Cephalcia
abietis L.
Pamphilioïdes
ou
Pamphiloïdes
(Pamphilioidea
ou Pamphiloidea)
Cameron, 1890 n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hyménoptères
Symphytes (à l’abdomen largement soudé au thorax)
regroupant les Familles des Mégalodontésidés et des Pamphiliidés.
Syn. Megalodontoidea.
Panarthropodes
(Panarthropoda)
n. m. pl. Au sein des Ecdysozoaires (Ecdysozoa),
on distingue les Nématodes, les Nématomorphes, les Panarthropodes
et les Scalidophores. Au sein des Panarthropodes, on trouve les
Arthropodes réunis avec les Onychophores et les Tardigrades. Ce
sont tous ceux qui ont des pattes munis de griffes, avec un système
nerveux ventral et un corps articulés. Les Arthropodes sont des
Eucaryotes, Opisthocontes, Métazoaires, Eumétazoaires,
Bilatériens, Coelomates, Protostomiens, Ecdysozoaires,
Panarthropodes (selon NCBI).
Panchloridés
(Panchloridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Dictyoptères Blattodés. Leur tête
est hypognathe et porte de longues antennes. Les ailes antérieures
sont totalement sclérifiées (pseudoélytres), quoique toujours
nervurées et se chevauchent au repos. La nervure radiale de leur
aile montre de nombreuses ramifications. Les dessous des fémurs de
leurs pattes ne sont pas épineux.
Pancrustacés
(Pancrustacea)
n. m. pl. Selon des recherches phylogénétiques récentes, il
semblerait que la Classe traditionnelle des Insectes, soit en fait
une branche du Sous-phylum des Crustacés. C’est pourquoi, pour
NCBI, les Hexapodes que sont les Insectes sont réunis avec les
Crustacés dans le groupe des Pancrustacés. Les Insectes sont donc
des Arthropodes, Euarthropodes, Mandibulates, Pancrustacés,
Hexapodes.
Panduriforme
adj. (Du gr. pandura,
sorte de cithare ou de luth et du lat. forma,
forme). [Panduriform]. Arrondi à la base et au sommet et échancré
de chaque côté c’est à dire en forme de violon.
Pannotes
(Pannota)
n. m. pl. (Du gr. pan,
tout et nota,
signe, marque). [Fusedback Mayflies]. Sous-ordre d’Insectes
Ephémèroptères regroupant les Super-familles des Ephémérelloïdes
et des Caenoïdes. Les Pannotes sont considérés comme les plus
primitifs chez les Ephémèroptères. Ce Sous-ordre comprend les
formes dont les larves présentent des fourreaux alaires fusionnés.
Ces fourreaux s’étendent vers l’arrière pour former un
bouclier de protection partiel ou total. Ils sont opposés à
l’autre Sous-ordre que sont les Schistonotes qui réunissent les
formes dont les larves présentent des fourreaux alaires disjoints.
On y trouve entre autres les familles suivantes : Caenidés,
Prosopistomatidés, Téloganodidés et Tricorythidés. Pour d’autres
auteurs (NCBI et SITI), il s’agit d’un Infra-ordre du Sous-ordre
des Furcatergalia.
Les trois autres Infra-ordres étant ceux des Lanceolata,
Palpotarsa
et
Scapphodonta.
Panoïstique
adj. (Du gr. pan,
tout, oon,
œuf et –ique, caractérisé par). [Panoistic]. Se dit d’une
ovariole qui ne possède pas de cellules nourricières (des
trophocytes) entre les ovules. La croissance des ovocytes est alors
assurée au moyen de matériaux puisés dans l’hémolymphe soit
directement par les ovocytes soit par l’intermédiaire de cellules
folliculeuses. Les ovaires panoïstiques ont des cellules
germinales, situées à l’extrémité de l’ovariole, qui
évoluent de ce fait toutes en ovocytes qui seront pondus. Ce type
d’ovaires se rencontre chez les insectes peu évolués (dits
Insectes inférieurs). Ce sera le cas par exemple chez les
Thysanoures, Dictyoptères, les Ephéméroptères, les Isoptères,
les Odonates, les Orthoptères et les Siphonaptères. Contr.
Méroïstique.
Voir aussi Appareil
reproducteur,
Cellules
folliculeuses,
Ovariole
et Ovaire.
Panorpe
(Panorpa)
n. f. (Du gr. pan,
tout et horpêx,
aiguillon). Genre d’Insectes Mécoptères. Leur tête est allongée
et généralement prolongée en rostre à l’extrémité duquel
sont situées les pièces buccales broyeuses. Leur ailes sont
membraneuses tachetées de brun. Le mâle a l’abdomen effilé et
retroussé, terminé par une pince renflée ce qui lui vaut le nom
commun de « Mouche-scorpion ».
La pince renflée est constituée par le sternite abdominale IX et
les gonostyles. Les
organes génitaux des mâles se situent également à l’apex de
cet abdomen sur la « pince ». Ces gonopodes saisissent
l’abdomen de la femelle lors de l’accouplement. Certains mâles
volent des proies dans les toiles d’araignées pour les offrir aux
femelles en cadeau nuptial. Ex. La Panorpe commune, Panorpa
communis. La
Panorpe germanique, P.
germanica.
Panorpidés
(Panorpidae)
n. m. pl. [Common scorpionflies]. Famille d’Insectes Mécoptères
dont la panorpe en est le type. Cette Famille compte près de 350
espèces. De taille moyenne, ils ont environ 30 mm d’envergure.
Leur tête est prolongée par un rostre pourvu de pièces buccales
de type broyeur. Leurs ailes étroites et membraneuses sont
tachetées ou striées. Elles s’élargissent un peu à
l’extrémité. Les mâles présentent un abdomen effilé à
compter du sixième segment, légèrement recourbé, puis terminé
par une pince (gonopodes) qui lui servira à saisir la femelle lors
de l’accouplement. La
pince renflée est constituée par le sternite abdominale IX et les
gonostyles. Cela leur
donne l’allure d’un scorpion, ce qui est à l’origine de leur
nom vernaculaire de « mouche-scorpion ». Les organes
génitaux des mâles se situent également à l’apex de cet
abdomen sur la « pince ». Les femelles présentent des
segments abdominaux formant une tarière télescopique, terminés
par un ovipositeur. Leurs larves carnassières éruciformes
possèdent également des pièces buccales de type broyeur. Elles
peuvent porter, en plus des trois paires de pattes thoraciques,
jusqu’à 8 paires de fausses-pattes sur les segments abdominaux,
mais quelquefois aucune aussi. L’extrémité dorsale postérieure
de l’abdomen porte une paire d’appendices annelés. Elles
aménagent une coque terreuse pour se nymphoser. Les nymphes ont des
appendices libres (Pupae
decticae). Larves
et adultes se nourrissent de substances organiques en décomposition.
Ils sont cosmopolites.
Panorpides
(Panorpida)
n. m. pl. Lignée d’Hexapodes (appelés traditionnellement
Insectes) regroupant les Amphiesmenoptères (Trichoptères et
Lépidoptères) et les Antliophores (Mécoptères, Siphonaptères et
Diptères).
Panorpodidés
(Panorpodidae)
n. m. pl. [Short-faced Scorpionflies]. Famille d’Insectes
Mécoptères (Mouches-scorpions).
Pantheidés
(Pantheidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes
Amphiesmenoptères Lépidoptères Glossates Néolépidoptères
Hétéroneures Ditrysiens Obtectomera
Noctuoïdes.
Pantophthalmidés
(Pantophthalmidae)
n. m. pl. (Du gr. pan,
tout et ophtalmos,
œil). [Timber flies]. Famille d’Insectes Diptères Brachycères
Xylophagomorphes. On, en connait une vingtaine d’espèces. Ces
insectes robustes ressemblent à de gros Tabanidés, mais sans les
puissantes pièces buccales. Ils sont plus apparentés cependant aux
Stratiomyidés. Les œufs pondus dans le bois donnent des larves
cylindriques qui semblent être xylophages. Ces larves vivent comme
des insectes amphibies du fait que les galeries creusées dans le
bois se remplissent de sève. On les trouve dans les forêts
d’Amérique australe (région néotropicale).
Pantopodes
n. m. pl. (Du gr. pan,
tout et pous, podos,
pied). Syn. de Pycnogonides. Voir Pycnogonides.
Pantropicale
(Région), (Du gr. pan,
tout et tropicale). [Pantropical]. Voir Région
Pantropicale.
Paon
du jour, [European
Peacock]. Nom usuel d’un papillon diurne de petite taille de la
Famille des Nymphalidés du nom d’Inachis
io. Il porte le nom
de « paon » en raison de la présence sur ses ailes de
taches violacées. Voir
Inachis.
Paon
de nuit,
[Giant Peacock Moth, Great Peacock Moth, Giant Emperor Moth,
Viennese Emperor]. Nom
usuel d’un papillon nocturne de grande taille, type de la Famille
des Saturnidés. Le « Grand
paon de nuit », Saturnia
pyri, papillon
roux aux quatre ailes ocellées, dont la chenille, vivement colorée,
tisse un cocon de soie. Il mesure 12 cm d’envergure et vit aux
environs de Paris. Grâce à ces antennes plumeuses, les mâles sont
extrêmement réceptifs aux phéromones sexuelles émises par les
femelles qui peuvent se situer à des kilomètres. // Il existe
aussi le « Petit paon de nuit », Saturnia
pavonia. Voir aussi
Demi-paon.
Papier tue-mouche,
Voir Piège
adhésif.
Papilionidés
(Papilionidae)
n. m. pl. [Swallowtails, Swallowtail butterflies]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates (Rhopalocères) Eulépidoptères
Ditrysiens Papilionoïdes comprenant près de 600 espèces aux
couleurs souvent vives. Leurs palpes sont courts et leur trompe
longue. Ils peuvent ainsi butiner des fleurs à profonde corolle.
Leurs yeux noirs sont arrondis. Ils ont des antennes claviformes,
rapprochées à leur base. Leurs antennes sont assez courtes et les
massues à l’extrémité sont souvent recourbées vers le haut
(« en guidon de vélo »). Leurs sclérites cervicaux se
rejoignent sous le cou. Ces papillons brillament colorés, aux
couleurs souvent aposématiques peuvent être polymorphes. Les ailes
antérieures sont subtriangulaires. La deuxième nervure anale (2A)
de leurs ailes antérieures s’oriente vers la marge postérieure
de l’aile et ne converge donc pas avec la première nervure anale
(1A) qui, elle, atteint la marge latérale. Dans les autres Familles
de Lépidoptères, la deuxième nervure Anale n’atteint pas la
marge de l’aile. Les ailes postérieures de forme arrondie ne
possèdent qu’une seule nervure Anale et leurs bases costales sont
dépourvues de frénulum. Cette caractéristique les distingue des
autres familles de papillons diurnes qui possèdent une gouttière
abdominale dans laquelle vient s’accrocher l’aile postérieure.
Typiquement, l’aile postérieure ne recouvre pas l’abdomen au
repos. Chez certaines espèces, notamment celles de la Sous-famille
des Papilioninae,
cette aile postérieure porte un appendice étroit, une sorte de
queue. Cela leur a valu le nom usuel de « porte-queue ».
Le vol est soutenu et puissant et peut quelquefois être plané. Les
pattes antérieures sont normalement développées chez les deux
sexes (atrophiées chez de nombreux papillons, comme par ex. les
Nymphalidés). Les trois paires de pattes sont de longueur à peu
près égale. Les tibias de leurs pattes antérieures sont munis
d’une épiphyse caractéristique de la Famille. La formule de
leurs épines tibiales est 0-2-2. Chaque tarse se termine par une
paire de griffe. Les pulvilles et l’arolium du prétarse sont
réduits. Leurs œufs sont lisses et globuleux. Leurs chenilles
phyllophages possèdent un osmétérium fourchu sur le premier
segment thoracique. Il s’agit d’une glande odoriférante qui se
dévagine à travers une fente du prothorax, en prenant la forme
d’une fourche qui exhale une odeur nauséabonde. La présence de
cet osmétérium est une des caractéristiques principales chez
cette famille. Leur thorax est souvent bossu. Leurs grandes
chrysalides sont succinctes ou libres à l’intérieur d’un cocon
(chez les Parnasiinae).
Cette Famille regroupe les plus grands papillons diurnes (jusqu’à
23 cm), et notamment les Ornithoptères d’Indo-Malaisie protégés
par la loi. Cette Famille sert de type à l’Ordre des papillons.
Les genres principaux sont ceux des Papilio
et Parnassius.
Ex. Papilio machaon,
Parnassius apollo.
Papilionoïdes
(Papilionoidea)
n. m. pl. (Du lat. papilio,
papilionis,
papillon et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères, Ditrysiens, regroupant les Familles suivantes :
Lycénidés, Nymphalidés, Papilionidés, Piéridés et Riodinidés.
Cela représenterait mondialement près de 14.500 espèces. Ce sont
des papillons portant des antennes en massue (claviforme donc, mais
pas en crochet comme chez les Hesperioïdes) et dont les ailes
postérieures ne portent pas de frénulum mais possèdent un lobe
huméral. A la différence des Hesperioïdes, au moins une des
nervures des ailes antérieures ne provient pas de la cellule
discale ou de la base.
Papille,
(Du lat. papilla,
mamelon du sein, bouton). Petite protubérance conique. // Papille
alaire, [Alary papilla]. Petite excroissance de l’aile. Ex. Sur
l’aile des abeilles Apis
mellifera.
Papilles anales
ou Papillae
anales,
[Papillae anales]. Chez les femelles Lépidoptères, paires de lobes
entourrant l’anus et l’ovipositeur. Chez certaines espèces, ces
petites protubérances sont utilisées pour percer la tige des
plantes afin d’y pondre les œufs. Chez d’autres espèces, elles
auraient un rôle sensoriel.
Papilles rectales,
[Rectal papillae]. Elles permettent la réabsorption de l’eau
contenue dans l’urine secondaire excrétée par les tubes de
Malpighi. Cette réabsorption est associée à un transport actif
d’ions depuis les cellules tapissant l’intérieur des papilles
rectales vers les espaces situés entre ces cellules. Cela engendre
une augmentation de la pression osmotique dans ces espaces,
engendrant une réaction consistant en un flux d’eau en provenance
du rectum. Les ions prélevés dans le cytoplasme des cellules sont
remplacés par des ions venant du rectum ou même de l’hémolymphe
directement. Ainsi des ions comme le sodium ou le potassium, ainsi
que la quasi-totalité des acides aminés et de l’eau sont
réabsorbés. Leur retrait de l’urine secondaire provoque une
acidification qui provoque la précipitation de l’acide urique
sous forme de cristaux sphériques qui se déverseront dans le
proctodéum pour être finalement expulsés par l’anus avec les
déchets de la digestion. Voir aussi Acide
urique,
Osmorégulation,
Rectum,
Tubes
de Malpighi
et Urine.
Papillon
n. m. (Du lat. papilio,
papilionis).
[Butterfly(ies)]. Nom usuel des Insectes adultes de l’Ordre des
Lépidoptères, aux quatre ailes habituellement couvertes d’écailles
fines comme la poussière, et parés de couleurs plus ou moins
brillantes et généralement pourvus d’une spiritrompe capable
d’aspirer le nectar des fleurs. Les couleurs des ailes de papillon
peuvent être chimiques (teinte propre des écailles) ou physiques
(interférence). Dans ce dernier cas, elles entrainent un éclat
métallique. On a successivement classé les papillons d’après
l’heure habituelle de leur vol (diurnes, crépusculaires et
nocturnes), d’après la forme des antennes (rhopalocères et
hétérocères), d’après leur dimension (macrolépidoptères et
microlépidoptères) et d’après la nervation des ailes
(homoneures et hétéroneures). Voir Lépidoptères.
Papillon à plume,
[Plume moth]. Nom usuel donné aux Alucites et aux Ptérophores. Ces
papillons portent effectivement des ailes plumeuses. Ex. L’ornéode
du chèvrefeuille,
Alucita hexadactyla.
Voir Alucitidés et Ptérophoridés.
Papillon de jour,
Voir Rhopalocères.
Papillon de nuit,
Voir Hétérocères.
Papillonite
n. f. Dermatose
provoquée par les Lépidoptères
aux écailles modifiées pour devenir urticantes. On trouve ces
papillons en Amérique du Sud (notamment Saturniidés Hylesia
metabus) et en
Afrique (Genre Anaphae).
Syn. Lépidoptérisme.
Papillote
n. f. Petite enveloppe dans laquelle peuvent être placés les
insectes récoltés au cours de partie de chasse et qui ne pourront
être montés dans les 24 H. Ce mode de stockage est impossible pour
les Diptères, mais très courant pour les Lépidoptères ou
Coléoptères. Les spécimens ainsi conservés vont se disséquer et
il conviendra de procéder à leur ramollissement lorsque leur
montage pourra être effectué. Voir aussi Ramollissement
des insectes.
Papin
n. m. [German cockroach]. Nom usuel de la phyllodromie, Blattella
germanica, blatte
cosmopolite très nuisible dans les entrepôts et les
boulangeries. Papin signifie colle de pâte. Lorsqu’on écrase
la blatte, il sort de son corps une liqueur ressemblant à cette
colle.
Pappataci
(Fièvre) adj. Voir Fièvre pappataci.
Parabiose
n. f. (Du gr. para,
à côté de, près de et bios,
vie). [Parabiosis]. Relatif à deux espèces d’Insectes sociaux
différentes qui partagent les mêmes galeries d’un nid sans que
les couvains soient mélangés. On constate cette parabiose
notamment chez les Hyménoptères Formicidés qui vivent dans le
même nid sans que les couvains ne soient mélangés mais qui
partagent les mêmes pistes de fourragement. Ex. Crematogaster
parabiotica et
Dolichoderus debilis
parabiotic. Voir
aussi Cleptobiose,
Lestobiose,
Plésiobiose
et Xénobiose.
Paracerque
n. m. (Du gr. para,
à côté de, près de et kerkos,
queue). [Filament, Filum]. Cerque central chez les insectes
possédant trois cerques abdominaux. Chez les Zygentomes par
exemple, les adultes présentent le plus souvent un paracerque
médian ou filum situé au milieu de deux cerques. Voir aussi Filum
ou Fouet
et Cercoïde.
Parade
nuptiale, [Courtship].
Comportement ritualisé des Animaux destiné à séduire un individu
du sexe opposé afin de s’accoupler. Chez les Insectes, cette
action comportementale précédant l’accouplement peut consister
en une danse, un vol nuptial, un chant d’appel, une émission de
phéromones ou de signaux lumineux, etc. Chez les Archaeognathes, il
existe une parade nuptiale élaborée. Lorsque la femelle est
réceptive, elle redresse l’apex de son abdomen et le mâle
sécrète alors un fil de soie d’où il fait s’écouler des
gouttes de spermes qui entrent alors en contact avec la femelle.
Chez les Bittacidés (Mécoptères) la parade nuptiale consiste pour
la femelle à choisir le mâle qui lui apportera la proie de la
meilleure qualité. Les mâles se dérobent entre eux les cadeaux
nuptiaux. Chez certains Panorpidés (Mécoptères), les mâles
volent des proies dans les toiles d’araignées pour les offrir aux
femelles en cadeau nuptial. Chez les Odonates, les mâles arborent
souvent de belles couleurs métalliques sur leur catadioptre afin
d’attirer les femelles. Chez les Hémiptères Corixidés, la
parade nuptiale consiste pour les partenaires à frotter les parties
de leur corps. Chez les Coléoptères Lampyridés, les mâles et les
femelles se reconnaissent et s’attirent en émettant des signaux
lumineux dont la couleur et la durée sont caractéristiques de
chaque espèce. Chez les Hyménoptères sociaux comme les fourmis ou
les termites, on assiste à un vol nuptial. Chez les Lépidoptères,
beaucoup arborent des couleurs différentes entre sexes
(dimorphisme sexuel) et certaines espèces attirent leur partenaire
sexuel en jouant de l’irisation de leurs ailes (ex. Morpho).
Mais chez la plupart des Lépidoptères, c’est l’émission de
phéromones qui permet le rapprochement des sexes. La femelle du
papillon grand paon de nuit (Saturnia
piri) peut ainsi
attirer des mâles situés à plus de 4 km de distance. D’autres
femelles peuvent émettrent des ultrasons. L’accouplement est
précédé d’une parade sexuelle et dans certains cas d’un
ballet aérien. Voir aussi Chant
d’appel,
Competition
spermatique,
Lek,
Pariade,
Phéromone
sexuel, Vol
nuptial,
Vol
en tandem.
Parafacial
n. m. (Du gr. para,
à côté de, près de et fades,
face). [Parafacial]. Chez les Diptères, désigne la partie
inférieure du front, située le long des yeux composés. Ce sont
les genae,
les joues.
Parafrontal, e, aux
adj. (Du gr. para,
à côté de, près de et du lat. frons,
frontis,
front, visage), [Parafrontal]. Chez les Diptères, partie du front
latérale aux soies frontales.
Paraglosse
n. f. (Du gr. para,
à côté de, près de et glossa,
langue), [Paraglossa(ae)]. Appendice externe appartenant aux pièces
buccales, placé de chaque côté de la langue. Plus précisément,
les paraglosses sont des lobes pairs externes du labium (la lèvre
inférieure) inséré à l'apex du prémentum (élément antérieur
du labium), en position latérale. Les paraglosses et les glosses
médianes forment ensemble la ligule des Hyménoptères Apidés
utilisée pour lécher le nectar des fleurs. Chez les Hyménoptères
Formicidés, les paraglosses sont molles et servent à lécher et à
nettoyer les aliments. Chez les Hyménoptères Vespidés, elles
servent à mastiquer les aliments. Voir aussi Galea,
Glosse,
Labium
et Superlangue.
Paragonia
n. f. (Du gr. para,
à côté de, près de et gonê,
ce qui produit la semence), [Paragonia]. Voir Glande
paragoniale.
Paragryllidés
(Paragryllidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Ensifères Grylloïdes.
Parajapygidés
(Parajapygidae)
n. m. pl. Famille de Diploures Dicellurates Japygoïdes. On ne les
trouve qu’en Hémisphère Sud.
Paralectotype
n. m. (Du gr. para,
à côté de, près de et lectotype). [Paralectotype]. Spécimens
d’une série type restant après la désignation d’un lectotype.
Avant que le lectotype ne soit désigné, lectotype et paralectotype
étaient des syntypes. Voir aussi Syntype
et Lectotype.
Paralyseur n.
m. et adj. [Paralyser]. A propos des Insectes Hyménoptères, les
paralyseurs sont ceux qui paralysent leurs proies au moyen de leur
dard afin d’y pondre un œuf. A l’éclosion la larve se nourrira
de la proie ainsi paralysée. Les Hyménoptères Parasites ne
sont pas tous paralyseurs et certains Hyménoptères Aculéates le
sont (Ex. Les Sphécidés sont des Hyménoptères Aculéates
paralyseurs). Chez les Hyménoptères Symphytes, pour la plupart
phytophages, seuls les Orussidés sont paralyseurs et leurs larves
sont ectoparasites des larves d’insectes xylophages. Voir aussi
Parasites.
Paramères
n. m. pl. (Du gr. para,
à côté de, près de et meros,
partie). [Parameres]. Paire d'appendices du pénis des Insectes,
insérés sur la phallobase en position latérale, que l’on trouve
notamment chez les Coléoptères, mais aussi dans d’autres ordres
comme les Hyménoptères. Syn. Lobes latéraux. Voir aussi Appareil
génital,
Gonapophyse,
Gonopode
et Phallobase
Paramétabole
n. m. et adj. (Du gr. para,
à côté de, près de et metabolê,
changement). [Parametabolous]. Qualifie un mode de métamorphose
post-embryonnaire différent selon le sexe de l’individu. C’est
le cas chez les Hémiptères Coccidés où les femelles ont un
développement paurométabole (métamorphose graduelle) alors que
les mâles sont holométaboles (métamorphose dite complète avec
stade nymphal différencié). Le développement larvaire chez
les mâles nécessitera effectivement deux mues supplémentaires qui
vont donner à la larve un aspect et un comportement de nymphe ayant
des ébauches alaires.
Parandrines
(Parandrinae)
n. m. pl. Sous-famille de Coléoptères de la Famille des
Cérambycidés
(longicornes), dont le type est Parandra
puncticeps. Les
membres de cette Sous-famille ont une forme générale aplatie. Les
mâles ont les mandibules très développées. Les antennes des
insectes de cette Sous-famille sont relativement courtes en ce
qu’elles dépassent rarement le thorax. On trouve sur ce thorax
une arête latérale. Tous les tarses de leurs pattes présentent 5
articles quelquefois bien visibles (pentamères). Les Parandrinae
possèdent le même aspect dans toutes les régions tropicales du
monde.
Paranématocères
n. m. pl. (Du gr. para,
à côté de, près de et nématocère). Ancienne division des
Diptères Nématocères distinguant ceux dont les antennes sont
longues, les eunématocères, de ceux qui ont des antennes courtes,
les paranématocères.
Paranéoptères
(Paraneoptera)
n. m. pl. Super-ordre d’Insectes de la section des Néoptères
regroupant les Psocoptères (psoques ou poux des livres), les
Phthiraptères (ricins, poux), les Siphonaptères (puces), les
Thysanoptères (thrips), et les Hémiptères (cigales, cicadelles,
psylles, aleurodes, pucerons, cochenilles, nèpes, ranatres,
notonectes, punaises, hydromètres). Ils sont caractérisés par des
pièces buccales habituellement de type piqueur (sauf les
Psocoptères), des ailes généralement indépendantes pendant le
vol, un champ jugal possédant une seule nervure ramifiée à son
extrémité, des tarses des pattes avec au plus trois articles, des
cerques
rudimentaires ou inexistants, un développement généralement de
type paurométabole, avec des passages vers l'holométabolie. Ce
sont des exoptérygotes, leurs ébauches alaires (ptérothèques)
étant visibles extérieurement. Selon NCBI, il s’agit d’une
Infra-classe de Néoptères. Syn. d’Hémiptéroïdes (selon NCBI)
et Rhynchotes. Voir aussi Polynéoptères
qui sont aussi des exoptérygotes et Oligonéoptères
qui sont des endoptérygotes.
Paranotum
n. m. (Du gr. para,
à côté de, près de et notum). [Paranotum]. Expansion
latérale du pronotum (tergite prothoracique). C’est la région
d’origine des ailes.
Paranucléus
n. m. (Du gr. para,
à côté de, près de et du lat. nucalis,
semblable à une noix). [Paranucleus]. Chez certains œufs
d’insectes, noyau résultant d’une fusion des globules polaires,
et qui induit la formation du trophamnios (cytoplasme que l’embryon
peut absorber, alors qu’il ne peut utiliser directement les
réserves nutritives de l’œuf).
Paraphrynovéliidés
(Paraphrynoveliidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Gerromorphes Hydrométroïdes.
Paraphylétique
adj. (Du gr. para,
à côté de, près de et phulon,
race). [Paraphyletic]. Voir
Groupe
paraphylétique.
Parapluie japonais, Voir
Piège
au parapluie Japonais.
Paraponyx
ou Parapoynx
n. m. Genre d’Insectes Lépidoptères Pyraloïdes de la Famille
des Crambidés. Ex. Parapoynx
stratiotata qui est
une pyrale, dont la chenille tisse une toile immergée entre les
tiges des monocotylédones des étangs (Ex. les nénuphars).
Paraprocte
n. m. (Du gr. para,
à côté de, près de et prôktos,
anus). [Paraproct]. Parties latérales paires du onzième segment
abdominal des Insectes situés sur les côtés de l’anus chez les
mâles et les femelles chez qui ces plaques sont toutefois plus
grosses. L’anus est placé entre ces plaques. Les paraproctes
disparaissent chez les Insectes évolués par suite de fusion avec
le ou les tergites précédents. Le sclérite dorsal du segment XI
est appelé épiprocte. Syn. Plaques podicales. Voir aussi
Epiprocte,
Périprocte,
Pygidium
et Telson.
Parapsidaux
(sillons) adj. Voir Sillons
parapsidaux.
Parapside
n. m. Syn. de Scapule. Voir Scapule.
Pararthropodes
n. m. pl. (Du gr. para,
à côté de, près de et pous,
podos, pied). Ils
sont représentés par les Onychophores, les Tardigrades et les
Linguatulides (ou Pentastomides). Ces trois groupes ont pour
caractéristique de présenter un mélange de caractères
annélidiens et arthropodiens. Syn. Proarthropodes.
Parasite
n. m. et adj. (Du gr. para,
à coté de, près de et sitos,
nourriture). [Parasite(s) (n.), Parasitic (adj.)]. Organisme qui vit
pendant une partie ou la totalité de son existence aux dépens d'un
autre organisme, appelé hôte, dont il retire sa subsistance ou sur
lequel il exerce toute autre influence néfaste, sans rien lui
donner en échange. Les ectoparasites vivent sur l’hôte tandis
que les endoparasites vivent dans le corps de ce dernier. Dans une
de ces catégories, en fonction du nombre d’hôtes, le parasite
peut être sténoxène (un seul hôte ou très peu d’hôtes
différents) ou oligoxène (soit plusieurs hôtes, mais en nombre
réduit), monoxène (soit un seul et même hôte) ou hétéroxène
(soit plusieurs hôtes) ou euryxènes (plusieurs hôtes aussi mais
qui peuvent être d’espèces différentes). En fonction de son
alimentation, on distingue aussi le parasite monophage, oligophage
ou polyphage. On a souvent tendance à utiliser usuellement le terme
de parasite pris alors dans un sens général d’organisme vivant
aux dépens d’un hôte à propos des parasitoïdes ou des
prédateurs. Pourtant il existe une distinction à faire car un
parasitoïde est un insecte entomophage dont la vie larvaire
s'effectue aux dépens d’un seul hôte ce dernier en succombant à
plus ou moins long terme. Un parasitoïde, à la différence d’un
parasite, est donc toujours mortel pour son hôte. Quant au
prédateur, lui, il se développe aux dépens de plusieurs proies.
Voir aussi Hôte,
Ectoparasite,
Endoparasite,
Hyperparasite,
Œuf,
Protélien,
Parasitoïde
et Prédateur.
Parasite permanent,
temporaire ou facultatif,
Voir respectivement Parasitisme Temporaire, Parasitisme permanent et
Parasitisme facultatif.
Parasite primaire,
secondaire ou tertiaire,
[Primary, secondary, tertiary parasite]. Voir Hyperparasite.
Parasites
(Parasitica)
n. m. pl. A propos des Hyménoptères, les Parasites désignent une
subdivision (Infra-ordre) des Apocrites (Hyménoptères dont le
thorax est séparé de l’abdomen par un étranglement) comprenant
ceux dont les femelles possèdent une tarière, sorte d’aiguillon
ovipositeur adapté au forage ou à la pénétration d'un végétal
ou d'un hôte, comme un autre insecte ou une araignée, dans le
corps desquels sont déposés les œufs. Dans cet Infra-ordre des
Apocrites, on trouve donc les Parasites qui sont d’ailleurs
également appelés Porte-tarières ou Térébrants, que l’on
distingue des Aculéates qui sont eux appelés Porte-aiguillons, car
les femelles ont un ovipositeur transformé en aiguillon. Il est à
noter qu’aujourd’hui, le caractère parasitoïde d’un
hyménoptère n’est pas le caractère de classification retenu et
on classe en fait dans les Parasites, tous les Hyménoptères qui ne
sont tout simplement pas des Aculéates. Une classification
phylogénique est en cours d’étude. La tarière distinctive des
Parasites est un ovipositeur souvent visible ventralement et qui
dépasse même parfois l’extrémité du gaster. Cette tarière
leur permet de déposer leurs œufs à l’intérieur d’autres
insectes ou dans des végétaux. Les ailes postérieures des
Parasites n’ont généralement pas de lobe « jugal »,
ni de cellules fermées. La nervation des ailes antérieures est
souvent réduite et présente rarement plus de deux cellules fermées
(y compris la cellule costale). Dans l'Infra-ordre des Parasites, on
retrouve : les Céraphronoïdes, les Chalcidoïdes, les
Cynipoïdes, les Evanioïdes, les Gastéruptioïdes (selon class.),
les Ichneumonoïdes, les Mégalyroïdes, les Mymarommatoïdes, les
Platygastroïdes (ou Scélionoïdes), les Proctotrupoïdes (ou
Serphoïdes ou Pelecinoïdes), les Serphitoïdes (selon Class.), les
Stéphanoïdes, les Trygonalyoïdes (ou Trigonaloïdes). Ancien syn.
Terebrantia.
Syn. Térébrants (Terebrantes).
Voir aussi Paralyseur.
Parasitisme
n. m. (Du gr. para,
à coté et sitos,
nourriture). [Parasitism]. Relation en général trophique entre
deux organismes d’espèces différentes dont l’un sera dit
parasite et l’autre hôte. Relation dans laquelle le parasite
retirera un bénéfice mais qui, par contre, portera atteinte à
l’hôte. Contr. Commensalisme.
Parasitisme facultatif,
[Facultatif parasitism]. Organisme pouvant se développer autant en
ayant une vie libre qu’en parasitant un hôte.
Parasitisme fongique,
[Fungi parasitism].
Parasitisme du fait d’un Mycélium (champignon) qui se développe
sur le corps de l’Insecte le tuant « à petit feu »
par perte progressive de tous ses sens. Il n’est pas rare de
retrouver les cadavres des insectes ainsi parasités, figés comme
momifiés sur les fleurs au printemps (humides surtout).
Parasitisme obligatoire,
[Obligate parasitism]. Organisme qui ne peut se développer que par
parasitisme. (Ex. un virus).
Parasitisme permanent,
[Permanent parasitism]. Parasitisme où l’existence entière du
parasite se déroule dans un ou plusieurs hôtes. Contr. Parasitisme
temporaire.
Parasitisme primaire,
secondaire ou tertiaire.
Voir Hyperparasite.
Parasitisme social, [Social
parasitism]. Insectes sociaux qui coexistent ensembles et dont l’un
est parasite de l’autre. Ce parasitisme (pris alors au sens large)
désigne des organisations, notamment chez les fourmis, où les deux
espèces partagent des chambres du nid ou des pistes de
fourragement. Quand les couvains sont élevés séparément, il
s’agira d’une xénobiose (Voir par ailleurs). Mais le
parasitisme social vise aussi des organisations où il y aura
mélange et élevage des couvains en commun (voir Nids mixtes ou
Nids composés). Il existe un autre cas de parasitisme social, celui
dit secondaire ou temporaire (Voir parasitisme social secondaire).
Le fait pour une espèce de pratiquer des raids sur d’autres
colonies pour rapporter des couvains (doulose) ou des adultes
(eudoulose) qui seront chargés de donner des soins à leur propre
couvain est une autre forme de parasitisme social. Enfin, on dit
qu’il y a parasitisme social permanent (ou inquilinisme)
lorsqu’une espèce comportant peu d’ouvrières et surtout des
sexués vit dans le nid d’une autre espèce-hôte qui entretiendra
leur couvain. Voir aussi Doulose,
Nids
composés,
Nids
mixtes,
Symbiose
et Mutualisme.
Parasitisme social
permanent, Voir
Parasitisme
social
et Inquilinisme.
Parasitisme social
secondaire ou
temporaire, [Temporary
Social Parasitism]. Parasitisme limité à la période de fondation
d’une nouvelle colonie par la reine chez les Hyménoptères
Formicidés. La nouvelle reine étant incapable de fonder une
nouvelle colonie par elle-même, pénètre dans un nid d’une
espèce étrangère, y tue la reine et se fait aider par les
ouvrières restantes pour élever son propre couvain. Les ouvrières
résidantes disparaitront au cours du temps. Ce type de parasitisme
est souvent le fait des reines du genre Formica
ou Lasius.
Parasitisme temporaire,
[Temporary Parasitism]. Parasitisme où le parasite mène une partie
de sa vie à l’état parasitaire et une autre en ayant des stades
de développement dans l’environnement. Contr. Parasitisme
permanent.
Parasitoïde
ou parasiticide
n. m. [Parasitoid(s)]. Substance causant la mort des parasites.
Parasitoïde adj.
Dont le mode de vie est celui d’un parasitoïde.
Parasitoïde n.
m. (et
au pl. groupe biologique). (De
parasite et du gr. eidos,
aspect). [Parasitoid(s)]. Insecte entomophage dont la vie larvaire
s'effectue aux dépens d’un seul hôte (par opposition aux
prédateurs qui se développent aux dépens de plusieurs proies), ce
dernier en succombant à plus ou moins long terme. Un parasitoïde,
à la différence d’un parasite, est toujours mortel pour son
hôte. Tous les Strepsiptères (600 espèces) ne sont donc pas
strictement des parasitoïdes, leur hôte restant en vie. 10 à 20%
des Insectes seraient des parasitoïdes ce qui représenterait près
de 90.000 espèces. Les parasitoïdes sont principalement des
Hyménoptères tels que les Ichneumonoidea,
les Chalcidoidea
ou les Serphoidea
ou des Diptères tels que les larves de Tachinidae,
d’Acroceridae,
de Nemestrinidae
ou même de certains Bombyliidae.
Mais on en trouve également chez certains Coléoptères (4.000
espèces parasitoïdes répertoriées), les Névroptères (50), Les
Lépidoptères (10) et les Trichoptères (1). Le fait de se
développer au détriment d’un hôte en général plus gros,
aboutit à ce que l’adulte soit d’une taille plus petite que sa
proie. Ils sont le plus souvent introduits sous forme d’œuf dans
leur hôte. Il s’agit le plus souvent d’un parasitisme protélien
(seule la larve est parasite, pas l’adulte). On distingue aussi
les ectoparasitoïdes des endoparasitoïdes respectivement selon que
la larve vive sur ou à l’intérieur du corps de l'insecte hôte.
On distingue également les parasitoïdes Idiobiontes des
Koïnobiontes selon respectivement que le parasite tue ou pas
immédiatement l’hôte au moment de la ponte. On distingue aussi
selon le stade de développement de l’insecte, les parasitoïdes
oophages, ovolarvaires et larvaires (voir supra). Ces
parasitoïdes oophages et ovolarvaires détiennent le record des
insectes de petite taille. La femelle de Dicopomorpha
echmepterygis
(Mymaridés), parasite des œufs minuscules d’un psoque, mesure
0,2 mm. Elle détient aussi sûrement le record de l’œuf le plus
petit. Enfin, on distingue également les parasitoïdes
solitaires, des
parasitoïdes grégaires. Chez les solitaires, il ne se développe
qu'un seul insecte par hôte, alors que chez les
grégaires, il se
développe plusieurs insectes par hôte, cela pouvant aller jusqu'à
quelques centaines. S’agissant d’un parasitisme entomophage, les
parasitoïdes sont souvent utilisés pour la lutte biologique. Voir
aussi Protélien,
Endoparasitoïdes,
Entomophages,
Ectoparasitoïdes,
Hyperparasitoïdes,
Idiobionte,
Koïnobionte,
Lutte
biologique,
Polyembryonie,
Prédateur
et Stylopisation.
Parasitoïde hétéronome,
[Heteronomous parasitoid]. Parasitoïde dont le mode de
développement est différent entre mâles et femelles. On rencontre
ce type de parasitoïdes principalement chez les
Hyménoptères Aphelinidés. La femelle se développe comme
endoparasitoïde d’un hôte alors que le mâle se développe comme
ectoparasitoïde de la même espèce d’hôte. Chez d’autres
espèces, les femelles se développent comme parasitoïdes d’un
hôte primaire (généralement un herbivore), alors que les mâles
se développent comme hyperparasitoïdes des œufs des femelles de
leur propre espèce (adelphoparasitisme) ou d’une autre espèce de
parasitoïde (hôte secondaire). Enfin, dans certains cas, les mâles
et les femelles sont des parasitoïdes primaires, mais l’hôte des
mâles est une espèce différente de celui des femelles. Voir aussi
Hyperparasitoïde
hétéronome.
Parasitoïde oophage,
[Oophagous parasitoid]. Ces parasitoïdes pondent leurs œufs dans
les œufs des arthropodes, ce qui entraîne la mort de ces derniers
(ex. Hyménoptères Chalcidoïdes Mymaridés
et Trichogrammatidés
et Hyménoptères Platygastroïdes
Scélionidés).
Parasitoïdes grégaires,
[Gregarious parasitism]. Chez les parasitoïdes
grégaires, il se
développe plusieurs insectes par hôte, cela pouvant aller jusqu'à
quelques centaines (Ex. Guêpes parasites du Sphinx de la tomate,
Manduca
quinquemaculata).
L’hôte est donc parasité plusieurs fois. Dans le
polyembryonisme, l’hôte n’est parasité qu’une seule fois
mais l’œuf se divise par mitose pour donner naissance à
plusieurs individus. Contr. Parasitoïdes solitaires. Voir aussi
Parasitoïde,
Polyembryonie,
Multiparasite
et Superparasite.
Parasitoïdes
larvaires, [Larval
parasitoids]. Cette forme de parasitisme
représente le cas le plus fréquent. Il y a ponte des oeufs sur ou
dans le corps de l’hôte lors de l’un de ses stades larvaires de
développement. La ponte peut même s’effectuer lors du stade
nymphal. Dans des cas plus rares, l’hôte peut être un adulte.
Parasitoïdes
ovolarvaires,
[Ovo-larval parasitoids]. Ces parasitoïdes
pondent leurs œufs dans l'œuf de leur hôte, mais sans entrainer
sa mort. L'œuf hôte poursuit son développement jusqu'à un de ces
stades larvaires. Ce sera alors la larve qui sera tuée par le
parasitoïde.
Parasitoïdes primaires,
[Primary parasitoids]. Syn. de parasitoïde. Voir Hyperparasite
et Parasitoïde.
Parasitoïdes secondaires,
[Secondary parasitoids]. Syn. d’Hyperparasitoïdes. Voir
Hyperparasite
et Hyperparasitoïdes.
Parasitoïdes solitaires,
[Solitary parasitism]. Chez les parasitoïdes solitaires, il ne se
développe qu'un seul insecte par hôte. Contr. Parasitoïdes
grégaires. Voir aussi Parasitoïde
et Multiparasite.
Parasitoïdes tertiaires,
[Tertiary parasitoids]. Parasitoïdes d’Hyperparasitoïdes (ou
hyperhyperparasitoïdes). Voir Hyperparasite
et Hyperparasitoïdes.
Parasitologie
n. f. (Du gr. para,
à coté de, sitos,
nourriture et logos,
discours, science).
[Parasitology]. Etude
scientifique des parasites.
Parasitose
n. f. Affection dermatologique ou autre provoquée par un parasite.
Parasocial, -e, -aux,
adj. (Du gr. para,
égal, voisin de et sociare,
associer, allier). [Parasocial]. Chez les Hyménoptères, les
espèces parasociales sont celles où des femelles fondatrices
coopèrent à la construction d’un nid. Ce comportement se situe
entre la subsocialité et la semisocialité.
Parastrachiidés
(Parastrachiidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères
Euhémiptères Néohémiptères Prosorrhynches Hétéroptères
Euhétéroptères Néohétéroptères Panhétéroptères
Pentatomomorphes Pentatomoïdes. Ils ont été considérés comme
une Sous-famille de Cydnidés jusque’en 2002. Pendant longtemps
cette famille ne comprenait qu’un seul genre (Parastrachia)
avec deux espèces. Mais récemment une étude sur les spermathèques
de Cydnidés a permis de démontrer que les spermathèques de
Parastrachia
étaient très similaires à celles des Dismegistus
(D. sanguineus).
Des études basées sur les analyses ADN ont confirmé par la suite
cette parenté entres les deux genres. Cette famille comprend donc
désormais deux genres.
Paratergite
n. m. [Paratergite]. Région marginale latérale du notum
(Crampton).
Paratype
n. m. (Du gr. para,
égal, voisin de et tupos,
modèle). [Paratype]. Spécimen de la même série que l’holotype
et provenant de la même localité. Il permet de compléter la
description de l’espèce. Dans une série typologique de plusieurs
spécimens, si un est l'holotype alors les autres sont les
paratypes. En l’absence d’un holotype, tous les spécimens de la
série sont appelés syntypes. La définition officielle du paratype
par le Code de Nomenclature International Zoologique est :
"Tout spécimen d'une série typologique autre que
l'holotype.". Voir aussi Holotype
et Syntype.
Paraverticale
(soie) adj. Voir Soie
paraverticale.
Parenchyme
n. m. (Du gr. paregkhuma,
parenchyma,
substance des organes, par opposition aux muscles). [Parenchyma].
Tissu d’un organe.
Parfum
n. m. (De l’Ital. perfumare,
parfumer). [Perfume]. Les insectes vivant dans un monde
d’odeurs qui leur est propre, beaucoup exhalent des phéromones
qui leur permettront ou de dissuader leurs prédateurs ou au
contraire d’attirer un partenaire sexuel. On connait ainsi de
nombreux Coléoptères Cérambycidés qui dégagent une odeur
musquée (Ex. Callichroma
auricomum,
Coléoptère Cérambycidé de Guyane. Le capricorne musqué, Aromia
moschata. La
Rosalie des Alpes, Rosalia
alpina). Ce parfum
sert probablement à attirer des partenaires sexuels. Chez les
Hyménoptères, les fourmis du genre Lasius
dégagent aussi une odeur musquée. Les chenilles de Lépidoptères
Papilionidés possèdent une glande exsertile, l’osmétérium qui
exhale une odeur pénétrante. Chez le machaon, l’odeur exhalée
par l’osmétérium est proche de celle de la carotte. Les
Coléoptères Mélyridés
peuvent également porter une vésicule exsertile qui passe pour
être une glande odoriférante dégageant une odeur d’éther (ex.
Le Méloé printanier, Meloe
proscarabus).
Toujours chez les Coléoptères, il existe des Cicindèles qui
exhalent un parfum de rose (Cicindela
campestris et C.
hybrida). On
connait aussi le staphylin odorant Ocypus
olens qui dégage
cette odeur de rose (proche de celle du musc). Chez les Coléoptères
Gyrinidés, les espèces diffusent par leur anus un liquide dont
l’odeur peut être proche de celle de la pomme (« apple
smellers »), de la fraise et même du melon (« mellow
bugs »). Chez les insectes sociaux et chez les abeilles plus
particulièrement, la glande de Nasanov permet l’émission de
phéromones ayant pour les hommes une odeur agréable proche d'un
mélange citron-géranium. On pourrait assimiler cette odeur à
l’odeur de la ruche car elle joue en tout cas cette fonction pour
les abeilles. Chez les Lépidoptères, on connait le cas des
androconies, des écailles associées aux glandes odoriférantes de
certains papillons mâles, leur permettant de favoriser
l’accouplement. Ces écailles ont des formes variées, adaptées
pour retenir les odeurs et les disperser rapidement. Mais les
parfums exhalés par les insectes peuvent être aussi désagréables.
Ainsi les blaps (Coléoptères Ténébrionidés), dégagent une
odeur fétide et peuvent même projeter un liquide nauséabond
lorsqu’ils sont inquiétés (Ex. le scarabé puant ou scarabé
funèbre, blaps
mucronata). Les
Coccinelles exsudent une matière à l’odeur âcre qui repousse
certains prédateurs. Les Lycidés
(Coléoptères Elatéroïdes) dégagent aussi une forte odeur
lorsqu’ils sont inquiétés. La mouche d’Espagne ou Cantharide
officinale, Lytta
vesicatoria
(Coléoptère Cantharidé), dégage une odeur désagréable qui
pourrait être décrite comme celle d’un cadavre en putréfaction.
Les Coléoptères aquatiques tels que les dytiques (Dysticidés)
secrète de leurs glandes prothoraciques un liquide dont l’odeur
rappelle celle de l’ammoniaque. Outre ces Coléoptères, tous les
insectes disposant de glandes répugnatoires engendrent des odeurs
nauséabondes. Ce sera le cas des blattes (Dictyoptères Blattodés)
mais aussi des perces-oreilles (Dermaptères Forficulidés) des
genres Forficula
et Chelidura.
Lorsqu’elle est inquiétée, la chrysope verte ou « Demoiselle
aux yeux d’or », Chrysopa
carnea (Névroptères
Chrysopidés) secréte par ses glandes prothoraciques un liquide
ayant une odeur désagréable proche de celle de la naphtaline. Chez
les Orthoptères, on connait le cas de Zonocerus
variegatus
(Pyrgomorphidés) aux couleurs vives mais aussi à l’odeur fétide.
Chez les insectes aquatiques, les phryganes (Trichoptères) se
repèrent à leur mauvaise odeur. Enfin, chez les Hémiptères, les
punaises sont connues pour émettre des odeurs considérées comme
désabréables par beaucoup. Il s’agit des Pentatomidés, des
Coréidés ou des Scutellèridés,
produisant une odeur fétide, issue de leurs glandes thoraciques
mais aussi des Alydidés qui ont sur le thorax un organe odoriférant
bien développé qui peut produire une odeur plus forte que celle
émise par les Pentatomidés. Certains Hémiptères Stenocephalidés
sentiraient « le bonbon anglais ». Quant à Psacasta
exanthematica, un
Hémiptère Scutelliridé, il aurait une odeur proche de la poire.
Voir aussi Androconie,
Glande
de Nasanov,
Glande anale, Glande
odoriférante,
Glande répugnatoire, Osméterium,
Phéromone
et Vésicule
exsertile.
Pariade
n. f. (Du lat. pariculus,
semblable identique qui a donné appareiller, assortir, unir).
[Pairing]. Terme utilisé à propos de l’accouplement chez
les oiseaux et par extension chez les insectes. Syn. de Parade
sexuelle ou de parade nuptiale. Voir Parade
nuptiale.
Pariétal,
e adj. (Du lat.
paries,
parietis,
paroi et –alis,
qui appartient à). [Parietal]. Relatif à la paroi d’une cavité.
Parité
n. f. (Du lat. tard. paritas,
ressemblance, égalité). [Parity]. Qualifie le nombre de fois où
une femelle a donné naissance. Une femelle moustique qui aura pondu
une fois dans sa vie sera qualifiée de pare. Par contre celles qui
n’ont pas encore pondu d’œufs sont qualifiées de nullipares.
Voir aussi Itéropare,
Nullipare
et Sémelpare.
Parnassien
(Parnassius)
n. m. Genre d’Insectes Lépidoptères (Rhopalocères) de la
Famille des Papilionidés, des montagnes, aux ailes ocellées de
rouge. Deux espèces sont appelées « Apollon »,
Parnassius Apollo
et « Semi-apollon »,
Parnassius
mnemosyne. Leurs
chenilles vivent sur les plantes grasses. On trouve aussi une espèce
appelée « Petit-apollon »,
Parnassius phoebus.
Syn. Apollon. Voir
Apollon.
Paronellidés
(Paronellidae)
Börner, 1913 n. m. pl. Famille de Collemboles Entomobryomorphes
Entomobryoïdes dont on connaît deux familles pour 27 genres dont
celui des Salina.
Leur corps est couvert de soies et de gros cils. Comme tous les
Entomobryomorphes, seuls deux segments thoraciques sont apparents en
vue dorsale et ils n’ont pas de soies dorsales (contrairement aux
Poduromorphes). Le segment abdominal III est beaucoup moins large
que le IV. Leur mucron est de forme conique et relativement court.
La dens
droite et non crénelée, forme un angle basal obtus avec le
manubrium. Certaines espèces sont parasites d’Hyménoptères
Crabronidés comme les Bembex.
Paronychium
n. m. (Du gr. para,
à côté de, près de et onyx,
ongle). [Paronychium]. Chez les Hémiptères Aleyrodidés, les
pattes longues et grêles portent un tarse bi-articulé à
l’extrémité desquelles on trouve un empodium (appelé
paronychium)
entre deux griffes. Les Psylloïdes et les Aphidoïdes ne présentent
pas ce paronychium. // Chez les Lépidoptères, l'empodium est
formé par une lamelle médiane (pulvillus) et deux lobes latéraux,
les paronychia.
Pl. Paronychia.
Voir aussi Empodium.
Pars intercerebralis,
[Pars intercerebralis].
Région dorso-médiane du cerveau séparant les deux lobes
protocérébraux, permettant d’assurer les principales régulations
physiologiques de l’Insecte. C’est dans le cerveau qu’est
sécrétée l’hormone prothoracotrope. Ces hormones seront
acheminées vers les corps cardiaques qui secrèteront à leur tour
des hormones vers les corps allates (qui produisent l’hormone
juvénile). Voir aussi Cerveau,
Corpora
cardiaca,
Glande
endocrine,
Protocérébron
et Système
nerveux sympathique.
Pars stridens
n. f. Syn.
d’archet. Voir Archet.
Voir aussi Appareil
stridulatoire.
Parthénogénèse
ou Parthénogenèse
n. f. (Du gr. parthenos,
vierge et genesis,
engendrement, naissance). [Parthenogenesis]. Mode de reproduction
par lequel la femelle d’une espèce sexuée produit des œufs qui
vont se développer, sans fécondation, sans l’intervention des
gamètes du mâle. Il s’agit donc d’une reproduction asexuée
(agame). C’est le mode habituel de reproduction de certains
phasmes et de certaines générations de Cynipidés (Hyménoptères
Apocrites Parasites) et d’Aphidés (Hémiptères Sternorhynques).
Chez l’abeille de tels œufs, non fécondés, ne peuvent donner
que des mâles (reproduction arrhénotoque), ce qui rend la
reproduction normale indispensable. Mais lorsque les œufs vierges
donnent des adultes des deux sexes (on parle alors de parthénogenèse
deutérotoque, amphitoque, ou, plus rarement, amphotérotoque), les
mâles n’ont plus qu’un rôle de complément et deviennent rares
(spanandrie). Enfin quand les œufs vierges ne donnent que des
femelles (reproduction thélytoque), la parthénogenèse devient
constante, faute de mâle, soit de façon cyclique, soit de façon
permanente. On rencontre ce cas chez les Phasmoptères et les
Thysanoptères. La parthénogenèse, peut avoir lieu à l’état
larvaire. On parle alors de pédogenèse (voir par ailleurs). La
parthénogenèse se rencontre aussi chez les Orthoptères, les
Lépidoptères et chez les Crustacés. Syn. Reproduction virginale.
Contr. Androgenèse. Voir aussi Gynogenèse
et Œuf.
Parthénogenèse
accidentelle (ou facultative ou occasionnelle),
[Tychoparthenogenesis]. Parthénogenèse que l’on trouve
principalement au sein d’espèces qui possèdent un mode de
reproduction bisexué classique (la fécondation est la norme) mais
qui, en l’absence prolongée de mâles (spanandrie), la mettent en
place afin d’assurer la descendance de l’espèce. L’embryogenèse
va s’effectuer au départ de l’oeuf vierge pondu par la femelle.
On trouve ce type de parthénogenèse chez les Orthoptères,
Dictyoptères, Phasmoptères, Diptères ou Lépidoptères, mais
surtout chez les Collemboles, les Isoptères et les Plécoptères
(Perlidés). La parthénogenèse peut être thélytoque (production
de femelles uniquement), arrhénotoque (production de mâles
uniquement) ou deutérotoque (production de mâles et de femelles).
Syn. tychoparthénogenèse.
Parthénogenèse
amphitoque,
[Amphitokous Parthenogenesis]. Syn. de parthénogenèse deutérotoque
et plus rarement, amphotérotoque. Voir Parthénogénèse
deutérotoque.
Parthénogenèse
androcyclique,
[Androcyclic parthenogenesis]. Type de
parthénogenèse cyclique, dans laquelle une série de générations
parthénogénétiques est suivie par la production, par une partie
de la population, d'une génération mâle sexuée. Chez les clones
qualifiés d’androcycliques, on observe donc en plus de la
production de formes parthénogénétiques, la production également
de quelques mâles. Ce caractère présente des avantages car il
permet d’avoir l'assurance de passer l'hiver s'il est froid (œuf
d’hiver), et la possibilité d'hiverner sous forme
parthénogénétique si l'hiver est doux et ainsi de commencer au
printemps un nouveau cycle avec une biomasse plus importante.
Parthénogenèse
apomictique,
[Apomictic Parthenogenesis]. Type de parthénogenèse où le
génotype de la mère est transmis sans recombinaison génétique à
ses filles (parthénogenèse thélytoque). La méiose y est absente
et les filles sont donc des clones de la mère. Voir aussi Clone.
Parthénogenèse
arrhénotoque,
[Arrhenotokous Parthenogenesis]. Type de reproduction
parthénogénétique où la descendance issue du développement de
l’ovule non fécondé est constituée uniquement de mâles
haploïdes. Il s’agit d’une parthénogenèse facultative (ou
gamophasique). Beaucoup d’espèces de femelles Hyménoptères non
fécondées sont arrhénotoques et donnent ainsi naissance qu’à
des mâles. Ce sera le cas pour le faux-bourdon. Mais ce type de
reproduction a également déjà été rencontré chez certains
Hémiptères. Contr. Thélytoque.
Voir aussi Deutérotoque
et Parthénogenèse.
Parthénogenèse
automictique,
[Automictic Parthenogenesis]. Type de parthénogenèse thélytoque
où a lieu une division cellulaire (méiose). Le zygote (diploïde)
est issu de la fusion de deux cellules haploïdes, produits
méiotiques d’un unique individu femelle. Au lieu d’une fusion
de deux noyaux haploïdes provenant de deux individus de sexe
opposé, les deux noyaux proviennent du même individu (automixie).
La descendance sera composée uniquement de femelles (thélytoquie).
Syn. Parthénogenèse méiotique.
Parthénogenèse constante
(ou obligatoire),
[Constant Parthenogenesis]. Syn. de parthénogenèse thélytoque.
Voir Parthénogenèse thélytoque.
Parthénogenèse cyclique,
[Cyclical Parthenogenesis]. Voir Parthénogenèse zygophasique. Voir
aussi Métagenèse.
Parthénogenèse
deutérotoque,
[Deuterotokous Parthenogenesis]. Type de reproduction
parthénogénétique où la descendance issue d'oeufs non fécondés
est composée de mâles et de femelles (génération haploïde
bisexuée). Syn. Parthénogenèse Amphitoque (ou plus rarement,
amphotérotoque).
Parthénogenèse
facultative,
[Facultative Parthenogenesis]. Qualifie la parthénogenèse où on
assistera à la naissance de mâle ou de femelle en fonction de la
fécondation ou pas des œufs de la génitrice. Syn. Parthénogenèse
gamophasique. Voir aussi Parthénogenèse arrhénotoque et
thélytoque et Parthénogenèse accidentelle (qui peut être dite
aussi facultative).
Parthénogenèse
gamophasique,
[Facultative Parthenogenesis]. Type de parthénogenèse où
lorsqu’un ovule est fécondé, il donne naissance à des femelles,
dont les cellules contiennent un double jeu de chromosomes
(organismes diploïdes). S’il n’est pas fécondé, il donne un
mâle (arrhénotoquie), qui ne possède qu’un jeu de chromosomes
(individu haploïde). Ce type de parthénogenèse est notamment à
l’origine de la différenciation, chez un bon nombre
d’Hyménoptères dont les abeilles, entre mâles et femelles. La
parthénogenèse chez l’Abeille produit toujours des mâles
(parthénogenèse arrhénotoque). La parthénogenèse gamophasique
se rencontre aussi assez souvent chez les Collemboles (Ex.
Onychiurus
hortensis). Syn.
Parthénogenèse facultative.
Parthénogenèse
géographique,
[Geographic Parthenogenesis]. Type de parthénogenèse où on
constate la présence d’espèces dites « géographiques » où
l’une, bisexuée, existe en un endroit tandis que l’autre,
parthénogénétique, subsiste ailleurs. De plus, quoi que
génétiquement proche, l’hybridation entre ces deux espèces, ne
semble pas réalisable. Il s’agira d’une parthénogenèse de
type thélytoque (production uniquement de femelles), seul phénomène
rencontré dans les parthénogenèses constantes. On trouve ce type
de parthénogenèse géographique chez les pucerons chez lesquels la
reproduction sexuée est principalement rencontrée dans les
environnements extrèmes, le plus souvent dans l’hémisphère nord
(production d’œufs d’hiver), alors que les populations asexuées
(et les espèces entièrement asexuées) sont plutôt distribuées
dans des régions où les conditions climatiques leur permettent de
se maintenir sous forme parthénogénétique tout au long de
l’année. Voir aussi Parthénogenèse
zygophasique.
Parthénogenèse méiotique,
Voir Parthénogenèse automictique.
Parthénogenèse
obligatoire (ou constante),
[Obligatory Parthenogenesis]. Syn. de parthénogenèse thélytoque.
Voir Parthénogenèse thélytoque.
Parthénogenèse
occasionelle,
[Occasional Parthenogenesis]. Syn. de Parthénogenèse accidentelle.
Voir Parthénogenèse accidentelle.
Parthénogenèse
pédogénétique,
[Paedogenetic parthenogenesis]. Possibilité pour des larves
immatures de se reproduire par viviparité sans intervention
spermatique. Voir aussi Pédogenèse.
Parthénogenèse
sporadique,
[Sporadic Parthenogenesis]. Forme de reproduction parthénogénétique
occasionnelle adoptée par certains insectes qui font appel
habituellement à une reproduction sexuée. Ex. Lépidoptère Bombyx
mori. Syn. de
Parthénogenèse accidentelle. Voir Parthénogenèse accidentelle.
Parthénogenèse
thélytoque,
[Thelitokous Parthenogenesis]. Forme de parthénogenèse où la
descendance, issue d'oeufs non fécondés (agamie), est composée
uniquement de femelles diploïdes. La « thélytoquie »
peut se perpétuer indéfiniment (elle est alors qualifiée de
constante), au point d’aboutir à la disparition complète des
mâles. On rencontre ce type de parthénogenèse par exemple chez
les phasmes. Mais ce mode de reproduction concerne peu d’espèces.
Syn. Parthénogenèse Télytoque et Parthénogenèse constante.
Contr. Arrhénotoque. Voir aussi Arrhénotoque,
Deutérotoque
et Parthénogenèse.
Parthénogenèse
zygophasique,
[Cyclical Parthenogenesis]. Forme de reproduction parthénogénétique
que l’on rencontre chez les pucerons (Hémiptères Aphidoïdes).
Dans ce type de parthénogenèse, on assiste sur un cycle, souvent
annuel, à une alternance de phase à reproduction parthénogénétique
et de phase à reproduction sexuée (hétérogonie). On parle alors
de parthénogenèse zygophasique cyclique. En été, une population
de pucerons femelles donne naissance à un grand nombre d’autres
femelles (qui sont en fait des clones) par parthénogenèse. Ces
clones sont nés d’œufs non fécondés par un gamète mâle et
l’individu est diploïde (thélytoquie). Mais à l’approche de
l’hiver, ces mêmes femelles donnent naissance, toujours par
parthénogenèse, aussi bien à des mâles qu’à des femelles
parthénogénétiques (deutérotoquie). Ces derniers vont alors
s’accoupler et donner des œufs diploïdes. Ces œufs se mettront
en vie ralentie durant tout l’hiver (voir œuf d’hiver). Le
printemps revenu, ce sont des femelles qui vont éclore et se
multiplier à nouveau par parthénogenèse. Syn. Parthénogenèse
cyclique. Voir aussi Hétérogonie,
Holocyclique,
Métagenèse,
Œuf
d’hiver,
Sexupare,
Fondatrice
et Cycle
de reproduction des pucerons.
// Mais la parthénogenèse zygophasique peut être aussi
obligatoire améiotique (sans méiose) ou encore obligatoire
méiotique.
Parthénogénétique
adj. (Du gr. parthenos,
vierge et genêtikos,
propre à la génération). [Parthenogenetic]. Qui fait appel à la
parthénogenèse. Ex. le mâle parthénogénétique des abeilles
s’appelle le faux bourdon.
Parthénote
n. m. Désigne l’individu issu de la parthénogenèse.
Passale (Passalus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères, type de la Famille des
Passalidés, noir ou brun foncé luisant aux élytres striés. Leurs
flancs sont parallèles et leur corps aplati. Adultes et larves
vivent dans le bois en décomposition. Les adultes sont xylophages
et mâchent le bois avant de le donner à leurs larves. Ils émettent
des sons en frottant leurs ailes postérieures avec leur abdomen.
Ex. Passalus
unicornis.
Passalidés
(Passalidae)
Leach, 1815 n. m. pl. [Bess beetles, Bessbugs]. Famille d’Insectes
Coléoptères Polyphages Lucanoïdes qui vivent dans le bois en
décomposition, et dont le genre Passalus
en est le type. On en connait près de 500 espèces. Leur corps
large est de couleur noire. Ils sont fortement sclérifiés. Ils
présentent des mandibules robustes. Leur mentum est profondément
entaillé. Leur antennes comportent 10 articles avec à son apex une
massue antennaire pectinée, formée de feuillets fixes
(Lamellicornes) de 3 à 6 articles. Mais à la différence des
Lucanidés, les antennes ne sont pas géniculées mais légèrement
courbées. Leur pronotum présente un sillon médian. Leurs
scutellum n’est pas visible. Leurs élytres sont striés
longitudinalement. Leurs tarses sont tous pentamères (5 articles).
L’abdomen présente cinq sternites. On les trouve dans le bois en
décomposition. Ce sont des insectes subsociaux car ils vivent en
groupe et prennent soin de leurs jeunes en leur préparant leur
nourriture et en les aidant à préparer le fourreau dans lequel ils
se métamorphoseront. Ce sont des insectes qui stridulent quand on
les attrape. Ils communiquent d’ailleurs entre eux en produisant
d’autres signaux acoustiques. Ils frottent pour cela leurs ailes
postérieures contre l’abdomen. Quant aux larves, elles frottent
leurs pattes postérieures contre une plaque stridulatoire située
sur les hanches des pattes médianes. Ils sont cosmopolites mais on
les trouve surtout dans les régions tropicales.
Passandridés
(Passandridae)
Erichson, 1845 n. m. pl. [Parasitic flat bark beetles]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes. On en connait
près de 100 espèces. Ils mesurent de 4 à 24 mm. Ils sont de forme
allongée. Ils se distinguent par le fait que leurs antennes soient
moniliformes. Tête et thorax portent de profondes rainures. Les
nervures de leurs ailes membraneuses sont bien développées. Les
cavités cotyloïdes de leurs pattes médianes sont fermées
latéralement par le sternum. Leurs tarses sont tous pentamères
(5-5-5). Le premier article de leurs tarses est bien plus court que
le second. On trouve les adultes dans les galeries des insectes
xylophages. Leurs larves sont ectoparasites des insectes qui vivent
dans le bois. Ils sont relativement bien répandus dans le monde
mais on n’en trouve cependant pas, ni en Europe ni en
Nouvelle-Zélande.
Patagium
n. m. (Du lat. patagium,
frange, bord). [Patagium(ia)]. 1. Chez les Lépidoptères, structure
prothoracique latérale paire ressemblant à un lobe recouvrant la
base des ailes antérieures. En ce sens, le patagium est alors
synonyme de tégula ou de Squame. Mais pour certains auteurs, il ne
faut pas les confondre aves les tegulae.
Voir Tégula.
// 2. Chez certains Diptères Nématocères Simuliidés, organe
protubérant caractéristique de forme cylindrique placé de chaque
côté du prothorax, à la base de l’appareil respiratoire (en
avant de la première paire de stigmates). Ex. Simulium
(Simulium)
variegatum.
Patelle ou
Patella
n. f. (Du lat. patella,
petit plat rond). [Patella]. Article en forme de coude placé entre
le fémur et le tibia que l’on trouve aussi bien sur les
pédipalpes que sur les pattes ambulatoires des Arachnides.
Patte
n. f. [Leg(s)]. Organe
de locomotion des animaux. Chez les Insectes, les trois paires de
pattes sont portées par chacun des trois segments thoraciques. Il a
été prouvé selon un schéma habituel mais pas général que pour
se déplacer, les insectes reposent sur trois points d’appui
simultanés formant un trépied. Ce trépied est constitué d’une
patte antérieure et postérieure d’un côté et d’une patte
intermédiaire de l’autre côté. Pendant ce temps les trois
autres pattes se meuvent vers l’avant. Chaque patte présente une
succession de pièces appelées segments, qui sont articulés entre
eux. Il s’agit successivement de la hanche (ou coxa), du
trochanter, du fémur, du tibia, du tarse (composé d’un nombre
variable d’articles), et de l’extrémité du tarse (appelé
selon les cas onychium, prétarse ou acropode) qui porte les
griffes. Les pattes ont quelquefois subis des modifications
notamment quand elles ont du s’adapter à d’autres rôles que
celui de la locomotion. Ainsi ceux qui ont besoin de creuser ont des
pattes antérieures fouisseuses (ex. les Orthoptères comme les
courtilières, les Hémiptères comme les cigales et certains
Coléoptères scarabéidés également ou larves de Ténébrionidés,
etc.), ce qui se traduit par un tibia ressemblant à une pelle à
large lame, terminée par de fortes dents ; ceux qui ont besoin de
capturer des proies ont des pattes préhensives (dites aussi pattes
ravisseuses ou encore plus rarement pinces fémoro-tibiales
antérieures) ce qui se traduit par un tibia armé de dents se
refermant sur le fémur (Ex. les Dictyoptères Mantidés (Mantes),
les Mécoptères Bittacidés ou les Hyménoptères Dryinidés) ;
ceux qui ont besoin de nager ont des palettes natatoires ce qui se
traduit par des pattes modifiées en rame (Ex. Les Coléoptères
tels que les Dytiques, les Gyrins mais aussi des Hémiptères comme
les Corises, les Bélostomes, etc.) ; ceux qui ont besoin de se
déplacer rapidement pour fuir un ennemi ont des pattes postérieures
sauteuses, ce qui se traduit par un élargissement du fémur (Ex.
les Orthoptères). Mais on trouve également des spécificités
moins générales où la patte à un autre rôle que celui de la
locomotion. Ainsi par exemple les Coléoptères Carabidés ont des
pattes adaptées au nettoyage des antennes, les abeilles, des pattes
adaptées à la récolte du pollen, les Orthoptères peuvent porter
un organe tympanique en général sur le tibia antérieur
(Tettigoniidés, Gryllidés), etc. On trouve chez les chenilles des
fausses pattes ou pseudopodes insérées sur l’abdomen. Voir aussi
Coxa,
Fausses-pattes,
Fémur,
Locomotion,
Nettoyage
du corps et des antennes,
Trochanter,
Tibia
et Tarse.
Patte-étendue
n. f. [Pale Tussock]. Nom vernaculaire de Calliteara
pudibunda,
Lépidoptère de la Famille des Lymantriidés.
Pattes
ambulatoires, [Ambulatorial
legs]. Pattes servant à la locomotion, par opposition à d’autres
usages tels que la saisie de proies (pattes ravisseuses) ou le
transfert du sperme lors de l’accouplement (effectué par les
Arachnides notamment). Voir aussi Locomotion.
Pattes coureuses,
[Cursorial legs]. Pattes adaptées à la course. Il s’agira le
plus souvent de pattes longues et fuselées par rapport au reste du
corps. Le record de vitesse de déplacement au sol est détenu par
deux cicindèles australiennes dont la plus rapide, Cicendela
hudsoni, se déplace
à près de 9km/h (2,49 m/s). La blatte américaine, Periplaneta
americana, occupe
la troisième place en courant à la vitesse de 1,5 m/s soit 5,4
km/h.
Pattes fouisseuses,
[Fossorial legs]. Voir Patte
et Fouisseur.
Pattes locomotrices,
[Locomotory legs]. Voir Pattes ambulatoires.
Pattes ovigères,
[Ovigerous legs]. Chez les Femelles Crustacés et les mâles
Pycnogonides (Arthropodes marins), pattes abdominales qui portent
les œufs.
Pattes natatoires,
[Natatorial legs]. Pattes transformées chez certains ordres
d’insectes afin de faciliter la nage. Ainsi par exemple chez
les Belostomatidés (Hémiptères Hétéroptères Népomorphes),
les pattes médianes et postérieures sont plates et frangées,
modifiées en palettes natatoires pour améliorer la nage.
Mais la
transformation des pattes en structure nageuse se rencontre surtout
chez les Coléoptères aquatiques comme les Dytiscidés
et les Notéridés qui
disposent de pattes postérieures frangées et transformées en
palette natatoire. Chez les Coléoptères Gyrinidés,
ce sont les pattes
médianes et postérieures courtes, frangées qui sont transformées
en palette natatoire. Quant aux Coléoptères Corixidés,
ce sont les tarses des
pattes antérieures qui sont en forme de spatule et frangés de
longs cils pour faciliter la nage. La paire de pattes médianes
n’est pas rameuse et est utilisée pour agripper les plantes sous
l’eau. Par contre les longues pattes postérieures possèdent des
rames natatoires. Voir aussi Insectes
aquatiques.
Pattes ravisseuses,
[Raptorial legs]. Pattes antérieures portant des épines utiles à
la capture des proies. Chez les insectes qui en sont dotées, les
pattes antérieures ne servent plus à la locomotion. Ce terme est
souvent utilisé à propos des pattes des Mantes religieuses dont la
« pince » formée par le fémur et le tibia est couverte
d’épines. On trouve sur le fémur trois rangées d’épines
accompagnées de trois autres longues épines médianes discoïdales.
Quant au tibia, il est parcouru de deux rangées d’épines et
d’une longue épine terminale. Mais les pattes ravisseuses ne sont
pas l’apanage de Mantis
religiosa. On en
trouve également chez les Hémiptères Hétéroptères Népomorphes
Naucoridés
et à un degré moindre cependant chez les Aphélocheiridés,
ainsi que chez les
Diptères Brachycères Asilidés tels que les Laphries. Syn. Pince
fémoro-tibiale antérieure. Voir aussi Epine.
Pattes sauteuses,
[Saltatorial legs]. Pattes présentant un élargissement du fémur
permettant aux insectes qui les portent de sauter. Cela leur permet
de se déplacer rapidement pour fuir un ennemi. Les pattes sauteuses
sont généralement les pattes arrière. Les insectes portant des
pattes arrière sauteuses sont principalement les Orthoptères
(criquets, grillons et sauterelles). Mais on connait aussi le cas
des Siphonaptères (puces), de beaucoup d’Hémiptères (ex.
Aphrophoridés, Cercopidés, Cicadellidés, Gelastocoridés,
Psyllidés, Ricaniidés, Saldidés), de certains Coléoptères
Chrysomélidés (altises), Curculionidés (Orchestes)
ou certains Mordellidés, des Mécoptères (ex. Boréidés) et des
Archeognathes (ex. Machilidés). Certains insectes peuvent sauter
sans être dotés de pattes sauteuses (ex. Coléoptères Elatéridés,
Podures, Collemboles). Voir aussi Patte.
Pattes ventouses,
Chez certaines chenilles de Lépidoptères, nom donné aux fausses
pattes abdominales lorsqu’elles sont munies de disques adhésifs
utiles à la locomotion. Voir Fausses-pattes.
PAULIAN
Renaud (1913-2003) n. p. Naturaliste Français, pionner de
l’écologie tropicale, fondateur du CIRAD et son premier
Président. Auteur de nombreuses œuvres scientifiques
intéressant principalement les Coléoptères. Entre 1931 et 1993,
il a publié plus de 500 articles et de nombreuses monographies, en
particulier dans la série "Faune de Madagascar" qu'il a
créée en 1956. De 1947 à 1961, Paulian fut à Tananarive le
directeur-adjoint de l’Institut de Recherches Scientifiques de
Madagascar. Il proposa avec Jeannel, une classification des
Coléoptères Polyphages basée sur le degré de régression des
sternites abdominaux basaux chez les adultes. Ils ont proposé de
les séparer en deux groupes, les Haplogastres et les Hétérogastres
(ou Symphiogastres). Voir aussi Haplogastres
et Hétérogastres.
Pauliniidés
(Pauliniidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères Acridoïdes.
Leurs ocelles sont relativement petits. Ils présentent des élytres
possedant généralement une nervure médiane qui se ramifie. Leurs
tibias postérieurs ne présentent pas d’expansions latérales ou
quand elles sont présentes, elles sont peu importantes ou rarement
très importantes. On les trouve en Amérique du Sud.
Paurométabole
adj. et n. m. (Du lat. parum,
paurum,
peu et du gr. metabolê,
changement). [Paurometabolous]. Insecte à métamorphoses graduelles
(Ex. Orthoptères, Psocoptères, Hémiptères Hétéroptères).
Paurométaboles
n. m. pl. Ancienne Sous-classe d’Insectes à métamorphoses
graduelles c’est-à-dire dont le développement est progressif
(d’où leur nom de paurométaboles). Les Paurométaboles sont une
sous-catégorie d’Hétérométaboles. Il n’y a pas de stade
nymphal immobile entre le stade larvaire et l'adulte. Les larves ne
se distinguent des adultes que par l’absence d’ailes et
d’organes génitaux. Il y a un développement graduel et
progressif des ailes et des organes génitaux. Larves et adultes ont
le même régime alimentaire. De plus, les larves vivent dans le
même milieu aquatique ou terrestre que les adultes (ordinairement
terrestres). C’est cette identité de mode de vie entre la larve
et l’adulte qui permet de différencier les Hétérométaboles
Paurométaboles des Hétérométaboles Hémimétaboles. Chez les
Hétérométaboles Hémimétabole, il y a un changement de milieu de
vie au cours du développement. Au regard des métamorphoses, les
Paurométaboles formaient une Sous-classe d’Insectes comprenant
les Dermaptères, les Dictyoptères, les Embioptères, de nombreux
Hémiptères, les Isoptères, les Orthoptères, les Phasmoptères,
les Psocoptères, les Phthiraptères (Mallophages), les Zoraptères
et les Anoploures. Outre les Hétérométaboles Paurométaboles, il
existait trois autres Sous-classes : Les Amétaboles à
métamorphose nulle ; les Hétérométaboles Hémimétaboles à
métamorphose importante mais sans nymphose ; les Holométaboles
à métamorphose complète. Voir aussi Hétérométabole,
Hémimétaboles,
Larve
et Métamorphose.
Paurométabolien
adj. Qui adopte les caractéristiques des Insectes Paurométaboles.
Paurométabolisme
n. m. Faculté de se développer à la manière d’un insecte
paurométabole. Voir Paurométabole.
Pauropodes
(Pauropauda)
n. m. pl. Une des 4 classes de Myriapodes, regroupant 5 familles et
500 espèces. Ces petits Myriapodes (0,5 à 1,5 mm) au corps mou
formé de 9 à 11 segments sont typiquement clairs et n’ont pas
d’yeux. Chaque segment porte une paire d’appendices. Leurs
pièces buccales sont peu développées.
Paussidés
(Paussidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères myrmécophiles, voisins
des carabes et à ce titre parfois considérés comme une
Sous-famille de Carabidés. Ils ont un corps aplati et pubescent
mesurant entre 4 et 5 mm. Ils se distinguent par leurs antennes
massives ce qui est dû au fait que les articles de leur flagelle
forment une massue aplatie portant des organes sensoriels
particuliers. Cette massue peut même se transformer en sphère
lumineuse (chez Paussus
sphaerocerus).
Leurs élytres sont raccourcis, tronqués. Les hanches des pattes
postérieures sont assez séparées. Leurs tarses sont tous
pentamères (5-5-5). L’abdomen présente 6 sternites. Le pygidium
est visible. Le Paussus,
type de cette Famille, vit dans les fourmilières du midi de la
France (myrmécophile). Ils sont prédateurs des larves et des
ouvrières dans les colonies de fourmis. Selon SITI, NCBI et Fauna
Europaea, ce taxon n’est pas reconnu et il faut parler de
Paussinés en tant que Sous-famille de Carabidés. Ex. Paussus
turcicus.
Paxylommatidés
(Paxylommatidae)
Forster, 1862 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Parasites Ichneumonoïdes. On en connait deux genres
(Hybrizon
et Eurypterna)
regroupant 9 espèces. Leurs individus n’ont pas de seconde
nervure récurrente (2 r-m) à l’aile postérieures ce qui permet
de les distinguer des Ichneumonidés (caractère apomorphique). Ces
insectes semblent être endoparasites des larves de fourmis.
Pébrine
n. f. (Du Provençal, pebrino,
de pèbré,
poivre). [Pebrine]. Maladie contagieuse des vers à soie (Bombyx
mori) provoquée
par une microsporidie (un champignon), Nosema
bombycis, qui se
traduit par des taches noires sur le tégument (paroi du corps) de
la larve ou de l’individu adulte, semblables à des grains de
poivre ce qui a donné le nom de cette maladie. Pasteur a découvert
vers 1850, les moyens de lutte contre cette redoutable maladie
contagieuse. Voir aussi Nosémose.
Pecaroecidés
(Pecaroecidae)
n. m. pl. [Peccary lice]. Famille d’Insectes Phthiraptères
Anoploures.
Pecten
n. m. (Du lat. pecten,
pectinis,
peigne). [Pecten]. Série de soies disposées en peigne. Terme
plutôt usité par les auteurs anglo-saxons à propos du peigne des
abeilles ou du peigne des Diptères ou encore de la rangée de dents
disposée sur la partie basale du siphon respiratoire des larves de
Diptères Culicidés. Syn. Peigne. Voir Peigne.
Pectiné,
e adj. [Pectinate].
Se dit de tout organe et en particulier de l'antenne, lorsque les
articles qui le constituent sont disposés latéralement, comme les
dents d'un peigne. Ex. Chez les Coléoptère Elatéridés. Voir
aussi Bipectiné.
Pectinicorne
adj. (Du lat. pecten,
pectinis,
peigne et cornu,
corne). [Pectiniform]. Qualifie une antenne à feuillets fixes. Ex.
Les Coléoptères Lucanidés ont des antennes pectinicornes. Voir
aussi Lamellicornes.
Pédicelle
n. m. (Du lat. pedunculus,
diminutif de pes,
pedis, pied,
pédoncule). [Pedicel(s)]. 1. Tout pédoncule soutenant un organe ou
une structure. Voir Pédoncule.
// 2. Chez les Insectes, deuxième article antennaire, qui suit le
scape et qui précède le flagelle (ou flagellum ou funicule). Scape
et pédicelle sont les seuls articles des antennes à renfermer des
muscles. Chez certains insectes aux antennes articulées (ex.
charaçons ou guêpes), le pédicelle sert d’articulation entre le
scape et le flagellum. Le pédicelle porte l'organe de Johnston
(organe olfactif). Dans le cas des « antennes respiratoires » très
raccourcies de certains Coléoptères, le pédicelle devient une
lame en cuilleron (en forme de cuillère), velue ou ciliée,
qui retient les bulles d’air et les fait glisser le long du corps
vers les stigmates permettant ainsi la respiration sous l’eau
(Gyrinus
(Caraboïdes Gyrinidés),
Platypsyllus
(Staphylionoïdes Leiodeidés),
Dryops (Byrrhoïdes
Dryopidés)...). Voir aussi Antenne
et Organe
de Johnston.
// 3. Chez les Hyménoptères Apocrites, second segment de
l’abdomen. Syn. Pétiole. Voir Pétiole.
// 4. Chez les Hyménoptères Apocrites Formicidés,
le pédicelle, quand il est formé de deux parties (binodé), est
l’ensemble formé par les deux segments abdominaux qui suivent le
propodeum c’est-à-dire le pétiole et le postpétiole. Ils
forment ensemble un étranglement les séparant du reste de
l'abdomen appelé gaster. Syn. Pédoncule. Voir aussi Pétiole,
Postpétiole
et Propodeum.
// 5. Conduit court situé à la base de l’ovariole reliant le
calice ovarien à l’oviducte. Chaque ovariole est suspendu à la
paroi du corps par le filament terminal et est relié au calice de
l’ovaire par ce pédicelle. Voir aussi Calice
ovarien
et Ovariole.
// 6. Chez les Diptères, partie des balanciers. Le balancier
est formé de trois parties. Une partie basale dilatée, le
scabellum, prolongé par un pédicelle, lui même terminé par un
renflement en massue, le capitule.Voir aussi Balancier.
// 7.Structure se situant sur certains œufs par laquelle les
spermatozoïdes transitent lors de la fécondation. Ce pédicelle
peut également servir de structure d’attache sur la plante hôte
lors de la ponte. Ex. Œufs d’Aleyrodidés (Hémiptères).
Pediciidés
(Pediciidae)
n. m. pl. [Hairy-eyed craneflies]. Famille d'Insectes Néoptères
Endoptérygotes Diptères Nématocères Tipulomorphes Tipuloïdes.
On en connait près de 500 espèces regroupées en 10 genres. Ils
sont apparentés aux Tipulidés et sont cosmopolites.
Pédicinidés
(Pedicinidae)
Enderlein, 1904 n. m. pl. Famille d’Insectes Phthiraptères
Anoploures. Famille d’insectes ne comptant qu’un seul genre
(Pedicinus)
regroupant 14 espèces. Ce sont des parasites de la peau que l’on
trouve dans la fourrure des mammifères. On les trouve en Afrique et
en Asie.
Pédiculaire
adj. (Du lat. pedicularius,
de pediculus,
pou). [Pedicular]. Qui concerne les poux. Voir aussi Pédiculose.
Pédicule
n. m. (Du lat. pedunculus,
diminutif de pes,
pedis, pied,
pédoncule). 1. Partie très étroite séparant le céphalothorax de
l’abdomen. Il y passe l’appareil circulatoire, l’appareil
digestif et l’appareil nerveux. Ex. Chez les Arachnides. // 2.
Syn. de pédoncule. Voir Pédoncule.
Pédiculidés
(Pediculidae)
Leach, 1817 n. m. pl. [Body lice, Human lice]. Famille d’Insectes
Phthiraptères Anoploures, appelée communément « Poux
humains », comprenant les espèces, Pediculus
humanus capitis (ou
pou de tête) et Pediculus
humanus corporis
(ou pou de corps).
Ils sont petits, allongés, pâles. Leur tête, petite, porte des
yeux composés. Ils n’ont pas de mandibules. Ils ont de petites
pattes aux griffes robustes pour s’accrocher à leurs hôtes. Les
pattes antérieures sont plus petites que les autres. Ils peuvent
être vecteurs du typhus. Pendant la Seconde Guère Mondiale,
davantage de soldats sont morts de l’épidémie de typhus, que
lors des combats. Voir aussi Pthirus.
Pédiculose
n. f. (Du lat. pedicularius,
de pediculus,
pou). [Pediculosis]. Maladie transmise par les poux. Les œufs ou
lentes sont déposés sur un cheveu, des fibres textiles ou un poil
(selon l’espèce). Larves, nymphe et adulte sont hématophages.
Syn. Phthiriase.
Pédilidés
(Pedilidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Ténébrionoïdes. Ils mesurent plus de 6 mm. Leur tête est
rétrécie en cou postérieurement mais en commençant bien au-delà
des yeux. Leur pronotum est plus étroit que la base des élytres.
Leurs tarses sont hétéromères (formule tarsale 5.5.4.). Selon
SITI, cette famille est en fait une Sous-famille de la Famille des
Pyrochroïdes et on doit parler de Pédilinés.
Pédipalpe
n. m. (Du lat. pes,
pedis,
pied et palpe). [Pedipalp(s)]. Chez les Arthropodes Chélicérates,
seconde paire d’appendices du céphalothorax ayant un rôle
analogue à celui des antennes chez les Antennates mais aussi
utilisée pour immobiliser les proies (ex. scorpions). Ces
« pattes-mâchoires » correspondraient alors aux
mandibules des Mandibulates. Chez les Araignées mâles, les
pédipalpes servent à féconder la femelle. Ils prélèvent d’abord
le sperme avec leur pédipalpe puis l’introduise à la manière
d’une seringue dans les voies génitales de la femelle.
Pedisulcus
n. m. Chez les Simulies (Diptères Culicomorphes), partie située à
l’apex du deuxième segment tarsal. Précédée d’une petite
protubérance aplatie située à l’extrémité du basitarse, la
calcipala.
Pédogenèse
n. f. (Du gr. pais,
paidos, enfant et
genesis,
naissance, origine). [P(a)edogenesis]. Reproduction
parthénogénétique consistant pour une larve à donner naissance
directement à d’autres larves (viviparité). Il y a
formation d’œufs et de larves, au sein de la larve, et non chez
l’insecte adulte. Il arrive ainsi chez certaines espèces
d’Hémiptères comme les pucerons, que les embryons qui se
développent contiennent eux-mêmes des embryons en
développement. Certaines mouches se reproduisent par
pédogenèse (Cécidomyiidés, Chironomidés, Hétéropezidés).
C’est le cas également du Coléoptère du genre Micromalthus
(Ex. Micromalthus
debilis) ou de
l’acarien de la paille, Pyemotes
ventricosus. Syn.
Paedogenèse ou Parthénogenèse
pédogénétique. Voir aussi Développement
et Vivipare.
Pédomorphose ou
paedomorphose n. f.
(Du gr. pais,
paidos, enfant et
morphê,
forme, donc qui ressemble à un enfant). [P(a)edomorphosis].
Hétérochronie du
développement (modification de la durée et de la vitesse de
l’ontogenèse) se caractérisant par la conservation de caractères
larvaires ou juvéniles à l’âge adulte. Cela correspond à la
néoténie (les adultes ont une taille normale mais présentent des
caractères morphologiques juvéniles) ou à la progenèse (les
adultes ont la morphologie et la taille d'un juvénile). La
pédomorphose se rencontre chez les Diptères du genre Miastor.
Voir aussi Hétérochronie,
Néoténie,
Péramorphose,
Progenèse
et Prothétélie.
Pédoncule
n. m. (Du lat. pedunculus,
diminutif de pes,
pedis, pied).
[Pedicel(s), Peduncle(s)]. 1. Toute structure allongée, en général
en forme de tige ou de colonne, reliant un organe (animal ou
végétal) à son point d’insertion. Ex. Yeux pédonculés. Syn.
Pédicelle, Pédicule. Voir aussi Podophtalme.
// 2. Chez les Hyménoptères Formicidés, syn. de pédicelle. Voir
Pédicelle
4.
Pédonculé,
e adj.
[Pedunculate]. Porté par un pédoncule. Contr. Sessile
Pégomyie
(Pegomya)
n. f. Genre d’Insectes Diptères Brachycères Muscomorphes
Anthomyiidés, dont la larve mine les feuilles des oseilles et des
betteraves. Ex. Pegomya
betae.
Peigne
n. m. (Du lat. pecten,
pectinis,
peigne). [Rake(s),
Comb(s), Pecten]. Rangée
de poils sur la face externe des pattes. Il peut être tibial ou
tarsal et sert d’organe de toilettes. // Chez les abeilles, on
trouve sur le bord postérieur des tibias postérieurs un peigne à
pollen leur permettant de récolter le pollen qui sera placé
dans la corbeille. Ce peigne à pollen fait face au poussoir à
pollen qui se situe à l’apex du métatarse. Peigne et poussoir
constitue la pince tibio-tarsienne. On trouve aussi un autre peigne
se situant dans une encoche tarsal des pattes antérieures qui sert
alors au nettoyage des antennes. (Voir aussi Brosse,
Corbeille,
Pecten,
Pince
tibio-tarsienne
et Poussoir
à pollen).
// Chez les Diptères Culicidés Culicinés, groupe d’écailles ou
d’épines parfois portés par une plaque chitinisée. C’est le
peigne du 8ème
segment ou « comb » des auteurs anglo-saxons (« comb »
signifiant peigne en anglais). Chez les Anophélinés, on trouve une
paire de plaques bordées d’épines appelée aussi peigne. Il
existe aussi une rangée de dents disposée sur la partie basale du
siphon respiratoire des larves de Diptères Culicidés appelé
peigne du siphon (noté « ps ») ou « pecten »
par les auteurs anglo-saxons. Voir aussi Calcar,
Éperon,
Épine,
Épiphyse,
Nettoyage
du corps et des antennes
et Strigile.
Peigne céphalique,
[Cephalic bristle]. Chez
les larves de Diptères Nématocères Simuliidés, petites
protubérances, constituées de soies, situées avant les mandibules
qui leur servent à filtrer la nourriture. Syn. Prémandibule.
Peigne génal,
[Genal comb]. Chez les Puces (Siphonaptères), rangée de fortes
épines situées sur le bord inférieur de la joue.
Peigne pronotal,
[Pronotal comb]. Chez les Puces (Siphonaptères), rangée d’épines
situées sur le bord postérieur du pronotum.
Pelagique
adj. (Du gr. pelago,
haute mer, large). [Pelagic]. Qui vit en pleine mer.
Pélécinidés
(Pelecinidae)
Haliday, 1840 n. m. pl. [Pelecinid wasps]. Familles
d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Serphoïdes. Cette
famille ne compte qu’un seul genre (Pelecinus)
pour 3 espèces. Ils ont un corps noir, avec une coloration
brillante. Le deuxième article de leurs tarses postérieurs est
bien plus long que le premier. Le gaster des femelles est long et
linéaire et peut être de plus de quatre fois, plus long que le
reste du corps. Ce sont des endoparasites de Coléoptères. On ne
les trouve qu’aux Amériques.
Pelecinoïdes
(Pelecinoidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites (ou Térébrants).
Syn. de Serphoïdes et de Proctotrupoïdes.
Pélécorhynchidés
(Pelecorhynchidae)
n. m. pl. [Pelecorhynchid flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Orthorrhaphes Tabanomorphes Tabanoïdes. C’est une
petite famille de mouches regroupant 3 genres pour 50 espèces. Ils
étaient autrefois considérés comme des Rhagionidés. Le flagellum
de leurs antennes montre 8 segments. Leur torulus se situe au milieu
de la tête. Les ailes montrent des calyptères petits ou
vestigiaux. Les adultes sont floricoles et se nourrissent notamment
du nectar des Leptospermum
(Myrtacés). Leurs larves parasites des vers de terre ou d’autres
invertébrés vivent dans les habitats humides près des cours d’eau
ou dans les marais. On les trouve dans des régions aux températures
fraiches au Sud du Chili, en Australie mais aussi dans la région
holarctique (principalement en Amérique du Nord).
Péléopodidés
(Peleopodidae)
Hodges, 1974 n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates
Eulépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes. Leurs pièces buccales
forment une bande articulée avec un lobe portant des rangées
parallèles d'épines courtes (caractère partagé avec les
Déoclonidés,
les Amphisbatidés et certains Agonoxeninés). On y trouve le genre
Acria
(en Amérique, en Aisie du Sud-Est et en Afrique centrale) ou
Carcina
(en Europe). Certains les considèrent comme une Sous-famille de
Depressariidés (Famille non reconnue par SITI, NCBI et Fauna
Europea, regroupant notamment le genre Depressaria).
Pélopée
(Pelopoeus)
n. f. (Du gr. pêlos,
boue). Genre d’Insectes Hyménoptères Hyménoptéroïdes Sphécidés
appelé « Pélopée maçonne » ou « Guêpe
maçonne » car elle ramasse des boulettes de boue pour
façonner les cellules de son nid. Nommée Pelopoeus
spririfex ou
Sceliphron spirifex
Liné, elle est originaire d’Amérique du Nord et a été
introduite dans le Sud de la France au début des années 70.
Mesurant 25 mm, noirâtre avec un peu de jaune et un long pétiole,
ce sont des guêpes floricoles qui chassent des araignées pour
leurs larves arachnophages.
Péloridiidés
(Peloridiidae)
n. m. pl. [Moss bugs]. Famille d’Insectes Hémiptères
Coléorrhynches Péloridioïdes. Cette Famille est la seule
représentante du Sous-ordre des Coléorrhynches et de la
Super-famille des Péloridioïdes. Elle compte environ 30 espèces
regroupées en 18 genres de 2 à 5 mm de long au corps aplati
dorso-ventralement. Leur caractéristique est d’avoir des yeux
proéminents. Les ocelles sont absents. Leurs antennes portent trois
articles. Leur pronotum (sclérite dorsal du prothorax) comporte des
expansions latérales. La grande majorité d’entre eux est
brachyptère. Ils présentent 8 paires de stigmates abdominaux. Ces
insectes habitent dans les mousses et les litières humides des
forêts tempérées ce qui est à l’origine de leur nom commun
Anglo-saxon (Patagonie, Est de l’Australie y compris l’île Lord
Howe, Nouvelle Calédonie, Nouvelle Zélande).
Péloridioïdes
(Peloridioidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Hémiptères Coléorrhynches ne comptant que la famille
des Péloridiidés.
Péloridiomorphes
(Peloridiomorpha)
n. m. pl. [Moss bugs]. Groupe biologique d'Insectes Néoptères
Paranéoptères Hémiptères Euhémiptères Néohémiptères
Prosorrhynches ne comptant que la famille des Péloridiidés (Selon
NCBI). Syn. Coleorrhyncha.
Voir Coléorrhynches.
Pelote
n. f. (Du lat. pila,
balle, boule). Syn. de pulville. Voir Pulville.
Peltoperlidés
(Peltoperlidae)
n. m. pl. [Roach stoneflies, Roachflies]. Famille
d’Insectes Plécoptères Systellognathes. On en connait 13 genres
regroupant plus de 60 espèces. Ces espèces sont semivoltines et
accomplissent leur cycle de vie sur plus d’une année. Les adultes
émergent d’Avril à Juin. Ils ressemblent plutôt à des cafards.
Ils peuvent être de couleur noir, marron ou jaune. Ils portent
outre leurs yeux composés deux ocelles. Les ailes antérieures ne
montrent pas de nervures transversales sur leur lobe anal.
L’épiprocte des mâles est sclérifié et ressemble à une tige.
Leurs larves au corps aplatis sont de couleur brune et sont
mimétiques des rochers sur lesquels elles vivent. Elles vivent dans
des habitats lotiques. On les trouve dans les régions Holarctiques
et Orientales.
Pemphigus
n. m. (Du gr. pemphix,
-igos,
bulle), Genre et Sous-genre d’Insectes Hémiptères
Sternorrhynches Aphididés. Ex. Le puceron des galles du peuplier,
Pemphigus (Pemphigus)
bursarius.
Pemphigidés
(Pemphigidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Sternorhynques
Aphidomorphes Aphidoïdes (selon NCBI). Ils ont des antennes courtes
de 5 à 6 articles portant des rhinaries secondaires. Ce sont des
pucerons trapus qui portent leurs ailes en toit sur le dos. Certains
sont aptères. Leurs tarses sont biarticulés et portent deux
griffes. Ils peuvent présenter une paire de cornicules, mais ces
dernières peuvent être indistinctes ou absentes. Leur cauda est
arrondie. Ils sont en général considérés comme nuisibles,
notamment aux cultures pour les mêmes causes que les cochenilles :
épuisement de la sève de la plante hôte, toxicité de la salive,
inoculation de virus. Ce taxon n’est pas reconnu par SITI qui
reconnait celui des Eriosomatidés (non reconnu par NCBI qui ne
reconnait que les Eriosomatinés). Syn. Eriosomatidés.
Pénis
n. m. (Du lat. penis,
penis). [Penis(es)]. Syn. Phallus. Voir Phallus
et Aedeage.
Penné,
e,
s adj. (Du lat.
penna,
plume). [Pennate]. Disposé de part et d’autre d’un axe tels les
poils d’une plume.
Penta
(Du gr. penta,
cinq). Préfixe.
Pentamère
adj. (Du gr. penta,
cinq et meros,
partie). [Pentamerous]. Composé de cinq articles. Tarse pentamère :
tarse de certains Coléoptères, formé d’une suite de 5 articles.
Lorsque le tarse est formé de plusieurs articles le premier, basal,
attaché au tibia, est nommé basitarse ou métatarse ou tarse 1, le
second métaplanta ou dactyle ou tarse 2, le troisième ne porte
ordinairement pas de nom ou est indiqué tarse 3, le quatrième est
nommé allux ou tarse 4 et le cinquième, distitarse ou tarse 5. Le
dernier article porte généralement les ongles (Onychium). On parle
à son sujet aussi de prétarse. Ce dernier est constitué des
ongles et différents lobes ou structures qui l’accompagnent
(arolium, pulvilles, empodium). Les différents articles ou
tarsomères sont dépourvus de muscles, sauf le basitarse. Les
tarses des Insectes sont au plus pentamères ce qui signifie qu’ils
comportent au plus cinq articles.
Pentamères
n. m. pl. Groupe biologique d’Insectes Coléoptères hétérogastres
regroupant ceux qui ont 5 articles aux tarses par opposition aux
Cryptopentamères qui comprennent ceux qui ont 5 articles aux tarses
dont 4 seulement visibles.
Pentastomides
n. m. pl. Super-classe d’Arthropodes Pararthropodes. Syn.
Linguatules. Voir Linguatules.
Pentatome (Pentatoma)
n. m. (Du gr. penta,
cinq et tomê,
coupure, division ; en référence au nombre d’articles de
leurs antennes). Nom vernaculaire et Genre et Sous-genre d’Insectes
Hémiptères, type de la Famille des Pentatomidés, produisant une
odeur fétide, issue de leurs glandes thoraciques. On les appelle
usuellement punaises
des bois. Ces punaises
présentent un scutellum triangulaire très développé. Ex. La
punaise à patte rousse ou punaise des bois, Pentatoma
(Pentatoma)
rufipes.
Le Pentatome rayé, Graphosoma
lineatum. Le
Pentatome des baies, Dolycoris
baccarum.
Pentatomidés
(Pentatomidae)
n. m. pl. [Stink bugs, Shields bugs]. Famille d’Hémiptères
Hétéroptères Pentatomomorphes Pentatomoïdes dont le pentatome
en est le type. Ce sont
des phytophages appartenant au groupe des Géocorises. Leurs
antennes composées de 5 articles (ce qui est à l’origine de leur
nom) sont développées et visibles en vue dorsale. Les ocelles sont
présents. Leur tête effilée est plus étroite que le pronotum.
Leur pronotum présente souvent des angles aigus. Leur scutellum est
bien développé et atteint au moins la moitié de l’abdomen. On
les appelle d’ailleurs usuellement punaises à bouclier, mais
aussi punaises puantes. Leurs hémélytres sont plus courts que le
corps. Leurs tarses sont formés de 3 articles. Leur premier
stigmate abdominal est caché par le métasternum. Ils possèdent
des glandes sur le thorax qui produisent une odeur de punaise
caractéristique. Certaines espèces peuvent être vectrices de
maladies. D’autres sont prédatrices.
Pentatomoïdes
(Pentatomoidea)
Leach, 1815 n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes
comprenant plusieurs Familles dont celles notamment des
Pentatomidés, des Acanthosomatidés, des Canopidés, des Cydnidés,
des Plataspidés, des Scutellèridés, des Tessaratomidés et des
Thyréocoridés. Ils sont caractérisés par le fait que leurs
antennes comportent 4 articles au stade nymphal mais 5 au stade
imaginal. Leur scutellum est bien développé. Tous comme les
Coreoïdés et les Lygaeoïdés, ils portent des trichobothries sur
leur abdomen.
Pentatomomorphes
(Pentatomomorpha)
n. m. pl. (De pentatome et morphê,
forme). Infra-ordre d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
regroupant les Super-familles suivantes : Aradoidea,
Coreoidea, Idostoloidea, Lygaeoidea, Pentatomoidea, Pyrrhocoroidea.
Pentodon
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Scarabéoïdes
Dynastidés. Ex. Le Pentodon ponctué, Pentodon
bidens punctatum du
midi de la France. La larve de ce scarabée est nuisible à la
vigne.
Peptide
n. m. [Peptide]. Molécule antibactérienne ou antifongique contenue
dans le corps gras. En cas d'infection, l'organisme étranger est
détecté par le « corps gras » qui sécréte alors dans
l’hémolymphe le peptide antimicrobien correspondant au type de
bactérie ou de champignon détecté. Ce dernier est alors détruit.
Depuis 1981, et l’isolation part un Suédois, Hans Boman, dans le
sang d'un papillon, Hyalophora
cecropia, d’une
molécule antibactérienne, baptisée cécropine, près de 200
peptides antimicrobiens ont été décrits chez les insectes. Sept
familles différentes ont été caractérisées chez la seule
drosophile. Voir aussi Corps
gras.
Péramorphose
n. f. (Du lat. per-,
beaucoup, intensivement et du gr. morphê,
forme). Accélération du rythme de développement d’un organisme
par rapport à celui d’un autre pris pour référence. La
péramorphose est donc une hétérochronie du développement au même
titre que la pédomorphose. Voir aussi Hétérochronie,
Pédomorphose
et Prothétélie.
Péradéniidés
(Peradeniidae)
Naumann & Masner, 1985 n. m. pl. Famille d’Insectes
Hyménoptères Apocrites Parasites (ou Térébrants). On n’en
connait qu’un genre regroupant 2 espèces. Ces guêpes mesurent de
6 à 10 millimètres de long. Elles sont couleur argentée noire et
un peu poilue. Elles sont dotées d’une grosse tête, au sommet de
laquelle se trouvent des yeux composés de taille inhabituelle. Les
antennes des femelles montrent 12 segments alors que celles des
mâles ont treize segments. Leur pronotum, remarquablement étendu à
l'arrière, domine la tête de par sa forme de bosse. On les trouve
dans le Sud-est Australien.
Perce-bois
n. m. Voir Anobie.
Perce-oreille
ou pince-oreille
n. m. [Earwig]. Nom vulgaire des Dermaptères Forficules. Pl. des
perce-oreilles.
Perception des
couleurs, Elle
est très variable selon les Insectes et peut même varier au sein
d’une espèce selon le dégré de développement ou le sexe. On
s’est apperçu que la perception de la luminosité d’un objet
provoquait quelque fois des réactions plus importantes que sa
couleur proprement dite. De nombreux insectes font varier la
quantité de lumière pénétrant dans leurs yeux par des mouvements
de pigments dans les cellules. De manière générale, on constate
que les insectes ont une gamme visuelle différente de la notre, car
ils évoluent dans un environnement riche en couleur. Ils ont un
maximum de sensibilité visuelle pour les longueurs d'onde courtes
(ultraviolet, violet et bleu). Beaucoup sont ainsi sensibles à
l’ultraviolet et sont aussi capables de percevoir la lumière
polarisée. Il est apparu que cette capacité à mieux distinguer
l’ultraviolet résulte de la nécessité de trouver plus
rapidement du nectar pour se nourrir. Beaucoup de fleurs sont
effectivement ornées de dessins dans la gamme de l’ultraviolet
qui convergent souvent vers le centre de la fleur. Les scientifiques
donnent le nom de guide à nectar à ces dessins. Certaines fleurs
comme la fleur de marronnier changent la couleur de leur centre en
rouge, une fois qu’elles sont fécondées. Cet intérêt pour
l’ultraviolet explique que les pièges lumineux utilisant des
lampes à vapeur de mercure soient un dispositif de capture nocturne
efficace. Selon les travaux de Karl von Frish sur l’abeille, il
est apparu que concernant l’autre extrémité du spectre des
couleurs, les insectes ne distinguent pas le rouge du noir. Cela
permet ainsi aux scientifiques de pouvoir observer les insectes
nocturnes au moyen d’une lampe à lumière rouge sans les
déranger. Cependant en ce qui concerne certains Diptères et
notamment les Glossines, beaucoup de pièges attractifs visuels sont
bicolores, utilisant notamment le rouge et le noir. De même, on
s’est aperçu que l’infrarouge attirait des papillons nocturnes
comme les Lépidoptères Sphingidés (sphinx) et que les
Hyménoptères Formicidés pouvaient aussi le distinguer. Il s’agit
pourtant de couleurs à longueur d’ondes courtes pour lesquelles
la vision de la majorité des insectes ne s’étend que rarement en
dessous du rouge-orangée. Il semble aussi que certains insectes ne
distinguent aucune couleur (Cétoine dorée, Dytiques et Phasmes).
Voir aussi Champ
de vision,
Infrarouge,
Ocelle,
Perception
des couleurs,
Piège
à Glossines,
Piège
lumineux,
Ultraviolet,
Vision
en mosaïque, Vision par apposition, Vision par superposition,
Yeux
composés et Yeux
simples.
Péréion
n. m. (Du gr. peraioun,
transmettre). Une des trois régions segmentées des Crustacés
correspondant au thorax. Les deux autres sont le céphalon (tête)
et le pléon (abdomen).
Pergidés
(Pergidae)
Ashmead, 1898 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Symphytes Tenthrédinoïdes. On en connait 9 genres regroupant
450 espèces, en faisant la troisième plus grande famille de
Symphytes après les Tenthredinidés et les Argidés. Ils
ressemblent aux Tenthrèdes. Ils mesurent entre 3 et 30 mm. Leurs
représentants assez robustes ont un abdomen arrondi. Leurs antennes
varient considérablement en nombre de segments (de 5 à 24
segments) et en forme allant de la forme simple à dentelée,
pectinée ou même bipectinée. Le dimorphisme sexuel est commun et
se reflète dans des différences allant dans le type d'antennes, la
couleur et/ou la taille. Les ailes antérieures ne portent pas de
nervure transversale 2r. Les pattes antérieures portent 1 à 2
épines tibiales apicales. Leurs larves sont phytophages. Leurs
pattes montrent 3 à 5 articles avec des griffes. L’abdomen
possède de fausses pattes sur les segments 2-6, 2-8, 3-8 et 10. Ces
tenthrèdes se trouvent en hémisphère austral sauf en Afrique et
notamment en Australie et en Amérique du Sud. En Australie,
les larves attaquent notamment les Eucalyptus (Perga
dorsalis).
Péricarde
n. m. (Du gr. peri,
autour de et kardia,
cœur). [Dorsal vessel]. Vaisseau dorsal de l’appareil
circulatoire des insectes. Voir Appareil
circulatoire,
Cœur
et Vaisseau
dorsal.
Périlampidés
(Perilampidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites
Chalcidoïdes. On en connait 15 genres regroupant près de 270
espèces. Ils sont étroitement apparentés aux Eucharitidés qui
semblent avoir évolués à partir de cette famille. Ils ont souvent
des reflets métalliques bleus ou verts. Ils ont un pronotum
subrectangulaire dont la longueur atteint au moins la moitié de
celle du mésoscutum. Ces insectes présentent un scutellum gibbeux
(en forme de bosse). Leurs ailes sont toujours bien développées.
La nervation des ailes est réduite. Les tibias de leurs pattes
médianes portent un éperon de dimension normale. Leur mésosoma
parait robuste. Leur métasoma a, en vue dorsale, une forme de petit
losange. Il est coudé entre les premier et deuxième tergites
apparents. Leur mésopleure est divisé en deux parties et porte
souvent des sculptures très différentes. Ce sont pour la pluspart
des hyperparasitoïdes. Leurs larves sont des planidia.
Ils sont cosmopolites.
Périlestidés
(Perilestidae)
Tillyard & Fraser, 1938 n. m. pl. [Shortwings,
Twigtails]. Famille d’Insectes Odonates Zygoptères. On
en connait 18 espèces regroupées au sein de 2 genres. Ils mesurent
près de 50 mm. Leurs ailes petites comparativement au reste du
corps et grêles sont extrêmement pétiolées et portent un nodus
en position basale. L’apex de la cellule discoïdale est proche de
la marge intérieure de l’aile. Leur vol est lent. Leur abdomen
est mince et long et porte des bandes de couleur. Au repos leur
abdomen reste suspendu verticalement. Les mâles portent des
paraproctes vestigiaux. Ce sont des insectes qui vivent dans un
habitat de forêt dense et dont la distribution est de ce fait
néotropicale allant de l’Amérique centrale au Nord de l’Amérique
du Sud.
Périmylopidés
(Perimylopidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes
Ténébrionoïdes.
Périneural, e, aux
adj. (Du gr. peri,
autour de, et neuron,
nerf, nervure). Voir Sinus
périneural.
Période nomadique, Voir
Phase nomadique.
Période sédentaire (ou
statique), Voir
Phase sédentaire
Périopticum
n. m. (Du gr. peri-,
autour de et optikos,
qui concerne la vue). [Periopticon]. Troisième masse ganglionnaire
du protocérébron située la plus à l’extérieur des lobes
optiques. La deuxième masse ganglionnaire étant l’épiopticum
(ou médulla externe). L’opticum (ou médulla interne) étant la
partie la plus proximale des lobes optiques.
Péripates
n. m. pl. (Du gr. peripatein,
se promener). Syn. Onychophores. Voir Onychophores.
Périphallique
(organe), Voir Organes
périphalliques.
Periphallus
n. m. (Du
gr. basis,
base, peri,
autour et phallos,
penis). Chez les Protoures, qui ont la particularité de présenter
des genitalia
morphologiquement similaires dans les deux sexes, on trouve une
partie basale qui est le periphallus (comportant basiperiphallus et
acroperiphallus)
et une partie distale correspondante au phallus ou penis. Pl.
Periphalli.
Periplaneta
n. f. Genre d’Insectes Dictyoptères Blattodés dont le
représentant le plus connu est Periplaneta
americana, la
blatte américaine cosmopolite qui a envahi les villes du monde
entier. La blatte américaine est souvent utilisée pour décrire
l’anatomie interne des insectes. Sur une distance de 10 cm, cette
dernière court à la vitesse de 1,5 m/s soit 5,4 km/h, ce qui en
fait le troisième insecte connu le plus rapide après deux
cicindèles australiennes.
Péripneustique
adj. (Du gr. peri-,
autour de et pneuma,
pneumôn, souffle,
poumon). [Peripneustic]. Une des dispositions des stigmates sur les
segments du corps des Insectes. En l’occurrence un système
trachéen à la disposition péripneustique comporte 9 paires de
stigmates dont une paire au moins thoracique. Les autres sont :
holopneustique (10 paires) ; hémipneustique (8 paires) ;
amphipneustique (2 paires) ; métapneustique (1 paire
postérieure) ; propneustique (1 paire antérieure) ;
apneustique (sans). On rencontre ce type de disposition des
stigmates chez les larves de Diptères Nématocères Mycétophilidés
ou Cécidomyiidés. Voir aussi Stigmate.
Périprocte
n. m. (Du gr. peri-,
autour de et prôktos,
anus). [Periproct]. Dernier segment abdominal portant l’anus. Voir
aussi Epiprocte,
Paraprocte,
Pygidium
et Telson.
Péripsoque
(Peripsocus)
n. m. (Du gr. peri-,
autour de et psôkhein,
broyer). Genre d’Insectes Psocoptères Psocomorphes
Homilopsocidés, type de la Famille des Péripsocidés, de 3 mm de
long commun en France métropolitaine sur les arbres à feuilles
caduques. Ex. Peripsocus
alboguttatus.
Péripsocidés
(Peripsocidae)
n. m. pl. [Stout Barklice]. Famille d’Insectes Psocoptères
Psocomorphes Homilopsocidés, dont le péripsoque en est le type. On
en connait près de 235 espèces. Leurs antennes sont composées de
13 articles. Ils peuvent être macroptères ou brachyptères. Leurs
tarses sont dimères. Quand les tarses sont dimères, les ailes sont
généralement glabres. Les ailes antérieures ne présentent pas
d’areola postica.
Leurs griffes sont munies d'une dent préapicale et d'un pulville
qui peut être sétiforme ou légèrement dilaté. On les trouve sur
les écorces et les feuilles sèches.
Périscelididés
(Periscelididae)
n. m. pl. [Periscelidid flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Opomyzoïdes.
C’est une petite famille de petites mouches (3 mm) comprenant 11
genres dont les représentants présentent une arista plumeuse.
Elles montrent des soies post-ocellaires fortes. Leurs soies
postverticales sont courtes et divergentes. La nervure du secteur de
la radiale ne porte pas de soies. La nervure R1 rejoint la nervure
Costale près de son milieu, Les nervures R4 + 5 et M sont non
convergentes. Les femelles pondent leurs œufs dans les blessures
des arbres. Ils sont cosmopolites.
Périsphaeridés
(Perisphaeridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Dictyoptères Blattodés. Les dessous
des fémurs de leurs pattes ne sont pas épineux. Les ailes
antérieures sont totalement sclérifiées, quoique toujours
nervurées.
Perissommatidés
(Perissommatidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Diptères
Nématocères Psychodomorphes Trichocéroïdes.
Péristomale
(soie) adj. [Peristomial]. Voir Soie
péristomale.
Péristome
n. m. (Du gr. peri-,
autour de et stoma,
bouche). [Peristoma(ae), Peristome]. Région entourant la bouche.
Peritelus
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Curculionidés. Ex.
Peritelus
sphaeroides,
charançon écailleux qui vit sur les arbres fruitiers et attaque
les jeunes pousses de vigne dans le Midi de la France.
Péritrème
n. m. (Du gr. peri-,
autour de et trêma,
orifice). [Peritreme, Spiracular valve]. Tissus chitineux qui
enveloppent l’orifice des stigmates trachéens. C’est un
dispositif comprenant des muscles permettant la fermeture des
stigmates. Cela afin d’éviter les pertes en eau. Ce système
d’occlusion est suivi d’un système de filtration consistant en
la présence de poils avant l’atrium (cavité tout de suite
présente après l’orifice externe). Le système trachéen est la
principale source de perte en eau chez les insectes, d’où
l’importance des péritrèmes.
Perle
(Perla)
n. f. Genre d’Insectes, voisin de l’éphémère de l’Ordre des
Plécoptères, vivant près de l’eau où il leur arrive de
pulluler. On en dénombre environ 3000 espèces dans le monde. Bien
que dotée d’ailes amples, la perle ne s’écarte guère du plan
d’eau dans lequel se développe sa larve. Ex. La Perle marginée,
Perla marginata.
La grande Perle, P.
grandis (P.
maxima).
P. burmeisteriana.
Perles
n. f. pl. Syn. de Plécoptères. Voir Plécoptères.
Perlidés
(Perlidae)
n. f. pl. [Common stoneflies]. Famille d’Insectes Plécoptères
Systellognathes de couleur dominante jaune ou brune. Ce sont les
perles les plus primitives. Cette Famille compte environ 400 espèces
regroupées en 48 genres. Elles mesurent près de 30 mm. Leur tête
est aplatie. Leurs longues antennes sont filamenteuses. Les
mandibules sont atrophiées. Leur prothorax est large. Les deux
articles basaux des tarses sont réduits. Les ailes sont densément
nervurées. Au repos, elles sont repliées à plat au dessus de
l’abdomen. L’abdomen est terminé par deux longs cerques. Ils
sont tous carnivores. Leurs larves aquatiques vivent sous les
pierres des eaux courantes. Elles ne portent que 2 cerques, ce qui
les différencie des éphémères. Ils sont cosmopolites sauf en
Australie.
Perlodidés
(Perlodidae)
n. m. pl. [Predatory Stoneflies]. Famille d’Insectes Plécoptères
ayant un pronotum carré et de longs cerques que l’on trouve dans
l’hémisphère nord comptant environ 250 espèces regroupées en
40 genres. Ils présentent une tête prognathe et un corps
ressemblant à la forme larvaire des cafards. Les segments cercaux
des mâles sont fusionnés. Si leurs larves sont carnivores, les
adultes ne se nourrissent pas et meurent quelques jours après leur
émergence. On les trouve dans les régions paléarctiques,
néarctique et orientales.
Perloïdés
(Perloidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Plécoptères regroupant les
Familles des Chloroperlidae, Peltoperlidae,
Perlidae,
Perlodidae,
Pteronarcyidae
et Styloperlidae
(selon NCBI).
Peste
n. f. (Du lat. pestis,
peste, fléau). [Pest]. Maladie dont une des voies de transmission
est apportée par les puces (Siphonaptères) qui assurent la
virulence du germe.
Pesticide
n. m. (Du lat. pestis,
peste, fléau et caedere,
tuer). [Pesticide]. Ensemble des substances chimiques destinées à
lutter contre les ravageurs qu’il s’agisse de plantes, de
champignons ou d’animaux indésirables, donc y compris certains
insectes. Les pesticides regroupent les herbicides, les insecticides
ou les fongicides, etc. Le problème des pesticides est qu’ils
tuent indifféremment tous les insectes, y compris ceux qui peuvent
être des auxiliaires des cultures. Voir aussi Biopesticide,
Insecticide
et Lutte
chimique.
Pétaluridés
(Petaluridae)
Tillyard, 1917 n. m. pl. [Grayback dragonflies]. Famille d’Insectes
Odonates Anisoptères (au repos, les ailes sont étalées
latéralement). Cette famille d’insectes primitifs, l’une des
plus anciennes chez les Odonates, regroupe 11 espèces. On leur
connaît cinq genres : Petalura,
Phenes,
Tachopteryx,
Tanypteryx
et Uropetala.
Cette famille comprend la plus grande libellule actuelle au monde,
Pelatura
ingentissima, avec
une envergure de 160 mm et une longueur de 100 mm. Il est vrai que
les adultes de cette famille sont grands et robustes. Ils sont de
couleur brun grisâtre ou noirâtre. La tête est large avec des
yeux biens séparés. Le labium présente un lobe médian entaillé.
Les antennes possèdent 7 articles avec un second plus long que les
autres. Leurs ailes sont longues et étroites. Les mâles ont des
ailes postérieures présentant une marge anale courbée. Leur
ptérostigma est excepptionellement long et courbé. Le triangle
anal (région de l’aile voisine de la base, située entre la
membranule (me) et l’angle anal (aa)) est différent sur les ailes
antérieures et les ailes postérieures. Leur lobe anal est peu
développé. L’abdomen est allongé. Les appendices anaux
supérieurs des mâles sont foliés. Les femelles possèdent un
ovipositeur bien développé. Leurs larves qui fourragent de
nuit peuvent vivre dans les habitats humides, au bord des rives des
rivières, dans de petits terriers. Cet habitat non-aquatique occupé
par ces larves est unique chez les Anisoptères. Ils sont
cosmopolites.
Pétiole
n. m. (Du lat. petiolus,
petit pied). [Petiole]. 1. Toute structure, en forme de tige ou de
colonne. // 2. Chez les Hyménoptères Apocrites, désigne le
deuxième segment abdominal aminci (d’où le terme « taille
de guêpe »), reliant le gaster au thorax, faisant suite au
propodeum (premier segment abdominal). Il existe une grande
variabilité des formes de pétiole pouvant servir à la
détermination des espèces chez les Fourmis en particulier. Le
pétiole, quand il est unisegmenté, est souvent appelé
« pédicelle » ou « pédoncule » chez les
Fourmis. Mais lorsque le pédicelle (ou pédoncule) comporte deux
parties (binodé), le pétiole en est le premier segment. Le
deuxième est le postpétiole. Voir aussi Gaster,
Métasoma,
Pédicelle
et Propodeum
et. // 3. Chez les Diptères, segment allongé entre le thorax et
l’abdomen.
Pétiolé,
e adj. (Du lat.
petiolus,
petit pied). [Petiolate]. Porté par un pétiole.
Pétiolés
n. m. pl. Syn. d’Apocrites. Voir Apocrites.
Petit capricorne
n. m. [Capricorn beetle]. Nom vernaculaire de Cerambyx
scopolii,
Coléoptère Cérambycidé qui ressemble au Grand Capricorne.
Petit
hydrophile
n. m. [Lesser silver water beetle]. Nom
vernaculaire de Hydrochara
caraboides,
Coléoptère Hydrophilidé de couleur noire avec des reflets
métalliques.
Petit Mars changeant
n. m. [Lesser Purple Emperor]. Nom vernaculaire d’Apatura
ilia, Lépidoptère
de la Famille des Nymphalidés.
Petit molorque
n. m. Nom vernaculaire de Molorchus
minor, Coléoptère
Cérambycidé aux élytres courts avec une petite bande blanche.
Petit
Nacré
n. m. [Queen of Spain Fritillary]. Nom
vernaculaire d’Issoria
lathonia,
Lépidoptère de la Famille des Nymphalidés.
Petit Paon de nuit
n. m. [Small Emperor Moth]. Nom vernaculaire de Pavonia
pavonia,
Lépidoptère de la Famille des Saturniidés.
Petit
Sylvain
n. m. [Eurasian White Admiral, White Admiral]. Nom
vernaculaire de Limenitis
camilla,
Lépidoptère de la
Famille des Nymphalidés, Sous-famille des Satyrinés.
Petit Sylvandre
n. m. [Rock Grayling]. Nom vernaculaire de Hipparchia
alcyone,
Lépidoptère de la
Famille des Nymphalidés.
Petite Biche,
Voir Dorcus.
Petit cigale montagnarde
n. f. [New forest cicada]. Nom vernaculaire de Cicadetta
montana, Hémiptère
Cicadidé aux ailes hyalines.
Petit saperde du peuplier
n. f. Nom vernaculaire de Saperda
populnea,
Coléoptère Cérambycidé aux élytres finement tachetées de jaune
et de gris.
Petite tortue
n. f. [Small Tortoiseshell]. Nom vernaculaire d’Aglais
urticae,
Lépidoptère de la Famille des Nymphalidés.
Pétricole
adj. (Du lat. petra,
pierre et colere,
habiter). [Petricolous]. Qui vit dans les milieux rocheux. Voir
aussi Habitats
abiotiques.
Pétrothrincidés
(Petrothrincidae)
Scott, 1985 n. m. pl. Famille d’Insectes Trichoptères
Séricostomatoïdes. La famille a été créée par Scott pour trois
espèces endémiques de la province du Cap en Afrique du Sud,
décrites par Bamard (en 1934) dans le genre Petrothrincus
(P. circularis, P.
triangularis et P.
demoori). Ce genre
était jusqu’alors considéré comme « incertae
sedis ». Depuis
d’autres espèces du genre ont été trouvées en Afrique du Sud
et à Madagascar. Les larves aquatiques construisent des fourreaux
en grain de sable. Les larves, du type « racleur de substrat »,
sont adaptées aux substrats rocheux et aux courants élevés où
elles se nourrissent du périphyton (mélange d’algues et de
détritus) et des sédiments organiques qui se déposent sur les
rochers.
Phacopteronidés
(Phacopteronidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères
Sternorrhynches Psylliformes Psylloïdes. Ce sont de petits
insectes. Les antennes portent 10 articles. Les ailes antérieures
sont arrondies à rectangulaires, avec des nervures bien définies.
De nombreux membres de cette famille vivent sur les plantes de la
famille des Meliaceae.
D'autres sont liés aux Anacardiaceae,
Burseraceae,
Sapindaceae
et Apocyanaceae.
Beaucoup de nymphes vivent sans abris, mais certaines espèces
forment des galles. Cette famille est très répandue dans les
régions tropicales d'Afrique, d'Asie et d'Amérique.
Phagotrophe
adj. et n. m. (Du gr. phagein,
manger et trophê,
nourriture). [Phagotrophous]. Se dit des êtres qui se nourrissent
de proies solides introduites dans leur bouche. C’est le cas de la
plupart des animaux mais non de tous. Les buveurs de sang, de sève
ou de nectar, par exemple ne sont pas phagotrophes. Ce sont
respectivement des hématophages, des opophages et des nectarivores.
Phalacridés
(Phalacridae)
Leach, 1815 n. m. pl. [Shining
flower beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Cucujiformes Cucujoïdes. Ils sont apparentés aux Nitidulidés et
aux Cucujidés (Passandrinés). On en connait près de 630 espèces
au corps ovale et convexe, ne mesurant pas plus de 3 mm. Le dessous
de leur corps est au contraire bien aplati. Ils sont brillants. Ils
ont des antennes de 11 articles terminées en massue de 4 articles.
Leurs élytres sont glabres et luisants. Ils peuvent ressembler aux
coccinelles mais ils sont moins ronds et plus ovales que ces
dernières. Leurs tarses sont pentamères, mais le 4ème
est difficile à distinguer car caché entre les lobes du 3ème
(cryptopentamères).
Les genres se distinguent les uns des autres par l’observation des
tarses postérieurs et du processus prosternal. L’abdomen présente
5 sternites visibles. Les tergites sont entièrement dissimulés par
les elytres. Larves et adultes sont floricoles. On les trouve
souvent dans les prairies ou les marais où ils fréquentent les
fleurs, particulièrement les Astéracés. Ils sont cosmopolites
mais mieux représentés dans les régions tropicales de l’Ancien
Monde.
Phalaénidés
(Phalaenidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates
(Hétérocères) comptant près de 22.000 espèces et ayant pour
type la noctuelle. Cette Famille porte également le nom d’Agrotidés
ou de Noctuidés et est la plus importante par le nombre de
Sous-familles et par leur importance économique. Elle compte
l’espèce de papillon ayant la plus grande envergure connue avec
près de 30 cm. Il s’agit de Thysania
agrippina
d’Amérique latine. Voir Noctuidés.
Phalange
n. f. (Du gr. phalanx,
formation de combat dans l’armée). Dans la classification des
Lépidoptères, la Phalange se situe entre l’Infra-ordre et la
Super-famille. Ex. Phalange des Etimonotrysia
qui suit l’Infra-ordres des Dacnonypha
sous laquelle nous
trouvons la Super-famille des Tischerioidea.
Phalangopsidés
(Phalangopsidae)
n. m. pl. [Spider
Crickets, True Cave Crickets]. Famille
d’Insectes Orthoptères Ensifères Grylloïdes. Cette famille
connait 230 espèces regroupées en 60 genres. Si on les regarde de
face, ils peuvent ressembler à des araignées. Ils sont
caractérisés par une petite tête verticale, des antennes insérées
sur le milieu de la face, un corps portant de longues et fines
pattes avec des fémurs postérieurs plus élargis et des tibias
postérieurs serrulés (bordés de petites dents). Ils sont
également caractérisés par leur endophallus particulier qui leur
confère leur caractère apomorphique. Ce sont des insectes
cosmopolites mais essentiellement tropicaux que l’on trouve dans
les habitats humides près de l’eau, dans la litière, dans des
cavités naturelles ou les grottes (certaines espèces sont
cavernicoles).
Phalène
n. f. (Du gr. phaleina,
papillon de nuit).
[Geometer moth]. Nom courant donné aux papillons de nuit de la
Famille des Géométridés, en particulier à quelques espèces
nuisibles aux plantes cultivées ou aux arbres forestiers, dont la
chenille est appelée usuellement « arpenteuse » ou
« géomètre ». Ex. Phalène à marge ponctuée,
(Scopula
marginepunctata) ;
Phalène brumeuse ou arpenteuse tardive (Operophtera
brumata) ;
Phalène chamoisée (Theria
rupicapraria) ;
Phalène de l'arrête-bœuf (Aplasta
ononaria) ;
Phalène de l'olivier ou fausse eupithécie (Gymnoscelis
rufifasciata) ;
Phalène de la guimauve (Larentia
clavaria) ;
Phalène du bouleau
(Biston
betularia) ;
Phalène du buplèvre
(Thalera
fimbrialis) ;
Phalène du fusain (Ligdia
adustata) ;
Phalène du lilas
(Apeira
syringaria) ;
Phalène du marronnier ou alsophile printanière (Alsophila
aescularia) ;
Phalène du pin
(Bupalus piniaria) ;
Phalène du Prunier (Angerona
prunaria) ;
Phalène du Sureau
(Ourapteryx
sambucaria) ;
Phalène mouchetée ou Zérène du groseillier (Abraxas
grossulariata) ;
Phalène ondée
(Xanthorhoe
fluctuata) ;
Phalène précoce (Theria
primaria) ;
Phalène
printanière (Hemistola
chrysoprasaria) ;
Phalène sillonnée
(Hemithea
aestivaria) ;
Phalère
(Phalera)
n. f. (Du gr.
phalêros,
tacheté de blanc). Genre d’Insectes Lépidoptères Notodontidés.
Ex. Phalera
bucephala.
Phallapodème
n. f. [Phallapodeme]. Apodème (pièce interne) du penis. Ce
sclérite qui s’articule avec le phallus résulterait d’une
invagination longitudinale de la paroi interne de l’hypandrium.
Ex. Chez les Diptères Milichiidés.
Phallobase
n. f. (Du lat. phallus,
phallus et base). [Phallobase]. Chez les Insectes mâles, partie
basale du pénis, suivie de l’aedeage. Voir aussi Aedeage,
Phallus
et Appareil
reproducteur.
Phallosome
n. m. (Du lat. phallus,
phallus et soma,
corps). [Phallosome]. Aedeage ou partie externe de l’appareil
génital mâle. C’est la région sclérifiée entourant le penis
(ou édéage). Voir Aedeage.
Phallothèque
n. f. (Du lat. phallus,
phallus et du gr. et thêkê,
loge). [Phallotheca]. Chez les insectes mâles, expansion
tubulaire se situant à l’apex de la phallobase suivie de
l’édéage. Elle comprend le début de l’endophallus. Voir aussi
Phallus.
Phallotrème
n. m. (Du lat. phallus,
phallus et du gr. trêma,
orifice). [Phallotreme]. Orifice distal de l’endophallus, situé à
l’extrémité de l’édéage. L’édéage renferme
l’endophallus. Le phallotrème est donc l’orifice commun à
l’aedeage et à l’endophallus. Voir aussi Aedeage.
Phallus
n. m. (Du lat. phallus,
phallus). [Phallus]. Organe médian du mâle servant à la
copulation. Chez les Insectes mâles, le sperme passe par le canal
déférent (ou spermiducte), le canal éjaculateur médian puis
l’endophallus et plus tard à la femelle pendant l'accouplement.
Le phallus porte à sa base une région sclérifiée, la phallobase
suivie distalement de l’aedeage, également sclérifié. La
phallobase renferme le canal éjaculateur. L’édéage renferme
l’endophallus. L’endophallus est la partie du pénis qui en
pénétrant les voies femelles peut s’y dévaginer. Quelque fois,
l’endophallus est la seule partie du pénis qui pénètre le
vagin. L’orifice extérieur de l’appareil génital (gonopore) se
situe à l’extrémité du canal éjaculateur. Le gonopore est
relié a l’édéage par un tube membraneux appelé endophallus. Et
encore plus à l’extrémité de l’édéage se trouve le
phallotrème, orifice extérieur commun à l’aedeage et à
l’endophallus. Syn. Pénis. Voir aussi Aedeage,
Canal
éjaculateur,
Endophallus,
Gonopore,
Phallobase,
Phallotrème,
Spermiducte,
Testicule,
Appareil
reproducteur.
Phanère
n. m. (Du gr. phaneros,
visible, apparent). [Phanere, Skin appendage]. Tout organe d’un
insecte faisant saillie en dehors de la paroi du corps (le
tégument). Dans le monde animal, les phanères sont divers et il
peut s’agir des écailles, des cornes, des becs cornés, des
griffes, des plumes et des poils. Chez les insectes, on distingue
les phanères fixes (cornes, dents, denticules, crénelures,
tubercules, épines….) qui sont de simples épaississements de la
cuticule et les phanères mobiles (poils et soies) à la structure
souvent plus complexe où des cellules sensorielles ou sécrétrices
entrent dans leur formation. A noter que parmi les soies, les
microtriches n’ayant pas d’articulation basale et étant de ce
fait non mobiles sont des phanères fixes alors que les macrotriches
ayant une articulation basale sont des phanères mobiles. Voir aussi
Soie.
Phanéropteridés
(Phaneropteridae)
n. m. pl. Syn. de Tettigoniidés (Orthoptères Ensifères). Les
Phanéropteridés sont considérés comme une famille par certains
auteurs (Ex. Fauna Europaea). Pour d’autres, il devrait s’agir
de la Sous-famille des Phanéropterinés appartenant à la famille
des Tettigoniidés (Ex. NCBI). C’est la plus vaste famille chez
les Tettigonioïdes avec près de 2.000 représentants. L’oviscapte
des femelles est large et en forme de lame de faux, denté à
l’apex. Les genres Phaneroptera
et Tylopsis
ont des ailes longues, les autres genres des ailes extrêmement
réduites. Ils sont cosmopolites mais on les trouve plus souvent
sous les Tropiques. Ex. Phaneroptera
falcata.
Pharynx
n. m. (Du gr. pharunx,
gorge, gosier). [Pharynx]. Structure de l’intestin antérieur au
sein du système digestif, le pharynx relie la bouche (cibarium) à
l’œsophage. Il précède l’œsophage suivi lui-même du
jabot. Il est pourvu de nombreux muscles circulaires pour permettre
l’aspiration des nourritures liquides. Chez les insectes à pièces
buccales suceuses, la nourriture étant liquide, il n’y pas de
cavité orale mais il y aura un pharynx développé. On parle à
leur sujet de pompe aspirante. Sa paroi externe étant constituée
par le labium, sa paroi interne par l’épipharynx et l’hypopharynx
se situant au milieu de ces parois. Voir aussi Intestin
antérieur, Cibarium,
Epipharynx,
Hypopharynx,
Labium,
Œsophage
et Jabot.
Phasaire
adj. Qui Connait plusieurs phases. On parle de transformations
phasaires à propos des Locustes. Voir Phase
grégaire
et Phase
solitaire
et Criquet
migrateur.
Phase grégaire,
[Gregarious phase]. Chez les criquets migrateurs, il a été
constaté que sous l’influence du regroupement, ces derniers
connaissaient une phase de mutation au niveau physiologique et
comportemental afin de pouvoir effectuer une migration. On ne peut
parler de grégarisme chez les criquets car ce grégarisme n’est
pas permanent mais cyclique. C’est lors de la modification des
conditions de développement (en général la raréfaction des
sources de nourriture), que la phase grégaire apparaît et des
myriades d’individus plus robustes, aux couleurs plus vives et aux
ailes plus longues se développent et s’abattent sur les cultures.
C’est une hormone, la cérotonine, qui commande la transformation
morphologique. Cette transformation morphologique est réversible.
Les migrations sont déclenchées lorsque la population atteint un
certain seuil de densité. On parle d’espèces grégariaptes
(criquet pèlerin (Schistocerca
gregaria), criquet
migrateur (Locusta
migratoria)). Ces
espèces sont très dévastatrices dans les régions chaudes où
elles s’abattent en nuées, comprenant plusieurs centaines de
millions d’individus. Voir aussi Grégariapte,
Phase
solitaire,
Polyphénisme,
Thigmotaxie
et Transiens.
Phase (ou période)
nomadique, [Nomadic
phase]. Chez les Fourmis nomades, phase caractéristique de leur
activité cyclique, dans laquelle on assiste à l’émergence des
ouvrières. Durant la phase sédentaire qui a précédé cette phase
nomadique, leur reine unique dite « dichtadiigyne »
avait procédé à un nouveau cycle de ponte. Lors de la phase
nomadique qui dure 15 à 17 jours en moyenne, le bivouac change
d’emplacement chaque jour. Les fourmis nomades effectuent des
raids quasi quotidiens aux alentours du bivouac ce qui explique ce
nomadisme car les environs sont vite exploités. Voir aussi Phase
sédentaire.
Phase (ou période)
sédentaire (ou statique), [Statary
phase]. Caractéristique de l’activité cyclique chez les Fourmis
nomades, la phase sédentaire est celle où la reine unique effectue
un nouveau cycle de ponte. Selon le type de Fourmi, cette phase ne
dure pas plus de 20 jours. Les fourmis nomades ou voyageuses
réaliseront un bivouac, nid simplement constitué d’un
enchevêtrement d’ouvrières et de couvain formant une grosse
boule. A l’issue de cette période, on assiste à l’émergence
des ouvrières, qui marque le début de la phase nomadique. Lors de
la phase nomadique, le bivouac change d’emplacement chaque jour.
Ex : Eciton
burchelli. Voir
aussi Phase nomadique.
Phase solitaire,
[Solitary phase]. Ce terme désigne un criquet capable de
transformation phasaire : en densité faible il est dit en
phase solitaire, en densité forte il est dit en phase grégaire. On
parle d’espèces grégariaptes (criquet pèlerin (Schistocerca
gregaria), criquet
migrateur (Locusta
migratoria)). La
Locuste présente ainsi deux phases, la solitaire et la grégaire.
En phase grégaire, d’énormes essaims peuvent dévorer jusqu’à
100 000 tonnes de nourriture par jour. L'Ancien Testament
présente les criquets comme une plaie de l'humanité. La lutte
antiacridienne est pour l’homme une nécessité vitale. Voir aussi
Grégariapte,
Phase
grégaire,
Polyphénisme
et Transiens.
Phasmatidés
(Phasmatidae)
Karney, 1923 n. m. pl. (Du gr. phasma,
apparition). [Winged walkingsticks]. Famille
d’Insectes de l’Ordre des Phasmoptères. On en compte environ
2.450 espèces. Ce sont des insectes marcheurs. Ils sont
généralement de couleur brune ou verte. Ils sont mimétiques avec
la végétation sur laquelle ils vivent. Leurs longues antennes
filiformes sont plus courtes que la paire de pattes antérieures.
Certaines espèces de cette famille présentent un fort dimorphisme
sexuel, notamment quant à la taille (Ex. genre Raphiderus).
De plus, si les femelles sont généralement aptères, les mâles
sont le plus souvent ailés. Les femelles pondent leurs œufs
directement sur le sol ou les collent aux plantes. Cette famille
comprend le plus long des Insectes connus. Meganeura
monyi, un phasme de
Bornéo semble détenir le record de l’insecte le plus long car
son corps atteint 45 centimètres. Phobaeticus
chani, toujours de
Bornéo a un corps de 35,7 cm mais mesure pattes étendues près de
56,7 cm. On les trouve principalement dans les régions tropicales
ou subtropicales. Autre ex. Extatosoma
tiaratum.
Phasmatodés
(Phasmatodea)
Jacobson & Bianchi,
1902 n. m. pl.
[Walkingsticks, Stick Insects]. Le terme latin Phasmatodea
est traduit Phasmoptères en Français et non pas Phasmatodés.
Ordre d’Insectes Néoptères. Syn. Phasmatoptera
(selon Fauna Europaea et invalide selon SITI),
Phasmida (selon
NCBI et invalide selon SITI) et Cheleutoptera
(invalide selon SITI). Voir Phasmoptères.
Phasmatoptères
(Phasmatoptera)
n. m. pl. (Du gr. phasma,
apparition et pteron,
aile). [Walkingsticks, Stick Insects]. Ordre d’Insectes Néoptères,
syn. de Phasmatodea
(selon Fauna Europaea et invalide selon SITI), Phasmida
(invalide selon SITI) de Cheleutoptera
(invalide selon SITI). Ce taxon n’est pas reconnu par NCBI. Voir
Phasmoptères.
Phasme
n. m. (Du gr. phasma,
apparition). Nom usuel des Insectes de l’Ordre des Phasmoptères,
ressemblant aux tiges sur lesquelles ils vivent. (Quelques espèces,
appelées « Bacilles »
ou « Bâtonnets »,
vivent dans le Midi.)
Phasmidés
(Phasmida)
Leach,
1815
n.
m. pl. [Walkingsticks]. Syn. invalide de Phasmatodea
selon SITI. Syn. de Phasmatodea
selon NCBI. Ce
taxon n’est pas reconnu par Fauna Europaea.Voir Phasmoptères.
Phasmoptères
(Phasmatodea)
Jacobson & Bianchi,
1902 n. m. pl. (Du gr.
phasma,
apparition et pteron,
aile). [Walkingsticks]. Ordre d’Insectes Néoptères. A noter que
le terme Phasmatodés pour traduire Phasmatodea
est impropre. On en connait près de 3.000 espèces. Ils ont un
corps long, mince et cylindrique, les faisant ressembler à une
brindille mais ils peuvent aussi ressembler à une feuille. Quand
ils ressemblent à une brindille, on les appelle usuellement
« bâtons du diable ». L’insecte le plus long au monde
est un phasme de Malaisie, qui mesure près de 55 cm, pattes
étendues vers l’avant (sinon il a un corps de 35,6 cm).
Herbivores, leurs pièces buccales sont de type broyeur. Leurs yeux
sont petits. Ils ont des antennes courtes. Les mâles sont
généralement plus petits que les femelles, ces dernières étant
souvent aptères. Certains phasmes volent très bien. Ils présentent
généralement de longues pattes souvent grêles. Leurs pattes
présentent des tarses de cinq articles (sauf les Timematidés qui
en ont 4). Leur abdomen porte 10 segments et se termine par des
cerques courts à un article. Leur rythme est plutôt nocturne. Ils
sont lents. De jour, ils se protègent des prédateurs par leur
imitation de brindilles (Phasmatidés) ou de feuilles (Phylliidés).
L’imitation est si poussée que même les oeufs de ces insectes
évoquent des graines. Chez les phasmes, la larve éclot en
expulsant un opercule, apparent sur l’œuf. Ils sont
paurométaboles. Beaucoup d’espèces sont parthénogénétiques et
chez certaines espèces, le mâle est rare (spanandrie) voir absent.
On les trouve essentiellement dans les régions tropicales et
subtropicales. Les phasmes sont souvent facilement élevés par les
collectionneurs. Il existe deux Super-familles : Celle des
Aréolates présentant des aréoles c'est-à-dire une zone
triangulaire à l’extrémité distale de leurs tibias et celle des
Anaréolates qui en sont dépourvus. Selon NCBI, il existe trois
Sous-ordres : Agathemerodea,
Timematodea
et Verophasmatodea.
Ce dernier Sous-ordre regroupant les Super-familles des Aréolates
et des Anaréolates. On y trouve entre autres les familles
suivantes : Diapheromeridae,
Phasmatidae,
Pseudophasmatidae,
Timematidae.
Syn. Phasmida
(selon NCBI). Syn. invalide
Phasmida, Cheleutoptera, Phasmatoptera
(selon SITI). Syn. Phasmatoptera
(selon Fauna Europaea).
Pheidole
n. f. Genre d’Insectes Hyménoptères Formicidés. Ex. Pheidole
pallidula, petite
fourmi rousse des régions méditerranéennes.
Phénacoleachiidés
(Phenacoleachiidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Sternorhynques
Aphidomorphes Coccoïdes.
Phénéticiens
n. m. pl. (Du gr. phainein,
apparaître). [Phenetician]. Partisans d’un mode de classification
des êtres vivants différente de celle des cladistes et des
évolutionnistes. Voir Phénétique.
Phénétique
n. f. [Phenetic]. Classification des êtres vivants selon le mode
établi par les phénéticiens. Dans la Phénétique, les êtres
vivants doivent être rapprochés suivant le degré de similitude de
leurs caractéristiques morphologiques, biochimiques, génétiques,
etc. La Phénétique s’appelle également taxinomie numérique, sa
méthode étant de recenser les caractères communs aux êtres
vivants quelle que soit leur qualité. Cette méthode de
classification, qui a eu sa période de gloire dans les années
soixante, a pour défaut de ne pas distinguer les caractères
primitifs (ou plésiomorphes), des caractères évolués (ou
apomorphes). La méthode cladistique est de ce fait désormais
largement utilisée dorénavant. Dans la classification cladistique,
on considère que les caractères primitifs (ou plésiomorphes),
même partagés (symplésiomorphes) n'apportent aucune information.
Voir Cladisme.
Voir aussi Apomorphie,
Plésiomorphie,
Symplésiomorphie
et Synapomorphie.
Phengodidés
(Phengodidae)
n. m. pl. [Glowworms]. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Elatériformes Elatéroïdes (ou Dascilliformes
Cantharoïdes). On en connait près de 60 espèces. Ils sont voisins
des Lampyridés. Leurs antennes présentent 12 articles. Les
femelles, plus grandes que les mâles, conservent un aspect
larviforme et sont tout comme les larves assez bioluminescentes. On
les distingue des Lampyridés par les antennes plumeuses des mâles
qui possèdent aussi des élytres plus petits. On les trouve dans le
nouveau monde du sud du Canada au Chili. Les individus de l’ancienne
famille des Rhagophthalmidés ont été inclus dans cette
famille. Il semble également que les Phengodidés sont une
famille paraphylétique des Telegeusidés dont ils ne se
différencient que par les pièces buccales beaucoups plus longues
chez ces derniers. Cela explique que certains considèrent que les
Telegeusidés ne sont pas considérés comme une famille à part
entière et sont en fait des Phengodidés car dans la classification
phylogénétique moderne, seuls les groupes monophylétiques sont
valides.
Phénologie
n. f. (Du gr. phaino,
paraître, être évident et logos,
discours, science).
[Phenology]. Etude de
l’évolution des phénomènes cycliques, et notamment des
variations saisonnières climatiques, ayant une influence sur les
stades et/ou les cycles de développement biologique d’une espèce.
Chez les insectes, l’étude des évènements périodiques
concernera les différentes phases du développement d’une espèce,
l’apparition des larves, des adultes ou les périodes d’activité
de ces derniers. Voir aussi Développement.
Phénotype
n. m. (Du gr. phaino,
paraître, être évident et tupos,
modèle). [Phenotype]. Le phénotype est l’aspect ou l'ensemble
des traits observables chez un individu, résultant de la lecture de
son génotype. On tient compte pour cet individu de l’ensemble des
caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques,
éthologiques qui le caractérise. Les différences entre les
génotypes individuels, transmissibles à la descendance expliquent
le polyphénisme chez les insectes sociaux. Mais les variations du
phénotype peuvent également être dues à des facteurs
environnementaux (qualité et importance de l’alimentation (ex.
chez l’abeille), climat, interactions avec les autres espèces,
etc.). Dans la plupart des cas, ces deux causes de variation
(génotype-environnement) interagissent et expliquent la variation
phénotypique globale. Voir aussi Génotype
1, Polyéthisme,
Polymorphisme
et Polyphénisme.
Phénylpyrazolés
n. m. pl. Famille d’insecticides n’ayant pour seul
représentant, le fipronil, mis au point en 1987. Il a l’avantage
d’avoir une faible toxicité pour les animaux à sang chaud. C’est
un mauvais systémique qui migre peu dans les plants traités. Cet
insecticide est actif sur certains insectes résistants à d’autres
insecticides. Il est employé dans la lutte contre les ravageurs du
feuillage et du sol. On le soupçonne cependant d’être toxique
pour les abeilles et d’autres Apidés. Aussi l’Autorité
Européenne de Sécurité des Aliments a-t-elle préconisé en 2013
de ne plus l’utiliser notamment dans le traitement des semences de
maïs. Voir aussi Carbamates,
Néonicotinoïdes,
Organochlorés,
Organophosphorés,
Pyréthroïdes,
Régulateurs
de croissance
et Insecticides.
Phéromonal,
e,
aux, adj. (Du gr.
pherein,
transporter et horman,
excitation). [Pheromonal]. Qui fait appel aux phéromones. Ex.
Signal phéromonal.
Phéromone
n. f. (Du gr. pherein,
transporter et horman,
excitation). [Pheromone]. Substance chimique volatile (Hydrocarbure
cuticulaire complexe à chaine de longueur variable) sécrétée par
un insecte et qui, de par ses propriétés, constitue un signal
déclenchant une réaction chez un individu de la même espèce.
Quand la communication concerne des individus d’espèces
différentes, le signal transmis est dit allélochimique. Si le
signal est lu par un individu d’une espèce différente, on
parlera de kairomone ou d’allomone selon que le signal soit
respectivement bénéfique ou pas pour le récepteur. L’émission
de phéromones n’est donc qu’intraspécifique. La phéromone est
émise par des glandes exocrines. Il a été prouvé que la
phéromone de piste provenait chez la fourmi Messor
bouvieri à la fois
de la glande à venin et de la glande de Dufour. Ainsi plusieurs
glandes peuvent être associées pour produire une phéromone. De
plus, une seule glande peut aussi fournir plusieurs substances
chimiques. Il existe ainsi une grande variété dans la nature
chimique des phéromones. Il existe ainsi près de 1.500 substances
ayant une action phéromonale chez les insectes sociaux. La
phéromone est comparable aux hormones, mais à la différence de
ces derniers, leur sécrétion est rejetée hors de l’organisme.
Ce signal est le plus souvent sexuel. Ainsi, La femelle du papillon
grand paon de nuit (Saturnia
piri) peut attirer
des mâles situés à plus de 4 km de distance. Mais, il peut aussi
être un signal de marquage de piste (pour les Fourmis notamment,
phéromones de trace). Cette substance peut aussi être destinée à
repousser un prédateur (phéromone d’alarme) ou à montrer à une
autre femelle qu’elle doit pondre ailleurs (phéromone
épidéictique ou d’espacement ou d’anti-oviposition). Enfin la
phéromone peut également jouer un rôle dans l’agrégation
(phéromone d’agrégation), la régulation sociale et la
hiérarchisation (phéromone du couvain, phéromone de
reconnaissance, pheromone royale) dans les sociétés d’insectes,
etc. Les phéromones ont été mises à profit pour effectuer une
lutte biologique contre certains insectes nuisibles : elles
permettent d’attirer des milliers de mâles dans des pièges
(phéromone sexuel). Une autre solution consiste à répandre
d’abondantes quantités de phéromones dans le milieu de vie afin
que les mâles par exemple ne puissent plus détecter les femelles.
On utilise cette technique dans les vergers pour protéger les
pommiers contre les attaques de la carpocapse (ou ver des fruits, ou
« ver rose »). J. H. Fabre a été le premier à mettre
en évidence l’existence des phéromones. Syn. Ectohormone,
phéro-hormone ou phérormone. Voir aussi Parfum,
Sémiochimique
et Allélochimique.
Phéromone à effet
« releaser »,
Voir Phéromone incitatrice.
Phéromone
anti-oviposition,
Voir Phéromone de ponte.
Phéromone d’agrégation,
[Agregation pheromone]. Chez les Insectes, phéromone incitatrice
ayant pour action de regrouper les membres du même sexe ou de la
même espèce. Chez les Hyménoptères Apidés, elle permet le
regroupement des ouvrières entre elles et autour des reines. Mais
on rencontre également ces phéromones chez les blattes, chez les
criquets ou même chez les Coléoptères Scolytidés. Voir aussi
Blattodés, Frontaline
et Grégarisme.
Phéromone d’alarme,
[Alarm pheromone]. Chez les Insectes sociaux, phéromone incitatrice
ayant pour action d’alerter en attirant ou en dispersant les
congénères de la même espèce. Il existe donc plusieurs
comportements associés à cette phéromone. Cela peut être, la
simple alerte, le recrutement, l’agression, la dispersion ou la
fuite. Ces phéromones sont émises principalement par les glandes
mandibulaires ou par des glandes abdominales telles les glandes à
poison car ce sont des structures morphologiques associées à la
défense ou à l’attaque. Chez les Hyménoptères Apidés, ce
serait les glandes de Koschevnikov, d’Hozhemkov et les glandes
mandibulaires qui sécréteraient ces phéromones. Voir aussi
Kinopsis.
Phéromone d’amorçage,
[Primer pheromone], Syn. de Phéromone modificatrice. Voir Phéromone
modificatrice.
Phéromone de
déclanchement,
[Releaser pheromone], Syn. de Phéromone incitatrice. Voir Phéromone
incitatrice.
Phéromone
de fourragement,
[Forager pheromone]. Syn. de Phéromone de piste. Voir Phéromone de
piste.
Phéromone
de marquage,
[Marking pheromone]. Chez les Hyménoptères Apoïdes, ces
phéromones de marquage peuvent consister à un marquage de fleur
déjà butinée ou d’un marquage d’un site riche en nourriture.
Le marquage des fleurs peut avoir pour but de repérer les fleurs
profitables et il s’agit alors d’un marquage attractif pour les
congénères. Mais il peut avoir aussi pour but de rejeter des
fleurs déjà visitées et il s’agit alors d’un marquage
répulsif. Les phéromones de marquage peuvent aussi servir à la
reine à marquer ses œufs, ce qui permettra de les distinguer des
œufs pondus par les ouvrières. Il peut s’agir aussi d’une
phéromone épidéictique de ponte. Ces différentes phéromones de
marquage chez les abeilles sont sécrétées par les glandes de
Nasanov ou d’Arnhart. Chez les Hyménoptères Formicidés, les
phéromones de marquage servent à marquer une piste. On parle alors
de phéromone de piste. Voir aussi Phéromone de piste, Phéromone
de ponte et Phéromone territoriale.
Phéromone
de Nasanov,
[Nasanov pheromone]. Chez les Hyménoptères Apidés, phéromones
émises par les abeilles ouvrières à partir d’une glande appelée
Glande de Nasanov, du nom de celui qui l'a décrite le premier en
1883, à savoir l'anatomiste russe Nasanov. Syn. Phéromone de
rappel. Voir Glande
de Nasanov
et Phéromone de rappel.
Phéromone de piste,
[Trail pheromone]. Chez les Hyménoptères Formicidés et chez les
Isoptères Termitidés, phéromone déposée par un individu dans le
but de guider les autres ouvrières de la colonie vers une source de
nourriture par exemple (pratique du fourragement). Il a été prouvé
que cette phéromone de piste provenait chez la fourmi Messor
bouvieri à la fois
de la glande à venin et de la glande de Dufour. Mais selon les
espèces, de nombreuses autres glandes peuvent intervenir. Ces
glandes sont la plupart du temps logées dans l’abdomen et plus
particulièrement au niveau de l’aiguillon et du cloaque. Mais on
en trouve également logées dans les pattes (Ex. glandes tibiales
chez les Crematogaster).
Ces phéromones agissent en des quantités infinitésimales (de
l’ordre du nanogramme). Quand les récepteurs sensoriels de
l’antenne droite sortent de la zone odorante, la fourmi oblique
légèrement sur sa gauche et sort de la trace l’antenne gauche.
La fourmi oblique alors légèrement sur sa droite et sort de la
trace l’antenne droite. C’est donc la piste phéromonale
existante qui explique la démarche caractéristique des ouvrières
en Zig-zag. Syn. Phéromone de fourragement. Voir aussi Recrutement
de masse
et Tandem
running.
Phéromone de ponte,
[Oviposition deterring pheromone, Epideictic pheromone]. Phéromone
de marquage dite également épidéictique ou encore
anti-oviposition, déposée lors de la ponte d’un œuf afin que
les autres femelles ne pondent pas au même endroit. Ces phéromones
sont utilisées en lutte biologique. Voir aussi Anti-oviposition.
Phéromone de
rappel, [Nasonov
pheromone]. Chez les Hyménoptères Apidés, phéromone sécrétée
par les glandes de Nasanov des abeilles qui relèvent leur abdomen
en vibrant des ailes à l'entrée de la ruche dans le but de
provoquer le rappel des congénères. Lorsqu’une ouvrière
commence à secréter la phéromone de Nasanov, il y aura une
imitation de la part d'autres ouvrières qui ventileront ces
phéromones vers l'extérieur pour que les autres abeilles
localisent mieux la ruche en cas de désorientation d'une partie de
la colonie lors de mauvais temps, par exemple. C'est une des
phéromones dites d'orientation, qui peut être reconnue par des
insectes de populations ou de races différentes (on parle alors de
kairomones ou d’allomones). Voir aussi Glande
de Nasanov.
Phéromone de
reconnaissance,
[Recognition pheromone]. Chez les Insectes sociaux, phéromone
permettant aux congénères d’une même espèce de s’identifier
comme appartenant ou pas au même nid, à la même caste ou à la
même sous-caste. Elle se situe à la surface de la cuticule et sont
essentiellement issues de lipides cuticulaires. On les appelle aussi
des « marqueurs de surface ».
Phéromone de recrutement,
[Recruitment trail]. Chez les Insectes sociaux, phéromone
incitatrice ayant pour action d’attirer les ouvrières en un
endroit précis. Ce sont donc des phéromones de piste. Elles sont
émises par les glandes abdominales ou par des glandes situées dans
les pattes. Chez les Hyménoptères Apidés, cette phéromone est
libérée par la glande de Nasanov. Mais la plus connue de ces
phéromones est l’acide formique utilisée comme son nom l’indique
par les fourmis. Voir aussi Recrutement
de masse
et Tandem
calling.
Phéromone d’espacement,
Phéromone servant à délimiter un territoire dans le but de
favoriser la dispersion d’une espèce en donnant à l’individu
qui la perçoit des renseignements de type spatiaux sur l’espèce
éméttrice. Syn. de Phéromone épidéictique. Voir Phéromone de
ponte et Phéromone territoriale.
Phéromone de trace,
[Footprint pheromone]. Chez les Hyménoptères Apidés, pheromone
attractive émise par la glande d’Arnhart ayant pour fonction de
marquer une fleur ou un site de nourriture. Voir Phéromone de
piste.
Phéromone du couvain,
[Brood recognition pheromone]. Chez les Hyménoptères sociaux,
phéromone modificatrice (ou phéromone d’amorçage), émise par
les Reines qui induit les soins donnés au couvain par les
ouvrières.
Phéromone épidéictique,
Phéromone servant
à délimiter un territoire dans le but de favoriser la dispersion
d’une espèce en donnant à l’individu qui la perçoit des
renseignements de type spatiaux sur l’espèce éméttrice. Syn. de
Phéromone d’espacement. Voir Epidéictique, Phéromone de ponte
et Phéromone territoriale.
Phéromone funéraire,
[Funeral pheromone]. Chez les Hyménoptères Formicidés, phéromone
que l’on trouve sur les cadavres. Cette phéromone incite les
ouvrières à entreposer les cadavres loin du nid.
Phéromone incitatrice,
[Releaser pheromone]. Une phéromone incitatrice induit directement
un changement comportemental pour un congénère de la même espèce,
et déclenche une réponse rapide du récepteur. On appelle cette
réponse une séquence de "micro-comportements". Le rôle
des phéromones incitatrices est fondamental chez les sociétés
d’insectes car elles permettent de régir les interactions au sien
d’une même caste (Ex. entre ouvrière) mais également entre les
différentes castes (Ex. ouvrières et reine). La phéromone
incitatrice se distingue de la phéromone modificatrice en ce que la
première induit une réaction comportementale alors que la seconde
induit une réaction physiologique. Ex. la phéromone d’agrégation,
la phéromone de piste ou encore la phéromone d’alarme. Syn.
Phéromone de déclanchement.
Phéromone modificatrice,
[Primer pheromone]. Une phéromone modificatrice induit une
modification biologique de l'organisme qui la perçoit et cela d’une
manière durable car elle a pour effet de changer la morphologie des
organismes récepteurs. Ces phéromones sont difficiles à isoler et
à identifier. La phéromone modificatrice se distingue de la
phéromone incitatrice en ce que la première induit une réaction
physiologique alors que la seconde induit une réaction
comportementale. Ex. la phéromone royale. Syn. Phéromones
d’amorçage.
Phéromone Royale,
[Queen Mandibular
Pheromone, Queen Retinue Pheromone]. Chez les Hyménoptères Apidés,
phéromone émise par les glandes mandibulaires de la reine. On y
trouve deux phéromones distinctes : QMP en anglais pour Queen
Mandibular Pheromone et QRP pour Queen Retinue Pheromone (R pour
« Retinue » signifiant retenir). Chez la reine, les
glandes mandibulaires sont plus développées que chez les
ouvrières. Les phéromones royales sécrétées vont se répandre
dans la colonie par les contacts et les échanges de nourriture
entre congénères. Elles ont pour fonction de permettre à la reine
d’être acceptée par la colonie et d’attirer les mâles pour
l’accouplement. Mais sa fonction la plus importante, notamment
concernant la QMP, est d’empêcher l’élevage royal,
c'est-à-dire la transformation de cellules d’ouvrières en
cellules royales. Il s’agit donc d’une phéromone modificatrice
(dite aussi phéromone d’amorçage). La phéromone royale QMP a
également pour fonction de stériliser les ouvrières en inhibant
leur développement ovarien. Quant à la pheromone QRP, elle exerce
un pouvoir attractif sur les ouvrières qui forment une véritable
cour autour de la reine afin de lui apporter nourriture et soins.
Sans cette phéromone au sein de la colonie, les abeilles
percevraient l’absence de la reine en 15 mn. On trouve ces
phéromones sous forme commerciale. Elles servent aux apiculteurs à
effectuer des transports de paquets d’abeilles sans reine, à
capturer des essaims ou à faciliter la fécondation en attirant des
mâles.
Phéromone sexuelle,
[Sex pheromone]. Cette phéromone permet le rapprochement des sexes
et l’accouplement. Elles sont entre autres produites par les
glandes mandibulaires ou abdominales. C’est en capturant en 1891
une femelle de Grand Paon de nuit, Saturnia
pyri, que J. H.
Fabre pressenti l’existence des phéromones chez les Insectes. Il
a été ainsi démontré que la femelle Saturnia
piri peut attirer
des mâles situés à plus de 4 km de distance. Chez les
Lépidoptères, les phéromones sexuelles, souvent sécrétées par
les femelles, sont la plupart du temps des alcools ou des acides à
longue chaîne de 10 à 16 atomes de carbone. Les Phéromones
sexuelles sont utilisées pour les avertissements agricoles.
Disposées dans des pièges, elles permettent de repérer les
ravageurs et ainsi de mieux contrôler l’utilisation des
pesticides. Par contre leur utilisation dans le but d’attirer les
ravageurs et de les éliminer n’a pas toujours donné les
résultats escomptés. Voir aussi Accouplement,
Androconie,
Bombycol
et Phéromone.
Phéromone territoriale,
[Territorial pheromone]. Chez les Insectes sociaux, phéromone
permettant le marquage du territoire en donnant à l’individu qui
la perçoit des renseignements de type comportemental ou sexuel sur
l’espèce éméttrice. Ce territoire peut être par exemple celui
de l’aire de fourragement ou des abords du nid chez les
Hyménoptères Formicidés. Chez les Hyménoptères Apidés, ce
marquage s’effectue au moyen des phéromones émises par la glande
de Nasanov. Voir aussi Glande
de Nasanov.
Phérotype
n. m. [Pherotype]. Souche d’individu apte à produire ou à
analyser un mélange phéromonal donné. Par exemple, suivant la
composition du mélange phéromonal produit par les femelles et
analysé par les mâles, on distingue chez les pyrales (Lépidoptères
Pyraloïdes), deux souches d’individus constituant des phérotypes
différents
Philanthe
(Philanthus)
n. m. (Du gr. philos,
ami et anthos,
fleur). Genre d’Insectes Hyménoptères Sphécoïdes. Ils sont
cosmopolites. Ex. Le philanthe apivore, Philanthus
triangulum, commun
en France, qui creuse dans les terrains sablonneux des terriers qui
ont jusqu’à 0,50 mètres de profondeur. Il nourrit ses larves
avec des abeilles domestiques qu’il chasse.
Philanthidés
(Philantidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Sphécoïdes. Selon
Fauna Europaea, SITI et NCBI, il s’agit d’une Sous-famille de
Crabronidés.
Philène
(Philaenus)
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères Auchénorrhynques
Cicadomorphes de la Famille des Cercopidés. Ex. La « Philène
spumeuse » ou le « Cercope des près » ou
« Cicadelle écumeuse », Philaenus
spumarius. La larve
de ce puceron provoque sur les plantes, un amas spumeux, ressemblant
à une mousse écumeuse, dit « crachat de coucou ».
Philolimniidés
(Philolimniidae)
n. m. pl. Famille fossile de l’Eocène d’Insectes Ephéméroptères
Pannotes.
Philonthus
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Staphylinidés, au
pronotum arrondi marqué de gros points, vivant dans les fumiers,
les fientes ou les champignons pourris. Ex. Philonthus
marginatus.
Philopotamidés
(Philopotamidae)
Stephens, 1829 n. m. pl. (Du gr. philos,
ami et potamos,
fleuve). [Finger-net caddisflies, Silken-tube spinners]. Famille
d’Insectes Trichoptères Philopotamoïdes. Leur tête porte des
ocelles. Ils présentent des ailes ovalaires.
Comme tous les
Trichoptères, les larves se renferment dans des gaines faites de
grains de sable agglomérés avec de la soie pour effectuer leur
nymphose. La taille des
larves varie de 4 à 20 mm, mais la plupart des espèces mesurent
entre 10 et 15 mm. On les trouve abritées sous les pierres ou dans
les végétaux aquatiques. Elles ont la caractéristique de
présenter une tête et un pronotum qui sont seuls sclérifiés. De
plus, la bordure distale de leur pronotum très apparente est noire
et renforcée. Le labre membraneux de leurs pièces buccales est en
forme de T lorsqu'il est en extension. L'abdomen est dépourvu de
branchies ou d'expansions latérales mais les papilles anales sont
présentes. Ces larves rhéophiles construisent de longs filets
tubulaires, constitués uniquement de soie, au maillage très fin.
Ces filets sont tendus naturellement par le courant d’eau qui
pénètre par une ouverture amont pour ressortir par une autre
ouverture avale. Cette dernière outre l’évacuation de l’eau
permet également l’éventuelle fuite de la larve. L’ouverture
amont de cette galerie est notablement plus petite chez les
Philopotamidés que chez les autres familles de constructeurs de
filets. La larve, située à l'intérieur de la galerie, se nourrit
en nettoyant les fines particules retenues par les mailles du filet.
Parmi les Trichoptères filtreurs, les Philopotamidés sont ceux qui
arrivent à exploiter les particules les plus fines. Ces
comportements sont très homogènes à l'intérieur de la
famille. On y distingue trois Sous-familles, les Chimarrinae,
les Paulianodiinae
et les Philopotaminae.
Leur classification est essentiellement fondée sur la nervation
alaire et les pièces de l'armature génitale des mâles.
Philopotamoïdes
(Philopotamoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Trichoptères (ou Phryganes)
regroupant les Familles suivantes : Philopotamidae,
Stenopsychidae. Les
Philopotamoïdes constituent, avec les Hydropsychoïdes, la grande
lignée des constructeurs de filets de capture. Les
larves aquatiques construisent au moment de la nymphose des logettes
de retraite fixes et non pas un étui de protection (fourreau)
autour de leur abdomen. C’est à ce titre que ces insectes sont
considérés comme faisant partie du Sous-ordre des Annulipalpia
avec la Super-famille des Hydropsychoïdes.
Philoptère
(Philopterus)
n. m. (Du gr. philos,
ami et pteron,
aile). Genre d’Insectes Phthiraptères Ischnocères, type de la
Famille des Philoptéridés qui vit en parasite sur les divers
oiseaux (mouettes, rapaces, échassiers, canards, etc.), mais non
sur les poules et les autres galliformes. Ex. Philopterus
corvi.
Philoptéridés
(Philopteridae)
n. m. pl. [Bird lice, Feather Chewing Lice]. Famille d’Insectes
Phthiraptères Ischnocères, dont le genre Philopterus
en est le type.
Philorheithridés
(Philorheithridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Néoptères Endoptérygotes
Amphiesmenoptères Trichoptères Integripalpia
Leptocéroïdes.
Philotarsidés
(Philotarsidae)
n. m. pl. (Du gr. philos,
ami et tarsos,
doigts des pieds). [Loving Barklice]. Famille d’Insectes
Psocoptères Psocomorphes Homilopsocidés. On en connait près de
115 espèces. Ils sont généralement de couleur brune ou grise et
mesurent entre 2 et 3,5 mm. Leurs antennes sont composées de 13
articles. Ils sont macroptères chez les deux sexes mais peuvent
aussi être occasionnellement brachyptères ou aptères. Les dessous
des ailes antérieures sont toujours pileux. Leurs tarses sont
dimères ou trimères (dimères chez les espèces Nord-américaines).
Quand les tarses sont trimères, le bord postérieur des ailes
postérieures est fortement pileux. Leurs griffes sont munies d'une
dent préapicale et d'un pulville qui peut être sétiforme ou
légèrement dilaté. Ils sont cosmopolites.
Phlaeothripidés
(Phlaeothripidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Thysanoptères Tubulifères comptant
plus de 2.000 espèces. Ces thrips ont un corps gros et robuste avec
un abdomen se terminant en son apex par un oviscapte tubulaire
pointu, et des ailes étroites frangées de poils. On y trouve 2
Sous-familles, celle des Idolothripinae
et des Phlaeothripinae.
Phlébotome
(Phlebotomus)
n. m. (Du gr. phlebs,
phlebos,
veine et tomê,
coupure, division). Genre d’Insectes Diptères Nématocères de la
Famille des Psychodidés. Ce sont des hématophages responsables de
la leishmaniose, de la bartonellose, la verruga du Pérou et la
fièvre pappataci (De Phlebotomus
papatasi, le
phlébotome hôte intermédiaire du virus et vecteur de celui-ci).
Ils ont l’aspect de papillon de nuit, le corps velu, les ailes
relevées. On les appelle communément « Mouche des sables ».
Ex. Phlebotomus
perniciosus.
Phloéidés
(Phloeidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Pentatomomorphes Pentatomoïdes.
Phloeomyzidés
(Phloeomyzidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères
Sternorrhynches Aphidiformes Aphidomorphes Aphidoïdes.
Phloeostichidés
(Phloeostichidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes.
Phloéotribe
(Phloeotribus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Curculionidés Scolytinés.
Ex. Phloeotribus
scarabaeoides,
scolyte des régions méditerranéennes, très nuisible aux
oliviers, dont il mine les rameaux. Son nom local est neiroun.
Phloiophilidés
(Phloiophilidae)
Kiesenwetter, 1863 n.
m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes
Cléroïdes. Ils sont apparentés aux Mélyridés. Ils mesurent
entre 2 et 3 mm. Leurs corps présentent des côtés plus ou moins
parallèles. Leurs élytres sont ponctués sans ordre et plus ou
moins tachés de brun. C’est une petite famille représentée par
un seul genre et une seule espèce, Phloiophilus
edwarsi. Cette
espèce est assez bien répandue en Europe. Syn. Phloeophilidés
selon Fauna Europaea.
Phoénicococcidés
(Phoenicococcidae)
n. m. pl. [Palm scales]. Famille d’Insectes Hémiptères
Sternorhynques Aphidomorphes Coccoïdes.
Phoenix
n. m. [Silver-striped hawk-moth]. Nom
vernaculaire d’Hippotion
celerio,
Lépidoptère de la famille des Sphingidés.
Phore
(Phora)
n. m. (Du gr. pherein,
porter). Genre d’Insectes Diptères Brachycères, comprenant de
petites mouches noires ou fauves au dos « voûté ».
Leurs fémurs postérieurs sont souvent plats et élargis. Les
larves se développent dans divers micro-habitats. Les larves de la
Phora incrassata,
commune en France, se développent dans les couvains d’abeilles.
Phorésie
n. f. (Du gr. phorêsis,
transport). [Phoresy]. Transport passif et temporaire d’un
organisme par un autre. Un animal utilise alors un autre comme
simple moyen de transport. Par exemple le pou du buffle,
Haematopinus
tuberculatus
(Phthiraptère Anoploure), se sert d’une mouche, Lyperosia
irritans (Diptère
Muscidé), pour passer d’un hôte à l’autre. L'espèce
transportée est dite « phorétique ». Beaucoup d’acariens se
servent aussi des insectes pour se déplacer (ex. Fourmis). On
connait aussi le cas des Pseudoscorpions transportés par des
Coléoptères. Voir aussi Portage social.
Phoridés
(Phoridae)
n. m. pl. [Humpbacked flies, Scuttle flies]. Famille d’Insectes
Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Aschizes Phoroïdes renfermant
les phores et genres voisins. On en compte près de 3.000 espèces,
de petite taille (0,5 à 6 mm. Leur tête porte de fortes soies
réclinées. Comme tous les Cyclorrhaphes, les antennes se
trouveront sur la face. Ces dernières portent généralement une
longue arista. Leur dos est vouté, ce qui est une de leur
caractéristique. Les nervures Costales, Sous-costales et Radiales
sont fortes et prennent fin vers le milieu de l’aile. Les rameaux
de la nervure Radiale de leurs ailes sont épaissis. Les autres
nervures sont peu marquées et subparallèles. Leurs fémurs
postérieurs sont souvent plats et élargis. Certaines femelles
peuvent perdre ailes et haltères. Leurs larves sont saprophages,
mycétophages, ou parasites d’insectes, en particulier de termites
et de fourmis.
Phorodon
(Phorodon)
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères. C’est un puceron vert clair
avec des rayures dorsales vertes mesurant jusqu’à 1,9 mm. Il
s’agit d’un puceron diécique (dont le cycle de vie comporte
l'exploitation, par des générations différentes, d'hôtes de deux
types). Ainsi Phorodon
humuli est un
puceron diécique ayant pour hôte d’été (ou hôte primaire) le
houblon et pour hôte d’hiver les pruniers.
Phoroïdes
(Phoroidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères
Cyclorrhaphes Aschizes regroupant les Familles des Phoridés et des
Platypezidés. Leurs antennes sont logées dans une fossette
profonde.
Phosphène
n. m. (Du gr. phos,
photos,
lumière et phanein,
apparaître). Nom usuel de divers Insectes Coléoptères Lampyridés.
Ce sont tous les petits lampyres phosphorescents utiles aux
jardiniers car mangeant escargots et limaces.
Photogène
adj. (Du gr. phos,
photos,
lumière et genos,
origine). [Photogen]. Organe ou substance qui est à l’origine de
la luminescence.
Photographier les insectes,
Grâce à l’apparition des appareils numériques, il est beaucoup
plus aisé de photographier les insectes. Il faut cependant un
appareil d’un minimum de 8 mégapixels donnant la possibilité de
faire des photographies en position macro. Choisir un format de
photo parmi les plus lourds possibles afin de pouvoir effectuer
éventuellement des recadrages ou agrandissements. Il faut donc une
carte mémoire d’un minimum d’1 Giga. Un bon ensoleillement et
une absence de vent permettent d’utiliser des vitesses rapides
afin d’obtenir des photos nettes et précises. Essayer d’approcher
l’insecte en faisant attention à son ombre qui a tendance à les
faire fuir. Le cadrage et la mise au point sont, comme pour toutes
photos, les éléments à privilégier. Pour le cadrage, essayer de
privilégier des prises de vue en se mettant à la hauteur de
l’insecte. Les plus belles photos sont celles prises de face où
le sol n’apparait pas en fond de photo. Essayer de privilégier le
fait de laisser un espace dégagé entre le bord de la photo et les
yeux du sujet photographié. Pour que l’appareil fasse sa mise au
point sur l’insecte et non pas sur un autre élément du décor,
il est conseillé d’effectuer un essai sur un objet fixe qui
occupe tout le champ visuel (ex. la main) en appuyant à moitié sur
le bouton de déclenchement pour que la mise au point se fasse. Une
fois celle-ci faite, relâcher le déclencheur et s’approcher du
sujet à photographier en respectant à peu près la même distance
que celle utilisée auparavant. La plupart du temps l’appareil
garde la mise au point précédente et le sujet à prendre peut
ainsi être photographié plus facilement.
Photomimétisme
n. m. (Du gr. phos,
photos,
lumière et mimeisthai,
imiter). Voir Mimétisme
agressif.
Photorécepteur
n. m. et adj. [Photoreceptor]. Chez les Insectes, il s’agira en
général d’une sensille réceptrice qui réagira à la lumière
telle que l’ommatidie des yeux composés ou un ocelle ou les
stemmates (s’il s’agit d’une larve d’insecte holométabole)
ou même un récepteur tégumentaire (cas des Coléoptères
Ténébrionidés). Voir Cellules
rétinuliennes.
Phototactisme
n. m. (Du gr. phos,
photos,
lumière et taxis,
ordre, arrangement). [Phototactism]. Qui appartient à la
phototaxie, qui est le comportement d’un organisme au stimulus de
la lumière. Voir Phototaxie.
Phototaxie
n. f. (Du gr. phos,
photos, lumière et
taxis,
ordre, arrangement). [Phototaxis]. Réaction d’orientation
d’animaux mobiles en réponse au stimulus de la lumière. Beaucoup
d’Insectes connaissent une attraction à la lumière. Voir aussi
Taxie
et Piège
lumineux.
Phototropisme
n. m. (Du gr. phos,
photos,
lumière et tropos,
tropein, tourner,
direction). [Phototropism]. Déplacement ou mouvement des organismes
fixes au stimulus de la lumière. Voir Tropisme.
Photure
(Photuris)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Elatéroïdes Lampyridés
d’Amérique. Ce ver luisant est très lumineux. Ex. Photuris
aureoluscens.
Phragme
(Phragma)
n. m. (Du gr. phragma,
cloison). [Phragma(ata)]. Ce sont des cloisons internes du thorax,
des invaginations de l’endosquelette sur lesquels s’insèrent
des muscles permettant les mouvements (pattes et ailes). Les
phragmes remplacent ainsi les tendons. Ils sont notés « Ph ». Voir
aussi Endosquelette.
Phragmose
n. f. (Du gr. phragma,
cloison). [Phragmosis]. Comportement consistant à bloquer une
ouverture au moyen d’un disque céphalique. On trouve ce
comportement chez la chenille d’un Lépidoptère Oecophoridé,
Pseudodoxia
xanthocephala qui
bloque l’ouverture de son fourreau par une sorte de disque porté
sur la tête. Mais la phragmose se rencontre essentiellement chez
les fourmis arboricoles du genre Cephalotes,
qui portent un disque céphalique leur permettant de bloquer
l’entrée du nid.
Phricte
(Phrictus)
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères Fulgoromorphes
Fulgoridés. Ex. Phrictus
buechei.
Phrygane
(Phryganea)
n. f. (Du gr. phruganon,
bois mort, fagot). Nom vernaculaire et Genre d’Insectes
Trichoptères dont la larve, aquatique, construit autour d’elle un
fourreau de protection avec des végétaux, du sable, des coquilles
(d’où ses noms usuels de porte-faix,
cherfaix,
traîne-bûches,
porte-bois, azerote, casets, vers d’eau).
On se sert de ses larves pour pécher le gardon. Phryganea
grandis est une des
plus grandes phryganes d’Europe et la plus courante en France. Les
membres du genre Phryganea
sont de petits insectes dont la plupart vivent près des eaux douces
stagnantes, et dont les ailes duveteuses rappellent celles d'un
papillon de nuit. Près de 4 000 espèces ont été recensées. Ex.
La phrygane striée, Phryganea
striata. Voir aussi
Trichoptères.
Phryganéidés
(Phryganeidae)
n. f. pl. [Large caddisflies]. Famille d’Insectes Trichoptères
Phryganeoïdes dont le genre Phryganea
en est le type. Les adultes mesurent entre 15 et 25 mm de long et 60
mm d’envergure. Leurs antennes sont épaisses et plus longues que
le corps. Les ocelles sont présents. Les mâles portent des palpes
maxillaires de 4 articles alors que ceux des femelles en ont 5.
Leurs ailes son typiquement tachetées de gris et de brun. Leurs
tibias portent deux épines préapicales. Leurs larves aquatiques
construisent des fourreaux cylindriques, constitués de fragments de
plantes, autour de leur corps pour se protéger. Elles sont appelées
usuellement « porte-bois » ou « traine-buches ».
Ces larves prédatrices ont un premier segment thoracique fortement
chitinisé par rapport aux deux suivants. Elles se nymphosent dans
leur fourreau.
Phryganeoïdes
(Phryganeoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Trichoptères regroupant les
Familles suivantes : Phryganeidae,
Phryganopsychidae, Plectrotarsidae.
Phryganopsychidés
(Phryganopsychidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Trichoptères Phryganeoïdes.
Phthiraptères
(Phthiraptera)
Haeckel, 1906 n. m. pl. (Du gr. phtheir,
pou et aptère). [Lice, Parasitic lice]. Ordre d’Insectes
regroupant 25 Familles et 6.000 espèces mieux connues sous le nom
de « poux ». Selon les recherches génétiques modernes,
il apparait que les Phthiraptères devraient être classés dans
l’Infra-ordre des Nanopsocetae
chez les Psocoptères Troctomorphes. Les Phthiraptères sont aptères
et ectoparasites des oiseaux et des mammifères, dont ils sucent le
sang. Leur morphologie très diversifiée est liée à leur
ectoparasitisme. Leur corps est compressé dorso-ventralement. Leurs
pièces buccales sont de type broyeur chez les Amblycères et les
Ischnocères ce qui les distingue des puces (Siphonaptères). Chez
les Anoploures, les pièces buccales de type piqueur-suceur, sont
rétractables dans la tête. Tous se nourrissent de sang mais seuls
les Mallophages (Amblycères) se nourrissent aussi de poils, de
peaux et de plumes. Leurs yeux composés sont réduits voir absents.
Les ocelles sont absents. Leurs antennes sont petites (3 à 5
articles). Elles sont parfois cachées chez les Mallophages. Chez
les Mallophages, seul le prothorax est distinct et mésothorax et
métathorax sont fusionnés. Chez les Anoploures, tous les segments
thoraciques sont fusionnés. Autre particularité, leurs tarses ne
sont composés que d’un seul article, quelquefois deux. Ils sont
pourvus d’une à deux griffes fortes. Ces sont des insectes
paurométaboles qui passent par trois stades nymphaux. Chaque espèce
est inféodée à un hôte particulier. Sur l’homme, par exemple,
on connait Pthirus
pubis ou Morpion
(Famille des Pthiridés) et Pediculus
humanus capitis et
Pediculus humanus
corporis (Famille
des Pédiculidés). Ces insectes sont vecteurs de maladies (ex.
Typhus). Dans la Classification contemporaine (comme celles de NCBI
et SITI), l’Ordre des Phthiraptères regroupe les Sous-ordres
suivants : Amblycera,
Anoplura, Ischnocera, Rhynchophthirina.
Phthiriase ou
Phtiriase n. f. (Du
lat. phtiriasis
et du gr. phtheiriasis,
de phtheir,
pou et iasis,
maladie). [Phthiriasis]. Maladie transmise par les poux. Les œufs
ou lentes sont déposés sur un cheveu, des fibres textiles ou un
poil (selon l’espèce). Larves, nymphes et adultes sont
hématophages. Ex. Le genre Trichodectes
(Phthiraptères Ischnocères) qui colonise la peau des Mammifères.
Syn. Pédiculose.
Phthiriasique
adj. Relatif à la phthiriase.
Phthiriose
n. f. (Du gr. phtheir,
pou). Maladie de la vigne, due à l’action des cochenilles.
Phycophage
adj. (Du gr. phykos,
algue et phagein,
manger). [Phycophagous]. Qui se nourrit d’algues ou dans les
algues des laisses de mer. On dit aussi algophage.
Phycosecidés
(Phycosecidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cléroïdes.
Phylétique
adj. (Du gr. phulon,
race). [Phyletic]. Qui concerne le phylum.
Phyllie
n. f. (Du gr. phullon,
feuille). Nom vernaculaire d’un Insecte de l’Ordre des
Phasmoptères (ancien Chéleutoptères) de Malaisie, ressemblant à
une feuille verte. Si les phyllies adultes ressemblent à des
feuilles et parviennent à se camoufler à la perfection dans la
végétation, leurs œufs ressemblent souvent à s'y méprendre à
des graines. Ex. La Phyllie feuille-sèche, Phyllium
siccifolium.
Phylliidés
(Phylliidae)
Karny, 1923 n. f. pl. Famille d’Insectes Phasmoptères Aréolates
de la région Indo-malaise. Ces insectes sont caractérisés par
leur forme générale imitant quelque fois à la perfection celle
d’une feuille comme par exemple la Phyllie.
Voir Phyllie.
Phyllobie
(Phyllobius)
n. m. (Du gr. phullon,
feuille et bios,
vie). Genre d’Insectes Coléoptères Curculionidés. Ce charançon
pullule au printemps sur les arbres forestiers et fruitiers. Ex.
Phyllobius pomaceus
(=urticae).
Phyllodecte
(Phyllodecta)
n. f. Genre d’Insectes Coléoptères Lamellicornes de la Famille
des Chrysomèlidés et dont une espèce, la chrysomèle de l’osier,
Phyllodecta
vulgatissima, cause
des dommages dans les oseraies.
Phyllodromie
(Phyllodromica)
n. f. Genre d’Insectes Dictyoptères Blattidés (ou
Blattellidés). Ils sont appelés usuellement « Papins ».
Cette blatte cosmopolite est très nuisible dans les boulangeries et
les entrepôts. Ex. Phyllodromica
brevipennis. Voir
aussi Papin.
Phyllognathe
(Phyllognathus)
n. m. (Du gr. phullon,
feuille et gnathos,
mâchoire). Genre d’Insectes Coléoptères Scarabéoïdes
Dynastidés. Ce sont des Lamellicornes, comprenant de gros scarabées
roux luisant. Ex. Phyllognathus
excavatus.
Phyllomorphe
(Phyllomorpha)
n. f. (Du gr. phullon,
feuille et morphê,
forme). Genre d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Coréidés
de taille médiocre qui vit sur les feuilles. Ex. Phyllomorpha
laciniata.
Phyllophage
n. m. et adj. (Du gr. phullon,
feuille et phagein,
manger). [Phyllophagous]. Qui se nourrit des feuilles des végétaux.
Se dit surtout des insectes. Syn. Folivore.
Phyllotrète
(Phyllotreta)
n. f. Genre d’Insectes Coléoptères de la Famille des
Chrysomèlidés Alticinés. Ex. Phyllotreta
nemorum. Cette
petite altise est très nuisible au chou et au colza.
Phylloxéra (Phylloxera)
n. m. (Du gr. phullon,
feuille et xêros,
sec, desséché). Nom usuel et Genre d’Insectes Hémiptères
Sternorhynques, de la Super-famille des Phylloxéroïdes,
comprenant de minuscules pucerons dont l’espèce type vit sur les
feuilles du chêne (Phylloxera
coccinea).
Vers 1860, ce puceron fut introduit en France avec des plants
importés des Etats-Unis. Tout le vignoble fut contaminé et plus de
la moitié des vignes furent détruites. La meilleure protection
contre le phylloxéra consiste à greffer des cépages indigènes
sur des plans américains : c’est ainsi que fut reconstitué
le vignoble français pour lequel cette maladie ne présente plus un
véritable danger, les vignes ayant acquis une certaine immunité.
Phylloxéré,
e adj. Qui est
atteint du phylloxera.
Phylloxéridés
(Phylloxeridae)
n. m. pl. [Phylloxerans]. Famille d’Insectes Hémiptères
Sternorhynques Aphidomorphes Phylloxéroïdes (ou Adelgoïdes selon
SITI). On en connait près de 70 espèces. Leurs individus sont
reconnaissables à l’aspect trapu et à la faible sclérification
de leurs téguments (exception faite du thorax chez les ailés).
Leur corps est quelquefois recouvert d’un revêtement pruineux
mais jamais de prolongement filamenteux cireux. Ceux qui sont
aptères présentent des antennes de 3 articles alors que les ailés
ont des antennes de 3 ou 4 articles. Leurs ailes sont disposées à
l’horizontale (à plat) au repos. La nervation de leurs ailes est
simple. Ils ne présentent ni cornicules, ni ovipositeurs. Ils ont
une cauda peu marquée. Leur développement est qualifié par
certains auteurs d’homométabole. On compte dans cette Famille le
célèbre phylloxéra de la vigne, Phylloxera
vastatrix. Voir
aussi Homométabole.
Phylloxéroïdes
(Phylloxeroidea)
n. m. pl. Super-famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères
Hémiptères Sternorrhynches Aphidiformes Aphidomorphes regroupant
les Familles des Phylloxéridés et des Aphididés.
Phylogenèse
ou phylogénie
n. f. (Du gr. phulon,
race et genesis,
naissance, origine). [Phylogenesis]. 1. Origine des espèces et de
groupes animaux et végétaux, considérés comme issus par
évolution de formes plus simples. Ces lignées d’espèces qui
descendent les unes des autres constituent un phylum. // 2. Etude
scientifique de cette origine des espèces consistant à
reconstituer les relations de parenté entre les taxons. On
représente la phylogénie par un arbre phylogénétique. La
phylogenèse est donc différente de l’ontogénie ou ontogenèse
qui est la description du développement de l’individu, depuis
l’œuf fécondé jusqu’à l’état adulte, voir jusqu’à sa
mort. Actuellement, au travers des études cladistiques et
phylogénétiques, tous les niveaux taxinomiques tendent à se
préciser.
Phylogénétique
adj. et n. f. (Du gr. phulon,
race et genêtikos,
propre à la génération). [Phylogenetic]. 1. Etude scientifique
des phénomènes évolutifs de modifications des espèces. // 2. Qui
utilise la phylogénie. Voir Arbre
phylogénétique
et Classification
phylogénétique.
Phylogénie
n. f. [Philogeny]. Voir Phylogenèse.
Phylum
n. m. (Du gr. phulon,
race). [Phylum(la)]. Ensemble biologique regroupant toutes les
formes que l’on croit être les ancêtres plus ou moins directs
d’une espèce donnée. C’est un embranchement monophylétique.
La position taxinomique plus élevée que le Phylum est celle du
Règne. La principale subdivision d’un phylum est le sub-phylum.
Pl. des Phylums
ou des Phyla.
Syn. Division, Embranchement. Voit aussi Groupe paraphylétique,
Monophylétique et Polyphylétique.
Phymatidés
(Phymatidae)
Laporte, 1832 n. m. pl. [Ambush Bugs]. Famille d’Insectes
Hémiptères Hétéroptères Cimicomorphes Réduvioïdes. Selon SITI
il s’agit plutôt de Phymatinés (Phymatinae)
en tant que Sous-famille des Réduviidés. On les appelle
usuellement punaises embusquées. Les adultes ont un corps épais.
Ils sont d’une couleur jaunâtre, brunâtre ou verdâtre. Leurs
antennes courtes sont terminées en massue. Cette famille possède
des pattes antérieures ravisseuses. On les trouve sur les corolles
des fleurs où ils chassent les nectarivores. Ils sont tous
prédateurs. Ex. Phymata
monstrosa F.
Physergate
adj. et n. f. (Du gr. physa,
soufflet, d’où bulle d’air, enflure et ergatês,
travailleur). [Physergate]. Désigne les Insectes Hyménoptères
Formicidés de la caste des ouvrières présentant un grand gastre,
un abdomen distendu, servant principalement de réservoir à miel.
Voir aussi Macroergate,
Mermithergate,
Myrmécocyste
et Physogastrie.
Physiologie
n. f. (Du gr. phusis,
nature et logos,
discours). [Physiology]. Science de l’étude du fonctionnement des
organes et des cellules.
Physogastre
n. m. (Du gr. physa,
soufflet, d’où bulle d’air, enflure et gastêr,
gastros,
ventre). [Physogastre]. Dénomination des Insectes termitophiles,
myrmécophiles ou cavernicoles à l’abdomen hypertrophié, dilaté.
Ce sont des espèces devenues obèses par accumulation de corps
gras. Certains coléoptères sont ainsi appelés physogastres du
fait de leur abdomen volumineux tourné vers l’avant. La partie
dorsale du dernier segment visible est le pygidium. Ex. Le
Coléoptère Staphylinidé termitophile du genre Spirachtha
est un physogastre. Voir aussi Physogastrie.
Physogastrie
n. f. [Physogastry]. Dilatation du gastre (partie postérieure de
l’abdomen) d’une fourmi ou d’un termite sous l’effet de la
nourriture ou du développement de l’appareil reproducteur. La
reine fourmi (ou celle des termites) présente une physogastrie
importante. Voir aussi Physergate.
Phytiatrie
n. f. (Du gr. phuton,
plante et iatreia,
traitement). [Plant protection]. Etude des maladies dont sont
victimes les plantes et recherche de leur remède afin de leur
apporter une protection.
Phytoecdystéroïdes
n. m. pl. [Phytoecdysteroid]. Famille de molécules synthétisées
et accumulées par un grand nombre de végétaux. Ces molécules
joueraient un rôle dans la défense chimique contre les insectes
phytophages. Ils possèdent un effet toxique à long terme et un
effet anti-appètent immédiat. On a pu le constater chez quelques
espèces de Lépidoptères Pyralidés (Ex. Pyrale du maïs, Ostrinia
nubilalis). Ils
pourraient être intégrés dans les plantes cultivées afin
d’écarter les phytophages des cultures à protéger. Voir aussi
Ecdystéroïde.
Phytomètre
(Phytometra)
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Noctuoïdes Érebidés selon
Fauna Europaea (ou Noctuidés selon NCBI). Ex. Phytometra
viridaria. Syn.
pour certaines espèces, Plusie.
Phytopathogène adj.
(Du gr. phuton,
plante, pathos,
maladie et genos,
origine). [Phytopathogenic]. Se dit d'un agent capable de provoquer
une maladie des végétaux.
Phytophage
adj. et n. m. (Du gr. phuton,
plante et phagein,
manger). [Phytophagous (adj.), Phytophage (n.)]. Se dit de tous les
animaux et notamment les insectes qui se nourrissent de plantes, de
matières végétales vivantes ou mortes (feuilles, tiges, bois,
sèves, racines, pétales, pollens, graines). Tous les animaux qu’on
appelle donc phyllophages, xylophages, cléthrophages, opophages,
détritivores, ou autres, sont des phytophages. Ce terme s’oppose
dans ce sens à prédateur. Contr. Zoophage
ou carnivore. Voir aussi Herbivore.
Phytophages (Phytophaga)
n. m. pl. Groupe biologique renfermant des Insectes Coléoptères
Polyphages comprenant ceux qui se développent au détriment des
plantes. Tous les Chrysoméloïdes sont phytophages. Mais sont aussi
phytophages les Curculionoïdes, les Buprestoïdes, les
Scarabéoïdes. Certains groupes de Coléoptères Polyphages s’ils
comportent souvent des espèces phytophages peuvent également y
réunir des espèces prédatrices comme par exemple chez les
Ténébrionoïdes (ex. Méloïdés), Cucujoïdes (ex.
Coccinellidés), Bostrichoïdes (ex. Dermestidés). D’autres s’ils
sont phytophages à l’état adulte sont prédateurs à l’état
larvaire comme chez les Elatéroïdes (ex. Lampyridés). Syn.
Chrysoméloïdes. Voir Chrysoméloïdes. Voir aussi Polyphages
et Phytophagoïdes.
Phytophagoïdes n.
m. pl. (De phytophage et du gr. eidos,
aspect). Ancienne Super-famille d’Insectes Coléoptères
hétérogastres qui comprenait les formes à régime végétal.
Voir Phytophages.
Phytophtires
n. m. pl. (Du gr. phuton,
plante et phtheir,
pou). 1. Ancien Sous-ordre d’Insectes Hémiptères Homoptères,
comprenant les cochenilles (Coccidés),
les pucerons (Aphididés)
et les psylles (Psyllidés
ou faux pucerons). On
opposait parmi les Homoptères, les Phytophtires (ou Sternorhynques)
aux Cicadiaires (ou Auchénorrhynques). // 2. Autre nom des insectes
Homoptères Sternorhynques. Voir Sternorhynques.
Phytotelme
n. m. (Du gr. phuton,
plante et telma,
pièce d’eau, mare). [Phytotelma(ata)]. Aquariums végétaux
naturels formés par l’eau de pluie dans les réservoirs naturels
tels les arbres creux ou l’aisselle des feuilles ou les bractées
des plantes.
Pièces
buccales,
[Mouthparts]. Autour de la bouche, trois paires d’appendices
modifiées viennent, avec le labre (ou lèvre supérieure qui est
impair), former les pièces buccales ou trophi
qui servent à saisir la nourriture et à l’ingérer. Ces trois
paires de pièces buccales sont, les deux mandibules, les deux
maxilles (mâchoires) et le labium (encore appelé lèvre
inférieure). On parle à leur propos de séries d’appendices
gnathaux. La troisième série correspondant au labium, un sclérite
impair, car il résulte de la fusion de la deuxième paire primitive
de maxilles (Mx2). Les pièces buccales comprennent toujours d'avant
en arrière : 1 lèvre supérieure ou labre ; 2 mandibules
creuses avec deux condyles d'articulation s’il s’agit
d’Insectes Ptérygotes (Dicondyliens) et une s’il s’agit
d’Insectes Aptérygotes (Monocondyliens) ; 2 mâchoires ou
maxilles séparées (mx1) portant chacune un palpe maxillaire et
constituées fondamentalement des pièces suivantes : cardo, stipe,
lacinia et galéa ; 2 maxilles soudés en une pièce (mx2)
appelée lèvre inférieure ou labium portant deux palpes labiaux
constituée fondamentalement des pièces suivantes : submentum,
prémentum, mentum portant glosses (ou galeae)
et paraglosses (ou laciniae);
et enfin l'hypopharynx. Il existe différents types de pièces
buccales adaptés à la façon dont se nourrissent les insectes, et
variant donc selon leur régime alimentaire. Chez des insectes comme
le hanneton ou le criquet ou les cafards, elles sont de type broyeur
(ou mâcheur). De tous les types de pièces buccales existants, le
type broyeur est le moins modifié et donc le plus primitif. Les
pièces buccales des insectes broyeurs comportent deux puissantes
lames masticatrices, appelées mandibules, souvent bordées de
dents, et servant à couper et à broyer. Chez d’autres espèces,
les pièces buccales ont évolué et peuvent être de type piqueur
(comme chez le moustique ou la punaise qui ont des pièces buccales
longues et fines fonctionnant comme un stylet, qui leur permettent
de percer puis d'aspirer un aliment liquide), suceur (ou siphonneur,
comme chez les papillons qui aspirent des aliments liquides, tels
que le nectar des fleurs, par leur trompe (proboscis)
qui peut être enroulée en spirale ou déployée) ou lécheur (chez
l’abeille, ou la mouche par exemple). Chez les Hémiptères comme
les Coccidés (cochenilles), les pièces buccales sont de type
piqueur-suceur. Les deux mandibules et les deux maxilles sont
transformées en stylets fins et souples. Les stylets mandibulaires
externes et les stylets maxillaires internes s’assemblent en un
faisceau unique. Chez divers insectes, on constate une atrophie des
pièces buccales, les adultes ne s'alimentant pas (cas du Bombyx du
mûrier, des Éphémères, etc.). Syn. Appendices gnataux, Trophi.
Voir aussi Labium,
Mandibule,
Maxille
et Tête.
Pièces buccales de type
Broyeur, [Adapted
for chewing, Chewing mouthparts]. Les pièces buccales de type
broyeur sont le type primitif chez les insectes (caractère
plésiomorphe). C’est le type que l’on rencontre chez la
sauterelle, mais également chez le hanneton, ou encore le criquet.
Les pièces buccales servent alors à broyer les aliments solides
qui seront dilacérés et imprégnés de salive. Dans ce type, on
trouve des mandibules, des palpes maxillaires et labiaux bien
développés qui servent à maintenir et à pousser la nourriture,
des mandibules dures et coupantes, des maxilles et un labium,
appendices moins puissants qui ne seront jamais transformés en une
trompe. On retrouve ce type d’appareil buccal chez tous les
insectes qui ont un régime omnivore ou carnivore. Les Insectes à
pièces broyeuses typiques sont : Raphidioptères – Plécoptères
– Embioptères – Coléoptères – Dermaptères – Dictyoptères
– Zoraptères - Lépidoptères (larves)- Névroptères (adultes) –
Mécoptères - Orthoptères – Phasmoptères – Isoptères –
Mégaloptères (larves et adultes). Syn. Mâcheur.
Pièces buccales de type
Broyeur-lécheur,
[Chewing-sucking mouthparts]. Ce type se trouve chez les
Hyménoptères. Il en existe plusieurs types, les modèles variant
du type broyeur (celui de la Tenthrède) au type lécheur (celui des
abeilles) avec des formes intermédiaires (celui des fourmis). Ce
type de pièces buccales est donc adapté selon l’espèce
considérée à la consommation d’aliments liquides (Ex. nectar)
et/ou solides (ex. végétaux). Dans le type lécheur, et plus
particulièrement chez les Sous-familles des Apinae
(les abeilles ouvrières), maxilles et palpes labiaux (complexe
maxillo-labial) forment une gaine, un tube, autour de la langue, qui
elle-même résulte de la fusion des glosses (galeae)
du labium. Les palpes maxillaires sont alors réduits. Mais on
trouve également un type de pièces buccales broyeur-lécheur chez
les Trichoptères (appareil buccal de type hypopharyngien) qui ont
un rudiment de mandibules et un haustellum (trompe) entre labium et
maxilles. On parle aussi à leur sujet d’appareil buccal de type
lécheur-hypopharyngien.
Pièces buccales de type
Lécheur, Voir
Pièces
buccales de type Broyeur-lécheur,
Poche
infra-buccale.
Pièces buccales de type
Lécheur-hypopharyngien,
Ce terme est utilisé à propos de l’appareil buccal des
Trichoptères dont l’haustellum (ou proboscis) est constitué d’un
hypopharynx réduit à une plaque chitineuse, d’un lobe médian et
de deux petits lobes latéraux. Voir aussi Pièces
buccales de type Broyeur-lécheur.
Pièces buccales de type
Lécheur-suceur, [Siphoning-sucking
mouthparts]. Les pièces buccales de type lécheur-suceur sont à la
fois lécheur (et possèdent donc une langue) et suceur (et
possèdent donc un canal aspirateur, une trompe). Ici les mandibules
sont réduites ou ont disparues. Les pièces seront
profondément modifiées en trompe pour permettre une alimentation
liquide. Ces modifications concerneront les maxilles ou le labium.
Quand il s’agit des maxilles, certains auteurs parlent de pièces
buccales de type suceur-maxillaire. Ce seront les pièces buccales
des Lépidoptères avec notamment leur spiritrompe. Quand il s’agit
du labium, ils parleront de pièces buccales de type suceur-labial
et viseront les pièces buccales des Diptères supérieurs qui ont
notamment une trompe molle appelée proboscis ou haustellum. On peut
rattacher au type lécheur-suceur, le type broyeur-lécheur (avec
conservation des mandibules légèrement réduites et labium
transformé en langue). Ces pièces buccales seront celles des
Hyménoptères avec notamment leur glosse ou ligula. Voir aussi
Suceur-labial et Suceur-maxillaire.
Pièces buccales de type
Piqueur-suceur,
[Piercing and sucking, Piercing-sucking mouthparts]. Les Insectes
ayant ce type de pièce buccale, le plus souvent des Diptères
vulnérants, injectent, souvent sous la forme de stylets piqueurs,
leur liquide salivaire dans une proie. Cette salive qui contient des
composants anticoagulants, aura pour fonction de liquéfier les
tissus s’il s’agit de Diptères telmophages. Certaines espèces
sont cependant capables de prélever le sang d’un hôte sans
produire de salive. Mais s’il y a production de salive, celle-ci
sera effectuée par l’hypopharynx (excroissance de la région
inférieure du pharynx) ou par le canal salivaire. La salive
injectée peut parfois être à l'origine de maladies infectieuses
tant aux animaux qu'aux plantes (pour les espèces phytophages, tels
que les Hémiptères). Par la suite, il y aura succion des
substances digérées. Il s’agit donc d’une digestion
extra-orale puisque les substances aspirées auront été
préalablement liquéfiées au dehors de l'insecte piqueur. C'est le
pharynx, à la paroi très musclée, qui constitue la pompe
pharyngienne permettant l’absorption du sang ou de la sève. On
trouve ainsi chez les Diptères vulnérants des
mandibules et des maxilles transformés en stylet acéré, organe
perforant en forme d’aiguille (Ex. Diptères Culicidés, les
moustiques) ou en forme de couteau (Ex. Diptères Psychodidés
comme les phlébotomes).
Chez les Diptères Culicidés, le labium est transformé en
gouttière pour permettre l’engainement de 6 stylets vulnérants (2
stylets maxillaires, 2 stylets mandibulaires, le labre (canal
alimentaire) et l’hypopharynx (canal salivaire)). Lors de la
piqûre, le labium ne pénètre pas dans le tégument comme le font
les 6 stylets vulnérants, mais il se replie à la surface de ce
dernier. Ce type de pièce se retrouve chez d’autres types que les
Diptères vulnérants : Chez les Protoures, les Siphonaptères
(puces), les Phthiraptères (ricins, poux), les Siphonaptères
(puces), les Thysanoptères (thrips), les Hémiptères (cigales,
cicadelles, psylles, aleurodes, pucerons, cochenilles, nèpes,
ranatres, notonectes, punaises, hydromètres), les larves de
nombreux Névroptères (ex. fourmilions), ou même chez certaines
larves de Coléoptères (ex. Dytiques). Chez les Hémiptères comme
les Aphididés (pucerons) ou Coccidés (cochenilles), les deux
mandibules et les deux maxilles sont transformées en stylets fins
et souples. Les stylets mandibulaires externes et les stylets
maxillaires internes s’assemblent en un faisceau unique. Les
stylets maxillaires s’unissent entre eux grâce à un système de
fermeture à glissière et forment un canal salivaire et un canal
alimentaire, le premier pour injecter la salive, le second pour
aspirer les substances préalablement digérées. Au repos, ces
stylets s’enroulent dans une poche ventrale, la crumena. Voir
aussi Hypopharynx,
Pharynx
et Telmophage.
Pièces buccales de type
Suceur-labial,
[Siphoning-sucking mouthparts, Sponging mouthparts]. Ce type de
pièce buccale qui permet une alimentation liquide se retrouve chez
les Diptères supérieurs ou "Mouches" au sens large (ex.
Muscidés, Syrphidés, Tachinidés). Dans ce type on trouve une
transformation consistant en la disparition des mandibules et des
stylets maxillaires. Mais la transformation la plus profonde
consiste en l’hypertrophie du labium et des palpes maxillaires.
Ils forment une trompe molle suceuse soutenue par des pièces
chitineuses appelée proboscis (ou haustellum). Cette trompe a la
particularité de pouvoir se replier en Z sous la tête. Le
proboscis est terminé par des labelles, structure en forme de
ventouse, parcourue de nombreuses pseudotrachées débouchant dans
le pharynx (bouche) permettant ainsi d’aspirer les liquides. Enfin
le labre-épipharynx est allongé sur la trompe. La mouche
domestique (Musca
domestica) possède
des pièces buccales de ce type.
Pièces buccales de type
Suceur-lécheur,
[Siphoning-sucking mouthparts]. Ce type de pièces buccales qualifie
les Insectes ayant des pièces buccales de type suceur-labial (Ex.
Diptères supérieurs) et suceur-maxillaire (Ex. Lépidoptères). On
peut rattacher au type lécheur-suceur, le type broyeur-lécheur
(avec conservation des mandibules légèrement réduites et labium
transformé en langue). Ces pièces buccales seront celles des
Hyménoptères avec notamment leur glosse ou ligula. Voir aussi
Pièces
buccales de type Lécheur-suceur.
Pièces buccales de type
Suceur-maxillaire,
[Siphoning-sucking mouthparts]. Ce type de pièce buccale qui permet
une alimentation liquide se retrouve chez les Lépidoptères. Leur
labre est réduit et on trouve une transformation profonde
consistant en une hypertrophie des maxilles par disparition de la
lacinia
et spécialisation des galéas (galeae)
qui forment par accolement la
spiritrompe (trompe
spiralée suceuse)
laissant un espace vide, le canal de la trompe. Les palpes
maxillaires sont réduits au bénéfice des palpes labiaux qui
atteignent un grand développement et servent de protection à la
trompe.
Piège
n. m. [Trap]. Dispositif servant à attraper un animal. Chez les
insectes, de nombreuses espèces construisent des pièges pour
attraper leurs proies. Chez les larves de fourmilions (Névroptères
Myrméleontidés) ou les larves de Vermileo
(Diptères Vermileonidés), un piège en entonnoir constitué de
sable permet d’attraper les fourmis qui y tombent. Les larves de
cicindèle (Coléoptères Cicindelidés) procédent un peu de la
même manière mais dans des terriers verticaux. Beaucoup de larves
de Trichoptères construisent sous l’eau des filets de soies
destinés à capturer de petits animaux dont elles se nourissent. La
larve d’Arachnocampa
luminosa, (Diptère
Mycétophilidé) des grottes de Nouvelle-Zélande, tisse un fil muni
de goutellettes gluantes pour attraper ces proies. Voir aussi
Prédateur.
Piège adhésif, [Sticking
trap]. Piège d’interception consistant à attraper au moyen d’un
autocollant divers insectes. Il peut s’agir de rubans-glus
imprégnés d’insecticide et de phéromones sexuelles pour les
attirer. Il peut ainsi s’agir d’ovimelle muscacide, une pâte
insecticide foudroyante analogue à celle que l'on dépose sur les
papiers dits papiers tue-mouches.
Piège à appâts,
Voir Piège
alimentaire.
Piège à eau, Une
des sources les plus remarquables pour la collecte d’insectes est
la surface d’eau des piscines. Mais on peut utiliser des
récipients divers remplis d’eau avec une goutte de savon liquide
si possible de couleur jaune-or car cette dernière est attractive
pour les insectes.
Piège à émergence,
[Emergence trap]. Ce sont des pièges destinés à récupérer tous
les insectes qui émergent du substrat où se développaient leurs
chenilles. Cela peut consister à "emballer" une souche ou
une portion de tronc pour les larves xylophages. Pour les insectes à
larves édaphiques (qui vivent dans le sol) ou aquatiques
c’est-à-dire les insectes marcheurs, sauteurs ou volants, on
dispose un volume prismatique, une pyramide à paroi de verre au
dessus d’une tourbière ou sur un plan d’eau stagnante (après y
avoir ajouté 4 flotteurs) et lorsque l’imago émerge, il se
heurtera à la paroi sous laquelle est disposée une gouttière
contenant de l’eau, du formol et un peu de lessive, dans laquelle
il finira par se noyer. Voir aussi Berlèse.
Piège à entonnoir,
[Funnel trap]. Boîte remplie d’eau, couverte d’un entonnoir
surmonté d’un toit, sous lequel est accroché une capsule
imprégnée de phéromone. Les mâles attirés par l’odeur
diffusée par la capsule volent sous le couvercle et se noient en
tombant dans la boîte.
Piège à Glossines,
[Glossina trap]. De nombreux pièges ont été inventés dans le
cadre de l’étude des trypanosomiases pour récolter les glossines
et plus particulièrement les mouches Tsé-tsé. Le "Beta trap"
de Vale en est l’un d’entre eux. Il s’agit alors d’une
pyramide avec deux entrées symétriques situées à la base d’un
triangle noir, qu’elles encadrent. La paroi interne est noire pour
inciter la glossine à se diriger vers le haut où se trouve une
cage. Le « N’Gu trap » de Brightwell, quant à lui,
est constitué de deux parois de tissu bleu cousues en V. Son
ouverture est à moitié fermée par un écran noir. A l'intérieur
se trouve un deuxième écran noir incliné qui oriente l’insecte
vers un cône triangulaire en toile moustiquaire, lui-même surmonté
d'un sac de capture en plastique. Il existe ainsi une grande variété
de pièges : Piège de Harris (un des tout premier utilisé en
1930 au Zululand) ; "Crinoline" de Chorley en 1933 ;
Piège de Swinnerton et de Jack en 1939 ; Piège de
Catts ; Piège de Langridge ; Piège de Moloo (1970);
Pour schématiser, ces pièges peu maniables, sont généralement
constitués : d'une partie principale de forme variée, dont les
couleurs en général bicolores sont attractives ; d'ouvertures ; de
panneaux ou de chicanes renforçant l'attractivité, équipés d’un
système de non-retour et guidant l'insecte vers un système de
capture, souvent une cage au sommet du piège. Voir aussi Piège
de Manitoba,
Piège
de Moloo
et Vision.
Piège alimentaire,
[Food trap]. Piège d’attraction permettant d’attirer les
insectes au moyen d’un appât. Cet appât peut être végétal
(Ex. bananes fermentées dans bouteille plastique, liquides
fermentés ou bière) ou animal (cadavre, morceau de viande, bouts
de crevettes, excréments, fromages, œufs,…). L’insecte doit
pouvoir y entrer facilement sans pouvoir en sortir. Il faut aussi
prévoir une protection contre la pluie et contre les autres animaux
qui pourraient eux aussi être attirés par l’appât utilisé.
Voir aussi Piège
d’attraction.
Piège attractif visuel,
[Attractive trap]. Il s’agira des pièges à eau et des pièges
lumineux essentiellement mais aussi du piège de Manitoba. Un simple
papier de couleur bleue métallique, agité, suffit à attirer les
Morphos dans les forets d’Amérique du Sud. Voir aussi Perception
des couleurs,
Piège
à Glossines
et Vision.
Piège au filet,
[Net trap]. Il s’agira du filet à papillon mais aussi du filet
fauchoir (mouvements de va-et-vient dans la végétation à la
manière d’un fauchage) ou du filet troubleau, variante du filet
fauchoir mais pour la capture des insectes aquatiques. Le fauchage
doit être effectué assez énergiquement pour ne pas laisser aux
insectes la possibilité de s’échapper.
Piège au parapluie
japonais, [Japanese
umbrella trap]. Toile blanche solide de 70 cm à un mètre de côté,
fixée aux quatre coins d’un cadre en bois ou en métal (ex.
monture de parapluie) destiné à tendre la toile. On déploie d’une
main le drap sous la végétation et on frappe cette dernière de
l’autre main au moyen d’un bâton. Les insectes tomberont alors
sur la toile. Il suffit alors de procéder à leur récolte. Syn.
Battage. Voir aussi Piège
d’interception.
Piège aux phéromones,
[Pheromone trap]. Méthode de piégeage utilisé en agriculture pour
lutter contre des insectes nuisibles aux cultures. On synthétise
alors une phéromone d’attraction sexuelle afin d’attirer les
espèces dans un piège. Les phéromones permettent d’attirer
des milliers de mâles dans des pièges. Une autre solution consiste
à répandre d’abondantes quantités de phéromones dans le milieu
de vie afin que les mâles par exemple ne puissent plus détecter
les femelles. On utilise cette technique dans les vergers pour
protéger les pommiers contre les attaques de la carpocapse (ou ver
des fruits, ou « ver rose »). Voir aussi Piège
d’attraction
et Piège
sexuel.
Piège d’attraction,
[Attract trap]. Ces pièges sont souvent sélectifs. Il s’agira
des pièges alimentaires, des pièges attractifs visuels et des
pièges sexuels. Concernant les pièges alimentaires, une recette à
base de bière mélangée à un autre liquide sucrée est souvent
utilisée par les entomologistes. Le « piège à bananes »
est également un classique. Pour capturer les espèces à mode de
vie cryptique, on utilise un sac de toile de jute préalablement
mouillé qui sera déposé à même le sol et qui sera relevé le
matin. Les insectes qui recherchent des abris comme ceux qu’offrent
les bottes de paille y trouveront refuge. Des bandes de carton
ondulé enroulées autour des troncs d’arbres permettront au bout
de quelques jours d’attraper de nombreux spécimens. Des pièces
de bois perforées de trous de 5 à 6 cm de profondeur et de 4 à 10
mm d’épaisseur permettront de capturer des Hyménoptères
nidifiant. Voir aussi Borne
Anti-Moustique,
Piège
alimentaire,
Piège
attractif visuel ;
Piège
à Glossines,
Piège
aux phéromones,
Piège
de Manitoba,
Piège
de Moloo,
Piège
lumineux,
Piège
sexuel.
Piège delta,
[Delta trap]. Dispositif en forme de tente, dont le “tapis de sol”
est une plaque amovible engluée, renouvelable, et sous le toit de
laquelle est suspendue une capsule de phéromone. Les mâles attirés
se collent sur la plaque engluée.
Piège d’interception,
[Flight intercept trap]. Cette catégorie de piège permet
d’attraper sans les attirer les insectes qui se déplacent. Il
s’agit notamment des toiles d’araignées dans la nature, les
écoulements de résine ou de gomme des végétaux, les surfaces
d’eau, etc. Les dispositifs utilisés par les entomologistes
sont : les pots pièges qui une fois enterrés capturent les
espèces qui se déplacent au niveau du sol ; les filets
aériens (toile d’araignée artificielle ou filet « cryldé »)
ou aquatiques, les pièges adhésifs, les grilles électriques …..
Voir aussi Berlèse,
Lavage
de sol,
Piège
adhésif,
Piège
à eau,
Piège
à émergence,
Piège
au filet,
Piège
au parapluie japonais,
Piège
électrique,
Piège
trappe
et Tamisage.
Piège de Manitoba,
[Manitoba trap]. Il s’agit d’un piège attractif visuel pour les
Diptères Glossinidés et Tabanidés. Il consiste en une grosse
boule bicolore (rouge et noire) au sommet de laquelle un filet plus
large que la boule est disposé. Les mouches prenant leur envol vers
le haut, seront piégées. On a remarqué que les cibles préférées
des Taons étaient les zones de peau sombre des bovins aux couleurs
contrastées (ces dernières retenant plus la chaleur). Voir aussi
Perception
des couleurs
et Vision.
Piège de Moloo, [Moloo
trap]. Piège destiné à attraper les Diptères et plus
particulièrement les Glossines. Ce piège a un volume horizontal,
de section losangique, avec une ouverture à la partie inférieure
en forme de jupe. Il laisse passer un écran noir à sa partie
inférieure et est surmonté d'une cage de capture à son sommet.
Voir aussi Piège
à Glossines
Piège de
Swynnerton, [Swynnerton
trap]. Voir Piège
à glossines.
Piège électrique,
[Electronic trap]. Ce sont des désinsectiseurs qui attirent les
insectes au moyen de rayons Ultraviolets. Ces derniers seront
électrocutés par contact d’une grille haute tension fixée en
avant du dispositif lumineux. Voir aussi Ultraviolet.
Piège lumineux, [Light
trap]. Toute source lumineuse exerce un grand pouvoir d’attraction
sur les insectes. En général en tendant avec deux bâtons un grand
drap blanc à la vertical, éclairé avec une lampe est suffisant.
Mais on peut améliorer le dispositif en ajoutant une lampe d’appel
fixée à un mat de plus de cinq mètres de haut. L’utilisation de
lampes à vapeur de mercure émettant des rayons ultraviolets est
plus efficace (Lampe de 250 W pour la lampe d’appel et de 125 W
pour celle fixée au dessus du drap). Ces lampes ont l’avantage de
pouvoir résister en cas de pluie. C’est une technique utilisée
plus souvent sous les tropiques. Voir aussi Perception
des couleurs,
Ultraviolet
et Vision.
Piège Malaise,
[Malaise trap]. Imaginé par l’entomologiste René Malaise en
1930, piège d’interception complexe en forme de tente comportant
des filets de capture de type moustiquaire destinés à attraper les
insectes volants. Une paroi centrale verticale est couverte par un
toit constitué de deux pans. L'arête faîtière est inclinée et
son extrémité la plus haute aboutit à un flacon d'alcool à 70°
qui recueille les insectes. Syn. Tente Malaise.
Piège sexuel,
[Sexual trap]. Piège d’attraction utilisant les phéromones
sexuelles. Il suffit de ce fait de capturer une femelle d’une
espèce et de la laisser dans une cage. Les mâles seront alors
attirés (Ex. Paon de nuit, Saturnia
pyri ou Actias
luna, ou Actias
selene, etc.). Ces
phéromones qui sont des molécules chimiques, sont d’ailleurs
souvent fabriquées par voie de synthèse chimique afin d’être
utilisées en entomologie appliquée ou en lutte biologique. Voir
Piège
aux phéromones.
Piège-trappe
ou « Barber »,
[Pittfall trap, Pit trap, Barber trap]. Piège muni d’une trappe,
déposé à la surface du sol pour capturer les insectes qui s’y
déplacent. Il contient un liquide à la fois attractif et
conservateur.
Piéride
(Pieris)
n. f. (Du gr. pieris,
Muse). Nom usuel et Genre d’Insectes Lépidoptères, type de la
Famille des Piéridés, aux ailes généralement jaunâtres-blanches,
plus ou moins tachetées de noir suivant les espèces, et dont la
chenille se nourrit de chou, de rave ou de navet. Ex. Piéride de
Duponchel ou Piéride du sainfoin, Leptidea
duponcheli. Piéride
de l'æthionème, Pieris
ergane. Piéride de
l'aubépine ou Gazé, Aporia
crataegi. Piéride
de l'Ibéride, Pieris
mannii. Piéride de
la capucine, Pieris
cheiranthi. Piéride
de la moutarde ou Piéride du lotier, Leptidea
sinapis. Piéride
de la rave, Pieris
rapae. Piéride de
la roquette, Euchloe
ausonia. Piéride
des biscutelles ou Criblé-de-nacre, Euchloe
simplonia. Piéride
du chou, Pieris
brassicae. Piéride
du vélar, Pontia
callidice.
Piéride tyrrhénienne, Euchloe
insularis.
Piéridés
(Pieridae)
Duponchel, 1835 n. f. pl. [Yellows-white
butterflies, Sulfurs, Whites, Orange-tips]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens
Papilionoïdes dont la piéride
en est le type. On en
connait près de 1.200 à 1.500 espèces. Les Piéridés n’ont pas
de palpes maxillaires. Leurs yeux sont arrondis. Leurs antennes
claviformes sont rapprochées à leur base. Il existe souvent un net
dimorphisme sexuel pourtant sur la couleur et/ou la présence de
taches chez l’un des deux sexes. Mais les dessins des ailes
varient aussi selon les générations de printemps, d’été ou
d’automne. De taille moyenne, elles sont généralement de couleur
blanche, jaune, orange ou rouge avec souvent une macule noire près
de l’apex des ailes. Sous les tropiques, certaines Piéridés ont
toutefois des couleurs vives ou foncées. Leurs ailes sont toujours
arrondies et ne portent jamais de queue (comme cela peut-être les
cas chez les Papilionidés). Aux ailes antérieures la nervure
Médiane (M1) est pétiolée au dela de la cellule discale avec une
branche de la radiale (R). La base de leurs ailes postérieures est
dépourvue de frénulum. Ces ailes postérieures portent deux
nervures anales. Leur bordure interne est légèrement convexe. Les
mâles portent souvent des androconies (écailles odorantes) sur le
bord costal de leurs ailes postérieures. Chez les Piéridés, le
vol n’est jamais plané et est lent. Quelques espèces tropicales
ont un comportement migrateur en fonction des saisons sèches et
humides. Les pattes antérieures sont bien développées. La formule
de leurs épines tibiales est 0-2-2. Les pattes portent des griffes
bifides. Leurs œufs sont en forme de bouteille ou de grain de riz,
dressés, avec de fines côtes. Leurs chenilles cylindriques, plus
ou moins pilifères, sont phyllophages. Elles sont principalement
vertes, y compris la tête ou tachetées avec du jaune et du bleu,
plus spécialement chez les espèces qui se nourrissent dans les
fleurs. Elles peuvent être parfois grégaires. Beaucoup d’espèces
de cette Famille occasionnent des dégâts aux cultures et sont
considérées comme nuisibles (Ex. La piéride du chou). Leurs
chrysalides sont presque toujours attachées par le crémaster et
par une ceinture de soie au support (chrysalides succeintes). On les
rencontre surtout sous les tropiques mais ils sont cosmopolites
excepté toutefois en Nouvelle-Zélande et dans les Iles pacifiques.
Ex. Le souci, Colias
alfacariensis
Ribbe.
Piesmatidés
(Piesmatidae)
Spinola, Amyot & Serville, 1843 n. m. pl. [Ash-gray leaf bugs,
Ash-gray plant bugs]. Famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Pentatomomorphes Lygaéoïdes. Ce sont des phytophages de petite
taille. Ils mesurent moins de 5 mm de long. La tête porte deux
saillies digitiformes à l’avant. Les ocelles sont présents. Leur
pronotum porte 5 crêtes longitudinales. Sa marge postérieure est
arrondie. Le corium et le clavus de leurs hémélytres montrent un
réseau irrégulier de cellules. Ces hémélytres recouvrent
l’abdomen. Ils ressemblent aux Tingidés mais s’en distinguent
par leur scutellum découvert. Leurs tarses portent deux articles.
Ex. Piesma capitata.
Pigment
n. m. (Du lat. pigmentum,
matière colorante). [Pigment]. Matière qui donne à la peau et à
certains tissus animaux et végétaux leur coloration propre. Voir
Coloration
et Pigmentation.
Pigmentaire
adj. [Pigmentary]. Qui a rapport au pigment.
Pigmentation
n. f. [Pigmentation]. Résultat de l’action colorante, normale ou
en excès, des pigments. Si la plus part des insectes sont de
couleur verte, brune ou noire, il peut arriver que l’on en trouve
avec du bleu, du jaune, de l’orange ou du rouge. Ces différentes
couleurs pigmentaires de base sont chimiques et sont dues à des
molécules incluses dans la cuticule ou juste en dessous (dans
l’épiderme, l’hémolymphe, ou même le corps gras (Gullan et
Cranston 2009)). Ces molécules absorbent certaines ondes et en
réfléchissent d’autres qui donneront sa couleur à l’insecte.
Les insectes sont cependant blancs au moment de leur mue (ils sont
alors appelés ténéraux). La pigmentation propre à chaque insecte
apparaîtra dans les heures qui suivent la mue lors de la
sclérification qui s’effectuera par l’apport d’oxygène sur
les molécules de la cuticule. Ces couleurs d’origine chimique
sont souvent dues à l’accumulation par les larves ou les adultes
des couleurs contenues dans les feuilles ou les fleurs de la plante
hôte ingérée. Ainsi le β-carotène (ou d’autres caroténoïdes)
contenu dans certaines plantes procure leur couleur rouge à
certains insectes. Plus rarement, la pigmentation peut avoir
pour origine une endosymbiose avec des microorganismes. Le
pigment le plus commun au sein des insectes est la mélanine, qui en
fonction de sa concentration, induira une coloration noire, brune,
jaune ou rouge. Il existe d’autres pigments que sont les
ommochromes, les ptérines, etc. Certains travaux ont montré que
certaines couleurs étaient élaborées à partir de déchets
secrétés par des larves et non évacués lors des mues. Ainsi, il
est apparu que le jaune des guêpes était élaboré à partir de
molécule d’urée (composante de l’urine). Mais la coloration
des insectes peut s’expliquer également par la structure de leur
cuticule. On parle ainsi de couleurs structurales en ce qui concerne
les tonalités irisées, métalliques que peuvent arborer certains
insectes. Ces dernières ne sont plus dues à une pigmentation
chimique mais à des phénomènes physiques tenant en la diffraction
de la lumière causée par la présence de microsculptures sur la
surface de la cuticule (on parle d’effet Tyndall) ou à des
interférences des rayons lumineux au sein des multiples couches de
chitine de la cuticule. La teinte métallique résulte alors des
interférences des différentes ondes lumineuses produites par ces
très fines lames séparées chacune par une matière d’indice de
réfraction différente. Un autre mécanisme physique de création
de couleurs est la disposition de cristaux tridimensionnels au sein
de la cuticule qui vont également interagir avec la lumière dans
le but de refléter ce qui sera aperçu comme des couleurs très
vives (Parker et Martini 2006, Seago et al. 2008). Au final, on
se rend compte que chez beaucoup d’espèces d’insectes, les
colorations aperçues résultent d’une combinaison de
pigmentations chimiques et structurelles. Ainsi, des Lépidoptères
comme ceux du Genre Morpho,
utilisent autant des techniques de coloration physique structurelle
comme l’interférence par couches multiples, et la diffraction,
que la coloration par pigmentation chimique (Kinoshita et Yoshioka
2005). Certains insectes peuvent changer de couleur. Ce sera le cas
du Coléoptère Scarabéidé Dysnastes
hercules dont les
elytres sont noir la nuit et jaune le jour ce qui est due alors à
l’humidité ambiante. De même chez les Coléoptères
chrysomélidés du groupe des Cassides, les couleurs de certaines
espèces évoluent au fil de la vie adulte, ce qui peut être du à
un changement d’alimentation mais aussi dans certains cas à
une réponse à une pression de l’environnement (P. Jolivet-
Insectes 86-1992). La coloration est plus ou moins fragile et peut
disparaître après la mort chez ces Cassides. Pour le rôle de la
couleur chez les Insectes, voir Coloration.
Voir aussi Cellules
pigmentaires,
Cuticule,
Homochromie,
Mimétisme,
Mue,
Oenocyte,
Sclérification.
Pigmenter
v. tr. [Pigment]. Colorer avec un pigment.
Piliforme
adj. (Du lat. pilus,
poil et forma,
forme). [Pileiform]. En forme de poil, de cheveux.
Pimélie
(Pimelia)
n. m. (Tiré d’un mot grec signifiant gras). Genre d’Insectes
Coléoptères Hétéromères de la Famille des Ténébrionidés
qui vit dans les régions sèches et désertiques d’Asie ou
d’Afrique. Ex. Pimelia
angusticollis, P.
bipunctata ou
Ténébrion des sables.
Pinacule
n. m. Syn. de tubercule. Voir Tubercule.
Pinaculum
n. m. (Du gr. pinax,
tablette, tableau), [Pinaculum]. Chez les chenilles de
Lépidoptères ou larves de Coléoptères, sclérite unique ou paire
qui porte les soies abdominales (telles que chalaza,
scolus,
verruca).
Ces soies sont utilisées en chétotaxie. Pl. Pinacula.
Voir Soie
secondaire.
Voir aussi Chalaza,
Scolus
et Verruca.
Pince fémoro-tibiale
antérieure,
[Raptorial leg]. Syn. de pattes ravisseuses. Voir Pattes
ravisseuses.
Pince tibio-tarsienne,
Chez les Hyménoptères Apidés, articulation située entre le tibia
et les tarses des pattes postérieures dans laquelle se situe le
peigne à pollen. Ce peigne à pollen fait face au poussoir à
pollen qui se situe à l’apex du métatarse. Peigne et poussoir
constitue la pince tibio-tarsienne. Cette articulation est destinée
à comprimer le pollen qui sera par la suite disposé dans la
corbeille à pollen. Voir aussi Brosse
à pollen,
Corbeille,
Peigne
et Poussoir
à pollen.
Piophile
(Piophila)
n. f. Genre d’Insectes Diptères Brachycères, type de la Famille
des Piophilidés. Ex. La « mouche du fromage », Piophila
casei dont la larve
est le ver de fromage, qui pullule parfois dans les fromages à pâte
molle.
Piophilidés
(Piophilidae)
n. f. pl. [Skipper flies, Bacon flies, Cheese Skippers]. Famille
d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores
Acalyptères Téphritoïdes dont le genre Piophila
en est le type.
Pipunculidés
(Pipunculidae)
n. m. pl. [Big-headed
flies, Big-eyed flies]. Famille
d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Aschizes
Syrphoïdes. On en connait plus de 1.000 espèces. Leur corps noir à
gris foncé et souvent glabre. Ils mesurent de 2 à 9 mm. Leur
grosse tête est hémisphérique et très mobile. Leurs gros yeux
composés sont presque réunis au-dessus et au-dessous de
l’insertion antennaire (holoptiques). Les flagelles présentent
une arista insérée dorsalement. Leurs ailes longues et
transparentes ne présentent pas de vena
spuria, ce qui
permet de les distinguer des Syrphidés. Deux pelotes sont visibles
sous leurs griffes. Leurs larves qui ne connaissent que deux stades
sont parasites uniquement des Homoptères (Cercopidés,
Cicadellidés, Delphacidés, Fulgoridés). Certaines espèces sont
utilisées comme auxiliaires en agriculture biologique. Ils sont
cosmopolites. Ex. Pipunculus
campestris
Latreille.
Piquage des insectes,
Il est conventionné pour chaque ordre. L’épingle doit traverser
dans tous les cas l’individu perpendiculairement à l’axe
longitudinal de son corps. Les Coléoptères doivent être piqués
au moins au tiers supérieur de l’élytre droit. Le point de
piquage est grosso-modo le sommet d’un triangle équilatéral dont
la base est le bord antérieur de l’élytre droit. Les
Lépidoptères, Hyménoptères, Mécoptères et Ephéméroptères
doivent être piqués au milieu du thorax. Les Diptères sont aussi
piqués au milieu du thorax mais un peu à droite de la ligne
médiane théorique. Les Odonates sont également piqués au milieu
du thorax comme les Lépidoptères mais leur abdomen doit au
préalable avoir été vidé sinon ils perdraient leur couleur. Les
Orthoptères doivent également avoir été vidés par incision du
côté de l’abdomen, puis épinglés dans le thorax près de la
base mais un peu à droite de la carène médiane. Les Dictyoptères
et les Phasmoptères sont piqués de la même manière que les
Orthoptères soit plus ou moins au milieu du scutum. Les
Hétéroptères sont épinglés dans le milieu du mésonotum. Voir
aussi Tuer
les insectes,
Ramollissement
des insectes,
Montage
des insectes,
Etalage
des insectes
et Séchage
des insectes.
Piqueur-suceur
(pièces buccales de type) adj. [Piercing
and sucking, Piercing-sucking mouthparts]. Voir
Pièces
buccales de type piqueur-suceur.
Piqûre
n. f. (Du lat. pikkare,
entamer avec une pointe, frapper). [Sting]. 1. Blessure faite par un
animal qui pique. Cette blessure est souvent accompagnée d’une
envenimation. L’envenimement résultant de la piqûre peut être
effectué par enfoncement dans l’épiderme des pièces buccales
ou d’un aiguillon abdominal. Les piqûres effectuées au moyen des
stylets buccaux sont le fait de punaises (Hémiptères), de poux
(Phthiraptères), de puces (Siphonaptères), de moustiques (Diptères
Nématocères), de Taons (Diptères Brachycères) ou autres.
Certains introduisent leur trompe dans les tissus de l’hôte
(solénophage ou telmophage), d’autres provoquent un hématome
qu’ils aspirent, tandis que d’autres encore digèrent les tissus
in situ grâce à la salive qu’ils injectent, puis aspirent la
substance liquéfiée (digestion extra-orale). D’une manière
générale, les arthropodes inoculent lors de la piqûre de la
salive qui sera toxique et allergisante. Il peut y avoir
transmission d’agents pathogènes. Les piqûres effectuées au
moyen d’un aiguillon abdominales sont le fait des Hyménoptères
Aculéates ou Porte-aiguillons. Voir aussi Dard
et Venin. // 2. Trou fait par un animal.
Piriforme
adj. (du lat. pirum,
poire et forma,
forme). [Piriform]. Qui a la forme d'une poire, avec une base large
et sphérique et l'extrémité amincie. Syn. Pyriforme.
Pisciformes
(Pisciforma)
n. m. pl. (Du lat. piscis,
poisson et forma,
forme). Sous-ordre d’Insectes Ephéméroptères (selon SITI et
NCBI) regroupant les Familles suivantes : Acanthametropodidae,
Ameletidae, Ametropodidae, Baetidae, Metretopodidae et
Siphlonuridae.
Leurs larves ont un corps fuselé cylindrique et ondoient pour nager
les faisant ressembler à des poissons. Leurs yeux sont dorsaux ou
latéraux. Leurs branchies simples sont dorsales et ne portent pas
de soies. On distingue 3 filaments avec soies au bout de leur
abdomen. Voir aussi Sétisures et Furcatergalies.
Pissode (Pissodes)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères de la Famille des
Curculionidés, renfermant des charançons qui vivent sur les pins,
notamment le pin
sylvestre qu’il
crible de blessures pour en puiser la sève, et dont la larve creuse
un important réseau de galeries. Il en existe 5 espèces
principales qui s’attaquent surtout aux arbres malades ou
renversés. Ex. Le Pissode du pin, Pissodes
pini.
Pisuliidés
(Pisuliidae)
Ross, 1967 n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes
Amphiesmenoptères Trichoptères Integripalpia
Limnephiloïdes. Les larves se rencontrent dans les amas de feuilles
mortes utilisés également pour construire leurs fourreaux auxquels
sont adjoints des morceaux de bois. Les larves sont détritivores.
Cette famille offre un micro-endémisme marqué, lié à sa
localisation près des petits cours d'eau montagneux des régions
forestières. C’est une petite famille regroupant trois genres
(Dyschimus,
Pisulia
et Silvatares)
dont la distribution est limitée aux régions afrotropicales et
malgaches. Le genre Pisulia
se rencontre dans les milieux hygropétriques. Les larves du genre
Silvatares
vivent dans les petits courants d’eau.
Planidiale
ou Planidium
adj. [Planidium(dia)]. Qualifie un type spécialisé de premier
instar (étape de développement, stade) des larves d’insectes du
groupe des Parasitoïdes. Ces larves se caractérisent par une
absence d’appendices et une forte sclérification des téguments à
la manière d’une armure. Elles présentent un processus
céphalique à l’aspect de casque. Elles se déplacent rapidement
grâce à la présence de paire de crochets locomoteurs sur presque
tous les segments. Ce peut être des larves d’Hyménoptères
(Chalcidoïdes tels que les Eucharitidés et Périlampidés ou chez
certains Ichneumonidés), ou de Diptères (Acrocéridés,
Bombyliidés, Nemestrinidés, Tachinidés), de toutes les larves qui
se nourrissent aux dépens d’un hôte. Certains auteurs estiment
cependant que pour les triongulins (Coléoptères Méloïdés,
Rhipiphoridés et Strepsiptères), le terme ne peut être appliqué.
Pl. Planidia.
Voir aussi Larves
d’Hyménoptères,
Larve
téléaforme, Hypermétamorphose,
Parasitoïde
et Triongulin.
Planipenné, -e
adj. (Du lat. planus,
plat, uni, égal et penna,
plume, aile). [Planipennate]. Qui a les ailes planes.
Planipennes
(Planipennia)
n. m. pl. Groupe biologique regroupant des Insectes Névroptères,
renfermant les formes que caractérisent leurs quatre ailes égales
et rigides (fourmis-lions, ascalaphes, etc..). Ce sont des Insectes
aux ailes larges et transparentes remarquables par l’abondance des
nervures transversales et des rameaux longitudinaux qui les
fragmentent parfois en une multitude de cellules. Ces ailes sont
disposées en toit au repos. Leurs antennes sont longues et fines.
Leur taille est extrêmement variable. Syn. de Névroptères.
Plantes
répulsives, [Repellent
plant]. Plantes utilisées afin de combattre les insectes
indésirables. Les substances de certaines plantes sont employées
pour repousser les Insectes et notamment les moustiques, telle
l’essence de citronnelle ou encore de géranium. Le basilique, la
mente, le thym citron, le pelargonium, permettent aussi d’éloigner
les moustiques. La lavande éloigne, les puces, les mouches et les
moustiques. La tanaisie commune (Tanacetum
vulgare) permet de
repousser les fourmis. La sarriette des jardins ou « herbe de
Saint-Julien » (Satureja
hortensis),
repousse de nombreux insectes et notament les mouches. D’autres
plantes ont une action protectrice spécifique à une autre plante
(voir Compagnonnage). Par exemple, les œillets d'Inde protègent
les tomates des attaques parasitaires. Le romarin protège les
légumes en général. Une autre façon de combattre les insectes
est de masquer la présence des plantes qu'ils aiment. Les plantes
aromatiques et les fines herbes diffusent des odeurs camouflant
l'odeur des plantes appréciées par les parasites et les rendent
ainsi introuvables. Les oignons aident à éloigner les mouches des
carottes et les carottes aident à éloigner les mouches des
oignons. Certaines plantes servent même de piège mortel pour
certains insectes. Par exemple Solanum
nigrum (morelle
noire ou tue-chien ou raisin de loup) et Datura
stramonium (Datura
officinal, Stramoine ou Stramoine commune) attirent les doryphores
qui y pondent leurs œufs. Quand ces derniers éclosent, les
chenilles qui en sont nées meurent en consommant ces plantes. Les
œillets d’inde et les ricins ont un effet semblable contre les
insectes du sol et surtout contre les nématodes qui attaquent les
racines des plantes. Certaines plantes servent d'appats ou de
leurres aux insectes. La moutarde attire le papillon blanc des
choux, les choux gras attirent les mineuses, les aubergines attirent
les doryphores, la grande capucine attire d’autres insectes. Ces
plantes appâts, plantées loin des potagers, permettent d’éloigner
les insectes des plantes cultivées. Quand la "plante piège"
est couverte de parasites, on ne traite qu'elle et on élimine ainsi
l'ensemble des parasites associés. Voir aussi Auxiliaire,
Lutte
biologique
et Compagnonnage.
Plantule
n. m. (Du lat. plantula,
petite semelle du pied). [Plantula]. Excroissance située en avant
du métatarse (premier article du tarse) permettant au tarse d’avoir
un meilleur appui au sol.
Plaque
n. f. [Plate(s)]. Partie chitineuse constituant la carapace, le
tégument des Arthropodes. On trouve dans les ailes de Néoptères
entre les deuxième et troisième sclérites axillaires deux plaques
nommées plaques médianes proximales (pmp) et distales (pmd). Syn.
Sclérite. Voir Sclérite.
Plaque filtrante,
[Filter apparatus]. Au sein des stigmates, la plaque filtrante est
le dispositif de filtration constitué de poils qui suit le
péritrème (permet la fermeture du stigmate). Cette plaque est
disposée avant l’atrium (cavité tout de suite présente après
l’orifice externe).
Plaque gulaire,
[Gular plate]. Syn. de gula. Voir Gula.
Plaque humérale,
Voir Sclérite
huméral.
Plaque mandibulaire,
[Mandibular plate]. Voir Lorum.
Plaque médiane,
[Median plate]. Chez les insectes Néoptères, sclérites pairs
présents à la base des ailes jouant un rôle dans la flexibilité
des ailes. La première plaque médiane se situe entre le second
sclérite axillaire et le troisième. La seconde plaque médiane
appelée aussi plaque médiane distale n’est pas toujours
développée. Quand elle est présente, elle fait face à la
première plaque médiane et est séparée d’elle par un pli
membraneux. Voir aussi Sclérites
axillaires.
Plaque métacoxale,
[Metacoxal plate]. Chez les Coléoptères, sclérite ventral
thoracique pouvant recouvrir les premiers segments abdominaux (ex.
Noteridae)
et quelquefois même les fémurs des pattes postérieures (Ex.
Haliplidae
du genre Haliplus)
Plaque pygidiale,
[Pygidial plate]. Chez les Hyménoptères, partie médiane
postérieure du 6ème
tergite formant un plateau. Syn. Plateau pygidial.
Plaque stridulatoire,
[Stridulating organ, Stridulatory file]. 1. Chez les Coléoptères
Cérambycidés, plaque microstriée située sur le mésothorax juste
avant l’écusson et qui permet à certains longicornes d’émettre
un son lors du frottement de cette dernière avec l’arête
stridulatoire. On pourrait comparer cette plaque microstriée à un
disque microsillon vinyle. // 2. Chez les Hyménoptères Formicidés,
on trouve également une plaque bombée microstriée sur la partie
médio-dorsale antérieure du gastre. Leur postpétiole porte en
position dorsale un grattoir qui viendra frotter sur la plaque
stridulatoire permettant aux fourmis d’émettre des sons pouvant
aller jusqu’à 60 kHz (L’audibilité pour une oreille humaine se
fait à partir de 20kHz). Voir aussi Appareil
stridulatoire.
Plaque subgénitale ou
Plaque
sous-génitale,
[Subgenital plate]. Plaque sternale recouvrant les genitalia
des mâles et des femelles. Chez les femelles, la plaque
sous-génitale correspond au huitième segment abdominal et est
presque deux fois plus longs que les autres sternites. La partie
postérieure de cette plaque porte une structure appelée « guide
de l’œuf ». Lorsqu’il s’agit des mâles il s’agit du
neuvième sternite et on parle d’hypandrium. Voir aussi Hypandrium
et Guide de l’œuf.
Plaque supra-anale,
[Supra-anal plate]. Chez les chenilles des Lépidoptères, plaque
située au dessus de l’anus. Chez beaucoup d’insectes, cette
plaque de forme triangulaire recouvre la cavité anale. Voir aussi
Opercule 6.
Plaque tergale,
[Tergal plate]. Plaque située en position dorsale aussi bien
sur l’abdomen que sur le thorax. Voir aussi Tergum.
Plaque thoracique,
[Thoracic plate]. Chez certaines larves, section prothoracique dont
la cuticule est plus épaissie et souvent colorée. Cette plaque a
la forme d’un bouclier ou d’un écusson.
Plaques cirières,
[Wax plates]. Voir Glande
cirière.
Plaques pileuses,
Formées par des regroupements de poils, ce sont des plaques fermant
les trous formés par les cellules tormogènes. Elles permettent à
l’insecte d’être renseigné sur son orientation lors du vol et
de coordonner en fonction de cela le mouvement de ses ailes et de
ses pattes. On en trouve sur les sclérites ventraux des criquets.
Voir aussi Sensilles
placoïdes et Sensilles
mécanoréceptrices.
Plaques podicales,
[Podical plates]. Syn. Paraproctes. Voir Paraproctes.
Plasmatocyte
n. m. (Du gr. plasma,
façonnage et kutos,
cellule). [Plasmatocyte]. Cellule composant l’hémolymphe des
Invertébrés et participant à leur défense immunologique. Pour
cela le plasmatocyte se fixe sur le corps étranger, s’y aplatie
et s’y multiplie. Il va ainsi former plusieurs couches autour de
ce corps étranger pour l’isoler et l’étouffer en le privant
d’oxygène (Ex. œuf ou larve de parasitoïde). Voir aussi
Hémocyte,
Polydnavirus
et Tératocyte.
Plasmodie
(Plasmodium)
n. f. (Du gr. plasma,
façonnage et eid-,
en forme de). Parasite
du genre Plasmodium,
dont quatre espèces sont parasites des hématies et responsables
des différentes variétés de paludisme. Ce genre formant la
Famille des Plasmodiidés. Le cycle reproductif des plasmodies
comporte une phase sexuée (appelée cycle sporogonique), qui
s’accomplit dans l’intestin d’un moustique, sous les climats
chauds seulement, et une phase asexuée (appelée cycle
erythrocytaire ou phase sanguine), qui s’effectue au sein des
globules rouges de l’homme et des animaux, et qui a pour effet de
détruire ces globules. La phase erythrocitaire est donc la phase
clinique de la maladie. Syn. Hématozoaire. Voir aussi Cycle
sporogonique.
Plastoceridés
(Plastoceridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Elatériformes Elateroïdes.
Plastron
aérifère,
(De l’Italien piastrone,
pièce d’armure protégeant la poitrine et aérifère signifiant
qui porte l’air). [Plastron]. Le plastron aérifère permet sous
l’eau la retenue d’une pellicule d’air, au moyen de structures
hydrophobes pouvant être des soies ou des modifications
cuticulaires. La présence de cet air permet la respiration chez
certains insectes aquatiques (Ex. Coléoptères Elmidés). On
distingue le macroplastron constitué de soies longues et
clairsemées du microplastron constitué de soies denses et courtes.
Chez certains insectes aquatiques, on trouve aussi cette pellicule
d’air sur la coquille (chorion) de leurs œufs. Voir aussi
Appareil
respiratoire.
Plataspidés
(Plataspidae)
n. m. pl. [Stink bugs]. Famille d’Insectes Hémiptères
Hétéroptères Pentatomomorphes Pentatomoïdes, phytophages. Leurs
antennes composées de 5 articles sont développées et visibles en
vue dorsale. Leur scutellum est bien développé, et recouvre les
ailes et l’abdomen. Les hémélytres sont bien plus longs que le
corps et repliés au repos sous le scutellum latéralement. Leurs
tarses sont formés de 2 articles. Toutes les surfaces extérieurs
de leur corps présentent un aspect lisse, ce qui les rend
difficilement attrapables par un prédateur. Ils s’attaquent
principalement aux légumineux. On les trouve en Afrique, en Asie et
en Australie. Ex. Coptosoma
scutellatum.
Plateau pygidial,
Syn. de plaque pygidiale. Voir Plaque pygidiale.
Platy
Préfixe qui signifie large. Du gr. platus,
large.
Platycère
(Platycerus)
n. m. (Du gr. platus,
large et keras,
corne). Genre d’Insectes Coléoptères Lucanidés. Ce sont des
Lamellicornes. Ex. La Chevrette bleue, Platycerus
caraboides, nuisible
aux arbres forestiers (chêne, hêtre).
Platycnemis
n. m. Genre d’Insectes Odonates Zygoptères (Demoiselles) type de
la Famille des Platycnémididés, famille proche de celle des
Agrionidés. Ex. L’agrion à larges pattes, Plactynemis
pennipes, aux
tibias des pattes médianes et postérieures aplatis, commun près
des cours d’eau en France métropolitaine.
Platycnémididés
(Platycnemididae) Tillyard,
1917 n. m. pl. Famille d’Insectes Odonates Zygoptères dont le
genre Platycnemis
en est le type. On connait plus de 220 espèces de ces demoiselles
réparties en 26 genres. Les adultes sont petits. Ils ont une tête
élargie transversalement. Leurs ailes sont toujours transparentes
(contrairement aux Caloptérygidés). On les distingue des Agriidés
par le fait qu’une suture incomplète sépare l’épimère I de
l’épisterne III. Leur ptérostigma (épaississement du bord
costal de l’aile) est aussi long que large. On les distingue des
Coenagriidés par le fait que leurs cellules discales sont à peu
près rectangulaires. Chez les Coenagriidés, elles sont
trapézoïdales. Les tibias de leurs pattes sont plus ou moins
dilatés selon les espèces. Leur abdomen est effilé.
Platydère
(Platyderus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Carabidés. Ex. Platyderus
ruficollis.
Platygastre
(Platygaster)
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Platygastroïdes dont la
larve se rend utile en parasitant celle des cécidomyies. Ex.
Platygaster
aberrans.
Platygastéridés
ou Platygastridés
(Platygasteridae
ou Platygastridae)
Westwood, 1840 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Térébrants Platygastroïdes (ou selon Class. Parasites
Scélionoïdes) dont le genre Platygaster
en est le type. On en connait près de 300 espèces. Leur corps
ne présente jamais d’éclat métallique et est généralement
d’un noir luisant. Les individus de cette Famille ont pour
particularité d’avoir des antennes coudées, insérées près de
la bouche, comptant entre 9 et 10 articles. La nervation de leurs
ailes antérieures, est absente ou réduite à un fragment de
nervure submarginale. Les ailes postérieures n’ont pas de lobe
anal. Leur pronotum atteint latéralement la tégula. Leur gaster,
caréné latéralement et comprimé dorso-ventralement, est pourvu
d’une suture latéro-ventrale entre sternites et tergites. Leurs
larves souvent de type cyclopoïdes sont surtout parasites des
Diptères Cécidomyiidés. Ils sont cosmopolites.
Platygastroïdes
(Platygastroidea)
n. m. pl. (Du gr. platus,
large, gastêr,
gastros,
ventre et eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites
Parasites regroupant les Familles des Platygastridae
et des Scelionidae.
Platymeris
(Platymeris)
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères Hémiptéroïdes
Réduviidés. Ex. La « Punaise assassine » que l’on
trouve en Afrique, Platymeris
Biguttata. C’est
une punaise de grande taille (3,5 cm) à la piqûre douloureuse.
Platype
(Platypus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Curculionidés
Platypodinés. Ces Rhynchophores (qui présentent un long
rostre) sont allongés, à tête large et aplatie et vivent dans le
bois de divers arbres (châtaignier, chêne). Ex. Platypus
cylindrus F.
Platypédiidés
(Platypediidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Hémiptères Cicadomorphes (Auchénorrhynques)
Cicadoïdes.
Platypezidés
(Platypezidae)
n. m. pl. [Flat-footed flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Cyclorrhaphes Aschizes Phoroïdes (Muscomorphes selon
SITI). Ils sont de petite taille. Leur arista (soie du dernier
article antennaire) est trisegmentée et terminale. Leurs larves
sont mycétophages.
Platypezoïdes
(Platypezoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères
Cyclorrhaphes Aschizes regroupant les Familles suivantes :
Ironomyiidae,
Lonchopteridae,
Phoridae,
Platypezidae
et Sciadoceridae
(selon NCBI).
Platypodidés
(Platypodidae)
n. m. pl. [Ambrosia
beetles, Pin-hole borers]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages aux antennes courtes à massue
compacte et développée. Ils sont voisins des Scolytidés mais s’en
distinguent par leurs tibias postérieurs sur lesquels on trouve une
« râpe » constitué par des côtes parallèles. Ces
insectes au corps allongé et cylindrique mesurent entre 4 et 8 mm.
Ce sont des rhynchophores, mais à la différence des Curculionidés,
et tout comme les Scolytidés, ce rostre est très court. Ils
présentent des antennes de 6 articles, courtes avec une massue
ovale. Leur scutellum est pratiquement nul. Les tibias des pattes
antérieurs sont nettement élargis. Leurs tarses sont tous
pentamères (5-5-5). Ce sont des xylophages. Beaucoup d’espèces
de cette famille tapissent les parois de leurs galeries de
champignons (Ambrosia).
Ex. Platypus
cylindrus. Syn.
Curculionidés selon Fauna Europaea. Syn. junior de Platypodinés
selon NCBI.
Platystictidés
(Platystictidae)
Laidlaw, 1924 n. m. pl. Famille d’Insectes Odonates Zygoptères.
Platystomatidés
(Platystomatidae)
n. m. pl. [Picture-winged flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Téphritoïdes.
On en connait près de 1.200 espèces pour 119 genres. Ces mouches
mesurent entre 2,5 et 20 mm. Beaucoup ont une ornementation vive
avec des ailes colorées de taches ou de bandes noires. La tête est
large. Leurs antennes reposent dans un sillon céphalique. Aux
antennes, l’arista est plus ou moins développée et pubescente.
Les ocelles sont présents sur la tête. Leurs soies frontales et
postocellaires sont absentes ou peu développées. On trouve deux
soies orbitales. Ils présentent une suture ptilinale sur la tête.
La nervure Sous-costale (Sc) de leurs ailes est complète, non
effacée dans la partie distale de la cellule costale et rejoint la
nervure Costale (C) qui n’a pas de fracture. Les nervures radiales
4+5 portent des soies. La cellule anale est allongée. Leurs pattes
sont fines. Les tibias sont dépourvus dorsalement de soies
préapicales. Les femelles présentent un 6ème
segment abdominal vestigial alors que les mâles ne présentent que
5 segments abdominaux. Les adultes sont phytophages et nécrophages.
Leurs larves sont saprophages, quelquefois phytophages. Les mouches
du genre Scholastes,
sont appelées « Signal flies » par les anglo-saxons car
elles sont attirées par les cadavres frais. Ils sont cosmopolites
et on les trouve dans divers biotopes mais ils sont mieux
représentés dans les régions tropicales.
Platyure
(Platyura)
n. f. Genre d’Insectes Diptères Nématocères Bibionomorphes
Kéroplatidés. Ex. Platyura
marginata.
Pleciidés
(Pleciidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes
Bibionomorphes.
Plécoptère
adj. (Du gr. pleco,
assemblé et pteron,
aile). Qui a des ailes jointes.
Plécoptères
(Plecoptera)
Burmeister, 1839 n. m. pl. [Stoneflies]. Ordre d’Insectes très
ancien, connu depuis le Permien, regroupant 2.000 espèces de perles
en 15 Familles, dont le corps est typiquement mou, assez plat et
grêle. On les appelle usuellement « perles ». Ils
mesurent entre 5 et 50 mm. Leurs pièces buccales sont broyeuses.
Les adultes se nourrissent d’algues, de lichen ou de pollen. Mais
ils s’alimentent peu. Ils sont pourvus d’antennes longues
filiformes (25 à 100 articles). Leurs quatre ailes membraneuses
sont nervurées, repliées et jointes à plat au repos, au dessus de
l’abdomen, d’où l’origine de leur nom. Les ailes antérieures
sont simples et ovales. Les ailes postérieures sont plus larges.
Ils volent peu. Les pattes identiques portent des tarses trimères
(pentamères chez les Névroptères). Les tarses portent des griffes
et un empodium. Ils ont deux longs cerques pluri-articulés (ce qui
les distingue des Névroptères) sur le dixième segment abdominal.
Ce sont des insectes vivant à l’ombre, sur ou sous les pierres,
au bord des cours d’eau rapide dont ils ne s’écartent guère
malgré leurs ailes amples. Les anglo-saxons les désignent
d’ailleurs, sous l’appellation « Stoneflies » car
ils sont, le plus souvent, observés, posés, les ailes à plat, sur
les pierres en bordure des rivières. Leur durée de vie, assez
brève, ne dépasse pas trois semaines. Les femelles immergent leurs
œufs collés en petit tas. Leurs larves, généralement carnivores,
ressemblent à des adultes dépourvus d’ailes. Elles sont toutes
strictement aquatiques et respirent par diffusion de l’oxygène au
travers des téguments du corps. Chez quelques espèces on trouve
des branchies à la base du cou (trachéobranchies céphaliques),
sur le thorax (branchies coxales) et à l’extrémité de l’abdomen
(branchies anales). Leurs larves portent, comme les adultes, deux
cerques à l’extrémité de l’abdomen, ce qui les différencie
des Ephémères qui en ont trois. Les Plécoptères sont
hémimétaboles. Ils sont notamment représentés par les perles
(genre Perla).
Les perles sont réputées pour leur mode de communication
consistant en l’émission d’une sorte de roulement de tambour
effectué en frappant leur corps contre une pierre. Le son est capté
par des organes auditifs situés sur leurs pattes. La femelle
peut ainsi répondre au mâle sur une distance de plusieurs mètres.
Il existe deux Sous-ordres : Antarctoperlaria
et Arctoperlaria.
Le Sous-ordre des Antarctoperlaria
n’est plus utilisé. Celui des Arctoperlaria
est lui-même divisé en 2 Infra-ordres, celui des Euholognathes (ou
Filipalpia)
et celui des Systellognathes (aussi appelés Setipalpia
ou Subulipalpia).
Autrefois, on distinguait les Holognathes des Systellognathes. Pour
NCBI, on y retrouve directement les Super-familles des
Eusthénioïdes, des Gripopterygoïdes, des Némouroïdés, des
Perloïdés et des Scopuroïdes. Syn. Perles, Mouches de Pierre.
Plectrotarsidés
(Plectrotarsidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Trichoptères Phryganeoïdes.
Plectrum
(ou Plectre)
n. m. (Du lat. plectrum,
frapper un coup). [Plectrum]. 1. Autre nom du grattoir composant
l’appareil stridulatoire de certains insectes avec la râpe (ou
pars stridens
ou archet). Ex. Chez les larves de Coléoptères Lucanidés, il se
situe sur l’arrière du trochanter. Chez les Orthoptères
Gryllidés (grillons), le plectrum se situe sur le bord interne de
l’élytre gauche. Voir aussi Plaque
stridulatoire
et Appareil
stridulatoire.
// 2. Chez certains Diptères comme les Calliphoridés, épine
costale sensorielle de l’aile. Cette forte soie se situe sur la
nervure costale.
Pléidés
(Pleidae)
Fieber, 1853 n. m. pl. [Pygmy
backswimmers, Pleid Water Bugs, Minute Back-swimmers]. Famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Népomorphes
Notonectoïdes. Ils ressemblent aux Notonectidés mais en plus
petits (3 mm maximum pour les espèces Françaises). Ce sont de
petites Hydrocorises
(cryptocérates) au corps fortement convexe. Leur tête et leur
prothorax sont partiellement fusionnés. Ils ont un rostre de 4
articles. Leurs antennes portent 3 articles. Les hémélytres, très
sclérifiés, sont subtriangulaires. On y distingue distinctement
clavus et corium. La membrane est représentée par une frange. Les
tibias et tarses postérieurs sont frangés de deux rangées de
soies mais il ne s’agit pas de pattes natatoires. Toutes les
pattes portent des prétarses armés de deux griffes. Ils ont des
glandes odoriférantes. Les mâles stridulent en frottant une
excroissance de la marge postérieure de leur pronotum contre une
râpe située sur le mésosternum. Les femelles insèrent leurs œufs
dans les tissus végétaux. Ces insectes nagent à l’envers, sur
le dos, dans les eaux calmes. Ils sont cosmopolites.
Pleocomidés
(Pleocomidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Scarabéiformes Scarabéoïdes.
Pléométrose
n. f. (Du gr. plêion,
plus et metros,
mère). [Pleometrosis]. Chez les Insectes sociaux, mode de fondation
d’une colonie. Elle consiste à ce que plusieurs femelles
(polygynie) coexistent pour constituer la nouvelle colonie qui
deviendra par la suite monogyne (une seule reine) à la suite de
combats entre reines. Il peut arriver cependant que la colonie reste
polygyne (voir Polygynie primaire). Dans certains cas rares, il peut
arriver qu’une colonie monogyne soit constituée de deux ou
plusieurs reines (olygogynie). On distingue la pléométrose
primaire où il y a alliance de deux ou plusieurs reines issues de
la même colonie pour fonder la colonie, de la pléométrose
secondaire (Voir Polygynie secondaire). Syn. Polygynie.
Contr. Haplométrose.
Pléométrose primaire,
secondaire, Voir
Polygynie
primaire,
secondaire.
Plésiobiose
n. f. (Du gr. plêsios,
proche et bios,
vie). [Plesiobiosis]. Cohabitation d’espèces différentes qui
nidifient très près l’une de l’autre mais en restant
indépendantes. Voir aussi Cleptobiose,
Lestobiose,
Parabiose
et Xénobiose.
Plésiomorphie
n. f. (Du gr. plêsios,
proche et morphê,
forme). [Plesiomorphy]. Se dit d’un caractère primitif qui n’a
pas subi de modification au cours de l’évolution. Un caractère
plésiomorphe n’apporte aucune information car il est présent
chez l’ancêtre commun. Contr. Apomorphie.
Voir aussi Phénétique,
Pleural,
e, aux
adj. (Du gr.
pleuron,
flanc, coté et du lat. –alis,
qui appartient à). [Pleural]. Qui se rapporte aux pleures, aux
parois latérales du corps.
Pleurale
(suture), Voir Suture
pleurale.
Pleure
n. m. (Du gr. pleuron,
flanc, coté). [Pleuron(ra)]. Sclérite latéral chitineux d'un
segment du corps, et plus spécialement d’un des segments
thoraciques des Insectes, ou du céphalothorax des Arachnides et des
Crustacés. Sur un segment du thorax des Insectes, on trouve un
sclérite dorsal qu’est le notum, deux sclérites latéraux que
sont les pleures (ou pleurites) et un sclérite ventral qu’est le
sternite. Selon la partie du thorax où il se trouve, on peut
distinguer le pro-, le méso- ou le métapleure. Les pleures sont
d'origine subcoxale (étalement des articles coxaux sur les deux
côtés du thorax). Il existe deux schémas types. Chez les Insectes
Ptérygotes, la suture pleurale joint verticalement l’articulation
dorsale de la hanche (coxa) à la base de l’aile. Cette suture,
correspondant à la présence du
condyle pleurocoxal, permet de délimiter vers l’avant l’épisterne
et vers l’arrière l’épimère. Chez
beaucoup d’Aptérygotes, y compris certains Collemboles et
Protoures, et chez les Plécoptères (Ptérygotes), les pleures
correspondent à une région pleurale du thorax formée de trois
sclérites, le trochantin, les catapleurites (ou coxopleurites) et
les anapleurites. Ces derniers étant disposés en anneaux autour de
la hanche. Le
terme « pleure » est toutefois en général utilisé
pour le thorax et celui de « pleurite » pour l’abdomen.
La région du corps où l’on trouve les pleures est le pleurum.
Syn. pour l’abdomen, Pleurite. Voir Anapleurite,
Catapleurite,
Coxopleurite,
Eupleure,
Epipleure,
Episterne,
Epimère,
Pleurite,
Pleurum,
Subcoxa,
Thorax
et Trochantin.
Pleurite
n. m. [Pleurite(s)]. Sclérite latéral chitineux d’un segment du
corps des Arthropodes, et plus spécialement d’un des segments
abdominaux chez les Insectes. Les deux pleurites latéraux sont
situés entre sternite ventral et tergite dorsal. Sur un segment du
thorax des Insectes, on trouve un sclérite dorsal qu’est le
notum, deux sclérites latéraux que sont les pleures et un sclérite
ventral qu’est le sternite. Le terme de pleurite a été plus
spécialement utilisé par Tillyard pour parler de la partie
latérale de l’abdomen. Pour l’abdomen on parlera alors
respectivement de tergites (dos), de pleurites (côté) et de
sternites (ventre). La région du corps où l’on trouve les
pleurites est le pleurum. Syn. pour le thorax, Pleure. Voir Pleure,
Pleurum,
Sternite,
Tergite
et Urite.
Pleurocoxal, -e, -aux
adj. (Du gr. pleuron,
flanc, coté et du lat. coxa,
hanche et –alis,
qui appartient à). [Pleurocoxal]. Qui appartient à la fois au
pleure et à la coxa.
Pleurosternal, -e, -aux
adj. (Du gr. pleuron,
flanc, coté et du lat. sternum,
poitrine et –alis,
qui appartient à). [Pleurosternal]. Qui appartient à la fois au
pleure et au sternum.
Pleurosticti
n. m. pl. Au sein des Coléoptères Scarabéoïdes, on distingue
deux groupes morphologiques : les Laparosticti
et les Pleurosticti
selon la position des stigmates abdominaux. Les Pleurosticti
étant ceux dont les stigmates sont placés sur la partie supérieure
des sternites abdominaux et dont les élytres laissent apparaitre le
pygidium (dernier segment de l’abdomen). Il s’agit des scarabées
au sens strict (Dynastes, Cétoines, Mélolonthides, etc.). Leurs
imagos sont phytophages.
Pleurostome
n. m. (Du gr. pleuron,
flanc, coté et stoma,
bouche). [Pleurostoma]. Partie subgénale située sur les cotés
latéraux antérieurs de la tête. Voir aussi Suture
pleurostomale.
Pleurum
n. m. [Pleurum]. Région latérale du corps chez les Insectes. Les
autres régions étant le notum ou le tergum pour le dos en fonction
que l’on ait respectivement à faire au thorax ou à l’abdomen
et le sternum pour la région ventrale. Voir Pleure.
Pli anal
(Plica analis),
[Anal fold]. Syn. de Pli vannal. Voir Pli
vannal.
Pli jugal
(Plica jugalis),
[Jugal fold]. Ligne de pliure séparant le champ vannal (ou anal),
du champ jugal sur les ailes des Insectes Néoptères.
Pli
vannal
(Plica
vannalis),
[Vannal fold]. Ligne
de pliure séparant le champ vannal (ou anal), du champ discoïdale
(ou Remigium) sur les ailes des Insectes. Syn. Pli anal (Plica
analis). Voir aussi
Aile
Ploière
(Ploiaria)
n. f. Genre d’Insectes Hémiptères Réduviidés, aux pattes
longues et grêles. Ex. Ploiaria
domestica,
la « punaise domestique » que l’on trouve dans le
midi de la France.
Ploïdie
n. f. [Ploidy]. A propos d’une cellule, nombre d’exemplaire de
ses chromosomes. L’observation, de ce nombre permettra chez les
Hyménoptères, de déterminer génétiquement le sexe d’un
individu de par le fait qu’un œuf fécondé donnera un mâle
(haploïde qui possède n chromosomes) alors qu’un œuf
non-fécondé donnera une femelle (diploïde qui possède 2n
chromosomes). Voir aussi Diploïde,
Haploïde
et Parthénogenèse
gamophasique.
Plokiophilidés
(Plokiophilidae)
n. m. pl. [Web-lovers]. Famille d’Insectes Hémiptères
Hétéroptères Cimicomorphes Cimicoïdes.
Plumariidés
(Plumariidae)
Bischoff, 1920 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Aculéates Bethyloïdes.
Plumeux,
euse adj. (Du lat.
pluma,
duvet, puis plume). [Plumose]. Terme s’appliquant à une structure
dotée de minces appendices latéraux la faisant ressembler à une
plume. Les antennes de l’insecte sont dites plumeuses lorsque les
expansions latérales des articles portent elle-même des soies
donnant ainsi à ces antennes l’apparence d’une plume. Syn.
Flabellé. Voir Flabellé.
Pluriarticulé,
e adj. (Du gr.
plures,
plusieurs et du lat. articulus,
articulation). [Pluriarticulate, Plurisegmental]. Qualifie un
appendice (antenne, palpe, patte, tarse) composé de plusieurs
articles et en général de plus de trois articles.
Plurichétose
n. f. (Du gr. plures,
plusieurs et kaitê,
soie). Chez les Collemboles, phénomène consistant en l’apparition
de soies secondaires à chaque mue post-embryonnaire.
Plurivoltin
adj. [Multivoltine]. Qui produit plusieurs générations au
cours d’une année. Le terme plus adéquat serait multivoltin.
Voir aussi Multivoltin
et Voltinisme.
Plusie
(Plusia)
n. f. Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Lépidoptères
Noctuidés (noctuelles) dont certaines espèces sont appelées
également « Phytomètre ». Ex. La Plusie vert doré,
Diachrysia
chrysitis. La
Plusie de la fétuque, Plusia
festucae.
Plutelle
(Plutella)
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Glossates Yponomeutoïdes
Plutellidés. La chenille de cette teigne des crucifères ronge les
feuilles des choux et des navets dans le monde entier. Ex. Plutella
(Plutella)
xylostella (maculipennis)
qui est la teigne des Brassicacées (ou crucifères), également
appelée Teigne des choux ou Teigne à bandelette blanche.
Plutellidés
(Plutellidae)
Guenée, 1845 n. f. pl. [Diamondback moths]. Famille d’Insectes
Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens
Yponomeutoïdes dont la plutelle en est le type. On en connait une
centaine d’espèces. Ce sont de petits papillons hétérocères
aux ailes allongées et fortement arrondies à leur apex. Ils sont
proches morphologiquement des Yponomeutidés. Ils portent des
ocelles mais n’ont pas de chaetosemata.
Les antennes sont plus courtes que les ailes antérieures. La
formule de leurs épines tibiales est 0-2-4. Leurs chenilles
mineuses vivent souvent en groupe.
Pneumoridés
(Pneumoridae)
n. m. pl. [Bladder Grasshoppers]. Famille d’Insectes
Orthoptères Caelifères Pneumoroïdes d’Afrique orientale et
méridionale. Leur corps est élancé et comprimé sur les côtés.
La tête est conique. Leurs antennes sont plus courtes que le fémur
antérieur et portent distalement un tubercule. Ils ont un pronotum
tectiforme (incliné de part et d’autre d’une ligne médiane à
la manière d’un toit), avec une saillie postérieure anguleuse.
Les mâles ont des tegminae bien développés alors que chez les
femelles ils sont plus petits et cachés sous le pronotum
(Pneumorinae).
Mais dans l’autre Sous-famille, les tegminae et les ailes
postérieures sont vestigiales et cachés sous le pronotum chez les
deux sexes (Parabullacrinae).
Les fémurs postérieurs portent l’organe de Brünner. La forme du
corps des mâles est trés caractéristique et présente notamment
sur l’abdomen une chambre résonnante qui leur permet de produire
un son d’une très forte fréquence qui peut être entendu par les
congenères à deux kilomètres de distance. Ce sont des herbivores
nocturnes. On les trouve en Afrique du Sud et de l’Est.
Pneumoroïdes
(Pneumoridea)
n. m. pl. Super-Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
Acridomorphes représentée par la Famille des Pneumoridés et des
Xyronotidés. Ils peuvent atteindre une longueur de 10 cm ou plus.
La forme du corps des mâles est trés caractéristique et présente
notamment sur l’abdomen une chambre résonnante.
Poche
infra-buccale, [Infrabuccal
Pocket, Infrabuccal cavity, Infrabuccal Chamber]. Chez les
Hyménoptères Formicidés, dispositif du tube digestif des
ouvrières, destiné à favoriser l’absorption d’éléments
liquides. Cette poche se situe dans la cavité buccale et récupère
les éléments solides léchés par la langue des fourmis. Ces
éléments n’étant pas liquides ne doivent pas s’engager dans
le pharynx afin de ne pas obstruer le gésier lors de la
trophallaxie. Cette poche sera par la suite « vidangée »
par les ouvrières. On retrouve ce dispositif également chez les
Hyménoptères Apidés (les abeilles). Syn. Sac infra-buccal. Voir
aussi Pièces
buccales de type lécheur.
Podabrocéphalidés
(Podabrocephalidae)
Pic, 1930 n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Elatériformes (selon SITI).
Podocyte
n. m. (Du gr. pous,
podos, pied et
kutos,
cellule). [Podocyte]. Cellule composant l’hémolymphe des
Invertébrés et participant à leur défense immunologique. Voir
Hémocyte.
Podophtalme
adj. (Du gr. pous,
podos, pied et
ophtalmia,
maladie des yeux). [Podophthalmous]. Qui a les yeux placés au
sommet d’un pédoncule (Ex. crabe, escargot, mouche diopside,
etc.). Contr. édriophtalme, moins usité car c’est le cas
général.
Podopleure
n. f. (Du gr. pous,
podos, pied et
pleuron,
flanc, coté). Pleure du thorax constitué de plusieurs sclérites
(trochantin, catapleurite et anapleurite) formant avec le
troncopleure le coxopodite. Terme inusité. Voir Coxopodite
2, Eupleure,
Protopodite
et Troncopleure.
Podoscirtidés
(Podoscirtidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Ensifères Grylloïdes.
Podothèque
n. f. (Du gr. pous,
podos,
pied et thêkê,
loge). [Podotheca]. Fourreau
enfermant les pattes chez les nymphes nues (pupa
libera où ailes et
appendices sont appliqués sur le corps sans y adhérer), au même
titre qu’il existe des fourreaux alaires (ptérothèques). Ce sera
le cas chez les nymphes de Coléoptères, de Trichoptères,
d’Hyménoptères, etc. Voir aussi Pupa
libera.
Podure
adj. (Du gr. pous,
podos,
pied et oura,
queue). Qui a une queue servant d’organe locomoteur.
Podure
(Podura)
Latreille, 1804 n. m. (Du gr. pous,
podos,
pied et oura,
queue). Genre d’Arthropode Hexapodes Entognathes de l’Ordre des
Collemboles Poduromorphes Poduroïdes, type de la Famille des
Poduridés. Ils sont communs sous les pierres. Ils comprennent de
petites formes allongées, velues, sans ailes, sans yeux composés,
sans trachée, sans tubes de Malpighi et sans métamorphoses. On les
voit fréquemment sauter dans les jardins car ils sont munis d’un
appareil sauteur appelé furca replié sous l’abdomen où il est
verrouillé. Des muscles libèrent la furca, projetant le collembole
loin de la portée des prédateurs. Les podures, qui se nourrissent
de bactéries, ont comme tous les collemboles, une action bénéfique
dans la litière et le sol, où l’on peut parfois en trouver des
centaines de milliers dans un seul mètre carré. Ex. Le Podure
aquatique, Podura
aquatica.
Poduridés
(Poduridae)
Latreille, 1804 n. m. pl. [Water springtails]. Famille de
Collemboles Poduromorphes Poduroïdes. Ils ont un organe sensoriel
au sommet de leur troisième article antennaire composé de deux
soies sensorielles cylindriques. Leur corps ne présente pas de
pseudocelles. Leur prothorax est bien développé. Comme tous les
Poduromorphes, ils ont trois segments thoraciques bien visibles et
six segments abdominaux. Contrairement aux Entomobryomorphes, ils
ont des soies dorsales. Leur furca
est large et dépasse les hanches (coxae) de la seconde paire de
pattes quand elle est rabattue sur le corps. Les deux branches de la
dens
présentent une courbature vers l’intérieur. Les dentes
sont plus de trois fois plus longs que le manubrium. Ex. Podura
aquatica qui vit à
la surface des plans d’eau dans l’hémisphère Nord.
Poduroïdes
(Poduroidea)
n. m. pl. Super-famille de Collemboles Poduromorphes, regroupant les
Familles suivantes selon NCBI :
Brachystomellidae, Hypogastruridae,
Neanuridae, Odontellidae, Onychiuridae,
Poduridae.
Selon SITI, cette Super-famille ne regroupe que la famille des
Poduridés.
Poduromorphes
(Poduromorpha)
n. m. pl. (De podure et morphê,
forme). Ordre ou Sous-ordre d’Hexapodes Entognathes Collemboles
présentant un pronotum développé et une sclérification du corps
apparente. Ils ont trois segments thoraciques bien visibles et six
segments abdominaux. Contrairement aux Entomobryomorphes, ils ont
des soies dorsales. Les autres Sous-ordres étant ceux des
Entomobryomorphes, des Néelipléones et des Symphypléones. Ce
Sous-ordre compte 4 Super-familles : celle des Gulgastruroidea,
des Hypogastruroidea,
des
Isotogastruroidea, des
Neanuroidea, des
Onychiuroidea et
des Poduroidea.
Syn. selon SITI Arthropléones.
Poecilandrie
n. f. (Du gr. poikilos,
varié et anêr,
andros, mâle).
[Poecilandry].
Diversité d’aspect
des mâles d’une même espèce, due à un développement
inconstant de leurs caractères sexuels secondaires. Ex. Mandibules
des lucanes, cerques des forficules, pinces de certains crabes, etc.
Voir aussi Polymorphisme.
Poecilogynie
n. f. (Du gr. poikilos,
varié et gunê,
femelle). [Poecilogyny].
Diversité d’aspect
de femelles d’une même espèce, due à un développement
inconstant de leurs caractères sexuels secondaires. Ex. Coléoptères
Dysticidés à élytres striées et d’autres à élytres lisses.
Voir aussi Polymorphisme.
Poecilotherme
ou Poïkilotherme
n. m. et adj. (Du gr. poikilos,
varié et thermon,
chaleur). [Poikilothermy (n.), Poikilothermous (adj.)]. Espèce
animale à température variable, jamais beaucoup plus élevée que
celle de son milieu. Les organismes poïkilothermes ne contrôlent
donc pas leur température corporelle comme le font les homéothermes
que sont les oiseaux et les mammifères. La plupart des
poecilothermes sont également ectothermes (dont la température
provient du milieu extérieur). Mais ce n’est pas le cas général
car certains poissons comme les thons qui sont poïkilothermes
peuvent se réchauffer (endothermes). Les animaux poïkilothermes
sont tous ceux que l’on appelle également dans le langage courant
animaux « à sang froid ». (Ex. Amphibiens que sont les
grenouilles, crapauds et salamandres, reptiles que sont les
serpents, iguanes et tortues, les poissons et les invertébrés que
sont les insectes). Syn. Poïkilotherme.
Voir aussi Thermorégulation,
Ectotherme,
Hétérotherme,
Homéostasie
et Homéotherme.
Poïkilotherme
n. m. Syn. de Poecilotherme. Voir Poecilotherme.
Poil
n. m. (Du lat. pilus).
[Bristle(s)]. Phanère des Animaux. Les poils des Vertébrés
sont composés de kératine. Chez les insectes, les poils, appelés
alors « soies » sont composés de chitine et il s’agit
des microchètes, macrochètes, microtriches, et macrotriches. Ce
sont donc toutes les excroissances en forme de poil. Syn. Soie,
chète. Voir aussi Phanère.
Poil tactile,
[Tactile bristle].
Poil qui sert au
tact. Ex. Vibrisse des Diptères. Syn. de soie tactile.
Voir aussi Sensille
et Sensille
mécanoréceptrice.
Poil sensoriel, [Sensory
hair, Sensory chaetae, Sensory setae]. Poils réagissant aux
vibrations de l’air (et donc au bruit). Ils sont situés sur
toutes les parties du corps des Insectes, mais le plus souvent sur
les antennes et sur les pattes. Syn. Soie, chète, trichobothrie des
Hémiptères Hétéroptères. Voir aussi Sensille
et Sensille
mécanoréceptrice.
Poisson d’argent,
[Silverfish]. Nom vernaculaire du Lépisme, Lepisma
saccharina, qui
dévore la colle des reliures des livres. Thermobia
domestica
(Thysanoures Lepismatidés) est aussi usuellement appelé le « grand
poisson d’argent » par rapport à Lepisma
saccharina. Ces
espèces sont cosmopolites. Leurs antennes sont aussi longues que le
corps. Voir Lépisme.
Polarité des œufs
d’Insectes, [Egg
polarity]. Chez les insectes, l’œuf présente deux polarités :
antéro-postérieure et dorso-ventrale. Ces deux axes sont bien
définis dès l’ovogenèse, au moment de la mise en place des
matières de réserve accumulées dans l’ovocyte. Voir aussi
Anatrepsis
et Œuf.
Poliste
(Polistes)
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Aculéates Vespidés de la
tribu des Polistini.
Cette guêpe sociale bâtit un petit nid papyracée à un seul
rayon, sans enveloppe. Ce sont des nids gymnodomes. Ex. Polistes
hebraeus des îles
Mascareignes. Polistes
dominulus. Voir
aussi Guêpe
sociale
et Gymnodome.
Pollen n.
m. (Du lat. fleur de
farine, farine fine). [Pollen]. Ensemble de grains microscopiques
(poussière végétale) produits par les étamines et qui forment
les éléments mâles des plantes à fleurs. Le pollen par sa teneur
en protéines et en acides aminés a une grande valeur nutritive
pour les Insectes. Il est ainsi rendu indispensable dans les
premiers jours de vie des ouvrières d’Hyménoptères Apidés. Il
contribuera à leur développement glandulaire. La palynologie est
l'étude scientifique des pollens. L’homme récolte aussi le
pollen car il est utilisé dans les suppléments alimentaires, les
shampoings, les dentifrices ou les déodorants. Voir aussi
Butineuse.
Polliniphage
adj. (de pollen et du gr. phagein,
manger). [Polliniphagous]. Syn. de pollinivore. Voir Pollinivore
Pollinisateur,
-trice adj.
[Pollinisator]. Qui effectue la pollinisation. La majorité des
insectes pollinisateurs sont des Coléoptères.
Pollinisation
n. f. [Pollination]. Transport d’un grain de pollen de l’étamine
au stigmate. Les insectes sont attirés par les fleurs car ils y
trouvent pollen et nectar et participent ainsi à leur
pollinisation. On distingue la pollinisation directe ou
autopollinisation (ou autogamie), où le transport du grain
s’effectue au sein d’une même fleur, de la pollinisation
croisée ou allopollinisation (ou allogamie), qui s’effectue entre
deux fleurs portées par deux individus différents. Des relations
entre les plantes à fleurs (ou Phanérogames) et les insectes
existaient probablement bien avant la radiation explosive des
Angiospermes et des divers ordres d’Insectes à partir du Crétacé.
Certaines plantes dites entomophiles mais aussi réciproquement
certains insectes qui vivent en symbiose seraient incapables de
survivre sans leur partenaire de l’autre Règne. (Ex. Hyménoptères
Agaonidae
et Ficus).
On estime que les Coléoptères sont les premiers agents
pollinisateurs en ce qu’ils polliniseraient 88% des plantes à
fleurs alors que les abeilles en polliniseraient 17 % et le vent 8%.
Cependant en qui concerne les cultures fruitières, ce sont
effectivement les abeilles qui en assureraient de 75 à 90 %, la
pollinisation. Voir aussi Entomophile
et Pollen.
Polliniser
v. [Pollinate]. Action consistant à effectuer la pollinisation, à
répandre du pollen. Syn. Féconder.
Pollinivore
adj. (De pollen et du lat. vorare,
manger). [Polliniphagous, Palynivore]. Qui se nourrit de pollen.
Syn. Polliniphage.
Polyandre
adj. (Du gr. polus,
nombreux et anêr,
andros, mâle).
[Polyandrous]. Dont la femelle accepte plusieurs accouplements.
Polyandrie
n. f. [Polyandry]. Se dit d’une femelle qui s’accouple (ou qui
vit) avec plusieurs mâles. Presque tous les insectes s’accouplent
avec plusieurs mâles, mais chez les insectes sociaux, la plupart
sont monandres. Chez les Insectes sociaux, plus la polyandrie est
importante, plus le sex-ratio s’équilibre (un mâle pour une
femelle). De plus, la polyandrie favorise la diversité génétique
intracolonie ce qui accroit la valeur adaptative de la reine et de
celle de la colonie. Contr. Monoandrie.
Polycalique
adj. (Du gr. polus,
nombreux et kalia,
cabane, hutte). [Polycalic]. Chez les Hyménoptères Formicidés, se
dit d’une colonie constituée de plusieurs nids. Syn.
Polydomique. Contr. Monocalique. Voir aussi Polydomie.
Polycentropodidés
(Polycentropodidae)
Ulmer, 1903 n. m. pl. [Trumpet-net
caddisflies, Tube-making caddisflies]. Famille
d’Insectes Trichoptères Hydropsychoïdes. Leurs larves aquatiques
construisent des abris en soie, ouverts aux deux extrémités, de
formes très diverses selon les genres. Elles ne construisent pas de
fourreaux. Certains genres sont filtreurs, tout comme les individus
de la famille des Hydropsychidés, mais leur système de capture est
plus léger puisque constitué uniquement à base de soie (ex. genre
Neureclipsis).
D'autres sont prédateurs et leur abri de soie est alors, à la
fois, un dispositif de camouflage pour attraper leurs proies et un
moyen de détecter les proies par les vibrations que ces dernières
effectuent lorsqu’elles sont prises au piège (ex. genre
Nyctiophylax).
Les Polycentropodidés ont une importance écologique supérieure à
celle des Psychomyiidés. Ils comprennent deux Sous-familles : celle
des Pseudoneureclipsinae
et celle des Polycentropodinae.
Ils sont cosmopolites.
Polycténidés
(Polyctenidae)
Westwood, 1874 n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères
Hétéroptères Cimicomorphes Cimicoïdes. Ce sont des ectoparasites
des Chiroptères (chauve-souris). Ils mesurent entre 3,5 et 5
mm. Leurs antennes sont développées et visibles en vue
dorsale. Ils n’ont pas d’yeux composés. Leur tête et leur
prothorax sont aplatis dorso-ventralement. Les pattes antérieures
sont plus petites que les médianes et les postérieures.
Polydnavirus
n. m. [Polydnavirus]. Virus produit par une femelle parasitoïde et
injecté dans le corps de l’hôte afin d’inhiber le système
immunitaire de ce dernier.
Chez les Ichneumonidés et les Braconidés, les polydnavirus sont
produits par les cellules des voies génitales de la femelle qui les
injecte lors de la ponte. Ce virus fait donc partie du matériel
génétique de la guêpe. Les polydnavirus vont alors pénétrer les
plasmatocytes de l’hôte afin d’en bloquer le fonctionnement.
Voir aussi Hémocyte,
Plasmatocyte
et Tératocyte.
Polydomie
n. f. (Du gr. polus,
nombreux et domâ,
maison). [Polydomy]. Chez les Hyménoptères Formicidés, colonie
formée de plusieurs nids. Les colonies sont constituées de
plusieurs fourmilières interconnectées. Ce sont en général des
sociétés résultant d’un bourgeonnement (ou bouturage) avec le
nid-mère où les fourmis gardent des relations étroites entre
elles. Syn. Polycalique. Contr. Monodomie.
Voir aussi Bourgeonnement,
Colonie
et Supercolonie.
Polydomique
adj. [Polydomic, Polydomous]. Qui est composé de plusieurs nids à
propos des colonies chez les Insectes sociaux.
Polyembryonie
n. f. (Du gr. polus,
nombreux et embruon,
de bruein,
croître). [Polyembryony]. Fait qu’un seul œuf puisse produire
plusieurs individus. L’œuf qui contient très peu de vitellus se
divise dans l’hôte par mitose en un grand nombre de cellules qui
se développent en embryon. Un seul œuf peut ainsi contenir en
général de deux à quatre embryons. La polyembryonie se rencontre
chez les Hyménoptères Térébrants, tels que les Braconidés,
Dryinidés, Platygastridés, Serphidés et les Chalcidiens (Ex.
Encyrtidés),
mais aussi chez
les Strepsiptères et certains Lépidoptères. Ex. Copidosoma
koehleri,
Hyménoptère Encyrtidé qui choisit pour hôte une teigne des
patates en Inde. Un seul œuf pondu dans le corps d’une chenille,
donne de nombreux adultes (jusqu’à 3000 jumeaux), tous du même
sexe (Idem pour Copidosoma
floridanum). Mais
généralement, les espèces des autres familles produisent moins de
100 individus par œuf. Voir aussi Développement,
Parasitoïdes
grégaires
et Œuf.
Polyergue
(Polyergus)
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Formicidés, appelé
usuellement « Fourmi Amazone ». Incapable de saisir
elle-même ses aliments, elle se fait nourrir par des fourmis
d’autres espèces (« esclaves ») qu’elle a
capturées. Ex. Polyergus
rufescens.
Polyéthisme
n. m. (Du gr. polus,
nombreux et éthikos,
qui concerne la morale). [Polyethism]. Chez les Insectes sociaux,
spécialisation fonctionnelle d’un individu soit en fonction de
son âge (polyéthisme d’âge), de sa morphologie (polyéthisme de
caste) ou de ses caractères génétiques (polyéthisme génétique).
Syn. Division du travail. Voir aussi Insectes
sociaux,
Phénotype,
Polymorphisme
et Polyphénisme.
Polyéthylènophage adj.
et n. m. (Du gr. polus,
nombreux, ethylène (hydrocarbure) formé à partir du lat. aether,
air subtil des régions supérieures, puis comme terme de chimie au
sens de composé volatil, suffixe –ene et phagein,
manger). [Polyethylenophagous]. Qui se nourrit de polyéthylène
c’est-à-dire de plastique. Certaines bactéries endosymbiotiques
permettent à certains insectes de digérer le plastique. On a
découvert cette faculté chez les larves de ténébrion meunier,
Tenebrio molitor
(Coléoptère Ténébrionidé), ainsi que chez la chenille de la
pyrale (ou Teigne) des fruits secs, Plodia
interpunctella
(Lépidoptère Pyralidé).
Polygonière n.
f. [Dot Moth]. Nom vernaculaire de Melanchra
persicariae,
Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
Polygyne
adj. (Du gr. polus,
nombreux et gunê,
femelle). [Polygynous]. Chez les Insectes sociaux, fait que
plusieurs femelles (reines) soient établies dans une colonie. A
distinguer de l’olygogynie où deux reines cohabitent dans une
colonie monogyne (une seule reine). Voir également
Pléométrose.
Polygynie
n. f. [Polygyny]. 1. Chez les Hyménoptères, colonie
renfermant plusieurs femelles. Cette polygynie peut être
facultative, primaire ou secondaire (multicoloniale ou
unicoloniale). L’augmentation du nombre de nids dans un biotope
donné détermine le degré de polygynie. Mais ce degré de
polygynie dépend aussi d’autres facteurs écologiques comme la
diminution ou au contraire l’augmentation des ressources
alimentaires. Syn. Pléométrose.
Contr. Monogyne. Voir aussi Polygynie facultative, Polygynie
primaire
et Polygynie secondaire. // 2. Mode de reproduction où le mâle
féconde plusieurs femelles à la fois. Contr. Monogynie. Voir aussi
Polyandrie
Polygynie facultative, Chez
les Hyménoptères Formicidés, désigne une population ou certaines
colonies sont monogynes et d’autres polygynes (D’après Bourke
et Franks – 1995).
Polygynie primaire,
[Primary polygyny]. Chez les Hyménoptères Formicidés, dans les
fondations indépendantes (où une reine fondatrice nourrira
elle-même ses premières larves), si deux ou plusieurs reines se
regroupent dans une chambre souterraine, c’est une fondation
indépendante par pléométrose. Il y aura par la suite des combats
jusqu’au retour de la monogynie. Mais il peut arriver que les
reines restent unies et il s’agira alors d’une société par
polygynie primaire. Syn. Pléométrose primaire.
Polygynie secondaire,
[Secondary polygyny]. Chez les Hyménoptères Formicidés,
lorsqu’une reine cherche à fonder une nouvelle colonie, elle peut
s’infiltrer dans une ancienne colonie monogyne de la même espèce
et race où il existe une reine résidante et cohabiter avec cette
dernière ce qui est alors une polygynie secondaire. Ce type de
polygynie se rencontre aussi quand la reine provient d’un nid
polygyne et qu’elle s’infiltre dans un autre nid lui aussi
polygyne. Elle vient alors augmenter le degré de polygynie. Enfin,
cette même reine peut retourner à son nid d’origine. C’est
encore une polygynie secondaire. Enfin on trouve aussi ce terme de
polygynie secondaire quand dans une colonie déjà existante, il y a
fécondation dans le nid de nouvelles reines de la même espèce et
race. Syn. Pléométrose secondaire.
Polylectisme
n. m. (Du gr. polus,
nombreux et lektos,
choisi, exclusif). [Polylectism]. Fait pour certains insectes et
plus particulièrement les abeilles de butiner plusieurs espèces
floristiques. La plupart des espèces pollinisatrices pratiquent le
polylectisme, y compris l’abeille mellifère, Apis
mellifera. Contr.
Monolectisme.
Voir aussi Oligolectisme.
Polylectique
adj. [Polylectic]. A propos de certains insectes et notamment des
abeilles, désigne ceux d’entre eux qui butinent plusieurs espèces
de plantes. Contr. Monolectique.
Polymétaboles
n. m. pl. (Du gr. polus,
nombreux et metabolê,
changement). A propos des Insectes Holométaboles, les Insectes
Polymétaboles sont ceux d’entre eux qui connaissent un
polymorphisme larvaire. On distingue les Hypermétaboliens des
Polymétaboliens par le fait que lors du polymorphisme larvaire les
Hypermétaboliens connaissent deux stades nymphaux (1 stade
pseudonymphe et un stade nymphe) alors que chez les Polymétaboliens,
il n’existe qu’un seul stade nymphal, mais plusieurs formes
larvaires. Ex. Les Strepsiptères avec leurs triongulins.
Polymétabolien,
ne adj. Qui
adopte les caractéristiques des Insectes Polymétaboles.
Polymétabolisme
n. m. Qui connait un polymorphisme larvaire. Voir Polymétaboles.
Polymitarcyidés
(Polymitarcyidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Ephéméroptères Schistonotes
Ephéméroptères
Furcatergalia
Scapphodontes. On en connait près de 90 espèces pour 7 genres. Les
adultes ont une coloration blanchâtre et des pattes moyenne et
arrière parfois peu développées. Ils ont 2 ou 3 cerques. Ils
peuvent former de grands essaims sutout dans l’Est des Etats-Unis.
Leurs larves présentent de longues branchies plumeuses et des
mandibules qui ne sont pas recourbées vers le haut lorsqu’on les
regarde sur le côté. Elles possèdent de petites épines sur la
moitié de la mandibule la plus proche de la tête. Elles ont 3
cerques. On les trouve sur les fonds sableux des grands cours d’eau.
Cette Famille cosmopolite n’est représentée en Europe que par
Ephoron virgo.
Elle est surtout présente en Amérique du Nord. On ne les trouve
pas en Australie.
Polymorphe
adj. (Du gr. polus,
nombreux et morphê,
forme). Qui peut prendre des formes diverses. Contr. Monomorphe
Polymorphisme
n. m. [Polymorphism(s)]. Propriété des espèces animales ou
végétales dans lesquels des individus de même sexe, de même âge
et de même race peuvent cependant présenter un aspect très
différent. Il y a polymorphisme si dans une même population
coexistent, pour un caractère donné, plusieurs formes
phénotypiques discontinues. Ces différences dépendent de facteurs
génétiques (variation de séquences moléculaires) ou de
conditions spéciales du milieu au cours du développement. Ex. Chez
les Hyménoptères Formicidés, polymorphisme de la caste ouvrière
(minor, media, major et soldats) ou des sexués (Voir Ergatoïde,
Microgyne et Macrogyne) ou chez les Polymétaboliens qui ont des
larves présentant un polymorphisme larvaire. C’est le cas des
Strepsiptères avec leurs triongulins. On connait aussi des cas de
polymorphisme saisonnier pour
des espèces qui adoptent une forme d’été et une forme d’hiver
(Ex. Chez les collemboles, du genre Isotoma).
Chez les pucerons, il existe également des cas de polymorphisme qui
seront alors fonction du cycle biologique qu’ils connaissent
(ailé, aptère, sexué, asexué). On connait aussi l’existence de
phases de développement différentes chez les criquets
(polymorphisme phasaire : phase grégaire et phase solitaire).
On connait aussi le cas des Hétéroptères Gerromorphes dont
certains individus sont ailés alors que d’autres sont aptères.
On parle à leur propos de ptérygopolymorphisme. Ce phénomène
varie en fonction des saisons. Contr. Monomorphisme. Voir
Polyphénisme.
Voir aussi Caste,
Cycle
de reproduction des pucerons,
Cyclomorphose,
Ecomorphose,
Glande
de mue,
Hypermétaboles,
Morphe,
Phase
grégaire,
Phénotype,
Polymétaboles,
Polyphénisme,
Poecilandrie,
Poecilogynie,
Transiens
et Triongulin.
Polynème
(Polynema)
n. f. Genre minuscule d’Hyménoptères chalcidiens de la Famille
des Mymaridés. Certains sont capables d’utiliser leurs ailes pour
nager sous les eaux en vue de parasiter les notonectes. Ex. Polynema
pratensiphagum.
Polynéoptères
(Polyneoptera)
Martynov, 1923 n. m.pl. (Du gr. polus,
nombreux et néoptère). Sous-classe d’insectes qui comporte,
entre autres, trois Super-ordres : les Blattoptéroïdes, les
Dermaptéroïdes et les Orthoptéroïdes (selon The Paleobiology
Database). Pour certains auteurs, Super-ordre d’Insectes
Ptérygotes Néoptères exoptérygotes. Ils sont caractérisés par
le fait que leurs pièces buccales soient de type broyeur, que leurs
ailes soient indépendantes pendant le vol (pas de coaptation des
ailes) et que les ailes postérieures présentent une neala (champ
jugal) développée avec de nombreuses nervures. Leurs ailes peuvent
se replier en arrière au repos. Ils possèdent des cerques à
l’extrémité du corps. Tous, à l’exception de certains
Termites, possèdent de nombreux tubes de Malpighi (de 8 à 60). Ils
sont donc polynéphridiés. Ce sont tous des hétérométaboles. Ils
sont paurométaboles pour la plupart sauf les Plécoptères qui sont
hémimétaboles. On y retrouve les Dermaptères, les Dictyoptères
(Blattoptères, Mantoptères), les Embioptères, les Isoptères, les
Mantophasmatodés, les Orthoptères, les Phasmoptères, les
Plécoptères et les Zoraptères. Ce taxon n’est pas reconnu par
SITI, NCBI et Fauna Europaea. Syn. d’Orthoptéroïdes. Voir
Orthoptéroïdes.
Voir aussi Paranéoptères
car ce sont aussi des Exoptérygotes et Oligonéoptères
qui sont par contre des Endoptérygotes.
Polyphage
adj. et n. m. (Du gr. polus,
nombreux et phagein,
manger). [Polyphagous]. 1. Qui se nourrit de substances les plus
diverses, pouvant aller jusqu’à la consommation d’aliments
d’origine végétale et/ou animale, ce qui caractérise un régime
omnivore. Contr. Sténophage.
Voir aussi Omnivore
et Euryphage.
// 2. Désigne également un parasite qui attaque des hôtes très
différents et qui donc n’est pas spécialisé au parasitisme
d’une seule espèce. Contr. Monophage. Voir aussi Monophage,
Oligophage
et Sténophage.
Polyphages
(Polyphaga)
n. m. pl. Un des quatre Sous-ordres de Coléoptères (et le plus
important) comprenant des insectes tel que les staphylins,
chrysomèles, charançon, et scarabées. Il regroupe 248.000 espèces
en 150 Familles et 5 Infra-ordres : Bostrichiformia,
Cucujiformia,
Elateriformia,
Scarabeiformia,
Staphyliniformia.
Ils se distinguent par l’absence d’un 6ème
segment des pattes chez les larves. Ces dernières présentent dont
des pattes à 5 segments (tout comme les larves de Myxophages chez
qui on constate cependant une fusion des tarses et des prétarses).
A la différence des Adéphages, les adultes n’ont pas de suture
notopleurale (sillon séparant le pronotum du propleure) distincte
sur le prothorax. De plus leurs hanches postérieures sont mobiles
car non soudées au métathorax. Ces coxae
ne recouvrent qu’une partie du premier sternite abdominal
(alors que chez les
Adéphages, les
coxae recouvrent
tout le premier sternite et une partie du deuxième). Les
trochanters de ces mêmes pattes postérieures sont peu développés.
Leur abdomen présente 6 sternites visibles, parfois, plus et le
premier sternite abdominal est toujours visible en entier. Leurs
ailes postérieures membraneuses ne comportent pas d’oblongum
(cellule médiane fermée) et cela à la différence des 3 autres
Sous-ordres de Coléoptères. Ces mêmes ailes postérieures se
replient à l’apex sous les élytres. Leurs tarses ont 5 articles
ou moins. Leurs ovarioles méroïstiques sont de type acrotrophique.
Les 3 autres Sous-ordres sont ceux des Adéphages, des Myxophages et
des Archostemates. Voir aussi Phytophages.
Polyphagidés
(Polyphagidae)
n. m. pl. [Sand Cockroaches]. Famille d’Insectes Dictyoptères du
Sous-ordre des Blattodés.
Syn. senior Corydiidés (selon NCBI). Voir Corydiidés.
Polyphagie
n. f. [Polyphagy]. 1. Faim insatiable. // 2. Qui se nourrit de
beaucoup de végétaux différents. Syn. Allotrophie.
Polyphaginina
n. m. pl. Infra-ordre d’Insectes Blattoptères Blattinés
(Blattina)
regroupant les Super-familles des Polyphagoïdes et des
Cryptocercoïdes. Ce taxon n’est pas reconnu par SITI et NCBI.
Polyphagoïdes
(Polyphagoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Blattoptères Blattina
Polyphaginina ne
comptant que la famille des Polyphagidés.
Polyphénisme
n. m. (Du gr. polus,
nombreux et phaino,
paraître, être évident). [Polyphenism]. Terme crée par Lüscher
pour désigner la multiplicité des comportements (division du
travail ou polyéthisme), la multiplicité des phénotypes, et
notamment l’ensemble des variations morphologiques
(polymorphisme), et la multiplicité des variations physiologiques
des individus, caractéristique des sociétés d’insectes. Le
polyphénisme est dû à des différences entre les génotypes
individuels, transmissibles à la descendance. Cela explique
l’existence de plusieurs castes (polymorphisme) chez les insectes
sociaux, mais aussi l’existence de phases de développement
différentes chez les criquets (polymorphisme phasaire : phase
grégaire et phase solitaire). Voir aussi Caste,
Génotype
1, Insectes
sociaux,
Phénotype,
Polymorphisme,
Polyéthisme.
Polyphylétique
adj. (Du gr. polus,
nombreux et phulon,
race). [Polyphyletic]. Voir Groupe
polyphylétique.
Contr. Monophylétique.
Voir aussi Groupe
Paraphylétique.
Polyphylle
(Polyphylla)
n. m. (Du gr. polus,
nombreux et phullon,
feuille). Genre d’Insectes Coléoptères Scarabéoïdes
Mélolonthides. Ex. On trouve en France un Lamellicorne sous le nom
de « polyphylle
foulon » ou
« hanneton
foulon », Polyphylla
fullo.
Polyplacidés
(Polyplacidae)
n. m. pl. [Spiny Rat Lice]. Famille d’Insectes Phthiraptères
Anoploures.
Polypneustique
adj. (Du gr. polus,
nombreux et pneuma,
pneumôn, souffle,
poumon). [Polypneustic]. Type de système respiratoire trachéen
caractérisé par la présence de huit à dix paires de stigmates
fonctionnels. Voir aussi Apneustique
et Hétéropneustique
(ou Oligopneustique). Voir aussi Stigmate.
Polypode adj.
[Polypodous]. A propos des larves, désigne un type qui présente de
nombreuses pattes, les six pattes thoraciques mais également des
fausses pattes abdominales. Cela vise notamment les chenilles de
Lépidoptères et certaines larves d’Hyménoptères (Tenthrèdes)
mais aussi chez les Mécoptères (Panorpes). Ces larves sont dites
aussi éruciformes. Ce terme est apparu lors de l’établissement
d’une classification des types de larves selon leur mode de
développement des appendices locomoteurs et de leur capsule
céphalique. On distingue ainsi des larves de type apode, oligopode,
polypode et protopode et/ou acéphale, eucéphale, hémicéphale.
Voir Apode,
Fausses-pattes,
Larve
éruciforme,
Larves
d’Hyménoptères,
Oligopode
et Protopode.
Polystoéchotidés
(Polystoechotidae)
n. m. pl. [Giant lacewings]. Famille de Névroptères
Hémérobiiformes.
Polythoridés
(Polythoridae)
Munz, 1919 n. m. Famille d’Insectes Odonates Zygoptères.
Polytrophique
adj. (Du gr. polus,
nombreux et trophê,
nourriture). [Polytrophic]. Voir Méroïstique.
Polyvoltin,
e adj. (Du préf.
poly
et du lat. volvere,
rouler, se dérouler, évoluer). [Polyvoltine]. Se dit des espèces
qui produisent plusieurs générations chaque année. Le terme plus
adéquat serait multivoltin selon certains auteurs. C’est le cas
des vers à soie. Si ce nombre de générations est unique, on dit
qu’il est univoltin (monovoltin pour certain), s’il est double,
il est bivoltin, sinon il est multivoltin (ou polyvoltin). Voir
aussi Plurivoltin
et Voltinisme.
Polyxène n.
m. et adj. (Du gr.
polus,
nombreux et xenos,
étranger). [Polyxeny (n.), Polyxenous (adj.)]. Parasite qui se
développe aux dépens de plusieurs hôtes successifs. Contr.
Monoxène.
Voir aussi Monoxène,
Hétéroxène
et Euryxène.
Pompe aspirante,
Voir Pharynx.
Pompile
(Pompilus)
n. m. Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Hyménoptères
Vespoïdes, type de la Famille des Pompilidés, cosmopolites, de
couleur généralement bleu-foncé ou noire. Les femelles chassent
les araignées qu’elles neutralisent avec leur venin afin de les
traîner dans un nid pour y pondre un œuf dans l’opisthosome
(abdomen). Certaines espèces de pompile ont la faculté de circuler
sur les toiles d’araignées sans s’y engluer. L’aiguillon des
pompiles occasionne des piqûres douloureuses. Ex. Pompilus
cinereus. Le
Pompile à pattes rouges, Episyron
rufipes. Le
Pompile charbonnier, Auplopus
carbonarius. Le
Pompile commun, Anoplius
viaticus. Le
Pompile tacheté, Ceropales
maculata.
Pompilidés
(Pompilidae)
Latreille, 1804 n. m. pl. [Spider wasps, Tarantula Hawks]. Famille
d’Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates. Il s’agit
d’insectes sociaux. Il en existe environ 4.000 espèces dont les
plus grandes peuvent atteindre 7 cm en faisant le plus grand des
Hyménoptères (ex. Pepsis
heros). Les adultes
ont un corps svelte, souvent marqué de bandes de couleur jaune ou
orange sur fond noir. Les mâles portent des antennes de 13 articles
alors que les femelles en ont 12. Le palpe maxillaire porte 6
articles et le palpe labial en porte 4. Leur pronotum atteint
latéralement la tégula. Leur mésopleure présente un sillon
transverse oblique. La membrane des ailes est généralement de
couleur jaunâtre ou noirâtre. Les ailes antérieures présentent
10 cellules fermées dont une cellule costale. La première cellule
discoïdale (d) des ailes antérieures est plus courte ou égale à
la cellule submédiane (smd). Cela permet de les distinguer des
Vespidés chez qui la première cellule discoïdale (1-d) est
nettement plus longue que la submédiane (smd). Leurs pattes sont
longues avec des fémurs postérieurs allongés. Les tibias des
pattes médianes et postérieures portent deux épines. On les voit
plus souvent en train de courir que voler. L’abdomen des femelles
présente 6 sternites alors que celui des mâles en présente 7. Les
pompiles possèdent un aiguillon bien développé dont la piqûre
est très douloureuse. Les adultes sont des paralyseurs. Certaines
espèces se développent comme cleptoparasites d’autres pompiles.
Les larves, qui évoquent des asticots, sont parasites d’araignées.
Les femelles pondent toujours un œuf pour une seule araignée. Le
genre Homonotinae
est un prédateur
des mygales.
Pompiloïdes
(Pompiloidea)
Latreille, 1804 n. m. pl. (De pompile et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites
Aculéates regroupant les Familles des Céropalidés (appelés
maintenant Céropalinés), des Pompilidés et des Rhopalosomatidés.
Leurs ailes postérieures ne présentent pas de cellule basale
fermée. Ce sont des insectes élégants, agiles, meilleurs
marcheurs que voiliers. Beaucoup d’espèces tropicales sont de
couleur métallique brillante. En Europe, ils sont souvent noirs et
rouges. Ce taxon n’est pas reconnu par SITI et Fauna Europaea.
Syn. Vespoïdes selon NCBI. Voir Vespoïdes.
Ponctué,
e adj.
[Punctuated]. Qui est couvert de petits trous, de petites fossettes.
Pondre
v. tr. (Du lat. ponere,
déposer). [Lay]. Déposer ses œufs.
Pondeur,
euse, adj.
[Laying]. Qui pond. Ex. Papillon pondeur.
Ponérinés
(Ponerinae)
n. m. pl. Sous-famille d’Hyménoptères Formicidés présentant un
pétiole d’un seul article. Leur corps est fortement sclérifié.
Leurs individus sont souterrains.
Ponéromorphe
adj. Chez les Hyménoptères Formicidés, nom commun donné aux
fourmis rassemblant celles de la Sous-famille des Ponerinae
ainsi que celles de nouvelles Sous-familles résultant de
l’éclatement de la Sous-famille des Ponerinae,
telles que les Sous-familles suivantes : Amblyoponinae,
Ectatomminae,
Heteroponerinae,
Paraponerinae,
Proceratiinae.
Ponte
n. f. [Laying]. Expulsion d’un ou d’un ensemble d’œufs des
voies génitales d’une même femelle. Chez la plupart des espèces,
les œufs sont pondus et éclosent en dehors du corps de la femelle
(oviparité). Chez certains insectes, la ponte est enfermée dans un
étui (oothèque), comme chez les blattes ou chez les mantes. Mais
de nombreux insectes déposent plutôt leurs œufs isolés ou en
masses sur des plantes, dont se nourriront les larves. Chez ces
Insectes phytophages, le comportement de ponte commence donc par la
recherche de la plante hôte, ce qui assurera à la future larve la
possibilité de bien se développer grâce à une nourriture
appropriée. D’autres pondent dans les tissus de la plante
nourricière ou dans le corps d’un animal (généralement un autre
insecte) qu’ils parasitent. Voir aussi Epidéictique,
Œuf,
Ovipare,
Ovipositeur
et Parasites.
Population n.
f. (Du lat. populus,
peuple). [Population(s)].
Ensemble
d’individus appartenant à la même espèce vivant ensemble dans
la même région, et se reproduisant entre eux. On distingue quatre
types de population selon qu’elles
occupent la même aire de distribution (dites alors sympatriques),
que leurs aires de distribution soient différentes (allopatriques),
que leurs aires de distribution se recouvrent partiellement
(parapatriques) ou qu’une population soit en périphérie d’une
autre (péripatrique). Voir aussi Spéciation.
Pore
n. m. (Du lat. porus,
du gr. poros,
passage). [Pore]. Petit orifice circulaire faisant déboucher tout
canal à l’extérieur du corps.
Pore canal,
[Pore canal]. Syn. de canalicule. Pl. Pores canaux. Voir Canalicule.
Porphyrophora
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères Margarodidés. Ex.
Porphyrophora
polonica qui est
une cochenille, appelée usuellement « Graine de Pologne »
ou « Cochenille polonaise », vivant sur les racines des
plantes de sables, et dont on extrayait autrefois une teinture
écarlate.
Porrigé,
e adj. (De
l’Anglais porrected,
dirigé vers le haut et l’avant). [Porrect]. Dressé, érigé
horizontalement vers l'avant. Ex. Antennes porrigées.
Portage social,
Chez les Hyménoptères Formicidés, comportement consistant pour
une ouvrière à en porter une autre qui sera ainsi dispensée de
suivre la piste phéromonale menant par exemple à une source de
nourriture. Syn. Port social ou Transport social. Voir aussi
Phorésie.
Porte-aiguillon
adj. invar. Se dit des insectes, surtout Hyménoptère, dont
l’abdomen est armé d’un aiguillon venimeux.
Porte-aiguillons
n. m. pl. Grande division des Hyménoptères, comprenant ceux dont
les femelles possèdent un aiguillon venimeux (abeilles, bourdons,
guêpes, fourmis, etc.). Syn. Aculéates. Voir Aculéates.
Porte-bois
n. m. Nom usuel donné aux larves aquatiques des Trichoptères
(ou Phryganes) qui construisent un fourreau autour de leur corps mou
afin de se protéger des prédateurs. Ce fourreau est constitué
d’un tube de soie recouvert de différents matériaux (morceaux de
bois, brindilles, feuilles mortes, sable, cailloux, …). Syn.
Traine-buche. Voir aussi Néoptères,
Trichoptères et Phryganes
Porte-lanterne,
[Lantern fly, Peanut bug, Peanut-headed Lanternfly, Alligator bug].
Nom vernaculaire d’un Insecte Hémiptère de la famille des
Fulgoridés, Fulgora
laternaria,
d’Amérique du Sud. Mesurant 3 cm de long, son nom est dû au fait
que d’anciens naturalistes croyaient que son prolongement
céphalique était lumineux. Syn. Porte-Cacahuète.
Porte-queue
n. m. Certaines espèces de Papilionidés porte un appendice étroit
sur l’aile postérieure, une sorte de queue, qui leur a valu le
nom de porte-queue. Voir aussi Machaon.
Porte-selle
n. m. Nom commun donné aux Ephippigères (sauterelles du Sous-ordre
des Ensifères), reconnaissables à leur pronotum dont la partie
postérieure est brusquement relevée leur donnant ainsi de profil,
l’aspect d’une selle de cheval.
Porte-tarières
n. m. pl. Grande division des Hyménoptères, comprenant ceux dont
les femelles possèdent un aiguillon ovipositeur adapté au forage
ou à la pénétration d'un végétal ou d'un hôte. Syn. Parasites
ou Térébrants. Voir Parasites
et Térébrants.
Porthésie
(Porthesia)
n. f. Ancien nom de Genre du Lépidoptère Noctuoïde Lymantriidé
du genre actuel Euproctis.
Ex. Euproctis
chrysorrhoea appelé
usuellement « Cul-doré » ou « Cul-brun »,
nuisible aux arbres.
Postabdomen
n. m. (Du lat. post,
après et abdomen). [Postabdomen]. 1. Chez les Diptères, autre nom
de l’hypopygium. Voir Hypopygium. //
2. Partie étroite et très mobile de l’abdomen des scorpions,
terminée par le dard venimeux, et usuellement nommée queue.
Postclypeus
n. m. (Du lat. post,
après et clypéus). 1. En présence d’une suture ou d’un sillon
de démarcation, partie postérieure ou supérieure du clypéus.
// 2. Chez les Odonates notamment, partie de la face de la tête
située sous le front et au dessus de l’antéclypeus. Voir aussi
Clypéus.
Postcubitale
n. f. [Postcubitus]. Désigne habituellement la 6ème
nervure de l’aile. Elle est notée « PCu ». Voir
Nervure
Postcubitale.
Post-embryonnaire
adj. (Du lat. post,
après et du gr. embruon,
de bruein,
croître). [Postembryonic]. Qui suit le développement embryonnaire.
Chez les Insectes, le développement post-embryonnaire suit
l’éclosion de l’œuf.
Postérieur,
e adj. [Hind,
Posterior]. Qui fait référence à la partie arrière du corps ou
d'un organe. Ex. Ailes postérieures, Intestin postérieur.
Posteritoma n.
m. pl. Sous-ordre d’Insectes Ephéméroptères regroupant la
famille des Baetiscidés et des Prosopistomatidés selon le système
de classification proposé par Kluge en 1988. Syn. Carapacea
(dans le système
de classification proposé par McCafferty).
Postfront
n. m. [Postfrons]. Partie du vertex située entre l'ocelle médian
et le front. Voir aussi Suture
postfrontale.
Postgéna
n. f. (Du lat. post,
après et géna). [Postgena]. Au niveau de la capsule
céphalique des insectes, aire postérieure aux genae (joues). Par
exemple, chez les Orthoptères, elle est située entre la suture
occipitale et la sututure postoccipitale. Pl. Postgenae.
Postlabium
n. m. [Postlabium]. Elément postérieur du labium (lèvre
inférieure), comprenant le mentum distal et le submentum proximal.
Le labium des Insectes ayant des pièces buccales primitives est en
général composé d’un submentum puis d’un mentum (mentum
distal et submentum proximal forment le postmentum (ou postlabium)),
puis d’un prémentum (composant le prélabium avec les palpes
labiaux, les lobes internes (ou glosses) et les lobes externes (ou
paraglosses)). Syn. Postmentum (Snodgrass).
Postmarginale
(nervure) adj. Voir Nervure
postmarginale.
Postmentum
n. m. (Du lat. post,
après et mentum). [Postmentum(ta)]. Partie basale du labium (ou
lèvre inférieure qui provient de la soudure en une pièce impaire
d'une deuxième paire de maxilles). L’insertion à la capsule
céphalique du labium s’effectue par l'intermédiaire du
postmentum. Le postmentum est l’élément postérieur du labium
(appelé de ce fait aussi postlabium), alors que l’élément
antérieur est le prémentum qui porte les palpes labiaux. Le
postmentum est divisé au moins primitivement en submentum basal et
en mentum distal. Submentum et mentum (donc postmentum) sont
l’équivalent du cardo de la première paire de maxille. Sur ce
postmentum s'insère le prémentum (qui correspond à la fusion des
2 stipes de la première paire de maxille) qui supporte les 2 palpes
labiaux et 2 petites glosses (ou lacinia) entourées de paraglosses
(ou galea). Syn. Postlabium (Snodgrass). Voir aussi Lorum,
Postlabium
et Submentum.
Postnotum
n. m. (Du lat. post,
après et notum). [Postnotum(ta)]. Elément postérieur, d'un
tergite thoracique (métamère dorsal du thorax), provenant de la
membrane intersegmentaire. Il suit le notum et est généralement
réduit ou peu visible. Il porte l’antécosta (invagination
servant de point d’attache aux muscles thoraciques) marquée par
la suture antécostale. Il porte aussi des phragmes (sortes de
tendon des muscles). Snodgrass le nomme pseudonotum.
Postocciput
n. m. (Du lat. post,
après et occiput, arrière de la tête). [Postocciput]. Rebord
postérieur extrême de la capsule céphalique, souvent en forme de
U, derrière la suture postoccipitale.
Postocellaire
(soie) adj. Voir Soie
postocellaire.
Post-oral,
e,
aux adj. (Du
lat. post,
après et os,
oris,
bouche). [Postoral]. Qui suit la bouche en arrière.
Post-pedes n.
m. (Du lat. post,
après et pedes,
pied). [Postpedes]. Pattes anales. Syn. de fausses pattes. Voir
Fausse
pattes.
Postpétiole
n. m. [Postpetiole]. Chez les Hyménoptères évolués que sont les
Apocrites (Parasites et Aculéates), le premier segment abdominal
(appelé propodeum ou segment médiaire) est soudé au thorax, dont
il devient partie intégrante et le deuxième segment (appelé
pétiole) est très étroit, donnant l’impression que l’abdomen
(en fait le gaster) est séparé du thorax. De ce fait le
postpétiole qui suit le pétiole est le troisième segment
abdominal. Le postpétiole est donc en fait, le premier tergite du
gaster (abdomen apparent). Mais chez les Hyménoptères Apocrites
Formicidés, le postpétiole forme le second segment du pédicelle
quand ce dernier est composé de 2 articles. Le pédicelle est alors
l’ensemble formé par les deux segments abdominaux qui suivent le
propodeum c’est-à-dire le pétiole et le postpétiole. Ils
forment ensemble un étranglement les séparant du reste de
l'abdomen apparent, le gaster. Chez certaines espèces de fourmis,
le postpétiole porte une partie de l’organe de stridulation
appelé grattoir. Voir aussi Pédicelle
4.
Postphragma
n. m. (Du lat. post,
après et phragma,
cloison). [Postphragma]. Phragme (Cloison interne du thorax) du
postnotum d’un Insecte. Noté « Pph ». Voir Phragme.
Postpronotum
n. m. (Du lat. post,
après et pronotum). [Postpronotum]. Postnotum (élément postérieur
d’un segment thoracique) du pronotum (premier segment thoracique).
Il est particulièrement bien développé chez les Diptères
supérieurs. Chez les Diptères, son lobe latéral est souvent
appelé calus huméral. Voir aussi Calus
huméral.
Postscutellaire
adj. [Postscutellar]. Fait référence à la partie du corps située
en arrière de l’écusson. Voir postscutellum.
Postscutellum
n. m. (Du lat. post,
après et scutellum). [Postscutellum(lla)]. Le postscutellum est le
quatrième sclérite des segments thoraciques du métanotum (après
le préscutum, métascutum et métascutellum). Il correspond le plus
souvent au mésopostnotum. Le postnotum, élément postérieur d’un
tergite thoracique, étant un sclérite intersegmentaire appelé
pseudonotum par Snodgrass. Le terme de postscutellum peut également
être appliqué au mésonotum et il correspond aussi alors à la
partie postérieure du scutellum mésothoracique. Chez les
Diptères, c’est la région située immédiatement après le
scutellum.
Poststernellum
n. m. [Poststernellum(lla)]. Partie postérieure du sternellum
(sclérite ventral d’un segment thoracique).
Postsuturale
(soie) adj. Voir Soie
postsuturale.
Potagère
n.
f. [Bright-line Brown-eye]. Nom
vernaculaire de Lacanobia
oleracea,
Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
Potamal n.
m. ou adj. (Du gr. potamos,
fleuve et du lat. –alis,
qui appartient à). Zone caractéristique du potamon qui est la
partie aval des grand cours d’eau en général de plaine. Zone
potamale, zone de grand cours inférieurs d’eau, tels les rivières
ou les fleuves. Voir aussi Zone
crénale, rhithrale et potamale.
Potamanthidés
(Potamanthidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Ephéméroptères Schistonotes
Ephémèroïdes (ou Potamanthoïdes). En Europe on ne connaît
dans cette Famille qu’une seule espèce : La mouche de mai
jaune, Potamanthus
luteus.
Potamanthoïdes
(Potamanthoidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insecta
Ephemeroptera
Furcatergalia
Scapphodonta ne
regroupant que la Famille des Potamanthidae.
Potamocoridés
(Potamocoridae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères
Euhémiptères Néohémiptères Prosorrhynches Hétéroptères
Euhétéroptères Néohétéroptères Panhétéroptères
Népomorphes.
Potamophile
(Potamophilus)
n. m. (Du gr. potamos,
fleuve et philos,
ami). Genre d’Insectes Coléoptères Polyphages Byrrhoïdes de la
Famille des Elmidés commun dans les ruisseaux, sur les bois morts
flottants. Ex. Potamophilus
acuminatus.
Potentiel reproducteur
ou Potentiel
biotique,
[Reproductive potential]. Capacité de multiplication maximale d’une
espèce dans un habitat donné. Cette capacité est déterminée en
fonction du potentiel de reproduction des femelles, de la durée de
développement des individus et de leur capacité à survivre aux
facteurs écologiques. Voir aussi Démécologie,
Ecologie
et Fitness.
Pou
n. m. (Du lat. pediculus).
[Louse(lice)]. Nom usuel donné à un Insecte Phthiraptère de la
Famille des Pédiculidés (genre Pediculus),
parasite sur le corps de l’homme et de plusieurs animaux. Ses œufs
sont les lentes. Pl. Poux.
Pou de Corps,
C’est l’une des deux espèces de pou (avec le pou de tête) qui
parasite l’homme. Le Pediculus
humanus corporis
(Phthiraptère Pédiculidé). Pou
de tête, C’est
l’autre des deux espèces de pou qui parasite l’homme. Le
Pediculus humanus
capitis (Phthiraptère
Pédiculidé). Pou
des abeilles,
Voir Braule et Triongulin.
Pou de San José,
[San Jose scale]. Cochenille. Voir Diaspidiotus. Pou
des bois,
Voir Lachésille et Psoque. Pou
des livres, Insecte
Psocoptère dépourvu d’ailes, se nourrissant de vieux papiers.
Voir Psoque. Pou des
moutons,
Voir Mélophage (Diptères). Pou
des oiseaux,
Voir Ménoponidés et Mallophages. Pou
des plantes, syn.
de cochenille. Voir Cochenille. Pou
du pubis,
Nom usuel de Pthirus
pubis (Phthiraptère
Pthiridé). Voir Morpion.
Poussoir à pollen,
Chez les Hyménoptères Apidés, organe en forme d’épine disposé
à l’apex du premier tarse des pattes postérieures (métatarse),
destinée à pousser le pollen dans la pince tibio-tarsienne afin de
le comprimer. Voir aussi Brosse
à pollen,
Corbeille,
Peigne
et Pince
tibio-tarsienne.
Praeaulacidés
(Praeaulacidae)
Rasnitsyn, 1972 n. m.
pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites
Evanioïdes.
Praecinctorium
n. m. (Du lat. praecinctio,
large allée servant de palier dans les amphithéâtres, ce qui a
donné par la suite le mot ceinture). Syn. de tablier. Voir Tablier.
Praeichneumonidés
(Praeichneumonidae)
Rasnitsyn, 1983 n.
m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Parasites (Térébrants)
Apocrites Ichneumonoïdes. Il s’agit d’une famille éteinte au
même titre que celle des Eoichneumonidés.
Praentomobryidés
(Praentomobryidae)
Chrystiansen & Nascimbene, 2006 n. m. pl. Famille
de Collemboles Entomobryomorphes Entomobryoïdes. Ils portent un
organe trochantéral rudimentaire de 4 ou 5 soies sur la troisième
paire de pattes.
Préapical,
e,
aux, adj.
(Du lat. prae,
devant et apex,
apicis, pointe,
sommet). Qui est situé en avant de l'apex d'un appendice. De
nombreux Diptères, par exemple, ont des soies préapicales justes
avant l’extrémité des tibias. Article
préapical,
Avant-dernier article.
Précambrien n.
m. (Du lat. prae,
devant et cambrien). [Precambrian]. Période
qui s'étend depuis la
formation de la Terre il y a 4,55 milliards d'années jusqu'à
environ 543 Millions d’Années. Voir aussi Cambrien.
Précoce n.
f. [Portland Moth]. Nom vernaculaire d’Actebia
praecox,
Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
Précoxa n.
f. (Du
lat. prae,
devant et coxa,
hanche). [Precoxa]. Sclérite qui précède la hanche ou coxa.
Précoxal, -e, -aux
adj. [Precoxal]. Qui est antérieur à la hanche.
Prédateur,
-trice adj. et n.
m. (Du lat. praeda,
proie). [Predator(s)
(n.), Predatory (adj.)]. Qui
pour se nourrir chasse des proies vivantes (ce sont donc des
carnassiers). Ce terme s’oppose à phytophage. Les Insectes
prédateurs sont souvent des auxiliaires de l’agriculture. Ils ont
pour caractéristique d’avoir des yeux composés grands et bien
développés, car la vision est alors importante pour attraper leurs
proies. Tous les insectes prédateurs ne sont pas qu’entomophages.
On connait ainsi les Coléoptères malacophages qui s’attaquent
aux mollusques. Parmis les insectes entomophages, on distingue ceux
qui sont prédateurs de ceux qui sont des parasitoïdes. Voir aussi
Auxiliaire,
Carnivore,
Entomophages,
Episite,
Harpactophage, Lutte
biologique,
Malacophage,
Parasitoïdes et Prédateurs.
Prédateurs
n. m. pl. Groupe biologique d’Insectes entomophages qui par
différenciation aux parasitoïdes se développent au dépens de
plusieurs proies (parasitoïdes = une seule proie). Certains
chassent à l'affût, édifiant des édifices plus ou moins
complexes (toiles, entonnoirs), ou en se contentant d’attraper les
proies qui passent à leur portée au moyen d’organes de capture
particuliers (pattes ravisseuses, masques des larves de libellules).
Les autres chassent à la course en poursuivant leurs proies sur ou
dans le sol, sur les plantes, dans les airs ou dans l’eau. Syn.
Episite. Voir aussi Parasitoïde
et Piège.
Prédation
n. f. [Predation(s)]. Mode de nutrition des animaux prédateurs qui
s’attaquent à des proies.
Préformation
n. f. (Du gr. prae,
devant et formation). [Preformation]. Théorie selon laquelle le
développement de l'embryon dans l’œuf se forme progressivement
par développement de rudiments existant antérieurement. On
distingue ainsi la préformation de l'épigenèse qui est une
théorie selon laquelle il y aurait une différenciation progressive
des tissus, créant ainsi des organes nouveaux qui n'existaient pas
primitivement. Il existe une théorie ayant pour base la
préformation selon laquelle, chez les abeilles, l'ovaire de la
reine contiendrait deux ou plusieurs sortes d'œufs. Les uns
produiraient des ouvrières, les autres des reines. L'alimentation
donnée aux larves ne modifiera pas cette préformation comme c’est
le cas dans la théorie de la trophogenèse. La différence de
nourriture reçue par les larves pourra, tout au plus, agir sur la
taille des individus. Cette théorie est née par l’observation de
la nourriture donnée aux différentes castes chez de nombreuses
fourmis et guêpes et notamment chez les Mélipones où l’on a
observé que toutes les castes recevaient la même nourriture. Voir
aussi Blastogenèse,
Epigenèse,
Trophogenèse
et Caste.
Préhensile adj. (Du
lat. prehendere,
saisir). [Prehensile]. Qui sert à la préhension. Ex.: Patte
préhensile.
Préhension
n. f. [Prehension]. Action de prendre, de saisir un objet.
Prélabium
n. m. (Du lat. prae,
devant et labium,
lèvre). [Prelabium]. Elément antérieur du labium (lèvre
inférieure), comprenant le prémentum puis un palpe labial
(comportant généralement trois articles), puis un lobe interne (ou
glosse) et un lobe externe (ou paraglosse). Si l’élément
antérieur du labium est le prélabium, l’élément postérieur
est le postlabium (ou postmentum). Le labium des Insectes ayant des
pièces buccales primitives est en général composé d’un
submentum puis un mentum (mentum distal et submentum proximal
forment le postlabium (ou postmentum)), puis en avant le prélabium.
Syn. Eulabium selon Snodgrass.
Prémandibulaire
adj. (Du lat. prae,
devant et mandibulum,
mâchoire). [Premandibular].
1. Situé avant les mandibules. Ex. Soies prémandibulaires. //
2. Relatif aux prémandibules. Voir Prémandibule.
Prémandibule
n. f. [Premandible(s)]. A propos des larves de Diptères
Nématocères, Simuliidés notamment, petites protubérances,
constituées de soies, situées avant les mandibules qui leur
servent à filtrer la nourriture. Syn. Peigne céphalique.
Prémentum
n. m. (Du lat. prae,
devant et mentum). [Prementum(ta)]. Chez les Insectes ayant des
pièces buccales primitives, le labium est en général composé en
arrière d’un submentum puis d’un mentum (mentum distal et
submentum proximal forment le postlabium (ou postmentum)), puis en
avant d’un prémentum (composant le prélabium avec les palpes
labiaux, les lobes internes (ou glosses ou galeae)
et les lobes externes (ou paraglosses ou laciniae)).
Chez les insectes ayant des pièces buccales plus évoluées, le
prémentum est toujours l’élément antérieur du labium (lèvre
inférieure) sur lequel sont fixés les palpes labiaux et la ligule.
Chez les Hyménoptères Apidés, on constate un allongement de ce
prémentum ainsi que des premiers articles des palpes labiaux qui
forment un étui pour la langue. Le prémentum est l’homologue des
stipes maxillaires. Voir Galéa,
Lacinie,
Labium,
Mentum,
Postmentum,
Stipes,
Submentum.
Prénymphal, -e, -aux,
adj. Qui concerne la prénymphe. Voir Prénymphe.
Prénymphe
n. f. [Prepupa]. 1. Chenille de dernier stade prête à se
métamorphoser. // 2. Chez les Thysanoptères, les deux
derniers stades larvaires ne se comportent pas comme des larves
d'insectes hétérométaboles, mais comme des nymphes
d'holométaboles. Lors de ces deux derniers stades, les individus
sont complètement inactifs et ne s'alimentent pas. L’existence de
cette période de repos et de jeûne fait que l’on peut parler de
prénymphe et nymphe. // 3. Chez les Coléoptères Méloïdés,
stade supplémentaire de l’hypermétamorphose précedant la
nymphose proprement dite durant laquelle la larve est immobile,
inactive et ne s’alimente plus. Voir aussi Pseudo-nymphe,
Remétabolie
et Triongulin.
Prèoral,
-e,
-aux adj. (Du
lat. prae,
devant et os,
oris,
bouche). [Preoral]. Situé en avant de la bouche.
Prépectus
n. m. (Du lat. prae,
devant et pectus,
poitrine). [Prepectus]. Chez les Hyménoptères Chalcidoïdes,
sclérite triangulaire situé entre le pronotum et le mésopleure,
séparant les tégulas (écailles qui protègent la base de l’aile
antérieure) du bord postérieur du pronotum. Il est souvent
fusionné secondairement avec le pronotum dans un certain nombre de
Familles d’Hyménoptères.
Prépupe
n. f. (Du lat. prae,
devant et pupa,
poupée). [Prepupa]. Chez les Diptères Cyclorrhaphes, stade de
repos par lequel passent de nombreuses larves avant le stade pupal.
A ce stade, les larves sont généralement fripées et déformées.
Préscutellum
n. m. (Du lat. prae,
devant et scutellum). [Prescutellum]. 1. Sclérite situé près
de la tête quand la partie supérieure du notum est divisé en
quatre parties, ce qui arrive en de rares occasions (Ex. Chez les
Chilopodes). // 2. Chez les Hyménoptères Formicidés, sclérite
situés près des axilles. Syn. Mésoparaptère. Voir aussi
Proscutellum.
Préscutum
n. m. (Du lat. prae,
devant et scutum). [Prescutum(ta)]. Partie antérieure du mésonotum
(face dorsale du mésothorax) ou du métanotum (face dorsale du
métathorax). Le pronotum est aussi composé du préscutum, du
proscutum et du proscutellum (mais ces termes sont peu utilisés).
Le mésonotum est composé du préscutum, du mésoscutum et du
mésoscutellum. Enfin, le métanotum est lui composé du préscutum,
du métascutum et du métascutellum. Le préscutum est donc le
scutum antérieur de chaque segment thoracique. Il est cependant en
général invaginé ou réduit et donc non visible de l'extérieur.
Présocial, -e, -aux
adj. (Du lat. prae,
devant et socialis,
qui concerne la société, les alliés). [Quasisocial]. Dans la
classification des niveaux de socialité, on considère que sont des
espèces présociales celles dont le niveau de société n’est pas
encore eusocial. Il s’agira donc des espèces grégaires,
subsociales, communales, coloniales et semisociales. Voir aussi
Colonial,
Communal,
Eusocial,
Grégaire,
Semisocial
et Subsocial.
Pression sélective,
[Selective pressure]. Evolution des espèces de par le fait de
certaines contraintes environnementales naturelles. Certains
individus ou certaines populations d'une espèce donnée prospèrent,
tandis que d'autres se raréfient ou disparaissent. Il y a une
sélection naturelle car certains individus sont poussés par le
milieu à se transformer dans une direction donnée. Ils seront
alors avantagés face à ce milieu et se reproduiront un peu mieux
et engendreront une descendance plus nombreuse que les individus
moins favorisés. Voir aussi Selection
naturelle.
Présternum
n. m. (Du lat. prae,
devant et sternum). [Presternum]. Partie antérieure du mésosternite
isolée à l’avant du basiternum par la suture présternale.
Prestigma
n. f. [Prestigma]. Chez les Hyménoptères, aire sclérifiée située
juste avant le ptérostigma de l’aile antérieure où se
rejoignent différentes nervures (Costales, Sub-costales et Secteur
de la Radiale). On la trouve par exemple chez les Apidés, les
Braconidés, les Bethylidés.
Présuturale
(soie) n. f. Voir Soie
présuturale.
Prétarse
n. m. (Du lat. prae,
devant et tarse). [Pretarsus]. Extrémité de la patte, qui pourrait
être considérée comme une sorte de sixième segment après le
cinquième qu’est le tarse. Traditionnellement, on considère
cependant que les tarses des Insectes sont au plus pentamères ce
qui signifie qu’ils comportent au plus cinq articles. Certains
systématiciens appellent parfois « onychium » ou
« prétarse » l’ensemble constitué du dernier article
tarsal portant les griffes. Le nom de prétarse ne concerne donc que
le dernier article du tarse. Le prétarse possède habituellement
une paire de griffe, les pulvilles (ou un empodium) et les arolia.
Le prétarse peut également porter des muscles unguitracteurs qui
permettent à l’insecte de rétracter ses ongles. Ces muscles sont
reliés par un tendon à un sclérite unguitracteur, lui-même relié
aux griffes. Chez les Crustacés on parle de dactylopodite. Syn.
Onychium. Voir aussi Distitarse,
Tarse
et Patte.
Pretentorina
n. f. (Du lat. prae,
devant et tentorium). Fosse frontale qui marque l’insertion
des bras antérieurs sur la capsule céphalique. Voir Tentorium.
Previtellarium n.
m. (Du lat. prae,
devant, vitellus,
jaune d’œuf et -arium,
suffixe pour lieu, place). [Previtellarium]. Partie des ovarioles
des Insectes contenant des ovocytes primaires (issus de la première
division mélotique). Voir aussi Appareil
reproducteur,
Ovariole,
Ovocyte
et Vitellarium.
Priam
n. m. Nom usuel d’un Insecte Lépidoptère de la Famille des
Papilionidés, le Troides
priamus décrit par
Linné sous le nom de Papilio
priamus.
Priasilphidés
(Priasilphidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes.
Primitif,
(Du lat. primitivus,
premier-né). [Primitive]. Désigne quelque chose qui n’a pas subi
de modification au cours de l’évolution. Voir aussi Insectes
primitifs
et Plésiomorphie.
Prione
(Prionus)
n. m. Genre et Sous-genre d’Insectes Coléoptères Cérambycidés
(longicornes), renfermant de grands et gros insectes noirs, bruns ou
roux, qui possèdent de grandes antennes dentées en scie, insérées
dans une échancrure de la face interne des yeux. Leurs larves
vivent dans les vieilles souches. Ex. Le Prione tanneur, Prionus
coriarius.
Prioniens
(Prioninae)
n. m. pl. Sous-famille de Coléoptères de la Famille des
Cérambycidés (longicornes), parfois géants (Ex. Titanus
giganteus), dont le
type est le genre Prionus.
Les Prioniens sont de teinte généralement brune ou noirâtre. Leur
prothorax est pourvu d'une arête latérale légèrement crénelée
ou dentée, au moins en arrière. Les hanches antérieures sont
transverses, séparées par un renflement du prosternum. Leurs
tibias antérieurs ne sont ni denticulés ni prolongés par une
lamelle. Ils présentent des tarses antérieurs pouvant pivoter sur
environ 300° autour de leur rotule d'articulation avec le tibia. Il
n’y a pas de nodule visible entre le 3ème et le 4ème article des
tarses. Ils peuvent striduler avec leur abdomen qui dispose de poils
raides alignés qui vont frotter sur l’intérieur rugueux des
élytres.
Prionocéridés
(Prionoceridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes
Cléroïdes.
Prionoglarididés
(Prionoglarididae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Trogiomorphes
Psocathropetes. On
en connait 3 genres et 7 espèces. Ils ont comme tous les
Trogiomorphes des antennes à de nombreux articles et des tarses
triarticulés. Leurs antennes sont composées de plus de 20
articles. Leurs ailes antérieures mesurent plus de 3,5 mm. La
nervure Sous-costale est recourbée et rejoint distalement la
nervure Radiale R1. On en trouve en Europe, en Namibie, en
Afghanistan et dans le Sud-ouest des Etats-Unis.
Pristonychus
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Carabidés. Ce sont des
carnassiers propres aux régions tempérées. Ils fréquentent
souvent les caves. Ex. Pristonychus
terricola.
Pro,
préposition Latine et préfixe signifiant pour, en faveur de. Du
gr. pro,
devant, en avant, avant.
Proarthropodes
n. m. pl. Syn. de Pararthropodes. Voir Pararthropodes.
Proboscis
n. m. (Du gr. proboskis,
trompe). [Proboscis]. Trompe, organe de succion résultant de
modification des maxilles ou du labium. Terme général s’appliquant
chez certains insectes suceurs, aux pièces buccales allongées en
un long tube, que ce dernier résulte de la transformation des
maxilles, du labium ou de l’hypopharynx. Le terme de « proboscis »
peut donc désigner les pièces buccales d’un Lépidoptère
(maxilles), d’un Diptère (labium), d’un Hyménoptère (maxilles
et labium) ou encore d’un Trichoptère (hypopharynx). // Chez les
Suceurs-maxillaires (suceurs-lécheurs), que sont les Lépidoptères,
ce sont les maxilles qui sont transformées en proboscis (ou
trompe). Le proboscis est alors le résultat d’une hypertrophie de
la galéa portée par les maxilles. Les deux galéas sont allongées
et forment chacune une gouttière. Leur accolement laisse un espace
vide, formant un canal, une trompe rendant possible l’aspiration
des liquides par les muscles du pharynx. Les autres parties des
pièces buccales (lacinias, mandibules, labium) sont atrophiées.
Cette spiritrompe est enroulée en spirale au repos. Quand le
papillon veut se nourrir, il déroule sa trompe par un afflux
d’hémolymphe dans les galeae.
Syn. Spiritrompe,
Haustellum.
// Chez les Diptères Brachycères Cyclorrhaphes (les Diptères
supérieurs), le proboscis résulte de l’allongement du labium. Il
est terminé par des labelles, structures en forme de ventouse,
parcourues de nombreuses pseudotrachées débouchant dans le pharynx
(bouche) permettant ainsi d’aspirer les liquides. Syn. ancien
Promuscis.
Syn. Trompe
ou Haustellum.
// Chez les Hyménoptères (appareil buccal de type
broyeur-lécheur), maxilles et labium sont transformés pour former
un complexe maxillo-labial pouvant prendre le nom de proboscis. Chez
les Hyménoptères Apidés, maxilles et palpes labiaux forment une
gaine autour de la langue. Le tout forme la trompe lécheuse
(ou proboscis) de l’abeille. Cette « langue » mesure
entre 5,3 et 7,2 mm selon la race. Syn. Trompe,
Ligule.
// Chez les Trichoptères, l’haustellum (ou proboscis) est
constitué d’un hypopharynx réduit à une plaque chitineuse, d’un
lobe médian et deux petits lobes latéraux. On dit que ce sont des
lécheurs-hypopharyngiens. Syn. Haustellum.
Voir aussi Langue.
Procampodéidés (Procampodeidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Diploures de l’Hémisphère Sud.
Processionnaire
adj. et n. f. Voir Chenilles
processionnaires.
Processus terminal ou
Processus
terminalis,
Syn. de Fouet. Voir Fouet
2.
Procliné,
e adj. Tourné vers
l'avant. Le sens d’inclinaison des soies des Diptères est utilisé
pour leur classification. Contr. Récliné.
Procoxa
n. m. (Du gr. pro,
devant, avant et du lat. coxa,
hanche). Premier segment basal des pattes antérieures. Voir aussi
Coxa.
Procris
n. m. Nom usuel d’Insectes Lépidoptères de la Famille des
Zigaénidés, comprenant de petits papillons épais et courts, à
grandes ailes luisantes, vertes ou bleues. Le procris du prunier,
Rhagades
(anciennement Ino)
pruni et le procris
de la vigne, Theresimima
(anciennement Ino)
ampellophaga vivent
en France. Le syn. senior actuel du genre Procris
étant Adscita.
Proctodeum
n. m. (Du gr. prôktos,
anus). [Proctod(a)eum(ea)]. Partie de l’intestin qui transporte
les aliments dont l’absorption est achevée. Syn. Intestin
postérieur. Voir Intestin
postérieur.
Proctorenyxidés
(Proctorenyxidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites
Térébrants Proctotrupoïdes.
Proctotrupidés
(Proctotrupidae)
Latreille, 1802 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Parasites Serphoïdes. Leurs antennes comportent 13
articles. Chez la femelle, ces dernières sont insérées au milieu
de la tête orthognathe. Leurs ailes antérieures portent un
ptérostigma (épaississement du bord costal de l’aile) et une
cellule radiale (r) très étroite. Les ailes postérieures ne
présentent pas de cellules fermées. La formule de leurs épines
tibiales est 1-2-2. Leur abdomen est souvent de couleur plus claire
que le thorax. Leurs larves entomophages sont parasites des
Coléoptères et se rendent ainsi utiles à l’agriculture. Syn.
Serphidés (selon NCBI).
Proctotrupoïdes
(Proctotrupoidea)
Latreille, 1802 n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Parasites (ou Térébrants). Généralement de couleur
noire et sans reflets métalliques, les adultes se caractérisent
par une nervation alaire réduite et par le fait que les ailes
postérieures ne présentent pas de cellules fermées. On y trouve
les Familles suivantes : Austroniidae,
Diapriidae, Heloridae, Jurapriidae, Maamingidae, Mesoserphidae,
Monomachidae, Pelecinidae, Peradeniidae, Proctorenyxidae,
Proctotrupidae, Roproniidae, Vanhorniidae.
Syn. de Serphoïdes et de Pelecinoïdes.
Procuticule
n. f. (Du gr. pro,
devant, avant et cuticule). [Procuticle]. La cuticule comprend
plusieurs couches : le cément, une couche cireuse,
l’épicuticule et la procuticule (qui comprend l’exocuticule, la
mésocuticule et l’endocuticule). La procuticule est donc
une couche interne de la cuticule. Comprenant l’exo- et
l’endocuticule (et quelquefois la mésocuticule chez quelques
insectes comme les blattes), c’est une couche imperméable de
lipides cireux, la plus épaisse de la cuticule. Elle est composée
de chitine associée à des composés protéiques (arthropodine,
sclérotine, résiline) et des lipides. La procuticule
intervient ainsi dans la rigidité et la couleur du tégument. Mais
si l’épicuticule est toujours présente au même titre que la
couche de cellules épithéliales (épiderme), exocuticule et
endocutile peuvent être réduits ou absents chez certains insectes.
Voir aussi Chitine,
Cuticule,
Endocuticule
et Exocuticule.
Prodoxidés (Prodoxidae)
n. m. pl. [Yucca
moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères
Incurvariens, Incurvarioïdes. L’appareil
génital des femelles est de type monotrysien c'est-à-dire qu’elles
ne présentent qu'un orifice génital, utilisé à la fois pour la
copulation et la ponte (Contr. Ditrysien).
Ce sont des insectes cosmopolites.
Produits phytosanitaires,
[Phytosanitory products]. Ce sont des produits utilisés pour un
grand nombre d’indications différentes dont la principale reste
la lutte contre les ennemis des cultures mais il peut aussi s’agir
de produits destinés à la protection des plantes plus
généralement. Selon leur spécificité, on parlera d’insecticides
(insectes), d’acaricides (acariens), d’aphicides (pucerons), de
fongicides (champignons), d’herbicides (mauvaises herbes), etc.
Voir aussi Insecticide
et Pesticide.
Proéminence
n. f. [Proeminent]. Saillie.
Proépimère
n. m. (Du gr. pro,
devant, epi,
sur et meros,
partie). [Proepimeron]. Partie de l’épimère (partie postérieure
de chaque pleure thoracique) située entre le katépisterne et le
proépisterne. La partie antérieure de l’épimère est
l’épisterne. Suivant le segment thoracique, épimère ou
épisterne peuvent être précédés des préfixes pro- més- ou
mét-. Le proépimère est donc l’épimère du prothorax. Voir
aussi Epimère
et Prothorax.
Proépisterne
n. m. (Du gr. pro,
devant et épisterne). [Proepisternum]. Partie de l’épisterne
(partie antérieure de chaque pleure thoracique) située le plus
antérieurement au pleure prothoracique. La partie postérieure de
l’épisterne est l’épimère. Suivant le segment thoracique,
épimère ou épisterne peuvent être précédés des préfixes pro-
més- ou mét-. Voir aussi Episterne
et Prothorax.
Progenèse
n. f. (Du gr. pro,
devant, avant et genesis,
naissance, origine). [Progenesis]. Hétérochronie du
développement (modification de la durée ou de la vitesse de
développement) se caractérisant par une apparition précoce de la
maturité sexuelle. La progenèse est donc une pédomorphose puisque
les adultes ont en fait la morphologie et la taille d'un juvénile.
Syn. Hypomorphose. Voir aussi Néoténie
et Pédomorphose.
Prognathe
adj. (Du gr. pro,
en avant et gnathos,
mâchoire), [Prognathous]. Se dit de la tête des Insectes, lorsque
son axe est identique à l’axe horizontal (longitudinal) du corps.
Les pièces buccales sont alors dirigées vers l'avant. Voir aussi
Ectognathe
et Hypognathe.
Prohormone
n. f. [Prohormone]. Précurseur hormonal inactif sécrétée
par la même glande qui secrètera l’hormone active. La glande de
mue par exemple sécréte un précurseur de l'hormone de mue, qui
est l’ecdysone, une prohormone stéroïde inactive. L’ecdysone
sera transformée dans sa forme active en 20-hydroxy-ecdysone,
l’hormone de mue la plus active. Cette transformation en hormone
de mue active a cependant lieu dans d'autres organes, qui sont en
fait les tissus-cibles de cette hormone. Voir aussi Glande
de mue.
Projapygidés (Projapygidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Diploures Rhabdoures, aux cerques
courts segmentés et présentant des présternites abdominaux.
Projapygoïdes
(Campodeoidea)
Cook, 1896 n. m. pl. Selon
NCBI, on distingue trois Super-familles chez les Diploures, celle
des Campodéoïdes, des Japygoïdes et des Projapygoïdes.
Prolarve
n. f. [Pronymph]. Chez les Odonates, désigne la larve néonate,
sans pattes et vermiforme qui muera par la suite en larve typique
avec pattes, branchies et bras mentonnier.
Prométabole adj.
(Du gr. pro,
devant, avant et metabolê,
changement). [Prometabolous]. Cas particulier de type de
développement consistant chez les Ephéméroptères, à ce qu’il
y ait encore une mue à effectuer pour le subimago ailé avant
d’être capable de se reproduire. Les individus continuent à muer
après avoir acquis ce qui semblait être l’état adulte. Syn.
Paléométabole.
Promuscis
n. m. Synonyme ancien de Proboscis. Voir Proboscis.
Pronotum
n. m. (Du gr. pro,
devant, avant et notum). [Pronotum]. Notum (région dorsale) du
prothorax, opposé au prosternum (ventral) et formant avec les
propleures (latéraux) le prothorax des insectes. Les autres
tergites dorsaux, suivant le pronotum, étant le mésonotum et le
métanotum. Chez les Coléoptères, les Hétéroptères
(Hémiptères), les Orthoptères et les Dictyoptères, le pronotum
est très apparent. Syn. Capuchon, Corselet (pour les Coléoptères).
Voir aussi Notum,
Sclérite
et Prothorax.
Proovogénie
n. f. (Du gr. pro,
devant, avant, ovum,
œuf et genesis,
naissance, origine). [Proovogeny]. Fait pour une espèce d’effectuer
la maturation de ses œufs pendant ses stades immatures. Lorsque
l’insecte émerge, ses œufs sont déjà matures et leur nombre
est fixe. Il sera impossible pour l’insecte concerné de
développer d’autres œufs au stade adulte. La proovogénie se
rencontre notamment chez les Hyménoptères parasitoïdes, tels que
les Eucharitidés et les Mymaridés. Cela implique que le
parasitoïde choisisse un hôte de bonne qualité pour assurer sa
descendance. Contr. Synovogénie.
Propaline
n. f. Composé chimique utilisé comme insecticide.
Propalticidés
(Propalticidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes.
Propleure
n. m. (Du gr. pro,
devant, avant et pleuron,
flanc, coté). [Propleuron]. Face latérale du prothorax. On peut
également le définir comme étant le pleure (sclérite latéral)
du premier segment thoracique, c’est à dire du prothorax. Voir
Sclérite
et Prothorax.
Propneustique
adj. (Du gr. pro,
devant, avant et pneuma,
pneumôn, souffle,
poumon). [Propneustic]. Qui présente ou qui concerne les stigmates
de l’extrémité antérieure du corps. En l’occurrence un
système trachéen à la disposition propneustique ne comporte
qu’une paire antérieure de stigmates fonctionnelle. Ce type de
disposition des stigmates est très rare. Les autres systèmes de
disposition des stigmates sur les segments du corps sont dits
: holopneustique (10 paires) ; péripneustique (9 paires) ;
hémipneustique (8 paires) ; amphipneustique (2 paires) ;
métapneustique (1 paire postérieure) ; apneustique (sans).
Voir aussi Stigmate.
Propodeum n.
m. [Propodeum(ea)]. Chez les Hyménoptères Apocrites, premier
segment abdominal, complètement intégré au métathorax et séparé
du reste de l'abdomen par le pétiole (ou pédicelle des fourmis)
qui est un étranglement, correspondant au deuxième segment
abdominal. Le pétiole permet l’orientation de l’abdomen dans
toutes les directions. Certains auteurs, afin de maintenir la
distinction entre thorax réel et thorax apparent des Apocrites,
dénomment celui-ci mésosoma, le reste de l’abdomen étant appelé
métasoma. Syn. Segment
médiaire (nommé ainsi par Latreille).
Voir aussi Gaster,
Métasoma,
Pédicelle
et Pétiole.
Propolis
n. f. [Propolis]. (Du gr. pro,
devant, avant et polis,
cité). Matière gommeuse confectionnée par les abeilles à partir
d’un mélange de cire (provenant des glandes cirières abdominales
des abeilles) et de résines provenant de bourgeons visqueux et
d’écorce de certains arbres, notamment les conifères, les
peupliers et les marronniers d'Inde. La propolis sert à boucher les
fissures des ruches, à consolider les rayons de cire, et à
entourer déchets et cadavres afin de détruire les bactéries
qu’ils contiennent. Elle sert aussi à limiter la taille de
l’entrée de la ruche, ce qui est à l’origine de son nom. Cette
substance, également antifongique, servait comme produit
d'embaumement dans l'Égypte antique. Elle agit comme un
antibiotique naturel. Aujourd’hui, on en trouve dans les pâtes à
dentifrice, les shampooings, les déodorants, les suppléments, etc.
Propriocepteur ou
Propriorécepteur,
-trice adj. (Du
lat. proprietas,
caractère propre, spécifique et recipere,
recevoir). [Proprioreceptor]. Se dit des organes permettant de
réceptionner un stimulus et d’en donner l’information au
système nerveux. Ex. Les scolopidies sont proprioceptrices.
Propygidium
n. m. (Du gr. pro,
devant, avant et du lat. pugidion,
derrière). [Propygidium]. Chez les Coléoptères, sclérite
immédiatement antérieur au pygidium qui est le dernier segment
abdominal visible. Ex. Chez les Coléoptères Dynastinés. Voir
aussi Pygidium.
Proscopiidés
(Proscopiidae)
n. m. pl. [Stick Grasshoppers]. Famille d’Insectes Orthoptères
Caelifères Proscopioïdes (ou Eumastacoïdes selon SITI et NCBI),
d’Amérique tropicale (uniquement). Ils ressemblent à des
brindilles. Leurs yeux sont saillants en vue dorsale. Leurs antennes
sont courtes, inférieures au fémur de la patte antérieure. Ils
ont un pronotum très long. Ils sont aptères. Ils ont pour
caractéristique d’avoir les hanches des pattes postérieures
sauteuses tenues souvent à angle droit ou tout du moins de manière
évasée avec le corps ce qui leur donne une allure originale
(caractère commun aux Eumastacoïdes). On retrouve cette façon de
se tenir chez les Eumastacidés. Leurs tarses sont tous trimères.
Ce sont des insectes diurnes.
Proscopioïdes
(Proscopioidea)
n. m. pl. Super-Famille
d’Insectes Orthoptères Caelifères ne comptant que la seule
Famille des Proscopiidés. Selon NCBI et SITI, cette Super-famille
n’est pas reconnue et les Proscopiidés font partie de la
Super-famille des Eumastacoïdes.
Proscutellum
n. m. [Proscutellum]. Région correspondante au scutellum (partie
postérieure du notum) du pronotum (notum du premier segment
thoracique). Le pronotum est ainsi composé du préscutum, du
proscutum et du proscutellum. Ce terme est peu utilisé car il est
rare de trouver des insectes présentant un proscutellum. Voir aussi
Préscutellum.
Proscutum
n. m. [Proscutum]. Région correspondante au scutum (parti
antérieure du notum) du pronotum (notum du premier segment
thoracique). Le pronotum est ainsi composé du préscutum, du
proscutum et du proscutellum. Ce terme est peu utilisé. Voir aussi
Scutum
et Préscutum.
Prosome
ou Prosoma
n. m. (Du gr. pro,
devant, avant et soma,
corps). [Prosoma]. Chez les Acariens, nom donné à la première
partie de leur corps portant les deux premières paires de pattes,
équivalent à l’abdomen des Insectes. Prosome et opisthosome
(portant les deux dernières paires de pattes) constitue l’idiosome.
Leur tête séparée du corps par un sillon se nomme capitulum. Voir
aussi Céphalothorax.
Prosopis
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates de
la famille des Apidés (Selon Fauna Europaea et Collètidés selon
SITI.). Selon NCBI, il s’agit d’un Sous-genre de Colletidés
dont le genre est celui des Hylaeus.
On y trouve de petites abeilles solitaires noires ou brunes, qui
font leur nid dans des tiges creuses ou dans les terriers. Elles ne
récoltent pas le pollen car elles sont dépourvues de brosses et de
corbeilles aux pattes. Cette abeille sauvage butine le Réséda et
fabrique du miel liquide. Ex. Hylaeus
(=Prosopis)
hyalinatus.
Syn. senior Hylaeus.
Prosopistomatidés
(Prosopistomatidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Ephéméroptères Pannotes
Caenoïdes. Cette Famille ne comprend que le genre
Prosopistoma,
Latreille, 1833. La morphologie de la larve est particulière
puisque le mésonotum recouvre entièrement son abdomen, lui donnant
de ce fait une allure de crustacé. Latreille l'avait d'ailleurs
décrit comme tel. Ce n'est qu'au début du 20ème
siècle que son appartenance à la classe des Insectes et à l'ordre
des Ephéméroptères, sera démontrée. Le genre compte environ 18
espèces réparties sur tous les continents à l'exception des
Amériques.
Prosopistomatoïdes
(Prosopistomatoidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Ephéméroptères Carapacea.
Syn. Famille des Baétiscidés.
Prosorrhynches
(Prosorrhyncha)
n. m. pl. Groupe biologique d'Insectes Néoptères Paranéoptères
Hémiptères Euhémiptères Néohémiptères regroupant les
Heteroptera
et les Peloridiomorpha
(Selon NCBI).
Prostemme
(Prostemma)
n. m. Genre et Sous-genre d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Cimicoïdes Nabidés. Leurs élytres sont rouges. Ex. Prostemma
(Prostemma)
sanguineum.
Prosternellum
n. m. [Prosternellum]. Le sternum qui peut être un sclérite
abdominal ou thoracique, mais toujours ventral, comprend un
basisternum antérieur bien développé, et un second sclérite, le
sternellum, bien plus réduit. En ce qui concerne le thorax, on
distinguera selon la partie où il se trouve, le pro-, le méso ou
le métasternum. Le prosternellum est donc la région du corps des
Insectes correspondant au sternellum du prothorax. Voir aussi
Basisternum,
Sternellum
et Prothorax.
Prosternite
n. m. (Du gr. pro,
devant, avant et sternite). Syn. de prosternum. Voir Prosternum.
Prosternum
n. m. (Du gr. pro,
devant, avant et sternum). [Prosternum(na)]. Sternum (sclérite
ventral) du prothorax, opposé au pronotum. En fait, souvent réduit
et fusionné ou confondu avec le propleure (sclérite latéral). Ce
sclérite se situe entre les pattes antérieures. Les côtés
formant les épisternes (pleurites latéraux). Syn. Prosternite.
Voir aussi Sclérite,
Sternum
et Prothorax.
Prostheca
n. f. [Prostheca]. Appendices mobiles en forme de languette
membraneuse pouvant se situer en avant de la mola (partie proximale
du bord interne des mandibules).
Prostomidés
(Prostomidae)
n. m. pl. [Jugular-horned beetles]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Cucujoïdes.
Selon Fauna Europaea, SITI et NCBI, il s’agit d’Insectes
Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes.
Prostomium
n. m. (Du gr. pro,
devant, avant et stoma,
bouche). [Prostomium]. Plaque préorale généralement indiscernable
à l’avant de la tête des insectes, portant les yeux composés,
et les ocelles et renfermant le protocérébron. Syn. Acron.
Protandrie
n. f. (Du gr. pro,
devant, avant et anêr,
andros, mâle).
[Protandry]. Phénomène par lequel chez les insectes, les mâles
émergent de leur loge nymphale avant leurs sœurs femelles, cela
afin de parer à d’éventuels problèmes de consanguinité qui
seraient engendrés par l’accouplement entre frères et sœurs.
Ex. Chez les Coléoptères Cérambycidés. Voir aussi Compétition
spermatique.
Protarse n.
m. (Du
gr. pro,
devant, avant et tarse). [Protarsus]. Tarse de la patte antérieure.
Syn. Manus.
Protéine
n. m. (Du gr. proteion,
premier). [Protein(s)]. Macromolécule organique azotée. Associées
à la chitine et aux lipides, les protéines entrent en particulier
dans la composition de la procuticule (zone dure dite chitinisée du
tégument). Elles entrent également dans la composition de
l’épicuticule et portent alors le nom de cuticuline.
L’arthropodine, la résiline et la sclérotine, sont également
des protéines. Voir aussi Arthropodine,
Chitine,
Cuticuline,
Résiline
et Sclérification.
Protéines tannées,
[Tannics proteins]. Sous l’effet des tanins (substances naturelles
phénoliques tels que les quinones), les protéines ont la propriété
de se complexer. Les tanins précipitent les protéines à partir de
leur solution aqueuse. Le tannage permet ainsi aux protéines
d’établir des liaisons covalentes qui entrainent le durcissement
du tégument. Les protéines tannées jouent ainsi un rôle lors de
la sclérification du tégument. Chez les insectes on les trouve
notamment dans l’exocuticule sous forme de sclérotine. C’est
donc principalement la sclérotine qui subit le tannage quinonique.
La cuticuline est aussi une protéine tannée. L’endocuticule ne
comprend pas de protéines tannées. Les protéines tannées
représentent 25 à 75 % du poids sec de la cuticule. Voir
aussi Chitine,
Cuticuline,
Quinone,
Sclérotine
et Sclérification.
Protélien,
ne adj. (Du gr.
pro,
devant, avant et telos,
achèvement). [Protelean]. Qualifie une espèce où seule la larve
est parasite et pas l’adulte. C’est un parasite temporaire. Ce
sera le cas des Hyménoptères Térébrants.
Protentomidés
(Protentomidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Protoures faisant partie de la
Super-famille des Acérentomoïdes avec la Famille des
Acérentomidés. Ils possèdent au moins deux paires d’appendices
abdominaux avec vésicule (petit sac) terminale. Cela permet de
les distinguer des Acérentomidés qui ne possèdent qu’une paire
d’appendices abdominaux avec vésicule terminale.
Protentomobryidés
(Protentomobryidae)
n. m. pl. Famille de Collemboles Entomobryomorphes Isotomoïdes
fossiles.
Proterrhinidés
(Proterrhinidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes
Curculionoïdes.
Prothétélie
n. f. (Du gr. pro,
devant, avant, theein,
exécuter et telos,
achèvement, fin). [Prothetely]. Apparition chez certaines larves
d’holométaboles d’ébauches externes anormalement développées,
d’organes nymphaux ou imaginaux (fourreaux des élytres ou des
ailes par exemple) à un stade où normalement ces organes ne sont
représentés que par des disques imaginaux internes. La cause de
ces anomalies de développement, mal connue, est due soit à des
conditions de milieu anormales (ex. température, humidité, teneur
en gaz carbonique), soit à des facteurs génétiques. On rencontre
ce type d’anomalie du développement plus fréquemment chez les
espèces qui connaissent de nombreuses mues larvaires comme par
exemple chez le Coléoptère Ténébrionidé, Tenebrio
molitor. Voir aussi
Développement,
Hétérochronie
du dévelopement,
Hypertélie,
Métathétélie
et Tératologie.
Prothoracotropine
n. f. [Prothoracicotropic hormone].Syn. d’hormone prothoracotrope.
Voir Hormone
prothoracotrope.
Prothorax n.
m. (Du gr. pro,
avant et thorax). [Prothorax(aces, axes)]. Segment antérieur du
thorax des Insectes. Sur le prothorax s'articule la tête. En
arrière, le mésothorax y est soudé. Il porte la première paire
de pattes et la première paire de stigmates prothoraciques, mais
pas d'ailes. Sa face dorsale s'appelle pronotum, sa face ventrale
prosternum, les faces latérales propleures. Chez les Coléoptères,
on distingue un sclérite développé qui ne recouvre que le
prothorax, qui est le pronotum (ou corselet). Le reste du thorax
(méso- et métathorax) est recouvert par les élytres. Chez les
Orthoptères, le pronotum est aussi très apparent. En fait, quand
le prothorax est libre et bien développé, comme chez les
Coléoptères, les Orthoptères et les Hétéroptères, il est
habituellement appelé simplement "thorax". Par contre,
chez les Odonates, les Diptères et les Hyménoptères, le prothorax
est réduit. Chez les abeilles par exemple, le prothorax consiste en
un étroit pronotum qui est fusionné avec le mésothorax beaucoup
plus développé. Chez les Odonates, si le prothorax est réduit, le
mésothorax et métathorax sont fusionnés. On parle alors de
synthorax. Chez tous les Diptères, le prothorax est réduit par
rapport au ptérothorax, en particulier le pronotum. Le postpronotum
est cependant bien développé chez les Diptères supérieurs et la
région prosternale servant de point d’attache à la première
paire de pattes conserve une certaine importance chez tous les
Diptères. Voir aussi Mésothorax,
Métathorax,
Pronotum,
Propleure,
Prosternum
et Thorax.
Protibia
n. m. (Du gr. pro,
avant et tibia). [Protibia]. Tibia des pattes antérieures.
Protocéphalon
n. m. (Du gr. prôtos,
premier, primitif et kephalê,
tête). [Protocephalon]. Au cours des étapes de l’évolution,
désigne la partie procéphalique (ou antérieure) de la tête
définitive des Insectes. Il comprend le labre, les yeux composés
et les antennes.
Protocérébral, -e, -aux,
adj. (Du gr. prôtos,
premier, primitif et du lat. cerebrum,
cerveau). [Protocerebral]. Relatif au protocérébron. Ex. Lobes
protocérébraux. Voir Protocérébron.
Protocérébron
n. m. (Du gr. prôtos,
premier, primitif et du lat. cerebrum,
cerveau). [Protocerebrum]. Partie antérieure du cerveau des
insectes, appelée à ce titre cerveau antérieur. Le protocérébron
est un neuropile, une structure nerveuse caractéristique de la
classe des Insectes, équivalent chez les Vertébrés au cortex
cellulaire. Il est en liaison avec les yeux. Il comprend deux lobes
protocérébraux d’où partent les nerfs ocellaires qui innervent
les ocelles, et deux lobes optiques d’où partent les nerfs
optiques qui innervent les yeux composés. Il est situé sous une
plaque céphalique généralement indiscernable, l’acron (ou
prostomium), en fait au dessus de l’œsophage dans la tête des
insectes hypognathes et continu avec la portion ventrale des lobes
optiques. On trouve également dans le protocérébron un ensemble
de cellules appelées pars
intercerebralis qui
secrètent des hormones. Voir aussi Acron,
Cerveau,
Corpora
pedunculata,
Lobes
optiques,
Lobes
protocérébraux,
Neuropile,
Oeil
et Pars
intercerebralis.
Protocucujidés
(Protocucujidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes.
Protodonates
(Protodonata)
n. m. pl. Voir
Méganeuridés et Odonatoptères.
Protogyne
adj. (Du gr. prôtos,
premier et gunê,
femme). [Protogyne(s)]. Se dit de l’appareil reproducteur femelle
des organismes hermaphrodites qui apparaît avant l’appareil mâle.
Protomorphe
adj. (Du gr. prôtos,
premier, primitif et morphê,
forme). [Protomorphic]. Premier stade larvaire d’un insecte qui
présente neuf segments postcéphaliques définitifs dès la sortie
de l’œuf. Ainsi les Collemboles présentent-ils 6 segments
céphaliques, 3 thoraciques et 6 abdominaux. Lorsque le
développement larvaire est protomorphe et amétabole, le passage
d’un stade larvaire à un autre ne présentera plus de
transformations ce qui permet de déterminer l’espèce de
collembole à partir de la larve néonate. Voir aussi Anamorphe
et Epimorphe.
Protoneuridés
(Protoneuridae)
Tillyard, 1917 n. m. pl. [Tropical Damselflies]. Famille d'Insectes
Paléoptères Odonates Zygoptères (aux 4 ailes semblables,
pédonculées et repliées au dessus du corps au repos)
Coenagrionoïdes.
Protopode adj.
(Du gr. prôtos,
premier, primitif et pous,
podos, pied).
[Protopod]. A propos des larves, désigne un type qui ne présente
que des mandibules et des appendices céphaliques rudimentaires. Le
thorax est segmenté et porte des pattes mais leur abdomen est pas
ou peu segmenté. Certaines larves d’Hyménoptères parasites tels
que les Proctotrupoïdes sont protopodes lors de leur premier stade
de développement. Ce terme est apparu lors de l’établissement
d’une classification des types de larves selon leur mode de
développement des appendices locomoteurs et de leur capsule
céphalique. On distingue ainsi des larves de type apode, oligopode,
polypode et protopode et/ou acéphale, eucéphale, hémicéphale.
Voir aussi Apode,
Larve,
Oligopode
et Polypode.
Protopodite
n. m. (Du gr. prôtos,
premier, pous,
podos, pied et du
suffixe –ite, constituant). [Protopodite]. Région basale des
appendices des Arthropodes et particulièrement des Crustacés,
directement articulée au corps. Il est composé du coxopodite et du
basipodite. Le basipodite porte deux branches ou rames (biramés),
l’endopodite (branche terminale interne) qui sert à la locomotion
et l’exopodite (branche terminale externe) qui sert à la
respiration ou à la nage ou les deux à la fois. Chez les
Crustacés, les antennes sont uniramées et les pattes
majoritairement biramées. Voir aussi Coxopodite
et Basipodite.
Protostomiens
(Protostomia)
Grobben 1908 n. m. pl. (Du gr. prôtos,
premier et stoma,
bouche). [Protostomians]. Les animaux Bilatériens se divisent en
deux groupes : les Protostomiens et les Deutérostomiens. Les
Protostomiens forment un clade regroupant les invertébrés
notamment. On y trouve entre autres les annélides, les mollusques
et les arthropodes. Ce groupe monophylétique regroupe ceux qui
sont caractérisés par leur système nerveux ventral, par la
formation précoce de la bouche dans l’embryon (bouche formée à
partir du blastopore = Prostomiens), par la présence d’un cœlome
schizocoelique et par un squelette externe (à l’exception du
squelette hydrostatique). Les Protostomiens sont divisés en deux
grands groupes : les Lophotrochozoa
et les Ecdysozoa.
Les Arthropodes sont des Eucaryotes, Opisthocontes, Métazoaires,
Eumétazoaires, Bilatériens, Coelomates, Protostomiens,
Ecdysozoaires, Panarthropodes (selon NCBI). Syn. Hyponeuriens.
Contr. Deutérostomiens. Voir aussi Invertébrés et Ecdysozoaires.
Protothéoridés
(Prototheoridae)
n. m. pl. [African primitive ghost moths]. Famille d’Insectes
Lépidoptères Glossates Exoporiens Hépialoïdes.
Protoures
(Protura)
Silvestri, 1907 n. m. pl. (Du gr. prôtos,
premier, primitif et oura,
queue). [Proturans]. Classe ou Ordre d’Arthropode regroupant
environ 500 espèces, hexapodes du sol, extrêmement primitifs, sans
ailes, sans yeux, sans cerques, amétaboles (sans métamorphoses).
Leur corps dépigmenté étroit et allongé mesure près de 2 mm.
Les antennes peuvent être également absentes ou très réduites.
Les fonctions d’organe sensoriel sont alors remplies par les
pattes prothoraciques pourvues de nombreuses soies sensorielles.
Comme les Collemboles et les Diploures, leurs pièces buccales de
type perceur-suceur, ne sont pas visibles extérieurement car
cachées dans une cavité orale formée par des replis latéraux de
la tête. L’abdomen est divisé en 12 segments chez les adultes.
Les jeunes en portent 8. Un segment s’ajoute à chaque mue. Ils
vivent dans les endroits humides, dans l’humus, sous les pierres.
Ils sont prédateurs et parfois phytophages. Certains considèrent
les Protoures comme une classe à part entière divisée en trois
ordres : Acérentomates, Eosentomates et Sinentomates. NCBI et
Fauna Europaea reprennent cette classification mais considèrent
qu’il s’agit de trois Sous-ordres. D’autres les considèrent
dans la classe des Entognathes, comme un ordre divisé en trois
Sous-ordres celui des Eosentomoïdes regroupant les Familles des
Eosentomidés et des Antélientomidés, celui des Sinentomoïdes
regroupant les Familles des Sinentomidés et des Fujientomidés et
celui des Acérentomoïdes regroupant les Familles des Acérentomidés
et des Protentomidés (Source SITI).
Protozoaires
(Protozoa)
n. m. pl. (Du gr. prôtos,
premier, primitif et zôon,
animal). [Protozoa]. Groupe paraphylétique d’animaux regroupant
tous les animaux unicellulaires. Ce sont toujours de petits
organsimes approchant le millimètre. Chez les insectes ce sont des
organismes symbiotiques qui facilitent la digestion de certains
aliments et notamment de la cellulose chez les termites inférieurs.
Les termites ne sont pas les seuls à faire appel à ces
protozoaires (qui sont plus précisément des flagellés). On en
trouve également dans l’intestin des Dictyoptères Blattodés de
la Famille des Cryptocercidés. Voir aussi Bactérie,
Flagellé,
Endosymbiote
et Termites
inférieurs.
Protroctopsocidés
(Protroctopsocidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Troctomorphes
Amphientometes Electrentomoïdes.
Proventricule
n. m. [Proventriculus]. Syn. de gésier. Voir Gésier.
Proximal,
-e,
-aux adj.
[Proximal]. A propos d’un appendice, la partie proximale est celle
qui concerne sa partie basale, c’est-à-dire la partie proche du
point de fixation. Mais à propos du corps ou d’un organe, la
partie proximale sera celle la plus proche du centre, de sa ligne
médiane. Syn. Basal
pour un appendice.
Pruine
n. f. (Du lat. pruina,
givre). [Broom(s)].
Pellicule cireuse très fine
qui recouvre notamment les prunes. On trouve également cette
matière cireuse sur les élytres de certains coléoptères. Syn.
Pruinosité.
Pruiné
ou pruineux,
-euse ou pruneux,
-euse, adj.
[Pruinose]. Qui est couvert d’une poudre évoquant de la farine,
comme la peau d’une prune, généralement blanc ou bleu pâle.
Pruinosité
n. f. [Pruinosity]. Poudre fine blanchâtre, bleutée ou bleu
intense, recouvrant le corps ou une partie de celui-ci. Syn. de
pruine et de pulvérulence. Voir aussi Pruine et Pulvérulence.
Prurit
n. m. (Du lat. pruritus,
démangeaison). [Pruritus]. Trouble occasionné par les piqûres des
insectes qui pousse à se gratter. Il peut être provoqué par des
parasites (poux, punaises, acare de la gale). Affection
prurigineuse.
Psammophile
adj. (Du gr. psammos,
sable et philein,
aimer). [Psammophilous]. Qui aime fréquenter les sols sablonneux.
Ex. Les Hyménoptères Sphécoïdes Crabronidés du genre Bembix.
Psammophore
n. m. (Du gr. psammos,
sable et phorêin,
porter). [Psammophore]. Chez les Hyménoptères Formicidés,
ensemble de poils longs et courbés disposés sous la gula formant
ensemble un panier de récolte destiné au transport du sable. (Ex.
Chez les fourmis déserticoles du Genre Pogonomyrmex
ou Messor).
Pris individuellement, la soie qui compose ce psammophore est
appelée ammochaeta.
Psélaphidés
(Pselaphidae)
n. m. pl. [Ant-Loving Beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Staphylinioïdes. On en connait près de 9.000 espèces
mesurant moins de 6 mm. Ces petits Coléoptères sont bruns,
brillants. Leurs antennes comportent une massue souvent de forme
tourmentée. Le nombre d’articles des antennes peut varier entre 3
et 11 (5 à 6 chez les Clavigerinés). La tête et le pronotum sont
plus étroits que les élytres. L’écusson est petit. Leurs
élytres sont réduits découvrant une grande partie de l’abdomen
(brachélytres). Ils ne recouvrent quelquefois même pas le premier
segment abdominal. Les élytres peuvent présenter des fovéoles
basales. Leurs tarses sont trimères (mais apparaissent quelquefois
tous dimères). Ils ne portent qu’une griffe. Ils ont un abdomen
de six sternites plus large que le pronotum. Leurs larves sont comme
les adultes, prédatrices de petits arthropodes du sol. Quelques
espèces sont myrmécophiles (et notamment tout ceux de la
Sous-famille des Clavigerinés). On les trouve dans la litière des
feuilles, les touffes d’herbes ou dans la mousse. La tendance
actuelle est d’inclure les Psélaphidés dans la famille des
Staphylinidés (Fauna Europaea, SITI et NCBI). Syn. Staphylinidés
selon Fauna Europaea. Syn. invalide de Pselaphinae
selon SITI.
Pséphénidés
(Psephenidae)
Lacordaire, 1854 n. m. pl. [Water-penny beetles]. Famille d’Insectes
Coléoptères Polyphages Elatériformes Byrrhoïdes. Ils mesurent
entre 3 et 10 mm. Leurs mandibules sont cachées par le clypéus.
Leurs antennes filiformes ou serratiformes de onze articles sont
insérées sous le rebord de la tête. Leur front est prolongé en
museau. La marge postérieure de leur pronotum, ainsi que la base de
leurs élytres sont denticulées. Leurs élytres sont glabres et
présentent souvent des sillons longitudinaux (crénelures). Mais
ils peuvent aussi présenter des tubercules en ligne ou en réseau.
Leur formule tarsale est 5-5-5. Le dernier article de leurs tarses
(distitarse) est très long et porte de fortes griffes. Leur abdomen
présente cinq à sept sternites. Ce sont des insectes qui vivent
près des cours d’eaux dont les larves, au corps aplati presque
circulaire, sont aquatiques. Leur tête est invisible en vue
dorsale. Elles portent des branchies trachéennes sur leurs
sternites abdominaux (Eubrianacinae,
Psepheninae)
ou cachés sous un opercule ventral terminal (Afroeubriinae,
Eubriinae,
Psephenoidinae).
Elles se nourrissent d’algues et de fèces. Leur présence est le
signe d’une bonne qualité de l’eau (bio-indicateur).
Pseudarbelidés
(Pseudarbelidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères
Ditrysiens, Tinéoïdes.
Pseudergate
n. f. (Du gr. pseudês,
trompeur, menteur et ergatês,
travailleur). [Pseudergate]. Chez les termites inférieurs, individu
qui ressemble à une ouvrière. Leur nymphe présentait de longs
fourreaux alaires mais a subi une mue régressive au cours de
laquelle les fourreaux alaires ont diminué de longueur. L’adulte
qui en résulte est un reproducteur néoténique qui peut donc
évoluer en sexué de remplacement. C’est en cela qu’il s’agit
d’un faux-ouvrier. Syn. Faux-ouvriers. Voir aussi Néoténie
et Termites
inférieurs.
Pseudironidés
(Pseudironidae)
n. m. pl. [Crabwalker mayflies]. Famille d’Insectes Ephéméroptères
Sétisures. Cette famille ne compte qu’une seule espèce
(Pseudiron
centralis)
d’Amérique du Nord. Ils mesurent entre 10 et 15 mm de long. Ils
étaient considérés autrefois comme une sous-famille
d’Heptageniidés auxquel leurs larves ressemblent puisqu’elles
sont tout comme ces derniers aplaties. Leurs antennes sont cependant
à l'avant de la tête. Leurs pattes sont longues et dirigées vers
les cerques. Leurs griffes sont aussi longues que les tarses. Leurs
branchies sont assez minces et pointues. On les trouve dans les
grandes rivières sablonneuses.
Pseudo,
(Du gr. pseudês,
trompeur, menteur ou pseudo-,
faux). Préfixe qui placé devant un mot, signifie que la
qualification exprimée par ce mot est fausse.
Pseudo-balancier
n. m. Chez les mâles d’Hémiptères Coccidés, nom donné à des
organes qui sont en fait des rudiments alaires accrochés au bord
postérieur de l'aile. Voir aussi Balancier.
Pseudocelles
n. f. pl. (Du gr. pseudo-,
faux et oculus,
œil). [Pseudocelli]. Organes sensitifs que l’on trouve sur le
corps de certains Collemboles et de certains Protoures.
Pseudocaeciliidés
(Pseudocaeciliidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Psocomorphes
Homilopsocidés. Leur nom est dû à la ressemblance qu’ils ont
avec les Caeciliusidae (syn. junior Caeciliidae
selon NCBI). Ils sont cependant apparentés aux familles des
Philotarsidés et des Calopsocidés. Cette famille regroupe près de
300 espèces pour 23 genres. Ils mesurent entre 2 et 3 mm. Leur
corps est de couleur brune ou jaune. Ils portent des antennes de 13
articles. Leurs ailes antérieures montrent une areola postica
longue et étroite, libre de la nervure Médiane. Les nervures Rs, M
et Cu, des ailes postérieures sont fusionnées à leur base. Les
soies des nervures des ailes postérieures forment une seule rangée.
Les adultes portent deux ou trois vésicules (petits sacs
gonflables) sur le dessous de leur abdomen. On les trouve dans les
feuilles ou les amas de feuilles mortes dans les branches des
arbres. Ils sont cosmopolites mais beaucoup vivent en Asie.
Pseudocéphalon
n. m. [Pseudocephalon]. Chez les larves de Diptères acéphales
(comme les asticots des Muscidés), premier segment du corps,
généralement rétracté, portant les pièces buccales et d’autres
organes sensoriels.
Pseudochrysalide
n. f. [Pseudochrysalis]. Syn. de pseudo-nymphe quand il s’agit de
Lépidoptères. Voir Pseudo-nymphe.
Pseudococcus
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères Coccoïdes, type de la Famille
des Pseudococcidés, parasite des plantes, plus connu sous son nom
vernaculaire de cochenille farineuse (Pseudococcus
affinis), qui lui a
été donnée en raison de son corps recouvert d’une sécrétion
de filaments blancs et cireux, la rendant ainsi résistante à une
lutte chimique.
Pseudococcidés
(Pseudococcidae)
n. m. pl. [Mealybugs]. Famille d’Insectes Hémiptères
Sternorhynques Aphidomorphes Coccoïdes. On en connait près de
2.000 espèces. On les nomme usuellement « cochenilles
farineuses » à cause de la poudre de cire qui les recouvre
généralement. Les femelles sont souvent ovoïdes avec la tête, le
thorax et l’abdomen fusionnés. Certaines femelles n’ont pas de
pattes à partir du second stade larvaire (exc. Genre Chaetococcus).
A la différence des Coccidés, leur anus n’est pas recouvert
dorsalement de deux plaques triangulaires. D’autre part, ils
présentent, à chaque extrémité du corps, une paire d’ostiole
dorsale. On trouve aussi des épines glandulaires (appelées
cerarii)
par paires sur les côtés du corps. Ils n’ont pas d’épines
glandulaires sur la face dorsale. Certaines femelles de certaines
espèces peuvent pondre de 600 à 800 œufs au cours de leur vie.
Quelques uns sont ovovivipares. Les mâles sont ailés avec une
paire d’haltères postérieurs. Parfois ils sont aptères. Ils ont
généralement une paire d’yeux simples et une paire d’ocelles.
On trouve en général les représentants de cette famille sur les
plantes herbacées. Certaines espèces sont monophages. Cette
famille est cosmopolite.
Pseudocône
adj. (Du gr. pseudo-,
faux et konos,
cône). [Pseudocone, Pseudoconic eye]. Dans les yeux composés des
Insectes, qualificatif d’une ommatidie où le cristallin est alors
semi-liquide. La sécrétion vitreuse que l’on y trouve est
produite par les cellules de Semper. C’est le type d’œil que
l’on trouve chez les Diptères Brachycères et certains Odonates
ou Coléoptères. Voir aussi Acône,
Cristallin,
Eucône,
Exocône
et Ommatidie.
Pseudoélytre
n. m. (Du gr. pseudo-,
faux et élytre). [Tegmen]. Qualifie les ailes antérieures des
Orthoptères ou des Dictyoptères (blattes, mantes) plus durcies que
les postérieures. Pour les Hémiptères Hétéroptères, on parle
plutôt d’hémélytre ou hémiélytre. Syn. de tegmen,
tegminae.
Voir aussi Elytre
et Hémélytre.
Pseudogamie
n. f. [Pseudogamy]. Syn. de Gynogenèse. Voir Gynogenèse.
Pseudogyne
n. f. (Du gr. pseudo-,
faux et gunê,
femelle). [Pseudogyna]. Chez les Hyménoptères Formicidés, fourmi
anormale, intermédiaire entre l’ouvrière et la reine. Cette
fourmi présente une déformation du mésonotum, liée à une
hypertrophie des glandes labiales (au stade nymphal), lui donnant
ainsi notamment les caractères thoraciques de la reine. Cependant
elle conserve la taille et le gaster des ouvrières. Cette anomalie
serait d'origine virale. Syn. Secretergate. Voir aussi Ergatogyne,
Gynergate
et Ouvrière
alpha.
// Femelle d’insecte qui se reproduit sans fécondation. (Séguy).
Cela vise souvent les femelles puceron (Hémiptères Aphididés),
telles que la Fondatrice ou les émigrantes. Voir Fondatrice
2 et Emigrante.
Pseudolestidés
(Pseudolestidae)
Fraser, 1957 n. m. pl. Famille d'Insectes Paléoptères Odonates
Zygoptères Lestoïdés.
Pseudomyiase
n. f. [Pseudomyiasis, Accidental myiasis, False myiasis]. Syn.
de myiase accidentelle. Voir Myiase
accidentelle.
Pseudomyrmecinés
(Pseudomyrmecinae)
n. m. pl. Sous-famille d’Hyménoptères Formicidés comptant près
de 3.000 espèces. C’est la plus vaste Sous-famille chez les
Formicidés. Leurs individus présentent un pétiole à deux
articles. Leur aiguillon est bien visible. On y trouve entre autres
les genres Atta,
Crematogaster,
Acromyrmex,
etc.
Pseudomyrmex
n. m. Genre
d’Insectes Hyménoptères Formicidés (Fourmis) qui vit dans les
épines des acacias des régions chaudes. Ex. Pseudomyrmex
gracilis.
Pseudo-névroptères
n. m. pl. (Du gr. pseudo-,
faux et névroptère). Ancien Sous-ordre d’Insectes Orthoptères
(criquets, sauterelles, etc.), confondus autrefois avec les
Névroptères (fourmi-lion, phrygane), avec lesquels ils ont quelque
analogie à l’état adulte. Ce groupe biologique regroupe
aujourd’hui les éphémères, les libellules, les termites, les
plécoptères et les psoques. Ce sont des insectes aux métamorphoses
incomplètes (hétérométaboles) avec des ailes membraneuses
réticulées (comme celles des névroptères qui sont eux
holométaboles).
Pseudo-notum
n. m. Voir Postnotum.
Pseudo-nymphe
n. f. (Du gr. pseudo-,
faux et nymphe). [Pseudonymph, Semipupa]. Forme intermédiaire
entre la forme larvaire et la forme de nymphe, par laquelle passe
certains Coléoptères vésicants (comme les Méloïdés). Cette
pseudo-nymphe est ainsi désignée car il s’agit de l’exuvie du
stade précédent dans laquelle s’enveloppe la larve contractée.
Ce stade de développement de l’hypermétamorphose ne rencontre
pas en son sein de phénomènes d’histolyse et d’histogenèse,
ce qui incite certains auteurs à parler plutôt d’hypnothèque
plutôt que de pseudo-nymphe. Le stade suivant l’hypnothèque est
celui de prénymphe. Syn. Pseudochrysalide
(pour les Lépidoptères), Hypnothèque, Larve contractée,
Pronymphe. Voir aussi Hypermétaboles
et Hypermétamorphose,
Hypnothèque,
Prénymphe
et Triongulin.
// Concernant les Hémiptères Aleyrodidés, le terme de puparium ou
de pseudo-nymphe est quelquefois utilisé pour désigner le 4ème
stade larvaire (voir Allométabole).
Pseudo-nymphal,
e,
aux adj. Relatif à
la pseudo-nymphe.
Pseudo-nymphose
n. f. Phase du développement des insectes qui passe par l’état
de pseudo-nymphe. Voir Pseudo-nymphe.
Pseudo-parasite
n. m. (Du gr. pseudo-,
faux et para,
à coté de et sitos,
nourriture). [Pseudoparasite]. Etre vivant dont la présence est
anormale et temporaire chez un hôte, et qui ne vit pas à ses
dépens.
Pseudophasma
n. m. Genre d’Insectes Phasmoptères Aréolates. Ex. Pseudophasma
bispinosum.
Pseudophasmatidés
(Pseudophasmatidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes de l’Ordre des Phasmoptères.
Pseudophasmatoïdes
(Pseudophasmatoidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Phasmoptères Vérophasmatodés Aréolates regroupant
les familles des Hétéronemiidés et des Pseudophasmatidés (selon
NCBI).
Pseudopode
n. m. (Du gr. pseudo-,
faux et
pous, podos, pied).
[Pseudopod]. Patte non articulée chez certaines larves. Syn. Fausse
patte. Voir Fausses
pattes.
Voir aussi Pygopode.
Pseudopolygynie
n. f. (Du gr. pseudo-,
faux et polygynie). [Pseudopolygyny]. Chez les Insectes
sociaux, cohabitation de gynes désailées et non fécondes avec une
gyne fécondée pondeuse. Voir aussi Gyne.
Pseudoptérostigma
n. m. (Du gr. pseudo-,
faux, pteron,
aile et stigma,
marque, point). [Pseudopterostigma]. Chez les femelles des espèces
du genre Calopteryx
(Odonates Zygoptères), tache claire (souvent blanche) occupant
plusieurs cellules, située à la place du ptérostigma. Voir aussi
Ptérostigma.
Pseudostigmatidés
(Pseudostigmatidae)
Kirby, 1890 n. m. pl. Famille d’Insectes Odonates Zygoptères (du
groupe des demoiselles) ayant un très long abdomen d’Amérique
centrale et australe. On les appelle vulgairement « demoiselles
géantes ». Leur envergure peut atteindre 170 mm (Ex.
Megaloprepus
coerulatus). Le
bord costal de leurs ailes porte un ptérostigma. Les quatre ailes
portent des taches à leurs extrémités.
Pseudotétramère adj.
(Du gr. pseudo-,
faux, tetra,
quatre et meros,
partie). [Pseudotetramerous]. Qui présente apparemment quatre
articles, bien qu'il y en ait réellement cinq. A propos des tarses
des Coléoptères, on utilise plutôt le terme de cryptopentamère.
Syn. Cryptopentamère.
Pseudotrimère
adj. (Du gr. pseudo-,
faux, tri-,
trois et meros,
partie). [Pseudotrimerous]. Qui présente apparemment trois
articles, bien qu'il y en ait réellement quatre. A propos des
tarses des Coléoptères, on utilise plutôt le terme de
cryptotétramère. Syn. Cryptotétramère.
Pseudotrophallaxie
n. f. (Du gr. pseudo-,
faux et trophê,
nourriture). [Pseudotrophallaxis]. Chez les Hyménoptères
Formicidés, échange de nourriture non régurgitée mais prélevée
dans le milieu par un individu pour être offert à un autre. Les
ouvrières ramènent au nid des gouttes de liquides sucrés qu’elles
tiennent entre leurs mandibules (on parle à ce sujet de « récipient
social »).
Psi
n. m. [Grey Dagger]. Espèce
de noctuelle du genre Acronicta,
ainsi nommée à cause de la marque blanche prenant la forme de la
23ème
lettre de l’alphabet grec, la lettre psi, qui se trouve sur ses
ailes postérieures. La chenille d’Acronicta
(triaena)
psi vit en été
sur les rosiers et les arbres fruitiers.
Psile
(Psila)
n. f. Genre d’Insectes Diptères Brachycères Psilidés. Ex. La
« mouche de la carotte » ou « Psylomie »,
Psila rosae,
dont la larve ronge les racines de la carotte.
Psilidés
(Psilidae)
n. f. pl. [Rust flies]. Famille d’Insectes Diptères Brachycères
Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Diopsoïdes. Leur face n’est
pas bombée. Ils n’ont pas de vibrisses. Comme tous les
Cyclorrhaphes, les antennes se trouveront sur la face. Ces dernières
sont relativement longues. Les soies katépisternales sont absentes.
La nervure Sous-costale (Sc) de leurs ailes est incomplète, effacée
vers l’apex. Elle ne rejoint pas la nervure Costale (C) qui est
aussi effacée à l’apex. Cette dernière a cependant une fracture
sous-costale et une fracture humérale. Leurs pattes sont fines. La
plupart des larves phytophages pénètrent dans les tiges ou les
racines des plantes maraîchères ou céréalières, leur donnant un
aspect « rouillé ». Elles y provoquent des galles. On
les trouve essentiellement dans l’hémisphère Nord.
Psilope
(Psilopa)
n. f. Genre d’Insectes Diptères Brachycères Ephydridés. Ex.
Psilopa nitidula.
Psilopsocidés
(Psilopsocidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Psocomorphes Psocètes.
Psilure
n. f. [Black-arched moth]. Autre
nom du papillon appelé usuellement « Nonne », Lymantria
monacha (Liparis
monacha), Insecte
Lépidoptère Erebidé Lymantriiné (ancien Liparidé).
Psithyre
(Psithyrus)
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Aculéates Apidés. Ces
porte-aiguillons, comprennent de gros bourdons noirs, à l’abdomen
rouge ou noir, ceinturés de blanc et de jaune. Syn. Bombus.
Psoa
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Bostrichidés. Ex. Psoa
dubia, beau
Coléoptère vert aux élytres rouges, qui vit en Provence et en
Italie dans les sarments de vignes.
Psocathropetes
(Psocathropetae)
n. m. pl. Infra-ordre
d’Insectes Psocoptères Trogiomorphes regroupant les Familles des
Prionoglarididae
et des Psyllipsocidae
(selon SITI et Fauna Europaea). Ils ont comme tous les Trogiomorphes
des antennes comportant de nombreux articles et des tarses
triarticulés.
Psocètes
(Psocetae)
n. m. pl. Infra-ordre d’Insectes Psocoptères Psocomorphes
regroupant les Familles suivantes : Hemipsocidae,
Myopsocidae, Psilopsocidae, Psocidae.
On en connait près de 1.100 espèces. Ils mesurent entre 2 et 12 mm
de long. Ils se nourrissent de champignons (moisissures), de lichens
et d’algues microscopiques. On les trouve dans les feuilles
mortes, sur les écorces ou sur les surfaces rocheuses.
Psocidés
(Psocidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Psocomorphes Psocètes.
C’est la plus grande famille chez les Psocoptères avec près de
900 espèces décrites. Ils mesurent entre 2 et 12 mm. Leurs
antennes sont composées de 13 articles. Ils peuvent être
macroptères ou brachyptères mais la plupart des adultes sont
ailés. Leurs tarses sont dimères. Quand les tarses sont dimères,
les ailes sont généralement glabres et parfois marquées de
macules variables. Les ailes antérieures présentent une areola
postica fusionnée
avec la nervure Médiane par son sommet. La nervure Médiane se
divise en trois branches. Leurs griffes sont munies d'une dent
préapicale et d'un pulville qui peut être sétiforme ou légèrement
dilaté. Leur abdomen présente une articulation entre l’hypandrium
et le clunium, ce qui est une caractéristique monophylétique de la
famille (on trouve aussi un lobe postérieur sur les valves externes
des gonapophyses des femelles). La majorité de leurs représentants
se nourrit de moisissure, de pollen, d’algues microscopiques et de
lichen. On les trouve sur les écorces des arbres ou dans le sol
lorsqu’ils sont fouisseurs.
Psocodés
(Psocodea)
n. m. pl. Groupe phylogénétique rassemblant les anciens
Psocoptères et Phthiraptères (Poux). Psocodés et Condylognathes
forment le groupe des Paranéoptères. Ce taxon n’est pas reconnu
par SITI, NCBI et Fauna Europaea.
Psocomorphes
(Psocomorpha)
n. m. pl. (De
Psoque et morphê,
forme). Un des trois Sous-ordres de Psocoptères, comprenant
notamment les psoques. Ils présentent des antennes de onze à
treize articles (en général 13 articles) et des tarses bi- ou
triarticulés. Leurs palpes labiaux ne montrent qu’un article
arrondi ou triangulaire. Ils présentent généralement des ailes
antérieures portant un ptérostigma sclérifié. Le Sous-ordre des
Psocomorphes regroupe les Infra-ordres suivants :
Archipsocetae,
Caeciliusetae,
Epipsocetae, Homilopsocidea, Psocetae.
Syn. junior invalide, Eupsocida
(selon SITI).
Psocoptères
(Psocoptera)
Shipley, 1904 n. m. pl. (Du gr. psocein,
psôkhein, émietter,
broyer et pteron,
aile). [Book lice, Bark lice]. Ordre d’Insectes dont le nom fait
référence à leur mode d’alimentation végétarien regroupant 3
Sous-ordres 35 Familles et 4.000 espèces. Ils font partie du
Super-ordre des Hémiptéroïdes dont on considère qu’ils en sont
les représentants les plus primitifs. Séparé des Névroptères,
l’Ordre s’est appelé pendant une période Corrodentia.
Selon des recherches phylogénétiques de 2004, les Phthiraptères
(poux) doivent faire partie de cet Ordre. Les Psocoptères sont
paurométaboles, de très petites tailles (inférieur à 6 mm). Leur
tégument est relativement mou. Ils présentent une tête hypognathe
globuleuse (clypéus bombé), à yeux composés saillants et
antennes assez longues et filiformes composées généralement de 13
articles mais pouvant aller jusqu’à 50 chez certaines espèces.
Ils ont des pièces buccales broyeuses modifiées (présence de
stylets courts formés par les lacinias des maxilles). Leur thorax
est souvent gibbeux (en forme de bosse), cela s’expliquant par le
fait que le prothorax est beaucoup plus petit que les autres
segments thoraciques. Certains ont des ailes peu nervurées et
repliées en toit au repos au dessus de l’abdomen, d’autres en
sont dépourvus. Ils peuvent être aptères, brachyptères ou
microptères. Les espèces aptères ne portent pas d’ocelles, mais
celles qui sont ailées en ont trois. Chez ceux qui sont ailés, le
système d’accrochage des ailes est différent selon que l’insecte
soit en vol ou au repos. Au repos, la Costa (C) de l’aile
postérieure repose sur un épaississement du ptérostigma (appelé
stigmapophyse) de l’aile antérieure. En vol, la Costa s’engage
dans un crochet du nodulus. Les pattes sont longues et grêles.
Leurs tarses comportent 2 ou 3 articles terminés par deux griffes.
L’abdomen présente 9 segments. Les espèces ailées vivent dans
les feuillages, consommant les moisissures (champignons parasites)
qui se développent sur les feuilles. Les espèces aptères se
nourrissent de vieux papiers, d’où leur autre nom de poux des
livres (leur prédateur est le pseudoscorpion). Ils peuvent
également s’attaquer aux collections d’insectes. Contrairement
à beaucoup de ravageurs de denrées, ils ont besoin d’une
atmosphère humide pour vivre. La parthénogenèse facultative est
relativement fréquente. Ils sont uni- ou bivoltins et les femelles
pondent un œuf d’hiver. Certaines espèces peuvent être
grégaires. Les trois Sous-ordres sont ceux des Psocomorphes, des
Troctomorphes et des Trogiomorphes. Syn. Psoques, Copeognatha,
Corrodentia.
Psocoptéroïdes
n. m. pl. (De Psocoptère et du gr. eidos,
aspect). Ancien Super-ordre d’Insectes comprenant les Psocoptères,
les Anoploures et les Mallophages. Ce sont des insectes au tégument
mou, tout au moin au niveau de l’abdomen. Ce dernier ne porte pas
de cerques. Leurs pièces buccales sont de type broyeur (devenues
vulnérantes toutefois chez les Anoploures). Ils portent des tarses
qui ne présentent jamais plus de trois articles. Ils possèdent 4
tubes de Malpighi.
Psoque
n. m. (Du gr. psocein,
psôkhein, émietter,
broyer). Nom usuel d’Insectes Psocoptères, renfermant de petits
insectes ne dépassant pas 6 mm à tête vésiculeuse, à longues
antennes, qui vivent dans les herbiers, sur les végétaux secs, les
papiers et abondent dans les maisons aux endroits humides et
sombres. Tous les Psocoptères sont appelés communément
« Psoques ». On les appelle parfois « Poux des
bois » pour les espèces ailées et « Poux des livres »
pour les espèces aptères. Ex. Le psoque commun, cosmopolite,
Trogium pulsatorium
de la Famille des Trogiidés. Syn. de Psocoptères.
Psoquillidés
(Psoquillidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Trogiomorphes. Ils
ont comme tous les Trogiomorphes des antennes à de nombreux
articles (plus de 20) et des tarses triarticulés.
Psyché
(Psyche)
n. f. (Du gr. psukhé,
âme, car selon la mythologie Athéna insuffla un papillon dans
l’âme humaine pour l’animer). Nom vernaculaire et Genre
d’Insectes Lépidoptères Bombyciens, type de la Famille des
Psychidés, renfermant des papillons ordinairement fuligineux, à
corps épais et velus. Seuls les mâles des psychés sont ailés.
Ex. Psyche casta.
Tous les Psychidés sont appelés communément « Psychés ».
Psychidés
(Psychidae)
Herrich-Schaeffer, 1845 n. f. pl. [Bagworms moths]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères
Ditrysiens Tinéoïdes
dont la psyché
est le type. On en connait près de 1.000 espèces. Leur tête
présente des soies hérissées. Le proboscis, les palpes
maxillaires, les ocelles et les chaetosemata
sont absents. Leurs palpes labiaux tri-segmentés sont recourbés
vers le haut. Leurs antennes sont bipectinées, ce qui permet de les
distinguer des autres Tinéoïdes chez qui elles sont filiformes.
L’envergure de leurs ailes est de 10 à 60 mm. Ce
sont des papillons dont la nervure médiane à l’intérieur de la
cellule discoïdale (d) est bifurquée aussi bien sur les ailes
antérieures que postérieures.
Ces ailes peuvent être chez certaines espèces transparentes. La
nervure cubitale postérieure (CuP) n’est pas visible à la base
de l’aile antérieure. Les femelles sont souvent aptères et
conservent un aspect larviforme. Les seuls imagos automnales que
l’on peut apercevoir voler sont donc souvent des mâles. Les
Psychidés présentent généralement une épiphyse sur leur tibia
antérieur. Leurs chenilles présentent trois soies latérales sur
le prothorax et vivent dans des fourreaux construits avec de la soie
et divers débris végétaux ce qui constitue un camouflage naturel.
Psychodidés (Psychodidae)
n. m. pl. [Moth
flies, Sand flies, Owl midges]. Famille
d’Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes Psychodomorphes
Psychodoïdes, évoquant des mites avec leurs poils et leurs
écailles présents sur leurs ailes et le corps. Les anglo-saxons
leur ont d’ailleurs donnés à ce titre le nom de
moucherons-papillons. On en connait près de 2.600 espèces. Les
adultes ne vivent souvent pas longtemps. Comme tous les
Orthorrhaphes, leurs antennes se trouveront dans la zone située
entre la face et le front. La tête porte de longues antennes ayant
le plus souvent de 14 à 16 articles. Leurs ailes disposées en toit
au repos sont courtes, largement ovale ou pointue. Les ailes
lancéolées ont au moins 9 nervures longitudinales qui vont
jusqu’au bord. La nervure Costale (C) fait le tour complet de
l’aile. Les nervures du secteur de la Radiale et Médiane ont
quatre branches. Les pattes leur permettent d’être de bons
marcheurs et on les voit souvent courir sur les murs. Les adultes
fréquentent les lieux humides et ombragés. Certaines de leurs
larves vivent dans les lieux humides (sable, fumier, matières
végétales en décomposition), d’autres sont aquatiques. Elles
peuvent abonder dans les eaux usées (fosses à purin, siphons des
éviers ou des bacs de douche). Elles sont allongées et
cylindriques, avec quelquefois l’extrémité de l’abdomen
aminci. Cette Famille comprend les phlébotomes, hématophages,
vecteurs de la leishmaniose (Phlebotomus
papatasi) qui fait
partie de la Sous-famille des Phlebotominae.
Mais mis à part ce cas, les adultes se nourrissent de suintements.
Ex. Psychoda
phalaenoides L.
Psychodoïdes
(Psychodoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères
Nématocères Orthorrhaphes Psychodomorphes n’ayant comme
représentant que la seule Famille des Psychodidés (selon NCBI et
Fauna Europaea). Syn. junior invalide de Nematocera
(selon SITI).
Psychodomorphes
(Psychodomorpha)
n. m. pl. (de Psychodidé et morphê,
forme). Infra-ordre d’Insectes Diptères Nématocères
Orthorrhaphes regroupant les Super-familles des Anisopodoïdes (non
reconnu par NCBI), des Psychodoïdes, des Scatopsoïdes (non reconnu
par NCBI) et des Trichocéroïdes (Tipulomorphes selon Fauna
Europaea). Selon SITI, on trouve au sein de cet Infra-ordre, les
Familles suivantes : Anisopodidae,
Psychodidae, Scatopsidae, Synneuridae, Trichoceridae.
Psychomyiidés
(Psychomyiidae)
Walker, 1852 n. m. pl. [Trumpet-net
caddisflies, Tube-making caddisflies]. Famille
d’Insectes Trichoptères Hydropsychoïdes. C’est une famille
réunissant des espèces à densité faible. Les larves aquatiques
des Psychomyiidés construisent de longs tubes de soie attachés aux
rochers et souvent renforcés par des grains de sable ou de petits
éléments végétaux qui servent alors comme ballast. Elles ne sont
considérées ni comme des filtreuses, comme les Hydropsychidés ou
les Philopotamidés, ni comme des racleuses, comme les
Glossosomatidés ou les Hélicopsychidés. Elles sont en fait
considérées comme des cultivatrices d’algues au sein de leur
tube de soie dont elles mangent au fur et à mesure les vieilles
parties remplies d’algues mais elles se nourrissent aussi sur le
substrat, de périphyton (mélange d’algues et de détritus) et de
petites particules organiques qui se déposent sur les rochers. On
trouve trois Sous-familles : celle des Psychomyiinae
(la plus répandue), celle des Paduniellinae
(crée pour le genre Paduniella,
de la région afrotropicale), et celle des Xiphocentroninae
(crée pour le genre Xiphocentron,
dont la distribution est limitée aux régions néarctique et
néotropicale). Ils sont surtout bien représentés dans la
région orientale.
Psychopsidés
(Psychopsidae)
n. m. pl. Famille de Névroptères Myrméléontiformes.
Psylle
(Psylla)
n. f. (Du gr. psulla,
puce). Genre d’Insectes Hémiptères Sternorhynques (ou
Phytophtires) Psyllomorphes Psyllidés. Les psylles ou faux pucerons
sont petites (2 à 4 mm). Elles sont ailées. Les ailes antérieures
sont plus longues que les postérieures. Elles possèdent des
pattes propres au saut. Ces insectes ressemblent à de petites
cicadelles, mais ont des antennes plus longues. On peut les trouver
sur le poirier ou le buis. Leurs larves, larges et plates, sont peu
mobiles. Elles secrètent une cire floconneuse sur le dessus de leur
corps. Ex. La Psylle de l’Aulne, Psylla
alni. La
Psylle du bouleau, Psylla
betulae. La Psylle
du buis, Psylla
buxi. La Psylle du
poirier, Psylla
pyri. La psylle du
tilleul, Psylla
cordata.
Psylle
n. m. Nom vernaculaire de certains insectes Hémiptères
Sternorhynques (ou Phytophtires) Psyllomorphes. Le Psylle de
l’Albizia, Acizzia
jamatonica
(Psyllidés). Le Psylle du laurier, Trioza
alacris
(Triozidés).
Psyllidés
(Psyllidae)
n. f. pl. [Jumping Plantlice]. Famille d’Insectes Hémiptères
Sternorhynques Psyllomorphes Psylloïdes dont la Psylle
(Psylla)
est le type. On en connait près de 1.250 espèces. Ils sont appelés
communément « Faux pucerons », bien que leur forme
rappelle celle de minuscules cigales. Leur reproduction est sexuée.
Ils sont toutefois dotés de pattes postérieures leur permettant
d’effectuer des sauts. Les femelles sont ovipares. Leurs larves
qui connaissent cinq stades de développement, sont néfastes aux
cultures notamment à cause de rejet de miellats qui provoque des
brûlures au feuillage. Ex. Psylla
mali.
Psylliformes
(Psylliformes) n. m. pl. Dans l’ordre des Hémiptères taxon
d’Insectes regroupant les Psylloïdés. Classification reprise par
NCBI pour les Hémiptères, où il faut distinguer les Euhémiptères
(comprenant les Clypéorrhynches et les Néohémiptères) des
Sternorrhynches (comprenant les Aleyrodiformes, les Aphidiformes et
les Psylliformes).
Psylliode
(Psylliodes)
n. m. (Du gr. psulla,
puce). Genre d’Insectes Coléoptères Chrysomélidés. Ce sont des
insectes phytophages, renfermant de petites altises
qui vivent dans les potagers, sur les crucifères et les solanées.
Ils sont notamment nuisibles au navet et au radis. Psylliodes
chrysocephala est
appelé communément « Altise du colza » et Psylliodes
affinis, « Altise
de la pomme de terre ».
Psyllipsocidés
(Psyllipsocidae)
n. m. pl. [Cave Barklice]. Famille d’Insectes Néoptères
Paranéoptères Psocoptères Trogiomorphes Psocathropetes (ou
Psyllipsocètes). On en connait près de 50 espèces. Leurs antennes
sont composées de plus de 20 articles. Leurs palpes maxillaires
sont dépourvus de la sensille conique que présentent
les Trogiidés. Il existe un grand polymorphisme alaire chez
cette famille. Quand elles sont présentes, leurs ailes antérieures
mesurent moins de 3 mm. Leurs pattes longues portent des tarses
trimères. Leurs paraproctes portent une forte épine. Les
femelles ont une spermathèque à la sclérification complexe et
généralement avec une vésicule accessoire (organe en forme de
petits sacs). Ils sont cosmopolites.
Psylloïdés
(Psylloidea)
n. m. pl. [Jumping Plant Lice, Lerp Insects]. Super-famille
d’Insectes Hémiptères Sternorhynques regroupant la Famille des
Psyllidés, des Calophyidés, Carsidaridés, Homotomidés,
Phacopteronidés et Triozidés. Ces individus ont des antennes de 10
articles. Les nervures Radiale, Médiane et Cubitale des ailes
antérieures sont simples sans ramification. Leurs pattes arrière
sont saltatoires et dotées de hanches larges. Les tarses
portent deux articles avec une paire de griffes.
Psyllomorphes
(Psyllomorpha)
n. m. pl. (De Psyllidé et morphê,
forme). [Psyllids]. Infra-ordre d’Insectes Hémiptères
Sternorhynques regroupant la Super-famille des Psylloïdes
(selon NCBI) et des Aleyrodoïdes
(selon d’autres auteurs).
Psylomie
n. f. [Carrot fly]. Nom vernaculaire d’un Insecte Diptère, Psilla
rosae (Chamaepsila
rosae selon Fauna
Europaea et NCBI), qui est nuisible à la carotte. On l’appelle
aussi « Mouche de la carotte ».
Pteralia
n. f. 1. Syn. de sclérite axillaire. Voir Sclérites
axillaires.
2. Pour Snodgrass, le terme inclu sclérite huméral et sclérite
axillaire. Voir aussi Sclérite
huméral.
Ptérine
n. f. [Pterines(idines)]. Pigment coloré des ailes de papillons.
Voir aussi Coloration
et Pigmentation.
Ptérochroze
(Pterochroza)
n. f. Genre d’Insectes Orthoptères sauteurs, de la Famille des
Locustidés, renfermant des sauterelles de l’Amérique tropicale,
qui par leur forme et leur couleur, se confondent complètement avec
les feuilles sèches dans lesquelles elles vivent (mimétisme
homochromique et homomorphique). Ce mimétisme va jusqu’à imiter
les taches microscopiques d’attaque de champignons ou de mines de
larves endophytes d’Insectes Diptères. Ex. Pterochroza
ocellata.
Ptérogeniidés
(Pterogeniidae)
Crowson, 1953 n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes (selon SITI).
Ptérolonchidés
(Pterolonchidae)
n. m. pl. [Lance-wing moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates, Eulépidoptères, Ditrysiens.
Ptéromale
(Pteromalus)
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Parasites, type de la
Famille des Ptéromalidés. Ces insectes, proches des chalcidiens,
ont une larve qui se rend utile en parasitant le charançon du blé
et les piérides. Ex. Pteromalus
puparum.
Ptéromalidés
(Pteromalidae)
Dalman, 1820 n. m. pl. [Ptemoralid wasps]. Famille d’Insectes
Hyménoptères Apocrites Parasites Chalcidoïdes, dont le
ptéromale en est le type. On en connait près de 3.600 espèces de
couleur noire, bleue ou vert-métallique. Ils mesurent entre 1 et 10
mm de long. Leurs antennes présentent 8 à 13 articles incluant 1 à
3 anelli. Le funicule comprend au plus 6 segments. Leur pronotum
n’est ni rectangulaire, ni conique mais plutôt transverse. Leur
mésopleure est toujours distinctement divisé. Leurs notaules
(sillons sublatéraux longitudinaux) sont souvent incomplets car non
marqués postérieurement. Le scutellum ne porte pas de soies très
apparentes. La nervation des ailes est réduite. La longueur de la
nervure marginale de l’aile antérieure n’atteint généralement
pas deux fois celle de la nervure stigmale. Comme tous les
Chalcidoïdes, les deux paires d’ailes ne montrent aucunes
cellules fermées. L’éperon apical de leurs tibias antérieurs
est recourbé. Les tibias postérieurs ne portent qu’un seul
éperon. Leurs tarses sont toujours formés de 5 articles
(pentamères). Leurs larves peuvent être endo-, ecto- ou
hyperparasites. Ces petits chalcidiens sont de ce fait utilisés en
lutte biologique, en tant que parasites solitaires ou grégaires de
pupes de Diptères ou de larves de Coléoptères, d’Hyménoptères,
de Lépidoptères et de Siphonaptères.
Ptéronarcyidés
(Pteronarcyidae)
n. m. pl. [Giant stoneflies]. Famille d’Insectes Plécoptères
Systellognathes, appelée également « Perles Géantes »,
les adultes ayant un corps large et pesant, pouvant varier entre 3,5
et 6,5 cm.
Ptérophore
(Pterophorus)
n. m. (Du gr. pteron,
aile et phorêin,
porter). Genre d’Insectes Lépidoptères Glossates,
(microlépidoptères), comprenant de petits papillons à ailes
divisées en lanières plumeuses, dont l’espèce commune est le
« Ptérophore
blanc »,
Pterophorus
pentadactyla L.
Ptérophoridés
(Pterophoridae)
n. m. pl. [Plume moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Ptérophoroïdes dont le
ptérophore en est le type. On en connait entre 600 et 1000 espèces
(selon auteurs). Ces hétérocères ont une taille petite à moyenne
(10 à 40 mm) avec une envergure de 15 à 35 mm. Leur corps est
recouvert d'écailles non mélangées de poils. Leurs ocelles et
leur chaetosemata
sont absents. Leurs antennes sont filiformes. La plupart ont des
ailes effilées, plumeuses (longuement frangées). Les ailes
antérieures sont divisées en deux lobes. Leurs ailes postérieures
sont divisées en trois lobes semblables à des plumes. Comme les
alucites, on les nomme de ce fait « papillons à plumes ».
Cependant à la différence des Alucitidés, les Ptérophoridés, au
repos, tiennent leurs ailes horizontalement enroulées et
perpendiculaires à l’axe du corps (en forme de T). On pourrait de
ce fait les confondre avec un moustique. Leur corps est
effectivement minceet leurs pattes sont longues et grêles et munies
de longs éperons (formule des épines tibiales 0-2-4). La paire de
pattes postérieures est plus longue que les autres. Ils n’ont pas
d'organes tympanaux. Leur activité est plutôt crépusculaire.
Leurs chenilles, massives et poilues, sont mineuses dans les tiges
ou vivent entre des feuilles rassemblées avec de la soie. Leurs
chrysalides sont ceinturées par des filaments de soie à la plante
(comme celles des Rhopalocères) ou pendues par le crémaster. Ils
sont cosmopolites. Ex. Le Ptérophore blanc, Pterophorus
pentadactyla qui
vit sur le liseron.
Ptérophoroïdes
(Pterophoroidea)
n. m. pl. (De ptérophore et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères, Ditrysiens, représentée par la seule Famille des
Ptérophoridés qui en est le type. Leurs ailes antérieures sont
divisées en deux lobes alors que les postérieures le sont en
trois. (6 lobes sur les deux ailes chez les Alucitoïdes)
Pteroplistidés
(Pteroplistidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Ensifères Grylloïdes.
Ptéropleure
n. m. (Du gr. pteron,
aile et pleuron,
côté du corps). [Pteropleuron]. Chez les Diptères, région
latérale du thorax située sous la base des ailes.
Pterostichus
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Adéphages Carabidés
dont les adultes ont pour proies les diptères, les pucerons et les
larves de Coléoptères. Ex. Pterostichus
melanarius ou le
ptérostique noir, Pterostichus
niger.
Ptérostichidés
(Pterostichidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères dont le Genre
Pterostichus
en est le type. Ce taxon n’est pas reconnu par SITI et est
considéré comme une tribu d’Harpalinés Carabidés.
Ptérostigma
n. m. (Du gr. pteron,
aile et stigma,
marque, point). [Pterostigma(ae)(ata)]. Epaississement du bord
costal de l'aile, proche de l’apex, souvent assombri et coloré.
Il est délimité par des nervures transverses en une zone
triangulaire ou plus ou moins rectangulaire. Sa fonction est de
peut-être améliorer la rigidité de l’aile en empechant l’aile
de flotter lors d’un changement de direction. On le trouve
notamment chez les libellules (Odonates) mais aussi chez les
Hyménoptères, Mécoptères, Mégaloptères, Psocoptères et
Raphidioptères, chez les insectes à ailes généralement claires
(hyalines). Chez les Diptères, une tache colorée de l'aile, près
de l'extrémité de la nervure Radiale (R) ou Sous-costale (Sc) est
appelée ptérostigma (ou stigma). Chez les Lépidoptères
Hespéridés, on trouve aussi une tache noire écailleuse sur les
ailes antérieures qui peut-être appelée ptérostigma (ou stigma).
Le ptérostigma est présent sur les ailes de tous les Odonates
européens à l’exception de celles des Caloptérygidés, chez qui
on peut tout de même parler de pseudo-ptérostigma. Il est utilisé
en systématique. Il est également appelé quelquefois stigma. Voir
aussi Aile,
Préstigma, Pseudoptérostigma et Nervure
stigmale.
Ptérothèque
n. f. (Du gr. pteron,
aile et thêkê,
loge). [Pterotheca]. Fourreau enfermant les ébauches d’ailes chez
les nymphes nues (pupa
libera), au même
titre qu’il existe des fourreaux pour les pattes (podothèques).
Voir aussi Pupa
libera.
Ptérothorax
n. m. (Du gr. pteron,
aile et thorax). [Pterothorax(axes) (aces)]. Plutôt que de
distinguer le pro, du méso- et du métathorax, on peut distinguer
le prothorax qui ne porte pas d’ailes, du ptérothorax. Le
ptérothorax est l’ensemble formé par les méso- et métathorax,
qui portent les ailes. Syn. Thorax alifère ou Alinotum. Voir aussi
Mésothorax
et Métathorax.
Ptérothysanidés
(Pterothysanidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes
Amphiesmenoptères Lépidoptères Glossates Néolépidoptères
Hétéroneures Ditrysiens Obtectomera
Calliduloïdes.
Ptérygote
adj. et n. m. (Du gr. pterux,
pterugos, aile).
[Pterygote (adj.) Pterygota (n.)]. Qui porte des ailes. Tous les
insectes pourvus d'ailes ou dont les ancêtres supposés étaient
pourvus d’ailes sont des ptérygotes. Plus de 95 % des Insectes
actuels sont des ptérygotes à l’âge adulte. Les insectes
ptérygotes ont des métamorphoses progressives (sans stade nymphal)
ou complètes (avec stade nymphal). Contr. Aptérygote. Voir aussi
Aile,
Aptérygotes,
Ptérygotes
et Néoptères.
Ptérygotes
(Pterygota)
n. m. pl. [Winged Insects]. Sous-classe d’Insectes normalement
ailés ou dont les ancêtres supposés avaient des ailes,
c'est-à-dire l’immense majorité des espèces d’Arthropodes,
sauf les Collemboles, les Thysanoures, les Diploures et les
Protoures. Ils sont caractérisés par deux paires d'ailes sur
le deuxième et le troisième segment thoracique. Ces ailes peuvent
disparaître. Une paire d’aile a ainsi disparu chez les Diptères,
certains Ephéméroptères, les mâles Strepsiptères ou les mâles
de Coccidés (cochenilles). Deux paires d’ailes ont disparu chez
certains ectoparasites comme les morpions et les poux
(Phthiraptères), ou les puces (Siphonaptères). Chez les
Phthiraptères et les Siphonaptères, les ailes ont été perdues
secondairement au cours de l’évolution. Certaines espèces comme
les fourmis et les termites ne possèdent d’ailes qu’à un stade
précis de leur cycle de reproduction (celui de l’essaimage).
D’autres espèces ne possèdent des ailes que chez un seul sexe
(Ex. Puceron, vers luisant). Mais tous restent des Ptérygotes,
caractérisés par des métamorphoses au cours de leur
développement. Selon le type de formation des ailes et le degré de
métamorphose, les ptérygotes peuvent se scinder en deux
catégories : les exoptérygotes (les ailes apparaissent
progressivement au cours des mues) et les endoptérygotes (dont les
ébauches alaires n’apparaissent qu’au stade nymphal). En regard
des métamorphoses, les Ptérygotes peuvent aussi se classer en deux
catégories bien distinctes : les holométaboles
(endoptérygotes) et les hétérométaboles, eux-mêmes sous-divisés
en paurométaboles et en hémimétaboles. Déjà, Aristote distingua
deux groupes d’Insectes, les aptères et les ptères. Aujourd’hui
selon NCBI, on distingue deux sections fondées sur la
structure de la nervation alaire et la forme des ailes au repos: les
Paléoptères, et les Néoptères (qui comprennent les
Polynéoptères, les Oligonéoptères, et les Paranéoptères). Selon
SITI et Fauna Europaea, dans le Sous-phylum des Pterygota
(ou Hexapoda),
on distingue les Entognatha,
des Insecta.
Les Ptérygotes se répartissent en un total de 36 ordres dont 8
sont fossiles. Les 28 ordres actuellement représentés sont formés
d'insectes normalement ailés bien qu'un certain nombre d'entre eux
aient perdu, comme il a été vu, leurs ailes au cours de
l'évolution (puces et poux). Contr. Aptérygotes.
Voir aussi Aile,
Endoptérygotes,
Exoptérygotes,
Insecte,
Métamorphose,
Néoptères
et Paléoptères.
Pthirus,
Leach, 1815 n. m. (Du gr. phtheir,
pou). Genre d’Insectes Phthiraptères Pthiridés (Poux). Ex.
Pthirus pubis,
pou du pubis ou morpion. La deuxième espèce de ce genre est
Phthirus gorillae
chez le gorille. Syn. invalide Phthirus.
Pthiridés
(Pthiridae)
n. m. pl. [Pubic lice]. Famille d’Insectes Phthiraptères
Anoploures, appelée communément « Morpions » (Phthirus
pubis chez
l’homme). Jeunes et adultes sont hématophages, laissant des
marques bleuâtres sur la peau.
Pthirose
n. f. (Du gr. phtheir,
pou). Parasitose transmise par le Pthirus
pubis, pou du pubis
ou morpion.
Ptiliidés
(Ptiliidae)
Erichson, 1845 n. m. pl. [Feather-winged beetles]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Staphyliniformes
Staphylinioïdes. On en connait près de 630 espèces. Ils ne
mesurent en général pas plus de 1 mm (jusqu’à 3 mm). Cette
famille compte d’ailleurs les plus petits des insectes non
parasitoïdes (Scydosella
musawasensis qui
mesure 325 µ). Ils portent des antennes de huit à onze articles.
Ces antennes fines (sauf les deux premiers articles) sont terminées
par une massue de 3 articles, très lâche ou très longue. Les
élytres sont lisses ou plus ou moins ponctués, parfois raccourcis.
Leurs ailes postérieures sont longuement frangées. Leurs tarses,
apparemment soudés peuvent apparaitre monomères ou dimères. Ils
sont en réalité trimères. L’abdomen montre 7 sternites
visibles. Ils montrent quelquefois un pygidium. Ils vivent dans les
matières végétales en décomposition car ils sont mycétophages.
Ils sont cosmopolites.
Ptilinale
ou Ptilinaire
(suture), Voir Suture
ptilinale.
Ptiline ou
Ptilinum
n. m. (Du gr. ptilon,
plume). [Ptilinum]. Chez les Diptères Brachycères Cyclorrhaphes
Schizophores, structure en forme de vessie, se trouvant à l’avant
de la tête, qui va se gonfler au moment de l'émergence de
l'adulte. Ce dernier par des mouvements d’extension et de
rétractation va faire pression sur l'opercule découpé dans le
puparium,
afin de le soulever et faciliter la sortie. Cette vessie se dégonfle
et se rétracte par la suite. Situé au-dessus de l'insertion des
antennes son emplacement est marqué par la suture ptilinale. Syn.
ampoule ptilinale.
Ptilinus
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Bostrichoïdes Anobiidés.
Ex. Ptilinus
pectinicornis.
Leurs larves perforent les vieux meubles.
Ptiloneuridés
(Ptiloneuridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Psocomorphes
Epipsocètes. Comme tous les membres de l’Infra-ordre des
Epipsocètes, ils ont un labre avec deux crêtes longitudinales
sclérotisées, une fosse tentoriale antérieure séparée de la
marge ventrale du crâne, les nervures des ailes antérieures avec
plus d’une rangée de soie, deux nervures anales aux ailes, les
nervures des ailes postérieures avec deux rangées de soie, les
valves 2 et 3 de leurs gonapophyses en partie fusionnées.
Ptilodactylidés
(Ptilodactylidae)
Laporte, 1836 n. m. pl. [Ptilodactylid
beetles, Toed-Winged Beetles]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Byrrhoïdes (ou
Dascilliformes Dryopoïdes). La marge postérieure de leur pronotum,
ainsi que la base de leurs élytres sont denticulées. Le dernier
article de leurs tarses est très long et porte de fortes griffes.
Ce sont des insectes ripicoles.
Ptilophore
(Ptilophora)
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Bombyciens, comprenant des
papillons de taille médiocre, à antennes pectinées au thorax
portant de longs poils et à abdomen terminé par deux
houppes divergentes. Ex. Le « Ptilophore
plumigère » ou « porte-plume » ou « Bombyx
plumet », Ptilophora
plumigera, que l’on
trouve en France.
Ptine
(Ptinus)
n. m. Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Coléoptères, type de
la Famille des Ptinidés. Ils vivent dans les maisons aux dépens
des matières animales et végétales desséchées. Ce sont des
saprophages, qui attaquent le bois mort, la laine, la corne, la
soie, etc. Les larves sont souvent parasites. Ex. Ptinus
(Cyphoderes)
bidens.
Le Ptine bigarré ou Ptine voleur, Ptinus
(Ptinus)
fur. Le
Ptine
brun, Ptinus
clavipes.
Le Ptine doré, Niptus
hololeucos.
Le Ptine globuleux, Trigonogenius
globulus.
Le Ptine luisant, Mezium
affine. Le
Ptine ocellé, Ptinus
ocellus. Le
Ptine oriental, Ptinus
raptor. Le
Ptine velu, Ptinus
villiger.
Le Ptine vêtu ou Ptine australien, Ptinus
tectus.
Ptinidés
(Ptinidae)
n. m. pl. [Spider beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Bostrichiformes dans laquelle on rencontre le genre
Gibbium
notamment. On en connait près de 500 espèces. Leur corps est court
(inférieur à 5 mm) et de couleur noire ou brun-noir. On les
distingue des Anobiidés qui sont aussi des Bostrichoïdes par le
fait que les bases de leurs antennes filiformes sont rapprochées
l’une de l’autre. Ces antennes, parfois pectinées sont plus
longues que la moitié du thorax. Leur tête est souvent recouverte
par le pronotum. Tête et pronotum sont étroits alors que les
elytres sont larges. Leurs pattes sont longues et grêles. Leurs
tarses sont pentamères. Ils se nourrissent de détritus de végétaux
morts ou de bois morts. Ils s’attaquent ainsi aux farines et
céréales et peuvent également s’en prendre aux cuirs peaux et
fourrures et ainsi devenir des destructeurs de collections
zoologiques. Certaines espèces causent des dégâts aux meubles en
bois des maisons car leurs larves y creusent des galeries pour s’y
nymphoser. Selon Fauna Europaea, Gibbiinae
et Ptininae
sont des Sous-familles d’Anobiidés. Syn. sénior Anobiidés selon
Fauna Europaea.
Ptychoptéridés
(Ptychopteridae)
n. m. pl. [Phantom crane flies]. Famille d’Insectes Diptères
Nématocères Orthorrhaphes Ptychoptéromorphes Ptychoptéroïdes.
Ils ressemblent à des Tipules, mais contrairement aux Tipules, ce
sont des diptères vulnérants. Ils n’ont pas d’ocelles. Leurs
antennes ont plus de six articles. Leur mésonotum présente une
suture en V complète. Leurs ailes qui n’ont pas de lobe anal
apparent, sont transparentes mais peuvent parfois présenter des
taches. Ces ailes ne présentent pas de cellules discales fermées.
Seule la nervure anale 2A atteint le bord de l’aile. Leurs pattes
souvent rayées en noir et blanc sont longues et fines.
Ptychoptéroïdes
(Ptychopteroidea)
n. m. pl. (De Ptychoptère et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Diptères
Nématocères Orthorrhaphes Ptychoptéromorphes n’ayant comme
représentant que la seule Famille des Ptychoptéridés.
Ptychoptéromorphes
(Ptychopteromorpha)
n. m. pl. (De Ptychoptère et morphê,
forme). Infra-ordre d’Insectes Diptères Nématocères
Orthorrhaphes regroupant la Super-famille des Ptychoptéroïdes
(selon Fauna Europaea) ou directement les Familles des
Ptychoptéridés, et des Tanydéridés (selon SITI et NCBI). Selon
d’autres auteurs, les Tanydéridés feraient partie des Diptères
Nématocères Tipulomorphes Tanydéroïdes.
Pubescence
n. f. (Du lat. pubescens,
poil court, de pubescere,
se couvrir de poil, entrer dans l’adolescence). [Pubescence].
Revêtement de poils courts ou de soies souples.
Pubescent,
e adj. [Pubescent].
Qui est recouvert de poils courts ou de soies souples.
Puce
n. f. (Du lat. pulex,
pulicis).
[Flea(s)]. Nom usuel d’un Insecte appartenant à un ordre voisin
des Diptères, celui des Siphonaptères. Les puces mesurent au plus
4 mm de long. Elles ont un corps brun ovale, avec un rostre piqueur.
Les puces sont sans ailes et à pattes postérieures sauteuses.
Elles se nourrissent du sang puisé par piqûre dans la peau des
mammifères (pièces buccales de type piqueur-suceur). Les adultes
ont pour hôte les mammifères en général (dont les Hommes). Ce
sont des ectoparasites. On trouve leurs larves dans les moquettes et
parquets. Elles sont le type de la Famille des Pulicidés. Elles
peuvent sauter près de 200 fois leur propre hauteur. Ex. Pulex
irritans. La puce
du chat, Ctenocephalides
felis. La puce du
chien, Ctenocephalides
canis.
Puce
chique,
[Chigger, Sand-fly]. Nom
vernaculaire d’un Insecte Siphonaptère de la famille des
Pulicidés, Tunga
penetrans.
Puce de terre,
Syn. de tiquet. Voir Altise et Tiquet.
Puce des glaciers
n. f. Nom commun des Arthropodes Collemboles sauteurs du genre
Isotoma,
qui vivent sur les glaciers des Alpes. Ex. Isotoma
hiemalis.
Puces
des neiges
n. f. pl. Autre nom du collembole nivicole ou collembole des neiges,
Hypogastrura socialis (nivicola).
// Nom également donné usuellement à
Boreus hyemalis ou
à Boreus westwoodi,
des insectes de l’Ordre des Mécoptères (Mouches-scorpions),
Famille des Boréidés. Voir Boréidés.
Puces des oiseaux
n. f. pl. Nom usuel donné aux Insectes Siphonaptères
Cératophyllidés du genre Ceratophyllus.
Puces des rongeurs
n. f. pl. Voir Hystrichopsyllidés (Ordre des Siphonaptères).
Puceron
n. m. (Du lat. pulex,
pulicis, puce).
[Plant lice]. Nom général donné aux petits insectes de l’ordre
des Hémiptères (ancien Homoptères), qui pullulent souvent sur les
végétaux, dont ils puisent la sève. On donne le nom de pucerons
au sens large à tous les Aphidoïdes ou Aphidiens (Aphidoidea).
Tous ceux que l’on nomme pucerons possèdent des caractères qui
leur sont propres, commun aux Aphidomorpha.
Ils sont en général considérés comme nuisibles, notamment aux
cultures pour les mêmes causes que les cochenilles :
épuisement de la sève de la plante hôte, toxicité de la salive,
inoculation de virus. La digestion des pucerons est si hâtive que
leurs excréments constituent un miellat sucré et nutritif,
recherché par les fourmis. Certaines fourmilières élèvent
d’ailleurs des pucerons domestiques qui prennent ausssi le nom de
« vaches à fourmis ». Parmi les nombreuses espèces
nuisibles, on trouve le célèbre Phylloxera
vastatrix de la
vigne (Famille des Phylloxéridés), mais également les Aphididés,
les Pemphigidés et les Chermèsidés. Ex. Le Puceron brun,
Uroleucon jaceae
aeneus. Voir
Aphidoïdes.
Puceron brun des serres,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aulacorthum
circumflexum.
Puceron brun du
poirier, Nom usuel
d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Melanaphis
pyrarius. Puceron
brun du prunier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Brachycaudus
prunicola.
Puceron cendré du bouleau,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Euceraphis
betulae. Puceron
cendré du chou,
[Cabbage aphid]. Le puceron cendré du chou, Brevicoryne
brassicae
(Hémiptère Aphididé), ne subsiste que quelques jours, et une
douzaine de générations se succèdent entre le 15 mars et le 15
août (multivoltin). Si tous ces pucerons survivaient, la
descendance d’une seule femelle, pendant ce laps de temps,
atteindrait 500 milliards d’individus, ce qui représenterait un
poids de 250 t. Voir Multivoltin.
Puceron cendré du poirier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Dysaphis
pyri. Puceron
cendré du pommier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Dysaphis
plantaginea.
Puceron cigarier du
pêcher, Nom usuel
d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzus
varians. Puceron
de la bourdaine (ou
Puceron du melon et du cotonnier),
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
frangulae gossypii.
Puceron de la
digitale (et de la pomme de terre),
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aulacorthum
solani. Puceron
de la laitue, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Hyperomyzus
lactucae. Puceron
de l'artichaut, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Brachycaudus
cardui. Puceron
de l'asperge, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Brachycorynella
asparagi. Puceron
de la tulipe, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Dysaphis
tulipae.
Puceron de l’avoine,
Le puceron de l’avoine, Rhopalosiphum
padi (Hémiptère
Aphididé), détiendrait le record de la vitesse de reproduction car
il met exactement 4 jours et 17 heures pour se reproduire par
parthénogenèse à une température de 25 degrés en laboratoire.
Si la température était de 10 degrés, il mettrait par contre 21
jours pour boucler ce cycle. Voir aussi Cycle
de reproduction des pucerons.
Puceron de l'échalote,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzus
ascalonicus.
Puceron de l’épicéa,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Lachnidé, Cinara
pilicornis. Puceron
de l’euphorbe ou
Puceron vert et rose
de la pomme de terre ou
Puceron vert de la pomme de terre,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphum
euphorbiae. Puceron
de l'oranger, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Toxoptera
aurantii. Puceron
des azalées, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Illinoia
azaleae. Puceron
des céréales, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Metopolophium
dirhodum. Puceron
des écorces de saule,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Pterocomma
salicis. Puceron
des épis de céréales,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Sitobion
avenae. Puceron
des feuilles d’orme,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Pemphigidé, Tetraneura
ulmi. Puceron
des galles du peuplier,
Nom usuel d’un
Insecte Hémiptère Aphididé (ou Pemphigidé), Pemphigus
(Pemphigus)
bursarius.
Puceron des germes
de la pomme de terre,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Rhopalosiphoninus
latysiphon. Puceron
des pousses du rosier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphum
rosae. Syn. Puceron
des rosiers. Puceron
des pousses du sapin,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Mindaridé, Mindarus
abietinus. Puceron
des tiges du rosier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Maculolachnus
submacula. Puceron
des viornes, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
viburni.
Puceron du chêne,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Phylloxéridé, Achantochermes
quercus. Il est
bivoltin. Puceron du
chèvrefeuille, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Hyadaphis
passerinii. Puceron
du chrysanthème,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphoniella
sanborni.
Puceron du comcombre et du
melon, Nom usuel
d’Aphis gossypii,
Hémiptère Aphididé.
Puceron du cotonnier,
Voir Puceron noir du coton. Puceron
du cyprès, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Lachnidé, Cinara
cupressi. Puceron
du houblon, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Phorodon
humuli. Puceron
du genévrier, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Lachnidé, Cinara
juniperi. Puceron
du géranium, Nom
usuel d’Acyrthosiphon
malvae, Hémiptère
Aphididé. Puceron
du lagerstroemia,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Sarucallis
(=Tinocallis)
kahawaluokalani.
Puceron du
laurier-rose, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
(=
Cerosipha)
nerii. Puceron
du lupin, Nom usuel
d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphum
albifrons. Puceron
du mélèze, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Lachnidé, Cinara
cuneomaculata.
Puceron du melon et
du cotonnier (ou
Puceron de la bourdaine),
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
frangulae gossypii.
Puceron du merisier
à grappe, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Rhopalosiphum
padi. Puceron
du nerprun, Nom
usuel d’Aphis
nasturtii,
Hémiptère Aphididé. Puceron
du pétiole du peuplier,
[lettuce root aphid]. Nom usuel d’un Insecte Hémiptère
Pemphigidé, Pemphigus
bursarius.
Puceron du soja,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
glycines.
Originaire d’Extrême-Orient, l’espèce est diécique
holocyclique.
Puceron du sureau,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
sambuci. Puceron
du sycomore, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Drepanosiphum
platanoides.
Puceron du thuya,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Lachnidé, Cinara
tujafilina. Puceron
du troëne, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzus
ligustri. Puceron
du tulipier, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Illinoia
(= Macrosiphum)
liriodendri.
Puceron du tilleul,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Eucallipterus
tiliae.
Puceron farineux du
prunier, Nom usuel
d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Hyalopterus
pruni. Puceron
géant des conifères,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Lachnidé, Cinara
sp. Puceron
jaune du fraisier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Chaetosiphon
fragaefolii.
Puceron jaune du
groseillier, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Cryptomyzus
ribis. Puceron
jaune du noisetier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzocallis
coryli.
Puceron laineux du hêtre,
Nom usuel d’un
Insecte Hémiptère Aphididé, Phyllaphis
fagi.
Puceron lanigère de la
pruche, Nom usuel
d’Adelges tsugae.
Puceron lanigère du
pommier,
[Woolly Apple Aphid]. Nom usuel d’un Insecte Hémiptère, Eriosoma
lanigerum de la
Famille des Aphididés (selon Fauna Europaea) ou des Pemphigidés
(selon NCBI).
Voir Schizoneure.
Puceron lanigère du sapin,
Nom usuel d’Adelges
picaea, Hémiptère
Adelgidé.
Puceron noir de la fève,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
fabae. C’est en
l’observant que Charles BONNET
découvre la
parthénogenèse. Son cycle de vie est holocyclique. Voir
Holocyclique.
Puceron noir du cerisier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzus
cerasi. Puceron
noir du coton, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
gossypii. Puceron
noir du pêcher,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Brachycaudus
persicae. Puceron
noir du sureau, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
sambuci. Puceron
orné, Nom usuel
d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzus
ornatus. Puceron
tropical des citrus,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Toxoptera
citricida. Puceron
vert de la pomme de terre
ou Puceron vert et
rose de la pomme de terre ou
Puceron de l’euphorbe,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphum
euphorbiae. Puceron
vert de l'artichaut,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Capitophorus
horni. Puceron
vert de l’épicéa,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Elatobium
abietinum. Puceron
vert des solanacées,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aulacorthum
solani. Puceron
vert du fraisier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
forbesi. Puceron
vert du groseillier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
schneideri. Puceron
vert du groseillier épineux,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
grossulariae.
Puceron vert du maïs,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Rhopalosiphum
maidis. Ce puceron
a pour particularité de ne jamais engendrer de sexués. Il ne se
développe donc que par parthénogenèse thélytoque (constituée
uniquement de femelles) et n’engendre donc que des clones.
Puceron vert du pêcher,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Myzus
persicae. Puceron
vert du pois, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Acyrthosiphon
pisum. Puceron
vert du pommier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Aphis
pomi. Puceron
vert du prunier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Brachycaudus
helichrysi. Puceron
vert du rosier, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphum
rosae. Syn. Puceron
des pousses du rosier. Puceron
vert de la tomate,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Macrosiphum
euphorbiae. Puceron
vert migrant du pommier,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Aphididé, Rhopalosiphum
insertum.
Pulicidés
(Pulicidae)
Billberg, 1820 n. m. pl. [Common fleas, Pulicid fleas]. Famille
d’Insectes Siphonaptères Pulicomorphes Pulicoïdes dont les
représentants sont appelés « Puces communes ». On en
connait près de 180 espèces. Elles peuvent mesurer jusqu’à 4 mm
de long. Leur corps peut être pourvu de peignes formés de petites
épines (cténidies). On trouve une rangée de soie sur chacun de
leur segment abdominal. Elles sont ectoparasites de l’homme et de
beaucoup d’autres mammifères, plus rarement des oiseaux et des
chauves-souris. Elles sont vectrices de maladies (vers solitaire,
peste, myxomatose). Elles sont cosmopolites sauf en Antarctique. Ex.
La Puce de l’homme, Pulex
irritans.
Pulicoïdes
(Pulicoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Siphonaptères ne comptant que
la Famille des Pulicidés.
Pulicomorphes
(Pulicomorpha)
Mann, 1924 n. m. pl. Sous-ordre
d’Insectes Siphonaptères regroupant les Super-familles
suivantes : Coptopsylloidea
Malacopsylloidea,
Pulicoidea
et Vermipsylloidea.
Pulvérulence
ou pulvérulance
n. f. (Du lat. pulverulentus,
couvert de poussières). Sécrétion cireuse ayant l’aspect d’une
poudre blanchâtre, bleutée ou bleue, qui recouvre la
quasi-totalité ou une partie du corps. Ex. les élytres de certains
charançons, de certains buprestes et d’autres coléoptères du
genre Lixus.
Syn. Pruinosité.
Pulvérulent
adj. [Pulverulent]. Recouvert d’une sécrétion cireuse.
Pulvifère
adj. (Du lat. pulvis,
poussière et -fero,
porter). Qui renferme une matière pulvérulente.
Pulville
ou pulvillus
n. m. (Mot lat. signifiant coussin). [Pulvillus(li), Pads]. Chez
certains insectes, appendice paire, formant un coussinet membraneux,
mou, placé à la base des griffes des prétarses chez les Diptères
et entre les griffes du prétarse chez d’autres insectes comme les
Névroptères (ex. Chrysopes) ou les Orthoptères (ex. Criquet).
Lorsqu'il n'y a qu'une pelote ou pulville, on l'appelle plus souvent
arolium. Le terme d’arolium
est utilisé quand le lobe se situe entre les griffes et qu’il est
unique. Quand il y a deux lobes, ce sont des pulvilli.
Chez certains Diptères il existe à la fois un arolium (ou
empodium) et des pulvilli.
L'arolium se situe alors entre les pulvilles (Diptères
homéodactyles et hétérodactyles). Lorsque cet arolium est
transformé en soie, on parle de soie empodiale. Chez tous les
ordres, les pulvilles, l'empodium et l’arolium sont habituellement
des organes parsemés de petits pores ayant un rôle adhésif comme
les ventouses, ce qui permet aux insectes qui en sont munis
d’adhérer et de progresser sur les surfaces lisses qu’elles
soient verticales ou surplombantes. Pl. Pulvilli.
Syn. Pelote. Voir aussi Hétérodactyle,
Homéodactyle,
Empodium
et Arolium.
Pulvilliforme
adj. (Du lat. pulvillus,
coussin et forma,
forme). [Pulvilliform]. En forme de pulville, de coussinet.
Pulvinaire
(Pulvinaria)
n. f. Genre d’Insectes Hémiptères Sternorhynques Coccidés.
Ex. Pulvinaria
vitis. Cette
cochenille est un parasite de la vigne. Syn. Kermès.
Punais,
e adj. et n. (Du
lat. putidus,
puant et nasus,
nez). Qui rend par le nez une odeur infecte, fétide.
Punaise
n. f. [Bug(s)]. (Du
lat. putidus,
puant et nasus,
nez). Sous le nom de punaise, on entend non seulement la punaise des
lits (Cimex
lectularius), mais
également tous les Insectes Hémiptères Hétéroptères
(aquatiques ou terrestres). Ainsi l’on appelle punaise
des bois, les
pentatomes, punaise
d’eau, les
notonectes, ou les nèpes, etc. Les punaises possèdent toutes un
rostre leur servant à aspirer des liquides nourriciers qu’il
s’agisse de sève, d’hémolymphes, d’organes dissous ou de
sang. Elles émettent souvent des phéromones d’alarme
malodorantes lorsqu’elles son inquiétées. C’est un complexe
mélange d’hydrocarbures, d’aldéhydes et de cétones émis par
des glandes situées sur le métathorax chez l’imago et sur
l’abdomen, en position dorsale, chez les larves. Voir aussi
Hétéroptères,
Miridés, Pentatomidés, Nèpe et Glande
odoriférante.
Punaise à bouclier,
Nom usuel des punaises de la famille des Pentatomidés. Syn. Punaise
puante. Punaise à
échasse, Voir
Berytidés. Punaise
à écusson, Nom
usuel des punaises de la famille des Scutellèridés. Punaise
à grosse tête,
Nom usuel des punaises de la famille des Alydidés. Punaise
à patte rousse ou
punaise des bois, Nom usuel de Pentatoma
(Pentatoma)
rufipes.
Punaise à pattes de
crabe, Nom usuel de
Phymata crassipes
(Hémiptères Réduviidés).
Punaise aquatique
ou Punaise d’eau,
Voir Belostomatidés, Cryptocérates,
Hydrocorises
et Nèpe.
Punaise arlequin,
Voir Scutellère. Punaise
assassine, Insecte
Hémiptère de la famille des Réduviidés que l’on trouve en
Afrique, Platymeris
Biguttata. C’est
une punaise de grande taille (3,5 cm) à la piqûre douloureuse. //
On donne également la dénomination de punaises assassines à tous
les individus de la famille des Réduviidés. Punaise
bimaculée, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Hétéroptère Pentatomidé,
Perillus bioculatus.
Punaise bossue des
bois, Nom usuel
d’un Insecte Hémiptère Hétéroptère pentatomidé,
Brochymena
quadripustulata.
Syn. également de Punaise à pattes rousses. Punaise
brune, Nom usuel de
Coreus marginatus
(Hémiptères
Coréidés). Punaise
d’eau, Voir
Cryptocérates ou Hydrocorises. Punaise
d’eau géante,
Nom usuel des punaises de la famille des Belostomatidés. Punaise
de la chauve-souris,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Hétéroptère Cimicidé,
Cimex
pilosellus.
Punaise de la
courge, Nom usuel
d’Anasa
tristis
(Hémiptères Hétéroptères Coréidés).
Punaise de la
luzerne, Nom usuel
de Lygus
elisus
(Hémiptères
Hétéroptères Miridés).
Punaise de la
molène, Nom usuel
de Campylomma
verbasci
(Hémiptères
Hétéroptères Miridés).
Punaise de la pomme,
Nom usuel de Lygocoris
communis
(Hémiptères
Hétéroptères Miridés).
Punaise de
l'asclépiade, Nom
usuel d’un Insecte Hémiptère Hétéroptère Lygaéidé,
Oncopeltus
fasciatus.
Punaise
de l'érable négondo,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Hétéroptère Rhopalidé,
Boisea
trivittata.
Punaise puante,
Nom usuel des punaises de la famille des Pentatomidés. Syn. Punaise
à bouclier. Punaise
de l'hirondelle,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Hétéroptère Cimicidé,
Oeciacus
vicarius.
Punaise de l'ouest,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Hétéroptère Blissidé,
Blissus
occiduus.
Punaise de feu,
Voir Pyrrhocoris.
Syn. Gendarme, Suisse. Punaise
de Say, Nom usuel
d’un Insecte Hémiptère Hétéroptère Pentatomidé,
Chlorochroa
sayi.
Punaise demoiselle,
Nom usuel de Nabis
limbatus
(Hémiptères Nabidés). // On donne aussi cette appellation de
punaises demoiselles par extension à tous les individus de la
Famille des Nabidés. Punaise
des bois,
Voir Pentatome.
Punaise des céréales, Nom
usuel donné aux Insectes
Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes de la Famille des
Lygaéidés ou Lygéidés
(Lygaeidae).
Il en existe plus de 4.000 espèces. Au Canada francophone, la
punaise des céréales est aussi le nom usuel de Blissus
leucopterus leucopterus
de la Famille des Blissidés.
Soin
aux jeunes.
Punaise terne,
Nom usuel de Lygus
lineolaris (Hémiptères
Hétéroptères Miridés),
nuisible aux fraisiers du Canada.
Punaise terrestre,
Syn. De Géocorise. Voir Géocorises.
Punaise variée,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Hétéroptère Pentatomidé,
Euschistus
variolarius.
Punaise velue,
Nom usuel d’un Insecte Hémiptère Hétéroptère Blissidé,
Blissus
leucopterus hirtus.
Punaise
verte, Nom usuel de
Palomena prasina
(Hémiptères Pentatomidés).
Punaisie,
n. f. Maladie du punais.
Pupa adectica,
Nymphes pour lesquelles les mandibules ne sont pas mobiles et donc
inaptes à entamer le cocon nymphal. Dans ce groupe, on distingue
les nymphes ayant des ptérothèques et podothèques soudés (Pupae
obtectae) ou non
soudés (Pupae
exaratae) au corps.
On les oppose au groupe de nymphes dont les mandibules sont mobiles,
les Pupae decticae.
Pl. Pupae decticae.
Voir aussi Nymphe.
Pupa coarctata
ou Pupa exarata
coarctata,
Nymphes coarctées ou pupes. Ce type fait partie de celui des Pupa
adectica pour
lesquels les mandibules sont immobiles. Chez ces nymphes,
l'enveloppe extérieure est constituée par la dernière cuticule
larvaire qui forme un tonnelet sclérifié (appelé aussi puparium).
On n’y distingue donc aucuns étuis appendiculaires (podothèques
ou ptérothèques) soudés au corps. Cela concerne surtout les
Diptères Brachycères Cyclorrhaphes (Diptères supérieurs). Les
pupes sont immobiles. Ce groupe de nymphe est opposé aux Nymphae
obtectae qui
concernent beaucoup de Diptères Brachycères Orthorrhaphes et de
Nématocères dont les nymphes, mobiles, laissent plus ou moins
apparaître l’imago. Pl. Pupae
coarctatae. Voir
aussi Nymphe.
Pupa dectica,
Nymphes chez lesquelles les mandibules restent mobiles. Les
appendices sont dégagés du corps. Ce type de nymphes se rencontre
chez les Mécoptères, les Névroptères, les Trichoptères,
certains Lépidoptères (Microptérigidés et Eriocraniidés). On
les oppose au groupe de nymphes où les mandibules sont immobiles,
les Pupae adecticae.
Pl. Pupae decticae.
Voir aussi Nymphe.
Pupa exarata,
Voir Pupa libera
et Pupa coarctata.
Pupa libera
ou Pupa exarata
libera, Ce type
fait partie de celui des Pupa
adectica pour
lesquels les mandibules sont immobiles. Il s’agit ici de nymphes
nues ou libres où ailes (fourreaux alaires ou ptérothèques) et
appendices (fourreaux des pattes ou podothèques) sont bien visibles
et appliqués, sans toutefois être immobilisés (donc exarata),
contre la face ventrale du corps. La nymphe ressemble alors à
l’adulte mais momifiée. On rencontre ce type de nymphes, chez la
plupart des insectes à métamorphose complète (Coléoptères,
Hyménoptères), sauf toutefois chez les Diptères et les
Lépidoptères. Pl. Pupae
liberae. Voir
aussi Nymphe.
Pupa nuda,
Voir Chrysalide
nue.
Pupa obtecta,
Du lat. obtectus,
qui est recouvert, qui dispose d’une structure durcie couvrante,
les nymphes obtectées
sont celles dont les appendices adhèrent au corps, laissant plus ou
moins apparaître l’imago. Ce type fait partie du groupe plus
large des Pupa
adectica pour
lesquels les mandibules sont immobiles. Cela concerne ici surtout
les chrysalides des Lépidoptères, mais on les rencontre également
beaucoup chez les Diptères Brachycères Orthorrhaphes et les
Nématocères et aussi quelquefois chez des Coléoptères. Pour les
Diptères, il est préférable d’utiliser le terme de nymphe
obtectée plutôt que celui de pupe, ce dernier terme étant réservé
au Diptères supérieurs (Cyclorrhaphes, voir Pupe).
Pour les Lépidoptères, on parle de chrysalides. Ces nymphes sont
quelquefois enfermées dans un cocon de soie. Les pupae
obtectae sont
immobiles ou quelquefois au contraire très mobiles (ex. chez les
Nématocères Culicidés où les nymphes sont capables de nager).
Chez les Lépidoptères, parmi les Pupae
obtectae, on
distingue les chrysalides suspendues par l’extrémité postérieure
du corps (crémaster) qui concerne les Lépidoptères Nymphalidés
(Pupae obtectae
suspensae), des
chrysalides succinctes c’est-à-dire attachées par deux fils de
soie qui concerne les Lépidoptères Piéridés et Papilionidés
(Pupae obtectae
cingulatae). Ce
groupe de nymphes est opposé aux Pupae
coarctatae qui
concerne plus les Diptères supérieurs où on ne distingue sur le
puparium aucun étui appendiculaire (tel que podothèque ou
ptérothèque) soudé au corps. Syn. Nymphe obtectée, Nymphe-momie.
Pl. Pupae obtectae.
Voir aussi Nymphe.
Pupa semi-libera
ou Pupa exarata
semi-libera, Ce
type fait partie de celui des Pupa
adectica pour
lesquels les mandibules sont immobiles. Il s’agit ici de nymphes
où seule une partie des appendices n’est pas soudée au corps. On
rencontre ce type de nymphes, chez quelques Lépidoptères (Ex.
Tinéidés). Pl. Pupae
semi-liberae.
Pupaison
ou pupation
n. f. (Du lat. pupa,
poupée). [Pupation(s)]. Nymphose des Diptères qui suit
généralement les trois stades larvaires (asticot) et qui dure
jusqu’à la transformation en adulte. C’est le stade qui marque
le passage de l’état de larve à celui de nymphe. En Angleterre
et en Allemagne, la pupaison est le troisième stade de
développement des Lépidoptères ou des Diptères et autres
insectes à métamorphose complète. En France, ce terme,
équivalent à celui de nymphose, est utilisé à propos des
Diptères. La particularité de la pupaison chez les Diptères est
que cette dernière se déroule à l'intérieur de la cuticule du
dernier stade larvaire. Cette cuticule se durcit et devient un cocon
abritant la métamorphose. Il n’y a donc pas d’exuviation
nymphale, mais il y aura une exuviation imaginale. Chez les
Lépidoptère, il y a passage de l’état de larve à celui de
chrysalide, et on parle de Chrysalidation. Voir aussi
Chrysalidation,
Exuviation,
Nymphose
et Métamorphose.
Pupal, -e, -aux,
adj. Qui concerne la pupe. Voir Pupe.
Puparium
n. m. (Du lat. pupa,
poupée et -arium,
suffixe pour lieu, place). [Puparium(ia)]. 1. Enveloppe de la nymphe
des Diptères Cyclorrhaphes (ou Diptères supérieurs) et de
certains Hyménoptères. Ressemblant à un tonnelet, elle résulte
du durcissement de la dernière mue larvaire et, contrairement à la
pupe proprement dite, le puparium n’offre aucune indication quant
à l’emplacement des ailes et autres appendices. A noter que
le mode d’ouverture de l’enveloppe nymphale par l’imago permet
de distinguer les enveloppes nymphales de Diptères Orthorrhaphes
(l'imago sort par une fente antérieure en T), des puparium de
Cyclorrhaphes (l'imago sort par une fente antérieure circulaire).
En France, beaucoup d’auteurs utilisent le terme de « pupe »
pour parler de puparium. Voir Pupe
et Pupa
coarctata.
// 2. Concernant les Hémiptères Aleyrodidés, le terme de puparium
ou de pseudo-nymphe est quelquefois utilisé pour désigner le 4ème
stade larvaire (voir Allométabole).
Les aleurodes passent par ce stade de puparium sessile (fixé à un
support), intermédiaire entre les stades larvaires mobiles et le
stade imaginal.
Pupe
n. f. (Du lat. pupa,
poupée). [Pupa(e)]. En Angleterre et en Allemagne la pupe est le
troisième stade de développement (après ceux d’œuf et de
larve) des Lépidoptères ou des Diptères et autres insectes à
métamorphose complète. En France, le terme de pupe est
utilisé, notamment pour parler de puparium, à propos des
Diptères supérieurs (Cyclorrhaphes). Ce stade équivaut à celui
de nymphe chez les holométaboles ou celui de chrysalide chez les
lépidoptères. Chez les mouches, la larve, appelée asticot, reste
à l'intérieur de la dernière cuticule larvaire, appelée puparium
pour effectuer sa métamorphose appelée pupaison. La pupe ne
s’alimente pas et est généralement immobile. Elle est constituée
de trois cuticules. A l'extérieur, l'ancienne cuticule larvaire,
durcie (le puparium). Au milieu, la fine cuticule pupale proprement
dite, puis viens la cuticule pré-exuviale de l'imago en formation.
La pupe se dit Pupa
en Latin. On distingue les pupes de Diptères supérieurs
(Cyclorrhaphes) des nymphes des autres Diptères (Nématocères et
Orthorrhaphes). Les premiers constituent ce qu’il convient
d’appeler les pupae
coarctatae alors
que les seconds constituent les pupae
obtectae. Syn. Pupa
coarctata. Voir
aussi Nymphe,
Pupa
coarctata,
Pupa
obtecta
et Pupaison.
Pupille
n. f. [Pupil]. Petit point marqué à l’intérieur de l’ocelle
de l’aile d’un insecte.
Pupipare
adj. ou n. m. (Du lat. pupa,
poupée et parere,
engendrer). [Pupiparous (adj.), Pupipara (n.)]. Se dit des Insectes
dont les femelles mettent au monde des larves qui se sont
développées dans l’utérus et qui de ce fait se nymphosent
presque immédiatement. Les adultes sont ectoparasites (parasites
externes) ou mésoparasites (ils vivent dans des cavités du corps
reliées au milieu extérieur) car ce sont des hématophages qui se
nourrissent du sang des oiseaux et des mammifères. Ce sont le plus
souvent des mouches à l’aspect d’araignées. Ils ne sont
nuisibles qu’à l’état adulte. Chez les mouches tsé-tsé, des
Diptères Hippoboscidés du genre Glossina,
l’espèce Glossina
palpalis donne
ainsi naissance à une douzaine de larves au plus, qui se
nymphoseront presque immédiatement après la naissance. Les larves
se seront effectivement développées auparavant dans les voies
génitales de la femelle en y effectuant toutes leurs mues. Les
larves auront été nourries par les glandes accessoires
transformées en glandes lactées (on peut donc parler de
viviparité). Les hippobosques sont ainsi des Diptères Brachycères
Orthorrhaphes pupipares. Après accouplement dans le pelage de
certains ruminants (ectoparasitisme), la femelle connait une
maturation larvaire utérine pour mettre au monde des larves
complètement développées qui se transforment immédiatement en
pupes brun noir, d'où le terme de pupipare. C’est le cas aussi
pour les Diptères Brachycères Nyctéribiidés et Streblidés. Voir
aussi Ovovivipare,
Vivipare,
Larvipares
et Ovolarvipares.
Pupipares
n. m. pl. [Pupipara]. Groupe taxinomique formé par les familles de
Diptères Acalyptères mettant au monde des larves qui vont se
nymphoser directement après leur naissance c’est-à-dire les
Familles suivantes : Hippoboscidés (ex. Glossina),
Nycteribiidés et Streblidés.
Puparité
n. f. [Pupiparous]. Faculté pour une espèce d’être pupipare.
Voir Pupipare.
Pupivore
adj. (Du lat. pupa,
poupée et vorare,
manger). [Pupivorous]. Qui dévore ou qui parasite les pupes de
Diptères. (Attention au sens anglo-saxon : qui dévore ou
parasite les nymphes et les larves des insectes).
Pupoïde
n. m. (Du lat. pupa,
poupée et du gr. eidos,
aspect). [Pupoid]. Qui ressemble à une pupe.
Pustule
n. f. (Du lat. pustula,
pustule, ampoule). [Pustule]. Petit
renflement en forme de bouton.
Putoidés
(Putoidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Hémiptères Sternorhynques Aphidomorphes Coccoïdes.
Pycnogonides
(Pycnogonida)
n. m. pl. (Du gr. puknos,
dense et gonos,
semence). Petite Classe d’Arthropodes marins Chélicérates,
généralement de petite taille (quelques millimètres), aux longues
pattes griffues, au corps grêle, se nourrissant en suçant les
liquides internes d’autres invertébrés, notamment d’hydraires
et d’éponges. Chez les Pycnogonides, un céphalon (tête ou
capitulum)
est bien discernable en plus du prosome et de l’opisthosome qui
est réduit. Il existe chez ces arthropodes, une paire d’appendices
très spéciaux, les ovigères, insérés en arrière des palpes.
Leur respiration est tégumentaire (au travers des parois du corps).
Les Pycnogonides font partie avec les Arachnides et les Mérostomacés
du sous-embranchement des Chélicérates. Syn. Pantopodes.
Pygaere
(Pygaera)
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Notodontidés, nocturne dont
la chenille enroule et ronge les feuilles des saules et des
peupliers. Ex. Pygaera
anastomosis.
Pygidial, -e, -aux
adj. Qui est en relation avec le Pygidium. Ex. Plaque pygidiale,
Soie pygidiale. Voir Pygidium.
Pygidicranidés
(Pygidicranidae)
n. m. pl. Famille de Dermaptères Forficuloïdes comprenant près de
300 espèces.
Pygidicranoïdes
(Pygidicranoidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Dermaptères Catadermaptères regroupant les Familles
des Carcinophoridae,
des Labiduridae
et des Pygidicranidae.
Pygidium
n. m. (Du lat. pugidion,
derrière). [Pygidium]. 1. Tergite (ou tergum) du dernier segment
abdominal visible d'un insecte. Voir aussi Epiprocte,
Paraprocte,
Périprocte.
// 2. Chez les Coléoptères, partie apicale de l’abdomen non
protégée par les élytres lorsque ces dernières sont raccourcies.
Voir aussi Raster.
// 3. Chez les Trilobites, crustacés fossiles, région postérieure
du corps, comportant trois lobes, aux segments soudés. Voir aussi
Telson.
Pygiopsyllidés
(Pygiopsyllidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes
Siphonaptères Pygiopsyllomorphes Pygiopsylloïdes.
Pygiopsylloïdes
(Pygiopsylloidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Siphonaptères Pygiopsyllomorphes regroupant les
Familles suivantes : Lycopsyllidae,
Pygiopsyllidae
et Stivaliidae.
Pygiopsyllomorphes
(Pygiopsyllomorpha)
n. m. pl. Sous-ordre d’Insectes Siphonaptères ne regroupant que
la Super-familles des Pygiopsylloïdes (selon NCBI).
Pygofère
n. m. (Du gr. pugê,
fesse et du lat. -fero,
porter). [Pygofer]. Chez certains Hémiptères, segment apical de
l’abdomen. Ses marges latérales apparaissent notamment en
vue ventrale. (Ex. Dans le genre Cicadulina).
Pygophore
n. m. [Pygophore]. Chez les Hémiptères, segment génital des
mâles.
Pygopode
n. m. (Du gr. pugê,
fesse et pous,
podos, pied).
[Pygopod]. Chez certaines larves, transformation du 10ème
segment abdominal en une excroissance digitiforme lui donnant
l’aspect d’un pied. Chez les larves de Coléoptères
Staphylinidés, le 10ème
segment abdominal prend la forme de ce pseudopode, telle une sorte
de « béquille », servant de point d’appui pour la
locomotion. Chez certaines larves aquatiques des Trichoptères
(phryganes), les pygopodes portent les crochets anaux qui vont leur
permettre de fixer un étui protecteur autour de leur corps ou pour
les larves sans étui de se fixer directement au substrat. Chez
certaines larves de Coléoptères Lampyridés, cette petite
excroissance portée par le dernier segment abdominal, prend alors
la forme d’une ventouse anale rétractile, servant également à
se déplacer, mais aussi à se fixer sur la coquille des
gastéropodes auxquels elles s’attaquent. Cette ventouse est
également utilisée comme pièce de nettoyage des pièces buccales.
Voir aussi Appendices
abdominaux,
Locomotion
et Fausses-pattes.
Pylore
n. m. (Du gr. pulôros,
portier). [Pyloric valve, Pylorus]. Système de valve dites
pyloriques qui permet de contrôler les déplacements de nourritures
au sein du tube digestif et notamment de dilater certaines portions
de l’intestin postérieur afin de faciliter l’excrétion. Situé
entre l’intestin moyen et l’intestin postérieur, ce système
est également le point d’attache des tubes de Malpighi. Syn.
Valvule proctodéale. Voir aussi Intestin
grêle
et Tubes
de Malpighi.
Pyrale
n. f. (Du gr. purallis,
rouge-gorge). Nom donné à plusieurs papillons crépusculaires,
dont les chenilles sont souvent nuisibles (à la vigne en
particulier). La pyrale de la vigne (Tortrix
pilleriana),
appelée aussi « Phalène
de la vigne »,
« Chape de la
vigne », « Ver
à tête noire »,
« Conque »,
ou encore « Ver
de l’été »,
appartient à la Famille des Tortricidés. On la combat par l’eau
bouillante ou par des pulvérisations arséniées. La Pyrale de
l’Ortie est le nom vernaculaire d’Eurrhypara
hortulata,
Lépidoptère de la Famille des Crambidés. La Pyrale
des Pommes, Cydia
pomonella encore
appelée « Carpocapse » appartient aussi à la famille
des Tortricidés. La Pyrale du Houblon est le nom vernaculaire de
Pleuroptya ruralis,
Lépidoptère de la Famille des Crambidés. La Pyrale du Maïs,
Ostrinia nubilalis,
appartient à la Super-famille des Pyraloïdes, famille des
Crambidés. La Pyrale de la Farine, Ephestia
kuehniella, sert de
type à la Famille des Pyralidés. C’est une mite alimentaire (à
ne pas confondre avec la mite du vêtement qui est une teigne). La
Pyrale pourpre, Pyrausta
purpuralis
(Crambidés).
Pyralé,
e adj. Qui est
attaqué par la pyrale.
Pyralidés
(Pyralidae)
Latreille, 1809 n. f. pl. [Snout and grass moths]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens,
Pyraloïdes, comptant près de 24.000 espèces (16.000 décrites)
divisées en huit Sous-familles et dont la pyrale de la farine en
est le type. On les appelle usuellement pyrales mais la « Pyrale
de la vigne » est, elle, le type de la Famille des
Tortricidés.
C’est la plus importante famille en nombre d’espèce chez les
Lépidoptères. La taille de ces hétérocères peut varier de moins
de 10 mm à plus de 8 cm. En France, leur envergure varie entre 10
et 40 mm. Leur corps est mince, recouvert d'écailles non mélangées
de poils. Leurs palpes labiaux sont longs, dressés ou recourbés en
trompette. Le proboscis est bien développé mais peut être
quelquefois réduit ou absent. Les ocelles sont présents mais
peuvent être plus rarement réduits ou absents. Leurs antennes sont
fines, aussi longues que le corps, légèrement torsadées,
sinueuses, sur le premier tiers de leur longueur et presque toujours
plaquées sur le dos, ce qui est typiquement une de leur
caractéristique. Leurs ailes, disposées en toit au repos, sont
triangulaires. La nervure du secteur de la radiale 4 de l’aile
antérieure (Rs4) n’est jamais libre et est tigée. Leurs ailes
postérieures sont larges et les nervures Sous-costale (Sc) et
Radiale (R1) sont rapprochées ou fusionnées avec celle du secteur
de la radiale (Rs). Leur vol léger est assez lent. Leurs pattes
sont longues et élancées. Les tibias sont pourvus d’éperon
(formule 0-2-4 et plus rarement 0-2-2). Leur abdomen est muni à sa
base d’une paire d’organes tympaniques
mais beaucoup moins développés que chez les Geometridae.
Ce tympan (membrane transparente) et la conjonctive (membrane
translucide) sont situés dans un même plan. Il n’y a pas de
membrane particulière entre thorax et abdomen. Cela permet de les
distinguer des Crambidés qui en ont une (tablier). Leur activité
est principalement nocturne.
Chez de nombreuses espèces, c’est le mâle qui attire la femelle
en secrétant des phéromones. Ces derniers possèdent pour cela un
faisceau d’androconies à l’extrémité de l’abdomen. Leurs
chenilles sont typiquement minces avec une tête prognathe montrant
en arrière de celle-ci une plaque sclérifiée. Elles sont
phytophages et peuvent consommer toutes les parties des plantes
(feuilles, fleurs, fruits, tiges, racines, ..). Elles sont rouleuses
de feuilles ou tissent des abris soyeux. Les
chrysalides effectueront leur nymphose dans cette légère coque de
soie.
Pyraloïdes
(Pyraloidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens,
représentée par la Famille des Pyralidés qui en est le type, mais
également par les Familles des Crambidés et des Dudgeoneidés. Ils
regroupent près de 18.000 espèces à travers le monde. Ils sont
caractérisés par la présence d’un organe tympanique à la base
de leur abdomen. Leurs palpes maxillaires sont visibles par-dessus
les palpes labiaux (ce qui les différencie des Choreutoïdes).
Leurs ailes antérieures sont allongées et étroites. Sur leurs
ailes postérieures, les nervures Sous-costale (Sc) et Radiale (R1)
sont rapprochées ou fusionnées avec celle du secteur de la radiale
(Rs) et forment un Y (Sc+R et Rs).
Pyramide
n. f. [Copper Underwing, Humped Green Fruitworm, Pyramidal Green
Fruitworm]. Nom
vernaculaire d’Amphipyra
pyramidea,
Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
Pyréthrinoïdes
ou Pyréthroïdes
n. m. pl. Famille d’insecticides neurotoxiques correspondant
chimiquement à des esters liposolubles. Ils sont développés
depuis longtemps. Ainsi, l’alléthrine, l’un de leurs
représentants, a été développé en 1949. Les premiers extraits
d’insecticides de cette famille ont été développés à partir
de fleurs séchées. Il s’agit du pyrèthre. Les pyrèthrines sont
à l’origine des substances insecticides naturellement présentes
dans les capitules des fleurs du genre Chrysanthemum
(famille des Astéracées). Ils ont une toxicité aigüe et agissent
par contact induisant un blocage des transmissions de l’influx
nerveux. Le choc neurotoxique subit par l’insecte amène la mort
presque immédiatement. Leur rémanence dans le milieu est faible,
mais ils restent très toxiques pour les organismes aquatiques et
pour les abeilles. Ex. La deltaméthrine, le fenvalérate, la
perméthrine, la cyperméthrine, la deltaméthrine, la cyfluthrine,
la téfluthrine, etc. Voir aussi Carbamates,
Néonicotinoïdes,
Organochlorés,
Organophosphorés,
Phénylpyrazolés,
Régulateurs
de croissance
et Insecticides.
Pyrgacrididés
(Pyrgacrididae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères Acridoïdes.
Pyrgomorphidés
(Pyrgomorphidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
Pyrgomorphoïdes (ou Acridoïdes selon Fauna Europaea) dont
certaines espèces peuvent se protéger des prédateurs en
produisant des substances écumeuses toxiques. De nombreuses espèces
exhibent des couleurs vives. Leur tête est généralement conique
et porte un sillon fastigial (sulcus
médian du vertex) ce qui permet de les distinguer des Acrididés
qui n’en ont pas. Une aréole fastigiale (fossette située dans la
partie antérieure du vertex, en avant des yeux composés) est
toujours présente mais peut quelquefois être difficile à
distinguer. Leur front est déprimé. Leurs tarses sont tous
trimères. Leur abdomen présente à sa base un organe tympanique.
Quelques espèces sont nuisibles. Ils sont bien représentés en
Australie mais on en trouve aussi en Afrique, en Asie et en Océanie.
Pyrgomorphoïdes
(Pyrgomorphoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
Acrididés.
Pyrgotidés
(Pyrgotidae)
n. m. pl. [Pyrgotid flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Téphritoïdes.
On en connait près de 330 espèces. Leur large tête ne porte pas
de soies frontales. Ils n’ont pas d’ocelles. Leurs ailes sont
tachetées et présentent des alules bien développées. Le
métatarse est cylindrique et plus long que l’article suivant.
Leurs larves sont parasites des larves de Scarabées.
Pyriforme
adj. (Du lat. pyrum,
poire et forma,
forme). [Pyriform]. Syn. de piriforme. Voir Piriforme.
Pyrochroïdes
(Pyrochroidae)
Latreille, 1807 n. m. pl. [Fire-colored beetle]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes.
Ils sont généralement de couleur rouge ou rouge-orangé et sont
communément appelés « cardinaux » du fait de cette
livrée. Ils peuvent être cependant aussi souvent noirs. Ils
mesurent entre 5 et 20 mm de long. Leur corps est comprimé
dorso-ventralement. Les côtés du corps sont plus ou moins
parallèles. Leur tête peut porter deux impressions rondes sur le
vertex (ex. Chez le genre Schizotus).
Leur tête est rétrécie en cou postérieurement. Leurs antennes
sont serratiformes (ou pectinées), leurs articles présentant de
longs prolongements les faisant ressembler à un peigne. Chez
certains mâles de certaines espèces, elles peuvent être plumeuses
(flabellées). Leur pronotum est plus étroit que la base des
élytres. Leurs élytres sont arrondis à leur base. Leurs tarses
sont hétéromères (formule tarsale 5.5.4.). Les adultes sont
floricoles. Leurs larves, qui chassent les larves d’autres
insectes, vivent sous les écorces. Certaines consomment cependant
des champignons, d’autres sont xylophages. Elles portent des
urogomphes. Ex. Le Pyrochre écarlate, Pyrochroa
coccinea. Syn.
Cardinaux.
Pyromorphidés
(Pyromorphidae)
n. m. pl. Syn. de Zygaénidés. Voir Zygaénidés.
Pyrophile
adj. (Du gr. pur,
puros,
feu et philos,
ami). [Pyrophilous]. Qui aime le feu. Il existe de nombreux insectes
pyrophiles, notamment des Coléoptères xylophages qui apparaissent
dans les braises à demi éteintes des feux de forêts afin de se
nourrir des bois partiellement brûlés (Ex. Le bupreste pyromètre,
Melanophila
acuminata, ou
Stenotrachelus
aeneus). Le
Coléoptère Cléroïde, Acanthocnemus
nigricans
d’Australie, aurait ainsi développé des sensilles
photomécaniques métathoraciques sensibles aux infrarouges. Parmi
les insectes pyrophiles, il en existe qui sont attirés par les bois
calcinés afin d’y pondre leur œufs. Les femelles d’Hyménoptères
Siricidés de l’espèce Syntexis
libocedrii pondent
ainsi dans les bois calcinés du Cèdre à encens de Californie.
Pyrophore
(Pyrophorus)
n. m. (Du gr. pur,
puros,
feu et phorêin,
porter). Genre d’Insectes Coléoptères de la Famille des
Elatéridés, renfermant de grands taupins gris ou roussâtres, qui
émettent en général constamment une lueur phosphorescente jaune
verdâtre plus intense que celle d’un ver luisant. Ils peuvent
contrôler l’intensité de la lumière produite car ils deviennent
plus brillants quand ils sont inquiétés. Ils sont appelés
communément « mouches à feu ». Ex. Le « cucujo »
ou « tucu-tucu » de son nom Pyrophorus
noctilucus possède
de chaque côté de son prothorax deux taches vertes ressemblant à
des yeux qui clignotent à volonté dans l’obscurité en même
temps qu’une aire située sous le premier segment abdominal. Ils
ne restent donc pas à la différence de ces congenères constamment
brillant dans le noir. Ce dernier sert parfois à la parure des
indiennes, qui en ornent leur coiffure. Voir aussi Luminescence.
Pyrrhocoridés
(Pyrrhocoridae)
Fieber, 1860 n. m. pl. (Du gr. pyrros,
rouge et coris,
punaise). [Red bugs, Cotton stainers]. Famille d’Insectes
Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes Pyrrhocoroïdes, dont
le genre Pyrrochoris
en est le type. Ils arborent des couleurs souvent vives. Leurs
antennes formées de 4 articles sont développées et visibles en
vue dorsale. Leur scutellum est peu développé. Leurs hémélytres
n’ont pas de cunéus. Leurs tarses sont formés de 3 articles. Les
arolia
sont présents. Ils portent des trichobothries sur leur abdomen.
Certaines espèces sont prédatrices, mais la plupart sont
phytophages. Ex. Le Gendarme, Pyrrochoris
apterus.
Pyrrhocoris
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères Hétéroptères, comprenant
des formes trapues, de couleur rouge vif avec des taches noires. Ex.
Pyrrhocoris apterus.
On les nomme vulg. « gendarme », « diable »,
« cherche-midi »,
ou encore « suisse ».
Leur corps est souvent de forme allongée. Syn. Punaise de feu.
Pyrrhocoroïdes
(Pyrrhocoroidea)
Southwood, 1956 n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes
comprenant la Famille des Pyrrhocoridés et des Largidés. Ils
portent des trichobothries sur leur abdomen.
Pythidés
(Pythidae)
n. m. pl. [Dead log bark beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes.