F. Abréviation
de Fabricius. Abréviation autorisée et usitée uniquement pour
Liné (L.) et Fabricius.
FABRE
Jean-Henri Casimir (1823-1915) n. p. Entomologiste Français, auteur
de nombreux ouvrages de vulgarisation. Il a laissé surtout des
« Souvenirs
entomologiques »
(10 volumes), racontant en des termes attrayant les fruits de ses
observations entomologiques. Considéré comme l’un des fondateurs
de l’étude du comportement des insectes, l’éthologie, il a
aussi notamment mis en évidence la communication chimique à
distance chez ces derniers, c’est à dire les phéromones.
FABRICIUS Johann-Chrétien
(1745-1808) n. p. Entomologiste
et économiste Danois, disciple de Liné. Fils d'un médecin,
il suit les enseignements de Carl Von Liné durant deux ans. Il
obtient un titre de docteur en médecine en 1770.
À partir de 1790, il séjourne tous les étés à Paris et devient
ainsi l'ami de Pierre André Latreille. Il fait paraître de très
nombreux travaux sur la classification des arthropodes, dont de très
nombreuses nouvelles espèces. Parmi son œuvre, il faut citer
Systema entomologiae
(1775), Genera
Insectorum (1776),
Reise nach Norwagen
(1779), Von des
Volks-Vermechrung, insonderheit in Dännemark (1781),
Mantissa Insectorum
sistens... (1787),
Entomologica
Systematica
(1792-1794). À partir de 1800, il envisage de traiter chaque groupe
d'insectes séparément et publie alors, Systema
Eleutheratorum
(1801), Systema
Rhyngotoum (1803),
Piezatorum
(1804), etc. En tant que disciple fervent de Liné, il pensait que
les caractères les plus importants de la classification devaient
être tirés d'un seul et même organe. Il a été de ce fait à
l’origine d’une classification des insectes suivant la structure
de leurs pièces buccales. Cette dernière a eu une importance
considérable pour les développements qui s’en sont suivis sur la
taxinomie de ces animaux. Il a pressenti également le rôle de
l’appareil reproducteur des mâles dans les études systématiques.
Mais des treize ordres qu'il a créés, seul celui des Odonates
existe encore de nos jours.
Face
n. f. (Du lat. facies,
forme extérieur, aspect). [Face]. Partie externe située sous le
front, en général entre les insertions antennaires et le clypéus
(pour les Hyménoptères notamment).
Facial, -e, -aux,
adj. [Facial]. Relatif à la face.
Facette
n. f. [Facet]. Minuscule partie externe hexagonale de l'ommatidie,
unité dont l'ensemble constitue l'œil composé des insectes. Syn.
Cornéule. Voir aussi Yeux
composés et Ommatidies.
Fadet
n. m. Nom usuel porté par des Lépidoptères Nymphalidés de la
Sous-famille des Satyrinae du
Genre Coenonympha.
On trouve : « Le fadet commun », Coenonympha
pamphilus. « Le
fadet des garrigues », Coenonympha
dorus. « Le
fadet des laîches », Coenonympha
oedippus. « Le
fadet des tourbières », Coenonympha
tullia. « Le
fadet tyrrhénien », Coenonympha
corinna.
Falciforme
adj. (Du lat. falx,
faux et forma,
forme). [Falciform]. Recourbé, falqué, en forme de lame de faux ou
de faucille. Cela peut décrire, une épine, un éperon, une aile,
etc. Syn. Falqué.
Falqué, -e
adj. En forme de faux. Syn. Falciforme.
Falsiformicidés
(Falsiformicidae)
Rasnitsyn, 1975 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Aculéates Vespoïdes.
Famille
n. f. (Du lat. familia).
[Family]. Chacune des divisions d’un Ordre d’êtres vivants.
La Famille se subdivise en Sous-familles, puis en Tribus puis en
Genre. Avant le rang Famille, on peut trouver la Super-famille. En
zoologie, la terminaison latine de cette catégorie taxinomique est
«idae ».
Sa désinence en Français peut s’écrire avec ou sans accent et
est donc « idés » ou « ides ».
Fannia
n. m. Genre d’Insectes Diptères Brachycères (Mouches), type de
la Famille des Fanniidés. Leurs larves vivent parfois sur le
fromage, et peuvent occasionner des myiases chez l’homme et
les animaux. Ex. Fannia
abrupta.
Fanniidés
(Fanniidae)
Schnabl 1911 n. m. pl. Famille d’Insectes Diptères Brachycères
Cyclorrhaphes Schizophores Calyptères Muscoïdes dont le genre
Fannia en
est le type. On en connait près de 285 espèces. Ils sont
principalement de couleur noir. Comme tous les membres de la
Super-famille des Muscoïdes on les reconnait à l'absence de soies
hypopleurales sur leur méron. Ils portent une soie dorsale sur les
tibias des pattes postérieures. La face ventrale des tibias médians
des mâles montrent une fine pubescence dressée. Les mâles forment
des essaims à l’ombre des arbres. Leurs larves vivent dans les
matières végétales en décomposition.
Fardée
n. f. Nom vernaculaire d’un Lépidoptère Géométridé, la
« fidonie fardée » ou « fidonie de l’ajonc »,
Isturgia miniosaria.
Fastigial,
e adj. (Du lat.
fastigium,
faîte, sommet, pignon et –alis,
qui appartient à). [Fastigial]. Chez certains Orthoptères, relatif
au fastigium. Voir Fastigium.
// Sillon fastigial,
[Fastigial furrow]. Chez certains Orthoptères, sulcus
médian du vertex, au dessus des insertions antennaires. Voir aussi
Suture
épicranienne.
// Aréole fastigiale,
[Fastigial foveolae]. Chez certains Orthoptères, fossettes paires
situées dans la partie antérieure du vertex, en avant des yeux
composés.
Fastigium
n. m. (Du lat. fastigium,
faîte, sommet). [Fastigium]. Chez certains Orthoptères,
proéminence médiane qui se situe en avant du vertex (sommet de la
tête) et précédé du front au-dessus des insertions antennaires.
Fauchage,
Voir Piège
au filet.
Faucille
n. f. Voir Drepana.
Fauna Europaea, Site
Européen de classement taxinomique des espèces Européennes. Son
adresse Internet est : http://www.faunaeur.org/index.php.
Voir aussi SITI
et NCBI.
Faune
n. f. (Du lat.
faunus, divinité
champêtre ; formé d’après flora,
flore). [Fauna]. Ensemble des animaux qui peuplent une région
déterminée ou un milieu déterminé. Plus particulièrement, on
parle d’entomofaune pour les insectes.
Faunistique
1. n. f. Discipline de la science du monde animal. // 2. adj.
Relatif à la faune.
Fauriellidés
(Fauriellidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Thysanoptères Térébrants
(Terebrantia).
Fausse guêpe,
Nom usuel donné aux insectes qui prennent l’apparence d’une
guêpe dans le but de bénéficier de leur protection. On parle à
leur sujet de mimétisme batésien. On rencontre ainsi ce phénomène
chez certains Diptères Syrphidés (Eristale et Syrphe) et
Stratiomyidés, mais également chez certains Hémiptères Alydidés,
chez certains Névroptères
(Ex. Genre Climaciella)
et même chez certains Lépidoptères Sésiidés (Ex. le papillon
frelon, Sesia
apiformis).
Voir aussi Vespiforme.
Fausse-Teigne des ruches
n. f. [Greater Wax Moth, Honeycomb Moth]. Nom vernaculaire de
Galleria mellonella,
Lépidoptère de la
Famille des Pyralidés.
Fausses chenilles,
Chez les Hyménoptères Symphytes, nom usuel donné aux larves
éruciformes qui ressemblent aux chenilles de Lépidoptères par la
présence de pattes thoraciques et de pattes abdominales au nombre
de 6 à 8 (contre 5 au plus selon l’espèce chez les larves de
Lépidoptères, les « vraies » chenilles). Chez les
Hyménoptères Apocrites, les larves sont apodes et vermiformes.
Voir aussi Chenille
et Larves
d’Hyménoptères.
Fausses pattes,
[Abdominal prolegs]. Chez les larves d’insectes, pattes charnues
et membraneuses, non segmentées, mais ressemblant vaguement à de
vraies pattes, utiles à la locomotion. Chez les chenilles, ces
appendices situés sur l’abdomen, varient entre une et cinq paires
selon les espèces. On parle aussi de post-pedes.
Les fausses-pattes des chenilles sont généralement pourvues de
petits crochets chitineux. Chez les larves de Diptères, elles
peuvent prendre la forme de bourrelets spinuleux (ex. chez les
Tabanidés). Syn. Pseudopodes. Voir aussi Appendices
abdominaux,
Locomotion,
Patte
et Pygopode.
Faux bombyx,
Nom vernaculaire donné à des Lépidoptères Lasiocampidés,
Liparidés ou Attacidés. Le nom de bombyx était ainsi donné
autrefois à des papillons nocturnes d’autres Familles que
celle des Bombycidés. Ex. Le Bombyx de l’ailante pour Samia
cynthia (Saturniidés) ;
Le Bombyx disparate pour Lymantria
dispar, etc. Voir
aussi Bombyx.
Faux-bourdon
n. m. [Drone]. Nom vernaculaire des mâles des abeilles domestiques,
appelés encore « Abeillauds ». Ils proviennent du
développement d'ovules non fécondés et sont donc haploïdes. Ils
sont issus d’une parthénogenèse gamophasique ou autrement dit
d’une parthénogenèse arrhénotoque facultative (Voir
Parthénogenèse
gamophasique). Les œufs dont ils proviennent, sont déposés dans
de plus grandes alvéoles que celles qui abritent les futurs
ouvrières. Ces mâles sont plus volumineux et plus poilus que les
femelles et ne peuvent pas butiner ou transporter du pollen car leur
langue est trop courte. Ils ne possèdent pas de dard. On en compte
environ 2 500 par colonie. Ils ne sortent habituellement que pour la
période de reproduction. Il arrive que l'on observe jusqu'à
plusieurs milliers de ces abeilles mâles rassemblées pour se
disputer une reine qui aura une douzaine à une vingtaine
d'accouplement. Chaque accouplement se termine par la mort du mâle
dans un éclatement. Cet éclatement provient du fait que ses
parties génitales se détachent en produisant un violent
craquement. Leur durée de vie ne dépasse pas huit semaines. Ce
sont les ouvrières qui les entretiennent durant ce laps de temps.
Contrairement aux femelles, les mâles circulent librement d’une
ruche à l’autre assurant ainsi le brassage génétique. Voir
aussi Lek.
Faux-ouvrier
n. m. Syn. de Pseudergate. Voir Pseudergate.
Faux tournis
n. m. Vertiges provoqués par une œstridiose chez le mouton
notamment (Oestrus
ovis). Voir aussi
Œstre
et Œstridiose.
Favus
n. m. (Du lat. favus, rayon de miel). [Favus(i)]. Nom donné à une
croûte de teigne (mite).
Fécondation
n. f. (Du lat. fecundus,
fécond, fertile). [Fecundation, Fertilization]. Fusion des cellules
reproductrices mâle et femelle d’une même espèce, ayant pour
résultat la formation d’une cellule diploïde, le zygote ou œuf
fécondé, qui se développe aussitôt pour donner un nouvel
individu. Il peut arriver dans de rare cas que la reproduction ait
lieu sans fécondation, c’est la parthénogenèse. Voir aussi
Agame
et Parthénogenèse.
« Female-calling
syndrome »,
Terme anglo-saxon servant à désigner un des deux types de système
d’accouplement existant. L’autre étant le « male-aggregation
syndrome ». Le système d’accouplement du « female-calling
syndrome », est un système que l’on rencontre fréquemment
chez les Lépidoptères. Il est caractérisé par le fait que
l’appel sexuel est effectué par les femelles au moyen de
l’émission par ces dernières d’une phéromone sexuelle. Les
deux types réunis ne constituent toutefois pas l’ensemble des
comportements d’accouplement existant, mais permettent toutefois
de constituer une base satisfaisante.
Femelle
n. f. (Du lat. femella,
petite femme). [Female]. Tout animal du sexe féminin, représenté
par le signe ♀, signe astronomique de Vénus. Chez les animaux, la
femelle produit des ovules. Contr. Mâle. // Adj. Qui produit des
ovules aptes à être fécondés.
Fémur
n. m. (Du lat. femur,
cuisse). [Femur]. Troisième segment de la patte des Insectes, situé
entre le trochanter et le tibia. C’est en général l’article le
plus important de la patte. Presque toujours allongé, il peut être
renflé par adaptation au saut. Ce sera le cas chez les Orthoptères
et les Altises (Coléoptères Chrysomélidés). Mais il peut
également être renflé par caractère sexuel secondaire (Ex. Chez
les mâles de Coléoptères Ténébrionoïdes Oedemeridés du Genre
Oedemera).
Voir aussi Patte.
Fenestella
n. f. (Du lat. fenestra,
fenêtre, ouverture). [Fenestella]. Chez les mâles Diptères
Brachycères, partie du cinquième sternite abdominal constitué
d’une pièce basale et de deux lames latérales formant une
fenêtre souvent de forme triangulaire. Ex. Chez les Calliphoridés.
Fente ptilinale,
Syn. de Suture ptilinale. Voir Suture
ptilinale.
Fergusoninidés
(Fergusoninidae)
Hennig, 1958 n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes
Diptères Brachycères Muscomorphes Eremoneures Cyclorrhaphes
Aschizes Acalyptères Opomyzoïdes. On ne les trouve que dans la
région Australienne.
Féronien
n. m. ou Féronie
n. f. (Du nom mythol. Féronie,
déesse des sources et des bois). Nom vernaculaire donné à divers
Insectes Coléoptères Carabidés ayant des éclats
métalliques. Ex. la féronie commune, Pterostichus
niger. La féronie
noire, Abax
parallelepipedus.
La féronie cuivrée, Poecilus
cupreus. La féronie
métallique, Pterostichus
metallicus.
Feuille-morte
n. f. [Dead-leaf]. Nom usuel donné à divers
Lépidoptères Lasiocampidés, tels que le « Bombyx du
pin », Dendrolimus
pini. La feuille
morte du chêne, Gastropacha
quercifolia. La
feuille morte de lajonquière, Phyllodesma
kermesifolia. La
feuille morte du peuplier, Gastropacha
populifolia. La
feuille morte du prunier, Odonestis
pruni, dont la
chenille vit sur le prunier. Le Bombyx feuille de l'yeuse ou Petite
feuille morte, Phyllodesma
ilicifolia. La
Petite feuille morte, Phyllodesma
tremulifolia.
Feuillet
n. m. [Leaf]. Chez les Coléoptères Lamellicornes, extrémité des
antennes, formant un éventail. A la surface de ces feuillets se
trouvent des cellules sensorielles aux rôles pas toujours connus.
Certaines sont des organes de l’odorat. Les antennes en feuillet
sont caractéristiques du genre Melolontha
(Coléoptère Scarabéidé). Au repos les feuillets de ces
Lamellicornes sont refermés en une sorte de petit pilon. Lorsque le
Coléoptère flaire quelque-chose, il ouvre ses feuillets en
éventail. Chez les Coléoptères Lucanidés, la massue antennaire
est pectinée, formée de feuillets fixes et non plus mobiles. Voir
aussi Lamellicornes
et Neurones
olfactifs.
Fiancé,
e n. [Fiance]. Nom
commun donné à une Libellule (Odonate) du genre Lestes
et à certains Lépidoptères Noctuidés, l’Agrotis brun, dit
aussi « hibou » (Noctua
pronuba) et le
Mormonia du chêne aux ailes inférieures rouges (Catocala
sponsa). A ne pas
confondre avec la « mariée », Catocala
nupta ou « la
conjointe », Catocala
conjuncta.
Fibroïne
n. f. [Fibroin]. Protéine fibreuse qui contribue avec la séricine
à la constitution de la soie. Voir Glande
séricigène.
Fibule
n. f. (Du lat. fibula,
broche, agrafe). [Fibula]. Petit lobe jugal (situé sur la base du
bord postérieur de l'aile antérieure) des Lépidoptères
Microptérigidés, sur lequel vient adhérer l'aile postérieure
durant le vol et permettant ainsi le couplage alaire (ou claustrum).
Chez les Lépidoptères Jugates, c’est le jugum (ou joug) qui joue
ce rôle. Chez les Frénates, l’organe qui permet la coaptation
des ailes antérieures et postérieures est le rétinacle qui prend
la forme d’un crochet pour les mâles et d’un faisceau de poils
chez les femelles (et non plus un lobe). Voir Jugum.
Voir aussi Jugo-frénate.
Fidonie
n. f. Nom vernaculaire donné à divers Lépidoptères Géométridés,
renfermant des phalènes jaunes et brunes dont une espèce, du genre
Ematurga
vit en France sur les genêts. Le genre Bupalus
voit sa chenille vivre sur le pin. Ex. Fidonie fardée ou fidonie de
l’ajonc (Isturgia
miniosaria).
Fièvre jaune
ou Vomi noir
(vomito négro) ou Fièvre
américaine n.
m. [Yellow fever]. Maladie hémorragique virale des régions
tropicales causée par l’Aedes
et notamment A.
aegypti (Diptère
Nématocère), son hôte vicariant. Les larves vivent dans des
milieux d’eau stagnante, souvent proche des habitations. Ce virus,
ayant pour vecteur les arthropodes (arbovirus), est transmis des
singes à l’homme. Cette fièvre est dite jaune à cause de la
jaunisse qu’elle peut occasionner chez certains malades. Le virus
s’attaque effectivement au foie. Après une incubation de cinq
jours, la maladie se déclenche par de fortes fièvres accompagnées
d’hémorragies digestives aboutissant à des vomissements noirs
(d’où son autre nom de vomito negro). Elle peut être toutefois
difficile à diagnostiquer et on peut la confondre avec le
paludisme. Une fois contractée, c’est une maladie incurable. Il
existe un vaccin efficace dont l’injection est valable 10 ans. On
estime à 30.000 le nombre de décès annuel dus à cette maladie,
mortelle à 50% en cas d’absence de traitement. Voir aussi
Arbovirus.
Fièvre Pappataci ou
Fièvre à
phlébotome ou
Fièvre des trois jours,
La fièvre pappataci vient du nom de Phlebotomus
papatasi (Diptère
Psychodidé), le phlébotome hôte intermédiaire du virus et
vecteur de cette fièvre. L’homme est le réservoir de ce virus.
Cette fièvre, qui s’accompagne de maux de tête et de
courbatures, guérit toujours spontanément au bout de trois jours.
Cette fièvre se rencontre autour du bassin méditerranéen et en
Moyen-Orient.
Fièvre Zika,
Voir Virus Zika.
Figitidés (Figitidae)
Hartig, 1840 n. m. pl.
Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites
Cynipoïdes. Leurs antennes montrent 13 articles chez les mâles
comme chez les femelles. Leur scutellum présente généralement de
fortes carènes longitudinales et parfois un épine apicale. Le
mésosome porte de fines sculptures. La nervure Cubitale (Cu) de
leurs ailes antérieures, quand elle est visible, est dirigée vers
le point d’intersection de la basale avec la Médiane. Leur gaster
est comprimé latéralement chez la femelle alors qu’il est
cylindrique chez le mâle. Le second tergite du gaster est plus
grand chez la femelle. Leurs larves sont parasites de larves de
chrysopes (Névroptères), de syrphes ou d’autres Diptères.
Filaire
n. f. [Filaria]. Ver rond, filiforme, dont plusieurs espèces sont
les agents de parasitoses de l’homme et des animaux. Les filaires
sont responsables de maladies groupées sous le nom de filarioses.
Le cycle de vie des filaires se déroule en trois étapes, dans deux
hôtes successifs : tout d’abord un vertébré (hôte principal),
puis un arthropode (hôte intermédiaire), généralement un insecte
piqueur (moustique et mouche surtout) ou un crustacé, puis à
nouveau un vertébré. L’hôte principal est l’organisme dans
lequel séjournent les adultes et où a lieu la reproduction. Les
œufs fécondés se développent dans l’utérus de la femelle. De
ses œufs, éclosent des larves appelées microfilaires. Ces
microfilaires quittent l’hôte vertébré pour subir quelques
étapes de leur développement dans l’organisme d’un hôte
arthropode. Après cette étape, les microfilaires pénètrent à
nouveau dans un hôte vertébré, où elles achèvent leur
développement et deviennent des filaires adultes. Ces dernières
sont minces et transparentes, le mâle étant habituellement deux
fois plus petit que la femelle. Ils mesurent généralement quelques
centimètres de long, mais le ver de Guinée (ou filaire de Médine)
peut atteindre près de 1 m. Ils sont localisés dans le système
lymphatique (vaisseaux et ganglions) de l’hôte vertébré,
provoquant alors les filarioses dites lymphatiques, ou dans ses
tissus conjonctifs (sous la peau notamment). Ex. La filaire
de Bancroft. Voir aussi
Eléphantiasis
et Filariose.
Filament
n. m. (Du lat. filimentum,
filum,
fil). [Filament]. Structure filamenteuse, située principalement à
l’extrémité d’une antenne.
Filament terminal,
1 Syn. de Filum. Voir Filum.
// 2. Chez les femelles d’insectes, élément des ovarioles
leur permettant d’être suspendu à la paroi du corps. Les
filaments terminaux de tous les ovarioles se situant d’un même
côté se rejoignent généralement pour former un ligament de
suspension commun. Voir Appareil
reproducteur
et Ovariole.
Filariose
n. f. [Filariasis]. Maladie parasitaire transmise par un Arthropode.
La filaire de Bancroft
est due à un moustique,
Culex fatigans. Le
ver de Guinée est transmis par un crustacé (un copépode, le
cyclops). L'infection peut être dépourvue de symptômes cliniques
ou, au contraire, se manifester par des œdèmes, des irritations et
des démangeaisons (filaires localisées sous la peau), ou par une
inflammation du système lymphatique (filarioses lymphatiques où la
dilatation des vaisseaux lymphatiques peut aboutir à
l’éléphantiasis). Voir aussi Filaire
et Onchocercose.
Fil de fer
(larve de type) adj. Voir Larve
fil de fer.
Filet
n. m. Voir Piège
au filet.
Filicornia
n. m. pl. Ancienne Super-famille d’Insectes Coléoptères
Adéphages ou Caraboïdes portant des antennes filiformes et des
tarses de 5 articles (pentamères).
Filière
n. f. 1. [Spinneret ou Filator]. Chez les chenilles de Lépidoptères,
organe excréteur de la soie élaborée par des glandes dites
séricigènes. La soie sort du corps par la filière et se
solidifiera à l’air, tout en conservant une certaine élasticité.
La filière est l'orifice du canal salivaire, antérieur au labium
(prélabium très modifié ayant une structure tubulaire), par
lequel la soie sortira. Les glandes labiales paires qui secrètent
habituellement la salive sont alors appelées glandes séricigènes
(salivarium modifié pour fabriquer de la soie). Syn. Languette.
Voir aussi Glandes
séricigènes.
// 2. [Spinneret]. Structure en forme de cône mobile permettant à
la soie fabriquée par les glandes séricigènes de sortir de
l’abdomen (ou opisthosome) des Arachnides Aranéides (araignées).
Il existe généralement 4 paires de filières dont chacune peut
porter près de 400 petits tubules ou fusules à l’orifice
desquels sort la soie produite par les glandes séricigènes. Voir
aussi Fusule,
Soie
et Glande
séricigène.
Filiforme
adj. (Du lat. filum,
fil, brin et forma,
forme). [Filiform]. Mince, allongé, en forme de fil de soie.
Ce terme qualifie généralement une antenne effilée dont les
articles sont minces, cylindriques et identiques.
Filipalpia
n. m. pl. Infra-ordre d’Insectes Plécoptères. Ils sont d’une
taille plus petite que les individus de l’autre Infra-ordre, celui
des Setipalpia.
De plus, ils sont végétariens ou microphages. Leur labre (lèvre
supérieure) est au plus deux fois plus large que long. Ce taxon,
n’est pas reconnu par NCBI et Fauna Europaea. Syn. junior invalide
de Plecoptera
selon SITI. Syn. d’Euholognathes. Voir Euholognathes et
Plécoptères.
Filum
n. m. (Du lat. filum,
fil, brin). [Filum]. Structure anatomique anale mince, en forme de
filament, située entre les cerques des Machilidés (Archéognathes)
et des Zygentomes. Ce fouet est plus long que les cerques chez les
Machilidés alors que chez les Zygentomes, cerques et filum sont
tous à peu près d’égale longueur. // Quelques espèces
d’Ephéméroptères portent également sur leur dernier tergite un
filum terminal. Les soies latérales étant les cerques. Chez les
Ephéméroptères, l’abdomen long et grêle est terminé par deux
longs cerques pluriarticulés et un fouet terminal entre ceux-ci
(appelé cercoïde central chez les larves). Syn. Fouet ou Filament
terminal. Voir aussi Paracerque.
Filum terminal,
[Filum terminale]. Appendice médian plus ou moins long porté par
des Ephémères. Voir Filum.
Fiole de Sauvignet,
Réservoir de verre soufflé permettant de mettre des produits
liquides dans les boites de collection d’Insectes afin de les
protéger. Ces fioles sont conçues de manière à ce que les boites
de collection puissent être manipulées sans que leur contenu se
renverse. On peut ainsi y déverser de la créosote de hêtre ou de
l’essence de Mirbane. Voir aussi Entretien
des collections d’Insectes.
Fiorinia
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères Sternorhynques Diaspididés.
Ces cochenilles sont nuisibles aux plantations de thé en Inde et à
diverses autres plantes. Ex. Fiorinia
fioriniae.
Fission
n. f. (Du lat. fissilis,
qui peut être fendu). [Absconding, Fission]. Chez les Insectes
sociaux, et notamment chez les Hyménoptères Formicidés,
multiplication d’une colonie par division, fission du nid-mère,
en deux groupes accompagnés d’une reine fertile. Lorsque la
société est polygyne, on parle de bouturage (ou bourgeonnement).
Lorsqu’elle est monogyne, on parle de fission. Les deux sociétés
résultant de la fission sont monogynes. Voir aussi Bourgeonnement
et Monogynie.
Fitness
n. f. (Mot d’origine Anglo-saxonne formé par abréviation de
l'expression anglaise Physical fitness, forme physique). Aptitude
à la survie et à transmettre son patrimoine génétique. On parle
aussi de valeur sélective, de valeur adaptative ou encore de succès
reproducteur. C’est un concept de la théorie de l'évolution qui
décrit la capacité d'un individu d'un certain génotype à se
reproduire (succés reproducteur). On la mesure par le nombre de
descendants de cet individu qui atteignent la maturité sexuelle.
Voir aussi Effet
Allee et
Potentiel
reproducteur.
Flabellé,
e adj. (Du lat.
flabellum,
éventail). [Flabellum(lla)]. Qui forme un éventail, une plume.
Syn. Plumeuse. Voir aussi Antenne
et Feuillet.
Flacon
n. m. [Flacon]. Petit bocal // Flacon à feuille de
laurier-cerise, Flacon dans lequel on place de jeunes pousses de
Prunus laurocerasus
ou laurier-cerise (ou laurier-amande) afin de tuer des espèces
d’insectes de taille moyenne. // Flacon à gaz sulfureux, Flacon
utilisé pour tuer des insectes dans lequel on mélange une pincée
de métabisulfite de soude avec une pincée d’acide oxalique. Ce
procédé ne convient pas pour tuer les insectes colorés, noirs ou
brunâtres. // Flacon à cyanure, Flacon maintenant interdit à la
vente qui était destiné à tuer les petits insectes récoltés.
Voir aussi Ether
acétique
et Tuer
les insectes.
Flagelle
ou Flagellum
n. m. (Du lat. flagellum,
fouet). [Flagellum]. 1. Elément constituant des spermatozoïdes
permettant leur déplacement. Certains spermatozoïdes d’Arthropodes
ne possèdent pas toujours de flagelles comme par exemple chez les
Acariens et les Termites. Voir aussi Spermatozoïdes.
// 2. Partie apicale de l'antenne qui suit le pédicelle. Le
flagelle ne renferme pas de muscles contrairement aux deux premiers
articles de l’antenne, le scape et le pédicelle. Le flagelle
comprend donc successivement le funicule et la massue. Tous les
articles composant le flagelle sont appelés flagellomères. Le
flagelle est formé d’articles dont le nombre et la forme sont
très variables. Voir aussi Flagellomère,
Funicule,
Anellus
et Massue.
Flagellé
n. m. 1. [Flagellate protozoan]. Nom donné aux organismes
eucaryotes unicellulaires (des protozoaires) qui sont dotés de
flagelles leur servant à leur propulsion. Chez les insectes, il
peut s’agir de protozoaires qui sont hébergés dans la panse
(partie renflée de l’intestin grêle du tube digestif) des
termites leur permettant de digérer la cellulose et libérer des
substances assimilables par leur organisme. Il existe ainsi entre
les termites et les flagellés une véritable symbiose puisqu’un
termite qui en serait privé mourrait de faim et qu’en
contrepartie, le tube digestif du termite leur offre un milieu de
vie idéal. Ces protozoaires peuvent dépasser 1 mm de longueur.
Voir aussi Endosymbiote
et Termites
inférieurs.
// 2. Nom usuel de la Rhodostrophie, Rhodostrophia
calabra, phalène
aux ailes jaunâtres dont la chenille vit sur le genêt.
Flagellomère
n. m. (Du lat. flagellum,
fouet et du gr. meros,
partie). [Flagellomere]. Chacun des articles du flagelle de
l’antenne. Tous les articles antennaires qui suivent le pédicelle
sont donc des flagellomères. Le post-pédicelle est donc un
flagellomère. Pour certains auteurs toutefois, le pédicelle est le
premier flagellomère de l’antenne. Lorsque les premiers
flagellomères sont en forme d’anneau, on les nomme plus
précisément anelli. Il peut en exister un certain nombre qui
peuvent être parfois fusionnés. Chez les Coléoptères, on en
trouve en général 9 (1 scape, 1 pédicelle et 9 flagellomères
soit 11 articles). Chez les Diptères ce nombre de flagellomères
est en général de 14 chez les Nématocères (mais on peut
trouver chez eux de 5 à 40 flagellomères); en général 8 chez
les Brachycères (1 scape – 1 pédicelle et 1 style d’au moins 4
flagellomères) sauf chez les Muscomorphes qui en ont en général
qu’un (1 scape, 1 pédicelle et 1 flagellomère plus l’arista).
Chez les Hyménoptères Apidés, on trouve 10 flagellomères chez
les femelles et 11 chez les mâles. Chez les Hyménoptères
Formicidés, on trouve pour les mâles, un funicule (flagelle) de 10
à 13 articles et pour les femelles de 10 à 12 articles. Les
flagelomères peuvent prendre diverses formes (aristé, bipectiné,
coudé, filiforme, flabellé, géniculé, lamellé, moniliforme,
plumeux, etc.). Voir Antenne
et mots suivants. Voir aussi Anellus,
Antenne,
Flagelle
et Funicule.
Flagellum
n. m. Syn. de flagelle. Voir Flagelle
2.
Flambé n.
m. [Scarce swallowtail]. Nom commun donné à un Lépidoptère
Papilionidé Européen, Iphiclides
podalirius, dont la
chenille vit sur les arbres fruitiers. Ses ailes sont blanches
parcourues de bandes noires. La partie caudale des ailes
postérieures, ayant des reflets bleus, leur donne l’aspect d’une
flamme.
Flate
(Flata)
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères Fulgoromorphes aux ailes très
larges. Ils secrètent des flocons de cire et vivent dans les
régions chaudes. Voir aussi Flatoïde.
Flatidés
(Flatidae)
n. m. pl. [Planthoppers]. Famille d’Insectes Hémiptères
Fulgoromorphes (Auchénorrhynques) Fulgoroïdes dont le flate en est
le type. On en connait 1450 espèces réparties dans 300 genres. Ils
sont souvent de couleur verte ou d’une couleur cryptique avec le
support sur lequel ils se nourrissent. Ils ont des antennes courtes
formées de 2 articles basilaires et d'un fouet. Ces antennes sont
insérées sous l'œil, souvent dans l'échancrure de la masse
oculaire. Leur tête possède un front caréné. Leurs ocelles
latéraux ne sont pas visibles en vue frontale. Leurs ailes
antérieures sont larges et disposées en toit au repos. Elles
montrent de nombreuses nervures transversales dans la région
costale. Ils présentent une nervure submarginale parallèle à la
marge de l'aile. Le deuxième article de leur tarse postérieur est
muni de deux épines apicales. Ils se nourrissent de la sève des
vignes et des arbres forestiers. Leurs larves sont dotées de
filaments de cire broussailleux. Ils sont cosmopolites mais on les
trouve principalement sous les tropiques.
Flatoïde
adj. Qui a l’aspect d’un Insecte Hémiptère Fulgoridé du genre
Flata.
Bien souvent, ce genre regroupe des individus invisibles sur
l’écorce des arbres à cause de l’extrême ressemblance de
leurs élytres avec l’écorce (livrée cryptique).
Flavivirus
n. m. (Du lat. flavus,
jaune). Genre de virus de la famille des Flaviviridae
transmis par les moustiques. L’arbovirus est un virus transmis par
les arthropodes. Un flavivirus est donc un arbovirus. On retrouve
parmi ce genre, le virus de la fièvre jaune, de la dengue, du Nil,
le virus zika, l’encéphalite japonaise, etc. Voir aussi
Arbovirus.
Floricole
adj. (Du lat. flos,
floris, fleur et
colere,
habiter). [Floricolous]. 1. Qui vit aux dépens des fleurs en s’y
nourrissant de leur nectar et de leur pollen. Tous les
pollinisateurs sont floricoles. Mais tous les floricoles ne sont pas
forcement des pollinisateurs. // 2. Qui vit sur ou dans les fleurs.
Voir aussi Habitats
biotiques.
Fluviatil,
e adj. [Fluvial].
Qui vit sur, dans ou au bord d’un fleuve, et d’eaux douces
courantes en général.
Foliacé,
e adj. (Du lat.
foliaceus,
en forme de feuille). [Foliaceous]. Qui a la forme d’une feuille.
Folivore
adj. (Du lat. folium,
feuille et vorare,
manger). [Folivory]. Qui se nourrit de feuille. Syn. Phyllophage.
Follicule
n. m. (Du lat. folliculus,
petit sac). [Follicle]. Désigne tout sac ou conduit contenant des
cellules telle qu’une glande.
Follicule ovarien,
[Ovarian follicle]. Structure au sein de laquelle se situe l’ovocyte
(cellule sexuelle femelle qui donnera l’ovule). Chez les Insectes
cette structure est entourée d’une seule couche de cellules
folliculaires appelée épithélium folliculaire. L'ensemble formé
par un ovocyte et l'épithélium folliculaire constitue un follicule
ovarien. Voir Ovariole.
Follicule testiculaire,
[Testicular follicle]. Chaque testicule est composé d’un certain
nombre de petites structures arrondies, de follicules dans lesquels
a lieu la formation des spermatozoïdes. On y trouve successivement
de l’apex au canal efférent, les cellules germinales
primordiales, les spermatogonies, qui donneront les spermatocytes
primaires et secondaires, puis les spermatides et enfin le sperme
mature, les spermatozoïdes. Syn. Tubes séminifères. Voir Tubes
séminifères
et Spermatogenèse.
Fondation
n. f. (Du lat. fundare,
fonder, établir). [Foundation]. Chez les Insectes sociaux, première
période de la vie d’une colonie où la reine élève son premier
couvain. // Chez les Isoptères (termites), une fois l’essaimage
effectué, la reine se pose au sol et perd ses ailes. Elle se met
alors dans une position caractéristique consistant à relever son
abdomen pour mieux sécréter des phéromones sexuelles qui
attireront un mâle. La fécondation effectuée, le couple part à
la recherche d’un abri afin de construire un chambre nuptiale (ou
copularium) qui abritera le premier couvain. Contrairement à ce qui
se passe chez les Hyménoptères, le mâle restera avec la femelle
tout au long de sa vie. Voir aussi Marcottage.
// Chez les Hyménoptères Apidés, voir Essaimage.
// Chez les Hyménoptères Formicidés, voir Bourgeonnement,
Fission,
Fondation claustrale, Fondation
dépendante,
Fondation
indépendante
et Fondation
semi-claustrale.
Fondation claustrale,
[Claustral colony founding]. Fondation d’une colonie d’Hyménoptère
Formicidé par une reine qui restera toute sa vie enfermée dans ce
nid et ne sortira plus à l’extérieur pour se nourrir. Une fois
que la fondatrice a échappé aux différents pièges liés au vol
nuptial (prédation notamment), la jeune reine creuse un terrier
(claustration définitive de la reine), pond une première vague
d’œufs, les fait éclore, et nourrit les larves à partir de ses
propres réserves accumulées avant l’envol. Ces fondations
indépendantes claustrales ne sont possibles que chez les fourmis où
les reines sont beaucoup plus grosses que les ouvrières. Ces reines
peuvent ainsi produire plusieurs individus, éventuellement même de
plus petite taille que la normale à partir de leurs propres
réserves. On rencontre ce type de fondation de colonies chez les
fourmis dites « supérieures », dont notamment les
Formicinae
et les Myrmicinae.
Voir Minime.
Voir aussi Fondation
indépendante.
Fondation claustrale
lestobiotique,
[Claustral lestobiotic colony founding]. Chez les Hyménoptères
Formicidés, fondation claustrale où la loge de la colonie contient
au préalable de la nourriture et où de ce fait la reine n’a pas
besoin de sortir à l’extérieur pour se nourrir. Voir aussi
Fondation
indépendante
et Haplométrose.
Fondation dépendante,
[Dependent colony founding]. Chez les Hyménoptères Formicidés,
fondation d’une colonie par une ou des reines fondatrices qui se
feront aider par des ouvrières. La ou les reines sont donc
dépendantes des ouvrières pour nourrir leurs premières
larves. Lorsque la reine est dès le départ accompagnée
d’ouvrières, la fondation est faite par bourgeonnement ou par
fission (Voir ces termes). Ces fondations sont souvent associées à
une impossibilité d’effectuer un vol nuptial aussi important que
celui auquel on peut assister chez les colonies de fourmis dont les
fondations sont dites indépendantes. Ces fondations dépendantes se
rencontrent chez des espèces monogynes mais en règle général on
les rencontre surtout chez les espèces polygynes c’est à dire
celles où il existe plusieurs reines pondeuses. Dans ce type de
fondation, si la reine provient d’un nid monogyne, elle peut
s’infiltrer dans une ancienne colonie monogyne où la reine a
disparu ou même éliminer la reine résidante pour prendre sa
place. Elle peut aussi cohabiter avec cette reine résidante ce qui
est alors une polygynie secondaire. Ce type de polygynie se
rencontre aussi quand la reine provient d’un nid polygyne et
qu’elle s’infiltre dans un autre nid lui aussi polygyne. Elle
vient alors augmenter le degré de polygynie. Enfin, cette même
reine peut retourner à son nid d’origine. Il s’agit toujours
d’une polygynie secondaire. Mais quelque soit le cas, la jeune
reine est toujours dépendante et de fait prise en charge par des
ouvrières. Voir Fission
et Bourgeonnement.
Fondation indépendante,
[Independent colony
founding]. Chez
les Hyménoptères Formicidés, fondation d’une colonie par une
reine fondatrice qui nourrira elle-même ses premières larves. La
fondation indépendante se rencontre plus souvent chez les espèces
monogynes (qui n’ont qu’une seule reine). Chez ces espèces, le
vol nuptial est puissant. Il y existe de nombreux sexués. Les
femelles sont capables de voler loin de leur nid d’origine. On
distingue les fondations indépendantes par haplométrose des
fondations indépendantes par pléométrose. Si la jeune gyne
s’isole dans un terrier, c’est une fondation indépendante par
haplométrose (qui peut être claustrale ou semi-claustrale selon
que la reine ressorte ou pas du nid pour se nourrir). La clef de la
réussite d’une fondation indépendante dépend du nombre
d’ouvrières issues de l’élevage du premier couvain. Mais, pour
mieux parvenir à la fondation de la colonie, on peut voir aussi
deux ou plusieurs reines se regrouper dans une chambre souterraine.
C’est alors une fondation indépendante par pléométrose. Il y
aura par la suite des combats jusqu’au retour de la monogynie
(mais il peut y avoir des exceptions). Voir Polygynie
primaire.
Voir aussi Haplométrose.
Fondation semi-claustrales
ou
Fondation indépendante non claustrale,
[Semi-claustral colony founding]. Fondation d’une colonie
d’Hyménoptères Formicidés où la reine doit sortir à
l’extérieur pour se nourrir et nourrir ses premières larves. On
rencontre ce type de fondations chez les Myrmeciinae,
les Ponéromorphes (Ponerinae
et assimilées) et les Prionomyrmecinae.
Chez ces espèces, la différence de taille entre reines et
ouvrières est faible si bien que les reines ne peuvent élever leur
premier couvain à partir de leurs propres réserves. La mortalité
est plus forte car les risques sont plus grands pour ces reines qui
doivent ressortir de la colonie et s’exposer, entre autres, à la
prédation. Voir aussi Fondation
indépendante
et Haplométrose.
Fondatrice
adj. et n. f. (Du lat. fundare,
fonder, établir). [Fundatrix(ices)]. 1. A propos des insectes
sociaux, se dit de la reine qui fonde une nouvelle colonie. // 2.
Dans le cycle de reproduction des pucerons, femelle issue de l'œuf
d'hiver, qui s’installe sur la plante ayant reçu l’œuf d’hiver
(hôte primaire) pour donner naissance par parthénogenèse à une
ou plusieurs générations de fondatrigènes. Ces femelles
virginipares sont presque toujours aptères. Les autres types
biologiques de femelles dans le cycle de reproduction étant ceux
des fondatrigènes (émigrantes et exilées) et des sexupares
(gynopares, andropares et amphotères). Voir aussi Cycle
de reproduction des pucerons.
Fondatrigène
adj. et n. m. (De fondatrice et du gr. genos,
origine). [Fundatrigenia(ae)]. Chez les Hémiptères Aphidiens,
femelles parthénogénétiques, vivipares, aptères qui vivent sur
leurs hôtes primaires. Les Fondatrigènes sont la progéniture de
la Fondatrice. Elles naissent directement à l’état de larves
formées (viviparité). Si la première génération de fondatrigène
est aptère, au fil du temps et des reproductions, on assistera à
la naissance de plus en plus d’ailés qui quitteront l’hôte
primaire pour coloniser de nouvelles plantes. Dans le cas des
espèces monoèciques, les fondatrigènes ailés colonisent au cours
du vol de dissémination d’autres plantes de la même espèce.
Dans le cas des espèces diéciques ou hétéroéciques, elles
émigrent au cours d’un vol, dit de ce fait, d’émigration, vers
d’autres plantes d’une autre espèce. Ces fondatrigènes ailés
sont appelés émigrantes et leurs descendances exules ou exilés
(qui sont des virginogènes). Dans le cycle de reproduction de ces
insectes, les fondatrigènes sont des pucerons virginipares. Voir
aussi Cycle
de reproduction des pucerons,
Virginogène,
Virginipare.
Fongicole
ou fungicole
adj. (Du lat. fungus,
champignon et colere,
habiter). [Fungicolous]. Syn. de mycétophile. Voir Mycétophile.
Fongivore ou
fungivore
adj. (Du lat. fungus,
champignon et vorare,
manger). [Fungivorous]. Syn. de mycétophage. Voir Mycétophage.
Fontanelle
n. f. [Fontanelle]. Chez les Dictyoptères Isoptères, orifice
(pore) de la glande frontale se situant au milieu des yeux composés.
Il s’agit d’une glande qui émet des sécrétions défensives.
On la trouve notamment chez les Termitidés et les Rhinotermitidés.
Voir aussi Glande
frontale.
Foramen
n. m. (Du lat. foramen,
trou). [Foramen]. 1. Ouverture de la paroi interne du corps
permettant le passage des organes internes entre les différents
segments du corps. Voir aussi Endosquelette,
Lumière.
// 2. Ouverture d’un cocon qui verra l’émergence d’un adulte.
// 3. Ouverture à l’apex d’un organe. // 4. Chez les
Orthoptères, organe auditif du tibia des pattes antérieures.
Foramen occipital
ou Trou occipital,
[Occipital foramen]. Ouverture de la partie postérieure interne de
la capsule céphalique à travers laquelle passent, de la tête au
prothorax, le vaisseau dorsal, l'œsophage, les conduits salivaires,
les trachées, les nerfs, les muscles et de l’hémolymphe. Syn.
Foramen magnum. Voir aussi Tête.
Foramen magnum,
[Foramen magnum]. Syn. de Foramen occipital. Voir Foramen occipital.
Forceps
n. m. (mot lat. signifiant tenaille). [Forceps]. Appendices en forme
de pinces, caractéristiques des Dermaptères. Chez les Dermaptères
Forficuloïdes, ces appendices servent à immobiliser la femelle
pendant l’accouplement.
Foreur,
euse n. m. ou f et
adj. (Du lat. forare,
percer, trouer). [Borer(s)]. Qui creuse des trous dans le sol ou à
l'intérieur des végétaux (tiges, troncs ou racines). Cela
concerne le plus souvent les larves d’Insectes. Ex. le Foreur
africain des tiges de céréales, Busseola
fusca (Lépidoptère
Noctuidé).
Forficule
(Forficula)
n. f. (Du lat. forfex,
ciseaux). Genre d’Insectes Dermaptères commun sous les pierres et
dans les fruits, appelés usuellement « Perce-oreilles »
ou « Pince-oreilles »
à cause des deux appendices inoffensifs en forme de pinces qui
terminent son abdomen (cerques). Les
forficules ne sont nuisibles que pour les fruits et légumes.
Ex. Forficula
auricularia.
Forficulidés
(Forficulidae)
n. m. pl. [Spine-tailed earwigs]. Famille d’Insectes Dermaptères
Forficuloïdes, comprenant les forficules et genres voisins. Ils
sont généralement brun-foncé à brun-noirâtre. Ils mesurent en
moyenne 15 mm. On les distingue par le second article de leurs
tarses qui est bilobé. Les femelles ont pour caractéristique
d’avoir des appendices abdominaux (cerques) presque parallèles
alors que chez les mâles, ils sont courbés.
Forficulinés
(Forficulina)
n. m. pl. Sous-ordre d’Insectes Dermaptères regroupant les
Super-familles suivantes : Anisolabidoidea,
Apachyoidea,
Forficuloidea
et Pygidicranoidea
(selon NCBI).
Forficuloïdes
(Forficuloidea)
Stephens, 1829 n.
m. pl. (De
forficule et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Dermaptères Eudermaptères
(selon SITI) ou Dermaptères Forficulinés (selon NCBI). Elle
regroupe les Familles suivantes : Chelisochidae,
Forficulidae, Labiidae.
Selon une autre Classification les Forficuloïdes représente l’un
des trois Sous-ordres de Dermaptères. Il comprend les Familles
suivantes : Anisolabididés, Apachyidés, Chélisochidés,
Diplatyidés, Labiduridés, Pygidicranidés, Spongiphoridés. Les
deux autres Sous-ordres sont ceux des Diploglosses et des
Arixénioïdes. Les représentants de ce groupe taxinomique se
caractérisent des autres par le fait qu’ils soient ailés. Leurs
cerques sont en forme de pinces recourbées, ce qui leur a valu
d’être appelés communément « Perce-oreilles ».
Forme nominale,
[Nominal form]. En systématique, la forme nominale est la forme
ayant donné en premier son nom à tout un groupe (type porte-nom).
Il peut donc s’agir du génotype (espèce-type) ou de l’holotype.
Voir aussi Espèce-type,
Génotype 2,
Holotype
et Type
porte-nom.
Forme typique,
[Typical form]. Voir Forme
nominale.
Formica
n. f. (Du lat. formica,
fourmi). Genre d’Insectes Hyménoptères Formicidés Formicinés.
Le genre Formica,
comprend notamment les fourmis rousses, F.
rufa.
Formicaire
n. m. [Formicary]. Nid de fourmis.
Formicarium
n. m. (Du lat. formica,
fourmi et -arium,
suffixe pour lieu, place). Vivarium à fourmis.
Formicidés
(Formicidae)
n. m. pl. [Ants]. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites
Aculéates Formicoïdes, dont les différents genres sont confondus
sous le nom de fourmis. Apparues au Crétacé, il y a un peu plus de
100 millions d’années, il existe actuellement près de 11.800
espèces de fourmis réparties dans 21 Sous-familles (Ex. Dorylinae,
Formicinae,
Myrmicinae,
Ponerinae,
etc.) et 300 Genres. Il s’agit d’insectes sociaux pouvant former
des colonies comprenant plusieurs millions d’individus. On estime
que le nombre de fourmis vivantes est de 10 millions de milliards ce
qui représenterait 20 % de la biomasse des insectes. Il existe
trois catégories de castes chez les fourmis : la (ou les)
femelle (reine), les mâles et les ouvrières. Au sein des ouvrières
(ou ergates), on distinguera les soldats, les minimes, les minors et
les médias qui sont considérés comme des sous-castes.
L’appartenance à une caste est essentiellement déterminée par
la nourriture donnée aux larves. Les sexués reçoivent ainsi un
apport plus fort en protéine. Les ouvrières sont des femelles
incomplètement développées et toujours dépourvues d’ailes.
Chez les Hyménoptères Formicidés, glosse et paraglosse du labium
sont soudées et denticulées pour former une râpe. Cette
« langue » est couverte d’aspérités très dures qui
vont râper les aliments afin d’extraire les liquides qui seront
absorbés comme nourriture alors que les résidus seront rejetés
sous forme de petits corpuscules enroulés de forme caractéristique.
Ces corpuscules sont moulés dans une cavité supralabiale située
au dessus du labium. Au dessus de cette cavité de moulage des
déchets et détritus solides, se trouve l’orifice buccal
proprement dit. Beaucoup d’espèces pratiquent la trophallaxie.
Tous les individus présentent des antennes coudées qui comportent
pour les mâles, un funicule (flagelle) de 10 à 13 articles et pour
les femelles de 10 à 12 articles. Leur thorax est allongé. Si les
ouvrières et les soldats sont aptères, reines et mâles sont
généralement ailés, tout du moins pour la courte période qui
suit l’émergence. Après l’accouplement entre les sexués, les
mâles meurent et les femelles perdent leurs ailes. Il existe chez
certaines espèces des femelles qui sont aptères dès la naissance
et qui de ce fait ne connaissent pas d’essaimage. Quand elles sont
ailées, leurs ailes postérieures ne présentent pas de lobe
« jugal ». Tous les représentants de cette famille ont
également la particularité de posséder à l’arrière du thorax
une glande métapleurale, qui émet des composés antibiotiques et
antiseptiques afin de maintenir le nid dans le meilleur état de
propreté possible. Les Formicidés ont également comme tous les
Hyménoptères Apocrites, la particularité de présenter sur leur
deuxième et parfois même sur leur troisième segment abdominal, un
étranglement appelé pétiole ou pédicelle. Le pétiole peut donc
être simple ou double chez les fourmis. Ce pedicelle peut être
bosselé ou épineux. Il existe une grande variabilité des formes
de pétiole pouvant servir à la détermination des espèces. C’est
ce pédicelle qui est le trait caractéristique d’une fourmi.
L’abdomen présente en général un aiguillon, souvent réduit
(chez au moins les 2/3 des Formicinae).
Les reines pondent des œufs allongés en forme de banane. Les
colonies de fourmis, en général sédentaires, se reproduisent par
la pratique de vols nuptiaux mais aussi par la fission ou le
bouturage de la colonie. Les fourmis ont aussi la particularité de
communiquer entre-elles par contact des antennes. Les membres des
différentes colonies se reconnaissent à l’odeur (phéromones) et
habituellement les intrus sont attaqués. Les fourmis se défendent
en piquant, mordant ou en projetant de l’acide formique. Elles
sont omnivores, prédatrices, ou éleveuses d’autres insectes
produisant des sécrétions sucrées. Quelquefois, la spécialisation
alimentaire peut être extrême. Parmi les espèces les plus connues
figurent le genre Atta
coupeur de feuille afin de cultiver des champignons destinés à
leur consommation. Ex. Lasius
fuliginosus
Latreille. Voir aussi Caste,
Colonie,
Communication,
Fondation
et suivant, Supercolonie,
Trophallaxie,
Phéromones.
Formicinés
(Formicinae)
n. m. pl. Sous-famille d’Hyménoptères Formicidés dont les
individus présentent un seul segment à leur pédicelle, le
pétiole. Deux tiers des Formicinae
présentent au bout de leur abdomen un aiguillon souvent atrophié
ou peu fonctionnel. On y trouve entres autres les tribus des
Camponotini
(Genre Calomyrmex
et Camponotus),
des Formicini
(Ex. le genre Formica
qui comprend la fourmi rousse F.
rufa, ou
Cataglyphis,
Polyergus,
etc.), des Lasiini
(Lasius,
etc.), etc.
Formicivore
adj. (Du lat. formica,
fourmi et vorare,
manger). [Formivorous]. Qui dévore les fourmis.
Formicoïdes
(Formicoidea)
Latreille, 1802 n. m. pl. (De fourmi et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites
Aculéates ne comptant comme représentant que la seule Famille des
Formicidés ayant pour particularité d’avoir le pétiole
abdominal en forme de nœud ou d’écaille et de posséder une
glande métapleurale. Cette Super-famille est également
caractérisée par la présence de différentes castes d’ouvrières
et par une division du travail selon ces castes. Selon NCBI, Fauna
Europaea et SITI, les fourmis font partie de la Super-famille des
Vespoïdes. Le taxon des Formicoïdes n’est pas reconnu par SITI
et Fauna Europaea. Syn. Formicidae
selon NCBI.
Formicoxenus
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Formicidés Myrmicinés,
parasites de la fourmi fauve et de la fourmi des près. Ex.
Formicoxenus
nitidulus.
Formique
(acide) adj. [Formic acid]. Voir Acide
formique
et Acide méthanoïque.
Formule des épines
tibiales, [Tibial
spur formula]. Chez les Lépidoptères, suite de trois chiffres
représentant le nombre d’épines présentes sur les tibias
respectivement des pattes prothoraciques (x), mésothoraciques (y)
et métathoraciques (z) ce qui donnera une formule indiquée x.y.z.
Ex. la formule des épines tibiales de Lépidoptères Nymphalidés
est 0-2-2.
Formule palpale,
[Palpal formula]. Nombre d’articles composant respectivement les
palpes maxillaires et les palpes labiaux. Les
deux palpes labiaux ont toujours un ou plusieurs articles de moins
que les palpes maxillaires et sont de ce fait toujours plus courts.
La formule de deux nombres indiquée x. y. commence toujours par
indiquer le nombre d’articles des palpes maxillaires (x).
Formule tarsale,
[Tarsal formula]. Suite de trois chiffres, représentant le nombre
des tarsomères respectivement des pattes prothoraciques (x),
mésothoraciques (y) et métathoraciques (z) ce qui donnera une
formule indiquée x.y.z. Cette formule tarsale est notamment
utilisée en systématique chez divers ordres d’Insectes et
notamment chez les Coléoptères parmi lesquels on distingue les
hétéromères (formule tarsale le plus souvent 5.5.4 (Ex. les
Ténébrionoïdes)), les hétéromères inverses (4.4.5), et les
homéomères (3.3.3 = trimères ou 4.4.4 = tétramères ou 5.5.5 =
pentamères). Mais on trouve également d’autres formules tarsales
comme par exemple 5.4.4 (chez les mâles des Leptophlebiidae
ou chez le genre
Atanygnathus
(Staphylinidae))
ou rarement 4.5.5 (chez certains mâles Melyridae)
ou 3.4.4 (chez les mâles des Mycetophagidae).
Voir aussi Hétéromère
et Homéomère.
Fosse furcale,
Syn. de Furca. Voir Furca
2.
Fosse proboscidienne,
[Proboscidial fossa]. Cavité située sous la tête, où les pièces
buccales prennent forme.
Fosse
tentoriale, [Tentorial
pit]. Paires de petites dépressions externes du crâne. Il en
existe une antérieure et une postérieure. La fosse tentoriale
antérieure est située dans la partie basale du front, au dessus du
labre dans la suture épistomale. La fosse tentoriale postérieure
est située sur la partie finale inférieure des sutures
postoccipitales (qui touchent le labium).
Fossette
n. f. (Du lat. fossa,
excavation, trou). [Fossula(ae)]. Dépression peu profonde, petite
fosse, à la surface du tégument des Insectes. Il peut s’agir de
fossette antennaire, dans laquelle vient s’articuler une antenne
ou de fossette clypéale (qui se situe sur les côtés du clypéus
comme chez certaines fourmis). Voir aussi Acetabulum,
Apophyse,
Fovéa,
Fovéole
et Scrobe.
Fossile
n. m. ou adj. (Du lat. fodere,
qui est fouillé). [Fossiliferous (adj.) Fossil (n.)]. Reste ou
empreinte dans une roche sédimentaire d’un animal ou d’un
végétal. Le fossile d’insecte le plus ancien connu, Rhyniella
praecursor, a été
découvert en Ecosse dans des roches datant du Dévonien (-405 à
-365 Ma). Voir Dévonien.
Fouet
n. m. [Filum, Filament]. 1. Structure anatomique ayant la forme d’un
fil. Il s’agit souvent d’un appendice antennaire ou anal. On
parle par exemple de filum terminal pour les Ephémères ou de filum
pour les Machilidés (Archéognathes). Syn. Filum. Voir Filum.
// 2. Chez les Pucerons (Hémiptères Aphidomorphes), processus
terminal antennaire aminci. Syn. Processus
terminalis. // 3.
Soie longue et fine.
Fouissage
n. m. [Burrowing]. Pratique des animaux qui creusent leur support
pour s’y cacher ou y chercher leur nourriture.
Fouisseur,
euse
adj. [Burrowing, Digging, Fossorial]. Qui
fouit, qui fouille en creusant le sol.
Fouisseur,
euse n. [Burrow].
Animaux qui pratiquent le fouissage. Chez les Insectes, il peut
s’agir d’Orthoptères (Tridactylidés, Gryllotalpidés, etc.),
d’Hyménoptères (Sphécidés, Scoliidés) ou de Coléoptères
(Scarabéidés), etc. Voir aussi Edaphique
et Endogé.
Fouisseurs
n. m. pl. [Burrowing wasp]. Autre nom des Insectes Hyménoptères
Sphécidés (ex. Ammophiles, Sphex), dû au fait qu’ils creusent
un terrier pour leurs larves. Voir aussi Guêpe
fouisseuse.
Foules
n. m. pl. Les foules sont des rassemblements temporaires de
plusieurs espèces attirées par un facteur du milieu (ex. présence
d’une nourriture). Lorsqu’un rassemblement d’individus de la
même espèce est dû à une interattraction entre eux et ne résulte
pas d’une attirance à une condition environnementale
particulière, on parle de grégarisme. Voir aussi Grégaire.
Foulon
n. m. Voir Hanneton foulon.
FOURCROY
Antoine-François, (compte de) (1755-1809) n. p. Chimiste et homme
politique Français, né et m. à Paris. Il a défini l’analyse
immédiate et participé à une commission pour créer une
nomenclature rationnelle en chimie.
Fourmi
(Formica)
n. f. (Du lat. formica.).
[Ant(s)]. Nom commun et genre d’Insectes Hyménoptères Formicidés
de quelques millimètres de long, vivant en sociétés dans des nids
appelés fourmilières, où l’on rencontre des reines fécondes,
quelquefois des mâles et de nombreuses ouvrières sans ailes
(jusqu’à 500.000 dans certaines colonies). Les Fourmis ont un
grand impact sur les écosystèmes terrestres car ce sont souvent de
féroces prédateurs. Les principales espèces de fourmis sont la
fourmi fauve
des forêts de sapins ou fourmi rousse ; la petite fourmi
noire des jardins ;
la fourmi amazone,
qui fait son nid dans la terre ; la fourmi
à miel, du Mexique,
qui accumule du miel dans son jabot au point de le gonfler à la
taille d’une groseille (voir Myrmécocyste) ;
la fourmi rouge
abondante dans l’herbe, sous les arbres, et dont la piqûre est
parfois douloureuse ; la fourmi
d’Argentine, de très
petite taille, et qui pénètre partout; etc. Voir aussi Formicidés.
Fourmi Amazone,
[Amazon ant]. Nom commun de Polyergus
rufescens, grande
fourmi incapable de saisir elle-même ses aliments, qui se fait
nourrir par des fourmis d’autres espèces (dites « esclaves »)
qu’elle a capturées. Voir aussi Doulose,
Eudoulose,
Fourmi esclavagiste et Polyergue.
Fourmi à miel,
[Honey ant]. Voir Fourmi pot de miel.
Fourmi balle de fusil,
[Bullet ant]. Nom vernaculaire donné à des fourmis extrêmement
agressives et à la piqûre très douloureuse (semblable à celle
provoquée par une balle de fusil) du genre Paraponera.
Ex. P. clavata.
Fourmi blanche,
[White ant]. Nom vulgairement donné aux termites. Voir Termites.
Fourmi bombonne,
Voir Fourmi pot de miel et Myrmécocyste.
Fourmi bouledogue,
Voir Myrméciinés.
Fourmi charpentière,
[Carpenter ant]. Nom usuel donné à certaines espèces de fourmis
du genre Camponotus
qui creusent le bois mort afin d’y fonder leur colonie. Ex.
Camponotus
ligniperda.
Fourmi champignonniste,
[Fungus-growing ant]. Syn. de fourmi coupeuse de feuilles. Voir
Fourmi
coupeuse de feuilles.
Fourmi coupeuse de
feuilles,
[Leaf-Cutting ant]. Elles sont essentiellement représentées par
les genres Atta
et Acromyrmex.
Ces fourmis ne se nourrissent pas des feuilles, brindilles et fleurs
qu'elles récoltent et transportent dans leur nid. Elles les
utilisent comme support organique nécessaire aux champignons dont
elles se nourrissent. Elles peuvent parfois défolier entièrement
un arbre. Ces feuilles découpées en morceaux sont transportées
dans la fourmilière où elles sont à nouveau découpées en plus
petits morceaux. Elles serviront de support aux cultures d'un
champignon, dont le mycélium constitue la nourriture de base de la
colonie. Syn. Fourmi champignonniste.
Fourmi d’Argentine,
[Argentine ant]. Nom usuel donné à l’espèce Iridomyrmex
humilis (ou
Linepithema humile),
Hyménoptère Formicidé Dolichoderiné. Ce sont des fourmis
guerrières, invasives en provenance d’Argentine. Une fois
installée, elles construisent une supercolonie et éliminent les
espèces des régions à climat méditerranéen et subtropical des
six continents. Partie d’Amérique du Sud, cette fourmi a
effectivement colonisée tous les continents, excepté
l’Antarctique. Syn. Fourmi impérialiste. Voir aussi Supercolonie.
Fourmi de feu,
[Fire ant]. Nom vernaculaire d’une fourmi du Genre Solenopsis,
S. invicta,
d’Amérique du Sud particulièrement agressive. Un seul de leur
nid peut compter 200.000 ouvrières. Ce superlatif est également
donné à Wasmannia
auropunctata, une
fourmi de la sous-famille des myrmicinés introduite en Nouvelle
Calédonie.
Fourmi de velours,
[Velvet ant]. Nom vernaculaire donné à un Hyménoptère Vespoïde
du genre Mutilla,
type de la Famille des Mutillidés, du fait de la ressemblance des
femelles aptères avec des fourmis et du fait de leur pilosité.
Voir Mutille.
Fourmi des gazons,
[Pavement ant]. Nom vernaculaire de Tetramorium
caespitum, qui a
pour caractéristique de posséder deux petits nœuds (deux
pétioles) enfoncés entre le thorax et l’abdomen. Cette fourmi
s’appelle aussi communément fourmi des trottoirs ou fourmi des
pavés car elle nidifie fréquemment dans les milieux modifiés par
l’homme.
Fourmi du liège,
Nom commun de l’Hyménoptère Formicidé Myrmiciné, Crematogaster
(Acrocoelia)
scutellaris.
Fourmi électrique,
Nom usuel de Wasmannia
auropunctata.
Fourmi éleveuse,
[Breeder ant]. Qualifie les fourmis qui élèvent des pucerons
(Hémiptères Aphididés). Ex. Camponotus,
Lasius
ou Pheidole.
Voir Miellat.
Fourmi envahissante,
Certaines espèces de fourmis sont considérées comme envahissantes
du fait qu’elle soient capables de coloniser facilement de
nouveaux milieux grâce à un ensemble de caractéristiques tel que
la polygynie (plusieurs reines reproductrices dans un même nid),
l’unicolonialité (Supercolonie constituée de plusieurs nids
interconnectés), le fait d’être Euryèce (peu exigeante) et
d’avoir un régime omnivore (donc euryphage). Ex. Linepithema
humile, appelée
usuellement « Fourmi d’Argentine. Voir aussi Euryèce,
Polygynie,
Unicolonialité,
Supercolonie
et Omnivore.
Fourmi esclavagiste,
[Slavemaker ant]. Qualifie les fourmis qui s’emparent du couvain
et des ouvrières d’autres nids qu’ils détruisent. Ex.
Myrmecocystus
mimicus, Anergates
atratulus ou
Formica sanguinea.
Voir aussi Doulose
et Eudoulose.
Fourmi fauve,
Syn. de Fourmi rousse. Voir Fourmi rousse.
Fourmi folle de Rasberry,
Nom usuel de Nylanderia
fulva (Hyménoptère
Formicidé)
Fourmi grand galop,
Voir Camponote.
Fourmi impérialiste,
Syn. de Fourmi d’Argentine. Voir Fourmi d’Argentine.
Fourmi jaune des prairies,
Nom vernaculaire de Lasius
flavus.
Fourmi légionnaire,
[Army ant, Legionary ant]. Fourmi nomade vivant en Afrique et en
Amérique attaquant sans effectuer de reconnaissances préalables.
Leur reine, dépourvue d’ailes, peut pondre 2 millions d’œufs
en un mois. Syn. Fourmi voyageuse ou Fourmi nomade. Voir aussi
Anomma,
Fourmi nomade, Magnan, Dorylines,
Ecitoninés et Marabunta.
Fourmi moissonneuse,
[Harvesting ant]. Nom usuel donné aux espèces de fourmis
granivores qui mettent en réserve des graines dans des chambres à
provision. Ex. Aphaenogaster,
Messor sp.
(Formicidés Myrmicinés).
Fourmi noire,
[Black Garden ant]. Cette expression désigne le plus souvent la
fourmi noire commune, Lasius
niger, également
appelée fourmi noire des jardins, dont une reine de laboratoire
détient le record de longévité soit plus de 28 ans.
Fourmi nomade,
[Army ant]. Fourmi voyageuse ou migratrice n’ayant pas
d’habitation fixe qui se déplace pour trouver de nouveaux lieux
de nourriture. Les fourmis nomades ou voyageuses ne réalisent
jamais de nid élaboré mais un bivouac qui est un enchevêtrement
d’ouvrières et de couvain. Chez toutes les fourmis nomades, on
observe une alternance entre des phases de nomadisme (17 jours en
moyenne) et de sédentarité (20 jours en moyenne). Cette alternance
semble être rythmée par les pontes de leur reine unique dite
« dichtadiigyne ». Les fourmis nomades effectuent des
raids quasi quotidiens aux alentours du bivouac ce qui explique ce
nomadisme car les environs sont vite exploités. On rencontre ce
type de fourmis voyageuses aussi bien sur le continent Américain
(Ecitoninae)
qu’Africain (Aenictinae,
Dorylinae).
Voir aussi Dichtadiigyne.
Fourmi parasol,
[Parasol ant]. Voir Atta.
Fourmi pharaon,
[Pharaoh ant]. Nom commun de l’Hyménoptère Formicidé,
Monomorium
pharaonis. Voir
Monomorium.
Fourmi pot de miel ou
Fourmi à miel,
[Honeypot ant]. Nom usuel donné à de jeunes ouvrières de grande
taille qui se transforment en pot de miel en prévision des épisodes
de sécheresse. Ex. Myrmecocystus,
Melophorus.
Syn. Fourmi Bombonne. Voir aussi Myrmécocyste.
Fourmi rouge,
[European fire ant, Common red ant]. En général, ce nom commun se
rapporte, en France métropolitaine, à Myrmica
rubra. Plus
généralement, il s’agit de toutes les fourmis à l’aspect
rouge brique, dotée d’un aiguillon.
Fourmi
rousse,
[Red wood ant, Southern wood ant, Horse ant]. Cette
expression vise en général des fourmis forestières d’Europe et
d’Amérique du Nord tel que notamment Formica
rufa, au nid de
plusieurs mètres de circonférence surmonté d’un dôme en
aiguilles.
Fourmi siafu,
Nom usuel des
Hyménoptères Formicidés Dorylinés ou « fourmis
légionnaires » ou « Fourmis magnans » d’Afrique.
Le mot siafu vient de la langue Swahili d’Afrique.
Fourmi tisserande ou
tisseuse de feuille,
[Weaver ant, Green ant]. Nom usuel des fourmis du genre Oecophylla
qui construisent leurs nids dans les arbres en attachant des
feuilles ensemble. Un pont d’ouvrière permet de rapprocher les
feuilles qui sont par la suite collées par la soie produite par des
larves. Ex. Oecophylla.
Voir Oecophylle.
Fourmi voyageuse,
Voir Fourmi légionnaire ;
Fourmilière
n. f. [Anthill]. 1. Habitation construite par les fourmis. C’est
souvent un dôme de brindilles recouvrant un réseau de chambres
reliées par des galeries souterraines. // 2. Ensemble des fourmis
qui habitent le même endroit. Pour Forel, le terme de fourmilière
serait réservé à l’ensemble social que composent les fourmis et
le terme nid à leur habitation. Voir aussi Nid.
Fourmilière double,
Colonie de fourmis composée de plus d'une espèce, mais dans
laquelle la descendance de chaque espèce reste séparée (E.
André). Voir aussi Nids
mixtes
et Nids
composés.
Fourmilière mixte,
Colonie de fourmis composée de plus d'une espèce et dans laquelle
la descendance de chaque espèce ne reste pas séparée (E. André).
Voir aussi Nids
mixtes
et Nids
composés.
Fourmilion ou Fourmi-lion
n. m. [Ant-lion]. Nom commun des Insectes Névroptères de la
Famille des Myrméléontidés dont la larve dotée de puissantes
mandibules, creuse dans le sable un piège en entonnoir où elle
capture notamment les fourmis afin de s’en nourrir. L’adulte
ressemble, par convergence, à une libellule. Pl. fourmis-lions.
Fourmilion commun
n. m. Nom vernaculaire de Myrmeleon
formicarius,
Névroptère Myrméléontidé.
Fourmilion Parisien
n. m. Nom vernaculaire d’Euroleon
nostras (ancien
Formicaleo nostras),
Névroptère Myrméléontidé.
Fourrager
v. [Forage]. A propos des Insectes sociaux, action consistant à
rechercher et à ramener du fourrage et plus particulièrement de la
nourriture telle que des graines par exemple au nid.
Fourragement
n. m. [Foraging]. Chez les Insectes sociaux, recherche de fourrage
par les ouvrières. Cette nourriture transportée vers le nid sera
destinée à l’alimentation de la reine et des larves. Il existe
de nombreuses stratégies de fourragement chez les Insectes sociaux.
Chez les Hyménoptères Formicidés, le processus de fourragement
est réalisé au moyen de nombreux comportements de recrutement
(recrutement par tandem (« tandem running ») ;
recrutement de groupe (« waggle dance ») ;
recrutement de masse). Syn.
Affouragement.
Fourreau,
eaux
n. m. [Case(s), Sheath(s)]. 1. Enveloppe
en forme d’étui constituée de divers éléments trouvés dans le
milieu tel que débris végétaux et minéraux dont s’entourent
certains animaux pour leur protection. Ex. Les larves de Phryganes
(Trichoptères) se construisent des fourreaux constitués de
fragments de plantes ou de substrats qui peuvent mesurer jusqu’à
60 mm de long. Elles effectuent leur nymphose à l’intérieur de
ce fourreau. Voir aussi Porte-bois. // 2. A propos des nymphes, on
parle également de fourreaux alaires (ptérothèques) et de
fourreaux des pattes (podothèques). Voir Nymphe.
// 3. A propos des œufs, fourreau d’œufs (Oothèques). Voir
Oothèque.
Fovéa
n. f. (Du lat. fovea,
trou, excavation). [Fovea]. Dépression caractéristique à la
manière d’une fossette. Chez les Diptères, ces fossettes qui
réceptionnent les antennes sont situées sur le milieu du front.
Chez les Hyménoptères, elles entourent aussi les antennes et sont
souvent liées avec les sillons antennaires. Chez les Arachnides, on
en perçoit une particulièrement bien, presque au centre du
céphalothorax. Parfois, tout au contraire, il s’agira d’une
excroissance en forme de corne ou de petit dôme. Voir aussi
Apophyse,
Fossette,
Fovéole
et Scrobe.
Fovéole n.
f. [Foveola(ae)].
Petite Fossette. Ex. Les élytres de certains Coléoptères comme
les Buprestes ou les Carabes comportent des fovéoles. Voir aussi
Apophyse,
Fossette,
Fovéa
et Scrobe.
Fovéole antennaire,
[Antennal foveolae]. Chez les Orthoptères, fossettes situées entre
la côte frontale et les carènes latérales, où sont insérées
les antennes.
Fovéole latérale,
[Lateral foveolae]. Chez les Orthoptères, dépression placée sur
les bords du vertex (partie supérieure de la tête), près de la
bordure antérieure de l'œil.
Fracture
n. f. (Du lat. fractura,
éclat, fragment). [Fracture]. A propos de la nervure des ailes,
cassure, interruption nette.
Fracture cunéale,
[Fracture]. Chez les Hétéroptères, sillon de l’hémélytre
situé dans la partie apicale de la corie individualisant le cunéus.
Fragrance
n. f. (Du lat. fragrare,
répandre une odeur). [Fragrance]. Emanation de parfums ou de
composés volatiles naturels.
Frangé,
e adj. (Du
lat. fimbria,
extrémité, bord d’un vêtement). [Fringed]. Garni d’une frange
(bordure décorative de passementerie). Ex. Aile frangée, nervure
frangée. Voir aussi Termen.
Frass
n. m. [Frass]. Mot Anglo-saxon désignant le mélange d’excrément
et de râpure résultant de l’activité alimentaire de certains
insectes notamment les xylophages (comme les termites) ou les
granivores mais aussi les chenilles mineuses. Leur étude permet de
déterminer quel insecte en est à l’origine.
Frein
n. m. (Du lat. frenum,
bride, mors, frein). [Frenum]. Syn. de frenulum. Voir Frenulum.
Frelon
n. m. (emprunté au francique, au lat. pop., furlo
ou venant de frêle en référence à sa taille).
[Hornet]. Nom commun donné à une grosse guêpe (20 à 30 mm) qui
construit son nid dans le creux des vieux arbres et dont la piqûre
très douloureuse peut être potentiellement mortelle. Les frelons
européens (Vespa
crabro au corps
velu, marron et jaune) sont heureusement pacifiques. Les frelons
asiatiques (Vespa
velutina),
reconnaissables à leur aspect brun-foncé, semblent cependant plus
agressifs. Ils sont apparus depuis 2005 en France. Ce sont des
carnivores entomophages.
Frénate
adj. (Du lat. frenum,
bride, mors, frein). [Frenate]. Couplage alaire au moyen du
rétinacle et du frenulum (ou frein). Ce système de couplage alaire
(ou claustrum) intéresse la majorité des papillons. Le frein (ou
frenulum), inséré à la base de l'aile postérieure, est constitué
chez le mâle d’une soie simple alors que chez la femelle, il
s’agira de plusieurs soies séparées. Quant au rétinacle situé
sur l’aile antérieure, il s’agira d’une sorte de crochet chez
le mâle alors que chez la femelle il s’agira d’un faisceau de
poils ou d’écailles. Voir aussi Couplage
des ailes,
Fibule,
Frenulum,
Rétinacle
et Jugate.
Frénates
(Frenatae)
n. m. pl. (Du lat. frenum,
bride, mors, frein et –atus,
caractérisé par). Infra-ordre ou Sous-ordre d’Insectes
Lépidoptères Glossates représentant près de 99% des Lépidoptères
Glossates. Ce terme vient du mode de couplage des ailes qui consiste
en la présence d’une soie ou d’un ensemble de soies (frenulum)
à la base de l'aile postérieure qui maintient cette dernière sous
l'aile antérieure. Syn. Hétéroneures. Syn. invalide de
Lepidoptera
selon SITI. Non reconnu par NCBI et Fauna Europaea. Voir aussi
Lépidoptères.
Frenulum
n. m. [Frenulum]. (Du lat. frenulum,
diminutif de frenum,
bride, mors, frein). 1. Chez les Lépidoptères, soie pour les mâles
ou ensemble de soies pour les femelles, insérées sur le bord
costal de l'aile postérieure afin de permettre le couplage alaire
(claustrum). Généralement situé à la base de l’angle huméral,
le frénulum de l’aile postérieure passe sous l’aile
antérieure, à laquelle il se fixe par un crochet (pour les mâles)
ou un groupe de soie (pour les femelles) appelé retinaculum
(rétinacle). Syn. Frein. Voir aussi Frénate.
// 2. Chez le genre Cicada
(Hémiptères Cicadidés), sclérite latéral triangulaire du
mésonotum faisant la jonction avec la base de l’aile postérieur.
Frondicole
adj. (Du lat. frons,
frondis, feuillage
et colere,
habiter). [Frondicolous]. Qui vit dans la frondaison des arbres,
dans les feuilles. Voir aussi Habitats
biotiques.
Front
n. m. (Du lat. frons,
frontis,
front, visage). [Frons]. Sclérite antérieur impair de la capsule
céphalique, situé en dessous du vertex et au-dessus du
postclypeus. Le front est limité par la suture épicranienne qui
se divise en deux branches (les sutures frontales) qui lorsqu’elles
sont présentes vont encadrer le front.
Chez beaucoup d’insectes, le front sera limité ventralement par
la suture fronto-clypéale (ou épistomale). Le front s'étend entre
les yeux composés et porte typiquement sur sa partie supérieure
l'ocelle médian quand il y a trois ocelles (les deux autres étant
situés de part et d’autre de la suture coronale). Chez les
Diptères, le front occupe presque la totalité de la face
antérieure de la tête, à l’exclusion des yeux et chez les
Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores, il se transforme pour
former le ptilinum au moment de l’éclosion de l’œuf. Voir
aussi Tête.
Frontal,
e,
aux adj. [Frontal].
1. Qui se rapporte au front situé sur la tête. // 2. A propos de
toutes structures, qui concerne l’avant, l’aspect antérieur, de
cette dernière.
Frontaline n.
f. [Frontalin].
Phéromone d’agrégation
émise par les mâles des Coléoptères Scolytidés appartenant au
genre Dendroctonus
après qu’il ait été attiré lui-même par une phéromone
(l’exobrébiconine) émise par la femelle, qui elle-même, avait
été attirée par le myrcène d’un arbre. Ce phénomène
provoque le rassemblement d’une grande quantité d’insectes
mâles et femelles. Ces Coléoptères sont parmi les plus
destructeurs des forêts de pins d’Amérique du Nord.
Fronto-clypéale (suture),
Voir Suture
Fronto-clypéale.
Frontoclypeus
adj. (Du lat. frons,
frontis,
front, visage et clypeus,
bouclier).
[Frontoclypeus]. Plaque formée de l’unification du front et
du clypeus. Ex. Chez les Diptères quand la suture fronto-clypéale
vient à disparaître. Voir aussi Suture
épistomale.
Fronto-orbital
adj. [Frontorbita (ae)]. Qui concerne à la fois le front et sa
partie latérale supérieure. Ex. Soie fronto-orbitale réclinée
des Lonchaeidés (Diptères Brachycères Cyclorrhaphes). Voir
aussi Parafrontal.
Frugivore
adj. (Du lat. frux,
frugis, grain,
fruit et vorare,
manger). [Frugivorous]. Qui se nourrit de fruit. Syn. Carpophage.
Fucellie (Fucellia)
n. f. Genre d’Insectes Diptères Brachycères Muscoïdes
Anthomyiidés. Ex. Fucellia
maritima habituée
des laisses de mer.
Fujientomidés
(Fujientomidae)
n. m. pl. Famille d’Arthropodes Protoures Sinentomoïdes (ou
Sinentomates selon Fauna Europaea et NCBI).
Fulcrum
n. m. (Du lat. fulcrum,
soutenir). [Fulcrum(ra)]. 1. De façon générale, un fulcrum est
une structure qui permet d’en soutenir une autre. // 2. Chez les
Diptères Thécostomates (Diptères supérieurs) et chez les
Hyménoptères, pièce sclérifiée située à la base du sclérite
hyoïde (ou théca ou début de l’œsophage). Cette pièce
chitineuse située sous le clypeus, renforce le pharynx de
beaucoup de Diptères et Hymenoptères. Syn. d’étrier. Voir
Etrier.
Fulgore
(Fulgora)
n. m. (Du lat.
fuligo, fuliginis,
suie). [Lanternfly]. Genre d’Insectes Hémiptères, à la tête
saillante présentant quelquefois un prolongement du front,
comprenant de grandes et belles formes de l’Amérique tropicale :
le fulgore « porte lanterne »
(Fulgora
laternaria) est
ainsi nommé parce qu’on l’a cru longtemps lumineux comme le ver
luisant.
Fulgoridés
(Fulgoridae)
n. m. pl. [Fulgorid planthoppers, Lanternflies]. Famille d’Insectes
Hémiptères Fulgoromorphes (Auchénorrhynques) Fulgoroïdes dont
le fulgore en est le
type. On en connait
près de 700 espèces. Ils peuvent mesurer près de 50 mm. Leur
clypéus présente des crêtes aigues sur les côtés. Leur front
porte quelquefois un prolongement presque aussi grand que le corps.
Ce prologement peut revêtir différentes formes (ex. forme de
croix, de cacahuète, etc.). Le dernier article de leur rostre est
bien plus long que large. Ils portent typiquement deux ocelles,
quelquefois trois. Le clavus de leurs ailes antérieures est long.
Le champ anal de leur aile postérieure est pourvu de nombreuses
nervures transverses réticulées. Ils se nourrissent de la sève
des arbres et arbustes. On les trouve surtout en régions
tropicales. Ex. Fulgora
laternaria ou
porte-lanterne.
Fulgoroïdes
(Fulgoroidea)
n. m. pl. (De
fulgore et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Hémiptères Auchénorrhynques
Fulgoromorphes regroupant les Familles suivantes :
Acanaloniidae,
Achilidae, Achilixiidae, Cixiidae, Delphacidae, Derbidae,
Dictyopharidae, Eurybrachyidae, Flatidae, Fulgoridae, Gengidae,
Hypochthonellidae, Issidae, Kinnaridae, Lophopidae, Meenoplidae,
Nogodinidae, Ricaniidae, Tettigometridae, Tropiduchidae.
Ils sont plus représentés dans les régions tropicales. On en
connait près de 10.000 espèces. Les adultes présentent une tête
carénée sans sutures. Leur clypéus ne s’étend pas entre les
yeux composés. Il existe un acetabulum pour leurs antennes sous les
yeux. Leurs antennes sont tri-articulées et sont insérées sous
les yeux composés qui sont sur les côtés de la tête (elles ne
sont donc pas entre les yeux comme chez les Cicadoïdes). Le
pédicelle de leurs antennes est grand avec de nombreuses sensilles
placoïdes. Ils ont typiquement deux ocelles, rarement trois. La
base de leurs ailes antérieures présente une tégula recouvrant le
mésonotum. Leur hémélytre montre une nervure Anale en forme de
« Y ». La hanche des pattes médianes est plus longue
que les autres. Femelles et nymphes produisent de la cire, ce qui
est à l’origine de leur nom.
Fulgoromorphes
(Fulgoromorpha)
n. m. pl. (De
fulgore et morphê,
forme). Infra-ordre d’Insectes Hémiptères regroupant des
insectes tous phytophages aux antennes filiformes, insérées
latéralement entre les yeux, avec un pédicelle (deuxième article
antennaire) dilaté, renflé et ayant une tégula (une écaille
recouvrant la base de l’aile). Ce sont les 15.000 espèces de
fulgores distribués dans une vingtaine de familles. Beaucoup
d’entre eux ont pour caractéristique de présenter une tête avec
une proéminence volumineuse (Ex. Fulgora
laternaria). Selon
une class., il s’agit d’un Infra-ordre d’insectes du
Sous-ordre des Hétéroptères de l’Ordre des Hémiptères. Selon
SITI, il s’agit d’un Infra-ordre d’insectes du Sous-ordre des
Auchénorrhynques de l’Ordre des Hémiptères. Le terme
d’Auchénorrhynque est un terme alternatif à celui de
Fulgoromorphe dans certaines classifications (division des
Auchénorrhynques en Fulgoromorphes (Fulgores) et Cicadomorphes
(Cigales)). Cet Infra-ordre ne compte qu’une seule Super-famille,
celle des Fulgoroïdes. Selon NCBI, le terme adéquat serait plus
celui des Archaeorrhynches, taxon d’Insectes Hémiptères
Euhémiptères Néohémiptères regroupant la Super-familles des
Fulgoroïdes et les Familles des Tettigométridés et des
Tropiduchidés. Syn. Archaeorrhynches selon NCBI.
Fuligineux,
euses adj. (Du lat.
fuligo, fuliginis,
suie). [Sooty]. Couleur de suie, de poix, brun rouille terne.
Fultura inferior,
Chez les mâles Lépidoptères, structure sclérifiée du diaphragme
ventral (fermeture ventrale de la cavité générale du corps au
niveau de l’abdomen) incluant la partie ventrale de l’anellus
et la juxta.
Fultura penis,
Chez les mâles Lépidoptères, structure sclérifiée du diaphragme
(fermeture de la cavité générale du corps au niveau de
l’abdomen), composée de la fultura
inferior et de la
fultura superior,
permettant de renforcer l’armarture génitale. Voir aussi
Diaphragme
2.
Fultura superior,
Chez les mâles Lépidoptères, structure sclérifiée du diaphragme
dorsal (fermeture dorsale de la cavité générale du corps au
niveau de l’abdomen) incluant la partie ventrale de l’anellus
et la transtilla.
Fumagine
n. f. (Du lat. fumare,
exhaler de la fumée, de la vapeur). [Sooty mould(s)]. Moisissure se
développant sur le miellat desséché produit par les pucerons que
l’on trouve sous forme d’un enduit noir collant sur les plantes
qu’ils colonisent. Cette moisissure collante est due à un
champignon (Capnodium
oleaginum ou Fumago
salicina). La
fumagine empêche la photosynthèse et provoque l’asphyxie des
feuilles de la plante.
Fumigant
n. m. [Fumigant(s)]. Gaz toxique utilisé pour la désinsectisation.
Fumigation
n. f. [Fumigation]. Désinsectisation par application d’un
fumigant.
Fungicole
adj. [Fungicolous]. Syn. de fongicole et mycétophile. Voir
Mycétophile.
Fungivore
adj. [Fungivorous]. Syn. de fongivore. Voir Fongivore.
Funiculaire
adj. [Funicular]. Qui concerne le funicule. Voir Funicule.
Funicule
n. m. (Du lat. funiculus,
petite corde). [Funicle]. 1. A propos des antennes, article de
l’antenne suivant le pédicelle et précédant la massue. Il ne
renferme pas de muscles contrairement aux deux premiers articles de
l’antenne, le scape et le pédicelle. Funicule et massue réunis
forment le flagelle. Voir Flagelle
et Flagellomère.
// 2. Chez les Coléoptères, ensemble de flagellomères de
l’antenne se situant après les anelli
et avant la massue (clavus).
// 3. Chez les Hyménoptères, mince ligament reliant le propodeum
au pétiole dorsalement. // 4. Chez les Ephéméroptères, soie
située à l’extrémité des antennes.
Furca
n. f. (Du lat. furca,
fourche). [Furca]. 1. Chez les Collemboles, organe abdominal en
forme de fourche, placé sur le quatrième sternite abdominal leur
permettant de sauter. La furca comporte trois parties : Le
manubrium contenant le muscle fléchisseur du saut, la dens
et le mucron. Syn. Furcula. // 2. Invagination médiane interne
paire du sternum d'un segment thoracique prenant la forme d’une
fourche. Tout comme le tentorium pour la capsule céphalique, les
furcae
sont des saillies internes servant de point d’attache aux muscles,
ici, thoraciques. Ainsi, la furca
du ptérothorax constitue l’essentiel de l’endosquelette
thoracique. Son rôle est de permettre l’insertion des muscles du
vol et des muscles de la marche. Cette furca prend naissance au
niveau de l’union du basiternum à l’avant et du sternellum à
l’arrière (appelé également furcasternum). Extérieurement, ce
niveau d’insertion de la furca est marqué par la suture
sternocostale. La suture sternocostale se trouvant dans le même
plan que la suture pleurale, il en résulte que la base de la furca
marque aussi la distinction entre épimère et épisterne. Syn.
Endosternite ou Fosses furcales. Pl. furcae.
Voir aussi Antefurca,
Endosquelette
et Sternum.
Furcal, -e, -aux,
adj. [Furcal]. Qui se rapporte à la furca.
Furcasternum
n. m. (Du lat. furca,
fourche et sternum,
poitrine). [Furcasternum]. Chez les Insectes portant des fosses
furcales ou furcae
(saillies internes servant de point d’attache aux muscles), la
suture sternocostale sépare le sternum en deux. A l’avant on
trouve le basisternum et à l’arrière le sternellum appelé
également furcasternum. Syn. Sternellum. Voir aussi Sternum.
Furcatergalies
(Furcatergalia)
n. m. pl. (Du lat. furca,
fourche et tergum,
dos, soit littéralement « qui a une fourche qui part du dos »
par allusion aux cerques). [Furcatergalia]. Sous-ordre d’Insectes
Ephéméroptères regroupant selon le système de classification
proposé par Kluge les quatre Infra-ordres suivants :
Lanceolata,
Palpotarsa,
Pannota
et
Scapphodonta. Leurs
larves sont cylindriques avec des yeux latéraux et des longues
branchies en position dorsale. Elles sont de couleur claire. Leur
deuxième segment thoracique et plus grand que les autres. L’abdomen
porte à son apex trois filaments. On les trouve quasiment dans
toutes les eaux douces du monde. Ce sous-ordre est l’équivalent
de celui des Retracheata,
dans le système de classification proposé par McCafferty (excepté
les Oniscigastridés). Voir aussi Sétisures et Pisciformes.
Furcula
n. f. (Du lat. furca,
petite fourche). [Furcula]. Chez les Collemboles, appendice
saltatoire fourchu. Syn. Furca. Voir Furca.
Fusiforme adj.
(Du lat. fus,
fusus,
fuseau et forma,
forme). [Fusiform]. Relatif à toute structure épaissie dans sa
partie moyenne et amincie aux extrémités, la faisant ainsi
ressembler à un fuseau à filer.
Fusule
n. f. [Fusulus(ae), Filator]. Chez les Araignées, organe servant à
l’émission et à la répartition de la soie, composé d’une
partie basale plus ou moins conique et d’un tube microscopique
relié aux glandes séricigènes. Elles sont disposées à
l’extrémité de chaque filière en grand nombre. On en trouve
près de 400 par filière chez certaines Aranéides. Voir aussi
Filière,
Soie
et Glande
séricigène.