Galacticoïdes
(Galacticoidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Lépidoptères ayant pour type la Famille des
Galacticidés.
Galea
n. f. (Mot lat. signifiant casque). [Galea(ae)]. Sclérite apical
externe de la maxille (l’interne étant la lacinia), inséré sur
le stipes (ou
stipe, deuxième élément de la maxille portant le palpe
maxillaire). Ressemblant souvent à un casque, ce qui est à
l’origine de leur nom, les galeae
peuvent quelquefois comporter deux segments. Ces pièces paires de
la mâchoire des insectes, forment notamment par hypertrophie la
trompe des papillons (Haustellum, Proboscis ou Spiritrompe). Elles
connaissent également d’importantes modifications chez les
Hyménoptères et les Diptères. Elles forment alors un fourreau
pour la langue. Chez les Hyménoptères Formicidés, les galeae
portent des papilles gustatives et une rangée de poils destinés au
nettoyage des antennes et des pattes. Syn. Lobe externe. Pl. Galeae.
Voir aussi Lacinia,
Ligule,
Paraglosse
et Stipe.
Galérite
(Galerita)
n. f. Genre d’Insectes Coléoptères Carabidés. Ex. Galerita
occidentalis.
Galérucelle
(Galerucella)
n. f. Nom usuel et Genre d’Insectes Coléoptères Chrysomélidés.
Ex. Galerucella
lineola, qui est
une petite galéruque velue, vivant par groupe. La Galéruque du
nénuphar, Galerucella
nymphaeae.
Galérucinés
(Galerucinae)
n. m. pl. Sous-famille d’Insectes Coléoptères Chrysomélidés,
groupant l’ensemble des galéruques, notamment le genre Agelastica
(Voir Agélastique).
Galéruque
n. f. (Du lat. galea,
casque et eruca,
chenille). Nom vulgaire sous lequel on désigne divers Insectes
Coléoptères Chrysomélidés. Ex. La Galéruque de la Tanaisie,
Galeruca tanaceti.
La Galéruque de l’orme, Xanthogaleruca
luteola.
La Galéruque du nénuphar, Galerucella
nymphaeae.
Galle
n. f. (Du lat. galla).
[Gall(s)]. Excroissance végétale (hyperplasie) produite par les
végétaux sous l'influence de certains parasites, en général à
la suite de la piqûre faite par un insecte qui y dépose ses œufs
ou par l’action irritante d’une larve d’insecte ou par un
champignon (mycocécidie). En réaction à la blessure causée par
exemple par une ponte dans ses tissus, la plante connait une
prolifération de ces cellules végétales dont la larve se
nourrira. Ex. La galle du chêne. Les Aphidés (Hémiptères
Sternorhynques), les Cynipidés (Hyménoptères Apocrites) et les
Cécidomyiidés (Diptères Nématocères) sont parmi les principaux
insectes provoquant la formation de galles (ils sont dits
galligènes). Syn. Cécidie. Voir aussi Cécidie.
Gallicole
adj. (Du lat. galla,
galle et colere,
habiter). [Gallicolous]. Se dit des Insectes qui vivent dans une
galle pour s’y développer. (Ex. Cynips
gallicole,
Hyménoptère Parasite) ou qui
provoquent l’apparition d’une galle (Ex. larve de l’Harmandia,
Insecte Diptère Nématocère Cécidomyidé) sur une plante
hôte. Voir aussi Habitats
biotiques.
Gallicoles
n. m. pl. [Gallicolae migrantes]. Dans le cycle de développement
des Hémiptères Aphidoïdes Adelgidés, les gallicoles sont des
pucerons ailés de deuxième génération qui migrent sur un hôte
intermédiaire. Ils y provoquent la formation de galles sur les
tissus végétaux. Ainsi par exemple, les Adelgidés sont des
pucerons gallicoles inféodés aux conifères (Ex. Genre Chermes).
Leur cycle de développement comprend au moins cinq générations se
succédant sur un hôte primaire puis sur un hôte secondaire. La
première génération est celle des Fondatrices, la seconde des
Gallicoles (dont les migrantes sont appelées Colonici), la
troisième des Sistentes (qui sont des exilés aptères), la
quatrième les Sexupares qui vont à nouveau migrer (vol de retour)
et la dernière les Sexués, desquels seront issues les nouvelles
Fondatrices. Voir aussi Cycle
de reproduction des pucerons.
Galligène
adj. (Du lat. galla,
galle et du gr. genos,
origine). [Galligenous]. Qui provoque l’apparition des galles.
Syn. Cécidogène.
Gallinsectes
n. m. pl. Nom donné aux insectes qui vivent immobiles sur les
plantes et ressemblent à des galles, comme certaines cochenilles.
Gamète
n. m. (Du gr. gamos,
union, mariage). [Gamete(s)].
Cellule sexuée reproductrice haploïde. Il
s’agira donc d’un spermatozoïde ou d’un ovule, les éléments
reproducteurs, mâle et femelle, qui fusionnent pour former
l’embryon dans l’œuf chez les Insectes.
Gamergate
adj. (Du gr. gamos,
union et ergatês,
travailleur). Dans les colonies d’Hyménoptères Formicidés qui
ne possèdent pas de Reine (cas chez les Ponerinae
des Genres Diacamma
ou Dinoponera),
une gamergate est une ouvrière dominante pourvue d’une
spermathèque qui s’accouple pour pondre ses œufs. Cela peut être
le cas aussi d’une ou plusieurs ouvrières dominantes qui
s’accouplent pour pondre à la place de la Reine quand elle meurt
(cas des Myrmecia
et Harpegnathos).
Ganglion
n. m. (Du gr. ganglion,
glande). [Ganglion(ia)].
Centre nerveux dans un
segment du corps d’un Insecte. Il résulte d’une agrégation
de cellules du système
nerveux (de neurones). Les ganglions jouent en quelque sorte le même
rôle que celui de la moelle épinière chez les Vertébrés. Ils
peuvent traiter les activités réflexes. La chaîne nerveuse
ventrale des insectes est constituée de trois paires de ganglions
thoraciques et de huit paires de ganglions abdominaux. Les trois
paires de ganglions thoraciques concernent la locomotion (pattes et
ailes). Quant à la chaîne nerveuse abdominale, elle est surtout
liée à la reproduction. Les ganglions vont de paire et sont reliés
entre eux grâce à des commissures transversales, et chaque paire
est reliée aux autres par des connectifs longitudinaux. Voir aussi
Afférent,
Axone,
Cellule
3, Cerveau,
Chaine
ventrale,
Dendrite,
Efférent,
Neurone,
Neuropile
et Système
nerveux.
Ganglion frontal,
[Frontal ganglion]. Masse nerveuse innervant la bouche. Il s’agit
d’un ganglion impair médian antérieur relié au cerveau par deux
connectifs. De son côté postérieur, part un nerf récurrent
impair qui le relie au ganglion hypocérébral. Voir aussi Système
nerveux
stomato-gastrique.
Ganglion génital,
[Genital ganglion]. Dernier ganglion visible de la chaine nerveuse
abdominale. Il innerve les gonopodes, les cerques anaux, le rectum
et les conduits génitaux.
Ganglion hypocérébral
ou occipital ou
pharyngeal,
[Hypocerebral ganglion, Occipital ganglion]. Masse nerveuse simple
ou paire de la région postérieure du cerveau innervant le pharynx,
l’œsophage et l’aorte. Elle est située au dessus du pharynx et
postérieurement au tritocérébron. Il est connecté au ganglion
frontal par le nerf récurrent impair. Voir aussi Système
nerveux
stomato-gastrique.
Ganglion sous-œsophagien,
[Suboesophageal ganglion]. Masse nerveuse située dans
le système nerveux en
position ventrale sous l’œsophage
avant la chaine ventrale et après le tritocérébron
Cette masse
ganglionnaire formée par la fusion des ganglions des mandibules,
des maxilles et des segments labiaux permet chez les Insectes de
contrôler les mouvements des mandibules et de la paire de maxille 1
et 2 (ou labium).
On trouve souvent le
terme de masse ganglionnaire sous-oesophagienne. Voir
aussi Cerveau,
Chaine
ventrale
et Système
nerveux.
Ganglion ventral,
[Ventral ganglion]. Masse nerveuse innervant la partie postérieure
du mésentéron. Voir aussi Système
nerveux
stomato-gastrique.
Ganglions cérébroïdes,
[Cerebral ganglions]. Syn. de Cerveau. Voir Cerveau.
Gascardia
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères Coccoïdes. Ex. Gascardia
madagascariensis
qui vit sur le laurier de Madagascar. Cette cochenille produit une
gomme laque (cire).
Gaster
n. m. (Du gr. gastêr,
gastros,
ventre). [Gaster(s)]. Chez les Hyménoptères Apocrites, ensemble
des 7 ou 8 segments abdominaux qui suivent le pétiole (ou pédicelle
des fourmis) lorsqu'il existe, ou le propodeum lorsque le pétiole
est absent. Chez les Hyménoptères Symphytes, l’abdomen étant
directement attaché au thorax, le gaster n’est pas apparent. Chez
les Hyménoptères évolués que sont les Apocrites (Parasites et
Aculéates), le premier segment abdominal (appelé propodeum ou
segment médiaire) est soudé au thorax, dont il devient partie
intégrante et le deuxième segment (appelé pétiole) est très
étroit, donnant l’impression que l’abdomen (en fait le gaster)
est séparé du thorax. Chez les Hyménoptères Formicidés, le
gaster (ou gastre) contient le jabot social (voir ce terme), ainsi
que les glandes anales, rectales et venimeuses. Syn. Gastre. Voir
aussi Abdomen,
Métasoma
et Propodeum.
Gastérophile
ou gastrophile
(Gasterophilus)
n. m. (Du gr. gastêr,
gastros,
ventre et philos,
ami). Genre d’Insectes Diptères Oestroïdes, type de la Famille
des Gastérophilidés (ou des Oestridés), au corps trapu et de
couleur jaunâtre. Ils ressemblent à des abeilles. S’il s’agit
de Gasterophilus
instestinalis, la
mouche pond ses œufs sur la peau des gros mammifères, en un point
accessible au léchage et la larve parasitera les intestins migrant
du pharynx au rectum au cours de son évolution. A maturité, elle
sort avec les excréments afin d’effectuer sa métamorphose. S’il
s’agit de Gasterophilus
nasalis, la mouche
pond près des yeux, des naseaux ou de la bouche et la larve
parasitera les fosses nasales ou le cerveau. Ces larves sont donc
des parasites internes (endoparasites) des mammifères dans lesquels
elles vivent.
Gastérophilidés
(Gasterophilidae)
n. m. pl. [Horse Bot-flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères Oestroïdes,
dont le gastérophile en est le type. Leurs pièces buccales sont
atrophiées. Ils présentent une suture frontale sur la tête. Comme
tous les Cyclorrhaphes, les antennes se trouvent sur la face. Leur
postscutellum est peu développé. La nervure médiane de leurs
ailes est droite, et non recourbée vers l’avant comme chez les
Oestridés. S’ils ne sont pas hématophages, leurs larves sont
tout de même endoparasites de mammifères auprès desquels elles
provoquent des myiases. Ex. Genre Gasterophilus
parasite des ongulés tels les chevaux et les cervidés ; Genre
Cobboldia
parasite des éléphants ; Genre Gyrostigma,
parasite des rhinocéros. Des recherches de classification récente
ont montré que ce groupe devait être en fait considéré comme une
Sous-famille d’Œstridés. On doit donc désormais parler de
Gastérophilinés (Gasterophilinae).
Cette famille est endémique d’Afrique et d’Asie.
Gastérophilinés
(Gasterophilinae)
n. m. pl. Voir Gastérophilidés.
Gastéruptiidés
(Gasteruptiidae)
Ashmead, 1900 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Parasites (ou Térébrants). On en connait près de 500
espèces. Ces Hyménoptères sont sveltes et de couleur foncée. Les
mâles portent des antennes de 13 articles et les femelles des
antennes de 14 articles. Ils ressemblent aux ichneumons mais s’en
diffèrent par un pétiole abdominal (2ème
segment abdominal aminci, caractéristique du Sous-ordre des
Apocrites) qui passe au dessus des hanches postérieures, inséré
bien haut sur le propodeum et une tête portée par un long cou
(propleure allongé et rétréci antérieurement). Leurs tibias
postérieurs sont renflés à leur extrémité. Les femelles portent
souvent un ovipositeur très long et pondent leurs œufs dans le nid
des abeilles ou des guêpes solitaires. Leurs larves sont
effectivement parasites de Sphécidés ou d’Apidés. Les adultes
sont floricoles. Ils sont cosmopolites.
Gastéruptioïdes
(Gasteruptioidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites
Parasites, ayant pour représentant la Famille des Gastéruptiidés
qui en est le type, et la Famille des Aulacidés.
Gasteruption
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères type de la Famille des
Gastéruptiidés
effectuant un vol sur place caractéristique, ses pattes
postérieures pendant sous son corps. Ex. Gasteruption
jaculator.
Gastre
n. m. (Du gr. gastêr,
gastros,
ventre, estomac). Syn. de gaster. Voir Gaster.
Gastrilégidés
n. m. pl. Ancienne Famille d’Insectes Hyménoptères Apoïdes. Ce
sont des abeilles solitaires qui récoltent le pollen à l’aide
des poils raides qui garnissent leur ventre, comme l’osmie, la
chalicodome, etc. Syn. de Mégachilidés. Voir Mégachilidés
Gastropacha
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Lasiocampidés, qui
ressemble à une feuille morte d’où son nom usuel de bombyx
feuille-morte. Ex. La feuille morte du chêne, Gastropacha
quercifolia. La
feuille morte du peuplier Gastropacha
populifolia.
Gastrophysa
n. f. Genre d’Insectes Coléoptères Chrysomélidés. Ex.
Gastrophysa virudila
de couleur rousse avec des élytres bleus, nuisible à l’oseille.
Gastrula
n. f. (Du lat. gastra,
vase). [Gastrula(ae)]. Stade de développement embryonnaire suivant
celui de la blastula au cours duquel l’endoderme et le mésoderme
vont migrer sous l’ectoderme. Voir aussi Gastrulation.
Gastrulation
n. f. [Gastrulation]. Seconde étape du développement
embryonnaire après la segmentation et première étape de la
morphogenèse consistant en la mise en place des tissus fondamentaux
de l’embryon. Au début, l’embryon possède une symétrie
sphérique mais à la fin chez les Insectes, cette symétrie sera
bilatérienne. Lors de cette étape, des mouvements cellulaires
coordonnés remanient la blastula et les blastomères vont
s’arranger de façon harmonieuse en trois feuillets embryonnaires,
l’ectoderme (ou ectoblaste), l’endoderme (ou endoblaste) et le
mésoderme (ou mésoblaste). Le mésoderme se creuse alors d’une
cavité, qu’on nomme le cœlome. Ce cœlome va alors se scinder en
plusieurs petites cavités à l’origine des métamères. Voir
aussi Blastomère,
Blastula,
Cœlome
et Segmentation.
Gâteau de miel,
Syn. de rayon de cire. Voir Rayon
de cire.
Gâte-bois
n. m. Papillon du genre Cossus,
dont la chenille perce des galeries dans le bois des arbres. Voir
Cossus
Gaufrer
v. [Emboss]. Action d’imprimer des motifs hexagonaux sur une
feuille de cire qui serviront de base à la construction des
alvéoles par les abeilles.
Gaze
n. f. [Gossamer]. Membrane légère et transparente. Ex. Les ailes
de gaze de la mouche.
Gazé
n. m. [Black-veined white]. Nom
vernaculaire d’un Insecte Lépidoptère de la famille des
Piéridés, Aporia
crataegi, de
couleur blanche aux nervures noires. La chenille de cette piéride
vit sur l’aubépine et les autres rosacées, et hiverne en société
sous une « gaze » de soie. Syn. Piéride de l’aubépine.
Géadéphages
(Geadephaga)
n. m. pl. Infra-ordre d’Insectes Coléoptères faisant partie de
l’Ordre des Adéphages avec les Hydradéphages et comprenant les
Super-familles des Caraboïdes et des Rhysodoïdes. Ce taxon n’est
pas reconnu par SITI, NCBI et Fauna Europaea.
Gelastocoridés
(Gelastocoridae)
Kirkaldy, 1897 n. m. pl. [Toad bugs, Gelastocorids]. Famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Népomorphes Ochtérioïdes.
On en connait moins de 100 espèces. Ils ont un corps ovoïde et
aplati dorso-ventralement. Beaucoup ont un aspect pustuleux ou
cabossé et une couleur pouvant se confondre avec celle du sable ou
des galets. Leurs antennes de 4 articles sont très courtes et
invisibles en vue dorsale. Ils ont un rostre court de 4 articles,
masqué par le fémur antérieur. Beaucoup portent des ocelles.
Pronotum et scutellum sont grands. Ces insectes semi-aquatiques,
ripicoles sont entomophages. Leurs pattes postérieures sont longues
et adaptées au saut. Ils peuvent ainsi bondir sur leur proie et les
saisir avec leurs pattes antérieures ravisseuses. Les tarses des
pattes antérieures et médianes portent 1 article, et ceux des
pattes postérieures en portent 3. Ils sont cosmopolites.
Gelastocoroïdes
(Gelastocoroidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Népomorphes regroupant les Familles des Gelastocoridés et des
Ochteridés (selon SITI).
Géléchie
(Gelechia)
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes.
Ex. Gelechia
muscosella.
Géléchiidés
(Gelechiidae)
n. m. pl. [Twirler moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates Eulépidoptères Ditrysiens, type de la Super-famille
des Géléchioïdes. Ils sont pour la plupart nocturnes mais
quelques-uns sont diurnes. On en connait près de 5.000 espèces.
Leurs palpes maxillaires sont réduits et repliés par-dessus la
trompe. Les palpes labiaux sont bien développés. Les ocelles sont
quelquefois présents. Le chaetosome est absent. Les antennes sont
courtes. L’envergure de leurs ailes est comprise entre 8 et 35 mm.
Les ailes ont une forme générale trapézoïdale à l’apex
généralement saillant. La nervure Cubitale Postérieure (CuP) est
absente sur l’aile antérieure, ce qui les distingue des
Scythrididés. Leurs ailes postérieures sont étroites et rétrécies
à leurs apex. Les pattes antérieures portent une épiphyse. La
formule de leurs épines tibiales est 0-2-4. Leurs chenilles sont
endophytes (se développent à l’intérieur des tissus des
plantes). Elles se chrysalident dans un cocon de soie ou sur le sol.
Ils sont cosmopolites.
Géléchioïdes
(Gelechioidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères, Ditrysiens. Ils ont pour caractère commun le fait
d’avoir une spiritrompe écailleuse. Les palpes labiaux
trisegmentés sont recourbés. Les palpes maxillaires sont petits.
Leurs antennes sont généralement filiformes. Leurs chenilles
possèdente trois soies latérales sur le prothorax (2 chez les
Momphidés). C’est une immense Super-famille dont on estime
qu’elle regroupe près de 45.000 espèces. Plus de 18.000 sont
décrites actuellement. On y trouve regroupé les Familles
suivantes : Agonoxenidés, Aeolanthidés, Amphisbatidés,
Autostichidés, Batrachedridés, Blastobasidés, Chimabachidés,
Coléophoridés, Cosmoptérigidés, Déoclonidés, Elachistidés,
Epimarptidés, Ethmiidés, Géléchiidés, Glyphidoceridés,
Lécithoceridés, Momphidés, Oecophoridés, Péléopodidés,
Scythrididés, Stathmopodidés, Sténomidés, Symmocidés,
Xyloryctidés. Syn. Cycnodioïdes.
Gelée
Royale,
[Bee-milk, Royal jelly]. Substance énergétique blanchâtre aux
reflets nacrés, à consistance gélatineuse, de saveur chaude,
acide et légèrement sucrée, produite par les abeilles ouvrières.
La gelée royale est composée d’une partie protéinique sécrétée
par les glandes hypopharyngiennes, l'autre partie étant produite
par les glandes mandibulaires et les glandes salivaires céphaliques,
à partir de la digestion partielle du pollen et du miel. La gelée
royale est donc le produit de sécrétion du système glandulaire
céphalique des abeilles ouvrières. Ces ouvrières qui portent
alors le nom de nourrices produisent cette gelée entre le cinquième
et le quatorzième jour de leur existence. La gelée royale
constitue la nourriture exclusive des larves de l’abeille
jusqu’au troisième jour de leur existence. Par la suite la larve
sera nourrie par un mélange de pollen et de miel. Elle
constitue aussi la nourriture des larves choisies pour devenir des
sexuées, futur reine et faux-bourdon (jusqu’au cinquième jour de
leur existence) et de la reine de la colonie pendant toute la durée
de son existence à partir du jour où elle quitte la cellule
royale. Si la larve qui sera nourrie de miel et de pollen va vivre
entre 5 et 7 semaines, celle qui deviendra une reine, nourrie de
gelée royale, va vivre jusqu’à environ 5 ans. Voir aussi
Castration
nutritionnelle,
Glande
hypopharyngienne
et Trophogenèse.
Gemmes ou
Gemmae,
[Gemmae]. Appendices thoraciques des Hyménoptères Formicidés de
la Sous-famille des Ponérinés. Ces appendices ressemblent à des
bourgeons alaires. Leur présence permet l’appel sexuel des mâles.
Ex. chez les Diacamma,
la gamergate mutile ses congénères en sectionnant leurs gemmes, ce
qui empèchera l’accouplement. Singulier Gemma.
Voir aussi Gamergate.
Gena
ou gène
n. f. (Du lat. gena,
joue). [Gena(ae)]. Partie latérale de l’épicrâne des insectes,
située entre la bouche et la partie inférieure de chaque œil
composé. La gena
s’apparente donc à la joue. Syn. Joue. Pl. Genae.
Voir aussi Postgena
et Tête.
Gendarme
n. m. (De gens d’armes). [Firebug]. Nom usuel d’une punaise des
bois (Hémiptères Hétéroptères Lygaeoïdes), Pyrrhocoris
apterus, rouge avec
des motifs et des points noirs, au corps plat. Sa livrée rappelle
un soldat napoléonien. On l’appelle d’ailleurs aussi
usuellement Soldat ou Suisse. Syn. Suisse.
Génération
n. f. (Du lat. generatio,
engendrement, reproduction). [Generation(s)]. Ensemble des individus
nés au même moment et qui ont donc le même âge ou la même
classe d’âge.
Génétique
n. f. et adj. (Du gr. genêtikos,
qui concerne la génération). [Genetic]. Domaine de la science
étudiant la transmission des gènes, responsables de l’hérédité.
Gengidés
(Gengidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Hémiptères Fulgoromorphes Fulgoroïdes.
Géniculé,
e adj. (Du lat.
geniculum,
petit genou)
[Geniculate]. Se dit de tous les organes fléchis sur eux même et
formant un angle à la manière d’un genou. Ex. Antennes
géniculées des Coléoptères Anthribidés et Curculionidés. //
Coudé (à propos d'un organe, d'une structure). Syn. Genouillé,
Coudé.
Genitalia
n. m. pl. (Du lat. genitu-,
relatif à l’action d’engendrer et –alis,
qui appartient à). [Genitalia]. Organes génitaux externes des deux
sexes des insectes portés par les segments VIII ou IX. Il s’agira
toujours du segment IX chez les mâles des insectes évolués. Les
genitalia
des femelles sont en fait l’ovipositeur. Ceux des mâles sont
l’aedeage. Les organes copulateurs des deux sexes sont rigides et
se complètent parfaitement entre eux à la manière d’un puzzle
(coaptation). L’étude de la morphologie des genitalia
permet ainsi de distinguer des espèces étroitement apparentées.
On parle de systématique des genitalia.
Syn. Armature génitale.
Pour les genitalia
internes, voir Appareil
reproducteur.
Voir aussi Aedeage,
Appareil
génital
et Ovipositeur.
Génomique
n. f. [Genomic]. 1. Relatif au génome // 2. Discipline qui étudie
le génome et ses applications. La génomique analyse l’ensemble
des gènes d’un individu et tente de déterminer leurs fonctions.
On distingue la génomique structurale qui décrit l’organisation
du génome, réalise son séquençage et dresse l’inventaire des
gènes, de la génomique fonctionnelle, qui étudie la fonction des
gènes, leur mode de régulation et leurs interactions. L’objectif
est d’accroître les connaissances génomiques afin de mieux
maîtriser les biotechnologies. L'Inra est actuellement en charge de
deux grands programmes de recherche nationaux : Génoplante pour la
génomique végétale et Génanimal pour la génétique animale.
Génotype
n. m. (De l’all. Genotypus,
de Gen,
gène et Typus,
type). [Genotype]. 1. Ensemble des constituants génétiques d'un
organisme. Tous les individus d’une même espèce possèdent le
même nombre de gènes. L'interaction du génotype d'un individu
avec son environnement détermine son phénotype. Voir aussi
Phénotype.
// 2. En systématique, le génotype est l’espèce désignée
comme type du genre. Le terme de génotype utilisé dans le sens
d’espèce type n’est pas reconnu par le CINZ. Voir Espèce
type.
Genouillé
adj. Voir Géniculé.
Genre
n. m. (Du lat. genus,
generis, origine).
[Genus(nera)]. Subdivision de la Famille qui regroupe des espèces
proches. La catégorie du niveau Genre est immédiatement supérieure
au Sous-genre. Le Genre, premier élément du binôme linnéen, est
obligatoirement un nom Latin ou Grec ayant valeur de substantif.
Ecrit en italique, il prend toujours une majuscule à l’opposé de
l’espèce qui commence toujours par une minuscule.
Géobionte
adj. et n. m. (Du gr. gê,
terre et bios,
vie). [Geobiont (n.), Geobiontic (adj.)]. Qui vit dans le sol.
Désigne une espèce qui vit continuellement dans le sol. Voir aussi
Edaphique
et Géophile.
Géocoridés (Geocoridae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes
Lygaéoïdes.
Géocorises
ou Gymnocérates
(Geocorisae)
n. f. pl. Groupe biologique renfermant les Insectes Hémiptères
comprenant les punaises terrestres, ou rarement aquatiques. L’ancien
Ordre des Hétéroptères comportait deux Sous-ordres, les
Gymnocérates ou Géocorises qui sont terrestres et les
Cryptocérates ou Hydrocorises, qui sont aquatiques. Les Géocorises
sont les punaises des
bois, les réduves,
etc.
Ce groupe comprend notamment les Familles suivantes :
Anthocoridés, Aradidés, Berytidés, Cimicidés, Coréidés,
Cydnidés, Gelastocoridés, Hydrométridés, Lygéidés, Miridés,
Nabidés, Pentatomidés, Polycténidés, Pyrrhocoridés, Réduviidés,
Scutellèridés et Tingidés. Syn. Hétéroptères (selon SITI).
Voir Hétéroptères.
Voir aussi Amphibicorises et Hydrocorises.
GEOFFROY SAINT-HILAIRE
Etienne (1772-1844) n. p. Naturaliste Français. Il donna tout son
essor, avec Lamarck et Cuvier (qui était son collaborateur) à la
Zoologie Française. Il contribua au développement de
l'anatomie comparée des animaux et de l'embryologie, prenant
également part à la genèse de la notion d'évolution biologique.
Géomètre
(Geometra)
n. m. Genre d’Insectes Lépidoptères aux ailes larges et
arrondies généralement nocturnes ou crépusculaires. Quelques
espèces tropicales colorées sont diurnes. Ils sont appelés aussi
« Phalènes ».
Les chenilles sont appelées « Géomètres »
ou « Arpenteuses »,
du fait de leur mode de locomotion caractéristique consistant à
avancer par bonds car elles n’ont que deux paires postérieures de
fausses-pattes abdominales, donnant ainsi l’impression de mesurer
le support sur lequel elles se déplacent. Ex. Le Géomètre à
barreaux, Semiothisa
(=Chiasma)
clathrata.
Le Géomètre du bouleau, Biston
betularia. Le
Géomètre noir du bouleau, Rheumaptera
hastata d’Amérique
du Nord. Le Géomètre papilionaire ou Grande naïade
Geometra papilionaria.
Géométridés
(Geometridae)
Leach, 1815 n. m. pl. [Measuring
worm moths, Geometer moths]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens
Géométroïdes, comprenant environ 20.000 espèces dont le genre
Geometra
en est le type. On les appelle communément « Phalène ».
L'activité des géomètres est nocturne et crépusculaire,
exceptionnellement diurne. Les adultes, de taille moyenne, ont une
envergure comprise entre 10 et 120 mm. Leur corps est généralement
grêle recouvert d'écailles parfois mélangées de poils plus ou
moins denses. Leur tête porte typiquement des écailles lisses. La
trompe est le plus souvent bien développée. Les palpes maxillaires
sont réduits ou nuls. Ils ne portent généralement pas d’ocelles
(ou très petits). Par contre, on trouve une paire de chaetosemata
(touffe de soies et d’écailles) au dessus des yeux. Dans
plusieurs Sous-familles, les mâles ont des antennes bipectinées,
tandis que celles des femelles sont filiformes. Ils ont pour la
plupart de larges ailes. Aux ailes antérieures, les nervures du
secteur de la radiale 4 (Rs4) et médiane 1 (M1) sont tigées. Cela
permet de les distinguer des Uraniidés chez qui, ces nervures sont
libres. Sur leurs ailes postérieures, la nervure Sous-costale (Sc)
et la nervure Radiale (R1) sont quelquefois anastomosées
(fusionnées, Sc+R) mais s’écartent toujours de la nervure du
secteur de la radiale (Rs). A l’angle huméral (près de la base)
de l’aile postérieure, la nervure Sous-costale (Sc) est
brusquement courbée. Au repos, ces ailes sont écartées et
aplaties au sol, très rarement relevées l'une contre l'autre,
enroulées autour du support, ou ramenées en toit sur le corps.
Elles arborent souvent une livrée cryptique (homochromie). Ils se
distinguent de ce fait très difficilement sur les troncs d'arbres
ou les rochers contre lesquels ils se posent. Leur vol est mou. Les
tibias postérieurs présentent généralement deux paires d'éperons
(formule des épines tibiales usuelle 0-2-4). Leur abdomen est muni
à sa base d’une paire d’organes tympaniques sous forme de
grandes dépressions latérales. Les œufs sont de forme
généralement aplatis. Leurs chenilles, longues et glabres, sont
couramment appelées arpenteuses. Elles n’ont typiquement que deux
paires de fausses-pattes sur le dixième segment abdominal (sauf
chez les Archiinae),
ce qui explique la façon caractéristique dont elles se déplacent
qui leur a valu le nom de " géomètres " ou
"d'arpenteuses ". Leurs Chrysalides obtectées
s’enfouissent dans le sol avec un léger cocon pour se nymphoser.
Ils sont cosmopolites. Ex. Cosmorhoe
ocellata L.
Géométroïdes
(Geometroidea)
n. m. pl. (De géomètre et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères, Ditrysiens, représentée par la Famille des
Géométridés qui en est le type. On y trouve aussi la Famille des
Sematuridés et des Uraniidés. Ils se caractérisent par le fait
qu’ils aient un corps élancé avec de larges ailes. De plus, chez
beaucoup d’entre eux, les mâles ont des antennes bipectinées,
tandis que celles des femelles sont filiformes. On constate
également la présence de chaetosemata
(touffe de poil sur le vertex). Ils portent également une paire
d’organe tympanique sur le premier segment abdominal. Leurs
chenilles sont arpenteuses et portent un nombre réduit de
fausses-pattes abdominales fonctionnelles. Syn. Uranioïdes.
Géonémie n.
f. (Du gr. gê,
terre et nomos,
loi). [Geonemy]. La répartition des êtres vivants est le sujet
d'étude de la biogéographie.
La description de cette répartition est la géonémie. La recherche
des causes de cette répartition est
la chorologie. Voir aussi Biogéographie.
Géophage
n. m. et adj. (Du gr. gê,
terre et phagein,
manger). [Geophagous]. Qui se nourrit dans le sol qui contient
beaucoup de matières organiques.
Géophagie
n. f. [Geophagy]. Absorption de terre par les animaux géophages.
Géophile
adj. (Du gr. gê,
terre et philein,
ami). [Geophilous]. Qui fréquente le sol. Désigne une espèce qui
vit temporairement dans le sol. Voir aussi Géobionte
et Habitats
biotiques.
Géoryssidés
(Georyssidae)
(SITI) ou Georissidés
(Georissidae)
(NCBI) n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Staphyliniformes Hydrophiloïdes.
Géotaxie
n. f. (Du gr. gê,
terre et taxis,
ordre, arrangement). [Geotaxis]. Réaction d’orientation d’animaux
mobiles en fonction du sol, de la terre.
Géotrupe
(Geotrupes)
n. m. (Du gr. gê,
terre et trypetes,
perforeur). [Dor beetles, Earth-boring dung beetles]. Genre
d’Insectes Coléoptères Lamellicornes Scarabéoïdes du groupe
des bousiers (qui vivent dans les matières stercoraires), des
régions froides et tempérées. Ces scarabées robustes ont un
corps ovalaire et arrondi de couleur brune ou noire avec un reflet
bleu ou violet métallique. Les élytres coriaces présentent des
sillons longitudinaux et les tibias antérieurs présentent des
« dents » pour creuser des terriers afin d’y déposer
des boulettes de charogne ou de matière en décomposition dans
lesquels sont pondus les œufs qui s’en nourriront après
éclosion. Ex. Le Géotrupe du fumier ou Stercoraire, Geotrupes
stercorarius. Le
Géotrupe du Printemps ou Bousier printanier, Geotrupes
vernalis.
Geotrupidés
(Geotrupidae)
n. m. pl. [Earth-boring dung beetles, Dor beetles]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Scarabéiformes Scarabéoïdes
ayant pour type le genre Geotrupes.
Leur corps robuste est généralement de forme ovale. Ils peuvent
mesurer jusqu’à 25 mm. Ils ont une tête prognathe. Leurs
antennes sont composées de 11 articles et comportent une massue
antennaire triarticulée constituée de feuillets mobiles en
éventail (lamelles = Lamellicornes). Ils peuvent porter des cornes
sur la tête ou plus souvent sur le pronotum (ex. Typhaeus
typhoeus). Les
tibias antérieurs sont fortement dentés. Les fémurs des mâles
sont aussi dentés. Les tibias des pattes postérieures montrent
plusieurs carènes sur leur face externe. Leurs tarses sont
pentamères. L’abdomen montre 6 à 7 sternites. Les adultes
creusent des galeries dans lesquels ils stockent des réserves de
nourriture pour eux-mêmes et pour leur larve. Ils sont coprophages.
Ils sont capables de striduler. Leurs larves à la tête prognathe
ne portent ni stemmates, ni urogomphes, mais ont trois paires de
pattes thoraciques. Ils étaient autrefois considérés comme une
Sous-famille de Scarabéidés mais sont désormais considérés
comme Famille à part entière. Ils sont cosmopolites.
Germarium
n. m. (Du lat. germen,
germinis,
germe, bourgeon et -arium,
suffixe pour lieu, place). [Germarium]. Elément du système
reproductif. Chez les Insectes femelles, fond de la gaine ovarique
(extrémité de l’ovariole) où les cellules germinales (ovogonie
ou oogonia) prennent naissance avant de se transformer
progressivement en ovocytes (ou oocytes). De ces cellules
germinales, une donnera l’ovocyte et les autres se transformeront
en cellules nourricières (ou trophocytes) qui secréteront le
vitellus. Chez les mâles, organe séminal où les cellules
primordiales (ou spermatogonies) se multiplient pour former des amas
ovoïdes, les cystes. Le germarium chez les mâles est une zone des
tubes séminifères. Voir aussi Cellules
germinales,
Cellules
nourricières,
Cyste,
Ovariole,
Ovogonie,
Ovocyte,
Spermatogonie,
Spermatogenèse,
Vitellus
et Testicule.
Germinivore
adj. (Du lat. germen,
germinis,
germe, bourgeon et vorare,
manger). [Germinivorous]. Qui se nourrit de bourgeons.
Gerris
(Gerris)
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères Hétéroptères, punaise
aquatique, type de la Famille des Gerridés. Ils progressent à la
surface de l’eau, tels des patineurs en ramant uniquement avec
leurs pattes intermédiaires. Leurs pattes sont allongées. Ils sont
entomophages. On les appelle parfois « araignée d’eau ».
Ex.
Gerris
najas.
Gerridés
(Gerridae)
Leach, 1815 n. m. pl. [Water striders]. Famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Gerromorphes Gerroïdes,
dont les représentants, appelés communément « Gerris »,
sont entomophages et se déplacent rapidement à la surface des eaux
calmes sur lesquels on peut les voir patiner. Ils sont donc beaucoup
plus agiles que les hydromètres. Ils peuvent d’ailleurs se
déplacer tant à la surface des eaux courantes que stagnantes.
Cette famille comporte d’ailleurs le genre Halobates
que l’on peut trouver en mer. Ce sont les seuls insectes
véritablement marins. Il en existe environ 500 espèces mesurant de
10 à 36 mm (Le genre Gigantometra
atteint 36 mm). Leur corps, relativement trapu et fusiforme,
présente ventralement une pubescence dense et soyeuse, hydrofuge.
Ils ont une tête courte portant un rostre de 4 articles. Leurs
antennes de quatre articles sont développées, filiformes et
visibles en vue dorsale. Ces antennes peuvent être aussi longues ou
même plus longues que le corps. Le métasternum présente une
ouverture appelée « omphalium », reliée à la seule
glande odoriférante métathoracique que possèdent ces espèces
aquatiques. Ils peuvent voler mais certains sont aptères. Le
polymorphisme alaire est fréquent (ptérygopolymorphisme). Les
pattes antérieures, très courtes, leur servent à saisir leurs
proies. Ils ont par contre des pattes médianes et postérieures
grêles, plus longues que les antérieures afin de répartir la
pression du poids de leur corps sur l’eau. Ces deux paires de
pattes se meuvent simultanément. La paire de pattes médianes leur
sert à ramer, tandis que la paire postérieure leur sert à changer
de direction. Mais ils peuvent également bondir sur l’eau. Leurs
hanches médianes sont plus proches des postérieures que des
antérieures. Les fémurs postérieurs dépassent nettement
l’extrémité de l’abdomen (ce qui les distingue des Véliidés).
Leurs griffes sont insérées avant l’apex du tarse (griffes
préapicales) qui est lui-même formé de deux articles. Les tarses
biarticulés sont couverts par une pilosité dense hydrofuge. Cela
permet de les distinguer des Véliidés chez qui les tarses sont
formés de un à trois articles. De plus, leur taille est plus
grande que ces derniers (qui ne mesurent pas plus de 5 mm). Les
adultes hibernent toujours. Ils sont cosmopolites mais on les trouve
surtout dans les régions orientales et australiennes.
Gerroïdes
(Gerroidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Gerromorphes représentée par la Famille des Gerridés, des
Hermatobatidés et des Véliidés (selon SITI). On y trouve selon
NCBI aussi les familles suivantes : Hébridés, Hydrométridés,
Macrovéliidés, Mésovéliidés et Paraphrynovéliidés.
Gerromorphes
(Gerromorpha)
n. m. pl. (De
gerris et morphê,
forme). Infra-ordre d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
regroupant la Super-famille des Gerroïdes, des Hébroïdes, des
Hydrométroïdes et des Mésovélioïdes (Selon SITI). Les membres
de cet Infra-ordre sont tous semi-aquatiques. Ils vivent sur ou près
des points d’eau, mais ne sont jamais proprement aquatiques, dans
le sens où ils ne nagent pas sous l’eau. Ils sont tous
prédateurs. On pense qu’ils doivent secréter une substance
déplaisante car ils ne font pas ou très peu l’objet d’une
prédation par les poissons. Syn. Amphibicorises (selon SITI).
Gésier
n. m. (Du lat. gigeria,
entrailles). [Gizzard]. Structure du tube digestif faisant partie de
l’intestin antérieur, suivant le jabot et précèdant l’intestin
moyen (et son caecum gastrique). Il permet de râper les éléments
solides et sert de valve (de sphincter) pour régulariser le
mouvement de la nourriture entre jabot et estomac. Ses parois armées
de dents chitinisés possèdent une forte musculature. Il est
surtout développé chez les espèces à pièces buccales broyeuses
(ex. la blatte). Il est souvent absent chez les insectes suceurs se
nourrissant de liquide. Chez les abeilles, il forme un filtre au
moyen d’épines recourbées qui permettent de séparer le pollen
destiné à l’estomac, du nectar retenu dans le jabot. On
l’appelle communément « Bouche de l’estomac ». Syn.
Proventricule. Voir aussi Caecum
1, Intestin
antérieure, Valvule
œsophagienne.
Gibbeux
adj. (Du lat. gibosus,
bossu). [Gibbous]. Qui est de forme convexe, qui est bombé, bossu.
Gibbium
(Gibbium)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Polyphages
Bostrichiformes Ptinidés (ou Anobiidés) présentant un aspect
bossu caractéristique à l’origine de son nom. Ils ressemblent à
de petites araignées. On trouve certaines espèces (Gibbium
scopoli) dans
certains produits pharmaceutiques rares, tels que le cubèbe ou les
parfums de conservation des sarcophages égyptiens. Ex. Gibbium
psylloides.
Gibbiinés
(Gibbiinae)
n. m. pl. Sous-famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Bostrichiformes Ptinidés (ou Anobiidés). Selon Fauna Europaea,
Gibbiinae
et Ptininae
sont des Sous-familles d’Anobiidés.
Glabre
adj. (Du lat. glaber,
sans poil). [Glabrous]. En ce qui concerne le tégument, qui est
lisse, dépourvu de poils ou de soies.
Gladiateur
n. m. [Gladiator]. Nom usuel, tiré de la traduction de l’anglais
« gladiator », donné aux Mantophasmatodés car leur
thorax porte une rangée d’épines. Voir Mantophasmatodés.
Glande
n. f. (Du lat. glans,
glandis,
gland). [Gland(s)]. Cellule unique ou réunion de cellules qui
synthétisent un produit chimique et le libèrent dans le corps
(glande endocrine) ou en dehors du corps (glande exocrine). Ainsi
par exemple, hormones, phéromones, salive, soie, venin ou cire sont
des produits issus des glandes.
Glande accessoire,
[Accessory gland]. 1. Ce terme vise chez les insectes toutes les
glandes accesoires au système reproductif des mâles et des
femelles. Chez les femelles, cela vise une paire de grosses glandes
qui est située sur le huitième ou neuvième segment abdominal.
Chez certaines espèces, leurs sécrétions permettent aux femelles,
d’augmenter la mobilité du sperme afin de faciliter son transfert
vers la spermathèque. Les sécrétions produites peuvent aussi
avoir un rôle sur le temps de conservation et la fertilité du
sperme. Le record de conservation du sperme, qui est de plus de 10
ans, est détenu par une femelle fourmi. Ces glandes leur permettent
aussi d’élaborer une substance visqueuse qui facilitera
l’adhésion de leurs œufs ou de leur oothèque au substrat. Elles
servent également quelque fois à la production d’une substance
utilisée dans la formation du chorion des œufs. Chez les Diptères
pupipares, elles son transformées en glandes lactées servant à
nourrir la larve dans l’utérus maternel. Chez les mâles, les
glandes accessoires sont impliquées dans la production du liquide
séminal. Ces glandes de sécrétions (mésadénies et ectadénies)
débouchent dans le canal éjaculateur. Elles permettent la
fabrication d’une capsule rigide (structure mucilagineuse ou
spermatophore) qui contiendra les spermatozoïdes, chez les insectes
qui ont recours à ce mode de transfert du sperme. Dans le système
reproductif des mâles et des femelles, les interactions qui
existent entre les sécrétions de ces glandes secondaires du
système glandulaire permettent d’élaborer une clé de
détermination des différents systèmes d’accouplement existants.
Syn. Glande utérine (pour les femelles). Voir aussi Appareil
reproducteur,
Ectadénies,
Glande collétérique, Glande de Koschevnikov, Glande tergale,
Hippobosque,
Mésadénies
et Reproduction.
// 2. Chez les Hyménoptères Térébrants et chez quelques
Sphécoïdes (Hyménoptères Apocrites), organe s’ouvrant au
pourtour du gorgeret au coté des deux glandes vénéripares
classiques, la glande acide et la glande alcaline. Cette glande
accessoire est paire chez les Apoïdes (et est l’équivalent de la
glande de Koschevnikov) et impaire chez les Vespoïdes (appelée
alors Glande de Bordas).
Glande acide,
[Acid gland]. Chez les Hyménoptères Aculéates, il s’agit de
l’une des glandes vénéripares paires de l’appareil vulnérant
qui s’ouvre par un conduit dans le réservoir à venin. Elle
secrète de l’acide qui est l’un des constituants du venin utile
à la défense ou l’immobilisation des proies. Voir aussi Glande
de Dufour
et Glande
alcaline.
Glande alcaline,
[Alkaline gland]. Chez les Hyménoptères Aculéates, il s’agit de
l’une des deux glandes de l’appareil vulnérant associées avec
l’oviducte médian qui secrètent de l’alcaline servant à la
fabrication du venin. La glande alcaline sécréte un produit
alcalin utilisé dans la lubrification du dard. Syn. Glande de
Dufour. Voir aussi Glande
de Dufour,
Glande
acide et
Glande
à venin.
Glande anale,
[Anal gland]. Glande émettant des sécrétions nauséabondes (acide
butyrique) à effet répulsif. Ces secrétions peuvent être
projetées à distance. Ex. Chez certains Coléoptères comme les
Carabidés (et notamment Brachininés) ou les Paussidés. Voir aussi
Brachyne,
Glande
odoriférante,
Glande pygidiale, Glande rectale et Glande répugnatoire.
Glande annexe,
1. [Accessory gland]. Dans l’appareil génital des Insectes mâles,
les glandes annexes sont responsables de la production des
spermatophores (capsule mucilagineuse qui contient les
spermatozoïdes) et contribuent à l’élaboration du liquide
séminal. Syn. de Glandes accessoires. Voir Glande
accessoire
1. // 2. On appelle aussi glandes annexes, les glandes qui sont
annexes à l’appareil digestif et qui sont utiles à la digestion.
Il s’agira de glandes salivaires qui pourront être céphaliques,
post-cérébrales, labiales, maxillaires, mandibulaires,
intra-mandibulaires, hypopharyngiennes ou pharyngiales. Voir Glande
salivaire.
Voir aussi Appareil
digestif
et Digestion.
Glande à venin,
[Poison gland]. Paire de glandes vénéripares (glande acide et la
glande alcaline) de l’appareil vulnérant des Hyménoptères
Aculéates. // Chez les abeilles, Apis
mellifera, elles
sont situées près du rectum et annexées à l’aiguillon.
Présentes chez l’ouvrière et la reine, ces glandes s'activent
vers le deuxième jour de vie de l'abeille, et élaborent des
sécrétions qui vont se déverser et se mélanger dans le réservoir
à venin. Le mélange qui en résulte est un venin très acide. La
glande acide produit un liquide acide débouchant dans le réservoir
à venin. La glande alcaline sécréte un produit alcalin utilisé
dans la lubrification du dard. Lors de la piqûre le venin est
injecté par la contraction des muscles du sac à venin. Chez les
ouvrières, l’aiguillon restant fixé dans le tégument de la
victime, l’insecte meurt, son abdomen étant déchiré. Par contre
la reine peut piquer plusieurs fois car les barbes de son aiguillon
sont plus petites. Lors de la piqûre, une phéromone d’alarme est
également émise dans la chambre de l’aiguillon incitant les
autres ouvrières à attaquer. // Chez certains Hyménoptères
Formicidés, l’aiguillon est atrophié mais la glande à venin
subsiste. Cela leur permet de propulser de l’acide formique pour
se défendre. Syn. Glande vénéripare ou Glande à poison. Voir
aussi Réservoir
à venin.
Glande céphalique,
[Postcerebral gland]. Glande que l’on trouve dans le système
salivaire des abeilles. Elle se situe au sommet de la tête sous le
vertex, cas unique parmi les Apidés. La glande céphalique
participe, avec les glandes hypopharyngiennes et mandibulaires, à
la sécrétion de la gelée royale. Mais après le 15ème
jour de vie, elle ne produira plus que de la salive et des enzymes
destinées à faciliter la digestion. Voir aussi Glande
salivaire.
Glande cirière,
[Wax glands]. Chez les Hyménoptères Apidés, la cire est produite
par des cellules épidermiques situées au dos de chacun des 3e, 4e,
5e et 6e sternites du gastre (4e à 7e sternite de "l'abdomen
vrai") uniquement chez les ouvrières Apis
mellifera. Il
existe 8 glandes cirières, dissimulées du côté intérieur des
sternites appelés "miroirs à cire", ou plaques cirières.
La cire produite, hydrophobe, est presque identique à celle que
l’on trouve sur la cuticule mais ne possède cependant pas de
cément. La cire est excrétée sous forme d’écailles de cire (en
lamelles) au travers de la fine membrane cuticulaire des miroirs
(environ 2 à 4 µm d'épaisseur), elle-même sécrétée par les
cellules épithéliales. Ces écailles sont par la suite récoltées
par les pattes postérieures qui les ramènent rassemblées vers les
mandibules afin d’être malaxées pour former la cire qui sera
alors utilisée pour la construction des rayons de la ruche. Il
existe en fait trois types de cellules intervenant dans la
production de cire chez les abeilles et il conviendrait plus de
parler de complexe glandulaire que de glandes cirières. On trouve
les cellules épithéliales (parties de l'épithélium), les
oenocytes et les adipocytes. La synchronisation de leurs activités
dépend de l'âge de l'abeille. Si les glandes cirières sont bien
développées chez les jeunes ouvrières qui ont en charge la
construction des rayons de cire entre le 14ème
jour et le 21ème
jour de leur vie, au moment où l'abeille devient une butineuse,
elles s'atrophient. Voir aussi Cire.
// 2. Chez certains Hémiptères Aphidoïdes ou Aleyrodoïdes,
glandes que l’on trouve dans le tégument qui produisent une
pruinosité plus ou moins épaisse ou des filaments qui recouvrent
leur corps.
Glande cloacale,
[Cloacal gland]. Type de glande que l’on ne rencontre que chez les
Hyménoptères Formicidés du genre Camponotus
et Cataglyphis.
Glande
collétérique,
[Colleterial gland]. Glande accessoire située au niveau de
l’oviducte qui secrète différents produits. Il peut s’agir de
protéines tannées se durcissant au contact de l'air formant
l’oothèque des blattes, des mantes ou des pucerons au moment de
la ponte. Mais il peut s’agir également de sécrétions
gélatineuses enveloppant les œufs ou de sécrétions destinées à
nourrir les embryons. Plus rarement, chez certains Hyménoptères et
Coléoptères, il s’agit d’une paire de glandes productrices de
soie. Ces glandes sont alors internes de l’appareil génital des
femelles mais peuvent être aussi d’origine ectodermique. Syn.
Glande accessoire, Glande sébifique ou collétérium.
Voir aussi Glande
accessoire
et Oothèque.
Glande d'Arnhart,
[Arnhart gland]. Chez les ouvrières d’Hyménoptères Apidés,
glandes situées au niveau des tarses de chaque patte. Elles
semblent participer à la communication entre les abeilles. Elles
seraient impliquées dans le marquage du nid ou des fleurs visitées.
C’est une phéromone d’empreinte de pied destinées à attirer
ou guider les autres ouvrières de la colonie. Syn. Glandes
tarsales.
Glande de Batelli,
[Gland of Batelli, Froth gland]. Chez les larves d’Hémiptères
Cercopidés, glandes épidermales qui produisent un amas spumeux,
une mousse, ressemblant à un « crachat de coucous », ce
qui est à l’origine de leur nom vernaculaire. Il s’agit en fait
d’un liquide anal, gonflé de bulles d’air, sécrété par ces
glandes.
Glande de Bordas,
Voir Glande
accessoire
2.
Glande de Dufour,
[Dufour’s gland]. Chez les Hyménoptères Aculéates, glande
débouchant sur le conduit à poison près de l’aiguillon,
élaborant les phéromones et divers composés utilisés dans
l’élaboration du venin. Cette glande aurait aussi un rapport avec
la ponte chez les reines. Syn. Glande alcaline, Glande sébifique.
Voir Glande
alcaline.
Glande de Filippi,
[Filippi’s gland]. Chez les larves de Lépidoptères, petites
glandes accessoires paires associées aux glandes productrices de
soies dont les sécrétions ont pour conséquence de solidifier la
soie produite et de lui donner une action adhésive.
Glande de Gilson, [Gilson’s
gland]. Chez certaines espèces de larves de Trichoptères de type
coléophore (qui construisent des fourreaux), glande thoracique
annexée aux organes excréteurs. Beaucoup d’espèces de
larves coléophores portent entre les pattes antérieures un organe
pointu appelé corne prosternale. Cette corne prosternale porte le
conduit de la glande de Gilson.
Glande de Hozhemkov,
[Hozhemkov’s gland]. Chez les Hyménoptères Apidés, glandes
exocrines secrétant une phéromone d’alarme incitant les
congénères à l’attaque.
Glande de Koschevnikov
(ou Koshewnikow), [Koschevnikov’s gland]. Du nom du zoologiste
Russe G. A Koschevnikov, chez les reines d’Hyménoptères Apidés,
petit groupe de cellules glandulaires situées près du réservoir à
venin qui libèrent des phéromones. Le rôle de cette glande est
méconnu et il semblerait que ce soit des phéromones attractives
d'alarme qui sont sécrétées pour attirer les ouvrières, en même
temps que la reine libère son venin. Voir aussi Glande
accessoire
2.
Glande
de mue,
[Moulting glands, Molting glands (US), Exuvial glands]. Glandes
endocrines qui secrètent l’hormone de mue (ou ecdystérone), sous
le contrôle d’ecdysiotropines et notamment de l’hormone
prothoracotrope synthétisée par les cellules neurosécrétrices du
cerveau. Les glandes de mues sont en général paires mais peuvent
évoluer en un seul organe. La glande de mue contrôle ainsi le
développement des arthropodes. Chez les insectes, la glande de mue
est souvent appelée glande prothoracique, en raison de sa
localisation dans le premier segment thoracique. Toutefois, cette
localisation, et par conséquent cette appellation, diffère chez
certains insectes. Chez de nombreux insectes hétérométaboles, la
glande de mue est située en partie dans la tête (en position
ventrale) et s'étend dans la région du cou. Elle est appelée
alors glande ventrale (Ex. Chez les criquets). Chez les
Lépidoptères, on la retrouve dissociée autour des grosses
trachées du prothorax. On les appelle de ce fait glandes
péritrachéennes. Chez les Diptères supérieurs, les glandes de
mues sont en association avec d’autres organes endocrines, le
complexe allato-cardiaque. Elles sont situées en arrière du
cerveau et forment un anneau autour du tube digestif, l'œsophage
(Ex. chez les asticots). Il s’agit alors de l’anneau de
Weismann. Son rôle est de déclencher, comme son nom l'indique, la
mue des arthropodes en sécrétant l'hormone de mue. Plus
précisément, elle sécréte un précurseur de l'hormone de mue,
l’ecdysone, une prohormone stéroïde inactive, ainsi que des
composés voisins, des ecdystéroïdes (comme la 3-déhydro-ecdysone
ou la 2-désoxy-ecdysone). L’ecdysone sera transformée dans sa
forme active en 20-hydroxy-ecdysone, ou ecdystérone, l’hormone de
mue la plus active. Cette transformation en hormone de mue active a
cependant lieu dans d'autres organes, qui sont en fait les
tissus-cibles de cette hormone, ceux qui entrainent la sécrétion
d'une nouvelle cuticule par l'épiderme, puis la mue. Tant que les
hormones juvéniles et les hormones ecdysones agissent simultanément
on observe une mue larvaire, par contre, lorsque l'hormone juvénile
n'est plus présente la seule ecdysone induit les mues nymphales et
imaginales. Les hormones juvéniles ont donc pour but de maintenir
le caractère juvénile d’un individu lors des premières mues. La
baisse de leur concentration, et la présence seule de l’ecdysone,
aboutit à la formation de l’imago avec ses organes génitaux. La
glande de mue restera active tout au long de la vie des insectes
Aptérygotes, qui continuent à muer après avoir atteint leur
maturité sexuelle. Mais elle disparait au cours de la métamorphose
chez les autres insectes, qui ne muent plus à l'état adulte. Elle
peut donc être considérée comme un organe strictement larvaire
chez ces derniers. Certains de ces insectes conservent toutefois
leur glande de mue dans des cas très particuliers de
polymorphisme : c'est le cas des criquets adultes en phase
grégaire ou des soldats de termites. La disparition de la glande de
mue au cours de la métamorphose des insectes n'implique pas la
disparition de l'ecdysone, qui est également synthétisée par
d'autres organes, notamment les gonades chez l'adulte. Syn. Glande
prothoracique, glande ventrale ou glande ecdysiale, glande
péritrachéenne, anneau de Weismann pour les Diptères supérieurs.
Voir aussi Ecdysiostatine,
Ecdysone,
Glande
endocrine,
Glande
de Verson,
Hormone
prothoracotrope,
Métamorphose,
Mue
et Système
nerveux sympathique.
Glande de Nasanov,
[Nasanov’s gland, Scent gland]. Du nom de l'anatomiste russe
Nasanov (Nassanov, Nassanoff ou Nasonov) qui l'a décrite le premier
en 1883, cette glande est composée de plusieurs centaines de
cellules. Elle se retrouve principalement chez les insectes
sociaux, comme l'abeille par exemple et se situe sur la surface
dorsale de l'abdomen entre le 5ème
et le 6ème
et dernier tergite (telson ou pygidium). Elle permet l’émission
de phéromones ayant pour les hommes une odeur agréable proche d'un
mélange citron-géranium. On pourrait assimiler cette odeur à
l’odeur de la ruche car elle joue en tout cas cette fonction pour
les abeilles. Cette phéromone contient les composants suivants :
Geraniol (compression de gérani(um) et (alcoh)ol), nérol (isomère
du geraniol), Acide géranique, Acide nérolique, (E)-citral,
(Z)-citral(E-E)-farnasol. Les fonctions de cette phéromone
sont multiples. Elle sert ainsi à effectuer le marquage de l'entrée
de la ruche. On a d’ailleurs constaté une association entre le
fonctionnement de la glande de Nasanov et la marche des abeilles sur
un support. Mais c’est aussi une phéromone de rappel, car elle
est sécrétée par les abeilles qui relèvent alors leur abdomen en
vibrant des ailes à l'entrée de la ruche dans le but de provoquer
le rappel des congénères isolées loin de leur colonie. Les
abeilles se situant à l’extérieur de la ruche localiseront mieux
la ruche en cas de désorientation surtout en cas de conditions
climatiques défavorables. C'est d'ailleurs l'une des phéromones
dites d'orientation les mieux connues, dans le sens où elle permet
le guidage d'un voyage de l'essaim. C’est aussi une phéromone de
marquage d’un site riche en nourriture, ou d’un lieu intéressant
n'ayant pas d'"odeur" particulière, comme une source
d'eau. Les insectes reconnaissent cette phéromone même s'ils sont
de populations ou de races différentes. Voir aussi Glande
de Dufour
et Phéromone
territoriale.
Glande de Newcomer,
[Newcomer’s gland]. Chez les chenilles de Lépidoptères
Lycénidés, glande exocrine située sur le 7e tergite abdominal
secrétant un pseudonectar nutritif offert à des fourmis en échange
de leur protection. Seule cependant la moitié des espèces de la
famille des Lycénidés sont associées à des fourmis auxquelles
elles procurent du pseudonectar, selon des modalités variées. Ces
chenilles possédent également des organes en clou, (appelés
organes exsertiles latéraux), sur le 8e segment, qui servent à
attirer ou alerter les fourmis en compagnie desquelles elles vivent.
Ex. Chez la chenille Narathura
japonica
(Thécliné), originaire du Japon et la fourmi Pristomyrmex
punctatus. Voir
aussi Vésicule
exsertile.
Glande de Pavan,
[Pavan’s gland]. Chez les Hyménoptères Formicidés
Dolichodérinés, glande située dans l’abdomen au niveau du 6ème
sternite qui secrète des phéromones de piste.
Glande de Verson,
(Du nom de l’entomologiste Italien Enrico Verson). [Versonian
gland]. Chez les larves de Lépidoptères, type de glandes
épithéliales secrétant un liquide qui s’insinue entre
l’hypoderme et la nouvelle ébauche de cuticule, permettant par la
pression qui se crée de décoller l’exuvie lors de la mue. Syn.
Glande versonienne.
Glande défensive,
[Defence gland]. Glande exocrine qui secrète des produits chimiques
dans le but de protèger son auteur contre les prédateurs. Ces
produits chimiques peuvent être de l’acide butanoïque (ou
butyrique), de l’acide formique (ou méthanoïque), de l’acide
isobutyrique (isomère de l’acide butanoïque), de l’acétate
d’hexyle (ester de l’acide acétique), etc. Cela vise
également les glandes qui emettent des composants afin de lutter
contre les microorganismes comme des champignons (cas des glandes
métapleurales et des glandes mandibulaires par exemple). Voir aussi
Acide
formique,
Brachyne,
Glande
à venin,
Glande
frontale,
Glande
mandibulaire,
Glande métapleurale, Glande
odoriférante
et Glande répugnatoire.
Glande dermique,
[Dermal gland]. Voir Glande épidermique.
Glande des mandibules,
Syn. de glande hypopharyngienne. Voir Glande
hypopharyngienne.
Glande ecdysiale,
[Prothoracic gland ou Molting gland]. Syn. de glande de mue. Voir
Glande
de mue.
Glande endocrine,
[Endocrine gland]. Glande que l’on trouve chez la plupart des
animaux, chez les vertébrés comme chez les invertébrés, et qui
sécréte une substance hormonale qui se déverse directement dans
le sang ou l’hémolymphe. Les hormones sécrétées par la glande
exerceront alors leur action spécifique sur des organes - ou des
cellules- cibles distants en agissant comme messagers chimiques,
régulant ainsi de nombreuses fonctions de l'organisme telles que la
croissance, le développement, la métamorphose, la reproduction.
Voir aussi Cellules
neurosécrétrices,
Corpora
allata,
Corpora
cardiaca,
Développement,
Glande
exocrine,
Glande
de mue,
Métamorphose,
Mue,
Pars
intercerebralis
et Système
nerveux sympathique.
Glande épidermique,
[Epidermal gland, Dermal gland]. Glandes que l’on trouve dans la
couche de cellules constituant l’épiderme (ou épithélium) des
insectes. Au sein de la couche de cellules épithéliales formant
l’épiderme des insectes, on trouve souvent ces glandes
spécialisées dans la production de produits spécifiques. Ainsi
par exemple, les glandes épidermiques permettent d’élaborer le
cément, constituant de la cuticule des Insectes. De même, chez la
plupart des femelles Lépidoptères, les glandes épidermiques
localisées sous les membranes intersegmentaires ventrales des
segments 8 et 9 de l’abdomen sont celles qui sécrètent les
phéromones sexuelles. Chez les Hyménoptères Apidés, ces glandes
sont situées sur toutes les parties du corps et plus
particulièrement sur l’abdomen. Leur rôle est méconnu sauf chez
les reines, chez qui elles ont une action stérilisante sur les
ouvrières lorsque ces dernières en lèchent les sécrétions. Les
molécules émises par les glandes épidermiques traversent
directement cette cuticule à travers des pores canaux (canalicules)
ou s’accumulent dans un réservoir débouchant à l’extérieur.
Voir aussi Caste,
Cément
et Cellules
épithéliales.
Glande épithéliale,
[Epithelial gland]. Voir Glande
épidermique.
Voir aussi Cellules
épithéliales.
Glande exocrine,
[Exocrine gland]. Glande qui sécréte ses produits dans le milieu
naturel. Toutes les molécules organiques (phéromones et signaux
allélochimiques) sont produites par des glandes exocrines. On en
connaît une centaine en ce qui concerne les insectes sociaux. Ces
glandes sont constituées d'un ensemble de cellules que l'on nomme
cellules glandulaires. On distingue chez les insectes, trois types
distincts de cellules glandulaires toutes dispersées dans le
tégument : Les cellules de type I, II ou III. Les cellules de type
I sont des cellules dont les sécrétions n’ont pas de débouché
direct à l’extérieur de l’organisme mais qui sont diffusées
au travers de la paroi imperméable du tégument via de petits pores
au contenu lipidique. Ces sécrétions vont alors se mêler en
surface apicale aux cires de la cuticule. Les cellules de type II
sont de grosses cellules intercalées entre les cellules de type I
et donc situées à la base de l’épithélium. Elles déversent
leurs sécrétions dans les cellules de type I. Les cellules de type
III sont les seules qui peuvent rejeter directement leur sécrétion
à l’extérieur du corps via des canaux les reliant à la base de
la cuticule (canalicules). Ces différents types de cellules sont
regroupés en glandes. Dans les glandes exocrines ont peut donc
trouver des cellules de type I seules ou couplées à des cellules
de type II, ou des cellules de type III, ainsi que l'association des
trois types (cas général comme chez les termites par exemple). Les
cellules glandulaires ainsi constituées peuvent être localisées
dans toutes les parties du corps chez les Insectes et produire des
mélanges chimiques complexes. On les trouve essentiellement dans
l’abdomen mais aussi la tête et même les pattes (14 structures
glandulaires y sont décrites actuellement) ou les antennes. Voir
aussi Allomone,
Glande
endocrine,
Kairomone,
Phéromone,
Sémiochimique.
Glande exuviale,
[Exuvial gland]. Glande secrétant un liquide qui permettra la
dissolution des couches profondes de l'ancienne cuticule afin de
permettre l’exuviation. Voir aussi Exuvie
et Mue.
Glande frontale,
[Frontal gland]. Chez certains soldats des Isoptères Termitidés,
glande se situant au milieu du front sous le tégument, produisant
au travers d’un pore une secrétion laiteuse utile à la défense
de la colonie.
Glande hypopharyngienne ou
hypopharyngéale,
[Hypopharyngeal gland]. Chez les Hyménoptères sociaux, paire de
glandes situées dans la tête des ouvrières adultes, aussi bien
dans le cerveau des abeilles que celui des guêpes et qui servent à
la production de nourriture pour les larves. Les glandes
hypopharyngiennes s’ouvrent via des canaux dans l’hypopharynx.
Chez les abeilles, présentes uniquement chez l’ouvrière, elles
servent à partir de la digestion partielle du pollen et du miel, à
la production de la partie protéinique de la gelée royale (l'autre
partie étant produite par les glandes mandibulaires et les glandes
salivaires céphaliques) et sont à ce titre appelées parfois
glandes mammaires. Les glandes hypopharyngiennes atteignent leur
plein développement une dizaine de jours après la naissance grâce
à une alimentation très riche en pollen. Lorsque l’ouvrière
deviendra une butineuse à compter du 21ème
jour de son existence, elles régresseront. Mais, les glandes
hypopharyngiennes assurent une autre fonction, celle de la
production d’enzymes à vocation digestive (invertase surtout) qui
interviennent dans la maturation du miel dans le jabot. Syn. Glandes
mammaires ou selon auteurs de glandes labiales, glandes
pharyngiennes, glandes supracérébrales, glandes des mandibules ou
encore glandes nourricières. Voir aussi Glande
salivaire.
Glande iliaque,
[Iliac gland]. Chez les larves d’Hyménoptères Parasites, paire
de glandes de l’intestin postérieur.
Glande intra-mandibulaire,
[Intramandibular gland]. Chez certaines espèces d’Hyménoptères
Apidés (Sous famille des Meliponinae)
et Formicidés, glandes associées aux mandibules. Leur rôle est
encore mal connu.
Glande labiale,
[Labial glands]. Voir Glande
salivaire,
Glande
séricigène
et Glande
hypopharyngienne.
Glande mammaire,
[Hypopharyngeal gland]. Chez les Hyménoptères Apidés, nom parfois
donné aux glandes hypopharyngiennes, du fait qu’elles servent à
produire la gelée royale, nourriture exclusive des larves de
l’abeille jusqu’au troisième jour de leur existence, et des
sexuées, futur reine et faux-bourdon (jusqu’au cinquième jour de
leur existence). Syn. Glandes hypopharyngiennes. Voir Glande
hypopharyngienne.
Glande mandibulaire,
[Mandibular gland]. Ce sont des glandes qui produisent de la salive
et qui à ce titre font partie des glandes salivaires. Ce type de
glandes qui sont associées aux mandibules, se rencontre chez tous
les insectes sociaux, dans toutes les castes. On les trouve chez les
Isoptères (termites) et les Hyménoptères (guêpes, abeilles et
fourmis), mais également chez les Orthoptères, les Coléoptères
et les larves de Lépidoptères. Les glandes mandibulaires, paires
sont placées de chaque côté de la tête. Leurs fonctions sont
diverses. Chez les fourmis du genre Calomyrmex,
elles ont une fonction antimicrobienne. Chez les abeilles
domestiques, les glandes mandibulaires, bien développées chez
l’ouvrière, parviennent à maturité vers le 12e jour et restent
actives toute leur vie. Leur secrétion est utilisée pour ramollir
et pétrir la cire et la propolis. Mais, elles sécrétent de
nombreuses autres substances phéromonales. Elles semblent élaborer
aussi notamment la plus blanche des deux sécrétions composant la
gelée royale, l’autre provenant de la glande hypopharyngienne.
Chez la reine des abeilles, les glandes mandibulaires sont plus
développées que chez les ouvrières. Elles secrètent des
phéromones dites royales qui vont se répandre dans la colonie par
les contacts et les échanges de nourriture entre congénères. Ces
phéromones ont pour fonction entre autres de stériliser les
ouvrières en inhibant leur développement ovarien. Enfin chez les
mâles les glandes mandibulaires de petites tailles secrètent une
phéromone avant la maturité sexuelle qui provoque le regroupement
des mâles. Voir aussi Glande
salivaire
et Phéromone
royale.
Glande maxillaire,
[Maxillary gland]. Ce sont des glandes qui produisent un lubrifiant
pour les pièces buccales. Elles font partie des glandes salivaires.
Chez certains Hyménoptères, elles secrètent des toxines.
Glande mésothoracique,
[Mesothoracic gland]. Chez les Hyménoptères Apidés Méliponinés
et tout spécialement chez l’espèce, Schwarziana
quadripunctata,
paire de glandes situées sur les côtés du mésothorax, sous les
ailes. On les trouve plus particulièrement chez les reines, mais
leur présence a été également constatée, selon les espèces,
chez les mâles et les ouvrières. Elles sont reliées à la
cuticule par un canal excréteur.
Glande métapleurale,
[Metapleural gland]. Chez les Hyménoptères Formicidés, paire de
glandes qui s’ouvrent latéralement sur le propodeum (1er
segment abdominal soudé au thorax). Ces glandes émettent des
composés antibiotiques et antiseptiques afin de maintenir le nid
dans le meilleur état de propreté possible. Syn. Glande
métasternale ou Glande métathoracique.
Glande métathoracique,
Voir Glande odoriférante 1.
Glande nourricière,
[Food gland]. Syn. de glande hypopharyngienne. Voir Glande
hypopharyngienne.
Glande odoriférante (ou
odorifique),
[Odoriferous gland, Metathoracic scent gland]. 1. Chez les
Hémiptères Hétéroptères, glandes qui produisent des substances
volatiles qui peuvent être agréables mais qui ont en fait souvent
une fonction répulsive. Les punaises émettent souvent ces
phéromones d’alarme malodorantes lorsqu’elles son inquiétées.
C’est un complexe mélange d’hydrocarbures, d’aldéhydes et de
cétones. Ces glandes sont situées sur l’abdomen, en position
dorsale, chez les larves et sur le métasternum chez l’imago. Chez
les espèces terrestres, leur présence est souvent accompagnée de
fines microsculptures sur la cuticule qui servent d’aires
d’évaporation des substances émises par les glandes
odoriférantes responsables de l’odeur caractéristique des
punaises. Ce système odorifique peut être de type omphalien ou
diastomien (voir ces termes). Voir aussi Diastomien,
Glande défensive, Glande répugnatoire, Omphalium
et Vésicule
exsertile.
// 2. Chez les Lépidoptères mâles, les androconies sont des
écailles des ailes associées à des glandes odoriférantes
destinées à favoriser l’accouplement. Voir aussi Androconie,
Phéromone
sexuelle
et Parfum.
Glande paragoniale,
[Paragonial gland]. Glandes débouchant dans le canal éjaculateur
de l’appareil génital des mâles chez les Insectes. Leur rôle
est de produire des substances contenues dans le fluide séminal qui
sera transféré à la femelle au début de la copulation. Cette
substance contient des « sex-peptides » qui modifient le
comportement de la femelle en stimulant ou au contraire en inhibant
son comportement à l’accouplement et à la ponte. Syn. Glande
sexuelle annexe, Paragonia. Voir aussi Compétition
spermatique.
Glande péristigmatique,
Voir Glande
Stigmatique.
Glande péritrachéenne,
[Peritracheal gland]. Chez les Lépidoptères, glandes endocrines
dissociées, situées sur les alentours de la trachée du premier
segment thoracique, permettant de contrôler le processus de la mue.
Syn. Glande prothoracique, Glande de mue. Voir Glande
de mue.
Glande pharyngiale ou
pharynginale,
[Pharyngeal gland]. Ce sont des glandes qui produisent des enzymes
facilitant la digestion des aliments et qui à ce titre font partie
des glandes salivaires. Chez les Hyménoptères Apidés, elles
permettent la transformation du pollen en miel. Syn. Glandes
hypopharyngiennes. Voir Glande
salivaire
et Glande
hypopharyngienne.
Glande postcérébrale,
[Postcerebral gland]. Nom donné par les Anglo-saxons à une des
deux paires de glande que l’on trouve dans le système salivaire
des abeilles. Elle se situe au sommet de la tête sous le vertex,
cas unique parmi les Apidés. Syn. Glande céphalique. Voir Glande
céphalique
et Glande
salivaire.
Glande postpharyngienne,
[Postpharyngeal gland]. Chez les Hyménoptères Formicidés, glande
située dans la tête et ayant pour fonction de permettre la
reconnaissance sociale entre congénères.
Glande
prothoracique,
[Prothoracic gland]. Syn. de glande de mue. Voir Glande
de mue.
Glande pygidiale,
[Pygidial gland]. 1. Chez les mâles des Hyménoptères Parasites,
tels que les Braconidés, paire de glandes constituées de plusieurs
tubules (petits conduits) dans le pygidium. Chez les Hyménoptères
Formicidés, glandes exocrines situées à l’extrémité de
l’abdomen, mais dans le septième tergite (et non pas le
pygidium). // 2. Chez les Coléoptères Carabidés tel que le
« bombardier », glande produisant de l’acide butyrique
pouvant être projeté à distance. Voir aussi Brachyne,
Glande anale, Glande rectale, Glande répugnatoire et Parfum.
Glande rectale,
[Rectal gland]. Chez les Hyménoptères Formicidés du genre
Oecophylla
(fourmis tisserandes), glandes qui secrètent une substance
lubrifiante.
Glande répugnatoire,
[Repugnatorial gland]. Glande émettant des sécrétions
nauséabondes à effet répulsif. Ce sera le cas des glandes
abdominales des Hétéroptères (ex. Coreidés, Pentatomidés, etc.)
ou des Blattes (ex. Eurycotis
floridana) ou
encore de l’osmétérium des chenilles de Lépidoptères. Voir
aussi Glande anale, Glande défensive, Glande
odoriférante,
Glande pygidiale, Glande rectale, Osmétérium
et Parfum.
Glande
salivaire,
[Salivary gland]. Glande qui secrète la salive, démarrant ainsi le
processus de digestion. Les glandes salivaires peuvent
cependant revêtir d’autres rôles. Il existe plusieurs types de
glandes salivaires chez les insectes. On trouve des glandes
mandibulaires qui produisent de la salive, les glandes maxillaires
qui secrètent un liquide lubrifiant pour les pièces buccales, les
glandes pharyngiales et les glandes labiales qui sont aussi des
glandes salivaires produisant des liquides lubrifiant ou des
enzymes. Ces enzymes peuvent agir à l’extérieur du corps
(digestion extra-orale). Chez les chenilles de Lépidoptères et les
larves d’Hyménoptères et de Trichoptères, les glandes labiales
n’ont pas non plus de rôle digestif et produisent de la soie. Les
glandes salivaires sont logées dans différentes parties du corps
et pourront outre les mandibules, les maxilles ou le pharynx être
aussi céphaliques, post-cérébrales, intra-mandibulaires ou encore
hypopharyngiennes. Certains insectes sont dépourvus de glandes
salivaires (Coléoptères prédateurs comme les carabiques,
cicindèles ou dytiques ou larves d’Hyménoptères ectoparasites).
Chez les Hyménoptères Apidés, les glandes labiales sont des
glandes salivaires qui se répartissent dans la partie supérieure
de la tête et dans le thorax. Ces glandes dites prothoraciques et
céphaliques sont reliées à la base de la glosse par des canaux
salivaires. La glande céphalique (postcerebral gland des
anglo-saxons), participe, avec les glandes hypopharyngiennes et
mandibulaires, à la sécrétion de la gelée royale (les glandes
mandibulaires secrètent aussi des phéromones). Mais après le
15ème
jour de vie, la glande céphalique ne produira plus que de la salive
et des enzymes destinées à faciliter la digestion. Ainsi, ces
glandes, comme toutes les glandes exocrines de l'abeille, ont un
rôle et une composition qui varient en fonction de l'âge et
l'activité. Voir aussi Appareil
digestif,
Digestion,
Digestion extra-orale et Enzyme.
Glande sébifique,
[Sebific gland]. 1. Autre nom de la glande de Dufour constituant de
l’appareil venimeux des Hyménoptères. Voir Glande
de Dufour.
// 2. Glande secrétant la consistance papyracée constituant
l’oothèque de certains insectes (blattes, mantes, pucerons). Ce
sont des glandes annexes de l’oviducte dont les sécrétions se
produisent en même temps que la ponte. Elles sont formées de
protéines tannées qui vont durcir au contact de l'air. On les
appelle aussi glandes collétériques. Syn. Glande collétérique.
Voir aussi Glande
collétérique
et Oothèque.
Glande séricigène, [Silk
gland]. Il existe trois catégories d’organe glandulaire fabricant
la soie, les glandes labiales, les tubes de Malpighi et les glandes
cuticulaires proches des glandes collétériques. Quand la soie est
produite par les glandes collétériques, ces glandes s’ouvrent
sur l’abdomen de certains Hyménoptères et Coléoptères mais
également sur les tarses des pattes antérieures chez les
Embioptères et chez certains Diptères. Lorsqu’il s’agit des
tubes de Malpighi, la soie sera sécrétée par l’anus chez les
Névroptères, certains Coléoptères et Hyménoptères. Elle sera
aussi sécrétée à partir de la cavité buccale suite à la
modification des glandes salivaires chez les Psocoptères, les
Siphonaptères et chez certains Diptères, Trichoptères,
Lépidoptères et Hyménoptères. Chez les larves d’Hyménoptères
Apidés, la soie sera sécrétée par le salivarium. Chez le ver à
soie Bombyx mori,
ce sont aussi les glandes labiales, appelées alors glandes
séricigènes, qui produisent les protéines de la soie. Ces glandes
labiales possèdent deux compartiments très distincts. Un
compartiment dans la partie postérieure de la glande va sécréter
la fibroïne, alors qu’un autre dans la partie moyenne va
sécréter les séricines. Voir aussi Fusule,
Filière
et Soie.
Glande
sexuelle,
Voir Gonade
et Glande paragoniale.
Glande sternale,
[Sternal gland]. Glande exocrine située sur la partie ventrale du
corps. Ex. Chez les Isoptères (termites) où mâles et femelles
sont producteurs de phéromones sexuelles, une seule glande, la
glande sternale, intervient. Elle est située sur la partie ventrale
du corps, au niveau du cinquième segment abdominal.
Glande stigmatique
(ou péristigmatique),
[Peristigmatic gland]. Glande exocrine qui secrète une substance
cireuse au niveau des stigmates.
Glande sub-épithéliale,
[Subepithelial gland]. Chez les Hyménoptères Formicidés, glande
découverte grâce aux progrès réalisés dans le domaine de la
confection des coupes histologiques dans l’épiderme des ouvrières
de certains genres.
Glande supracérébrale,
[Supra-cerebral gland]. Syn. de glande hypopharyngienne. Voir Glande
hypopharyngienne.
Glande tarsale,
Voir Glande
d’Arnhart.
Glande tergale,
[Tergal gland]. Chez les mâles Blattodés, glande située sous le
septième ou huitième tergite (segments dorsaux) qui servent à
produire des phéromones sexuelles nécessaires à l’accouplement.
Voir aussi Glande
accessoire.
Glande utérine,
[Uterin gland, Calyx gland]. Syn. de glande accessoire. Voir aussi
Glande
accessoire.
Glande ventrale,
Syn. De glande de
mue. Voir Glande
de mue.
Glande vénéripare,
(Du lat. venenum,
venin et parere,
engendrer). Syn. de glande à venin. Voir Glande
à venin.
Glande versonienne,
Syn. de glande de Verson. Voir Glande
de Verson.
Glaphyridés
(Glaphyridae)
n. m. pl. [Glaphyrid scarab beetles]. Famille d’Insectes
Coléoptères Polyphages Scarabéiformes Scarabéoïdes.
Glaresidés
(Glaresidae)
n. m. pl. [Glaresid
beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Scarabéiformes Scarabéoïdes.
Glial, -e, -aux,
adj. (Du gr. glia,
colle et
–alis,
qui appartient à). [Glial]. Qui se rapporte à la glie.
Glie
n. f. (Du gr. glia,
colle). [Glia]. Tissu de soutien et nourricier des neurones du
système nerveux. Ces tissus sont formés de cellules dites gliales
qui forment l’environnement des neurones. Syn. Névroglie.
Glomérule
n. m. (Du lat. globus,
globe, boule, pelote). [Glomerule]. Chez les Vertébrés, les
glomérules sont des structures sphériques représentant la
deuxième couche du bulbe olfactif. Chez les insectes, les lobes
antennaires se situant dans la tête sont l’équivalent des bulbes
olfactifs des vertébrés. Les glomérules sont de ce fait des
structures périphériques individualisées composant les lobes
antennaires. Ils constituent le premier niveau du système
olfactif (lobe antennaire). On distingue au sein du lobe
antennaire plusieurs glomérules et quelques macroglomérules (Ex.
Chez la pyrale, 30 glomérules et 3 macroglomérules). Les
glomérules d’une taille à peu prés toujours identiques
reçoivent les données des neurones olfactifs détectant les
phéromones non sexuelles. On trouve ainsi jusqu’à 160 glomérules
chez l’abeille qui recoivent les messages transmis par les axones
des 60.000 chimiorécepteurs portés par chaque antenne. Les
macroglomérules se rencontrent chez les insectes émettant des
phéromones sexuelles. Les neurones olfactifs répondant au stimulus
des phéromones sexuelles projettent leur axone vers le
macroglomérule. Ces derniers sont plus développés chez le sexe
qui reçoit l’information. Ainsi, chez les blattes, les abeilles
ou les papillons, c’est le mâle qui possède un macroglomérule
différencié. Il a été suggéré que le nombre de macroglomérules
refléterait le nombre de composants phéromonaux identifiables par
un insecte. On parle à ce sujet de complexe macroglomérulaire.
Voir aussi Axone,
Chimiorécepteur,
Olfaction
et Neurones
olfactifs.
Glossarium
n. m. (Du gr. glossa,
langue et -arium,
suffixe pour lieu, place). [Glossarium]. Chez les Diptères
Culicidés, réunion du labre et de l’épipharynx pour former un
stylet perforant. Syn. Labre-épipharynx.
Glossate
adj. (Du gr. glossa,
langue et du lat. –atus,
caractérisé par). Dont la langue peut se replier en spirale. Voir
aussi Haustellum,
Proboscis,
Spiritrompe
et Trompe.
Glossates
(Glossata)
n. m. pl. Les
Glossates qui représentent 99 % de tous les Lépidoptères
possèdent un proboscis (ou spiritrompe, ou haustellum), une trompe
capable de se replier sur elle-même en spirale. Ils possèdent
également à quelques exceptions près des écailles creuses sur
leurs ailes, ce qui leur permet d’accroître leur aérodynamisme.
Selon une des classifications existantes sur les Lépidoptères, les
Glossates sont un de leurs quatre Sous-ordres. Les trois autres
étant ceux des Aglossates, des Zeugloptères et des
Hétérobathmiinés. En fait les Aglossates, les Hétérobathmiinés
et les Zeugloptères ont des pièces buccales primitives de type
broyeur et sont chacun représentés par une seule famille. Le
Sous-ordre des Glossates regroupe les Infra-ordres suivant :
Dacnonyphes, Eulépidoptères, Exoporiens, Néopseustinés,
Nepticuliens. Une autre classification les regroupe en quatre
Infra-ordres dont celui des Hétéroneures. Selon NCBI, le
Sous-ordre des Glossates regroupe les Dacnonyphes, les Myoglossates
et les Néolépidoptères. Selon SITI et Fauna Europaea, ce taxon
n’est pas reconnu.
Glosse
n. m. (Du gr. glossa,
langue). [Glossa(ae)]. Lobes médians situés à l'apex (à
l’extrémité) de la lèvre inférieure ou labium. Le labium, qui
résulte de la fusion de la deuxième paire de maxille, est
constitué entre autres du mentum qui porte glosses et paraglosses.
Le terme de glosse est quelquefois utilisé en tant que synonyme de
langue et ligule notamment chez les insectes possédant des pièces
buccales de type broyeur-lécheurs (Hyménoptères). Les paraglosses
et les glosses de la première paire de maxille (galeae
et laciniae)
peuvent effectivement former ensemble la ligule (Ligula).
C’est notamment le cas, chez les Hyménoptères Apidés (abeilles
et bourdons), où maxilles et palpes labiaux (complexe
maxillo-labial) forment une gaine autour de la langue, qui elle-même
résulte de la fusion des glosses du labium. Le tout forme une
assez longue "langue"
ou ligule, une trompe lécheuse (ou proboscis) utilisée
pour lécher le nectar.
Chez les Hyménoptères Formicidés, glosse et paraglosse du labium
sont soudées et denticulées pour former une râpe. Les glosses
correspondent aussi à la spiritrompe des Lépidoptères
(Suceurs-maxillaires ou suceurs-lécheurs chez qui la spiritrompe
résulte de l’accolement des galéas des maxilles qui sont alors
hypertrophiées et spécialisées) et à la langue pour les Diptères
(Piqueur-suceur ou lécheurs-suceurs). Syn. Ligula
ou langue.
Voir aussi Galea,
Labium,
Lacinia
et Paraglosse.
Glossine
(Glossina)
Wiedemann, 1830 n. f. Genre et Sous-genre d’Insectes Diptères
Brachycères, de la Famille des Muscidés, renfermant la mouche
tsé-tsé.
Les glossines
transmettent la maladie du sommeil et certaines trypanosomiases
animales (le « nagana » des ruminants). L’œuf de la
mouche Tsé-tsé se développe et mue dans le corps de leur mère
s’y nourrissant de secrétions glandulaires. A sa naissance
(pupiparité), la larve se nymphosera presque immédiatement. Ex.
Glossina morsitans
pour les espèces que l’on trouve dans la savane, G.
fusca
pour les espèces que l’on trouve en forêt et G.
palpalis
pour celles que l’on trouve près des courts d’eau.
Syn. Tsé-tsé. Voir aussi Pupipare.
Glossinidés
(Glossinidae)
Theobald, 1903 n. f. pl. [Tsetse flies]. Famille d’Insectes
Diptères Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères
Hippoboscoïdes, dont le genre Glossina
en est le type. Ils sont de couleur brune. Leurs antennes portent
une arista pectinée et velue. Leur trompe est longue (entre 5 et 15
mm) et vulnérante. Leurs palpes maxillaires, aussi long que la
trompe, sont appliqués contre celle-ci pour former une gaine. Comme
tous les Schizophores, ils présentent une suture ptilinale sur la
tête. Leurs hanches médianes sont séparées. Les mouches tsé-tsé
sont des insectes pupipares (elles mettent au monde des larves qui
se sont développées dans l’utérus et qui vont se nymphoser
presque immédiatement). Les femelles sont hématophages et
vectrices de trypanosomiases. Pour certains auteurs, les Glossinidés
sont plutôt considérés comme une Sous-famille de Muscidés. On
les trouve en Afrique tropicale et en Arabie Saoudite.
Glossinoïdes
(Glossinoidea)
n. m. pl. (De glossine et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères
Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères regroupant les Familles des
Glossinidés, des Hippoboscidés, des Nyctéribiidés et des
Streblidés.
Glossosomatidés
(Glossosomatidae)
n. m. pl. [Saddle-case
caddisflies, Saddle-case makers]. Famille
d’Insectes Trichoptères (ou Phryganes). Leurs larves fabriquent
des structures portables en forme de selle ou de carapace. Elles
vivent dans les cours d'eau à forts courant. Elles colonisent
souvent les milieux hygropétriques (surface des roches
immergées) où elles raclent les substrats rocheux. Ce sont donc
tout comme les larves d’Hélicopsychidés des larves racleuses de
substrat. Elles se nourrissent de diatomées (microalgues
unicellulaires) et de fins dépôts organiques.
Glossosomatoïdes
(Glossosomatoidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Trichoptères ne comprenant qu'une seule famille, les
Glossosomatidés.
Glossothèque
n. f. (Du gr. glossa,
langue et thêkê,
loge). [Glossotheca]. Partie
de la chrysalide des papillons qui loge la spiritrompe.
Glouterone
n. f. [Grey Chi]. Nom vernaculaire d’Antitype
chi, Lépidoptère
de la Famille des Noctuidés.
Glycérol
n. m. (Du gr. glukeros,
doux). [Glycerol]. Molécule antigel présente dans le sang des
Insectes avant l’hiver. Le glycérol est un alcool de l’organisme
constituant des lipides et une source d’énergie. Voir aussi
Thermorégulation.
Glycogène
n. m. (Du gr. glukes,
doux et genos,
origine). [Glycogen]. Glucide complexe, polymère de glucose,
permettant aux insectes de résister au gel car il a pour effet de
faire baisser le point de congélation de l’eau de plusieurs
degrés. Le glycogène peut aussi servir de combustible pour
actionner les muscles. Voir aussi Thermorégulation.
Glyphidoceridés
(Glyphidoceridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Géléchioïdes.
Glyphiptérigidés
(Glyphipterigidae)
Stainton, 1854 n. m. pl. (Du gr. gluphô,
graver et pterux,
pterugos, aile).
[Sedge moths, Glyphipterigid moths]. Famille d’Insectes
Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens
Yponomeutoïdes. On en connait près de 450 espèces. Ce sont de
petits papillons diurnes dont l’ornementation est métallique.
Les palpes labiaux sont fins et légèrement courbés vers le haut.
Les palpes maxillaires sont composés de 2 à 4 articles. Ils ont
généralement des ocelles proéminents. Ils n’ont pas de
chaetosemata
(proéminence de poils sur le vertex). Leurs antennes sont
filiformes et plus petites que les ailes antérieures (3/5 de la
longueur des ailes antérieures). L’envergure de leurs ailes est
comprise entre 5 et 35 mm. L’ornementation des ailes allongées
est métallique. L’apex des ailes antérieures est plus ou moins
falciforme chez de nombreuses espèces. Les ailes postérieures sont
moins larges que les ailes antérieures. La nervure Cubitale
postérieure (CuP) est présente sur les ailes antérieures. Sur les
ailes postérieures les nervures Médianes 1 et 2 ne sont pas
tigées. Leur tibia antérieur porte une épiphyse. Leurs chenilles
foreuses de graines ou de tiges portent une tête hypognathe et de
fausses-pattes vestigiales. On les trouve notamment sur les semences
de graminées. Ils sont cosmopolites mais on les trouve plus
fréquemment dans les régions tempérées et notamment en Australie
et en Nouvelle-Zélande. Syn. Choreutidés, Hémérophilidés.
Glypte
(Glypta)
n. f. Genre d’Insectes Hyménoptères Ichneumonidés, parasite de
diverses teignes et tordeuse. Ex. Glypta
borealis.
Gnathal,
e,
aux adj. (Du gr.
gnathos,
mâchoire et du lat. –alis,
qui appartient à). [Gnathal]. Qui se rapporte à la mâchoire, aux
pièces buccales et à leurs appendices que sont les mandibules, les
maxilles et le labium. Ex. Appendices gnathaux. // Segments
gnathaux, Segments
portant les pièces buccales.
Gnathite
n. m. [Gnathite]. 1. Mâchoire, mandibule ou appendice de la
mâchoire. // 2. Chez les Thysanoures, mandibule réduite.
Gnathocéphalon
n. m. (Du gr. gnathos,
mâchoire et kephalê,
tête). [Gnathocephalon]. Partie de la tête formée par les
segments gnathaux et les lobes procéphaliques et portant les
mandibules, les maxilles et le labium. La métamérisation du
gnathocéphalon a lieu lors du développement embryonnaire dans les
jours qui précèdent la ponte.
Gnathos
n. m. (Du gr. gnathos,
mâchoire) [Gnathos]. Chez les mâles Lépidoptères, paires
d’appendices situées au niveau des genitalia
sur le 9ème
segment abdominal, légèrement sous l’uncus de chaque côté de
l’anus. Il forme les structures appelées scaphium et subscaphium.
Gnathosoma
n. m. (Du gr. gnathos,
mâchoire et sôma,
corps). [Gnathosoma(ae)]. Partie antérieure du corps des acariens.
La partie postérieure étant l’idiosoma.
Gnorime
(Gnorimus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Cétoniidés. C’est une
cétoine vivant sur les fleurs. Ex. Gnorimus
octopunctatus sur
les rosiers.
Goeridés
(Goeridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Trichoptères (ou phryganes)
Integripalpia
Limnephiloïdes. Ex. Goera
pilosa. Leurs
larves aquatiques construisent des fourreaux caractéristiques munis
de deux rangées latérales de pierres, plus grosses que celles du
tube central et qui jouent le rôle de ballast. Cela leur permet de
se fixer dans les zones de courants élevés. Les larves,
généralement torrenticoles, se trouvent sur les rochers et grosses
pierres dont elles raclent le périphyton (mélange d’algues et de
détritus) et les fines particules organiques. On les trouve dans
toutes les régions faunistique du monde à l’exception de
l'Australie et de la zone néotropicale.
Goliath
(Goliathus)
n. m. (Du géant, personnage biblique de l’Ancien Testament).
[Goliath beetle]. Nom usuel donné au genre Goliathus,
énorme Coléoptère Cétoniidé d’Afrique pouvant mesurer jusqu’à
120 mm (Goliathus
regius, Goliath
royal). Le Goliath semble également avoir le record de l’insecte
le plus lourd car certains mâles peuvent atteindre les 100 gr.
Gomme-laque
n. f. [Shellac]. Résine obtenue à partir de la sécrétion
résineuse des femelles d’Hémiptères Sternorhynques Coccoïdes
Kerriidés (ou Lacciféridés), Laccifer
lacca que l’on
trouve en Inde, en Thaïlande, au Vietnam. On l’utilise pour
confectionner des vernis.
Gomphe
(Gomphus)
n. m. pl. (Du gr. gomphos,
clou). Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Odonates Anisoptère
dont les libellules ont une forme d’abdomen renflé juste avant
l’apex, lui donnant un aspect claviforme, de clou. Ex. Le Gomphe
commun, Gomphus
vulgatissimus. Le
Gomphe serpentin, Ophiogomphus
cecilia.
Gomphidés
(Gomphidae)
Rambur, 1842 n. m. pl. [Clubtails]. Famille d’Insectes Odonates
Anisoptères (au repos, les ailes sont étalées latéralement =
libellules) Aeshnoïdes (selon Fauna Europaea). On en connait près
de 950 espèces. Ils ont une taille comprise entre 5 et 9 cm. On les
distingue des autres Anisoptères par le fait que les nervures
transverses costales et sous-costales de leurs ailes ne soient pas
alignées et que leurs yeux soient bien séparés (distance
supérieure à deux fois le diamètre d’un ocelle). Exception
faite des Gomphidés, tous les Anisoptères ont leurs yeux qui se
rejoignent au moins en un point (coalescence). Le fait que les yeux
soient séparés est normalement l’apanage des Odonates Zygoptères
(demoiselles). Le triangle anal présent à la base des ailes
antérieures et postérieures est équilatéral, de forme plus ou
moins égale sur les deux ailes et placé à égale distance de
l’arculus. Ils ont un vol puissant et vif. L’abdomen est
typiquement effilé et présente chez de nombreuses espèces un
élargissement terminal au niveau des segments 7 à 9 ce qui est à
l’origine de leur nom (l’abdomen ressemble à un clou). Les
mâles peuvent porter des auricules sur le deuxième segment de
l’abdomen. Les femelles qui ont un ovipositeur vestigial réduit à
une lame vulvaire visible ventralement ou latéralement, pondent
directement leurs œufs au dessus de l’eau. Leurs larves ont des
antennes de 4 articles avec le troisième plus long et plus épais
alors que le quatrième est petit. Ils sont inféodés
principalement aux eaux courantes.
Gomphocère
n. m. (Du gr. gomphos,
clou et keras,
corne). Nom vernaculaire d’un Insecte Orthoptère de la famille
des Acrididés aux longues antennes en massue. Ex. Le gomphocère
roux, Gomphocerippus
rufus ou le
gomphocère pyrénéen, Gomphoceridius
brevipennis, ou le
gomphocère tacheté, Myrmeleotettix
maculatus.
Gomphomastacidés
(Gomphomastacidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
Eumastacoïdes.
Gonade
n. f. (Du gr. gonê,
ce qui produit la semence, gonos,
qui engendre). [Gonad(s)]. Organe responsable de la production de
cellules reproductrices (les gamètes) chez les animaux. Il s’agit
soit des ovaires (gonades femelles), soit des testicules (gonades
mâles). Cet organe produit aussi les hormones (juvéniles et
ecdysones) qui ont une action sur l’homéostasie, les
métamorphoses, la diapause et la maturation sexuelle (les hormones
juvéniles jouent alors un rôle gonadotrope sur l’imago
aboutissant à ce que ce dernier produise des ovocytes). Voir aussi
Appareil
reproducteur,
Hormone
juvénile
et Hormone
ecdysone.
Gonadotrope
(rôle) adj. (Du gr. gonê,
semence et trepein,
tropos,
tourner, direction). Qui agit sur le développement et le
fonctionnement des glandes sexuelles, des gonades.
Gonapophyses
n. f. pl. (Du gr. gonê,
semence, apo,
loin et phyein,
croitre, grandir). [Gonapophyses]. Chez les Archéognathes,
appendices pairs surmontant le gonopore, formant des genitalia.
Chez les femelles, elles prennent leur forme la plus simple et
présentent deux paires de valves. Chez les Néoptères, la première
paire de valve dérive de la première paire de gonapophyses du
segment VIII, tandis que la seconde paire de valve dérive des
gonapophyses du segment IX. Chez les mâles, les gonapophyses sont
portées seulement par le 9ème segment et constituent l'organe
phallique ou pénis. Syn. Apophyse génitale, Gonopodes. Voir
Ovipositeur.
Voir aussi Aedeage,
Appareil
génital,
Appendices
abdominaux,
Archéognathes,
Gonopodes,
Gonopore
et Valve.
Goniochromisme
n. m. (Du gr. gonio,
angle et chroma,
couleur). Syn. d’iridescence. Voir Iridescence.
Goniocote (Goniocotes)
n. m. Genre d’Insectes Phthiraptères Ischnocères (Mallophages)
Philoptéridés à tête angulaire. Ex. Goniocotes
gallinae qui vit
comme un pou sur les oiseaux de basse-cour.
Gonocardo
n. m. (Du gr. gonê,
semence gonos,
qui engendre et cardo,
charnière). [Gonocardo]. Chez les Hyménoptères, élement impair
des genitalia des mâles. Il est noté « GC ».
Gonocoxite
n. m. (Du gr. gonê,
semence et du lat. coxa,
hanche dans le sens d’articulation et –ite,
constituant). [Gonocoxa]. Chez les Archéognathes, sclérite situé
à la base des appendices génitaux (gonapophyses ou gonopodes). Le
gonocoxite peut porter les harpagones (crochet des mâles servant à
adjoindre les appareils génitaux), ou la troisième paire de
valvules (constituant de l’ovipositeur des femelles Néoptères).
Syn. Plaque coxale ou Coxopodite. Voir aussi Coxal
et Valvifère.
Gonocyte
n. m. (Du gr. gonê,
semence et kutos,
cellule). [Gonocyte]. Syn. de Cellule germinale. Voir Cellules
germinales.
Gonoforceps
n. m. pl. (Du gr. gonê,
semence et
du lat. forceps,
tenaille). [Gonoforceps]. Chez les Hyménoptères, gonocoxites et
gonostyles fusionnés.
Gonopodes
n. m. pl. (Du gr. gonê,
semence et
pous, podos, pied).
[Gonopods]. Appendices externes de la région génitale, modifiés
pour permettre la copulation, l’intromission ou l’oviposition.
Ils sont appelés parfois styles
ou gonapophyses. Les
gonopodes forment l’ovipositeur des femelles. Chez les mâles, ce
sont des prolongements des neuvième et dixième sternites
abdominaux permettant le maintien de la femelle lors de
l’accouplement. Il s’agira des organes périphalliques, comme
par exemple la pince abdominale recourbée vers l’avant des
Mécoptères (ou gonostyles ou harpagones). Syn. Style,
Gonapophyses, Gonostyles. Voir aussi Appareil
génital,
Aedeage,
Appendices
abdominaux,
Gonostyle,
Harpagones
et Ovipositeur.
Gonopore
n. m. (Du gr. gonê,
semence et
poros, passage).
[Gonopore(s)]. Orifice
extérieur de l’appareil génital des Arthropodes, situé chez les
Insectes à l’arrière du 9ème
segment abdominal chez les mâles (pore génitale de l’extrémité
du canal éjaculateur) et sur le 8ème
chez les femelles (pore de la chambre génitale, du vagin). Voir
aussi Aedeage,
Bourse
copulatrice,
Appareil
génital
et Appareil
reproducteur.
Gonosome
n. m. (Du gr. gonê,
semence et
soma, corps). Syn.
d’hétérochromosome. Voir Hétérochromosome.
Gonostyle
n. m. (Du gr. gonic,
angle et du lat.
stilus,
poinçon). [Gonostylus]. 1. Chez les Archéognathes, style mobile
porté par chaque gonocoxite au
niveau des segments abdominaux.
// 2. Style du 9ème
segment abdominal des mâles permettant le maintien de la femelle
lors de l’accouplement. Ex. La pince abdominale des Mécoptères
(ou harpagones ou gonopodes). Voir Gonopodes
et Harpagones. Voir
aussi Gonocoxite.
Gonostipe
n. m. (Du gr. gonê,
semence et du lat. stipes,
tige) [Gonostipes]. Chez les Hyménoptères, élement impair
des genitalia des mâles. Il est noté « GS ».
Gorge
n. m. Voir Gula.
Gorgeret
n. m. [Gorgeret]. Pièce
de chitine renflée dans laquelle coulissent deux stylets (ou
lancettes) longs et creux constituant le dard des Hyménoptères
Aculéates et notamment des abeilles Apis
mellifera. Ce dard
est le produit d'une évolution commune aux abeilles, aux guêpes et
aux fourmis (c’est-à-dire aux Hyménoptères Aculéates). Le
gorgeret forme une gaine, portant souvent un bulbe à sa base et un
tube creux à l'autre extrémité. La partie renflée (ou bulbe) est
précédée de la chambre à venin (ou réservoir à venin). Le
venin est transféré du reservoir à la partie renflée du gorgeret
par les mouvements de deux petites valves présentes à la base du
gorgeret. Le gorgeret qui correspond au second valvifère composé
de la deuxième et troisième paire de valvules (ou valvules
médianes et dorsales) possède deux encoches longitudinales dans
lesquelles viennent s'insérer les valvules ventrales (ou lancettes
ou première paire de valvules) qui peuvent ainsi coulisser
parallèlement à la gaine qui les maintient. Syn. Gaine de
l’aiguillon, Valves de la gaine du fourreau, Gouttière
lamellaire. Voir aussi Dard,
Ovipositeur
et Réservoir
à venin.
Gortyne
(Gortyna)
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Noctuidés aux ailes jaunes.
Ex. Gortyna flavago
ou « noctuelle de l’artichaut » aux ailes jaunes or
dont la chenille est nuisible aux artichauts. Son nom usuel est le
« Drap-d’or ».
Gossyparie
n. f. (Du lat. scientifique gossipium,
coton). Nom vernaculaire d’un Insecte Hémiptère Sternorhynque,
Coccus maniparus.
Cette cochenille d’Arabie pique le tamaris manifère (tamarix
manifera) et
détermine ainsi l’épanchement de la « manne du Sinaï »
qui dit-on servit de nourriture aux Hébreux pendant leur voyage à
travers le désert. Une autre espèce est inféodée à l’orme.
Goutte-de-sang
n. f. [Cinnabar Moth]. Nom vernaculaire de Tyria
jacobaeae,
Lépidoptère de la Famille des Arctiidés (écailles).
Gouttière
n. f. [Retinaculum]. Creux permettant le couplage des ailes. Chez
les Hyménoptères, des crochets en hameçon, les hamuli,
disposés en série sur le bord costal des ailes postérieures
s’engagent dans une gouttière des ailes antérieures rendant
solidaires les ailes lors du vol. Syn. Crochet, rétinacle. Voir
aussi Couplage
alaire
et Rétinacle.
Gracilaire
n. m. [Lilac leafminer, Privet leafminer]. Nom usuel d’un Insecte
Lépidoptère Glossate Microlépidoptère de la famille des
Gracillariidés, Caloptilia
syringella,
brillamment coloré. La chenille mineuse de cette teigne nuit selon
l’espèce au troène, au lilas, au noyer, au peuplier, au bouleau,
etc.
Gracilie
(Gracilia)
n. f. Genre d’Insectes Coléoptères Cérambycidés
(Longicornes) velu. Ex. Gracilia
minuta dont la
larve vit dans les maisons et ronge les paniers d’osier.
Gracillariidés
(Gracillariidae)
Stainton,
1854 n. m. pl. [Leafminer moths, Leaf blotch miners]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères
Ditrysiens Tinéoïdes,
dont le gracilaire en est le type. On en connait près de 1.800
espèces dont 250 en Europe. Ce sont des papillons hétérocères de
petite taille (inférieur à 5 mm). Ils sont actifs tant de jour (et
notamment au crépuscule) que de nuit. Leurs palpes maxillaires ne
sont pas coudés entre le premier et le deuxième article. Leurs
palpes labiaux sont développés pointant vers le haut. La trompe
est présente. Les antennes filiformes sont presque aussi longues
que les ailes antérieures. On trouve des soies hérissées
uniquement sur l’arrière du vertex de leur tête. L’envergure
de leurs ailes est comprise entre 5 et 20 mm. Leurs ailes
antérieures sont étroites et allongées, souvent brillantes avec
des bandes de couleur et montrent une large frange sur leur bord
postérieur. Leurs ailes postérieures sont étroites et linéaires
et longuement frangées à l’avant et à l’arrière. Au repos,
les ailes sont repliées autour du corps. Les pattes portent souvent
des touffes de poils. Les tibias antérieurs portent une épiphyse.
Leurs tibias postérieurs présentent des soies dressées. La
formule de leurs épines tibiales est 0-2-4. Leurs chenilles sont
mineuses de feuilles. Elles présentent quand elles sont
nouveau-nées des mandibules particulières en forme de lame ce qui
disparaitra par la suite (hypermétamorphose). L’examen des
galeries permet de déterminer l’espèce. Ex. Phyllonorycter
roboris. La mineuse
du marronnier, Cameraria
ohridella. Syn.
invalide Gracilariidés (selon SITI).
Gracillarioïdes
(Gracillarioidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Lépidoptères regroupant les Familles suivantes :
Bucculatricidae,
Douglasiidae, Gracillariidae.
Gradulus
n. m. [Gradulus]. Chez les abeilles, carène transversale située à
la base des tergites
Graellsia
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Bombycoïdes, de la Famille
des Attacidés, dont un des représentants, Graellsia
isabellae,
usuellement appelé « Isabelle » est l’un des plus
beaux papillons nocturnes d’Europe occidentale. Son nom de genre
vient de l’entomologiste Espagnol, Graells qui dédia l’espèce
en 1849 à la reine Isabelle II d’Espagne.
Graine de Pologne
n. f. [Polish cochineal]. Nom usuel d’une cochenille du genre
Porphyrophora.
Grand
Bombyle
n.
m. [Large Bee-fly]. Nom
vernaculaire de Bombylius
major, Diptère
de la Famille des Bombyliidés, qui ressemble à un petit bourdon.
Grand Bupreste du pin
n. m. Nom vernaculaire
de Chalcophora
mariana, Coléoptère
de la Famille des Buprestidés.
Grand
Calosome
n.
m. [Forest caterpillar hunter]. Nom
vernaculaire de Calosoma
sycophanta,
Coléoptère de la
Famille des Carabidés.
Grand
Capricorne
n.
m. [Great Capricorn beetle]. Nom
vernaculaire de Cerambyx
cerdo, Coléoptère
de la Famille des Cérambycidés.
Grand Charançon du pin
n. m. [Large pine
weevil]. Nom vernaculaire d’Hylobius
abietis, Coléoptère
de la Famille des Curculionidés.
Grand Fourmilion
n. m. Nom vernaculaire de Palpares
libelluloides,
Névroptère Myrméléontidé.
Grand
Hydrophile
n.
m. [Lesser silver water beetle]. Nom
vernaculaire d’Hydrochara
caraboides,
Coléoptère de la
Famille des Hydrophilidés.
Grand Mars changeant
n. m. [Purple Emperor]. Nom vernaculaire d’Apatura
iris, Lépidoptère
de la Famille des Nymphalidés.
Grand
Nacré
n. m. [Dark Green Fritillary]. Nom
vernaculaire d’Argynnis
aglaja, Lépidoptère
de la Famille des Nymphalidés.
Grande Nayade
n. f. [Large Emerald]. Nom vernaculaire de
Geometra papilionaria,
Lépidoptère de la
Famille des Géométridés.
Grand
Paon de Nuit
n. m. [Large
emperor moth, Giant Peacock moth, Viennese Emperor]. Nom
vernaculaire de Saturnia
pyri, Lépidoptère
de la Famille des Saturniidés.
Grand Poisson d’argent n.
m. [Firebrat]. Nom usuel de Thermobia
domestica, Insectes
Thysanoures de la Famille des Lepismatidés appelés ainsi pour le
différencier de Lepisma
saccharina dénommé
« poisson d’argent ».
Grand Sphinx de la vigne
n. m. [Elephant hawk-moth]. Nom vernaculaire de Deilephila
elpenor,
Lépidoptère de la Famille des Sphingidés.
Grand Sylvain
n. m. [Poplar admiral]. Nom vernaculaire de Limenitis
populi, Lépidoptère
de la Famille des Nymphalidés.
Grande Nécydale
n. f. Nom vernaculaire
de Necydalis major,
Coléoptère de la
Famille des Cérambycidés.
Grande Queue-Fourchue
n. f. [Puss moth]. Nom vernaculaire de Cerura
vinula, Lépidoptère
de la Famille des Notodontidés.
Grand Saperde du peuplier
n. m. Nom vernaculaire
de Saperda
carcharias,
Coléoptère de la
Famille des Cérambycidés.
Grande
Sauterelle verte
n.
m. [Great Green Bush-Cricket]. Nom
vernaculaire de Tettigonia
viridissima,
Orthoptère de la
Famille des Tettigoniidés.
Grande tortue
n. f. [Blackleg Tortoiseshell, Large Tortoiseshell]. Nom
vernaculaire de Nymphalis
polychloros,
Lépidoptère de la Famille des Nymphalidés.
Grandisol
n. m. Composant d'une phéromone sexuelle mâle d'un charançon de
la graine du coton qui a causé des pertes importantes pour les
récoltes aux Etats-Unis. La synthèse de cette phéromone a été
réalisée en 1970 et a permis de limiter la reproduction de ce
parasite.
Granivore
adj. et n. m. (Du lat. granum,
grain et vorare,
manger). [Granivorous]. Qui se nourrit de graines. Voir aussi
Séminivore
et Cléthrophage.
Grapholithe
(Grapholitha)
Treitschke, 1829 n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Tortricidés
aux ailes rayées dont la chenille est une tordeuse. Ex. Grapholita
molesta appelée
« Tordeuse orientale du pêcher » qui vient de Chine et
de Corée.
Graphosome
(Graphosoma)
n. m. Genre
d’Insectes Hémiptères Pentatomidés. Ex. Le Graphosome ponctué,
Graphosoma
semipunctatum.
GRASSÉ
Pierre Paul (1895-1985), n. p. Entomologiste Français spécialiste
des Orthoptères et des Termites. Il est notamment à l’origine de
la notion « d’effet de groupe » selon laquelle il y a
une réponse des individus aux interactions avec les autres
individus de la même espèce. Il est l’auteur d’un « Traité
de Zoologie » dont neuf volumes sont consacrés aux Insectes
dont trois uniquement aux Termites.
Grattoir
n. m. 1. Syn. de plectrum ou chanterelle. Voir Plectrum.
// 2. Chez les Hyménoptères Formicidés, partie du postpétiole
qui viendra frotter une plaque bombée microstriée, ce qui leur
permettra d’émettre des sons pouvant aller jusqu’à 60 kHz.
Voir aussi Plaque
stridulatoire
2.
Greenideidés
(Greenideidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères
Sternorrhynches Aphidiformes Aphidomorphes Aphidoïdes.
Grégaire
adj. et n. m. (Du lat. grex,
gregis, troupeau).
[Gregarious]. Qui provoque le regroupement ou qui vit en groupe mais
n'est pas organisé en société lorsque le grégarisme est cyclique
(cas des criquets pèlerins). Le rassemblement des individus entre
eux et alors dû à une interattraction (non-sexuelle) et ne résulte
pas d’une attirance à une condition environnementale
particulière. Les individus échangent alors entre eux des signaux
chimiques ou tactiles. Ce sera le cas de la plupart des blattes qui
vivent groupées entre elles en échangeant des phéromones. On
constate également ce comportement d’agrégation chez les
Isopodes comme les cloportes ou chez certaines chenilles de
Lépidoptères (ex. Chenilles processionaires). La réponse à la
prédation peut expliquer ce phénomène d’agrégation. En effet,
l’agrégation peut permettre une dilution du risque de capture par
individu, une vigilance partagée ou encore une confusion des
prédateurs face à une masse de proies en mouvement. Mais
l’agrégation facilite aussi le rapprochement des partenaires
sexuels et donc la reproduction. Elle facilite aussi la la recherche
de nourriture. Dès que cette agrégation a pour objectif la
contruction d’un abri en commun afin de faciliter l’élevage des
jeunes, on passe à un niveau plus élevé de la socialité qui est
celui de la subsocialité où l’on assiste à la manifestation de
comportements parentaux. Voir aussi Colonial,
Communal,
Eusocial,
Foule,
Solitaire,
Subsocial
et Phéromone
d’agrégation.
Grégariapte
n. m. (Du lat. grex,
gregis, troupeau et
aptus,
approprié, propre à). Tendance à devenir grégaire. Ce terme
désigne un criquet qui connait des transformations en fonction de
certaines phases de son existence : en densité faible il est
dit en phase solitaire, en densité forte il est dit en phase
grégaire. C’est pourquoi on ne peut parler de grégarisme chez
les criquets car ce grégarisme n’est pas permanent mais cyclique.
La locuste présente en fait deux phases, la solitaire et la
grégaire. Dès que les conditions de développement sont
favorables, la phase grégaire apparaît et des myriades d’individus
plus robustes, aux couleurs plus vives et aux plus longues ailes se
développent et s’abattent sur les cultures. Les espèces
grégariaptes (criquet pèlerin (Schistocerca
gregaria), criquet
migrateur (Locusta
migratoria)) sont
très dévastatrices dans les régions chaudes où s’abattent
leurs nuées, comprenant plusieurs centaines de millions
d’individus. D’énormes essaims peuvent dévorer jusqu’à
100 000 tonnes de nourriture par jour. L'Ancien Testament
présente les criquets comme une plaie de l'humanité. La lutte
antiacridienne est pour l’homme une nécessité vitale. Voir aussi
Phase
grégaire,
Phase
solitaire
et Thigmotaxie.
Grégarigène
adj. (Du lat. grex,
gregis, troupeau et
du gr. genos,
origine). [Outbreak area]. Qui a tendance à adopter un comportement
grégaire. Foyers, zones, aires grégarigènes, sont les lieux où
les criquets se retrouvent et adoptent des mœurs grégaires. Ce
sont les zones de départ des grandes migrations destructives. Voir
Grégariapte.
Grégarisme
n. m. [Gregariousness]. Tendance à adopter un comportement
grégaire. Le grégarisme est la première étape vers la
socialisation chez les insectes. Il s’agit du plus bas niveau de
sociabilité. Le plus haut niveau étant celui de l’eusocialité,
en dessous duquel se trouve celui de la subsocialité. Ex.
Phéromones d’agrégation cause de la tendance au groupement chez
les blattes. Syn. Instinct grégaire. Voir Grégaire.
Voir aussi Colonialisme,
Communalité,
Eusocialité
et Subsocialité.
Grêle
adj. [Thin]. Qui est long et fin. Ex. Pattes grêles, antennes
grêles.
Grelet
n. m. Syn. de Grillon en Poitou. Voir Grillon.
Grès
n. m. Syn. de Séricine. Voir Séricine.
Grésillement
n. m. (Du franc grisilon,
grêler). [Sizzling]. Stridulation produite par les grillons. Chez
les grillons, le mâle produit un son aigu par le frottement des ses
pseudoélytres (tegminae).
Il relève ces ailes à la verticale et les fait se croiser par un
mouvement de ciseau. Cet appareil stridulatoire comprend une râpe
(ou pars stridens ou archet) située sur la face inférieure de
l’élytre droit (gauche chez les sauterelles) et un grattoir (ou
plectrum) situé sur le bord interne de l’élytre gauche, ainsi
qu'un miroir et une harpe qui amplifient le son. Le son ainsi émis
est compris entre 1.500 et 5000 hertz. Le chant du mâle, sonore et
harmonieux, est destiné selon son rythme, son intensité et sa
mélodie, à séduire une femelle, à délimiter son territoire ou
encore à refouler d’autres mâles. À la période de
reproduction, un mâle peut chanter pendant des heures. Ce chant
était très apprécié des chinois qui les élevaient dans des
petites cages. On a rapporté que les dames de la cour impériale
enfermaient des grillons dans des cages dorées qu’elles
disposaient près de leur lit afin de favoriser leur sommeil. Voir
aussi Acheta,
Grillon
et Stridulation.
Grésiller v.
[Sizzle]. Produire un grésillement. Le grésillement est la
stridulation produite par les grillons. Voir aussi Grésillement.
Grésillon
n. m. Syn. de Grillon en Anjou. Voir Grillon.
Gribouri
n. m. Voir Eumolpe et Bromius.
Griffe
n. f. (De l’All. griff,
saisir). [Claw(s)].
Organes pairs,
souvent recourbés en forme de crochet, situés à l'extrémité des
tarses. Le cinquième et dernier tarse de la patte est le distitarse
qui porte les griffes. Certains systématiciens appellent parfois
« onychium » ou « prétarse » l’ensemble
constitué du dernier article tarsal portant les griffes. La forme
et l’ornementation des griffes sont utilisées dans la
classification. Les griffes peuvent être bifides, simples ou
connées (presque soudées) ou encore dentées par exemple. Elles
peuvent aussi disparaître. Chez les Hyménoptères Dryinidés, on
constate une hypertrophie de la griffe presque aussi longue alors
que le dernier tarse pour former un organe préhensile qui leur sert
à capturer leurs proies. Entre les ongles on distingue, chez de
nombreux insectes des appendices impairs (empodium, arolium) ou
pairs (pelotes, pulvilles). Syn. Ongle, unguis ou onychium. Voir
aussi Acropode
et Distitarse.
Grillon
n. m. (Du lat. gryllus).
[Cricket]. Nom vernaculaire d’un Insecte Orthoptère sauteur de la
Famille des Gryllidés. Le représentant le plus connu est Acheta
domesticus L., le
grillon domestique. On rencontre aussi cependant dans les campagnes
le grillon champêtre, Gryllus
campestris. Chez la
plupart des espèces, les ailes ont perdues leur rôle d'organes
locomoteurs. Les grillons constituent la plus importante Famille des
Ensifères (Orthoptères dont les femelles sont munies d'un long
ovipositeur ensiforme et qui possèdent de longues antennes fines).
Il existe plus de 5 000 espèces de grillons dans le monde, et l'on
retrouve des traces fossiles attestant de leur présence remontant
au Trias supérieur. Le grillon domestique est omnivore. Il se
nourrit de toutes sortes de matières et détritus organiques.
Vraisemblablement originaire des déserts de l’Asie du Sud-ouest,
cette espèce se maintient sous nos climats, à l’intérieur des
bâtiments. Son refuge de prédilection était autrefois les
fournils des boulangeries. Aujourd’hui, on le rencontre même à
Paris, dans les tunnels et les stations de métro. Cet insecte était
jadis considéré comme un familier et le « grillon du foyer » a
inspiré de nombreux contes et récits (Ex. Jiminy cricket, le
grillon qui parle de Walt Disney dans Pinocchio). Syn. Grelet,
Criet. Voir aussi Grésiller
et Grésillement.
Gripopterygidés
(Gripopterygidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Plécoptères Holognathes comprenant
notamment le genre Antarctoperla.
Gripopterygoïdes
(Gripopterygoidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Plécoptères regroupant les familles des
Austroperlidés et des Gripopterygidés (selon NCBI).
Grisaille
n. f. Voir Boarmie.
Grisette
n. f. [Mallow skipper]. Nom
vernaculaire de Carcharodus
alceae, Lépidoptère
de la Famille des Hesperiidés. On lui donne aussi le nom d’Hespérie
de la passe-rose.
Gros intestin,
Syn. Colon. Voir Intestin
postérieur.
Groupe monophylétique,
[Monophyletic group]. En systématique un groupe d’individus est
dit monophylétique lorsque les membres qui le composent sont tous
issus d’un ancêtre commun. Le groupe contient donc l’espèce
souche dont descendent tous ses membres. Les individus qui composent
le groupe, ont un caractère dérivé (apomorphe) commun
(synapomorphe). Un groupe monophylétique constitue un clade. On
parle aussi de groupe naturel. Par exemple, le groupe des oiseaux
tout comme celui des insectes est monophylétique. Dans la
classification phylogénétique moderne, seuls les groupes
monophylétiques sont valides. Voir Monophylétique
et Synapomorphie.
Voir aussi Clade
et Taxon.
Groupe paraphylétique,
[Paraphyletic group]. En systématique, un groupe est dit
paraphylétique quand il ne rassemble pas dans un cladogramme, tous
les descendants d’une espèce souche. Le
groupe biologique paraphylétique est composé par une partie
seulement (et pas la totalité) de la descendance d’un ancêtre
commun. L’ancêtre commun est alors également celui d’un autre
groupe. Ainsi par exemple le groupe dit des "reptiles"
forme un groupe paraphylétique de celui des « oiseaux »,
car le groupe dit des « oiseaux », descendants eux aussi
de certains dinosaures (ancêtre commun), ne sont pas inclus à
l’intérieur des « reptiles ». Chez les insectes, on
peut citer le cas des Coléoptères Phengodidés qui semblent être
une famille paraphylétique des Telegeusidés dont ils ne se
différencient que par les pièces buccales beaucoups plus longues
chez ces derniers.
Groupe polyphylétique,
[Polyphyletic group]. Groupe taxinomique artificiel, regroupé du
fait de leur ressemblance, mais dont les ancêtres sont probablement
très différents. Leur regroupement est dû uniquement à des
critères de convergence, des caractéristiques communes. Leur
rassemblement au sein d’un groupe ne présente qu’un aspect
pratique. Ex. Les insectes pollinisateurs. Autre exemple : les
reptiles marins, car parmi eux on a des représentants fossiles
comme les plésiosaures, et des actuels comme la tortue luth, les
iguanes des Galápagos, certains serpents de mer, etc. mais leurs
origines sont diverses.
Gryllacrididés
(Gryllacrididae)
Blanchard, 1845 n. m. pl. (Du lat. gryllus,
grillon et du gr. akris,
akridos,
sauterelle). [Leaf-rolling crickets, Raspy crickets]. Famille
d’Insectes Orthoptères Ensifères Sténopelmatoïdes (ou
Gryllacridoïdes). On en compte environ 700 espèces nocturnes. Ils
mesurent de 5 à 75 mm. Ils ont des antennes filiformes démesurément
longues, pouvant mesurer jusqu’à 6 fois la longueur de leur
corps. Ils ne portent pas d’organe auditif sur les tibias. Ils
portent des tarses de 4 articles dont les trois premiers sont
dilatés, aplatis avec des coussinets cordiformes. Les femelles
portent un oviscapte pouvant dépasser quelquefois la longueur de
leur corps. Il leur sert à pondre des œufs directement sur le sol
ou fixés à la végétation. Durant la journée, ils se nichent
dans un abri de soie construit entre des feuilles ou dans des
morceaux de bois morts. La soie est produite tant chez les juvéniles
que chez les adultes par les pièces buccales. Leur activité est
principalement nocturne. Ils se nourrissent de fruits, de fleurs ou
même de petits insectes. On les trouve essentiellement dans les
régions tropicales.
Gryllacridoïdes
(Gryllacridoidea)
n. m. pl. [Gryllacridoids]. Syn. de Sténopelmatoïdes. Voir
Sténopelmatoïdes.
Gryllidés
(Gryllidae)
Saussure, 1894 n. m. pl. (Du lat. gryllus,
grillon). [Crickets, True crickets]. Famille d’Insectes
Orthoptères Ensifères Grylloïdes. Leurs indivus sont communément
appelés « grillons ».
Cette Famille compte
quelque 5.000 espèces. Ils présentent un corps brun, noir assez
massif. Ils ne sont jamais verts. Leur tête relativement grosse par
rapport au reste du corps est subsphérique. Les yeux sont grands et
saillants. Les antennes sont longues et filiformes. Leurs ailes sont
disposées à plat au repos au dessus de l’abdomen. Chez les
mâles, l’organe stridulant (miroir) occupe une grande partie des
tegminae.
Si les deux premières paires de pattes sont utiles à la
locomotion, la dernière est utilisée pour sauter. Ils sautent
toutefois moins loin que les sauterelles. Leur tibia antérieur est
pourvu le plus souvent d’un organe tympanique comme chez les
sauterelles. Leurs tarses comportent trois articles. L’abdomen
court porte deux longs cerques comportant des sensilles. Ils n’ont
pas de styles. Les mâles produisent des spermatophores simples et
petits. Les femelles portent un long oviscapte (formé de 4 valves)
effilé, grêle et droit qui leur sert à déposer profondément
leurs œufs dans le sol ou dans le tissu des plantes. Ex. Le grillon
domestique, Acheta
domesticus. Voir
aussi Grillon.
Gryllidés
(Gryllidea)
n. m. pl. Infra-ordre d’Insectes Orthoptères Ensifères
regroupant les Super-familles des Grylloidea,
Gryllotalpoidea
et des Mogoplistoidea
(selon SITI). Il n’y a pas d’Infra-ordre selon NCBI et Fauna
Europaea.
Grylloblatte
(Grylloblatta)
n. f. Genre d’Insectes de l’Ordre des Grylloblattodés découvert
en 1906 dans les Rocheuses canadiennes.
Grylloblattidés
(Grylloblattidae)
Walker, 1914 n. f. pl. [Ice
crawlers]. Famille d’Insectes Grylloblattodés. On les trouve dans
les régions fraiches de l’hémisphère boréal. Cette famille
comprend les Genres suivants : Galloisiana,
Grylloblatta,
Grylloblattella,
Grylloblattina,
Namkungia.
Grylloblattodés
ou Grylloblattoptères
(Grylloblattodea
selon NCBI et SITI) ou (Grylloblattoptera)
Brues & Melander, 1932 n. f. pl. [Grylloblattids, Rock-crawlers,
Ice Crawlers]. Ordre d’Insectes Orthoptéroïdes, paurométaboles,
ne comprenant qu’une Famille dite des Grylloblattidés avec 25
espèces d’Insectes. On les trouve dans la région holarctique.
Ils sont de couleur brun-clair, brun-jaune ou grise. Ils sont longs
et mesurent de 15 à 30 mm. Leur corps est revêtu d’une fine
pubescence dont la densité varie selon les espèces. La tête est
prognathe. Leurs yeux sont réduits. Ils n’ont pas d’ocelles.
Les antennes sont longues et fines. Ils sont aptères. Ils
présentent un abdomen allongé de 11 sternites possédant à l’apex
de longs cerques multiarticulés. La femelle a pour particularité
d’avoir un oviscapte développé. Ils vivent dans la mousse et
sous les pierres en haute montagne (+ de 2000 m) et sont
détritivores. Cet ordre porte le nom de « blatte-grillon »
en raison de caractères communs aux Dictyoptères (blatte) et aux
Orthoptères (grillon). Syn. Notoptères. Syn. Grylloblattaria
(selon NCBI).
Grylloïdes (Grylloidea)
n. m. pl. (Du gr.
gryllus, grillon
et eidos,
aspect). Super-Famille d’Insectes Orthoptère Ensifère regroupant
les Familles des Eneopteridés, des Gryllidés, des Gryllotalpidés
(selon NCBI), des Oecanthidés, des Paragryllidés, des
Phalangopsidés, des Podoscirtidés, des Pteroplistidés et des
Trigonidiidés. C’est la plus grande Super-famille chez les
Orthoptères Ensifères. Ce sont des insectes cosmopolites mais
majoritairement tropicaux. On les trouve dans tous les habitats, des
déserts aux marais. Quelques espèces sont cavernicoles, d’autres
aquatiques. Les autres Super-familles sont celles des
Sténopelmatoïdes (avec les Familles Sténopelmatidés,
Gryllacrididés, Rhaphidophoridés…), des Tettigonioïdes
(Tettigoniidés) et des Schizodactyloïdes.
Gryllotalpidés
(Gryllotalpidae)
Saussure, 1870 n. m. pl. [Mole crickets]. Famille d’Insectes
Orthoptères Ensifères Grylloïdes. Ce sont des insectes fouisseurs
communément appelés « Courtilières » ou
« Taupe-grillons » en raison de leurs pattes antérieures
modifiées en pelles dentées pour faciliter le fouissement et de la
présence d’une fine pubescence veloutée sur tout le corps, les
faisant ressembler ainsi à des taupes. Leur corps est trapu et
cylindrique. Leur taille est supérieure à 18 mm. Leur petite tête
fortement sclérifiée est prognathe. Les antennes sont courtes, les
yeux petits. Leur pronotum est grand, concave à l’avant et
convexe en arrière. Leurs ailes antérieures (tegminae)
sont courtes et coriaces. Mâles et femelles stridulent au
crépuscule en frottant leur tegminae.
Les femelles ont un appareil stridulant cependant moins développé
que ceux des mâles. La seconde paire d’aile membraneuse disposée
en éventail est plus longue que les tegminae.
Ils peuvent voler sur d’assez longues distances (jusqu’à 8 km),
bien que cela ne soit pas très fréquent. Les fémurs des pattes
antérieures sont plats et les tibias portent de fortes dents. Tous
les tarses des pattes sont triarticulés. Ces pattes adaptées au
fouissement leur permettent de creuser des galeries dans le sol. Ils
s’accouplent cependant à l’air libre, tout en étant nocturnes.
Les femelles qui ne portent pas d’oviscaptes pondent leurs œufs
dans les anfractuosités. Leurs larves se nourriront de racines sous
terre. Les adultes continueront cette vie souterraine en creusant
des galeries évasées. Ils sont omnivores (racines, vers, larves,
etc.) et sont de ce fait suceptibles de causer des dégâts aux
cultures. Certaines espèces peuvent éjecter un liquide malodorant
de leur anus quand ils sont perturbés. Ce sont des insectes
cosmopolites.
Gryllotalpoïdes
(Gryllotalpoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Orthoptères Ensifères
Gryllidés dont la Famille des Gryllotalpidés en est le type (Selon
SITI). Le corps des adultes est trapu avec une petite tête conique.
Elle porte deux ocelles et de petites antennes. Leurs représentants
sont fouisseurs où cavernicoles et leurs pattes sont modifiés pour
le fouissage. Les ailes peuvent être absentes et quand elles sont
présentes, elles sont utilisées comme organe de stridulation chez
les mâles. Ces derniers ne portent pas de miroir comme chez les
Grylloïdes. Ce taxon reconnu par SITI n’est pas reconnu par NCBI
et Fauna Europaea qui classent les Gryllotalpidés parmi la
Super-famille des Grylloïdes.
Grylloptères
(Grylloptera)
n. m. pl. Sous-ordre d’Orthoptères. Syn. Ensifères. Voir
Ensifères.
GUENEE
Achille (1809-1880) n. p. Entomologiste Français, auteur d’un
ouvrage de 6 volumes dans la série « Suites à Buffon »,
ainsi qu’un autre dénommé « Essai sur une nouvelle
classification des Lépidoptères ».
Guêpe
n. f. (Du gr. sphêx,
guêpe). [Wasp(s)]. Nom vernaculaire d’un Insecte Hyménoptère de
la famille des Vespidés. Les guêpes sont des insectes
porte-aiguillon, vivant en société, soit en terre, soit dans des
nids aériens. La guêpe commune (Vespula
vulgaris) a une
taille de 11 à 19 mm et présente un corps velu, noir et jaune.
Guêpe à bouche d’argent,
Nom usuel donné à certaines espèces de guêpe de la famille des
Crabronidés. Voir Crabronidés.
Guêpe à tête carrée,
Nom usuel donné à certaines espèces de guêpe de la famille des
Crabronidés. Voir Crabronidés.
Guêpe adultérin,
[Parasitic yellowjacket, Parasitic hornet]. Nom vernaculaire de
Dolichovespula
adulterina,
Hyménoptère de la famille des Vespidés.
Guêpe
cartonnière,
[Cardboard-making wasps]. Guêpe
(Hyménoptère Vespidae)
dont le nid a la consistance du carton ce qui est dû au fait que
ces guêpes façonnent leur nid avec du bois mâché. Ex. Nid de
Chartergus
chartarius.
Guêpe du figuier,
Voir Agaonidés.
Guêpe
commune,
[Common wasp, Common yellowjacket]. Nom
vernaculaire de Vespula
vulgaris,
Hyménoptère de la famille des Vespidés.
Guêpe des buissons,
[Median wasp]. Nom vernaculaire de Dolichovespula
media, Hyménoptère
de la famille des Vespidés.
Guêpe dorée
ou coucou,
[Cuckoo wasp]. Voir Chrysididés.
Guêpe fouisseuse,
[Digger wasp]. Les guêpes fouisseuses sont des guêpes maçonnes,
solitaires. Ce sont des guêpes qui vivent dans les milieux
sablonneux, telles que les ammophiles, les sphex et autres bembex.
Voir Guêpe
maçonne
et Guêpe
solitaire.
Guêpe germanique,
[German wasp, European wasp, German yellow jacket]. Nom vernaculaire
de Vespula
germanica,
Hyménoptère de la famille des Vespidés.
Guêpe maçonne,
[Mason wasp]. Dans
la famille des Vespidés, on distingue les guêpes sociales
(comprenant notamment les frelons appelés également guêpes
« vraies » et les polistes) et les guêpes maçonnes
(comprenant les eumènes et les odynères de la famille des
Euménidés). Les guêpes maçonnes contrairement aux guêpes
sociales ont des mœurs solitaires. Elles construisent des nids
composés de simples cellules de terre agglomérée avec de la
salive (cas des eumènes) ou directement creusés dans le sol ou
logés dans une cavité (cas des odynères). Les guêpes maçonnes
chassent des proies vivantes qu’elles paralysent afin de les
apporter dans le nid.
Guêpe parasite,
Voir Parasites.
Guêpe potière,
[Potter wasp]. Nom usuel des guêpes de la famille des Vespidés qui
fabriquent un nid en forme de pot de terre dont l’entrée est
fermée par un opercule de terre. Il s’agira le plus souvent de
guêpes du genre Eumenes,
Delta,
… Ces nids sont remplis de chenilles paralysées dont se
nourriront leurs larves.
Guêpe
rousse,
[Red wasp, Northern red-banded yellowjacket]. Nom
vernaculaire de Vespula
rufa, Hyménoptère
de la famille des Vespidés.
Guêpe saxonne,
[Saxon wasp]. Nom vernaculaire de Dolichovespula
saxonica,
Hyménoptère de la famille des Vespidés.
Guêpe sociale,
[Social wasp]. Guêpes appartenant à la Super-famille des
Vespoïdes, Famille des Vespidés. Une colonie de guêpe est
toujours issue d’une jeune reine fécondée qui a passé l’hiver.
Mais contrairement aux autres Hyménoptères sociaux que sont les
abeilles et les fourmis, la colonie ne dure qu’une saison chez les
guêpes. Les colonies ne subsistent donc jamais d’une année à
l’autre. Les guêpes sociales sont représentées par deux tribus,
les Vespini
dont font parti les frelons appelés également guêpes « vraies »
et les Polistini,
les polistes. On les distingue des guêpes maçonnes qui sont
solitaires alors que les guêpes sociales font parti des insectes
eusociaux. Guêpes sociales et guêpes maçonnes appartiennent à la
même famille des Vespidés. L’eusocialité chez les Hyménoptères
ne se rencontre que chez les Aculéates (abeilles et guêpes) et
l’explication de ce phénomène serait génétique. Les guêpes
sociales ont un corps en général noir avec des bandes
transversales jaunes sur l’abdomen. Voir aussi Guêpe
maçonne
, Poliste
et Eusocial.
Guêpe solitaire,
[Solitary wasp]. Par rapport aux guêpes sociales, les guêpes
solitaires sont celles qui ne fondent pas de colonie. Cela regroupe
une grande variété de guêpes telles que notamment les Sphécidés,
les Euménidés, les Pompilidés et les Chrysidés. Ce sont souvent
des guêpes dites également fouisseuses qui vivent dans les milieux
sablonneux. Voir aussi Guêpe
maçonne.
Guêpe vraie,
[True wasp]. Ce sont les guêpes sociales. Parmi les guêpes
sociales dans la famille des Vespidés, on distingue la tribu des
Vespini
dont font partie les frelons appelés également guêpes « vraies »
et la tribu des Polistini
dont font partie les polistes. Les guêpes « vraies »
s’adaptent à tous les habitats et les climats. Elles sont
eurytopes. Voir aussi Guêpe
sociale
et Poliste.
Guêpier
n. m. [Wasp’s nest]. Nid de guêpes. Les guêpiers sont
souterrains ou aériens. D’autres sont mixtes, tels ceux du frelon
établis dans les creux des arbres, les cheminées, etc.
GUERIN-MENEVILLE
Félix Edouard (1799 -1874) n. p. Entomologiste Français ayant fait
paraître de nombreux ouvrages dont notamment « Iconographie
du Règne Animal de Georges CUVIER 1829-1844 »
complétant ainsi l’œuvre de Cuvier et Latreille.
Guide à nectar,
Voir Perception
des couleurs.
Guide de l’œuf,
Partie postérieure de la plaque sous-génitale (sternum du 8ème
segment abdominal), en forme d’épine recourbée vers le haut.
Voir aussi Plaque
subgénitale.
Gula n.
f. (Du lat. gula,
gueule). [Gula]. Gorge. Typiquement la gula est bien développée
chez les insectes ayant une tête prognathe et chez lesquels les
fosses tentoriales postérieures sont situées en dessous du foramen
occipital (et non pas sur les côtés). Cela concerne certains
Coléoptères, Névroptères et Isoptères. // [Gular plate]. La
gula est appelée également plaque gulaire et peut être définie
comme un sclérite ventral impair qui ferme la capsule céphalique
derrière le foramen occipital (ou trou occipital). Il sépare le
foramen occipital du labium (lèvre inférieure). (SEGUY). Syn.
Plaque gulaire. Voir Gulamentum.
// Partie du plancher crânien réunissant les marges pariétales
(contre les parois), en arrière de l'articulation des cardos
(Pièces basales de chaque maxilles) (Böving, Craighead). //
Chitinisation de la région gulaire du cou, à proximité des
dépressions tentoriales postérieures, continue avec la plaque
basale du labium, du postmentum ou submentum.
Gulaire
adj. (Du lat. gula,
gueule). [Gular]. Qui se rapporte à la gula. // Sutures
gulaires, Voir Suture
gulaire.
Gulamentum
n. m. (Du lat. gula,
gueule et mentum,
menton). [Gulamentum]. Chez certains ordres d’Insectes prognathes,
on trouve un allongement antéropostérieur extrême de la capsule
céphalique donnant naissance ainsi à un nouveau sclérite, la gula
ou plaque gulaire. Lorsque ce sclérite est fusionné avec le
labium, il forme le gulamentum.
Gulgastruridés
(Gulgastruridae)
n. m. pl. Famille de Collemboles Poduromorphes Gulgastruroïdes ne
comptant que le genre Gulgastrura
provenant de Corée du Sud.
Gulgastruroïdes
(Gulgastruroidea)
n. m. pl. Super-famille de Collemboles Poduromorphes ne comptant que
la Famille des Gulgastruridés.
Gustation
n. f. (Du lat. gustus,
sens du goût). [Taste]. Souvent associé au sens de l’olfaction,
le sens gustatif peut avoir pour siège les antennes, les palpes, la
bouche, l’épipharynx, l’hypopharynx, la trompe (galeae)
ou même sous les pelottes des tarses (chez les Diptères Muscidés
par exemple). Voir Chimiorécepteur,
Neurones
gustatifs,
Sensille
chimioréceptrice,
Sensille
gustative.
Voir aussi Olfaction,
Ouïe,
Toucher,
Taxie
et Vision.
Gymnocérate
n. m. et adj. (Du gr. gymno-,
nu et keras,
corne et du lat. –atus,
caractérisé par). [Gymnocerata]. Dont les antennes sont bien
visibles. Caractéristique des Hétéroptères terrestres ou
aquatiques dits gymnocérates car ils ont des antennes plus longues
que leur tête. Voir aussi Cryptocérate.
Gymnocérates
ou Géocorises n.
pl. Groupe biologique renfermant des Insectes Hémiptères
comprenant les punaises terrestres, ou rarement aquatiques. Ce sont
les punaises des bois,
les réduves, etc.
Ce groupe comprend notamment les Familles suivantes :
Anthocoridés, Aradidés, Berytidés, Cimicidés, Coréidés,
Cydnidés, Gelastocoridés, Hydrométridés, Lygéidés, Miridés,
Nabidés, Pentatomidés, Polycténidés, Pyrrhocoridés, Réduviidés,
Scutellèridés et Tingidés. L’ancien Ordre des Hétéroptères
comportait deux Sous-ordres, les Gymnocérates ou Géocorises qui
sont terrestres et les Cryptocérates ou Hydrocorises, qui sont
aquatiques. Syn. Hétéroptères. Voir Hétéroptères.
Gymnodome
adj. (Du gr. gymno-,
nu et domos,
maison). [Gymnodomous]. Chez les Hyménoptères Vespidés, la tribu
des Polistini
(les polistes) construit des nids aériens exposés à l’air
libre. Ces nids non fermés d’une enveloppe externe comme ceux des
Vespini
sont composés d’un seul rayon, comportant une dizaine à quelques
centaines d’alvéoles. De forme ronde à ovale, ils sont fixés à
leur support au moyen d’un pédoncule central. Ils ne sont jamais
recouverts de papier. Ce sont des nids qui résistent facilement aux
intempéries. Voir aussi Calyptodome.
Gymnopleure
(Gymnopleurus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Scarabéidés, comprenant des
bousiers noirs ou métalliques brillant du plus beau vert ou du
rouge rubis. On les trouve dans la région circumméditerranéenne.
Ce sont des coprophages. Ex. Gymnopleurus
mopsus.
Gynandrarchie
n. f. (Du gr. gunê,
femelle, anêr,
andros, mâle et
arkhi,
le chef de, pour exprimer la prééminence). [Gynandrarchy].
Prédominance du sexe mâle. Contr. Gynarchie.
Gynandromorphe
n. m. et adj. (Du gr. gunê,
femelle et anêr,
andros,
mâle et morphê,
forme). [Gynandromorph]. Chez les Hyménoptères Formicidés, fourmi
anormale présentant à la fois les caractères sexuels du mâle et
ceux de la femelle. On peut également retrouver ce caractère chez
les Lycénidés (Lépidoptères) dont les mâles et les femelles
sont différemment colorés. Voir aussi Dinergatandromorphe
et Ergatandromorphe.
Gynandromorphisme
n. m. [Gynandromorphism]. Aptitude à présenter des caractères
gynandromorphes dans des régions différentes du corps. On en
distingue deux types : le gynandromorphisme bipartite, où
l’individu présente une répartition de la moitié du corps avec
des caractères mâles et une autre avec des caractères femelles et
le gynandromorphisme mosaïque, où l’individu présente certaines
parties du corps mâles et d’autres femelles sans répartition
tranchée.
Gynanthrope
n. m. (Du gr. gunê,
femelle et tropos,
tourner, direction). [Gynanthropy]. Fait pour un gynandromorphe de
développer des caractères femelles dominants. Cet individu est
faussement hermaphrodite. Contr. Androgyne.
Gynarchie
n. f. (Du gr. gunê,
femelle et arkhi,
le chef de, pour exprimer la prééminence). [Gynarchy].
Prédominance du sexe femelle. Chez les sociétés d’Insectes et
notamment chez les Hyménoptères, la société est dirigée par une
femelle, la reine. Contr. Gynandrarchie.
Gyne
n. f. (Du gr. gunê,
femelle). [Gyne]. Chez les Hyménoptères Formicidés, nom donné à
la reine ou à la femelle qui deviendra potentiellement une reine.
Elle est caractérisée par sa grande taille et ses organes
reproducteurs bien développés. Voir aussi Reine.
Gynecaner
n. m. (De gyne et anêr,
andros, mâle).
[Gynaecaner]. Chez les Hyménoptères Formicoïdes, mâle ailé ou
aptère, qui ressemble morphologiquement à une femelle, la
ressemblance allant jusqu’à avoir le même nombre d'article
antennaire. On rencontre ce type chez les fourmis parasites des
genres Anergates
et Epoecus
qui n'ont pas d'ouvrières.
Gynécoïde
adj. (De gyne et du gr. eidos,
aspect). [Gynecoid]. 1. Chez les Insectes sociaux, individu ayant
l’apparence, le comportement ou la fonction d’une femelle. // 2.
Chez les Hyménoptères, ouvrière présentant les caractéristiques
d’une gyne et ayant notamment un gastre élargie et étant capable
de pondre des oeufs. Lorsqu'une colonie perd une reine, une ou
plusieurs ouvrières peuvent ainsi la remplacer. Il semble que ce
soit un changement de nourriture, qui fasse que des fourmis
ouvrières deviennent aptes à la ponte. // Fourmi ouvrière
pondeuse (Wasmann). Voir aussi Ergatogyne
et Trophogenèse.
Gynéphore
adj. (Du gr. gunê,
femelle et phoros,
qui porte). [Gynephore]. Génération de femelles ne donnant
naissance qu’à des individus femelles. Ex. Les Cynipidés. Voir
aussi Parthénogenèse
et Thélytoque.
Gynergate
adj. (De Gyne et du gr. ergatês,
travailleur). [Gynergate]. Chez les Hyménoptères Formicidés, une
femelle gynergate est une femelle qui possède à la fois les tissus
propres aux gynes (reines) et aux ergates (ouvrières). Voir aussi
Ergatogyne,
Pseudogyne
et Ouvrière
alpha.
Gynie
n. f. (Du gr. gunê,
femelle). Nombre de Gynes au sein d’une colonie qui peut être
monogyne ou polygyne. Voir aussi Monogynie
et Polygynie.
Gynogenèse
n. f. (Du gr. gunê,
femelle et genesis,
naissance, origine). [Gynogenesis]. Forme de parthénogenèse où
l’œuf doit tout de même être stimulé par du sperme pour se
développer. Dans ce cas, le rôle du spermatozoïde n’est que
purement mécanique et non pas génétique. Il n’y a pas
fécondation par un spermatozoïde au sens strict car le génome
paternel n’est pas incorporé au zygote. Ce mode de reproduction
existe chez quelques Insectes, comme certains Psychidés
(Lépidoptères) ou Coléoptères. Mais on le trouve principalement
chez les Nématodes. Syn. Pseudogamie.
Gynomorphe
adj. (Du gr. gunê,
femelle et morphê,
forme). [Gynomorph]. Chez les Hyménoptères Formicidés, fourmi qui
a l’aspect d’une gyne (reine).
Voir aussi
Dinergatomorphe
et Ergatomorphe.
Gynopare
adj. et n. m. (Du gr. gunê,
femelle et du lat. parere,
engendrer). [Gynopara(ae)]. Chez les Hémiptères Aphidiens,
pucerons femelles agames et vivipares, qui donneront naissance à
des individus sexués femelles qui pondront l’œuf d’hiver.
Donnant naissance à des individus sexués, ces femelles sont des
sexupares. Voir aussi Sexupare
et Cycle
de reproduction des pucerons.
Gyrin
(Gyrinus)
n. m. (Du gr. guros,
cercle). Genre d’Insectes Coléoptères A déphages au corps
hydrodynamique, tournoyant à la surface des eaux douces calmes.
Leurs pattes antérieures saisissent les proies détectées par les
antennes sensibles aux ondulations. Les pattes postérieures courtes
sont en forme de palette afin de faciliter le déplacement sur
l’eau. Leurs larves ont développés des organes respiratoires
sous forme de petits appendices ramifiés sur l’abdomen. Ce sont
les branchies trachéennes. Leur nom provient du fait qu’il tourne
en rond à la surface des eaux. Ex. Le Gyrin à peine strié,
Gyrinus substriatus.
Le Gyrin nageur, Gyrinus
natator. Le Gyrin
minute, Gyrinus
minutus. Syn.
Tourniquet.
Gyrinidés (Gyrinidae)
Latreille, 1810 n. m.
pl. [Whirligig
beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Adéphages regroupant
11 genres et environ 600 espèces ayant pour type le gyrin.
Ces Coléoptères aquatiques vivant nombreux à la surface des eaux
stagnantes sont carnassiers. Ils ont un corps de forme ovale. Ils
ont une paire d’yeux en position dorsale et une autre en position
ventrale (4 yeux) ce qui leur permet de voir dans l’air et dans
l’eau. Leurs antennes sont courtes et compactes. Leurs élytres
très sclérifiés sont finement sculptés de petites dépressions
et produisent une cire hydrophobe étalée en une couche lubrifiante
qui leur permet de mieux glisser dans l’eau. Les adultes peuvent
emmagasiner une couche d’air sous leurs élytres ce qui leur
permet de plonger sous l’eau. Ils disposent de pattes antérieures
développées et de pattes médianes et postérieures courtes,
frangées et transformées en palette natatoire. Toutes les pattes
possèdent deux griffes. Lorsqu’ils sont inquiétés, ils tournent
à toute vitesse d’où leur nom commun de « tourniquets ».
Les femelles déposent leurs œufs sur la végétation aquatique.
Leurs larves prédatrices possèdent des mandibules canaliculées et
des branchies abdominales. Ils sont cosmopolites.
Gyrinoïdes (Gyrinoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Coléoptères Adéphages
Hydradéphages comprenant la Familles des Gyrinidés.
Gyropidés
(Gyropidae)
n. m. pl. [Guinea
pig lice, Rodent chewing lice]. Famille
d’Insectes Phthiraptères Amblycères (ou Mallophages). Ils sont
parasites des cochons.