Earias
Hübner, 1825
n. m. Genre
d’Insectes Lépidoptères Noctuoïdes Nolidés. Leurs chenilles
nuisent à divers arbres, dont elles tordent les feuilles
(tordeuses). Ils sont cosmopolites. Une espèce de cette noctuelle,
Earias insulana,
abime gravement les cotonniers d’Afrique. Les espèces
Européennes, E.
clorana ou « halias
du saule », et E.
vernana ou « halias
du peuplier » vivent respectivement sur le saule et le
peuplier.
Écaille
n. f. (Du francique skalja,
tuile). [Scale(s)]. 1. Chez les Lépidoptères, phanères aplatis
microscopiques et très modifiés qui recouvrent leur corps, leurs
pattes, leurs ailes (où elles sont disposées en rangées comme les
tuiles d'un toit), parfois même leur trompe et leurs antennes. Les
écailles résultent de la transformation des macrotriches (soies
pourvues d’une articulation à leur base). Ces écailles
contiennent des pigments colorés, qui sont des substances chimiques
complexes, d’une grande diversité. Mais les plus belles
irisations sont dues à des interférences lumineuses au sein de ces
écailles (ex. chez le genre Morpho).
Les effets changeant de lumière sont alors dus à la présence de
stries sur les écailles. Les écailles mesurent de 0,07 à 0,4 mm.
Leur forme est également très diversifiée. Elles sont souvent
d’une forme simple, mais peuvent être allongées ou larges.
Certaines écailles sont odoriférantes et on parle à leur propos
d’androconies. Voir aussi Androconie,
Pigmentation
et Soie.
// 2. Petit lobe membraneux en forme de chapeau (on parle de
sclérite squamiforme), situé à la base de l'aile antérieure de
nombreux Insectes. Syn. Tégula, Squamule.
Voir Tégula.
// 3. Chez les Diptères, syn. de Cuilleron. Voir Cuilleron.
// 4. Chez les Hyménoptères Formicidés, nom donné au pétiole
lorqu’il est dilaté. // 5. Nom vernaculaire donné aux papillons
nocturnes de la Famille des Arctiidés. L’espèce principale,
l’écaille martre
(Arctia caja)
cause de sérieux dégâts aux vignobles. Leurs chenilles très
poilues sont dites « chenilles bourrues » ou encore
« oursonne », « hérissonne », « martre »
ou « mania ». On trouve aussi par exemple, « l’écaille
brune », (Pericallia
matronulla).
« L’écaille chinée » (Callimorpha
quadripunctaria).
« L’écaille cramoisie » (Phragmatobia
fuliginosa).
« L’écaille fermière » ou « l’écaille
villageoise », (Epicallia
villica).
« L’écaille-lièvre », (Spipolosoma
luteum).
« L’écaille marbrée » ou « l’écaille rouge»
ou « l’écaille écarlate », (Callimorpha
dominula).
« L’écaille noire à bandes jaunes » ou « l’écaille
du plantain », (Parasemia
plantaginis).
« L’écaille pourprée », (Rhyparia
purpurata).
« L’écaille rose », (Arctia
festiva).
« L’écaille tigrée », (Spilosoma
lubricipeda). Etc.
Écaille
de cire, [Wax
scale]. Chez les Hyménoptères Apoïdes, la cire produite est
proche de celle qui protège la cuticule des insectes mais à la
différence de la cire que l’on trouve sur la cuticule, elle ne
possède pas de cément. Cette cire, qui a la propriété d'être
hydrophobe, est excrétée par les glandes cirières des abeilles
sous forme de fines lamelles, appelées écailles. Elles
apparaissent au travers de la membrane cuticulaire des miroirs à
cire ou plaques cirières (qui mesurent environ 2 à 4 µm
d'épaisseur). Ces plaques sont situées de chaque côté de
l’abdomen de l’abeille. De forme conchoïdale (creusée comme
une coquille), les écailles sont par la suite récoltées par les
pattes postérieures qui les ramènent alors rassemblées vers les
mandibules afin d’être malaxées pour former la cire qui sera
alors utilisée pour la construction des rayons de la ruche. Pour
obtenir un gramme de cire, il faut environ 1250 écailles. Voir
aussi Glande
cirière.
Écaille vulvaire,
[Valvular process].
Syn. de lame vulvaire.
Voir Lame
vulvaire.
Eccoptarthridés
(Eccoptarthridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Curculionoïdes.
Ecdysis
n. f. (Du gr. ekdusis,
action de se dépouiller). [Ecdysis(ses)]. Syn. de mue ou
exuviation. La dernière ecdysis avant le stade adulte est appelée
mue imaginale. Voir aussi Exuviation
et Mue.
Ecdysiostatine
n. f. (Du gr. ekdusis,
action de se dépouiller
et stasis,
position). [Ecdysiostatin]. Neurohormone sécrétée par la pars
intercerebralis (le
cerveau) des Insectes. Elle a un rôle inhibiteur de la mue. Elle
arrête le fonctionnement de l’hormone prothoracotrope qui de ce
fait va également stopper la production d’ecdystéroïdes par la
glande de mue. La régulation de l’activité des neurohormones
cérébrales sur la glande prothoracique (ou glande de mue) se fait
par l’intermédiaire de ligatures placées sur le cou des
insectes, qui séparent la tête du thorax, et qui ont pour effet
d'empêcher l'action de ces hormones et donc de maintenir les
caractères larvaires et donc l'absence de mue. Voir aussi Glande
de mue,
Neurohormone
et Pars
intercerebralis.
Ecdysiotrope
n. m. et adj. (Du gr. ekdusis,
action de se dépouiller
et tropos,
tropein, tourner,
direction). [Ecdysiotrop]. Relatif à l’ecdysiotropine. Voir
Ecdysiotropine et Hormone
prothoracotrope.
Ecdysiotropine
n. f. [Ecdysiotropin]. Neurohormone cérébrale ayant un rôle
activateur de la mue. Il s’agit en fait de l’hormone
prothoracotrope qui va stimuler la production d’ecdystéroïdes
par la glande de mue (ou glande prothoracique). Syn. d’Hormone
prothoracotrope. Voir Hormone
prothoracotrope.
Ecdysone
adj. et n. f. (Du gr. ekdusis,
action de se dépouiller). [Ecdysone]. Voir Hormone
ecdysone.
Voir aussi Glande
de mue,
Hormone
juvénile,
Mue
et Neurohormone.
Ecdysozoaires
(Ecdysozoa)
n. m. pl. (Du gr. ekdusis,
mue et zôon,
animal). [Ecdysosoa]. L’arbre phylogénétique des Animaux
regroupe les Nématodes et les Arthropodes dans l’embranchement
des Ecdysozoaires. Les Ecdysozoaires forment une des deux branches
des Protostomiens. Les Ecdysozoaires regroupent les individus qui
doivent changer leur exosquelette (ecdysis) pour pouvoir grandir.
Ils sont caractérisés par la perte des cils locomoteurs des
cellules de l’épiderme, une cuticule formée de trois couches, et
une croissance par des mues sous le contrôle d’hormones
ecdystéroïdes. Les Arthropodes sont des Eucaryotes, Opisthocontes,
Métazoaires, Eumétazoaires, Bilatériens, Coelomates,
Protostomiens, Ecdysozoaires, Panarthropodes (selon NCBI).
Ecdystéroïde
n. m. (Du gr. ekdusis,
mue, stereos,
solide et eidos,
aspect). [Ecdysteroid]. Stéroïde synthétisée par les glandes
prothoraciques (ou glandes de mues) chez les Insectes. Ce sont les
hormones de mue des Arthropodes. Comme son nom l'indique, la glande
de mue a pour rôle principal de déclencher la mue des arthropodes
en sécrétant l'hormone de mue. Les ecdystéroïdes sont des
composés voisins de l'ecdysone (qui est la forme inactive de
l’hormone de mue, la 20-hydroxy-ecdysone). On trouve la
3-déhydro-ecdysone ou la 2-désoxy-ecdysone, la
26-hydroxy-ecdysone, la 20 et 26-dihydro-ecdysone, la makistérone A
et la ponastérone. On trouve aussi des ecdystéroïdes chez les
plantes appelés phytoecdystéroïdes qui joueraient un rôle dans
la défense chimique contre les insectes phytophages. Voir aussi
Apolyse,
Hormone
ecdysone
et Glande
de mue.
Ecdystérone
n. f. (Du gr. ekdusis,
mue, stereos,
solide et -one,
pour hormone). [Ecdysterone]. Hormone de mue proprement dite. Il
s’agit de la 20-hydroxy-ecdysone, la forme la plus active de
l’ecdysone.
Échancré,
e adj. [Indented].
Qui présente une échancrure, un bord creusé en forme de V.
Échinomyie
(Echynomya)
n. f. Ancien Genre d’Insectes Diptères Brachycères Tachinidés.
Ils présentent un abdomen porteur de longues soies. Leurs larves
sont parasites des fourmis. Ils vivent sur les fleurs
d’ombellifères. Aujourd’hui on parle à leur sujet du genre
Tachina.
Échinophthiriidés
(Echinophthiriidae)
n. m. pl. [Seal lice]. Famille d’Insectes Phthiraptères
Anoploures.
Écitoninés
(Ecitoninae)
n. m. pl. Sous-famille d’Hyménoptères Formicidés du Nouveau
Monde dont le genre Eciton
est le type. Elles sont appelées communément « Fourmis
légionnaires » du fait qu’elles soient nomades.
Éclaircissage n.
m. [Lightening]. Procédé destiné à rendre le corps des Coccidés
transparent ou translucide, de façon à pouvoir examiner le détail
du tégument en diascopie. On le réalise par immersion des insectes
dans une solution de potasse portée à chaud (70 à 80 °C) pendant
20 à 50 mn. Une fois le spécimen translucide, il faut le rincer en
le plongeant dans une solution de Chloralphénol colorée par de la
fuchsine acide.
Éclosion
n. f. (Du lat. excludere,
faire sortir). [Eclosion, Hatching]. Chez les Insectes ovipares,
ouverture de l’œuf duquel sort la larve marquant ainsi le passage
de l’état embryonnaire à l’état larvaire. Voir aussi Embryon,
Emergence
et Larve.
Ecnomidés
(Ecnomidae)
Ulmer, 1903 n. m. pl. Famille d’Insectes Trichoptères
Annulipalpia Hydropsychoïdes. Ils sont de petite taille. Leur
envergure dépasse rarement 10 mm. Leurs larves aquatiques vivent
dans les courants calmes. Les larves construisent au moment de la
nymphose des logettes de retraite fixes et non pas un étui de
protection autour de leur abdomen. Ces logettes consistent en des
galeries sinueuses en soie, dans lesquelles sont mélangés du sable
ou divers matériaux organiques. Leur nourriture est constituée de
périphyton (mélange d’algues et de détritus) et de fines
particules organiques qu'elles récoltent sur le substrat. Ils sont
cosmopolites mais sont cependant absents de la région néarctique.
La région paléarctique est assez pauvre. La faune afrotropicale
est particulièrement riche avec plus de soixante espèces.
Écologie
n. f. (Du gr. oikos,
habitat et logos,
science). [Ecology]. Science qui étudie la place et les relations
des êtres vivants dans leur environnement (sol, climat,
topographie, etc.). L'écologie s'intéresse en particulier à
décrire et expliquer la distribution et l'abondance des espèces
dans le milieu dans lequel ils vivent. Voir aussi Démécologie,
Mésologie
et Potentiel
reproducteur.
Écologiste n.
m. [Ecologist]. Partisan d’un courant dit écologique.
Écologue n.
m. [Ecologist]. Chercheur
dont la spécialité est du domaine scientifique de l’écologie.
Écomone n.
f. (Du gr. oikos,
habitat et hormone).
[Ecomone]. Ensemble des messages chimiques sécrétés par une
communauté biologique. Ex. Chez les fourmis.
Écomorphose
n. f. (Du gr. oikos,
habitat et morphê,
forme). [Ecomorphosis]. L’écomorphose
est la survenance d’un génotype ou la transformation que connaît
un individu de par les conditions du milieu où il vit (la lumière
ou la température). Ainsi chez les Collemboles, le terme désigne
de simples transformations morphologiques dues aux variations
saisonnières. Voir aussi Polymorphisme.
Écophase
n. f. (Du gr. oikos,
habitat et phasis,
apparition d’une étoile, dans le sens états successifs).
[Ecophase]. Période de la vie d’un organisme se déroulant dans
un milieu différent que celui d’une autre période de sa vie. Ex.
Les moustiques ou les libellules qui vivent dans l’eau à l’état
larvaire, alors qu’ils vivent à l’air libre à l’état
adulte. Voir aussi Hémimétabole.
Écosystème
n. m. (Du gr. oikos,
habitat et systema,
réunion en un corps de plusieurs choses ou parties). [Ecosystem].
Réseau d’interrelations entre des êtres vivants (la biocénose
constituée de la faune et la flore) et le « non-vivant »
c’est-à-dire l’environnement naturel, le milieu où ils
vivent (le biotope constitué de roches, cours d’eau…). Voir
aussi Biocénose
et Biotope.
Écotone
n. m. (Du gr. oikos,
habitat et tonos,
étendue, forme). [Ecotone]. Zone de transition écologique entre
deux écosystèmes comme par exemple, le passage de la forêt à la
savane. Chacune de ces communautés écologiques regroupent au sein
de l’écotone des organismes habituellement propres à chacune.
Écozone
n. f. (Du gr. oikos,
habitat et du lat. zona,
ceinture). Voir Région
biogéographique.
Écrivain
n. m. Syn. de Gribouri. Voir Bromius
ou Eumolpe.
Éctadénies
n. f. pl. [Ectadenia]. Glandes accessoires d’origine ectodermale
que l’on trouve dans l’appareil reproducteur des mâles chez les
Insectes. Elles s’évaginent dans le canal éjaculateur.
Mésadénies et ectadénies sont des glandes accessoires de
secrétion qui débouchent dans le canal éjaculateur et permettent
la fabrication d’une capsule rigide (structure mucilagineuse) ou
spermatophore à la forme souvent complexe qui contiendra les
spermatozoïdes. Voir aussi Glande
accessoire,
Mésadénies,
Spermatophore
et Canal
éjaculateur.
Ectobiidés
(Ectobiidae)
n. m. pl. [German Cockroach Family]. Famille d’Insectes
Dictyoptères du Sous-ordre des Blattodés
dont le genre Ectobius
en est le type. Ils
sont de taille petite ou moyenne. Leur tête est hypognathe. Leurs
antennes sont cillées et très pubescentes à la base. Les ailes
antérieures sont totalement sclérifiées, quoique toujours
nervurées et se chevauchent au repos. La nervure radiale de leur
aile montre de nombreuses ramifications. Leurs pattes sont grêles
et présentent des fémurs armés d’épines sur le dessous. Ce
taxon n’est pas reconnu par SITI et Fauna Europaea en tant que
Famille mais l’est en tant que Sous-famille. Syn. junior
Blattellidae
ou Blattelidae
selon NCBI.
Ectoblaste
n. m. (Du gr. ektos,
au-dehors et blastos,
germe). Syn. d’ectoderme. Voir Ectoderme.
Ectoderme
n. m. (Du gr. ektos,
au-dehors et derma,
peau). [Ectoderm]. Lors du développement embryonnaire chez les
Triploblastiques, les tissus de l’organisme vont se développer en
plusieurs feuillets (endoblaste, mésoblaste et ectoblaste). Le
feuillet externe (ou ectoderme ou ectoblaste) résulte de
l’invagination de la membrane embryonnaire (blastoderme) et est
donc recouvert de cuticule. Au niveau de chaque segment, il
s'invagine pour donner une paire de trachées. À l'avant et à
l'arrière de la gouttière gastrale fermée, l'invagination de
l'ectoderme réalise l'intestin antérieur et l'intestin postérieur.
Le reste de l'ectoderme constitue le tégument de l'insecte. Les
organes d’origine ectodermiques sont renouvelés à chaque mue. Ce
sera le cas de l’intestin antérieur et postérieur, des trachées,
des yeux, des voies génitales d’origine. Mais l’ectoderme est
également à l’origine de l’épiderme, lui-même à l’origine
de la cuticule, des glandes et des cellules épithéliales et du
système nerveux périphérique avec ses récepteurs sensoriels.
Quant à l’endoderme, il se restreindra à tout ou partie du
tractus digestif (Intestin moyen). Le mésoderme, lui, sera à
l’origine de la plupart des organes internes (appareil
circulatoire, gonades, muscles). Voir aussi Bandelette
germinative,
Cuticule
et Gastrulation.
Syn. Ectoblaste.
Ectodermique
adj. [Ectodermal]. Relatif à l’ectoderme.
Ectognathe
adj. (Du gr. ektos,
au-dehors et gnathos,
mâchoire). [Ectognathous]. Désigne les types plus évolués où
les pièces buccales à la différence des entognathes, sont
externes et donc visibles de l'extérieur. Dans ce type le plus
répandu, la position de la tête fait distinguer trois cas :
Prognathe (pièces buccales en avant), Orthognathe (pièces buccales
vers le bas), Hypognathe (pièces buccales tournées vers l’arrière
du corps). Syn. Ectotrophe. Contr. Entognathe.
Voir aussi Opisthognathe.
Ectognathes
(Ectognatha)
n. m. pl. Ancien groupe d’Hexapodes réunissant chez les Insectes
(Insecta),
les Aptérygotes Thysanoures (soit les deux Ordres actuels que sont
les Archaeognathes et les Zygentomes), et tous les Ptérygotes, soit
tous les insectes ailés. Dans la classification donnée par SITI,
on distingue deux Classes chez les Hexapodes les Entognatha
et les Insecta
(Selon NCBI, dans la Super-classe des Hexapodes, on trouve trois
Classes : Diplura,
Ellipura
et Insecta).
Le terme d’Ectognatha
est donc synonyme d’Insecta
mais n’est pas utilisé. Cela s’explique par le fait que
cette caractéristique sépare les véritables Insectes des autres
Hexapodes. Syn. Insectes vrais. Voir aussi Aptérygotes,
Hexapodes,
Insecte
et Insectes
vrais.
Ectohormone
n. f. (Du gr. ektos,
au-dehors et hormôn,
pousser, exciter).
Syn. de Phéromone.
Voir Phéromone.
Ectoparasite n.
m. et adj. (Du gr. ektos,
au-dehors, para,
à coté de et sitos,
nourriture). [Ectoparasite]. Parasite externe vivant à la surface
du corps d’un hôte, en général un animal à sang chaud
(homéotherme comme les oiseaux ou les mammifères), s’en
nourrissant sans le tuer en général. Les insectes ectoparasites se
logeront souvent dans les cavités facilement accessibles du corps,
comme le nez ou les oreilles. Ils sont la plupart du temps aptères.
Ex. Puces (Siphonaptères), Poux (Phthiraptères). Mais on
trouve aussi des Diptères dits pupipares. Contr. Endoparasite. Voir
aussi Endoparasite,
Mésoparasite,
Parasite
et Parasitoïde.
Ectoparasites n.
m. pl. Groupe biologique réunissant les parasites où l’œuf sera
pondu sur l’hôte et où une fois éclot, la larve se nourrira des
tissus de l’hôte parfois en finissant par pénétrer à
l’intérieur de ce dernier. L’œuf peut aussi être pondu dans
l’environnement de l’hôte. Une fois éclot, la larve
recherchera alors l’hôte (Ex. Diptères Œstridés). Cela par
opposition aux endoparasites qui pondent leurs œufs directement
dans l’hôte ou sur la nourriture qui sera ingérée par l’hôte.
A l’éclosion de l’œuf, la larve qui nait donc toujours à
l’interieur de l’hôte, se nourrira de ses tissus. Chez les
insectes ectoparasites, on trouve les Puces (Siphonaptères), les
Poux (Phthiraptères), les Hyménoptères, les Diptères Pupipares
et les Diptères Œstridés. Voir aussi Endoparasites,
Pupipares
et Parasites.
Ectoparasiticide
n. m. Pesticide ciblant les ectoparasites.
Ectoparasitoïde
adj. [Ectoparasitoid]. Substance tuant les ectoparasites.
Ectoparasitoïdes
n. m. pl. (D’Ectoparasite et du gr. eidos,
aspect). Groupe biologique renfermant les Insectes ectoparasites qui
se développent donc à l’extérieur du corps de leur hôte, mais
qui mettent fin à la vie de ce dernier. Voir aussi Parasite
et Parasitoïde.
Ectophage
n. m. et adj. (Du gr. ektos,
au-dehors et phagein,
manger). [Ectophagous]. Qui mange sa proie de l’extérieur. Cela
concerne souvent un hôte et son parasite. Contr. Endophage.
Ectophallus
n. m. (Du gr. ektos,
au-dehors et du lat. phallus,
phallus). [Ectophallus]. Le phallus porte à sa base une région
sclérifiée, la phallobase suivie distalement de l’édéage,
également sclérifié. L’édéage renferme l’endophallus. La
partie extérieure de la phallobase et de l’édéage réunis se
nomme ectophallus.
Ectophyte
n. m. et adj. (Du gr. ektos,
au-dehors et phuton,
plante). [Ectophytic]. 1. Qui vit à la surface d’un végétal. //
2. Qui ne consomme que la partie externe de la plante, sans pénétrer
dans ses tissus. Ex. Larve ectophyte.
Ectopsocidés
(Ectopsocidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Psocomorphes
Homilopsocidés de couleur brun-clair avec des bandes brun foncé
sur l’abdomen. Leur tête est velue. Leurs antennes portent 13
articles. Ils sont macroptères. Les ailes antérieures ne
présentent pas d'Areola
postica. Leurs
tarses sont toujours dimères et les griffes ne présentent pas de
dent préapicale. On les trouve dans la litière des feuilles.
Ectosymbiote
n. m. (Du gr. ektos,
au-dehors et sumbioûn,
vivre ensemble). [Ectosymbiont]. Organisme qui vit à la surface du
corps d’un autre organisme et pour lequel le bénéfice de cette
relation est commun aux deux. Contr. Endosymbiote. Voir Symbiose.
Ectotherme
adj. et n. m. (Du gr. ektos,
au-dehors et thermon,
chaleur). [Ectotherm, Ectothermic (adj.)]. Se dit des Animaux dont
la température suit celle de l’extérieur. C’est le cas
notamment de tous les Invertébrés et donc des Insectes. La plupart
des animaux poecilothermes (ou à sang froid) sont ectothermes. Mais
il existe également des animaux à sang chaud qui utilisent des
moyens extérieurs pour se réchauffer (soleil) ou se refroidir
(bain, ombre). Contr. Endotherme. Voir aussi Thermorégulation,
Homéostasie,
Poecilotherme
et Homéotherme.
Ectotrophe
n. m. et adj. (Du gr.
ektos,
au-dehors et trophê,
nourriture). [Ectotrophous (adj.)]. 1.
Dont les pièces
buccales à la différence des entognathes, sont externes et donc
visibles de l'extérieur. Ex. les Thysanoures. Syn. Ectognathe. Voir
Ectognathe.
// 2. Qui vit à
l’extérieur de sa nourriture, qui n’y pénètre pas. Contr.
Entotrophe.
Ectotrophes
n. m. pl. Ancien Super-ordre d’Insectes comprenant les
Thysanoures Aptérygotes (Zygentomes et Archaeognathes), et tous les
Ptérygotes, les Insectes ailés. Leur caractéristique principale
étant que leurs pièces buccales sont bien dégagées. Contr.
Entotrophes. Syn. Ectognathes. Voir Ectognathes.
Écureuil,
[Lobster moth]. Nom vernaculaire de Stauropus
fagi, Lépidoptère
de la Famille des Notodontidés.
Écusson n.
m. [Scutellum]. Pièce dorsale du thorax des Insectes ayant une
forme triangulaire et arrondie à la manière d’un écusson. Le
mot se prononce scutellum en latin. Chez certains Coléoptères
l’écusson se situe à la base des élytres. On trouve cependant
aussi un écusson chez les Hétéroptères. Syn. Scutellum et
Mésoscutellum. Voir aussi Scutellum
et Mésoscutellum.
Édaphique
adj. (Du gr. edaphos,
sol). [Edaphic]. Qui
concerne le substrat, le sol que ce soit dans sa partie supérieure
ou profonde. Ex. Espèce édaphique. Voir aussi Endogé.
Édaphon
n. m. [Edaphon].
Ensemble des organismes
du sol. Ce sont par exemple les géobiontes.
Édéage
n.
m. [Aedeagus(i)]. Pénis
du mâle chez les Insectes. Syn. Aedeagus.
Voir aussi Aedeagus.
Édification
n. f. Syn. d’Histogenèse. Voir Histogenèse.
EDWARDS
William Henry (1822-1909) n. p. Entomologiste Américain auteur de
“Voyage up the
Amazon” qui
exercera une influence sur Henry Walter BATES et Alfred
Russel WALLACE qui exploreront par la suite l’Amérique du
Sud. Il a également fait paraitre un des premiers ouvrages sur les
papillons Nord-Américains « The
Butterflies of North America ».
Effecteur
n. m. et adj. [Effector]. Organe (muscle ou glande) de réponse à
un stimulus reçu par un organe récepteur. Un neurone moteur est un
neurone dont les ganglions et les axones sont effecteurs. Ex. Les
sensilles des tarses en entrant en contact avec le sol envoient un
signal aux muscles des ailes, des effecteurs, afin que l’insecte
stoppe le battement de ses ailes.
Efférent
adj. (Du lat. effere,
porter hors). [Efferent]. Sortie ou départ d’un élément d’une
région. Cela peut viser l’hémolymphe véhiculée par des
vaisseaux efférents qui permettent la sortie de l’hémolymphe de
la structure irriguée. Cela peut viser aussi des messages nerveux.
A propos des messages nerveux, l’adjectif efférent signifie qui
part d’un centre nerveux, qui conduit du centre vers la
périphérie. Le message afférant (qui arrive à un centre nerveux)
arrive par l’extrémité de la dendrite jusqu’au noyau de la
cellule nerveuse et est retransmis par l’axone, qui véhicule le
message efférent en direction des cellules de la chaîne de
ganglions, où va être analysé le message. Contr. Afférent. Voir
aussi Afférent,
Axone,
Dendrite
et Ganglion.
Effet Allee,
Notion développée par le Zoologiste Américain, Warder Clyde Allee
qui a défini les nombreux avantages que procure la vie en groupe
chez les animaux. L’effet Allee est un effet de groupe positif où
il existe une corrélation positive entre la densité d’une
population et son taux de croissance. L’effet Allee donne la
mesure du gain de fitness (aptitude à la survie et à transmettre
son patrimoine génétique) tiré par un individu en fonction de la
taille de la population dans laquelle il vit. Voir aussi Fitness,
Grégarisme.
Effets sublétaux,
Ce sont des effets néfastes sur le long terme qui conduisent à la
mort. Chez les abeilles, des études ont démontré que les
néonicotinoïdes induisaient de tels effets sublétaux en agissant
sur leur comportement ou leur physiologie. L’abeille, si elle ne
meurt pas directement au contact de la molécule chimique, finira
tout de même par mourir, du fait des effets induits qui peuvent
être des troubles du comportement (désorientation par rapport à
la ruche, altération du comportement social), mais aussi des
troubles de la physiologie (réduction de la ponte, de l’éclosion
des œufs, de la consommation de sirop) ou de la respiration.
Actuellement, les effets sublétaux ne sont pas pris en compte par
la règlementation et a fortiori par les producteurs de pesticide.
Voir aussi Néonicotinoïdes.
Élachiste
(Elachista)
n. f. (Du gr. elakhustos,
minuscule). Genre d’Insectes Lépidoptères, type de la Famille
des Elachistidés, aux ailes frangées de soie. La chenille,
mineuse, de cette minuscule teigne (Microlépidoptère), vit dans
les feuilles de graminacées.
Élachistidés
(Elachistidae)
Bruand, 1850 n. m. pl. [Grass miner moths]. Famille d’Insectes
Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Géléchioïdes
dont l’élachiste en est le type. Ce sont des microlépidoptères
dont l’envergure des ailes ne dépasse pas les 15 mm. Les adultes
ont un corps allongé, assez fin. Leurs palpes maxillaires sont
réduits et repliés par-dessus la trompe. Les palpes labiaux ne
sont pas trop développés. Ils ne présentent pas de chaetosomes.
Leurs scapes antennaires sont larges et présentent souvent un
peigne de soie. Les ailes sont repliées en arrière sur l’abdomen
au repos. Ces ailes apparaissent plumeuses ce qui est du
essentiellement à la frange de soies se situant à l’apex de
l’aile antérieure. Les postérieures sont plus petites mais la
ressemblance avec une plume est encore plus prononcée puisqu’elles
consistent essentiellement en deux bandes de longues soies situées
de part et d’autres des nervures. Les tibias antérieurs portent
une épiphyse. La formule de leurs épines tibiales est 0-2-4. Leurs
chenilles sont mineuses de nombreuses plantes herbacées. Quelques
unes se nymphosent dans un cocon de soie. Ils sont cosmopolites mais
on les trouve particulièrement dans les zones tempérées de
l’hémisphère Nord.
Élaiomyiophagie
n. f. (Du gr. elaios,
huile, muia, as,
mouche et phagein,
manger). [Elaiomyiophagous]. Consommation alimentaire d’huile de
mouche. Cette huile alimentaire pour animaux d’élevage est
produite à partir des larves de l’Hermétie brillante, Hermetia
illucens (Diptères
Stratiomyiidés). Aux Pays-Bas, une firme produit cette huile à
destination des éleveurs de poissons, de porcs et de volailles.
Élaïosome
(Du gr. elaios,
huile et sôma,
corps). [Elaiosome]. Excroissance
de certaines graines, riche en lipide et en protéine qui attire les
Fourmis. Une fois l’élaïosome consommé par les larves, les
fourmis se débarrassent de la graine permettant sa germination et
assurant ainsi sa dispersion dans la nature (Myrmécochorie). Syn.
Eléosome.
Elasmidés
n. m. pl. Ancienne Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites
Parasites Chalcidoïdes. On enconnait près de 200 espèces. Ils
mesurent entre 1,5 et 3 mm. Ils ne portent que rarement des couleurs
métalliques. Leurs antennes comportent au mieux 10 articles et sont
ramifiées chez le mâle. Leurs ailes sont longues et étroites. La
nervation des ailes est réduite. Si la nervure marginale est
longue, les nervures stigmales et postmarginales sont très courtes.
Comme tous les Chalcidoïdes, les deux paires d’ailes ne montrent
aucunes cellules fermées. Les bords de leurs ailes antérieures
sont presque parallèles. Les hanches de leurs pattes postérieures
sont dilatées, de forme discoïdale. Les tarses sont tous
tétramères. Leurs larves sont le plus souvent ectoparasites des
Lépidoptères. Elles peuvent être aussi hyperparasites. Selon des
recherches phylogénétiques récentes (2000), cette famille devrait
intégrer la Sous-famille des Eulophinae
dans la famille des Eulophidae.
Elater
n. m. (Du gr. elatêr,
qui pousse, qui dirige). Genre d’Insectes Coléoptères, type de
la Famille des Elatéridés, dont la larve qui vit dans le bois
vermoulu dévore celle des autres coléoptères. Le nom usuel de
l’élater est taupin. On les appelle aussi maréchaux,
tape-marteaux,
etc. Placé sur le dos, un taupin se détend comme un ressort, en
produisant un bruit sec, pour se remettre sur ses pattes. Certaines
espèces des pays chauds se nomment cucujo ou pyrophore. Ex. Elater
ferrugineus. Syn.
Taupin.
Élatéridés
(Elateridae)
n. m. pl. [Click beetles et pour les larves, Wireworms]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Elateroïdes,
comprenant des insectes appelés usuellement taupins et dont
l’Elater
est le type. Ils sont apparentés aux Lampyridés et certaines de
leurs espèces émettent aussi de la lumière (ex. le pyrophore). On
en connait près de 8.000 espèces. Leur corps est de forme oblong,
allongé et terminé en ogive. Ils peuvent mesurer jusqu’à près
de 50 mm. Leur petite tête est encastrée dans le prothorax. Leurs
antennes de 11 articles sont généralement dentées ou pectinées.
Les angles postérieurs de leur pronotum sont pointus à tel point
qu’ils forment des sortes d’éperon. Ils se distinguent par la
présence d’une saillie prosternale (la mentonnière) logée en
butée dans un sillon, une cavité de la saillie mésosternale
(Groupe des Strenoxia).
Des muscles tirent rapidement le prosternum vers l’arrière et la
saillie prosternale vient buter contre la base du sillon de la
saillie mésosternale. Cette action permet à l’insecte de sauter
pour s’élancer dans l’air en cas de danger, tout en émettant
un cliquetis caractéristique que l’on peut entendre. Leurs pattes
sont courtes. Leurs tarses sont homéomères (formule tarsale
5.5.5). Ils sont phytophages. Les femelles pondent leurs œufs dans
le sol ou le bois pourri. Leurs larves dites élatériformes sont
radicivores (se nourrissent des racines des végétaux) et sont à
ce titre des ravageurs des cultures. On les appelle usuellement
« vers fil de fer » du fait de leur forme très
allongée. Elles ressemblent à un tube articulé jaunâtre. Le
développement larvaire peut durer plusieurs années (de deux à six
ans selon les espèces). Contrairement aux larves de Coléoptères
Ténébrionides, leur labre est soudé au clypéus. Elles portent
trois paires de pattes thoraciques et des urogomphes dont la forme
est utilisée en systématique. Ex. Sericus
brunneus L. Voir
aussi Cucujo.
Élatériforme
adj. (D’élater et du lat. forma,
forme). [Elateriform]. Qui ressemble à une larve de Coléoptère
Elatéridé avec un corps sclérifié, allongé et cylindrique
ressemblant ainsi à un lombric, mais avec des pattes thoraciques
courtes et un nombre réduit de soies. // Larve élatériforme, Voir
Larve
élatériforme et Oligopode.
Elatériformes
(Elateriformia)
Crowson, 1960 n. m. pl. Infra-ordre d’Insectes Coléoptères
Polyphages regroupant plusieurs Super-familles, celle des
Buprestoïdes, celle des Byrrhoïdes, des Dascilloïdes, des
Elatéroïdes et des Scirtoïdes (ancien Eucinétoïdes) et deux
Familles de position incertaine (incertae
sedis), les
Podabrocéphalidés et les Rhinorhipidés.
Elatéroïdes (Elateroidea)
n. m. pl. (D’élater et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’insectes Coléoptères Polyphages
Elatériformes regroupant les Familles suivantes :
Artematopodidae,
Brachypsectridae, Cantharidae, Cerophytidae, Drilidae, Elateridae,
Eucnemidae, Lampyridae, Lycidae, Omalisidae, Omethidae, Phengodidae,
Plastoceridae, Telegeusidae, Throscidae.
Ce sont des Coléoptères au corps allongé, au tégument dur. Leur
tête est enfoncée dans le prothorax. Leurs antennes sont dentées.
Les angles postérieurs de leur prothorax sont pointus. Syn.
Cantharoïdes.
Electrentomidés
(Electrentomidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Troctomorphes
Amphientometes Electrentomoïdes.
Electrentomoïdes
(Electrentomoidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Psocoptères Troctomorphes Amphientometes regroupant
les Familles suivantes: Compsocidae,
Electrentomidae,
Musapsocidae,
Protroctopsocidae,
Troctopsocidae.
Elédone
(Eledona)
n. f. Genre d’Insectes Coléoptères Ténébrionidés dont les
individus vivent dans les champignons des troncs d’arbre. Ex.
Eledona agricola.
Elenchidés
(Elenchidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Strepsiptères Stylopidia.
Leurs larves sont endoparasites des Fulgoridés. Ex. Elenchinus
japonicus.
Éléosome
n. m. Syn. d’élaïosome. Voir Elaïosome.
Éléphantiasis
n. m. (Du gr. elephas,
elephantos,
éléphant et iasis,
maladie). [Elephantiasis]. Inflammation du système lymphatique due
à la filaire de
Bancroft dont le vecteur est Culex
fatigans, Diptère
Nématocère Culicidé.
Cette filaire
provoque un gonflement des vaisseaux lymphatiques et un gonflement
des membres inférieurs. Voir aussi Filaire.
Elevage de pucerons,
Voir Miellat.
Elevage des insectes,
L’élevage est une pratique assez courante en entomologie. Il
existe de nombreuses fermes à insectes ou Insectarium à travers le
monde. On y trouve des papillons, des phasmes ou même des
longicornes. Les Hyménoptères du genre Polistes
peuvent également faire l’objet d’un élevage. En ce qui
concerne les abeilles, on passe au domaine de l’apiculture. Pour
la culture du vers à soie, on parle de sériciculture. De nos
jours, de nombreux insectes sont élevés dans le but d’être
vendus en tant qu’auxiliaires des cultures. (Ex. la coccinelle).
Voir Apiculture et Sériciculture.
Elipsocidés
(Elipsocidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Psocomorphes
Homilopsocidés. On en connait près de 130 espèces. Ils sont de
couleur brune ou brunâtre. Ils présentent des antennes de 13
articles. Ils peuvent être macroptères ou brachyptères ou
aptères. Les nervures des ailes antérieures sont au moins
partiellement pileuses. Sur les ailes antérieures, leur Areola
postica est libre
(mais aussi quelquefois absente). Les ailes postérieures sont
glabres sur leur bord postérieur. Leurs tarses peuvent être
dimères, mais sont le plus souvent trimères. Leurs griffes
présentent une dent préapicale et un pulville qui peut être
sétiforme ou légèrement dilaté. On les trouve sur les
écorces et dans la litière des feuilles. Ils sont cosmopolites.
Ellipoures
(Ellipura)
n. m. pl. Selon NCBI, dans la Super-classe des Hexapodes, on
trouve trois Classes : Diplura,
Ellipura
et Insecta.
La Classe des Ellipoures regroupe les Protoures et les Collemboles.
Ce taxon des Ellipura
n’est pas reconnu par SITI. Dans la classification donnée par
SITI, on distingue deux Classes chez les Hexapodes les Entognatha
(qui regroupent Protoures, Diploures et Collemboles) et les Insecta.
Elmidés
(Elmidae)
n. m. pl. [Riffle beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Dryopoïdes. Ce sont des insectes aquatiques. On en
connait près de 1.400 espèces. Leurs antennes de 11 articles sont
plus longues que celles des Dryopidés, avec une massue non
pectinée. Ils possèdent une aire duveteuse sur leur surface
ventrale qui leur sert de plastron aérifère. Ce plastron permet
sous l’eau la retenue d’une pellicule d’air afin de permettre
la respiration. Leurs tarses sont tous pentamères. Le dernier
article de leurs tarses est très long et porte deux fortes griffes
qui leurs servent à se cramponner aux racines immergées. L’abdomen
présente 5 sternites. Leurs larves aquatiques sont onisciformes et
respirent au moyen de branchies trachéennes anales. Elles n’ont
pas d’urogomphes. Syn. Elminthidés.
Elminthidés
(Elminthidae)
n. m. pl. Syn. d’Elmidés. Voir Elmidés.
Élytre
n. m. (Du gr. élutron, enveloppe,
étui). [Elytron(tra)]. Chez les Coléoptères (dont le terme
provient du gr. koleos,
étui, fourreau et pteron,
aile), l’élytre désigne l’aile antérieure coriace
(sclérotisée) et convexe rattachée au thorax. Leur consistance
ressemble à celle du cuir. Elle sert de fourreau et de couverture
pour l'aile postérieure membraneuse (seule apte au vol) lorsque
celle-ci est au repos et permet ainsi de la protéger contre toute
déchirure quand l’insecte circule dans ou sur le sol. Les élytres
s’unissent au repos si bien l’un à l’autre qu’ils donnent
l’impression d’être soudés, leur assurant ainsi une meilleure
rigidité. Ce couplage s’effectue par coaptation au niveau des
sutures au moyen d’un dispositif à tenon et mortaise. Les élytres
se développent de la même façon que les ailes postérieures
pendant la plus grande partie de la vie larvaire. Chez les
Coléoptères capables de voler, les élytres ne prennent pas une
part directe au vol et restent relevées, immobiles, pour permettre
la liberté du mouvement des ailes postérieures membraneuses. Dans
certaines Familles, les ailes postérieures font défaut et les
élytres, solidement réunis, restent immobiles (Ex. Ténébrionidés
déserticoles). Les élytres recouvrent la plupart du temps
l’abdomen mais ce n’est pas une généralité (Ex. chez les
staphylins). Ils ne portent ni nervures, ni cellules, mais peuvent
être striés, porter des protubérances, des marques diverses et
peuvent aussi être parés de diverses couleurs (ex. Buprestidés ou
Cicindélidés). On peut parler d’élytres également dont la
sclérification est cependant moindre pour les Orthoptères, les
Dictyoptères, les Dermaptères (et notamment les Forficules) et les
Phasmoptères. Pour les Orthoptères et les Dictyoptères on parle
plutôt de Tegminae
(ou Pseudoélytres). Pour les Hétéroptères, on trouve le nom
d’hémélytre (ou hémiélytre ou tegmina), mais ce terme ne
désigne que l’aile antérieure dont la moitié basale est
sclérifiée tandis que son apex reste membraneux. Voir aussi Aile,
Hémélytre,
Tegmina
et Pseudoélytre.
Elytroptères
n. m. pl. (Du gr. ancien élutron, enveloppe,
étui et pteron,
aile). Syn. ancien et inusité de Coléoptères.
Emarginé,
e adj.
[Emarginate]. Avec une encoche nette.
Embie
(Embia)
n. m. Genre d’Insectes Embioptères, type de la Famille des
Embiidés. Leurs larves
se déplacent dans un fourreau de soie.
Embiidés (Embiidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Embioptères. Ce sont des insectes
grégaires que l’on trouve en Amérique du Sud et en Afrique.
Embiidinés
(Embiidina)
Hagen, 1862 n. m. pl. [Web-spinners]. Ordre
d’Insectes Néoptères. Syn. sénior Embioptères (selon NCBI).
Syn. invalide Embioptera
selon SITI. Voir Embioptères.
Embioptères
(Embioptera)
Shipley, 1904 n. m. pl. (Du gr. embios,
vivant et pteron,
aile). [Web spinners]. Ordre d’Insectes Néoptères restreint
regroupant 10 Familles (Andesembiidae,
Anisembiidae,
Australembiidae,
Clothodidae,
Embiidae,
Notoligotomidae,
Oligotomidae,
Scelembiidae
et Teratembiidae)
et 500 espèces. Ils sont paurométaboles et toujours grégaires. De
couleur brun ou noir, ce sont des insectes au corps mou, cylindrique
et allongé de quelques millimètres de long (3 à 8 mm en France).
Leurs antennes sont filiformes. Ils sont pourvus de pièces buccales
de type broyeur. La tête porte des yeux composés sans ocelles.
Les mâles portent en général deux paires d’ailes étroites,
similaires, faiblement nervurées. Les femelles sont aptères. Leurs
pattes possèdent des tarses de 3 articles. Ils ont la particularité
de pouvoir marcher rapidement aussi bien en avant qu’à reculons.
L’article basal de leur protarse est dilaté et renferme des
glandes séricigènes au moyen desquelles ils tissent de longs
tunnels de soie dans la litière et sous les écorces ou sous les
pierres. Ces longs tunnels dans lesquels ils circulent rapidement,
leur permettent de se protéger des prédateurs. Ils n’en sortent
que la nuit. Leurs cerques de deux articles sont courts. Ces cerques
sont asymétriques chez les mâles. Ces derniers sont rares
(spanandrie) et la parthénogenèse est fréquente. La femelle
surveille sa ponte et peut apporter un soin à ces jeunes consistant
en l’apport d’une aide par la confection de tunnels de soie afin
de leur permettre d’accéder à la nourriture. Elle ramasse
également leurs déjections qu’elle emballera dans un sac de soie
lui-même incorporé aux tunnels de soie. L’Embie de Rambur
(Monotylota
(Embia)
ramburi)
prémâche même la nourriture de ses larves. Les Embioptères
forment de petits groupes soudés par des phéromones d’agrégation.
Ce sont des saprophages (se nourrissent de matière organique en
décomposition). Ils sont surtout présents dans les régions
chaudes. On trouve dans le midi de la France, Haploembia
solieri, mais la
majorité des espèces vit sous les tropiques. Syn. Embiidinés
(selon NCBI).
Embolémidés
(Embolemidae)
Forster, 1856 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Aculéates Chrysidoïdes. On en connait 15 espèces. Les
mâles et les femelles présentent des antennes de 10 articles
insérées sur une proéminence au milieu de la tête (Torulus). La
nervation des ailes postérieures est réduite et ne comporte pas de
cellules fermées.
Embolium
n. m. (Du gr. embolos,
qui s’enfonce dans). [Embolium]. Chez les Hémiptères
Hétéroptères, partie latérale de l’hémélytre, formant une
bande étroite qui borde la Costa (C), séparée du reste de la
corie par une suture ou un sillon. Cette suture individualise la
mésocorie de l’embolium (ou exocorie). Deux sillons longitudinaux
présents sur l’hémélytre permettent d’individualiser trois
secteurs qui sont respectivement de l’intérieur vers l’extérieur,
le clavus, la mésocorie et l’embolium (ou exocorie). La partie
apicale de l’hémélytre est membraneuse. Syn. Exocorie. Voir
aussi Clavus
et Corie.
Embranchement
n. m. [Phylum(la)]. Subdivision d’un règne regroupant des classes
de végétaux ou d’animaux. Embranchements, Classes, Ordres,
Familles, Tribus, Genres et Espèces, suivies de Sous-espèces sont
les divisions employées dans la classification des êtres vivants.
Les Arthropodes sont un embranchement du règne des Animaux. Syn.
Division, Phylum.
Embryogenèse
n. f. (Du gr. embruon,
de bruein,
croître et genesis,
naissance, origine). [Embryogenesis]. Période correspondant au
développement de l’embryon. Voir aussi Vitellogenèse.
Embryologie
n. f. (Du gr. embruon,
de bruein,
croître et logos,
discours). [Embryology]. Etude du développement d’un
organisme depuis l’œuf fécondé jusqu’à l’éclosion. Voir
aussi Segmentation,
Blastula
et Gastrulation.
Embryon
n. m. (Du gr. embruon,
qui se développe à l’intérieur). Chez les Insectes, suite à la
fécondation, le spermatozoïde et l’ovule fusionnent conduisant à
la formation d’une cellule œuf qu’on nomme le zygote. C’est
la division de cette cellule plusieurs fois successivement qui forme
l’embryon. Cet embryon se développera dans l’œuf jusqu’à
l’éclosion qui verra apparaître la larve. La durée de ce
développement est très variable, allant de quelques jours à
plusieurs mois (pour les espèces qui pondent des œufs d’hiver).
Voir aussi Segmentation,
Blastula,
Eclosion,
Gastrulation,
Larve,
Œuf
et Œuf
d’hiver.
Émergence
n. f. (Du lat. emergere,
sortir de, apparaître). [Emergence].
Beaucoup d’insectes pondent dans le sol. Ce dernier sert ainsi
d’incubateur à de nombreuses espèces (dites espèces
édaphiques). Le déplacement vers la surface des jeunes imagos et
appelé émergence. Mais le terme peut également viser le passage
de la vie aquatique à la vie aérienne. Ainsi par exemple chez
les Odonates, il y a également émergence lors de la transformation
de la larve aquatique en imago aérien. Le terme est également
utilisé à propos des Insectes holométaboles, à la fin du stade
nymphal lors de la sortie de l’imago à l’air libre à partir de
la nymphe, de la pupe ou de son cocon. Voir aussi Éclosion.
Émigrante
adj. et n. f. (Du lat.
emigrare,
changer de demeure). [Emigrant, Migrant]. Dans le cycle de
reproduction des Hémiptères Aphidiens,
génération de
pucerons femelles ailées, parthénogénétiques et vivipares issue
de la dernière génération de Fondatrigènes. Elles se développent
sur un hôte primaire pour migrer par la suite sur un hôte
secondaire. Ces fondatrigènes ailées une fois sur l’hôte
secondaire sont appelés, ainsi que leur descendance, exilés (ou
exules ou aliénicoles). On parle de vol d’émigration quand elles
vont s’installer sur un hôte secondaire. Au cours de l’été,
on observe l’apparition d’émigrantes ailées (quand les
individus d’une colonie deviennent trop nombreux) qui vont se
déplacer aux alentours. Ce sont alors des vols de
dissémination. Ces exilés donneront naissances à des
femelles sexupares. Les sexupares étant les femelles qui donneront
naissance à des individus sexués. Voir aussi Cycle
de reproduction des pucerons
et Exilé.
Émigration
n. f. [Emigration].
Phénomène de déplacement d’individus isolés ou de populations
d’individus qui quittent l’habitat où ils vivaient pour se
rendre dans un nouvel habitat. Cette émigration peut avoir pour
origine des facteurs écologiques défavorables ou des comportements
particuliers. Elle consiste notamment souvent en un changement de
plantes hôtes (Ex. chez les Aphidiens). Voir aussi Dissémination,
Dispersion,
Essaimage,
et Migration.
Emmieller
v. Ajouter du miel ou enduire de miel.
Emmiellure
n. m. Remède à base de miel notamment utilisé par les
vétérinaires pour assouplir le sabot des chevaux.
Emoucher
v. tr. Débarrasser des mouches.
Emouchoir
n. m. Instrument pour chasser les mouches.
Empididés
(Empididae)
n. m. pl. [Dance
flies, Dagger flies, Balloon flies]. Famille
d’Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes Asilomorphes
Empidoïdes. Il en existe environ 3.500 espèces. Ils mesurent entre
1 et 15 mm. Les pièces buccales sont composées de deux stylets
maxillaires faits par les laciniae.
Ils portent des palpes maxillaires. Ils n’ont ni cardo ni stipes.
La trompe rigide est formée par le labium. Leur thorax est trapu.
La nervure du secteur de la Radiale (Rs) prend naissance bien
au-delà du niveau de la nervure humérale. La Sous-costale (Sc) est
différente et rejoint la nervure Costale (C) ou est effacée peu
avant mais n’est jamais coudée vers l’arrière. Ce sont des
Diptères hétérodactyles (dont les tarses sont composés de deux
pulvilles et une soie empodiale centrale). L’abdomen est long et
effilé. Ces mouches sont carnassières et saisissent leurs proies
en vol, avec leurs pattes antérieures. Les Empididés forment des
essaims nuptiaux au dessus de points d’eau où le mâle peut
offrir une proie entourée dans un cocon de soie à la femelle que
celle-ci dévore pendant l’accouplement. Certaines espèces ne
sont carnivores que pendant l’époque de l’accouplement. Les
larves prédatrices sont aquatiques ou terrestres et vivent sur des
matières végétales en décomposition. Ex. L’empis marqueté,
Empis tesselata.
Empidoïdes
(Empidoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères
Orthorrhaphes représentée par les Familles des Dolichopodidés et
des Empididés. Ce sont des Diptères hétérodactyles (dont les
tarses sont composés de deux pulvilles et une soie empodiale
centrale).
Empodial,
e,
s
adj. [Empodial]. Qui concerne l’empodium. Qualifie notamment chez
les Diptères, la soie sensorielle située entre les bases des
griffes sur les pattes.
Empodium
n. m. (Du gr. en,
dans, pous,
pied, qui a donné empodion,
obstacle). [Empodium(ia)]. Chez les Diptères, désigne un organe
impair placé sur la face inférieure du distitarse entre les bases
des griffes et les pulvilles
du prétarse. L’empodium peut prendre la forme d’un coussinet
(dit alors pulvilliforme) ou d’une soie (dite alors soie
empodiale). Lorsqu'il n'y a qu'une pelote ou pulville, on l'appelle
empodium ou arolium. Quand il y a en a deux, ce sont des pulvilli.
Chez certains Diptères, il existe à la fois un empodium et des
pulvilli (homéodactyles ou hétérodactyles si l’empodium
est transformé en soie). L'empodium se situe alors entre les
pulvilles. Les pulvilles et l'empodium sont habituellement des
organes parsemés de petits pores ayant un rôle adhésif comme les
ventouses et servant à la progression ou à l'adhésion de certains
insectes sur les surfaces lisses verticales ou surplombantes. Chez
les Lépidoptères, l'empodium est formé par une lamelle médiane
(pulvillus) et deux lobes latéraux, les paronychia.
Voir aussi Hétérodactyle,
Homéodactyle,
Sclérite
unguitracteur,
Pulville
et Arolium.
Empupement
n. m. (Du lat. pupa,
poupée). [Pupation]. Chez les Diptères Cyclorrhaphes, formation de
la pupe.
Empuse
(Empusa)
n. f. Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Dictyoptères de la
Famille des Empusidés,
qui vivent dans les régions chaudes d’Afrique d’Asie et de la
région méditerranéenne. Les pattes de cette Mante sont foliacées
(aplaties en forme de feuilles). Ex. L’empuse commune, Empusa
pennata. L’empuse
gongylode, Gongylus
gongylodes.
Empusidés
(Empusidae)
n. f. pl. Famille d’Insectes Dictyoptères du Sous-ordre des
Mantodés dont le Genre Empusa
en est le type. Ils se caractérisent par leur vertex (partie
supérieure de la tête) prolongé en mitre.
Encaustique
n. m. Préparation à base de cire et de térébenthine destinée à
entretenir le bois.
Encéphalite
n. f. (Du gr. enkephalos,
cerveau et du suffixe –ite, constituant). [Encephalitis]. Maladie
causant une inflammation de l’encéphale qui peut être transmise
par la femelle moustique. Ex. L’encéphalite japonaise avec 30.000
à 50.000 cas cliniques signalés chaque année. Voir aussi
Arbovirus
et Flavivirus.
Encoconnée
(Chrysalide) adj. Qui est enfermé dans un cocon. Ex. la
chrysalide du ver à soie. Voir aussi Chrysalide
encoconnée.
Encyrtidés
(Encyrtidae)
n. m. pl. [Encyrtid wasps]. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Parasites Chalcidoïdes. On en connait près de 3.800
représentants. Leurs antennes n’ont pas d’anellus. Le
mésoscutum est régulièrement convexe. Le mésopleure présente un
sillon pour la réception du fémur. Leurs notaules (sillons
sublatéraux longitudinaux) sont absents ou invisibles. La nervation
des ailes est réduite. La nervure marginale de leur aile antérieure
est plus ou moins ponctiforme. Cette nervure est courte. Vu de
profil, la hanche médiane est insérée au niveau du milieu du
mésopleure, ou même un peu antérieurement. Les insectes de cette
vaste Famille ont pour particularité de présenter sur les tibias
de leurs pattes médianes un éperon apical (épiphyse tibiale)
incurvé long et fort. Cet éperon sert d’organe de nettoyage de
l’antenne. Les tarses de leurs pattes portent 4 articles. Les
insectes de cette Famille varient beaucoup et beaucoup d’espèces
sont utilisées pour lutter contre les ravageurs des cultures,
notamment les Coccidés (cochenilles) que leurs larves parasitent.
Ex. Copidosoma
koehleri qui
choisit pour hôte une teigne des patates en Inde. Ces insectes
présentent un cas de polyembryonie consistant en ce qu’un seul
œuf pondu dans le corps d’une chenille, donne de nombreux
adultes, tous du même sexe.
Endécatomidés
(Endecatomidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages.
Endémique
adj. (Du gr. endemo-,
originaire d’un pays, indigène). [Endemic]. Se dit d’une espèce
que l’on rencontre dans une contrée délimitée, souvent de
faible étendue géographique, telle qu’une montagne, une île, un
lac, des grottes, un désert, etc. Il peut s’agir d’un endémisme
d’espèces, de genres et même de familles. Les régions à fort
taux d’endémisme sont appelées des points chauds, ou Hot Spots
(Ex. Madagascar pour beaucoup d’espèces d’Insectes mais aussi
pour ses Lémuriens).
Endémisme
n. m. [Endemism]. Caractère de ce qui est endémique.
Enderleinellidés
(Enderleinellidae)
n. m. pl. [Squirrel lice]. Famille d’Insectes Phthiraptères
Anoploures.
Endite
n. f. [Endite]. Désigne un lobe interne de tout segment, de tout
appendice. // Chez les Crustacés, expansion interne du protopodite,
opposé à l’excite ou épipodite.
Endoblaste
n. m. (Du gr. endon,
en dedans et blastos,
germe). Syn. d’endoderme. Voir Endoderme.
Endochorion
n. m. (Du gr. endon,
en dedans et khorion,
membrane). [Endochorion]. Couche interne du chorion de l’œuf des
Insectes. Le chorion (enveloppe extérieure de l’œuf) est
constitué de deux couches principales, l’endochorion, interne et
l’exochorion, externe. On trouve donc dans l’œuf, l’ovocyte,
le vitellus, les cellules nourricières qui sont protégés
successivement par la membrane vitelline, la couche cireuse,
l’endochorion, puis l’exochorion. Voir aussi Œuf.
Endocrine adj.
(Du gr. endon,
en dedans et krinein,
sécréter). [Endocrine]. Se dit à propos des glandes, de la
substance hormonale sécrétée par elles, qui se déverse
directement dans le sang ou l’hémolymphe afin d’exercer leur
action spécifique sur des organes - ou des cellules- cibles
distants. Contr. Exocrine. Voir aussi Glande
et Glande
endocrine.
Endocrinologie
n. f. (Du gr. endon,
en dedans et krinein,
sécréter et logos,
discours, science). [Endocronology]. Science qui étudie les glandes
qui produisent les hormones. Voir aussi Hormone.
Endocuticule
n. f. (Du gr. endon,
en dedans et du lat. cuticula,
petite peau). [Endocuticle(s)]. Chez les Arthropodes, partie interne
non durcie de la cuticule, et plus exactement, couche interne de la
procuticule. La couche externe de la procuticule étant
l’exocuticule. La procuticule forme avec l’épicuticule, la
cuticule. L’endocuticule est une matière épaisse, élastique,
formée de chitine et d’arthropodine permettant ainsi de conférer
à la fois flexibilité et solidité au tégument. Elle constitue la
majeure partie du tégument chez les insectes à tégument mou
(malacodermes). Voir aussi Arthropodine,
Chitine,
Cuticule,
Epicuticule,
Exocuticule
et Procuticule.
Endoderme
n. m. (Du gr. endon,
en dedans et derma,
peau). [Endoderm]. Lors du développement embryonnaire chez les
Triploblastiques, les tissus de l’organisme vont se développer en
plusieurs feuillets (endoblaste, mésoblaste et ectoblaste). Le
feuillet interne (ou endoderme ou endoblaste) résulte de
l’invagination de la membrane embryonnaire (blastoderme). Les
organes d’origine endodermiques sont l’intestin moyen et
d’autres organes viscéraux. Quant au mésoderme, il sera à
l’origine de la plupart des organes internes (appareil
circulatoire, gonades, muscles). L’ectoderme, lui, sera à
l’origine des téguments mais aussi du système nerveux interne.
Voir aussi Bandelette
germinative
et Gastrulation.
Syn. Endoblaste.
Endodermique
adj. [Endodermal]. Relatif à l’endoderme.
Endogé,
e adj. (Du gr.
endo,
dedans et gê,
terre). [Endogeous]. Désigne un organisme, une espèce, qui vit
dans la partie profonde du sol. Voir aussi Edaphique.
Endolymphe
n. m. (Du gr. endon,
en dedans et du lat. lympha,
eau). [Endolymph]. Sang incolore de l’appareil circulatoire des
Insectes. Voir aussi Hémolymphe.
Endoméiose
n. f. (Du gr. endon,
en dedans et meiosis,
décroissance). [Endomeiosis]. Chez les femelles de Pucerons
parthénogénétiques (Hémiptères Aphidiens), mini-méiose
(division cellulaire) qui leur est propre donnant des sexués mâles.
Voir aussi Sexupare.
Endomyque
(Endomychus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères, type de la Famille des
Endomychidés, aux couleurs vives et tranchées, qui vivent sous les
champignons d’arbres, entre les gerçures des écorces. Leurs
larves sont d’ailleurs saprophages. Ex. Endomychus
coccineus.
Endomychidés
(Endomychidae)
n. m. pl. [Handsome fungus beetles]. Famille d’Insectes
Coléoptères Polyphages Cucujoïdes ayant pour type le genre
Endomychus.
On en connait près de 1.300 espèces. Ils mesurent entre 1 et 18 mm
de long. Ils ressemblent aux Coccinellidés et ont aussi un corps
ovale à allongé. Leurs antennes de 11 articles dépassent leur
pronotum et se terminent par une massue de trois articles élargis.
Ils présentent une suture fronto-clypéale. On trouve en général
sur le thorax un à deux sillons longitudinaux ou deux fossettes
basales. Ils ont des tarses conformés d’une façon très
particulière puisqu’en apparence de formule 3.3.3 alors qu’en
fait 4.4.4 (cryptotétramères). Cela permet d’ailleurs de les
distinguer des Nitidulidés qui leur ressemblent parfois et qui ont
des formules tarsales 5.5.5 ou 4.4.4. Chez certains Endomychidés
cependant, les tarses apparaissent tous distinctement tétramères
(ex. genre Sphaerosoma).
On les appelle communément Mycétines, car ils vivent sous les
couches de mycélium (champignon). Ils sont cosmopolites. Ex.
Endomychus
biguttatus.
Endoparasite
n. m. (Du gr. endon,
en dedans, para,
à coté de et sitos,
nourriture). [Endoparasite]. Par opposition à un ectoparasite
(puces et poux), un endoparasite est un parasite habitant
l’intérieur de son hôte, s’en nourrissant et finissant parfois
par le tuer (si c’est le cas il est dit endoparasitoïde). Les
larves d’ichneumon sont pour la plupart endoparasites.
Certaines larves de
mouches le sont aussi. Par contre, les
larves de Strepsiptères sont toutes endoparasites. On dit aussi
entoparasite. Contr. Ectoparasite.
Syn. Entoparasite. Voir aussi Mésoparasite
et Endoparasites.
Endoparasites n.
m. pl. [Endoparasites]. Groupe biologique réunissant les parasites
qui pondent leurs œufs directement dans l’hôte ou sur la
nourriture qui sera ingérée par l’hôte. A l’éclosion de
l’œuf, la larve, qui nait toujours directement à l’interieur
de l’hôte, se nourrira de ses tissus. Cela par opposition aux
ectoparasites où l’œuf sera pondu sur l’hôte et où une fois
éclot, la larve se nourrira des tissus de l’hôte parfois en
pénétrant à l’intérieur de ce dernier. Les endoparasites
respirent pour la plupart en prélevant l’oxygène directement à
partir des tissus de l’hôte. Certaines larves de Diptères
Tachinidés prélèvent toutefois de l’oxygène directement à
partir du système trachéen de l’hôte. D’autres larves de
Diptères Œstridés du Genre Hypoderma,
perforent les tissus de l’hôte pour venir respirer à l’air
libre avant de se réintroduire dans les tissus. Enfin, on trouve
aussi chez les larves d’Hyménoptères Parasites Chalcidoïdes, un
pédicelle qui fait saillie hors de l’hôte dans le but d’aspirer
directement l’oxygène nécessaire à leur respiration. Voir aussi
Ectoparasites
et Stylopisation.
Endoparasitoïdes
n. m. pl. (D’endoparasite et du gr. eidos,
aspect). [Endoparasitoids]. Groupe biologique renfermant les
Insectes endoparasites qui se développent donc à l’intérieur du
corps de leur hôte, mais qui mettent fin à la vie de ce dernier
durant leur développement ou à la fin de leur développement. Ex.
les Ichneumons. Voir aussi Hémolymphe,
Parasite
et Parasitoïde.
Endophage
adj. et n. m. (Du gr. endo,
en dedans et phagein,
manger). [Endophagous (adj.)]. Qui mange sa proie de l’intérieur.
Syn. Entophage.
Endophallus
n. m. (Du gr. endo,
en dedans et phallos,
pénis). [Endophallus]. Chez les Insectes, le canal éjaculateur
débouche dans la phallobase. La phallobase est suivie de l’édéage.
La partie externe de la phallobase et de l’édéage est appelée
ectophallus. L’endophallus est limité intérieurement par
l’orifice de l’appareil génital (ou gonopore) et extérieurement
par le phallotrème, l’orifice extérieur. L’endophallus est la
partie du pénis qui en pénétrant les voies femelles peut s’y
dévaginer. Quelque fois, l’endophallus est la seule partie du
pénis qui pénètre le vagin. Syn. Sac
interne.
Voir aussi Aedeage,
Phallus.
Endophile
adj. (Du gr. endo,
en dedans et philos,
ami). [Endophilic]. En entomologie médicale, un insecte vecteur de
maladie est dit endophile quand il cherche à rester à l’intérieur
d’une habitation après y être entré. Cela par opposition à un
exophile qui est un vecteur de maladie qui ne se rencontre que dans
la nature. Contr. Exophile.
Endophyte
adj. et n. m. (Du gr. endo,
en dedans et phuton,
plante). [Endophyte (n.) Endophytic (adj.)]. Qui se situe à
l’intérieur d’une plante. Ex. Ponte endophyte. Un endophyte
peut également désigner un organisme qui se développe à
l'intérieur des tissus végétaux en y creusant des galeries, des
mines ou y établissant des galles. Cet endophyte est alors
endoparasite des plantes.
Endopleurite
n. f. (Du gr. endon,
en dedans et pleurite). [Endopleurite]. Invaginations cuticulaires
(crêtes, replis internes) situées entre les pleurites de
l’endosquelette thoracique, se prolongeant par les bras pleuraux
en direction ventrale. Voir aussi Apodème
et Endosquelette.
Endopodite
n. m. (Du gr. endo,
en dedans et pous,
podos, pied).
[Endopodite]. Appendice terminal interne, sorte de palpe, inséré
près de la base des pattes-mâchoires (basipodites) chez certains
Crustacés et Arachnides. Endopodite et exopodite forment deux
branches (ou rames) fixées sur une branche unique le basipodite.
Chez les Crustacés, les antennes sont uniramées et les pattes
majoritairement biramées. L’endopodite sert à la locomotion et
l’exopodite (branche terminale externe) à la respiration ou à la
nage ou les deux à la fois. L’endopodite est successivement
composé des articles suivants : Ischiopodite, Méropodite,
Carpopodite, Propodite et Dactylopodite. Syn. Rame interne
Endoptérygote adj.
et n. m. (Du gr. endon,
en dedans et Ptérygotes). [Endoptérygote]. Dont les ailes se
développent intérieurement. Se dit des larves d’Insectes
holométaboles dont les ébauches alaires et sexuelles sont
internes. Les ébauches alaires qui se forment sous le tégument de
la larve dans une région spécialisée n’apparaitront qu’au
stade nymphal. Syn. Holométabole. Contr. Exoptérygote.
Endoptérygotes
(Endopterygota)
n. m. pl. Ancienne Sous-classe d’Insectes à
métamorphose complète qui était divisée en deux Super-ordres :
celui des Coléoptéroïdes et celui des Mécoptéroïdes. Il
existait trois autres Sous-classes : Les amétaboles à
métamorphose nulle ; les paurométaboles à métamorphose
graduelles ; les hémimétaboles à métamorphose importante
mais sans nymphose. Aujourd’hui selon NCBI, les Endoptérygotes
sont considéré comme une Infra-classe regroupant les Super-ordres
et les Ordres suivants : Amphiesmenoptera
(Lépidoptères et
Trichoptères), Coleoptera,
Diptera,
Hymenoptera,
Mecoptera,
Neuropterida,
Siphonaptera
et Strepsitera.
Syn. junior, en tant que Super-ordre au statut invalide selon SITI
de l’Infra-classe des Neoptera.
Syn. Exoptérygotes (en ce qui concerne le rang). Syn. Holométaboles
(Holometabola).
Voir Aile,
Holométaboles,
Néoptères
et Ptérygotes.
Endosquelette
n. m. (Du gr. endon,
en dedans et squelette). [Endoskeleton]. Squelette interne, par
opposition à l’exosquelette ou carapace. Chez les Insectes,
l’endosquelette correspond à l'ensemble des invaginations du
tégument, c’est-à-dire des replis des parois ou crêtes internes
du corps, qui servent de points d'attache aux muscles. Voir aussi
Apodème,
Apophyse,
Endopleurite,
Endosternite,
Endotergite,
Foramen,
Furca
2, Phragme
et Tentorium.
Endosternite
n. f. (Du gr. endon,
en dedans et sternite). [Endosternite]. Elément interne du
céphalothorax formée de lames fibreuses qui sert d’attache et de
lien entre les divers organes, tel que le tube digestif, etc. Syn.
Furca.
Voir aussi Furca
2 et Endosquelette
Endosymbiote
n. m. (Du gr. endon,
en dedans et sumbioûn,
vivre ensemble). [Endosymbiont]. Organisme vivant en symbiose
(obligatoire ou facultative) à l’intérieur d’un autre. Il
s’agira de protozoaires ou de bactéries que l’on trouvera dans
le tube digestif de leur hôte et qui participent la plupart du
temps à la digestion. On distingue les endosymbiotes primaires des
endosymbiotes secondaires. Chez les endosymbiotes primaires, la
symbiose avec leur insecte hôte existe depuis des millions d’années
et il s’agit d’une symbiose obligatoire où chaque espèce ne
peut survivre sans l’autre. On retrouve cette association entre
les termites inférieurs et les bactéries qui les aident à digérer
la cellulose ou encore avec la bactérie Wolbachia,
endosymbiotiques de nombreuses espèces de fourmis comme Formica
truncorum ou même
de Diptères comme Aedes
albopictus ou A.
aegypti. Chez les
endosymbiotes secondaires, l’association est souvent plus récente
et la symbiose facultative. On retrouve cette endosymbiose
secondaire entre certaines bactéries et des espèces de fourmis,
des pucerons, des cochenilles, des poux ou même des Diptères. Ex.
La mouche tsé-tsé et la bactérie Sodalis
glossinidius ou
encore le puceron vert du pois Acyrthosiphon
pisum et la
bactérie Candidatus
Hamiltonella defensa
qui l’aide à se défendre contre les insectes parasitoïdes ou
l’aleurode Bemisia
tabaci et la
bactérie Hamiltonella.
Contr. Ectosymbiote. Voir aussi Bactérie,
Bactériocyte,
Protozoaires,
Mutualisme
et Symbiose.
Endotergite
n. m. (Du gr. endon,
en dedans et tergite). [Endotergite]. Invaginations (crêtes, replis
internes) transverses situées entre les tergites de l’endosquelette
thoracique. Les muscles longitudinaux dorsaux y sont insérés. Voir
aussi Phragme
et Endosquelette.
Endoxyle
adj. (Du gr. endo,
en dedans et xulon,
bois). [Endoxylic]. Qui pénètre en profondeur dans une plante, à
propos des Insectes phytophages. Syn. Endoxylique.
Endoxylique
adj. Voir Endoxyle.
Endromidés
(Endromidae)
n. m. pl. [Glory moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates Eulépidoptères Ditrysiens, Bombycoïdes. Pendant
longtemps, cette famille ne regroupa qu’un genre pour une espèce,
Endromis versicolora
que l’on trouve dand la région paléarctique. Aujourd’hui, on y
trouve une trentaine d’espèces.
Eneopteridés
(Eneopteridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Ensifères Grylloïdes.
Enfumage
n. m. Méthode consistant à environner de fumée les abeilles d’une
ruche afin de diminuer leur agressivité et de faciliter le travail
de l’apiculteur.
Enicocephalidés
(Enicocephalidae)
Stål, 1860 n. m. pl. [Gnat
bugs, Unique-headed bugs]. Famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Enicocephalomorphes
Enicocephaloïdes. Cette famille regroupe des individus prédateurs
mesurant en moyenne 4 mm de long. Leur tête est apparemment bilobée
car étranglée puis dilatée derrière les yeux. Les ocelles sont
placés derrière les yeux. Leurs antennes formées de 4 articles
sont développées et visibles en vue dorsale. Le pronotum est
séparé en trois régions par des sulci.
Leur scutellum est peu développé. Leurs hémélytres sont
entièrement membraneux. Leurs pattes antérieures sont ravisseuses.
On les trouve sous les écorces et les bois morts ou sous les roches
ou les feuilles mortes dans les forêts. Ils sont cosmopolites.
Enicocephaloïdes
(Enicocephaloidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Enicocephalomorphes, regroupant la Famille des Enicocephalidés et
des Aenictopecheidés.
Enicocephalomorphes
(Enicocephalomorpha)
n. m. pl. (D’énicocéphalidé et morphê,
forme). Infra-ordre d’Insectes Hémiptères Hétéroptères ne
comptant que la seule Super-famille des Enicocéphaloïdes. Ils sont
avec le Sous-ordre des Dipsocoromorphes, parmi les plus primitifs
chez les Hétéroptères. Les Enicocéphalomorphes mesurent entre 2
et 16 mm de long.
Ennomos (Ennomos)
n. m. Nom
vernaculaire et Genre d’Insectes Lépidoptères Géométridés.
Ex. L’Ennomos de
l’Aulne, Ennomos
autumnaria.
L’Ennomos du Lilas, Apeyra
syringaria.
Enruchement
n. m. Action consistant pour un apiculteur à disposer un essaim
dans une ruche.
Ensellé,
e adj. (Du lat.
sella,
siège, chaise, puis selle de cheval). [Saddle]. En forme de selle.
Syn. Selliforme.
Ensifères
(Ensifera)
n. m. pl. (Du lat. ensis,
épée et -fero,
porter). Sous-ordre d’Orthoptères dont les individus
présentent toujours des antennes longues (avec plus de 30
articles), filiformes et amincies vers l’apex et dont les femelles
sont munies d’un long ovipositeur ensiforme (forme d’épée) aux
valves bien développées, ce qui est à l’origine de leur nom.
Ils comprennent, les sauterelles, grillons et courtilières soit
près de 8.000 espèces. Ils mesurent en général de 5 à 7 cm
(mais jusqu’à 12 cm chez certaines espèces des Tropiques). Leurs
corps et les ailes sont verts, brun-vert ou bruns. Leur tête,
inclinée vers l’arrière porte de fortes mandibules. Les mâles
stridulent en frottant leurs deux pseudoélytres l’une contre
l’autre, au contraire des Caelifères (aux antennes plus courtes)
qui frottent leurs fémurs postérieurs contre les élytres. Chez
les Ensifères, les élytres ont une cellule particulière, le
miroir dont la fonction est d’amplifier le son produit par le
frottement. Leurs ailes postérieures sont membraneuses, larges avec
une nervation très développée. Certaines espèces sont cependant
brachyptères, voir aptères. Leur organe tympanique (scolopidium)
quand il est présent est situé à la base du tibia antérieur
(surtout chez les grillons). Les pattes postérieures comme chez
tous les Orthoptères sont adaptées au saut. Leurs tarses se
composent de 3 articles (4 articles cependant chez les
Sténopelmatoïdes). De nombreuses espèces sont prédatrices. Ils
sont hétérométaboles, leur métamorphose étant incomplète. On
les trouve principalement dans les régions tropicales et
subtropicales. Les Ensifères regroupent les Super-familles des
Grylloïdes (grillons), des Schizodactyloïdes, des Sténopelmatoïdes
et des Tettigonioïdes (sauterelles). Selon NCBI, les
Sténopelmatidés font partie des Tettigonioïdes et à la place de
la Super-famille des Sténopelmatoïdes on trouve celle des
Rhaphidophoroïdés. Selon SITI, on y retrouve deux Infra-ordres :
Gryllidea
et Tettigoniidea.
Syn. Grylloptères (selon SITI).
Ensiforme
adj. (Du lat. ensis,
épée et forma,
forme). [Ensiform]. Qui a la forme d’une épée.
Entedon
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Eulophidés de petite taille
qui vit en parasite de nombreuses larves d’autres insectes. Ex.
Entedon diotimus.
Entime
(Entimus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Curculionidés
(Charançons) aux élytres aux éclats métalliques, qui vit sur les
mimosas du Brésil. Ex. Entimus
imperialis.
Entognathe
n. m. et adj. (Du gr. endon,
en dedans et gnathos,
mâchoire). [Entognathous (adj.)]. Qui appartient aux Entognathes,
c’est à dire aux Hexapodes dont les pièces buccales ne sont pas
visibles car cachées à l’intérieur de la tête. Cela concerne
les Aptérygotes Collemboles, Protoures et Diploures. Contr.
Ectognathe.
Syn. Entotrophe.
Entognathes
(Entognatha)
n. m. pl. Classe d’Hexapodes au type primitif regroupant les
aptérygotes que sont les Collemboles, les Protoures et les
Diploures où les pièces buccales sont logées sous un repli de la
capsule céphalique formant une cavité orale. Leurs pièces
buccales ne sont donc pas visibles extérieurement, ce qui les
distingue des Insectes. Dans la classification donnée par SITI, on
distingue deux Classes chez les Hexapodes les Entognatha
et les Insecta.
Selon NCBI, dans la Super-classe des Hexapodes, on trouve trois
Classes : Diplura,
Ellipura
(qui comprennent les Collemboles et les Protoures) et Insecta.
Le terme d’Entognatha
est alors syn. d’Ellipura
et en partie de Diplura
(selon NCBI).
Entomique
adj. (Du gr. entomon,
insecte). Qui a rapport aux insectes. Ex. Organisation
entomique.
Entomobrya
n. f. Genre de petit Collembole qui vit sur le sol et dans les
écorces, type de la famille des Entomobryidés. Ex. Entomobrya
comparata.
Entomobryidés
(Entomobryidae)
n. f. pl. [Slender springtails]. Famille de Collemboles
Entomobryomorphes Entomobryoïdes (ou Arthropléones
(collemboles allongés)) de couleur claire, jaune, brune ou noire,
comptant près de 1.400 espèces allongées avec un petit pronotum.
Leur corps n’est pas couvert de gros cils. Leurs antennes portent
5 à 6 articles. Ils ne portent pas d’organe postantennal. Leur
mucron est court avec une dens
voir deux dentes,
avec ou sans épine basale. La dent, courbée vers le haut, est
régulièrement crénelée en son côté postérieur. Cette dens
est dans le même prolongement que le manubrium et ne forme donc pas
d’angle. Ils portent un organe trochantéral sur la troisième
paire de pattes.
Entomobryoïdes
(Entomobryoidea)
n. m. pl. Super-famille de Collemboles Entomobryomorphes comprenant
6 Familles : Cyphoderidae
; Entomobryidae
; Microfalculidae
; Oncobryidae ;
Paronellidae ;
Praentomobryidae.
Entomobryomorphes
(Entomobryomorpha)
n. m. pl. (D’entomobrya et morphê,
forme). Ordre ou
Sous-ordre d’Hexapodes Entognathes Collemboles. Ils présentent un
pronotum réduit et une sclérification ou segmentation du corps
nette. Seuls deux segments thoraciques sont apparents en vue dorsale
et ces derniers n’ont pas de soies dorsales (contrairement aux
Poduromorphes). Les autres Sous-ordres étant ceux des Néelipléones,
des Poduromorphes et des Symphypléones. Ce Sous-ordre compte 4
Super-familles selon SITI : celle des Actalétoïdes, celle des
Entomobryoïdes, celle des Isotomoïdes et celle des Tomocéroïdes.
Entomocécidie
n. f. (Du gr. entomon,
insecte et kêkis,
kêkidos, noix de
galle). [Entomocecidium]. Galle végétale causée par la piqûre
d’un Insecte. On distingue les entomocécidies, des nématocécidies
où la galle est alors causée par un ver nématode et des
acarocécidies où la galle est alors causée par un acarien. Voir
aussi Cécidie
et Galle.
Entomochorie
n. f. (Du gr. entomon,
insecte et khorêin,
se déplacer). [Entomochory]. Dispersion des diaspores (élément
fongique ou végétal pouvant former un nouvel individu) par les
insectes.
Entomofaune
n. f. (Du gr. entomon,
insecte et du lat.
faunus, divinité
champêtre ; formé d’après flora,
flore). [Entomofauna]. Ensemble des Insectes qui peuplent une région
déterminée ou un milieu déterminé.
Entomogamie
n. f. (Du gr. entomon,
insecte et gamos,
union, mariage). [Entomogamy]. Syn. d’Entomophilie. Voir
Entomophilie.
Entomogène
adj. (Du gr. entomon,
insecte et genos,
origine). [Entomogenous]. Se dit des organismes qui se développent
dans ou sur un insecte. Il existe ainsi des champignons qui
croissent sur les Insectes. Ex. L’Isaria
est un champignon entomogène, qui vit aux dépens des larves du
cochylis de la vigne.
L’Entomophthora,
lui croit sur la larve de la piéride du chou, Pieris
brassicae. Quant
aux organismes qui se développent à l’intérieur des insectes,
ce sont souvent des nématodes. Voir aussi Entomopathogène,
Entomophyte,
Lutte
biologique,
Mermithaner,
Nématode.
Entomographe
n. m. [Entomographe]. Naturaliste qui s’occupe d’entomographie.
Entomographie
n. f. (Du gr. entomon,
insecte et graphein,
écrire). [Entomography]. Description des Insectes ou de l’histoire
de leur vie.
Entomologie n.
f. (Du
gr. entomon,
insecte et logos,
discours, science).
[Entomology]. Partie
de la zoologie qui étudie
les Insectes. C’est le Suisse Charles Bonnet qui a utilisé la
racine grec entomon
pour qualifier la branche de la science qui étudie les insectes.
Entomologie légale
ou criminelle
ou forensique,
Voir Entomotoxicologie.
Entomologique adj.
[Entomological]. Relatif à l’entomologie.
Entomologiste
n. m. [Entomologist]. Spécialiste d’entomologie.
Entomopathogène
adj. (Du gr. entomon,
insecte, pathos,
maladie et genos,
origine). [Entomopathogenic]. Organisme provoquant une maladie qui
attaque spécifiquement les Insectes.
Entomophage
n. m. et adj. (Du gr. entomon,
insecte et phagein,
manger). [Entomophagous]. Qui se nourrit d'Insectes. Les
oiseaux sont entomophages.
Se dit aussi de certaines plantes qui capturent les Insectes pour en
assimiler la substance : la
dionée est une plante entomophage.
Voir aussi Prédateur.
Entomophages
n. m. pl. Groupe biologique renfermant les Insectes Hyménoptères
(Ichneumons, Braconidés, Chalcididés) qui se nourrissent d’autres
insectes, ou dont la larve vit en parasite dans le corps d’autres
insectes. Utiles dans la lutte biologique, les insectes entomophages
sont subdivisés selon leur mode d’alimentation en deux
catégories, les prédateurs (qui consomment plusieurs proies pour
se développer) et les parasitoïdes (qui consomment une seule proie
pour se développer). Voir Lutte
biologique,
Prédateur
et Parasitoïde.
Entomophagie
n. f. [Entomophagy]. Consommation d’Insectes.
Entomophile
adj. (Du gr. entomon,
insecte et philos,
ami). [Entomophilous]. Se dit des plantes dont le mode de
fécondation est dû au transport du pollen par les insectes, par
analogie aux anémophiles,
dont la fécondation est due au transport du pollen par le vent (ex.
le noisetier). Les plantes anémophiles sont souvent des plantes
herbacées qui sécrétent un nectar, ou qui exsudent un parfum, ou
qui arborent une certaine couleur, ce qui conduit les insectes à
les visiter. Voir aussi Pollinisation.
Entomophilie
n. f. Mode de pollinisation par les Insectes des plantes
entomophiles. Voir aussi Zoïdophilie.
Entomophyte
adj. (Du gr. entomon,
insecte et phuton,
plante). [Entomophytous]. A propos des plantes parasites, qui
croissent sur le corps des insectes. Il s’agira souvent de
champignons. Voir aussi Entomogène.
Entomophthore
(Entomophthora)
n. m. Genre de champignons de la Famille des Entomophthorés,
dont certaines espèces dites entomogènes se développent sur la
larve de la « piéride du chou », Pieris
brassicae.
Entomoplastique
n. m. (Du gr. entomon,
insecte et plastikos,
malléable, qui sert à modeler). [Entomoplastic]. Matériau tiré
des imagos du Ténébrion meunier, Tenebrio
molitor (Coléoptère
Ténébrionidé) utilisé actuellement pour fabriquer de petites
lampes et des bijoux. Aux Pays-Bas, les larves de ce ténébrion,
les vers de farine, sont élevées dans l’industrie des aliments
pour animaux de compagnie. Les élytres des imagos sont récupérés
pour être broyés. Après désacétylation, la chitine devient du
chitosane, plus liant et translucide. Les élytres, pressés à
chaud par lots de 5 000, se collent en un carré de 10 cm de côté.
Le tonnage de cette ressource perdue atteint 30 kg par semaine. Le
plastique ainsi obtenu, imperméable et biodégradable s’appelle
coleoptera et pourrait remplacer les plastiques classiques tirés du
pétrole, qui encombrent et polluent.
Entomoscelis
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Chrysomèlidés, ravageur des
cultures. Ex. La chrysomèle du navet, Entomoscelis
americana.
Entomostracés
n. m. pl. Classe ou Sous-classe de Crustacés, dont les individus
sont d’une taille généralement petite, et sont dits Crustacés
inférieurs par rapport aux Malacostracés, plus grands dits
Crustacés supérieurs. Ce sont de petits Arthropodes marins ou
dulçaquicoles, comprenant ceux dont l’organisation est la plus
simple. Ils n’ont pas vraiment de caractères communs, si ce n’est
en général un même type de larve, le nauplius.
Les Entomostracés regroupent les Ostracodes, Copépodes,
Cirripèdes, Branchiopodes, qui sont aujourd’hui autant de
Sous-classes distinctes.
Entomosymbiote
ou Entomosymbionte
adj. (Du gr. entomon,
insecte et sumbioûn,
vivre ensemble). [Entomosymbiont]. Qui vit en symbiose avec un
Insecte. Ex. Bactéries du tube digestif des Termites. Voir aussi
Endosymbiote
et Symbiose.
Entomotoxicologie
n. f. (Du gr. entomon,
insecte, toxikon,
poison et logos,
discours, science). Etude des substances toxiques contenues dans les
tissus entomologiques. Cette science consiste à détecter les
substances contenues dans les cadavres dont se sont nourris les
insectes nécrophages. Elle est pratiquée dans le domaine dit de
l’entomologie légale qui s’appelle également entomologie
criminelle ou forensique. Cette discipline permet par exemple de
confirmer un suicide par prise de barbiturique ou d’insecticide ou
la présence d’autres drogues lorsque le corps est dans un état
de décomposition trop avancé. L’entomologie criminelle permet
également de préciser l’intervalle post-mortem et donc la date
du décès en se basant sur la biologie des stades de développement
des insectes nécrophages. D’autres insectes sont attirés en
fonction du degré de décomposition d’un cadavre. Ainsi par
exemple, les mouches du genre Scholastes,
sont appelées « Signal flies » par les anglo-saxons car
elles sont attirées par les cadavres frais.
Entomozoaires
n. m. pl. (Du gr. entomon,
insecte et zôon,
animal). Groupe d’animaux, dans lequel on classait autrefois les
Insectes et les vers.
Entoparasite
n. m. (Du gr. endon,
en dedans, para,
à coté de et sitos,
nourriture). Syn. d’endoparasite. Voir Endoparasite.
Entophage
adj. et n. m. Syn. d’Endophage. Voir Endophage.
Entotrophe
adj. (Du gr. endon,
en dedans et trophê,
nourriture). 1. Synonyme d’entognathe. Caractérise les Hexapodes
dont les pièces buccales sont cachées (Ex. Diploures, Protoures et
Collemboles). Contr. Ectotrophe. Syn. Entognathe. // 2. Qui vit à
l’intérieur de sa nourriture.
Entotrophes
n. m. pl. [Entotrophi]. Ancien Super-ordre et Sous-classe
d’Hexapodes, sans ailes (aptérygotes), ni métamorphoses
(amétaboles), comprenant les Collemboles, les Diploures et les
Protoures. Syn. Entognathes. Voir Entognathes.
Entretien des collections
d’insectes,
L’entretien des collections consiste principalement à protéger
les spécimens collectionnés de l’attaque de destructeurs des
colonies, en général des insectes Coléoptères Dermestidés,
Ptinidés, Anobiidés ou des Psocoptères. Ces derniers sont
effectivement des détritiphages qui peuvent se nourrir de cuirs,
peaux, fourrures, laines, plumes et poils (nécrophages). Un
destructeur connu est celui que l’on appelle d’ailleurs
communément l’« Anthrène des musées », Anthrenus
museorum, un
Coléoptère Dermestidé clavicorne. La mise en place de fioles de
Sauvignet remplies de créosote de hêtre permettra d’éviter ces
destructeurs. Ce produit présente aussi l’avantage de protéger
la collection des moisissures. L’essence de Mirbane (ou
nitrobenzène) et la naphtaline (ou Camphre de goudron) permettent
aussi d’éviter les moisissures et les destructeurs de
collections. L’entretien d’une collection d’insectes consiste
aussi à la protéger de la lumière et de l’humidité. Le mieux
étant de les stocker dans une salle climatisée à l’abri de la
lumière. Voir aussi Nettoyage
des insectes.
Envahissement
n. m. [Encroachment]. Syn. d’invasion. Voir Invasion.
Enzyme
n. f. (Du gr. enzymos,
levain). [Enzyme]. Protéine accélérant (catalysant) la vitesse
des réactions chimiques. Il existe un grand nombre d'enzymes
spécifiques qui jouent un rôle important dans les processus
physiologiques que sont la digestion, la conduction nerveuse (ex.
Cholinestérase), ou la synthèse d'hormones, etc. Ce sont le plus
souvent des protéines. Chez les Insectes on les trouve notamment
stockées dans les adipocytes. Quand elles ont un rôle digestif,
ces enzymes fonctionnent en général à un pH de 6-7 (sauf chez
quelques phyllophages où il atteint 9-12). Concernant le processus
de digestion chez les insectes, on trouve diverses enzymes
digestives, telles que les cellulases (chez les Coléoptères
Cérambycidés et Anobiidés) qui permettent de digérer la
cellulose ou les hémicellulases (chez les Coléoptères Scolytidés)
pour digérer l’hémicellulose (composant du bois au même titre
que la cellulose). Mais il pourra s’agir aussi le plus souvent
d’amylases (hydrolyse des polysaccharides), d’invertases
(hydrolyse des saccharoses) ou de maltases (hydrolyse du maltose et
des dextrines en glucose). Plus rarement on trouve des enzymes
protéolytiques (hydrolyse des protéines) comme chez certains
Hémiptères prédateurs ou larves de Diptères carnassières. Il
existe aussi des enzymes très spécifiques, qui seront utilisées
pour la digestion d’aliments particuliers (ex. chez la chenille de
Galleria melonella,
pour la digestion de la cire d’abeille, chez les insectes
mallophages pour la digestion de la kératine). Voir aussi
Adipocyte,
Cholinestérase,
Digestion
et Glande
salivaire.
Eoichneumonidés
(Eoichneumonidae)
Jell & Duncan, 1986 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Parasites (Térébrants) Apocrites Ichneumonoïdes. Il s’agit
d’une famille éteinte au même titre que celle des
Praeichneumonidés. Ils se caractérisent tout comme ces derniers
par des antennes présentant plus de 13 flagellomères, un espace
costal étroit sur les ailes antérieures, un ovipositeur externe.
Eoméropidés (Eomeropidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Mécoptères (Mouches-scorpions). Cette famille n’est
représentée que par une seule espèce, celle des Notiothauma
reedi. On les
trouve au Chili.
Eosentomates
(Eosentomata)
n. m. pl. (De Éos, déesse de l’aube, du gr. entomon,
insecte et du lat. –atus,
caractérisé par). Sous-ordre d’Arthropodes Protoures regroupant
selon Fauna Europaea et NCBI, les deux Familles suivantes :
Antelientomidae, Eosentomidae.
Syn. Eosentomoïdes.
Eosentomidés (Eosentomidae)
n. m. pl. Famille de Protoures à la tête conique et au corps
allongé, comptant 90 espèces aux couleurs pâles. A la différence
des Acérentomidés, ils sont munis de stigmates. On les rencontre
en général dans la litière, la mousse, l’humus et le bois
pourri. Ils sont cosmopolites.
Eosentomoïdes
(Eosentomoidea)
n. m. pl. Sous-ordre de Protoures regroupant la famille des
Eosentomidés qui en est le type et la famille des Antélientomidés
(selon SITI).
Epallaginidés
(Epallaginidae)
n. m. pl. Syn. d’Euphaeidés. Voir Euphaeidés.
Epandrium
n. m. (Du gr. epi,
sur et anêr,
andros, mâle).
[Epandrium(ia)]. Chez les Insectes, neuvième tergite abdominal des
mâles qui porte l’appareil génital. Voir aussi Appareil
reproducteur.
Épaulette n.
f. [Tegula]. Chez les
Diptères Brachycères, tégula distincte présente dans la zone
axillaire à la base de la nervure Costale (C) de l’aile.
L’épaulette est un sclérite en forme d’écaille, le plus
proximal, la basicosta étant distale. Ex. Chez les Calliphoridés
ou les Sarcophagidés. Voir aussi Tégula
et Basicosta.
Éperméniidés (Epermeniidae)
n. m. pl. [Fringe-tufted
moths, Epermeniid moths]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères, Ditrysiens,
type de la Super-famille des Epermenioïdes. Cette famille compte 14
genres. Ce sont de petits insectes dont l’envergure des ailes
mesure entre 7 et 20 mm. La tête ne porte ni ocelles, ni
chaetosomes. Leurs ailes sont étroites. Ils portent des
touffes de soie sur la marge intérieure des ailes postérieures.
Les pattes portent des soies verticilées, ce qui permet des les
distinguer des
Stathmopodinae
(Oecophoridae),
avec lesquel on peut facilement les confondre. Ces derniers n’ont
effectivement pas de soies verticilées aux pattes antérieures et
médianes. Ces insectes nocturnes sont cosmopolites.
Épermenioïdes
(Epermenioidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères, Ditrysiens, représentée par la seule Famille des
Epermeniidés qui en est le type.
Éperon
n. m. [Spur(s)]. Appendice,
généralement mobile, en forme de pointe allongée (spiniforme) se
trouvant sur les pattes des Insectes. On parle par exemple d’éperon
apical du tibia ou plus simplement d’éperon tibial. Chez les
Insectes, on en trouve dans à peu près tous les Ordres. Ex.
Diptères (Mycétophilidés), Hémiptères Fulgoromorphes
(Delphacidés), Hyménoptères (Formicidés, Mégaspilidés,
Ptéromalidés), Lépidoptères (Hépialidés, Ptérophoridés,
Eriocraniidés), Orthoptères (Euschmidtiidés), etc. Ils sont
souvent utilisés comme organe de nettoyage. Chez les Arachnides,
cette excroissance en forme de crochet ou de petite fourche se
trouve sur la face intérieure du tibia de la première paire de
pattes chez certains mâles, jouant un rôle lors de l’accouplement.
Voir aussi Formule
des épines tibiales,
Épine,
Épiphyse,
Nettoyage
du corps et des antennes,
Strigile
et Peigne.
Éperon tibial,
Forte épine située sur le tibia, généralement à son apex. Voir
aussi Eperon
et Formule
des épines tibiales.
Éperons
costaux, Syn. de
spinules costales. Voir Spinules
costales.
Éphémère
adj. [Ephemeral]. Qui ne vit qu’un jour. Insecte éphémère.
Éphémère
(Ephemera)
n. m. (Du gr. epi,
sur et hêmera,
jour). Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Ephéméroptères qui
ne vivent à l’état adulte qu’un ou deux jours. La larve
aquatique vit par contre plusieurs années dans des terriers creusés
dans la vase des ruisseaux. Les éphémères se reconnaissent à
leurs trois longs filaments (cerques) prolongeant l’abdomen. Ils
sont appelés également communément « Mouches de Mai »
ou « Mannes ». Le type est l’éphémère commun,
Ephemera vulgata.
Autre ex. L’éphémère à ailes bleues, Ephemerella
ignita.
Éphémère à tête plate,
[Flatheaded Mayflies]. Syn. d’Heptagéniidés.
Voir Heptagéniidés.
Éphémérellidés
(Ephemerellidae)
n. m. pl. [Spiny Crawler Mayflies]. Famille d’Insectes
Ephéméroptères Pannotes Ephémérelloïdes, de taille moyenne. On
en connait près de 170 représentants. Ces éphémères de couleur
terne ou foncée mesurent entre 0,6 et 1,4 cm. Ils possèdent de
courtes nervures intercalaires isolées sur la marge extérieure des
ailes antérieures et montrent un angle prononcé sur la marge
antérieure des ailes postérieures. Ils présentent trois cerques
abdominaux. Les femelles pondent leurs œufs en un seul bloc. Ce
dernier se délitera par la suite à la surface de l’eau. Leurs
larves aquatiques au corps souvent plat sont détritivores. Elles
sont de différentes formes mais souvent robustes avec des
tubercules ou des épines. Leurs branchies toujours dorsales ne sont
jamais portées par le second segment abdominal. Elles ont toujours
3 cerques. On y trouve entre autres les Genres suivants :
Ephemerella,
Serratella
et Torleya.
Ils sont cosmopolites.
Éphémérelloïdes
(Ephemerelloidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Ephéméroptères Pannotes
regroupant les Familles suivantes : Austremerellidae,
Ephemerellidae,
Leptohyphidae,
Machadorythidae,
Melanemerellidae,
Teloganellidae,
Teloganodidae,
Tricorythidae.
Éphémèrides
(Ephemerida)
Leach, 1817 n. m. pl. Syn.
d’Ephéméroptères. Voir Éphéméroptères.
Éphémèridés
(Ephemeridae)
n. m. pl. [Common Burrower Mayflies]. Famille d’Insectes
Ephéméroptères Schistonotes Ephéméroïdes, dont le type est
l’éphémère.
On en connait près de 150 représentants. Cette Famille comprend
des éphémères de grande taille (10 à 25 mm). Leurs ailes sont
transparentes parfois tachetées de brun avec des nervures marquées.
Les ailes antérieures sont grandes et triangulaires alors que les
postérieures sont plus petites. Leurs ailes sont transparentes
comportant des marques (taches ou nervures transversales pigmentées)
et cela contrairement aux Heptagéniidés qui n’en ont pas. Sur
l’aile antérieure il n’existe qu’une nervure A1 attachée à
la marge postérieure par 2 ou plusieurs nervules. On trouve
des marbrures sur leur abdomen. Ils ont de longs appendices caudaux
composés d’un filament central et deux cerques plus longs que le
corps. La femelle lâche ses œufs dans l’eau. Leurs larves
aquatiques aux pattes fouisseuses ont des mandibules à pointe très
longues avec lesquelles elles consomment la matière organique tirée
de la vase. Leurs antennes montrent de longues soies verticilées.
Elles possèdent de longues branchies abdominales à l’aspect
plumeux. Cette Famille ne compte qu’un seul genre, celui des
Ephemera.
Ex. Ephemera
vulgata. Ils sont
cosmopolites mais ils ne sont pas représentés toutefois en
Australie.
Éphéméroïdes
(Ephemeroidea)
n. m. pl. (D’éphémère et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Ephéméroptères Schistonotes
(ou Furcatergalia
Scapphodonta selon
SITI et NCBI)
regroupant les Familles suivantes : Behningiidae,
Ephemeridae,
Euthyplociidae,
Palingeniidae,
Polymitarcyidae,
Potamanthidae.
Ces insectes se caractérisent par le fait que leur cycle de vie
soit de deux ans alors que chez les Siplonuroïdes, le cycle est
annuel.
Éphéméroptères
(Ephemeroptera)
Hyatt & Arms, 1891 n. m. pl. (Du gr. epi,
sur, hêmera,
jour et pteron,
aile). [Mayflies]. Ordre d’Insectes Ptérygotes, regroupant 42
Familles de 400 genres et 3.100 espèces. Ils constituent un groupe
ancien qui existait déjà au Carbonifère, il y a 290 Millions
d’années. Ces premiers Ephéméroptères possédaient 3 paires
d’ailes [David, 2005]. Ce sont les plus anciens insectes ailés
qui survivent encore aujourd’hui, mais ce sont aussi les plus
primitifs des tous les insectes ailés car leurs ailes ne
s’articulent pas complètement avec le thorax et ne peuvent de ce
fait se positionner longitudinalement au dessus de l’abdomen (tout
comme les Odonates qui sont aussi des Paléoptères). Ils mesurent
de 3 à 40 mm (sans les cerques). Les adultes ont un corps à
tégument mou et glabre. La tête porte des pièces buccales
atrophiées. Ils ne s’alimentent pas et sont d’ailleurs
dépourvus de tube digestif, ce qui explique qu’ils aient une
durée de vie extrêmement brève (d'où leur nom d’éphémères).
Ils ne font que s’accoupler autour de l'eau douce où on les voit
surtout en fin d'après midi. Leurs antennes filiformes sont courtes
et biarticulées, prolongées par une soie fine. Leurs ailes sont
maintenues perpendiculaires au corps ou rabaissées. Ces ailes sont
finement et richement nervurées et rigides, parfois jaunâtres ou
brunâtres, tendues. Les ailes postérieures sont beaucoup plus
réduites que les antérieures notamment chez les mâles. Certaines
espèces n’ont qu’une paire d’ailes (Ex. Chez Cleon
dipteron et celles
du Genre Caenis).
Les mâles ont les pattes antérieures plus longues que celles des
femelles, et présentent des forceps (les gonopodes) à l'extrémité
de leur abdomen. Leur abdomen long et grêle est terminé par deux
longs cerques pluriarticulés et un fouet terminal entre ceux-ci
(appelé cercoïde central chez les larves). Ils ont des organes
génitaux doubles. Au moment de l’accouplement, les deux pénis du
mâle pénètrent les deux orifices génitaux de la femelle. Chez
certaines espèces des cas de parthénogenèse ont toutefois été
recensés et chez certaines espèces on ne connait pas de mâles.
Cas unique, ce sont les seuls insectes hémimétaboles et
prométaboles. On trouve deux stades ailés succédant à la vie
larvaire aquatique. On distingue à leur propos, le subimago de
l’adulte à cause de leurs deux stades ailés. Le subimago,
précède de quelques heures la dernière mue qui les transforme en
adulte dit parfait et sexué, ou imago. Les larves appelées naïades
ou quelquefois pataches, végétariennes, ont une vie aquatique de
plusieurs mois, qui peut durer jusqu'à trois ans. Au cours de leur
croissance, elles subiront entre 12 et 20 mues. Elles ont des pièces
buccales broyeuses. Leur respiration a lieu par l’intermédiaire
de branchies trachéennes sur les côtes de l’abdomen. Elles
ressemblent aux larves de perles, mais s’en distinguent par la
présence de trois cerques abdominaux, au lieu de deux chez les
perles. Ce sont de bons bio-indicateurs de la qualité des eaux car
leurs larves aiment des eaux claires et riches en oxygène, ce qui
explique également leur forte régression. Autrefois, ils se
manifestaient en grands essaims, mais de nos jours, la pollution des
eaux est à l’origine de leur raréfaction. Ils sont aussi
sensibles à la pollution lumineuse. Larves et imagos prennent une
part importante dans l’écosystème en tant que source de
nourriture pour beaucoup d’autres animaux (poissons, oiseaux,
chauves-souris). Ils sont répandus dans toutes les régions du
monde excepté l’Antarctique. Les
spécimens sont conservés dans de l’alcool. Autrefois,
on y trouvait deux Sous-ordres, celui des Schistonotes (Schistonota)
et celui des Pannotes (Pannota).
Pour SITI et NCBI, il existe quatre Sous-ordres : Carapacea,
Furcatergalia, Pisciforma et Setisura.
D’autres systèmes
de classification ont été proposés notamment par McCafferty et
Edmunds en 1979, puis par McCafferty seul mais aussi par Kluge en
1988. Syn. Ephémérides (Ephemerida)
(selon Tree of life). Voir aussi Larve
fouisseuse, nageuse, rampante ou plate.
Ephestia
n. m. Genre d’Insectes Lépidoptères Pyralidés de couleur grise.
Ex. la « pyrale de la farine », Ephestia
kuehniella. La
chenille de cette petite pyrale est une mite alimentaire qui ravage
les farines en sac ou dévore les fruits secs.
Ephialtes
n. m. (Du gr. ephialtês,
cauchemar). Genre d’Insectes Hyménoptères Ichneumonidés de
couleur noire. Ils possèdent une très longue tarière qui leur
permet de pondre leurs oeufs à travers l’écorce des arbres,
directement dans le corps des xylophages, notamment de la saperde du
peuplier (Coléoptère Cérambycidé). Ex. Ephialtes
manifestator.
Éphippigère
(Ephippiger)
Berthold, 1827 n. m. (Du gr. ephippia,
selle et du lat. gerere,
porter). Genre d’Insectes Orthoptères Ensifères, de la Famille
des Tettigoniidés, et de la Sous-famille des Ephippigerinés. Les
éphippigères sont des sauterelles dont le nom commun de «
porte-selle » provient du fait que leur pronotum ressemble à une
selle de cheval posé juste après leur tête. Ce pronotum vu de
profil est nettement anguleux. Ce caractère n’est cependant pas
exclusif du genre et peut se retrouver chez quelques espèces
d’autres Sous-familles. Les ailes membraneuses sont absentes ou
tout du moins en ce qui concerne les ailes antérieures, réduites à
des moignons cachés sous le pronotum. Pour produire un chant, les
ailes se soulèvent et frappent le pronotum qui fonctionne alors
comme caisse de résonance. Les deux sexes peuvent striduler ainsi,
mais la stridulation est plus rare chez la femelle. La taille de ces
insectes varie de 2 à 5 cm. La ponte a toujours lieu en terre. Leur
régime alimentaire est herbivore et carnivore. Ex. « L’Ephippigère
des vignes » ou « Porte-selle », Ephippiger
ephippiger ;
L’Ephippigère terrestre, Ephippiger
terrestris.
L’éphippigère provençale, Ephippiger
provincialis.
Éphydridés
(Ephydridae)
n. m. pl. [Shore flies, Brine flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Ephydroïdes.
On en connait près de 1.700 espèces. Ce sont de petites mouches en
général grises ou brunes. Elles peuvent être cependant
quelquefois colorées avec des lignes bien contrastées sur le
thorax et sur la tête. Leur face est généralement très bombée.
Leur cavité buccale est arrondie. Ils n’ont pas de vibrisses.
Chez quelques espèces, les yeux présentent des motifs vifs sur
fond clair. Les ocelles sont présents. Leurs aristas (longue soie
du dernier article antennaire) sont nues, pubescentes ou plumeuses.
Quand elles sont plumeuses, les cils sont placés dans la partie
supérieure du fuseau. Leurs soies postocellaires, quand elles sont
présentes, sont divergentes. Comme tous les Schizophores, ils
présentent une suture ptilinale sur la tête. La nervure
Sous-costale (Sc) de leurs ailes est incomplète, effacée vers
l’apex. Elle ne rejoint pas la nervure Costale (C). Cette dernière
a cependant une fracture sous-costale et une fracture humérale.
Leurs pattes sont fines. Ils sont charognards ou prédateurs. On
peut les voir voler en essaim au-dessus des marais salants. Certains
peuvent même marcher sur l’eau. Les larves, généralement
prédatrices, sont recouvertes de petites soies et éffilées vers
l’arrière. Elles sont aquatiques ou semi-aquatiques alors que les
adultes sont ripicoles (vivent sur les rives ou les berges des cours
d’eau). Certaines larves peuvent vivre dans des sources chaudes
pouvant atteindre 55 voir 65°. Cette famille comprend la mouche du
pétrole, Helaeomyia
petrolei, dont les
larves vivent dans les mares d’hydrocarbures afin de s’y nourrir
des insectes qui s’y retrouvent piégés. Ils sont cosmopolites.
Éphydroïdes
(Ephydroidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères
Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères regroupant les Familles des
Camillidés, des Campichoetidés, des Cryptochétidés, des
Curtonotidés, des Diastatidés, des Drosophilidés et des
Ephydridés.
Épicaute
(Epicauta)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Méloïdés, dont la
larve se rend utile en dévorant les œufs de divers criquets
nuisibles, mais dont l’adulte nuit aux plantes cultivées
lorsqu’il éclot en trop grand nombre. Ex. le méloé rayé,
Epicauta vittata.
Épichorion
n. m. (Du gr. epi,
sur et khorion,
membrane). [Epichorion]. Revêtement de nature varié sécrété
lors de la ponte qui s’ajoute au chorion de l’œuf afin d’en
augmenter la protection. Il peut s’agir d’une substance
glaireuse que l’on trouve dans les pontes d’Insectes aquatiques
ou d’une substance spumeuse des pontes de mantes et de criquets
(oothèques). Voir aussi Chorion.
Epicnemium, (Du
gr. epi,
sur et knemis,
tibia). [Epicnemium]. Chez les Hyménoptères, partie antérieure
creuse du mésopleure dans laquelle vient se loger les hanches
antérieures au repos. Pl. Epicnemia.
Épicopéiidés
(Epicopeiidae)
n. m. pl. [Oriental swallowtail moths]. Famille d’Insectes
Lépidoptères, Glossates, Eulépidoptères, Ditrysiens. On en
connait 25 espèces réparties dans 9 genres. Ils sont assez colorés
et volent de jour. Leur tête porte des écailles rugueuses
dorsalement alors que la face montre un front plutôt lisse avec de
grands yeux. L’haustellum est nu. Les petits palpes labiaux
montrent un second article long et un segment apical réduit. Les
palpes maxillaires sont minuscules. L’envergure de leurs ailes
mesure entre 36 et 126 mm. Leurs chenilles folivores produisent des
sécrétions cireuses qui sont intégrées au cocon mais aussi à la
chrysalide. Elles se chrysalident dans le sol ou dans la litière
des feuilles. On les trouve en Asie (Himalaya, Corée, Japon).
Épicrâne
n. m. (Du gr. epi,
sur et kranion,
crâne). [Epicranium]. Partie supérieure de la capsule céphalique
s’étendant du front jusqu’au cou. L’épicrâne englobe le
front, le vertex et les joues (genae).
Chez les larves de Lépidoptères, on peut parler de lobe
épicranial. Voir aussi Suture
épicranienne.
Épicuticule
n. f. (Du gr.
epi, sur et du lat.
cuticula,
petite peau). [Epicuticle(s)]. Un des éléments le plus externe de
la cuticule constituée de plusieurs couches incluant une couche de
cément, une couche de cire et une couche de cuticuline composant
l’épicuticule au sens strict. L’épicuticule au sens strict
consiste chimiquement en des protéines tannées appelées
cuticuline. La couche de cément et la couche de cire sont
qualifiées de couches postexuviales, par opposition à la couche de
cuticuline, car elles ne sont secrétées qu’après la mue. On a
cependant également décelé dans sa composition des corps gras, du
soufre, de la cholestérine, etc. L’épicuticule est cependant
toujours dépourvue de chitine. Mesurant de 2 µm à 3 µm,
l’épicuticule est la barrière qui permet d’éviter la
dessiccation (perte en eau), qui protège les insectes des
micro-organismes et qui détermine la couleur des Insectes (mais pas
uniquement). Si l’épicuticule est altérée par du chloroforme ou
des détergents l'insecte meurt par déshydratation. Elle apporte
donc son imperméabilité à la cuticule. La procuticule forme avec
l’épicuticule, la cuticule. L’épicuticule est donc située
juste au dessus de l’exocuticule. Elle est inextensible mais
présente des plissures aux articulations afin de permettre les
mouvements. Mais si l’épicuticule est toujours présente au même
titre que la couche de cellules épithéliales (épiderme),
exocuticule et endocutile peuvent être réduits ou absents chez
certains insectes. Voir aussi Cément,
Couche
de cire,
Couche
de cuticuline,
Cuticule,
Pigmentation,
Protéines
et Procuticule.
Épidéictique
ou Épidictique adj.
(Du gr. epideiktikos,
qui sert à montrer). [Epideictic]. Qui sert à montrer. Ex.
Phéromone épidéictique déposée lors de la ponte d’un œuf
afin que les autres femelles ne pondent pas au même endroit. Ces
phéromones sont utilisées en lutte biologique. Voir
Anti-oviposition.
Épidémie
n. f. (Du gr. epi,
sur et demos,
peuple). [Epidemic]. Augmentation inhabituelle du nombre d’individus
simultanément malades sur un territoire donné et soumis à des
influences identiques. Chez les animaux on parle d’épizootie.
Épidémiologie
n. f. (Du gr. epi,
sur, demos,
peuple et logos,
science). [Epidemiology]. Etude de l’éclosion et des facteurs
responsables de l’extension des épidémies. C’est donc une
science dont le but est de préserver ou d’améliorer la santé
publique.
Épiderme
n. m. (Du gr. epi,
sur et derma,
peau). [Epidermis(mes)]. Couche monostratifiée de cellules
polyploïdes placée sous la cuticule et formant avec cette dernière
ainsi qu’avec la membrane basale sur laquelle il repose, le
tégument des Insectes. Appelé aussi épithélium
ou même hypoderme, l’épiderme
se forme à partir de l’ectoderme l’un des trois feuillets
embryonnaires issus de la gastrulation. Chez
les Invertébrés, les épithéliums sont simples (ou
monostratifiés) car ils ne possèdent qu’une couche de
cellules polyploïdes.
L’épiderme fabrique la cuticule. Percé de pores, il
permet le passage des plus grosses protéines venant de
l’hémolymphe. L’épiderme
est formé de cellules épidermiques (ou cellules épithéliales)
mais aussi de glandes épidermiques et aussi d’un autre type de
cellules, les oenocytes. Les
cellules constituant l’épiderme sont à l’origine des
canalicules (petits canaux reliés à des pores) qui parcourent
l’endocuticule et l’exocuticule. Les cellules glandulaires (à
l’origine de sécrétions) sont quant à elles, à l’origine des
soies ou des écailles du corps des Insectes. On retrouve
effectivement dans l’épiderme des cellules thécogènes,
trichogènes et tormogènes à l’origine des structures à rôle
sensoriel. Les
oenocytes sont à l’origine de la production peu de temps après
la mue de la couche de cire qui recouvre la cuticule des Insectes.
Syn. Hypoderme,
Epithélium. Voir aussi
Cellules
accessoires
ou auxiliaires, Cellules
épithéliales,
Glande
épidermique,
Cuticule
et Oenocyte.
Épigé,
e,
s adj. (Du gr. epi,
sur et gaia,
terre). [Epigeal]. Qui vit à la surface du sol.
Épigenèse
n. f. (Du gr. epi,
sur et genesis,
naissance, origine). [Epigenesis]. Théorie selon laquelle le
développement de l'embryon dans l’œuf se forme progressivement
par différenciation progressive des tissus, créant ainsi des
organes nouveaux qui n'existaient pas primitivement. Il y a
différenciation des nouveaux tissus en fonction des tissus déjà
environnants. On distingue ainsi l'épigenèse de la préformation
qui implique le développement de rudiments existant antérieurement.
Voir aussi Blastogenèse
et Préformation.
Épilampridés
(Epilampridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Dictyoptères du Sous-ordre des
Blattodés. Ils sont de taille grande ou moyenne. Leurs antennes
sont glabres. Leurs pattes sont robustes et les dessous des fémurs
de leurs pattes sont armés d’épines.
Épimarptidés
(Epimarptidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates
Eulépidoptères
Ditrysiens Géléchioïdes.
Épimère
n. m. (Du gr. epi,
sur et meros,
partie). [Epimeron(ra)]. Partie postérieure de chaque pleure
thoracique. La partie antérieure étant l’épisterne. L’épimère
est situé juste derrière la « suture » pleurale qui
est en fait un sillon permettant d’individualiser l’épisterne
de l’épimère. Suivant le segment thoracique, ce nom peut être
précédé des préfixes pro- més- ou mét-. Chez les Insectes
Ptérygotes, la suture pleurale joint l’articulation dorsale de la
hanche (coxa) à la base de l’aile. Suture correspondante à la
présence du condyle
pleurocoxal. Voir aussi
Condyle,
Episterne,
Furca
2, Méron et Pleure.
// Selon Snodgrass, processus dorsal de la phallobase.
Épimérite n.
m. Syn. d’épimère. Voir Epimère.
Épimétabole
adj. (Du gr. epi,
sur et metabolê,
changement). [Ametabolous]. Se dit des Insectes qui ont un
développement direct, sans métamorphoses. Il n'y a jamais de
larves, uniquement des jeunes qui ressemblent aux adultes. Ex. Les
Collemboles. Syn. Amétabole. Voir Amétabole.
Épimetopidés
(Epimetopidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Staphyliniformes Hydrophiloïdes.
Épimorphe adj.
(Du gr. epi,
sur et morphê,
forme). [Epimorphic]. Qualifie
le développement d’un insecte dont la segmentation du corps est
définitive dès les prmiers stades du développement embryonnaire.
A l’âge adulte et successivement aux mues, le nombre de segments
du corps ne variera pas. Un développement anamorphe au contraire
qualifie un développement où il y aura acquisition de nouveaux
segments après chaque mue (Ex. Chez les Crustacés). Contr.
Anamorphe. Voir aussi
Anamorphe
et Protomorphe.
Épine
n. f. (Du lat. spina,
épine). [Spine(s)]. Expansion pointue de la cuticule située sur un
appendice servant typiquement comme structure défensive. Il peut
cependant arriver que les épines servent à la préhension. C’est
ainsi le cas en ce qui concerne les pattes ravisseuses des Mantes
religieuses dont la « pince » formée par le fémur et
le tibia est couverte d’épines (trois rangées d’épines
accompagnées de trois autres longues épines médianes discoïdales
sur le fémur et deux rangées d’épines accompagnées d’une
longue épine terminale sur le tibia). Les épines sont des phanères
fixes et ne sont donc pas articulées à leur insertion ni séparées
de l’appendice par une zone membraneuse. Voir aussi Acanthus,
Cténidie,
Éperon,
Épiphyse,
Pattes
ravisseuses, Spicule
et Spinule.
Épine vulvaire,
[Valvular process]. Chez les Odonates,
pièce de l’ovipositeur située entre les 8ème
et 9ème
segments abdominaux, sur sa face ventrale.
Épinotum
n. m. (Du gr. epi,
sur et notum,
dos). [Epinotum]. Chez les Hyménoptères, syn. de propodeum. Voir
Propodeum.
Épiophlebiidés (Epiophlebiidae)
Tillyard, 1917 n. m. pl. Famille d’Insectes Odonates
Anisozygoptères que l’on trouve au Japon et en Himalaya. C’est
d’ailleurs la seule Famille représentant le Sous-ordre des
Anisozygoptères. Ex. Epiophlebia
superstes.
Epiopticum
n. m. (Du gr. epi-,
sur et optikos,
qui concerne la vue). [Epiopticon]. Deuxième masse ganglionnaire
des lobes optiques du protocérébron. La troisième masse
ganglionnaire, la plus externe, étant le périopticum. La masse la
plus proximale des lobes optiques étant l’opticum (ou médulla
interne). Syn. Médulla externe. Voir aussi Protocérébron.
Épipharyngien, ienne,
adj. (Du gr. epi,
sur et pharugx,
pharuggos,
gorge). [Epipharyngeal]. A propos d’une structure ou d’une
fonction en relation avec l’épipharynx.
Épipharynx
n. m. (Du gr. epi,
sur et pharugx,
pharuggos,
gorge). [Epipharynx(ynges)]. Face ventrale du labre (lèvre
supérieure). Chez la plupart des insectes cette partie de la bouche
correspondant à notre palais, forme un pli médian plus ou moins
chitinisé, généralement pourvue d'organes gustatifs. Chez les
insectes aux pièces buccales de type broyeurs, ce n’est
généralement qu’un petit lobe membraneux. Il est cependant
fortement développé chez les Poux (Phthiraptères), où il est
utilisé pour aspirer le sang. Chez les larves de certains
Coléoptères (ex. Dytiques), on retrouve se dispositif typique des
pièces-bucales piqueur-suceur. L’épipharynx est aussi développé
chez les Hétéroptères, où il forme le toit de la pompe
aspirante. L’épipharynx est alors essentiellement liée au
pharynx dont il constitue le palais. Chez les Diptères vulnérants
(glossines, taons, moustiques), l’épipharynx est uni avec le
labre est aussi développé. Ainsis, chez les Diptères Nématocères
Culicidés, l’épipharynx désigne une pièce qui semble remplacer
le labre. On l’appelle d’ailleurs souvent pour cela,
labre-épipharynx. Cette pièce très allongée, transformée en
stylet, constitue alors la paroi interne de ce dernier. La paroi
externe étant constituée par le labium, et l’hypopharynx se
situant au milieu de ces parois. Voir aussi Glossarium,
Hypopharynx,
Labre,
Pharynx
et Pièces
buccales de type piqueur-suceur.
Épiphyse
n. f. (Du gr. epi,
sur et physis,
croissance). [Epiphysis]. Saillie en forme d’épine sur les fémurs
et les tibias des Insectes. Chez les Lépidoptères, l’épiphyse
est un organe de nettoyage de l'antenne, situé sur le tibia
antérieur. Voir aussi Calcar,
Éperon,
Épine,
Nettoyage
du corps et des antennes
et Peigne.
Épipleure
n. m. (Du
gr. epi,
sur et pleuron,
flanc, coté). [Epipleuron]. 1. Chez les Coléoptères, bord externe
infléchi de l'élytre, pouvant cacher les pleures (pièces
latérales d’un segment du corps). // 2. Parties infléchies du
pronotum parfois nommées épipleures thoraciques. Voir aussi
Hypomère et Pleure.
Épipleminés
(Epipleminae)
n. m. pl. Sous-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates
Géométroïdes Uraniidés. On en connait près de 600 espèces. Ils
sont tropicaux et subtropicaux. Au repos, les ailes antérieures
sont perpendiculaires au corps et repliées en éventail, alors que
les ailes postérieures sont disposées le long de l’abdomen.
Certains considèrent qu’il s’agit d’une Famille.
Épipodite
n. m. (Du gr. epi,
sur, pous, podos,
pied et du suffixe –ite, constituant). [Epipodite]. Chez les
Crustacés, lobe externe du coxopodite, portant souvent des
branchies. Syn. Excite. Voir aussi Exopodite.
Épiprocte
n. m. (Du gr. epi,
sur et prôktos,
anus). [Epiproct]. Sclérite dorsal du onzième segment abdominal
(tergite ou tergum) des Insectes. L’épiprocte est souvent réduit
ou fusionné avec le ou les tergites précédents. Les sclérites
latéraux du segment XI sont appelés paraproctes. Chez les
Orthoptères, l’épiprocte est de forme triangulaire et se situe
au dessus de l’anus. Chez les Thysanoures et certains Ephémères,
il est long et forme le filament médian des trois « queues ».
Chez les larves des Odonates, il est constitué chez les Zygoptères
par une lamelle médiane des appendices anaux ou chez les
Anisoptères par un appendice médian. Voir aussi Paraprocte,
Périprocte,
Pygidium
et Telson.
Épiproctophores
(Epiproctophora)
n. m. pl. (Du gr. epi,
sur, prôktos,
anus et phorêin,
porter). Sous-ordre
d’Odonates crée par Günter Bechli regroupant les Anisozygoptères
et les Anisoptères. Regroupement basé sur le fait que les larves
d’Anisozygoptères et d’Anisoptères présentent toutes deux des
épiproctes alors que les larves de Zygoptères (demoiselles) n’en
ont pas (présence de lamelles caudales). Voir Appendice
anaux et
Lamelles
caudales.
Épipsocètes
(Epipsocetae)
n. m. pl. Infra-ordre d’Insectes Psocoptères Psocomorphes
regroupant les Familles suivantes : Cladiopsocidae,
Dolabellopsocidae, Epipsocidae, Neurostigmatidae, Ptiloneuridae.
Tous les membres de cet Infra-ordre ont en commun : une fosse
tentoriale antérieure séparée de la marge ventrale du crâne, un
labre avec deux crêtes longitudinales sclérotisées, les nervures
des ailes antérieures avec plus d’une rangée de soie, deux
nervures anales aux ailes, les nervures des ailes postérieures avec
deux rangées de soie, les valves 2 et 3 de leurs gonapophyses en
partie fusionnées.
Épipsocidés
(Epipsocidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Psocomorphes
Epipsocètes. On en connait près de 140 espèces. La tête est
relativement longue à cause de leurs joues (genae). Comme tous les
membres de l’Infra-ordre des Epipsocètes, ils ont un labre avec
deux crêtes longitudinales sclérotisées. Leurs antennes sont
composées de 13 articles. Ils ont des ocelles qui peuvent être
regroupées sur un tubercule de la tête. La surface ventrale des
ailes antérieures est soyeuse. Leurs tarses peuvent être
dimères ou trimères. Leur griffe est munie d'une dent préapicale
et ne présente pas de pulville. La seule espèce Européenne
représentante de cette Famille est Bertkauia
lucifuga.
Épipygidés
(Epipygidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères
Euhémiptères Clypéorrhynches Cercopoïdes.
Épipyropidés
(Epipyropidae)
n. m. pl. [Planthoppers parasite moths]. Famille d’Insectes
Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Zygaénoïdes.
On en connait 30 espèces. Ils ressemblent aux Cyclotornidés
Australiens. On les trouve aussi dans la région Indo-australienne.
Leurs larves carnivores sont parasites d’Hémiptères
Auchénorrhynches Fulgoridés en faisant avec la famille des
Cyclotornidés, les seules familles de Lépidoptères aux larves
carnassières.
Épisactidés
(Episactidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
Eumastacoïdes. Ils ont pour caractéristiques d’avoir des
antennes courtes filiformes et la face de la tête aplatie ce qui
donne l’impression qu’ils ont une tête trop grande par rapport
au reste du corps. Ils ont aussi les hanches des pattes postérieures
sauteuses tenues souvent à angle droit ou tout du moins de manière
évasée avec le corps ce qui leur donne une allure originale
(caractère commun aux Eumastacoïdes). Leurs tarses sont tous
trimères. Ce sont des insectes diurnes.
Épisite
n. m. (Du gr. epi,
sur et sitos,
nourriture). [Episite]. Insecte prédateur qui ne peut subsister
qu’en s’attaquant et en consommant les tissus d’une succession
de proies pour compléter son cycle de vie. Un parasitoïde, lui, ne
s’attaque qu’à une seule proie. Syn. Prédateur. Voir aussi
Parasitoïde,
Parasite
et Prédateur.
Épisterne
n. m. (Du gr. epi,
sur et sternum).
[Episternum(na)]. Partie antérieure de chaque pleure thoracique. La
partie postérieure étant l’épimère. L’épisterne est situé
juste en avant de la « suture » pleurale qui est en
fait un sillon permettant d’individualiser l’épisterne de
l’épimère. Suivant le segment thoracique, ce nom peut être
précédé des préfixes pro- més- ou mét-. Chez les Insectes
Ptérygotes, la suture pleurale joint l’articulation dorsale de la
hanche (coxa) à la base de l’aile. Suture correspondante à la
présence du condyle
pleurocoxal. Syn.
Episternum ou Episternite. Voir aussi Epimère,
Furca
2 et Pleure.
Épisternite
n. m. (Du gr. epi,
sur et sternite). Syn. d’épisterne. Voir Episterne.
Épisternum
n. m. Syn. d’épisterne. Voir Episterne.
Épistome
n. m. (Du gr. epi,
sur et stoma,
bouche). [Epistoma]. Région de la tête des insectes, située
immédiatement au dessus de la bouche. Syn. Clypeus.
Épithélium n.
m. (Du gr. epi,
sur et thêlê,
mamelon). [Cuticular epithelium]. On parle aussi d’hypoderme. Syn
Epiderme ou Hypoderme. Voir Epiderme.
Voir aussi Cellules
épithéliales.
Épithélium folliculaire,
[Follicular epithelium]. Chaque
ovocyte est entouré d'une couche de cellules folliculaires appelée
épithélium folliculaire. L'ensemble formé par un ovocyte et
l'épithélium folliculaire constitue un follicule ovarien. Voir
aussi Cellules
folliculaires,
Follicule
ovarien,
Ovocyte.
Épitoque
adj. [Epitokous]. Qui présente une épitoquie. Ex. Une forme
épitoque. Voir Epitoquie.
Épitoquie n.
f. (Du gr. epi,
sur et tokos,
enfantement). [Epitoky]. Modifications morphologiques touchant
certaines espèces lors de leur cycle de reproduction. Ces
variations phénotypiques (polymorphisme) apparaissent brusquement
au cours d’une mue et ne subsiste que durant l’intermue (entre
deux instars s’il s’agit de larves). Ces transformations sont
diverses et peuvent concerner par exemple chez les Collemboles un
raccourcissement de la furca ou des épines anales ou encore un
raccourcissement des soies dentales. Le terme est souvent utilisé à
propos des Annélides polychètes de la Famille des Eunicidés.
Contr. Atoque.
Épizootie
n. f. (Du gr. epi,
sur et zôon,
animal). [Epizootic]. Epidémie qui atteint un grand nombre
d’animaux de même espèce ou d’espèces différentes. Ex. La
loque ou la nosémose chez les abeilles. Voir aussi Nosémose
et Loque.
Épizootique
adj. [Epizootic]. Relatif à l’épizootie. Qui a les caractères
d’une épizootie.
Erebia
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Satyridés (ou Nymphalidés
Satyrinés). Ex. Erebia
fasciata.
Érebidés (Erebidae)
n. f. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Noctuoïdes. On en
connait près de 8.000 espèces. Ces papillons sont communément
appelés Ecailles ou Arctides. Considérés autrefois comme une
Sous-famille de Noctuidés, ils forment aujourd’hui une Famille à
part entière dans laquelle, on y trouve les Sous-familles suivantes
selon NCBI : Arctiinae,
Aventiinae,
Boletobiinae,
Calpinae,
Erebinae,
Eublemminae,
Herminiinae,
Hypeninae,
Hypenodinae,
Lymantriinae,
Phytometrinae,
Rivulinae
et Scoliopteryginae.
Ils sont de taille petite à moyenne. Ce
sont des papillons d'aspect extérieur très divers aux couleurs
habituellement brillantes, souvent aposématiques. Ils
présentent un corps épais, souvent marqués de tâches jaunes,
oranges, rouges, blanches ou noires, tout comme les ailes. Les
adultes ne se nourrisent pas. Les œufs pondus en groupe sont
sphériques ou hémisphériques. Les chenilles, véloces, sont
typiquement velues. Elles sont toxiques. Les chrysalides, de forme
ovoïde, sont lisses et brillantes avec parfois des tâches
colorées. On peut les rencontrer sur tous les continents sauf
l'Antarctique. Ils sont plus particulièrement répandus en Afrique
tropicale, Madagascar, Inde, Asie du Sud-Est et Amérique du Sud.
Ils sont absents en Nouvelle-Zélande, aux Antilles, à Hawaii ou en
Nouvelle-Calédonie. Voir aussi Arctiidés.
Érémiaphile
(Eremiaphila)
n. f. (Du gr. erêmia,
désert et philos,
ami). Genre d’Insectes Dictyoptères, du Sous-ordre des Mantodés
vivant dans les déserts, aux ailes réduites, et présentant une
homochromie par rapport au sol. Ce sont des prédateurs pouvant même
pratiquer le cannibalisme envers les jeunes. Ex. Eremiaphila
cerisyi.
Érémiaphilidés
(Eremiaphilidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Dictyoptères, du Sous-ordre des
Mantodés dont l’érémiaphile en est le type. Leur corps est
court et trapu. Leurs pseudoélytres sont courts et ont une
nervation peu marquée. On ne les trouve que dans les déserts
d’Afrique du Nord et d’Asie.
Érémicole
adj. (Du gr. erêmos,
solitaire, désert et colere,
habiter). [Eremicolous]. Qui vit dans le désert. Syn. Déserticole.
Voir aussi Habitats
abiotiques.
Eremobia
n. f. (Du gr. erêmos,
solitaire, désert et bios,
vie). Genre d’Insectes Lépidoptères Noctuidés.
Eremoneures
(Eremoneura)
n. f. pl. Groupe d’Insectes Diptères Brachycères faisant partie
avec les Asiloïdes et les Nemestrinoïdes de l’Infra-ordre des
Muscomorphes. Ils comprennent les Cyclorrhaphes et les Empidoïdes
(Selon NCBI).
Ergatandrie
n. f. (Du gr. ergatês,
travailleur et anêr,
andros, mâle).
[Ergatandrous (adj.)]. Chez les Hyménoptères Formicidés, fourmi
ouvrière qui ressemble à un mâle.
Ergatandromorphe
adj. (Du gr. ergatês,
travailleur anêr,
andros, mâle et
morphê,
forme). [Ergatandromorph]. Chez les Hyménoptères Formicidés,
fourmi anormale présentant à la fois les traits anatomiques d’un
mâle et d’une ouvrière. Voir aussi Dinergatandromorphe
et Gynandromorphe.
Ergataner
n. m. (Du gr. ergatês,
travailleur et anêr,
andros, mâle).
[Ergataner]. Chez les Hyménoptères Formicidés, fourmi mâle
ressemblant à une ouvrière (ou ergate). Le mâle est aptère et
présente le même nombre d'articles antennaires que l’ouvrière.
Voir Ergatoïde.
Voir aussi Ergatogyne.
Ergate
(Ergates)
n. m. (Du gr. ergatês,
travailleur). [Ergate]. 1. Terme utilisé pour désigner un
Hyménoptère Formicidé traditionnellement appelé
« ouvrière ». Le sexe femelle comprend deux formes
distinctes : l’ergate, ou ouvrière et la gyne ou
reine. Elles sont indiquées respectivement par le signe ☿
(Mercure) ou ♀
(Mars). L’ergate est aptère et présente un thorax et un abdomen
réduits. Par contre, les antennes, les mandibules et les pattes
sont bien développées. Les yeux sont petits et les ocelles absents
ou minuscules. N’ayant pas une fonction reproductive, le
réceptacle séminal est absent et les ovarioles sont en nombre très
réduit. Les soldats (ou dinergate ou major) sont une sous-caste
d’ouvrière. On distingue également d’autres sous-castes
d’ouvrières que sont les Minimes, les Minors et les Medias. Syn.
Ouvrière. Voir aussi Dinergate,
Media,
Minime,
Minor,
Neutre,
Ouvrière
3, Soldat,
et Spado.
// 2. Genre d’Insectes Coléoptères Cérambycidés
(Longicornes) dont la larve est parasite du pin. Ex. L’ergate
ouvrier ou forgeron, Ergates
faber.
Ergatogyne
n. f. ou adj. (Du gr. ergatês,
travailleur et gunê,
femelle). [Ergatogyne (n.), Ergatogynous (adj.)]. Chez les
Hyménoptères Formicidés, fourmi femelle (ou reine), ressemblant à
une ouvrière (ou ergate). La femelle est aptère tout comme une
ouvrière. Voir Ergatoïde.
Voir aussi Dinergatogyne,
Ergataner,
Gynergate,
Mermithergate,
Pseudogyne
et Ouvrière
alpha
Ergatogynie
n. f. Chez les Hyménoptères Formicidés, femelle ergatogyne. Voir
Ergatogyne.
Ergatoïde
adj. (Du gr. ergatês,
travailleur et eidos,
aspect). [Ergatoid]. Se dit des fourmis qui ont l’aspect d’une
ouvrière. Cela peut designer des femelles qui éclosent sans ailes
ou qui sont devenues aptères. Ces reines conservent intactes leurs
facultés reproductrices. Elles ressemblent à une ouvrière, avec
le thorax de l'ouvrière, mais présente un abdomen volumineux, et
souvent des ocelles. Ce polymorphisme est dû à la qualité de la
nourriture ou à de l'atavisme (réapparition d’un caractère d’un
ascendant). Mais le terme d’ergatoïde peut aussi désigner des
mâles aptères. Certaines espèces produisent des mâles sans
ailes, avec de petits yeux les faisant ainsi ressembler à des
ouvrières. Chez ces sociétés de fourmi, il n’y a pas de
compétition entre les mâles et ces derniers peuvent s’accoupler
plusieurs fois (Ex. Plagiolepis
xene). Syn.
Ergatomorphe.
Voir aussi Ergataner,
Ergatogyne
et Microgyne.
Ergatomorphe
adj. (Du gr. ergatês,
travailleur et morphê,
forme). [Ergatomorph]. Chez les Hyménoptères Formicidés, fourmi
qui possède les caractères morphologiques d’une fourmi ouvrière
(Ergate). Syn. Ergatoïde. Voir Ergatoïde.
Voir aussi Dinergatomorphe
et Gynomorphe.
Eriocampa
n. f. Genre d’Insectes Hyménoptères Tenthrédinidés Térébrants.
Ex. La tenthrède lanigère de l’Aulne, Eriocampa
ovata.
Ériococcidés
(Eriococcidae)
n. m. pl. (Du gr. erion, laine,
laineux et Coccidés). Famille d’Insectes Hémiptères
Sternorhynques Aphidomorphes Coccoïdes. On en connait près de 660
espèces. A la différence des Coccidés, leur anus n’est pas
recouvert dorsalement de deux plaques triangulaires. A la différence
des Pseudococcidés, ils n’ont pas à chaque extrémité du corps,
une paire d’ostiole dorsale (pas de stigmates). On trouve aussi
des épines glandulaires sur la face dorsale. Certaines espèces
forment des galles.
Ériocottidés
(Eriocottidae)
n. m. pl. [Old
World spiny-winged moths]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates, Eulépidoptères
Ditrysiens, Tinéoïdes.
C’est une petite famille comptant près de 212 espèces pour la
plupart Africaines (120 espèces) et Orientales (66 espèces). Leur
biologie est peu connue.
Eriocrana
n. f. Genre
d’Insectes Lépidoptères Glossates type de la famille des
Eriocraniidae
aux chenilles mineuses de feuilles. Ex. Sur le Châtaignier
Eriocrana sp.
Ériocraniidés
(Eriocraniidae)
n. m. pl. [Sparkling archaic sun moths]. Famille d’Insectes
Lépidoptères Glossates Dacnonyphes Eriocranioïdes. On en connait
près de 30 espèces. Ce sont de petits insectes diurnes. Ils
présentent des chaetosomes sur la tête. Leur trompe est
rudimentaire. Le bord interne de l’aile antérieure montre un lobe
saillant nommé jugum. La nervation des ailes est identique sur les
deux ailes (homoneures). Les Tibias des pattes médianes présentent
un éperon (épiphyse tibiale) bien développé. La formule de leurs
épines tibiales est 0-1-4. Leurs chenilles sont apodes et mineuses
de feuilles. Elles se chrysalident dans un cocon de soie. On les
trouve principalement dans les régions holarctiques, mais il existe
quelques espèces présentes en Australie et en Asie tropicale.
Eriocranioïdes
(Eriocranioidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates Dacnonyphes regroupant les
Familles des Acanthoptéroctétidés, des Eriocraniidés et des
Lophocoronidés. Ils sont caractérisés par la présence d’un
proboscis court et d’une épine sur les tibias médians. Les
femelles portent un oviscapte. Leurs chrysalides présentent des
mandibules fonctionnelles.
Eriogaster
n. m. Genre d’Insectes Lépidoptères Lasiocampidés dont le
spécimen Eriogaster
lanestris est
appelé usuellement « Bombyx laineux ».
Ériosomatidés
(Eriosomatidae)
n. m. pl. (Du gr. erion, laine,
laineux et somâ,
corps). [Wooly aphids]. Famille d’insectes Hémiptères
Sternorhynques Aphidomorphes Aphidoïdes (selon SITI). Ils ont des
antennes courtes de 5 à 6 articles portant des rhinaries
secondaires. Ce sont des pucerons trapus qui portent leurs ailes en
toit sur le dos. Certains sont aptères. Ils sont souvent recouverts
de sécrétions cireuses abondantes, ce qui est à l’origine de
leur nom. Leurs tarses sont biarticulés et portent deux griffes.
Ils peuvent présenter une paire de cornicules, mais ces dernières
peuvent être indistinctes ou absentes. Leur cauda est arrondie. Ils
sont en général considérés comme nuisibles, notamment aux
cultures pour les mêmes causes que les cochenilles :
épuisement de la sève de la plante hôte, toxicité de la salive,
inoculation de virus. Selon NCBI, il s’agit d’une Sous-famille
de Pemphigidés et on devrait parler d’Ériosomatinés. Ex.
Eriosoma lanigerum
ou Puceron lanigère du pommier originaire d’Amérique du Nord.
Syn. Pemphigidés.
Erirhinidés
(Erirhinidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Curculionoïdes.
Erirhinus
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Curculionidés (Charançons).
Ex. Erirhinus morio.
Éristale (Eristalis)
n. m. Nom
vernaculaire et Genre d’Insectes Diptères Brachycères Syrphidés.
Cette grosse mouche à abdomen jaune et noir, ressemblant à une
guêpe, vole au soleil sur les fleurs. Sa larve vit dans les eaux
croupies er respire par un long tube rétractile. Ce siphon
respiratoire rétractile peut s’allonger pour mesurer jusqu’à
10 fois la longueur du corps. Elles sont appelées usuellement à ce
titre « vers à queue de rat ». Ex. L’Eristale gluante
ou mouche pourceau, Eristalis tenax.
L’Eristale des fleurs, Myathropa
florea. Voir aussi
Siphon
respiratoire.
Ermite n.
m. [Hermit beetle, Russian leather beetle]. Nom vernaculaire
d’Osmoderma
eremita, Coléoptère
de la Famille des Cétoniidés.
Érotylidés (Erotylidae)
n. m. pl. [Pleasing
fungus beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Cucujoïdes que l’on rencontre surtout sous les tropiques. Leur
corps est cylindrique, allongé. Ils ont bien souvent des teintes
bariolées vives. Le dernier article de leurs palpes maxillaires est
souvent sécuriforme (en forme de fer de hache). Les élytres sont
glabres et luisants. Leurs tarses sont pentamères. Les trois
premiers articles ne sont pas pourvus de brosses ventrales. Le 4e
article est difficile à distinguer car caché entre les lobes du
3e.
L’abdomen montre 5 sternites. Ils vivent dans le bois pourri dans
lequel les femelles pondent. Elles le font aussi dans les
carpophores (partie supérieure qui porte les spores, appelée aussi
sporophore) des gros champignons (larves mycétophages). Leurs
larves allongées à la tête hypognathe sont plus ou moins
cylindriques. Elles présentent 5 à 6 stemmates de chaque côté de
la tête. Des urogomphes sont parfois visibles. Des études
phylogénétiques ont montré qu’ils étaient proches des
Languriidés. Ex. Tritoma
bipustulata F.
Éruciidés
(Eruciidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
Eumastacoïdes.
Éruciforme
(larve) adj. (Du lat. eruca,
chenille et forma,
forme). [Eruciform]. Voir Larve
éruciforme.
Érucisme
n. m. Dermatose provoquée par les larves de
Lépidoptères aux poils urticants. Ex. crises provoquées par les
poils urticants des chenilles processionnaires. Voir aussi
Lépidoptèrisme.
Érucivore
adj. (Du lat. eruca,
chenille et vorare,
manger). [Erucivorous]. Qui se nourrit de chenilles.
Érycinidés
n. m. pl. Voir Riodinidés.
Escarbot
n. m. (Du lat. scarabaeus,
scarabée). Nom usuel donné à divers Coléoptères, en particulier
l’hister. Voir Hister.
Esclavagisme
n. m. (du lat. sclavus
déformé de slavus,
Slave, en raison du grand nombre de Slaves réduits en esclavage).
[Slavery]. Syn. Doulose. Voir Doulose.
Voir aussi Parasitisme
social
et Eudoulose.
Espace exuvial,
[Exuvial space]. Lors de la mue, on assiste à un détachement des
cellules de l'épiderme de l'ancienne cuticule du fait du rejet de
la vieille cuticule ou exuvie. Un espace dit exuvial se forme alors
entre l’épiderme et l’ancienne cuticule. Une nouvelle couche
épicuticulaire sera alors déposée entre l’épiderme et l’espace
exuvial. Voir aussi Mue.
Espèce
n. f. (Du lat. species,
aspect). [Species].
Niveau taxinomique de rang immédiatement inférieur au niveau Genre
dont les individus animaux ou végétaux ont un aspect semblable, un
habitat particulier, et sont féconds entre eux. On parle de
communauté reproductive et d’interfécondité. Les individus
d’une même espèce sont donc ordinairement stériles à l’égard
des individus d’autres espèces. On constate au sein de beaucoup
d’espèces, des divisions en sous-espèces qui, en générale, ont
des habitats différents et peuvent présenter certaines divergences
mais qui ont toujours la possibilité de se reproduire entre elles.
Si cette définition se prête assez bien au règne animal, elle est
moins évidente dans le règne végétal, où la barrière
reproductive est moins nette car il se produit fréquemment des
hybridations. L'Espèce est l'unité de base de la classification
des animaux (systématique). L’espèce se divise en sous-espèces,
races et variétés. L’Espèce constitue une subdivision du Genre.
On appelle espèce type, l’espèce désignée comme type porte-nom
du genre. Pour désigner un individu, le nom de l’espèce est
précédé du nom de genre. C’est le binôme linnéen. Le nom
d’espèce dans la formation du binôme Latin s’écrit toujours
en italique avec une minuscule contrairement au nom de genre écrit
également en italique mais qui prend une majuscule. Voir aussi
Nomenclature
et Systématique.
Espèce type,
Espèce désignée comme type du genre ou même de la famille.
Ex. Arctia caja
(écaille martre) pour le genre Arctia
chez les Lépidoptères. Voir aussi Forme
nominale
et Génotype
2.
Essaim
n. m. [Swarm]. Groupe d’abeilles et d’autres insectes
Hyménoptères vivant ensemble pour concourir à un même travail.
Plus particulièrement, colonie de jeunes abeilles, composée de
l’ancienne reine, de mâles et d’ouvrières, qui quittent la
ruche surpeuplée peu avant l’émergence de nouvelles reines.
Essaimage
n. m. [Swarming]. Chez les Insectes sociaux, et notamment chez
les Hyménoptères Apidés, l’essaimage est l’un des modes de
multiplication des colonies par division, consistant dans
l’émigration d’une partie de la population, l’essaim. Les
autres modes de propagation des colonies sont ceux du Bourgeonnement
ou de la Fission pour les Hyménoptères Formicidés et du
Marcottage pour les Isoptères. Mais plus généralement chez les
insectes sociaux, l’essaimage est également le moment où mâles
et femelles provenant de colonies différentes vont s’envoler pour
s’accoupler. On parle alors aussi de vol nuptial, de vol de
fécondation, de vol d’accouplement ou de vol d’essaimage. //
Chez les abeilles (Hyménoptères Apidés), c’est la conséquence
du surpeuplement de la ruche au début de l’été, suite à la
ponte continuelle de la reine, dès le printemps. L’essaimage se
produit lorsque de nouvelles reines sont sur le point d’éclore.
L’ancienne reine quitte alors la ruche avec une partie de ces
individus pour aller fonder une nouvelle colonie. La reine s’éloigne
de la ruche de plusieurs kilomètres. Après le départ de
l’ancienne reine, la première née s'empresse de tuer ses sœurs
et devient reine à son tour. Il lui faudra attendre encore 5 à 6
jours pour qu'elle atteigne sa maturité sexuelle et le vol nuptial
de cette nouvelle reine de l’ancienne colonie pourra s’effectuer.
Mais si cette nouvelle reine ne tue pas les autres jeunes reines de
la colonie, elle partira alors elle-même en essaimage (essaim
secondaire). Chez les abeilles, une colonie peut produire, entre le
début du printemps et le début de l’été, jusqu’à quatre
types d'essaims, dits respectivement primaire, primaire de chant,
secondaire et tertiaire. // Chez les Hyménoptères Formicidés ou
chez les Termites, l’essaimage est la période correspondant
au vol nuptial. Voir Bourgeonnement,
Fission
et Vol
nuptial.
Essaimer
v. intr. [Swarm]. Chez les Hyménoptères Apidés, quitter la ruche
pour former une colonie nouvelle.
Essaim primaire,
Chez les abeilles (Hyménoptères Apidés), l'essaim primaire est le
premier essaim qui quitte la ruche avec l’ancienne reine
accompagnée d’environ la moitié de l’effectif d’ouvrières
au jabot gavé de provisions. Normalement, cet essaim quitte la
ruche dès que la première cellule royale est désoperculée. Mais,
cet essaim peut être retardé du fait de mauvaises conditions
climatiques, et les ouvrières font alors en sorte que les jeunes
reines restent en captivité dans leur cellule en recollant
continuellement les bords de l’opercule des loges royales. Voir
Essaim secondaire.
Essaim primaire de chant,
Chez les abeilles (Hyménoptères Apidés), premier essaim qui
quitte la ruche avec une ou parfois plusieurs jeunes reines vierges
au lieu de l’habituelle vieille reine. Suite au départ de la
vieille reine avec l’essaim primaire et du retour de cet essaim
sans cette vieille reine (perdue pour diverses raisons), si la
nouvelle reine ne tue pas les autres nouvelles reines, elle part en
essaimage. On parle alors d’un essaim primaire de chant qui est un
essaim beaucoup plus volumineux que l’essaim primaire puisqu’il
y aura eu entre temps de nouvelles naissances. Mais avant de partir,
la jeune reine fait entendre pendant un à trois jours un chant
particulier auquel répondent les autres reines encore dans leurs
cellules. L'essaim primaire de chant fait référence aux chants de
ces reines que l’on peut entendre le soir. Lorsqu'il s'agit du
départ d'un essaim primaire de chant, les reines ne chantent pas
toujours, elles cohabitent pour partir avec l'essaim primaire de
chant. Un essaim primaire de chant est souvent suivi d’un essaim
secondaire et parfois tertiaire.
Essaim secondaire,
Huit à dix jours après le départ de l’essaim primaire, la
première reine née peut ne pas tuer ou ne tuer qu’une partie de
ses sœurs. Si cette jeune avait tué toutes ces sœurs, elle serait
partie en vol nuptial pour revenir par la suite à la ruche. Ne
l’ayant pas fait, si la population de la ruche le permet, il peut
arriver que la ruche rejette un essaim secondaire qui est un essaim
plus petit composé d’une ou plusieurs jeunes reines et quelque
fois même un essaim tertiaire qui est un essaim comportant au moins
une jeune reine vierge. Il n’y aura donc pas d’essaim secondaire
si la première nouvelle reine élimine ses rivales qui sont
toujours operculées dans leurs cellules royales. Souvent le mauvais
temps est la cause de départ d’un essaim secondaire. Voir Essaim
primaire.
Essence de Mirbane,
Substance liquide produite à partir de la benzine soumise à
l’action de l’acide nitrique. Ce produit toxique possède une
odeur d’amandes amères. Mis dans les fioles de Sauvignet, ce
produit permet d’éviter les moisissures et les destructeurs dans
les collections d’insectes (Coléoptères Dermestidés, Ptinidés,
Anobiidés ou Psocoptères). Syn. Nitrobenzène.
Estivation n.
f. [Aestivation, Estivation, Summer dormancy]. Les Insectes sont des
poïkilothermes et leur température suit celle de l’extérieur.
En cas de sécheresse ou de température trop élevée, ces derniers
réagissent en ralentissant (quiescence) ou en arrêtant
temporairement (diapause) leur activité. L’estivation est donc
une forme de la quiescence ou de la diapause. Voir aussi
Développement,
Diapause
et Quiescence.
Estomac
n. m. Syn. de vésicule chylifique. Voir Vésicule
chylifique
et Intestin
moyen.
Étalage des insectes,
Les insectes doivent être étalés après avoir été piqués. Pour
que cette opération se déroule dans des conditions optimales, le
mieux est qu’elle soit pratiquée dans les 24H après la mort.
Au-delà, l’insecte commence à sécher et devient cassant. Si
cette opération n’est pas possible, l’insecte doit être placé
en papillote, une sorte d’enveloppe où il peut attendre le
montage. L’opération d’étalage consiste pour les individus qui
ne sont pas trop petits à mettre en évidence les appendices en les
fixant sur une plaque de liège ou de polystyrène au moyen
d’épingles (les épingles n° 1 sont généralement adaptées).
Il s’agit de donner à l’insecte une allure naturelle tout en
respectant un axe de symétrie rigoureux. Les pattes antérieures
doivent être dirigées vers l’avant et les pattes médianes et
postérieurs vers l’arrière. Les antennes ne sont dirigées vers
l’arrière que si elles sont longues. Si les mandibules sont assez
développées, elles doivent être écartées. Les ailes ne sont pas
déployées sauf l’aile droite pour un spécimen ou un couple chez
les Orthoptères et Phasmoptères. Mais pour les Lépidoptères, les
quatre ailes doivent être déployées sur des étaloirs spéciaux
(Voir Etaloir à Lépidoptères). Voir aussi Tuer
les insectes,
Ramollissement
des insectes,
Piquage
des insectes,
Montage
des insectes
et Séchage
des insectes.
Étaloir à Lépidoptères,
Les ailes des Lépidoptères doivent toujours être étalées sur
des étaloirs spéciaux constitués de deux plaques de bois tendre
montées sur une planche qui laisse une rainure centrale qui permet
d’y disposer longitudinalement le corps. L’étaloir doit donc
correspondre à la taille du corps du papillon. Il faut disposer le
bord postérieur des ailes antérieures perpendiculairement à l’axe
du corps. Puis la bordure antérieure des ailes postérieures sera
placée contre le bord postérieur des ailes antérieures. Il faut
immobiliser les ailes en les couvrant d’une bande de papier
cristal. Les antennes doivent être dirigées vers l’avant.
Éthiopienne
(Région) adj. Voir Région
Éthiopienne.
Éther acétique ou Acétate
d’éthyle,
Produit utilisé par les entomologistes pour tuer les insectes.
C’est un produit inflammable avec une toxicité faible qui peut
donc être utilisé facilement. L’éther est placé sur un lit de
sciure de bois ou de liège dans un bocal dans lequel seront
enfermés les spécimens. Ce produit est toutefois déconseillé
pour les Lépidoptères et les Odonates car ce sont des espèces
dont les couleurs s’alternent au contact de l’éther. L’acétate
d’éthyle est utilisé pour tuer les Coléoptères, les Diptères,
les Hyménoptères, et les Hémiptères comme les cigales et les
punaises et d’autres insectes. Syn. Acétate d’éthyle. Voir
aussi Flacon
et Tuer
les insectes.
Ethmiidés
(Ethmiidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates
Eulépidoptères
Ditrysiens Géléchioïdes.
Ethnoentomologie
n. f. (Du gr. ethnos,
peuple, nation et entomologie).
[Ethnoentolomogy]. Science
des interrelations fonctionnelles entre le monde des Insectes et les
sociétés humaines.
Éthologie
n. f. (Du Gr. ethos,
mœurs et logos,
discours, science). [Ethology]. Etude du comportement, des mœurs
des animaux et de leurs conditions de vie. Chez les Insectes, Jean
Henri Fabre en est l’un des précurseurs. Mais les origines de
cette science remontent au XVIIe siècle.
La première utilisation du nom date de 1854 (première utilisation
connue par Geoffroy Saint-Hilaire). Le sens restreint et moderne
donné au mot d'éthologie fait cependant référence à une science
plus récente : il s'agit de l'étude objective et scientifique
des comportements animaux inspirée notamment par les travaux de
l’Autrichien Lorenz (1903-1989) et du Néerlandais Tinbergen
(1907-1988) dans la première moitié du XXe siècle,
qui veut que certains comportements sont inscrits dans le génome
des animaux. Ces comportements sont dits alors instinctifs.
Éthologique
adj. [Ethological]. Relatif à l’éthologie.
Éthologiste
n. m. [Ethologist]. Celui qui pratique l’éthologie.
Etimonotrysiens
(Etimonotrysia)
n. m. pl. Phalange d’Insectes Lépidoptères Glossates, n’ayant
pour représentant que la seule Super-famille des Tischérioïdes.
Étiquetage des insectes,
Après le séchage, il faut munir l’épingle d’une ou deux
étiquettes en bristol blanc sous l’insecte. Ces étiquettes de
format 8X16mm ou 10X18mm doivent au minimum porter les indications
suivantes : Lieu de capture, date de récolte, nom du
collecteur. Sans ces indications, l’insecte ne présentera aucune
valeur sur le plan scientifique. Il peut être intéressant de
préciser l’altitude de capture, la plante hôte sur laquelle se
trouvait le spécimen ou son biotope. Sur la seconde étiquette, il
faut indiquer l’identité du spécimen si la détermination a pu
être faite en y mettant son nom de Genre et d’Espèce. Ces
étiquettes ne doivent pas dépasser l’insecte qu’elles
accompagnent. Cela permet un meilleur alignement dans les boîtes.
Étoilée
n. f. [Rusty Tussock Moth, Vapourer]. Nom vernaculaire d’Orgyia
antiqua,
Lépidoptère de la Famille des Lymantriidés.
Étouffoir
n. m. Syn. de cymbacalypte. Voir Cymbacalypte.
Étrier
n. m. Chez certains Diptères, notamment Thécostomates (Diptères
supérieurs), pièce sclérifiée située à la base du sclérite
hyoïde (ou théca) renforçant la trompe. Syn. Fulcrum.
Étui
n. m. [Tube case]. A propos des Trichoptères, syn. de fourreau.
Etui de protection. Voir Fourreau.
Euarthropodes
(Euarthropoda)
n. m. pl. (Du gr. eu-,
bien, vrai et arthropode). Les arthropodes supérieurs ou
Euarthropodes forment un Clade de la classification phylogénétique
comprenant certaines Classes ou Ordres de la classification
classique, parmi l’Embranchement des Arthropodes (Arthropoda),
dans le Règne Animal. Ainsi au sein des Arthropodes, on
distingue les Onychophores, les Tardigrades et les Euarthropodes. Au
sein de ces derniers on distingue les Amandibulates (Trilobites),
les Chélicériformes (Pycnogonides, Mérostomes, et Arachnides) et
les Mandibulates (Trachéates et Pancrustacés au sein desquels nous
trouverons les Hexapodes).
Eublemma
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Noctuidés dont une espèce
se singularise, entre tous les papillons par son régime
carnassier. La larve de cette noctuelle dévore les cochenilles du
mûrier, ce qui fait d’elle un auxiliaire de la sériciculture.
Ex. la noctuelle purpurine, Eublemma
purpurina,
l’anthophile de l’herbe-aux-ânes, Eublemma
amoena ou encore
l’anthophile des inules, Eublemma
parva.
Eucaryote adj.
et n. m. (Du gr. eu-,
bien, vrai et –karuon,
noyau). [Eukaryote]. Dont les chromosomes sont enclos dans un noyau.
Contr. Procaryote.
Eucaryotes
(Eucaryota)
n. m. pl. Groupe monophylétiques réunissant les Unikonta
et les Bikonta.
Les Arthropodes sont des Eucaryotes, Opisthocontes, Métazoaires,
Eumétazoaires, Bilatériens, Coelomates, Protostomiens,
Ecdysozoaires, Panarthropodes (selon NCBI).
Eucéphale
adj. (Du gr. eu,
bien, vrai et kephalê,
tête). [Eucephalous]. Qui porte une tête individualisée, bien
visible. Cas de certaines larves de Diptères comme les
moustiques (Culicidés), cas des larves d’abeilles, etc. Voir
Larve
eucéphale.
Eucharis
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Chalcidiens de la famille
des Eucharitidés, dont les larves vivent en parasite sur divers
insectes, notamment des fourmis. Ex. Eucharis
acuminata.
Eucharitidés
(Eucharitidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites
Chalcidoïdes dont le Genre Eucharis
en est le type. On en connait 350 espèces. Ils mesurent entre 2 et
5,4 mm. Ils sont souvent de couleur métallique. Les antennes
portent de 11 à 13 articles. Leur mésonotum est très développé
et cache en vue dorsale le pronotum. Leur prépectus (sclérite
triangulaire du thorax) est fusionné avec le pronotum. La nervation
des ailes est réduite. Les ailes antérieures portent une nervure
marginale assez longue et des nervures stigmales et postmarginales
courtes. Comme tous les Chalcidoïdes, les deux paires d’ailes ne
montrent aucunes cellules fermées. Leur gaster est longuement
pétiolé. Leurs larves sont parasitoïdes (ectoparasites ou
endoparasites) des fourmis exclusivement.
Euchroma
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Buprestidés d’Amérique
du Sud mesurant près de 8 cm de long, dont les élytres sont
utilisés en bijouterie par les Indiens qui en font des colliers.
Ex. Euchroma
gigantea.
Eucinétidés
(Eucinetidae)
n. m. pl. [Plate-thigh
beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Elatériformes Scirtoïdes (ou Eucinétoïdes). On en compte 37
espèces pour 9 genres. Ils ne mesurent pas plus de 4mm. Leurs
antennes de 11 articles sont filiformes. Leurs hanches postérieures
sont dilatées et masquent une partie du premier sternite. Leurs
tarses sont pentamères. Leur abdomen montre 5 à 7 sternites. Ils
vivent dans les matières en décomposition.
Eucinétoïdes
(Eucinetoidea)
Lacordaire, 1857 n. m. pl. Super-famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages regroupant notamment les Familles des Clambidés, des
Eucinétidés et des Hélodidés. Ce taxon n’est pas reconnu par
Fauna Europaea et NCBI. SITI le considère comme invalide. Syn.
senior Scirtoïdes (selon SITI).
Euclidia
n. f. Genre d’Insectes
Lépidoptères Noctuidés. Ex. la « doublure jaune »,
Euclidia glyphica
et le « M noir », Euclidia
mi.
Eucnémidés
(Eucnemidae)
n. m. pl. [False click beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Elatéroïdes. Ils ressemblent aux Elatéridés mais
leurs individus s’en distinguent par le fait qu’ils ne peuvent
pas sauter. On en connait près de 1.100 espèces. Ils mesurent de 2
à 30 mm. Leur deuxième article antennaire est inséré à l’angle
apical externe du premier. On les trouve dans le bois en
décomposition et sous les écorces.
Eucoilidés
(Eucoilidae)
Thomson, 1862 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Parasites Cynipoïdes. On en connait plus de 1.000
espèces. Leurs articles antennaires sont fusiformes. Les mâles en
ont 15 et les femelles 13. Leur pronotum atteint latéralement la
tégula. On les reconnaît à leur scutellum creusé d’une cupule.
Les tergites II et III de leur gaster sont fusionnés. Les femelles
ont un ovipositeur visible ventralement. Leurs larves sont
ectoparasites des larves de Diptères. Selon NCBI, il s’agit d’une
Sous-famille de Cynipidés.
Eucoïliforme
adj. Voir Larve
Eucoïliforme.
Eucône
adj. (Du gr. eu,
bien, vrai et konos,
cône). [Eucone, Euconic eye]. Dans les yeux composés des Insectes,
qualificatif d’une ommatidie. Une ommatidie eucône est celle du
type ancestral, où on trouve un cône cristallin, dioptre qui fait
converger les rayons lumineux sur les cellules rétinuliennes qui
entourent le rhabdome. Les cellules de Semper se trouvent alors
dans le cristallin. C’est le type d’œil que l’on trouve chez
les Odonates, les Ephémères, les Orthoptères, … Voir aussi
Acône,
Cellules
cristallines,
Cristallin,
Exocône
et Pseudocône.
Eudermaptères
(Eudermaptera)
Verhoeff, 1902 n. m. pl. (Du gr. eu,
bien, vrai et dermaptère). Sous-ordre d’Insectes Dermaptères
constituant avec le Sous-ordre des Catadermaptera
l’Ordre des Dermaptera.
Ce Sous-ordre ne compte que la Super-famille des Forficuloidea
(selon SITI).
Eudémis n.
m. Petite chenille tordeuse (Lépidoptères Tortricidés), qui
endommage gravement le vignoble français depuis le début de ce
siècle. Elle porte également le nom vernaculaire de « ver de
la grappe » ou de « tordeuse ». Son nom
scientifique est Lobesia
botrana.
Eudoulose
n. f. (Du gr. eu,
bien, vrai et doulosis,
assujettissement, esclavage). Fait pour des fourmis parasites de
pratiquer des raids pour capturer des ouvrières d’autres espèces
afin d’en faire des esclaves. Ici, ce ne sont plus les couvains
qui sont l’objet des raids (doulose) mais les adultes. Ex.
Individus du genre Coptoformica
qui s’emparent d’adultes appartenant au genre Serviformica.
Voir aussi Esclavagisme
et Doulose.
Euhémiptères
(Euhemiptera)
n. m. pl. (Du gr. eu,
bien, vrai et hémiptère). Dans l’Ordre des Hémiptères,
taxon d’Insectes regroupant les Clypéorrhynches et les
Néohémiptères. Classification reprise par NCBI, qui distingue les
Euhémiptères des Sternorrhynches (comprenant les Aleyrodiformes,
les Aphidiformes et les Psylliformes).
Euhétéroptères
(Euheteroptera)
n. m. pl. Groupe
biologique d’Insectes Hémiptères, Euhémiptères, Néohémiptères,
Prosorrhynches (selon NCBI).
Euholognathes
(Euholognatha)
n. m. pl. (Du gr. eu,
bien, vrai et holognathe). Infra-ordre d’Insectes Plécoptères
Arctoperlaria
ou Sous-ordre (selon SITI) regroupant les Familles suivantes :
Capniidae,
Leuctridae, Nemouridae, Notonemouridae, Taeniopterygidae.
L’Infra-ordre des Euholognathes forme avec celui des
Systellognathes, le Sous-ordre des Arctoperlaria
(ancien Holognathes). Selon NCBI et Fauna Europaea, ce taxon n’est
pas reconnu. Syn. Filipalpia.
Voir Arctoperlaria.
Eulépidoptères
(Eulepidoptera)
n. m. pl. (Du gr. eu,
bien, vrai et lépidoptère). Infra-ordre d’Insectes Lépidoptères
Glossates regroupant la phalange des Ditrysiens, des Etimonotrysiens
et des Incurvariens. Ce taxon n’est pas reconnu par NCBI, SITI et
Fauna Europaea.
Eulichadidés
(Eulichadidae)
n. m. pl. [Eulichadid beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Elatériformes Byrrhoïdes.
Eulophe
(Eulophus)
n. m. (Du gr. eulophos,
qui a une belle aigrette). Genre d’Insectes Hyménoptères
Chalcidiens, type de la Famille des Eulophidés. Ils sont utiles
comme parasites des chenilles, des teignes et des larves de
charançons.
Eulophidés
(Eulophidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites
Chalcidoïdes. On en connait près de 3.100 espèces. Cette famille
comprend de petites espèces (pas plus de 6mm). Ils ont un corps
trapu, très sclérifié avec une coloration jaunâtre à brunâtre
ou noire avec des reflets métalliques. Leurs antennes comportent au
plus 10 articles. Leurs sillons parapsidaux sont parfois développés.
La nervation des ailes est réduite. L’aile antérieure des formes
macroptères présente souvent des nervures stigmales et
postmarginales longues et bien visibles. Il peut arriver cependant
que la nervure postmarginale soit réduite. L’épine tibiale
antérieure n’est pas courbée. Les deux sexes ont des tarses
comportant 4 articles (tétramères ce qui permet des les distinguer
des Ptéromalidés). L’abdomen est pétiolé (ce qui permet de les
distinguer des Aphelinidés). Ces guêpes parasites des
Lépidoptères, des Diptères ou des Coléoptères sont utilisées
pour lutter contre les ravageurs des cultures et limiter les
populations d’insectes. Ils sont cosmopolites.
Eumastacidés
(Eumastacidae)
n. m. pl. [Monkey grasshoppers]. Famille d’Insectes Orthoptères
Caelifères Eumastacoïdes. Ils sont communément appelés criquets
américains. On en connait près de 1000 espèces. Ils dépassent
rarement 4,5 cm. Leurs antennes filiformes sont plus courtes que le
fémur antérieur et portent un tubercule sur le deuxième et
quatrième article en partant de l’apex. Les adultes sont aptères.
Leurs tarses sont tous trimères. Ils n’ont pas d’organe
tympanique à la base de l’abdomen. On les trouve surtout dans les
zones tropicales et subtropicales de l’Ancien monde.
Eumastacoïdes
(Eumastacoidea)
n. m. pl. Super-Famille
d’Insectes Orthoptères Caelifères regroupant les Familles des
Chorotypidés, des Episactidés, Eumastacidés, des Euschmidtiidés,
des Mastacidéidés, des Morabidés, des Proscopiidés, des
Théricléidés et une famille éteinte, celle des Promastacidés.
Ils ont pour caractéristiques communes d’avoir des antennes
courtes filiformes et la face de la tête aplatie ce qui donne
l’impression qu’ils ont une tête trop grande par rapport au
reste du corps. Ils ont aussi pour caractéristique d’avoir les
hanches des pattes postérieures sauteuses tenues souvent à angle
droit ou tout du moins de manière évasée avec le corps ce qui
leur donne une allure originale. Leurs tarses sont tous trimères.
Ce sont des insectes diurnes.
Eumène
(Eumenes)
n. m. Genre d’Hyménoptères Vespoïdes Vespidés, type de la
Sous-famille des Euméninés. Ce sont des porte-aiguillons des
régions chaudes, de couleur généralement noire et rousse. Ce sont
des guêpes solitaires qui chassent des proies vivantes qu’elles
paralysent afin de les apporter dans des nids en mortier qu’elles
édifient. On les appelle communément guêpes maçonnes. Voir Guêpe
maçonne.
Euméninés
(Eumeninae)
n. m. pl. [Potter wasps, Mason wasps]. Sous-famille d’Insectes
Hyménoptères Apocrites Aculéates Vespoïdes Vespidés ayant pour
type l’eumène.
On en connait près de 3.000 espèces.
Euménotidés
(Eumenotidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Pentatomomorphes Pentatomoïdes.
Eumerus
n. m. Genre
d’Insectes Diptères Brachycères Syrphidés Eristalinés. Ex.
Eumerus narcissi.
La larve de cette mouche vit dans les bulbes de lis et de narcisse.
Eumolpe
n. m. [Brown and black beetle]. Nom
vernaculaire d’un Insecte Coléoptères Chrysomélidés,
Bromius obscurus
appelé également écrivain ou gribouri. Voir Bromius.
Eunématocères
n. m. pl. (Du gr. eu,
bien, vrai et nématocère). Ancienne division des Diptères
Nématocères distinguant ceux dont les antennes sont réellement
longues, les eunématocères de ceux qui ont des antennes courtes,
les paranématocères.
Eupelme
(Eupelmus)
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Eupelmidés. Ce sont des
insectes à longue tarière, qui se rendent utiles en parasitant les
bruches, les cécidomyies, etc. Ex. Eupelmus
urozonus.
Eupelmidés
(Eupelmidae)
n. m. pl. [Eupelmid wasps]. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Parasites Chalcidoïdes dont le genre Eupelmus
en est le type. On en connait près de 750 espèces. Ce sont des
insectes de taille réduite, aux couleurs souvent métalliques. Chez
les femelles, les antennes de 11 à 13 articles présentent un
anellus. Chez les mâles, les antennes comprennent toujours 7
segments funiculaires et un seul anellus très petit. Au contraire
des Encyrtidés, les Eupelmidés présentent un mésoscutum avec des
notaules (sillons sublatéraux longitudinaux) distincts. Le
mésopleure est divisé par une dépression très discrète. Leurs
ailes sont transparentes à nervation simplifiée et donc réduite.
La nervure marginale est longue tandis que les nervures stigmales et
postmarginales sont courtes. Comme tous les Chalcidoïdes, les deux
paires d’ailes ne montrent aucunes cellules fermées. Le premier
segment de leurs pattes postérieures est grand, le fémur étant
renflé et denté en dessous. Leurs larves sont parasites d’insectes
variés mais sont aussi parasites de plantes à l’intérieur
desquelles elles vivent (endophytes).
Euphaeidés
(Euphaeidae)
Selys, 1853 n. m. pl. Famille d’Insectes Odonates Zygoptères de
la Super-famille des Caloptérygoïdes. Syn. Epallaginidés.
Eupistidés
(Eupistidae)
n. m. pl. Syn. junior de Coléophoridés. Voir Coléophoridés.
Eupithécie
(Eupithecia)
n. f. Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Lépidoptères
Géométridés. Ex. L’arpenteuse des cônes, Eupithecia
mutata ;
l’arpenteuse du sapin, Eupithecia
luteata ;
l’Eupithécie de la Centaurée, Eupithecia
centaureata ;
l’Eupithécie de la verge d’Or, Eupithecia
virgaureata ;
l’Eupithécie rectangulaire, Chloroclystis
rectangulata.
Eupleure
n. m. (Du gr. eu,
bien, vrai et pleuron,
flanc, coté). [Eupleuron(ra)]. Terme défini par Crampton comme la
principale plaque de la région pleurale. Chez les Aptérygotes
cette région pleurale du thorax est formée de trois sclérites, le
trochantin, les catapleurites (ou coxopleurite) et les anapleurites.
Ces derniers étant disposés en anneaux concentriques autour de la
base de la hanche (coxa). Voir aussi Anapleurite,
Catapleurite,
Coxopleurite,
Pleure,
Podopleure,
Trochantin
1 et Troncopleure.
Euproctis
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Liparidés, appelés
usuellement « Cul-brun » (Euproctis
chrysorrhoea) ou
« Cul-doré » (Euproctis
similis). Leurs
chenilles dévorent les feuilles des arbres fruitiers et forestiers.
Eupsocidés
(Eupsocida)
n. m. pl. Un des trois Sous-ordres de Psocoptères, comprenant
notamment des psoques. Syn. Psocomorphes.
Voir Psocomorphes.
Euptérotidés
(Eupterotidae)
n. m. pl. [Giant lappet moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates (Hétérocères) Eulépidoptères Ditrysiens que l’on
trouve uniquement en Afrique. Ce sont des papillons de grande taille
qui font partie des Bombycoïdes qui de façon générale ont un
gros corps densément poilu. Ils sont caractérisés par des ailes
arrondies.
Eurybiote
n. m. ou adj. (Du gr. eurus,
large et bios,
vie). [Eurybiont]. Organisme animal ou végétal présentant une
tolérance étendue pour un facteur écologique donné. Contr.
Sténobiote.
Eurybrachyidés
(Eurybrachyidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Fulgoromorphes
(Auchénorrhynques) Fulgoroïdes à la tête aussi large que le
pronotum (sclérite dorsal du prothorax). Leur mésonotum est
relativement plus large que long. Les ailes antérieures sont
presque de forme rectangulaire. Les bords antérieurs et postérieurs
des ailes antérieures sont de ce fait parallèles ou presque. Le
deuxième article de leur tarse postérieur ne comporte pas d’épines
apicales. Ils sont bien représentés en Afrique, en Orient et en
Australie.
Euryèce
adj. (Du gr. eurus,
large et oikos,
habitat). Qui peut supporter d’importantes variations de facteurs
écologiques (température, humidité, pression, lumière, salinité,
etc…). Les espèces euryèces sont souvent ubiquistes et parfois
même envahissantes car peu exigeantes. Contr. Sténoèce.
Voir aussi Valence
écologique.
Eurygaster
n. m. (Du gr. eurus,
large et gastêr,
gastros,
ventre). Genre d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Scutellèridés. Cette punaise est nuisible aux céréales. Ex. La
punaise des céréales, Eurygaster
maura.
Euryphage
adj. (Du gr. eurus,
large et gastêr,
gastros,
ventre). Se dit d’un organisme dont le régime alimentaire est
vaste. Un organisme polyphage ou omnivore est donc euryphage. Contr.
Sténophage.
Voir aussi Omnivore
et Polyphage.
Eurypogonidés
(Eurypogonidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Dascilliformes Dryopoïdes. Ce taxon n’est pas
reconnu par SITI, NCBI et Fauna Europaea.
Eurytherme
adj. (Du gr. eurus,
large et thermon,
chaleur). [Eurythermal]. Qualifie une espèce qui tolère de grands
écarts de température. Contr. Sténotherme. Voir aussi Ectotherme
et Poecilotherme.
Eurythyrea
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Buprestidés, Européen,
dont la larve creuse ses galeries dans le bois, le rendant
inutilisable. Ex. Eurythyrea
micans ou le grand
bupreste du chêne, Eurythyrea
quercus.
Eurytome
(Eurytoma)
n. f. (Du gr. eurus,
large et tomê,
coupure, division). Genre d’Insectes Hyménoptères Apocrites
Chalcidoïdes, type de la Famille des Eurytomidés qui comme les
autres chalcidiens détruit d’autres insectes, tels que la mouche
de l’Olive, Bactrocera
(Daculus)
oleae pour
Eurytoma martellii.
Eurytomidés
(Eurytomidae)
n. f. pl. [Seed chalcids]. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Parasites Chalcidoïdes. On en connait près de 1.100
espèces. Ils mesurent entre 3 et 15 mm. Leur corps ne présente
pratiquement jamais d’éclat métallique. Leurs longues antennes
fines ne présentent pas plus de 13 articles. Leur pronotum est long
et rectangulaire. Leurs notaules (sillons sublatéraux
longitudinaux) sont présents et complets. La nervation des ailes
est réduite. Les tibias postérieurs portent 2 épines apicales.
Leurs tarses sont tous pentamères. Leur gaster est toujours
convexe. Ce sont des guêpes solitaires. Leurs larves sont parasites
ou phytophages. Cette
famille constitue l’une des plus importantes en termes de
ravageurs et d’auxiliaires de l’agriculture (parasitoïdes), et
de contrôle biologique de certaines plantes envahissantes. Dans
leur nid elles déposent un oeuf et y ajoutent des larves d’insectes
qu’elles ont paralysées et qui serviront de nourriture.
Eurytope
adj. (Du gr. eurus,
large et topos,
lieu). Qui peut vivre dans des biotopes variés et qui de ce fait a,
en règle générale, une vaste distribution géographique.
Euryxène
n. m. et adj. (Du gr. eurus,
large et xenos,
étranger). [Euryxenous]. Fait pour un parasite de se développer
aux dépens de plusieurs hôtes qui peuvent appartenir à des
groupes zoologiques différents. D’une manière générale, les
ectoparasites sont souvent euryxènes. Ce type de parasitisme est un
parasitisme à spécificité nulle. Le parasite peut cependant
préférer une espèce donnée, l’hôte vicariant. Voir aussi
Ectoparasite,
Hétéroxène,
Monoxène,
Holoxène,
Sténoxène
et Oligoxène.
Euschmidtiidés
(Euschmidtiidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
Eumastacoïdes que l’on trouve essentiellement à Madagascar
(sinon en Afrique subsaharienne). Leurs antennes sont plus courtes
que le fémur antérieur et portent distalement un tubercule. Ils
n’ont pas d’organe tympanique à la base de l’abdomen. Leurs
tibias postérieurs sont munis de trois éperons apicaux
distincts. Leurs métatarses (tarses des pattes postérieures)
présentent une épine apicale et un tubercule basal.
Eusocial,
e,
aux adj. (Du gr.
eu,
bien, vrai et du lat. socialis,
qui concerne la société, les alliés). [Eusocial]. Mode de vie des
Insectes sociaux caractérisé par l’existence d’une coopération
afin d’apporter des soins aux jeunes, le chevauchement d’au
moins deux générations d’individus et l’existence de femelles
spécialisées pour la reproduction, les autres femelles
s’investissant dans d’autres tâches (polyéthisme). Les
Insectes eusociaux regroupent toutes les espèces de termites et de
fourmis, la plupart des abeilles (20%), certaines guêpes et
quelques autres insectes (ex. thrips). L’avantage d’une telle
organisation dans le mode de vie eusociale étant d’assurer la
pérennité des individus. Cela explique que s’il y a 2%
d’insectes eusociaux au sein de l’entomodiversité, ces derniers
représentent 75% de la population d’insectes mondiale. Mais outre
le sens stricto sensu de la socialité de ces insectes, il existe
différents niveaux de socialité et certains auteurs distinguent
selon qu’il y ait ou pas une spécialisation dans la reproduction
(exitence de castes), les espèces eusosociales inférieures ou
primitives (ex. Guêpes Polistes, Fourmis sans reine), des espèces
eusociales évoluées ou supérieures (Ex. abeilles Apis
mellifera,
fourmis). Voir aussi Colonial,
Communal,
Grégaire,
Quasisocial,
Polyethisme,
Route
semi-sociale,
Route
subsociale,
Soin
aux jeunes,
Solitaire,
Subsocial
et Sélection
de la parentèle.
Eusocial évolué,
Syn. d’Eusocial supérieur. Contr. Eusocial primtif.
Eusocial inférieur,
A propos des Hyménoptères, pour certains auteurs, les insectes
dits eusociaux inférieurs sont ceux qui forment des colonies
provisoires du printemps à l’automne. Chez ces insectes, seule la
reine fertilisée passera l’hiver. On trouve ces espèces chez les
bourdons par exemple ou chez les abeilles charpentières. On y
compte environ un millier d’espèces représentant 6% des Apoïdes.
Voir Eusocial.
Eusocial primitif, Syn.
d’Eusocial inférieur. Contr. Eusocial évolué.
Eusocial supérieur,
A propos des Hyménoptères, certains auteurs distinguent selon
qu’il y ait ou pas une spécialisation dans la reproduction
(exitence de castes), les espèces eusosociales inférieures ou
primitives (ex. Guêpes Polistes, Fourmis sans reine), des espèces
eusociales évoluées ou supérieures (Ex. abeilles Apis
mellifera,
fourmis). Les insectes dits eusociaux supérieurs représenterait 5%
des Apoïdes. On y trouve des individus de la tribu des Bombini,
des Apini,
et du genre Melipona.
Eusocialité
n. f. [Eusociality]. Vie en société des Insectes eusociaux.
Il s’agit du plus haut niveau de sociabilité chez les insectes.
Le plus bas niveau étant celui du grégarisme, suivi de celui de la
subsocialité. Voir Eusocial
et Sélection
de la parentèle.
Voir aussi Colonialisme,
Communalité,
Grégarisme
et Subsocialité.
Eusthéniidés
(Eustheniidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Plécoptères Antarctoperlaria
que l’on trouve en Amérique du Sud et en Océanie.
Eusthénioïdes
(Eusthenioidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Plécoptères regroupant les
familles des Diamphipnoidés et des Eusthéniidés (selon NCBI).
Euthyplociidés
(Euthyplociidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Ephéméroptères Schistonotes
Ephémèroïdes (ou Euthyplocioïdes).
Euthyplocioïdes
(Euthyplocioidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insecta
Ephemeroptera
Furcatergalia
Scapphodonta ne
regroupant que la Famille des Euthyplociidae.
Évagination
n. f. (Du lat. e,
au dehors et vagina,
gaine). [Evagination]. Souvent à propos d’un organe,
l’évagination est l’expulsion de cet organe de la gaine où il
est logé. Ex. Les tubes de Malpighi sont une évagination de la
base de l’intestin postérieur. Voir aussi Invagination
et Dévagination.
Évaginer
v. tr. (Du lat. vagina,
gaine). [Evaginate]. Qui sort de la gaine où il est logé.
Évanie
(Evania)
n. f. Genre d’Insectes Hyménoptères, type de la Famille des
Evaniidés. Elles pondent leurs œufs dans les oothèques des
blattes, de sorte que leurs larves en dévorent le contenu. On en
trouve dans le Midi en France. Ex. Evania
urbana.
Evaniidés
(Evaniidae)
n.
m. pl. Famille
d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Evanioïdes dont
l’évanie en est le type. On en connait près de 430 espèces.
Les antennes montrent 13 articles. Les individus de cette Famille
présentent un pronotum court. Leurs ailes sont réduites et
dépassent à peine la base du gaster. Leurs ailes postérieures
présentent un lobe « jugal ». Leur pétiole abdominal
(2ème
segment abdominal aminci, caractéristique du Sous-ordre des
Apocrites) est cylindrique et inséré sur le propodeum en passant
bien au dessus des hanches postérieures. Leur gaster (partie de
l’abdomen qui suit le pétiole) est court et lenticulaire (qui a
la forme d’une lentille). Toutes les espèces de cette famille se
développent comme endoparasites des oothèques de blattes. Un seul
œuf est déposé par oothèque. Les adultes boivent le nectar des
fleurs.
Evanioïdes
(Evanioidea)
Latreille, 1802 n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Parasites (ou Térébrants), représentée par la Famille
des Evaniidés qui en est le type. Cette Super-famille regroupe
aussi les Familles suivantes : Aulacidae,
Evaniidae, Gasteruptiidae, Praeaulacidae.
Ils sont caractérisés par un pétiole inséré bien haut sur le
propodeum qui est de ce fait attaché bien au-dessus des hanches des
pattes postérieures. Ils ont également des stigmates abdominaux
qui ne sont fonctionnels que sur le tergite VIII.
Éventail
n. m. [Range]. Terme utilisé à propos des antennes des Insectes
lorsqu’elles sont lamellées (ou en feuillet) ou flabellées (ou
plumeuse). Etymologiquement une antenne flabellée est une antenne
en éventail, le mot flabellé venant du latin flabellum
signifiant éventail, mais une véritable antenne en éventail est
plutôt dite lamellée ou en feuillet et est caractéristique des
Lamellicornes. Une antenne flabellée ressemble plutôt à une plume
qu’à un éventail. Voir aussi Antenne,
Feuillet
et Flabellé.
Éventail
natatoire postérieur,
Chez les nymphes d’Insectes Diptères Nématocères Culicoïdes
Chaoboridés, dispositif ressemblant à deux rames en éventail
porté par le dernier segment abdominal, leur servant à se déplacer
sous l’eau.
Evetria
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Tortricidés dont la
chenille tordeuse est très nuisible aux jeunes pins. Ex. Evetria
resinella.
Evocoidés
(Evocoidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Diptères
Brachycères Muscomorphes Asiloïdes.
Évolution
n. f. (Du lat. evolutio,
action de dérouler). [Evolution]. Ensemble des transformations
biologiques des êtres vivants, aboutissant à leur apparition ou à
leur extinction.
Évolutionnisme
n. m. [Evolutionism]. Théorie selon laquelle la méthode de
classification des êtres vivants doit prendre en compte à la fois
la phylogénie (espèce issue par évolution de forme plus simple),
mais aussi les taux d’évolution propres des différents taxons,
l’anagenèse (théorie selon laquelle l’évolution d’une
espèce est due à l’évolution du milieu et aux interactions avec
d’autres organismes). La prise en compte de ce taux d’évolution
conduit à rassembler les êtres vivants en unités génétiques.
Voir aussi Cladisme
et Classification
phylogénétique.
Evolutionnistes
n. m. pl. Partisans de l’évolutionnisme comme Simpson, Mayr, etc.
Exarate
adj. [Exarate]. Désigne une nymphe où ailes et appendices sont
libres, bien visibles et repliés sur la face ventrale du corps sans
y adhérer et de ce fait capables de mouvement. Cela concerne la
plupart des nymphes d’insectes à métamorphose complète sauf les
Diptères et les Lépidoptères. Syn. Nymphe nue ou libre (pupa
libera). Voir aussi
Libre
et Nymphe.
Excavé,
e adj. [Excavated].
Creusé. Chez de nombreux Coléoptères, les hanches sont
excavées de manière à former un logement pour le fémur lorsque
la patte est repliée.
Excaver
v. t. (Du lat. cavus,
creux, excavatio,
cavité). [Excavate]. Creuser sous terre.
Excrétion
n. f. (Du lat. excretio,
évacuation de déchets). [Excretion]. Rejet par l’organisme des
déchets encombrants ou toxiques. Les organes excréteurs ont pour
fonction d’éliminer les substances en excès afin de maintenir le
milieu intérieur à peu près constant. Il s’agit essentiellement
des reins ou tubes de Malpighi. Voir aussi Tubes
de Malpighi.
Exilé,
e,
s adj.et n. f.
[Exile (n.)]. Dans le cycle de reproduction des pucerons diéciques
(exploitation de plantes hôtes différentes), femelles
parthénogénétiques issues de fondatrigènes ailées (des
émigrantes eux-mêmes progéniture de la fondatrice issue de l’œuf
d’hiver). Les exilés sont des femelles aptères ou ailées,
agames (reproduction sans fécondation) se développant et se
reproduisant sur l’hôte secondaire. Ces exilés donneront
naissance sur l’hôte secondaire à de nouvelles générations de
femelles parthénogénétiques (ils sont donc virginipares). Cette
descendance est composée de femelles, aptères ou ailées, appelées
virginogènes. Syn. exule,
alienicola. Voir
aussi Cycle
de reproduction des pucerons,
Emigrante
et Virginogène.
Exobrébiconine n.
f. Phéromone émise par la femelle du Coléoptère Scolytidé
Dendroctonus
brevicomis afin
d’attirer un mâle, après qu’elle ait été attirée elle-même
par le myrcène (hydrocarbure) d’un arbre. Le mâle produira alors
lui-même une phéromone, la frontaline (phéromone
d’agrégation). Voir Frontaline.
Exochorion
n. m. (Du gr. exô,
au dehors et khorion,
membrane). [Exochorion]. Couche externe du chorion des œufs des
Insectes. Le chorion (enveloppe extérieure de l’œuf) est
constitué de deux couches principales, l’endochorion, interne et
l’exochorion externe, qui est riche en chorionine (protéine).
Sécrété à partir des cellules folliculaires, l’exochorion est
composé de polysaccharides et de mucopolysaccharides. On trouve
donc dans l’œuf, l’ovocyte, le vitellus et les cellules
nourricières qui sont protégés successivement par la membrane
vitelline, la couche cireuse, l’endochorion, puis l’exochorion.
Exocône
adj. (Du gr. exô,
au dehors et konos,
cône). [Exocone]. Dans les yeux composés des Insectes,
qualificatif d’une ommatidie où on trouve un cône dans lequel le
cristallin est remplacé par un cône réfringent d’origine
cuticulaire (lentille cornéenne). On trouve ce type d’yeux chez
les Coléoptères malacodermes et polyphages (Ex. Elatéridés et
Lampyridés). Voir aussi Acône,
Cristallin,
Eucône,
Pseudocône
et Ommatidie.
Exocorie
n. f. Syn. d’embolium. Voir Embolium.
Exocrine
adj. (Du gr. exô,
au-dehors et krinein,
sécréter). [Exocrine]. A propos des glandes des insectes, glande
qui sécréte ses produits dans le milieu naturel. Ex. Phéromone,
cire, venin, soie. Contr. Endocrine. Voir aussi Glande
et Glande
exocrine.
Exocuticule
n. f. (Du gr. exô,
au-dehors et du lat. cuticula,
petite peau). [Exocuticle(s)]. Une des strates de la cuticule,
correspondant plus exactement à la couche externe durcie de la
procuticule. La couche interne de la procuticule étant
l’endocuticule. L’exocuticule contient de nombreux pigments
mélaniques et est formée de protéine tannées, qu’on nomme
sclérotine, ainsi que de chitine. Elle est responsable de la
rigidité des parties dures du tégument et constitue d’ailleurs
la majeure partie du tégument chez les insectes à tégument dur.
Elle est d’ailleurs absente au niveau des structures conjonctives
qui restent ainsi molles afin de permettre la mobilité des
différents segments de l’insecte. La procuticule forme avec
l’épicuticule, la cuticule. Voir aussi Bursicon,
Cuticule,
Endocuticule,
Epicuticule,
Procuticule
et Sclérotine.
Exophile
adj. (Du gr. exô,
au-dehors et philos,
ami). En
entomologie médicale, un insecte vecteur de maladie est dit
exophile lorsqu’il ne se rencontre que dans la nature. Cela par
opposition à un endophile qui est un vecteur de maladie qui se
rencontre à l’intérieur d’une habitation pour y être resté
après y être entré. Contr.
Endophile.
Exophyte,
Exophytique
adj. (Du gr. exô,
au-dehors et phuton,
plante). [Exophytic].
Qui se situe à l’extérieur d’une plante, d’un végétal.
Contr. Endophyte. // Ponte exophyte, A propos de certains Odonates
Anisoptères par exemple, une ponte exophyte est une ponte où les
œufs sont abandonnés librement dans l’eau.
Exopodite
n. m. (Du gr. exô,
au-dehors, pous,
podos, pied et
–ite,
constituant). Chez certains Crustacés et Arachnides, appendice
terminal externe qui sert à la respiration ou à la nage ou les
deux à la fois. L’endopodite (branche terminale interne) sert à
la locomotion. Endopodite et exopodite forment deux branches (ou
rames) fixées sur une branche unique le basipodite.
Exoporien
adj. (Du gr. exô,
au-dehors et spora,
semence). [Exoporian]. Chez les Lépidoptères Homoneures, qualifie
l’appareil génital des femelles s’ouvrant par deux orifices
distincts, l’un pour la copulation et, l’autre pour
l’oviposition. Ces deux orifices sont portés par le neuvième
segment abdominal (Ex. Les Hépialidés). Le sperme passera d’un
orifice à l’autre (de la bourse copulatrice au vagin) par un
canal externe situé au niveau du cloaque. Ce caractère les
distingue des Ditrysiens dont l’orifice de ponte est porté par le
neuvième segment abdominal et l’orifice de copulation par le
huitième et pour lesquels le sperme passe d’un orifice à l’autre
par un canal interne. Quant à l’anus, il est séparé et s’ouvre
par un orifice distinct, toujours sur le 9ème
segment. Voir aussi Monotrysien
et Ditrysien.
Exoporiens (Exoporia)
n. m. pl. Groupe biologique ou Infra-ordre d’Insectes
Lépidoptères Glossates regroupant les Super-familles des
Mnésarchaeidés et des Hépialoïdes (selon Tree of Life). Le
Sous-ordre des Glossates comprenant les Dacnonyphes, les
Néopseustinés, les Nepticuliens, les Exoporiens et les
Eulépidoptères. Selon NCBI, les Exoporiens constituent un taxon de
Lépidoptères Glossates Néolépidoptères. SITI et Fauna Europaea
ne reconnaissent pas ce taxon. Voir
aussi Ditrysiens,
Monotrysiens
et Lépidoptères.
Exoptérygote
adj. et n. m. (Du gr. exô,
au-dehors et pteron,
aile). [Exopterygotous (adj.)]. Se dit des Insectes Hétérométaboles
qui, par opposition aux endoptérygotes, ont les ébauches alaires
et sexuelles visibles extérieurement. Les ébauches alaires
apparaissent et se développent dès la deuxième mue larvaire puis
se développeront progressivement à l’extérieur du corps
lors de chaque nouvelle mue. Les ailes atteindront leur
développement normal à la mue imaginale. Chez les larves
d’insectes holométaboles, les ébauches alaires sont invisibles
car internes. Contr. Endoptérygote. Voir aussi Exoptérygotes
et Hétérométaboles.
Exoptérygotes
(Exopterygota)
n. m. pl. Infra-classe d’Insectes considérée comme non valide
par SITI. Ce sont par exemple les Dictyoptères (Blattoptères,
Mantoptères, Isoptères), les Orthoptères, les Hémiptères et les
Odonates. Selon NCBI et Fauna Europaea, ce taxon n’est pas
reconnu. Syn. selon SITI, Néoptères et Endoptérygotes (en ce qui
concerne le rang). Voir aussi Aile,
Néoptères,
Endoptérygotes
et Ptérygotes.
Exosquelette
n. m. (Du gr. exô,
au-dehors et squelette). [Exoskeleton(s)]. Squelette multiarticulé
externe. Les Arthropodes sont avec les Mollusques les seuls
Métazoaires à posséder un squelette véritablement externe (Chez
les Echinodermes (étoiles de mer), le squelette se trouve sous
l’épiderme). Chez les Arthropodes, cette paroi externe est
généralement mince, mais protectrice car rigide et imperméable.
Outre cette protection contre la dessiccation (imperméabilité) et
contre les dommages physiques (rigidité), l’exosquelette (ou
tégument) sert de point d'attache aux muscles ainsi que de base au
système sensoriel, respiratoire et digestif. Il est formé par
l’association d’une substance de soutien, la chitine (du grec
khitôn,
tunique), et d’une protéine, la sclérotine. Cette dernière, qui
assure la rigidité du tégument, subit une sorte de tannage qui la
rend un peu semblable à du cuir, par un processus chimique complexe
appelé sclérification. La présence de cette enveloppe rigide fixe
donc une limite de taille pour les arthropodes car lorsque la taille
du corps s'accroît, le poids de l'exosquelette augmente. Si
certaines espèces de crustacés aquatiques (comme le crabe géant
Macrocheira
du nord de l'océan Pacifique) peuvent peser jusqu'à 20 kg car leur
corps est soutenu par l'eau, ce n'est pas le cas des insectes
terrestres. Les plus gros n'atteignent en effet pas 100 g (le record
étant détenu par la cétoine Goliathus
goliatus). Il est à
noter également que les Crustacés ont une carapace partiellement
calcaire. Syn. Squelette externe. Voir aussi Arthropodine,
Chitine,
Sclérotine,
Sclérification,
Tégument
et Mue.
Exotique
adj. (Du gr. exotikos,
du dehors, extérieur). [Exotic]. Il n’existe pas en France
de définition officielle et unanime des termes suivants :
exotique, allochtone, allogène, autochtone et indigène. On peut
cependant dire qu’une espèce exotique serait celle qui provient
d’ailleurs. Ce serait une espèce déplacée accidentellement ou
volontairement hors de son habitat naturel, passé ou présent, par
le fait de l’activité humaine. Une espèce exotique est donc en
ce sens une espèce allochtone. Mais si généralement on considère
qu’une espèce exotique est une espèce qui a été intoduite dans
une région du fait des activités humaines, une espèce allochtone
peut indifférement avoir été introduite par l’homme ou pas.
Syn. Allochtone.
Contr. Autochtone,
Indigène.
Voir aussi Allogène.
Exsertile
adj. (Du lat. exserere,
étendre). [Exsertile]. A propos d’un organe, qui est capable de
faire saillie au-dehors par dévagination.
Exsudat
n. m. (Du lat. exudare,
transpirer, rendre par suintement). [Exsudate]. Substance de nature
séreuse (à revêtement lisse) qui suinte, qui s’écoule à
l’extérieur. Pucerons et cochenilles produisent des exsudats aux
fonctions variées. Ces exsudats peuvent être sucrés et prennent
alors le nom de miellat. Voir Miellat.
Exsuviation
n. f. Voir Exuviation.
Extinction
n. f. (Du lat. extinctio,
fin, disparition). Disparition
définitive d’un taxon.
Exule
n. f. Chez les Aphidiens, syn. d’exilé. Voir Exilé.
Exuvial,
e,
aux adj. [Exuviae].
Qui se rapporte au rejet de la cuticule, à la mue.
Exuviation
n. f. [Exuviation]. Rejet de l'ancienne cuticule, au moment de la
mue. Lors de l’exuviation, il y a dissolution des couches
profondes de l'ancienne cuticule par le liquide de mue. Cette
dissolution suit des lignes de rupture préformées dans
l'exocuticule. En général, il s’agit d’une ligne d'exuviation
dorso-médiane. Syn. ecdysis.
Exuvie
ou Exsuvie
n. f. (Du lat. exuviae,
dépouille). [Exuvia(e), Exuvium]. Reste cuticulaire du corps des
larves après la mue ou du corps des nymphes après la métamorphose.
L’exuvie représente 10 à 20 % de l’ancienne cuticule car cette
dernière est réabsorbée en partie lors de la mue.Voir aussi
Cuticule
et Mue.