Dacnonyphes (Dacnonypha)
n. m. pl. Infra-ordre d’Insectes Lépidoptères Glossates
regroupant la Super-famille des Eriocranioïdes et des
Lophocoronoïdes. Le Sous-ordre des Glossates regroupe les
Dacnonyphes, les Myoglossates et les Néolépidoptères (Selon
NCBI). Pour d’autres auteurs, le Sous-ordre des Glossates comprend
les Dacnonyphes, les Néopseustinés, les Nepticuliens, les
Exoporiens et les Eulépidoptères.
Dactyle n.
m. (Du gr. daktulos,
doigt). [Dactyl].
Nom donné au deuxième
article du tarse lorsque
ce dernier est formé de plusieurs articles. Comme tous les
différents articles du tarse (ou tarsomères), sauf le basitarse,
il est dépourvu de muscles. Syn. Métaplanta. Voir aussi Tarse.
Dactylopiidés
(Dactylopiidae)
n. m. pl. [Cochineal
insects]. Famille d’Insectes Hémiptères Sternorhynques
Aphidomorphes Coccoïdes. Cette famille ne compte qu’un seul genre
(Dactylopius).
Ces cochenilles sont en général de couleur gris cireux, mais les
femelles adultes deviennent rouge vif quand on les écrase, en
raison de leur teneur en acide carminique. Ils ont d’ailleurs été
utilisés à cet effet dans les industries de colorant. Comme tous
les Hémiptères, cette Famille possède des pièces buccales
piqueuses afin de sucer la sève de plantes. Beaucoup d’espèces
sont couvertes d’une mince couche de cire collante. Comme chez
beaucoup d’autres cochenilles, les petits mâles sont ailés,
alors que les grandes femelles sont aptères. Leurs individus ne
portent pas de stigmates abdominaux (uniquement thoraciques). Leur
ouverture anale forme un rebord antérieur en forme de croissant.
Chez certaines espèces, les jeunes peuvent s’abriter sous le
corps de leur mère pour échapper aux prédateurs. Ils vivent sur
les plantes cactées. Originaire du nouveau Monde, cette cochenille
est maintenant cosmopolite du fait de son utilisation commerciale en
tant que colorant alimentaire mais aussi textile (et notamment
l’espèce Dactylopius
coccus).
Dacus
n. m. Genre
d’Insectes Diptères Brachycères Acalyptères de la famille
des Téphritidés. Ex. La « mouche des olives », Dacus
oleae qui est une
petite mouche parasite des olives. Cette mouche est désormais
connue sous le nom de Bactrocera
oleae.
Dalcéridés
(Dalceridae)
n.
m. pl. [Tropical slug caterpillar moths]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères
Ditrysiens Zygaénoïdes. On en connait 84 espèces. Ce sont des
papillons de taille petite à moyenne avec un corps velu. Aux ailes,
la nervure
médiane à l’intérieur de la cellule discoïdale (d) n’est pas
bifurquée. Les
nervures du secteur de la radiale 3 et 4 (Rs3 et Rs4) sont tigées
et prennent naissance sur un rameau indépendant des autres nervures
de la Radiale (R). Leurs chenilles ressemblent à des limaces (ce
qui montrent qu’ils sont apparentés aux Limacodidés). Elles sont
parfois appelées chenilles bijoux à cause de leurs ornementations
colorées ou translucides. On les trouve essentiellement dans la
région Néotropicale.
Damas cendré
n. m. [V-Moth]. Nom vernaculaire de Macaria
wauaria,
Lépidoptère de la Famille des Géométridés.
Damier
n. m. Nom usuel porté par des Lépidoptères Nymphalidés de la
Sous-famille des Heliconiinae.
Ex. Le Damier Athalie, Mellicta
athalia. Le Damier
de l'alchémille, Euphydryas
cynthia. Le Damier
de la succise ou Damier des marais, Euphydryas
aurinia. Le Damier
des knauties, Euphydryas
desfontainii. Le
Damier du chèvrefeuille, Euphydryas
ichnea. Le Damier
du frêne, Euphydryas
maturna. Le Damier
du plantain, Melitaea
cinxia. Le Damier
orangé, Melitaea
didyma. Le Damier
rouge, Euphydryas
ichnea.
Danaïde n.
f. Grand papillon Nymphalidé dont les représentants forment la
Sous-famille des Danaïnés. Ce sont des papillons des régions
chaudes. Ex. Euploea
goudotii de l’île
de la Réunion.
Danainés
(Danainae)
n. f. pl. Sous-famille de Lépidoptères Hétéroneures Ditrysiens
Papilionoïdes Nymphalidés. Ils étaient autrefois considérés
comme une famille à part entière. Les antennes sont nues (sans
écailles). On distingue sur l’aile antérieure une petite nervure
anale 3 (A3). La cellule discale des ailes postérieures est fermée
par une nervure transversale bien développée. Les pattes
antérieures des mâles et des femelles sont réduites. Ils sont
associés à des plantes toxiques, presque exclusivement des
Apocynaceae,
ce qui leur confère leur toxicité et une certaine protection
contre les prédateurs. A cet égard, beaucoup servent à des
papillons mimétiques d’autres Familles (Ex. Le monarque, Danaus
plexippus, immité
par le Vice-roi, Basilarchia
(=Limenitis)
archippus).
Danse
des abeilles,
[Waggle dance]. Danse effectuée par les abeilles pour communiquer à
leurs congénères la localisation d’une source de
nourriture. C'est
à Karl von Frisch (1886 - 1982), dans son ouvrage « Vie et
mœurs des abeilles », que l'on doit la description et la
compréhension des « danses » des abeilles. Selon la
proximité de la source de nourriture, l’abeille « danseuse »
effectue deux types de rondes différents. Si la source est à moins
de 50 mètres, l’ouvrière réalise une danse circulaire et rapide
sans indication de direction. Si la source est plus éloignée
(jusqu’à 3 km), elle effectue plus lentement une danse
frétillante ou danse en huit consistant à agiter son abdomen tout
en décrivant deux demi-cercles de même diamètre (2 à 7
oscillations suivant un parcours en 8 élargi). La direction est
exprimée par rapport à la position du soleil et la distance par le
nombre et la vitesse des tours effectués. Plus la fréquence des
oscillations est faible, plus la distance est grande. Quant à la
direction elle s’exprime selon un angle. La ligne médiane commune
des deux demi-cercles et la verticale du rayon du cercle (formé par
les deux-demi-cercles) forment un angle qui est le même que celui
qui s’exprimera à l’extérieur entre la position du soleil et
la position de la ruche. Les abeilles effectuent également un autre
type de danse, appelé danse vibratoire dorso-ventrale ou danse des
vibrations qui est en relation avec l’activité saisonnière et
journalière de butinage.
Dard
n. m. (Du franc. daroth,
arme de jet). [Sting, Second valvulae]. Aiguillon de certains
Animaux et notamment des Hyménoptères Aculéates. Pointu et creux,
il leur sert à injecter un venin sous la peau de leur victime. Chez
l’abeille Apis
mellifera, le dard
est le produit d'une évolution commune aux abeilles, aux guêpes et
aux fourmis. C’est l’ovipositeur qui est devenu un instrument de
défense en se transformant en aiguillon pourvu d’un réservoir à
venin. L’ovipositeur n’est alors plus utilisé comme organe de
ponte. Le dard est actionné par quatre muscles principaux, deux
protracteurs et deux rétracteurs. Cet ensemble comporte deux
stylets (ou lancettes, paire de valve 1) longs et creux, adossés
l'un à l'autre pour former un sillon interne bien hermétique et
coulissant dans une pièce de chitine renflée, le gorgeret. Le
gorgeret (correspondant au second valvifère composé de la deuxième
et troisième paire de valvules) sert de guidage alors que les deux
stylets (correspondant à la première paire de valvules ou valves
ventrales) servent à piquer. A leur extrémité, les lancettes (ou
stylets) sont munies de dents barbelées (ou barbules). Lorsque les
abeilles piquent les chairs, les barbules s’agrippent à la
manière d’un harpon et la femelle ne peut alors se dégager qu’en
déchirant son appareil vulnérant de l’abdomen, ce qui entrainera
sa mort. L’abeille peut cependant rétracter son dard et survivre
à la piqûre lorsqu’elle s’attaque à d’autres animaux
chitineux (d’autres insectes) car ses barbules ne s’agripperont
alors pas dans la procuticule, n’ayant pas de prise. Syn.
Aiguillon.
Voir aussi Valve
2.
DARWIN Charles
Robert (1809-1882) n. p. Naturaliste Anglais, né à Shrewsbury qui
est à l’origine de la théorie de l’évolution. A 22 ans, il
s’embarqua sur le Beagle,
en qualité de naturaliste, pour une croisière de cinq ans en
Amérique du Sud et dans les îles du Pacifique (1831-1836). A son
retour, il lut un ouvrage de l’économiste britannique Thomas
Malthus (Essai sur
le principe de population,
1798) et observa les pratiques des éleveurs sélectionneurs. C’est
cette triple moisson de faits et d’idées qui lui permit d’écrire
son œuvre fondamentale intitulée « Sur l’origine des espèces
au moyen de la sélection naturelle » (1859). Cet ouvrage
démontra notamment à quel point l’étude des insectes éclaire
certains aspects de l’évolution. A l’heure actuelle, on
s’appuie sur sa théorie pour procéder à la classification des
êtres vivants.
Darwinien,
ienne, adj.
[Darwinian]. Qui a rapport à la théorie de Ch. Darwin.
Darwinisme
n. m. [Darwinism]. Théorie fondée sur l’existence de petites
variations organiques entre les êtres, avantageant dans la lutte
pour la survie, ceux dont la variation leur permet de survivre et de
se reproduire, tout se passant comme si la nature opérait un choix,
une sélection naturelle. Plus simplement, l’évolution résulte
de la variation et de la survivance du plus apte. Voir aussi
Créationnisme,
Lamarckisme,
Néodarwinisme,
Saltationisme,
Sélection
naturelle,
Transformisme.
Darwiniste
n. Partisan de la théorie de Ch. Darwin.
Dascille
(Dascillus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères type de la Famille des
Dascillidés. Ex. Dascillus
cervinus.
Dascillidés
(Dascillidae)
Guérin-Méneville, 1843 n. m. pl. [Soft-bodied plant beetles].
Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes
Dascilloïdes ayant pour type le dascille.
On en connait près de 80 espèces. Ils mesurent entre 3 et 15mm. Le
corps des adultes est allongé et pubescent. Les côtés du corps
sont plus ou moins parallèles. Leurs antennes portant 11 articles
sont souvent serrulées. Le premier article de leurs tarses est plus
long que le second. Les articles 2, 3 et 4 des tarses pentamères
(formule 5-5-5) sont lobés. L’abdomen montre 5 sternites. Les
adultes sont phytophages ou carnivores. Leurs larves mélolonthoïdes
portent des urogomphes. Ce sont des insectes ripicoles (qui vivent
sur les rives et les berges des cours d’eau) que l’on trouve
dans les sols humides ou sous les rochers.
Dascilliformes
(Dascilliformia)
n. m. pl. (De dascille et du lat. forma,
forme). Infra-ordre d’Insectes Coléoptères regroupant les
Super-familles des Dascilloïdes, des Buprestoïdes, des Byrrhoïdes,
des Cantharoïdes, des Dryopoïdes, des Elateroïdes et des
Eucinétoïdes. Selon NCBI et SITI, ce taxon n’est pas reconnu et
les Super-familles des Dascilloïdes, des Buprestoïdes, des
Byrrhoïdes et des Elateroïdes relèvent de l’Infra-ordre des
Elatériformes. La famille des Cantharidés fait partie des
Elatéroïdes et celles des Eucinétidés des Scirtoïdes (ancien
Eucinétoïdes) qui est aussi une Super-famille d’Elatériformes.
Voir aussi Elatériformes.
Dascilloïdes
(Dascilloidea)
n. m. pl. (De dascille
et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Coléoptères Dascilliformes
regroupant les Familles des Dascillidés et des Rhipicéridés.
Dasychira
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Noctuoïdes Lymantriidés
ressemblant à un bombyx. Leur chenille poilue et très sociable,
vit sur les arbres et ravage parfois des forêts entières. Ex.
« L’orgye pudibonde », Dasychira
pudibunda (Syn.
Calliteara pudibunda
ou Elkneria
pudibunda).
Dasydemellidés
(Dasydemellidae)
n. m. pl. [Shaggy psocids]. Famille d’Insectes Psocoptères
Psocomorphes Caeciliusetes Caeciliusoïdes.
On en connait près de 30 espèces regroupées en 4 genres. Leurs
antennes ont 13 articles. Le vertex de leur tête porte une paire de
zones concaves (ce carcatère est partagé avec les Amphipsocidés).
Ils portent 3 ocelles regroupés sur un tubercule. Leur prothorax
montre un préépisternum allongé. Leurs ailes antérieures portent
des soies formant des motifs distinctifs. Leurs ailes postérieures
glabres portent des soies le long de la marge de la cellule R3
seulement. Les tarses sont dimères. Leur abdomen porte des
vésicules éversibles (petits sacs gonflables) sur sa face
inférieure. Les valves externes des gonapophyses des femelles sont
bien développées.Ches les mâles, les genitalia sont similaires à
d'autres membres des Caeciliusetae. Le phallosome est fermé, avec
une pointe ayant une texture rugueuse. L’hypandrium est simple,
non ornementé. On les trouve en Amérique du Nord et du Sud et en
Asie. Ils présentent un vertex arrondi.
Dasypode
(Dasypoda)
n. f. (Du gr. dasus,
velu et pous, podos,
pied). Genre d’Insectes Hyménoptères Apoïdes de la famille des
Mélittidés aux pattes postérieures très velues. Ex. Dasypoda
hirtipes, abeille
solitaire, commune en France.
Dasypogon
n. m. Genre d’Insectes Diptères Brachycères Orthorrhaphes de la
famille des Asilidés. Ces grosses mouches carnassières sont
capables de capturer des abeilles. Ex. Dasypogon
diadema.
Dasyte
(Dasytes)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Mélyridés, de petite taille
aux teintes métalliques, dont la chenille abonde dans le bois
pourri, en particulier dans le chêne. Ex. Dasytes
caeruleus.
D.D.T. Abréviation
de dichlorodiphényltrichloroéthane. C’est un pesticide utilisé
comme insecticide depuis la fin de la deuxième Guerre Mondiale. Il
a permis l’éradication du paludisme dans de nombreux pays mais
son utilisation est sujette à controverse car il provoquerait des
cas de cancer. Son utilisation est interdite en France depuis 1973.
Voir Organochlorés.
Décélération
n. f. Syn. de néoténie. Voir Néoténie.
Decliniidés (Decliniidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Elatériformes Scirtoïdes. Cette famille ne contient qu’un seul
genre (celui des Declinia)
avec deux espèces. On les trouve dans l’est de la Russie et au
Japon.
Décomposeur
n. m. [Decomposer].
Organisme qui se nourrit et participe ainsi à la décomposition des
matières organiques mortes ou des excréments des êtres vivant. Ce
sont en général des bactéries, des champignons, des nématodes
(lombric), mais aussi des Collemboles et des Insectes. Voir aussi
Détritiphage.
Découpure
n. f. [The Herald]. Nom vernaculaire de
Scoliopteryx libatrix,
Lépidoptère de la
Famille des Noctuidés.
Décreusage
n. f. [Scouring]. Opération consistant à enlever de la soie, la
séricine (ou grès) qu’elle contient par l’action d’eau
savonneuse chaude ou de mousse de savon. Les différentes opérations
de filature de la sériciculture conduisent en premier lieu à la
soie grège, c'est-à-dire à la soie non encore débarrassée de
son grès. Le décreusage n’intervient qu’en fin de traitement
avant le moulinage. Syn. Cuite.
Decticelle
n. f. Nom vernaculaire
d’Insectes Orthoptères Ensifères Tettigoniidés. Ex. La
decticelle bariolée, Metrioptera
roeseli. La
decticelle cendrée Pholidoptera
griseoaptera. La
decticelle chagrinée Platycleis
albopunctata. La
decticelle côtière Platycleis
affinis.
Dectique
(Decticus)
n. m. Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Orthoptères Ensifères
Tettigoniidés. Ex. Le dectique verrucivore ou sauterelle à
sabre, Decticus
verrucivorus. Cette
sauterelle se rencontre sur le continent Européen. Elle peut
atteindre une longueur de 40 mm. C'est aussi l'insecte le plus trapu
parmi les sauterelles. Le mâle chante le jour au soleil. Le
Dectique des brandes, Gampsocleis
glabra.
Défolier
v. [Defoliate]. Faire perdre ses feuilles à une plante.
Défoliateur,
trice n. et adj.
[Defoliator]. Qui fait perdre ses feuilles à une plante.
Défoliation
n. f. [Defoliation]. Perte de tout ou partie des feuilles d’une
plante du fait de parasites ou d’insectes dits défoliateurs.
Deilephile
(Deilephila)
n. m. (Du gr. deilê,
soir et philos,
ami). Genre d’Insectes Lépidoptères Sphingidés. Ex. Deilephila
euphorbiae vivant
sur les euphorbes et dont la chenille, très colorée, a une corne
postérieure (scolus). Le « grand sphinx de la vigne »,
Deilephila elpenor.
Le « petit sphinx de la vigne » ou « petit
pourceau », Deilephila
porcellus dont la
chenille s’appelle « cochonnet ».
DEJEAN
Pierre François Marie Auguste (1780-1845), n. p. Entomologiste
Français, spécialiste des Coléoptères et plus spécialement des
Carabidés dont il rassembla des spécimens du monde entier. Il
employa Boisduval pour s’occuper de ses collections. Sa plus
grande publication fut le catalogue de sa collection qui contenait
plus de 22.000 espèces.
Delphax
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères Fulgoromorphes, type de la
Famille des Delphacidés,
aux longues antennes, aux ailes de longueur très variable et aux
tibias épineux. Ex. Delphax
crassicornis.
Delphacidés
(Delphacidae)
Leach, 1815 n. m. pl. [Planthoppers, Delphacid Planthoppers].
Famille d’Insectes Hémiptères Fulgoromorphes (Auchénorrhynques)
Fulgoroïdes. On en connait près de 1.500 espèces. Ils mesurent
entre 1,5 et 6 mm. Ils sont identifiables à leurs gros premiers
segments antennaires (scapes) et à l’éperon mobile, foliacé et
allongé de leurs tibias postérieurs. Les antennes plus longues que
la tête sont insérées dans la partie inférieure de cette
dernière. Ils portent des ocelles. Beaucoup d’espèces sont
polymorphes avec des formes macroptères, ou au contraire
brachyptères. Ils sont tous phytophages.
Démécologie
ou Démoécologie
n. f. (Du gr. demos, peuple,
oikos,
habitat et logos,
discours, science). Etude de la structure et des effectifs d’une
population et des causes pouvant influencer leur importance et leur
composition. Syn. Dynamique des populations ou Ecologie des
populations. Voir aussi Ecologie
et Potentiel
reproducteur.
Demi-Argus
n. m. [Mazarine blue]. Nom
vernaculaire de Cyaniris
semiargus (ou
Polyommatus
semiargus),
Lépidoptère de la
Famille des Lycénidés.
Demi-deuil
n. m. [Marbled white]. Nom vernaculaire d’un Insecte Lépidoptère
de la Famille des Nymphalidés (Satyrinés), Melanargia
galathea, commun en
France, de couleur noire et blanche. Ce papillon porte également le
nom usuel d’« Echiquier » ou « Echiquier
commun » ou « Arge galathée ».
Demi-lune noire
n. f. [Lunar marbled brown]. Nom vernaculaire de Drymonia
ruficornis,
Lépidoptère de la Famille des Notodontidés.
Demi-paon
n. m. [Eyed hawk-moth]. Nom
vernaculaire d’un Insecte Lépidoptère de la Famille des
Sphingidés, appelé aussi « Sphinx ocellé »,
Smerinthus ocellata.
On le nomme « Demi-paon » en raison de la présence
d’ocelles uniquement sur ces ailes postérieures alors que pour
les « Paons » (Saturnia
pyri, S.
pavonia), les
ocelles sont présents sur les quatre ailes.
Démieller
v. Séparer le miel des abeilles, de la cire des ruches.
Demoiselle
n. f. [Damsel]. Nom vulgaire de l’agrion (libellule) mais
également de certains crabes et d’un petit homard. En ce qui
concerne les Odonates, le terme de demoiselle est réservé aux
individus du Sous-ordre des Zygoptères, dont les ailes au repos
sont repliées au dessus du corps (et non pas à l’horizontal
comme chez les Anisoptères ou libellules stricto-sensu). Leurs
segments thoraciques sont saillants vers l’arrière.
Dendrite
n. f. (Du gr. Dendrites,
qui concerne les arbres). [Dendrite]. Ramification d’une cellule
nerveuse (un neurone) qui reçoit l’influx nerveux et le transmet
au corps cellulaire par l’intermédiaire des axones. La Dendrite
baigne dans le liquide sensillaire. L’extrémité des Dendrites
est proche d’un pore ménagé dans la cuticule au travers duquel
passent les molécules provenant du monde extérieur. Voir aussi
Axone,
Neurone,
Sensille
et Système
nerveux.
Dendrobie
adj. (Du gr. dendron,
arbre et bios,
vie). [Dendrobious]. Qui vit sur les arbres. Syn. Dendrocole. Voir
aussi Habitats
biotiques.
Dendrocole
adj. (Du gr. dendron,
arbre et du lat. colere,
habiter). [Dendrocolous]. Syn. de dendrobie. Voir Dendrobie.
Dendroctone
(Dendroctonus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Curculionidés
Scolytinés. Le dendroctone du pin ponderosa (Pinus
ponderosa),
Dendroctonus
ponderosae, est un
scolyte de la taille d’un grain de riz est un destructeur de bois
qui fait des ravages en Colombie-Britannique (Ouest Canadien).
Normalement la population de ces insectes croît pendant l’été,
mais environ 95 % de la population de dendroctones meurt pendant
l’hiver lorsque les températures descendent au-dessous de 20
degrés Celsius. Le réchauffement climatique serait à l’origine
de l’explosion des populations et on estimait en 2006 à 480
millions de m3, le volume de bois dégradé par cet insecte. N’ayant
pas d’ennemis naturels, on estime que 374.000 km2 de la forêt
aura disparu en 2020.
Dendrolimus
n. m. Genre d’Insectes Lépidoptères Lasiocampidés. Ex.
Dendrolimus pini,
dit aussi « bombyx
du pin », ou
« feuille-morte » dont la chenille ravage les pinèdes.
Dendrophile
adj. (Du gr. dendron,
arbre et philos,
ami). [Dendrophilous]. 1. Qui aime vivre sur les arbres, dans les
bois. Syn. de dendrocole. Voir aussi Habitats
biotiques.
// 2. n. m. (Dendrophilus)
Genre d’Insectes Coléoptères Histéridés communs en France,
vivant selon les espèces dans les plaies des arbres ou dans les
fourmilières. Ex. Dendrophilus
punctatus.
Dengue
n. f. [Dengue]. Maladie provoquée par un virus filtrant (du genre
arbovirus), véhiculée par la femelle du moustique et plus
exactement par les espèces Aedes
Albopictus
(reconnaissable à son aspect zébré noir et blanc) et par Aedes
aegypti. Le
moustique acquiert en général le virus en se nourrissant du sang
d’une personne infectée. Après une incubation de 8 à 10 jours,
le moustique infectieux pourra transmettre toute sa vie le virus et
le transmettra également par ses œufs. En revanche la dengue ne
peut pas être transmise par contact avec une personne infectée.
Cette maladie sévit dans les régions tropicales et subtropicales
de la planète avec une prédilection pour les zones à forte
densité de population telles que les zones urbaines et périurbaines
car les larves vivent dans les eaux stagnantes, souvent proches des
habitations. Au niveau mondial, depuis quelques décennies, la
prévalence de la dengue progresse de façon spectaculaire. La
dengue, originaire d’Asie, s’est répandue dans une centaine de
pays des Amériques, d’Afrique, d’Asie et du Pacifique. Elle n’a
pas encore été signalée en Europe. La maladie est désormais
endémique dans plus de 100 pays d’Afrique, des Amériques, de la
Méditerranée orientale, de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique
occidental. Contrairement au paludisme, il n’existe aujourd’hui
ni traitement spécifique, ni vaccin pour combattre cette maladie
pour laquelle l’élimination du moustique, qui en est le vecteur,
est le seul moyen d’éviter la propagation. La période
d’incubation du virus de la dengue dure de 48 heures à 7 jours en
moyenne. Les manifestations physiques de la maladie s’apparentent
à ceux de la grippe et consistent le plus souvent en l’apparition
d’une fièvre élevée (39 à 40° voir plus), des maux de tête
sévères, des frissons, de grosses courbatures consistant en des
douleurs musculaires et articulaires, parfois des nausées et une
éruption cutanée ressemblant à celle de la rougeole. Au bout de 3
à 4 jours, une brève rémission est observée, puis les symptômes
s’intensifient avant de régresser rapidement au bout d’une
semaine. La convalescence est d’une quinzaine de jours. La forme
hémorragique de la dengue, qui représente environ 1% des cas dans
le monde, peut être mortelle notamment chez les enfants. Faire
baisser la fièvre et réhydrater reste la seule conduite à tenir
une fois la dengue déclarée. Comme pour la malaria, on estime que
40% de la population mondiale est exposée au risque de contracter
la dengue. Selon les données de l’OMS, dans le monde, on recense
chaque année 100 millions de cas, 20 millions de personnes seraient
infectées et 24 000 en mourraient chaque année. Voir aussi
Fièvre
jaune,
Paludisme,
Chikungunya
et Wolbachia.
Dens
n. f. Chez les Collemboles, pièce médiane de la furca. La furca
placée sur le quatrième sternite abdominal est constituée de
trois parties, le manubrium contenant le muscle fléchisseur du
saut, suivi de la dens,
puis du mucron. Pl. Dentes.
Voir aussi Furca.
Dent
n. f. [Tooth (Pl. Teeth)]. 1. Syn. de Dens.
Voir Dens.
// 2. Dent située à l’extrémité des mandibules.
Dental,
e, adj. Relatif à
la Dens.
Ex. Soie dentale chez les Collemboles.
Denté,
e adj. [Toothed].
Qui présente des saillies pointues, semblables à de petites dents.
Dentes
n. f. pl. Voir Dens.
Denticulation
n. f. (Du lat. denticula,
petite dent). [Denticle]. Qui présente de très petites saillies
pointues.
Denticule
n. f. [Denticle]. Petite dent. Ex. Les Braulidés sont pourvus d’un
peigne apical formé de minuscules denticules.
Denticulé,
e
adj. [Denticulate, Dentellated]. Qui
présente une denticulation. Ex. Chez les Hyménoptères Formicidés,
glosse et paraglosse du labium sont soudées et denticulées pour
former une râpe.
Déoclonidés
(Deoclonidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Géléchioïdes.
Certains les considèrent comme une Sous-famille d’Autostichidés.
On en connait 4 espèces réparties en 3 genres dans 2
Sous-familles. Leurs pièces buccales forment une bande articulée
avec un lobe portant des rangées parallèles d'épines courtes
(caractère partagé avec les Péléopodidés, les Amphisbatidés et
certains Agonoxeninés). Le rétinacle de l’aile des femelles
porte des écailles dirigées vers l’avant sur la nervure CuA ou
entre CuA et R. On les trouve dans le Nouveau-Monde et dans la
région Paléarctique.
Dépigmenté,
e adj.
[Depigmented]. Qui est dépourvu de pigment et qui de ce fait a une
teinte pâle, blanchâtre.
Deporaus
n. m. Genre
d’Insectes Coléoptères Curculionoïdes Attélabidés. Ex.
Deporaus glastinus
ou Deporaus betulae,
qui fait partie des cigariers.
Dépouille larvaire,
Syn. d’exuvie. Voir Exuvie.
Déprédateur,
-trice adj. et n.
(Du lat. de,
marquant la séparation et praeda,
proie, depraedatio,
pillage). [Depredator]. Qui commet des dégâts à la propriété
d'autrui. La déprédation est le plus souvent le fait d’un animal
dans le but de se nourrir. Les Termites sont des Insectes
déprédateurs.
Déprédation
n. f. (Du lat. depraedatio,
pillage). [Depredation]. Destruction ou dégradation du fait
d’Insectes déprédateurs.
Depressaria
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Géléchioïdes
Elachistidés. Ex. Depressaria
daucella ou
Depressaria nervosa,
appelée usuellement « teigne de la carotte » dont la
chenille est nuisible aux plantes potagères, en particulier aux
carottes.
Dépression
n. f. (Du lat. depressio,
affaissement, enfoncement). [Depression, Trough]. Partie du tégument
présentant un creux.
Déprimé,
e,
s adj. (Du lat.
deprimere,
abaisser, enfoncer). [Depressed]. Qui est aplati dorsalement.
Derbidés
(Derbidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Hémiptères Fulgoromorphes (Auchénorrhynques)
Fulgoroïdes. On en connait près de 800 espèces. De nombreux
exemplaires ont une livrée colorée jaune, brune et brune-claire.
Le dernier article de leur rostre est très court. Ils se
reconnaissent bien à leurs ailes antérieures, allongées et
étroites, plus de deux fois plus longues que leurs corps. Le corps
et les ailes sont recouverts d’une fine pellicule cireuse. Les
tibias de leurs pattes postérieures sont dépourvus d’épines
apicales. On les trouve sous les tropiques où ils sont souvent
associés aux palmiers.
Dericorythidés
(Dericorythidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Orthoptères Caelifères Acridoïdes. Cette famille
était autrefois une tribu d’Acrididés. Leur structure phallique
se rapprochant cependant plus de celle des Romaléidés, ils ont été
élevés au rang de famille. On les trouve en Afrique du Nord, en
Europe du Sud et en Asie.
Dermaptères
(Dermaptera)
Leach, 1815 n. m. pl. (Du gr. derma,
peau et pteron,
aile). [Earwings]. Ordre d’Insectes paurométaboles (développement
progressif et mode de vie entre la larve et l’adulte identique),
dont les fossiles les plus vieux remontent à la période
Jurassique. Ils regroupent dix Familles appelées communément
« Perce-oreilles » (ou forficules) du fait de leur
abdomen mobile se terminant par une paire de pinces abdominales
(forceps), lesquelles sont rectilignes chez la femelle et plus
incurvées chez le mâle. Leur corps allongé et aplati,
généralement jaunâtre ou brunâtre, mesure jusqu’à 25 mm de
long. Ce sont des insectes omnivores aux pièces buccales
généralement de type broyeur. Ils peuvent être phytophages,
détritiphages, nécrophages ou carnassiers. Certaines espèces sont
malacophages (ils s’attaquent aux escargots et limaces). Ils ont
des ocelles ou des yeux composés. Leurs antennes sont filiformes.
Leur prothorax porte un pronotum semblable à un bouclier. Leurs
ailes postérieures, quelque fois absentes, grandes,
semi-circulaires, membraneuses à nervation radiale sont
curieusement repliées au repos sous des ailes antérieures
dépourvues de nervures, très courtes et coriacées, formant un
étui protecteur rigide (un peu comme chez les Coléoptères). Ils
volent toutefois rarement. Les pattes, toutes semblables, adaptées
à la course sont terminées par des tarses trimères. L’abdomen
porte des cerques, généralement dentés uniquement chez les mâles.
Ces derniers leur servent à attaquer leurs proies, à se défendre
mais également à effectuer une parade nuptiale et à s’accoupler.
Ces Insectes qui aiment l’obscurité sont principalement nocturnes
et vivent sous les pierres ou les écorces. Les femelles surveillent
leurs œufs en les nettoyant régulièrement pour leur éviter de
prendre de la moisissure. Une fois éclos, elles donnent des soins
aux juvéniles jusqu’à leur première mue. Ils sont
principalement tropicaux. Il existe trois Sous-ordres :
Arixénioïdes (Arixéniidés) – Hémimérides (Hémiméridés) ou
Diploglossates – Forficuloïdes (Anisolabididés, Apachyidés,
Chélisochidés, Diplatyidés, Labiduridés, Pygidicranidés,
Spongiphoridés.). Selon SITI, il existe deux Sous-ordres :
Catadermaptera
et Eudermaptera.
Selon NCBI, il existe deux Sous-ordres : Forficulina
et Hemimerina.
Dermaptéroïdes
n. m. pl. (De dermaptère et du gr. eidos,
aspect). Ancien Super-ordre d’Insectes Polynéoptères comprenant
les Dermaptères. Les ailes antérieures réduites sont transformées
en élytres. Les ailes postérieures s’y replient en éventail au
repos. La Sous-classe des Polynéoptères comportait, entre autres,
trois Super-ordres (Selon The Paleobiology Database): les
Blattoptéroïdes, les Dermaptéroïdes et les Orthoptéroïdes.
Dermatobie
(Dermatobia)
n. f. (Du gr. derma,
peau et bios,
vie). [Human botfly]. Genre d’Insectes Diptères Brachycères
(Mouches) Cutérébridés d’Amérique tropicale. Un de ses
représentants connu est Dermatobia
hominis, dont la
larve (appelée « Ver macaque » en Guyane ou « berne »
au Brésil ou « torsalo » en Colombie) vit dans la peau
de l’homme ou dans celle des mammifères domestiques. Il s’agit
d’une myiase à l’aspect furonculeux dont la lésion est
constituée par une papule inflammatoire (bouton rouge), avec
présence d’un pertuis (ouverture) suintant un liquide
séro-hémorragique. La larve vient respirer au niveau de ce
pertuis. Ces myiases représentent 10% des dermatoses tropicales
d’importation à Paris. Les larves du genre Dermatobia
ont un corps renflé
pourvu de six rangées de fortes épines destinées à s’accrocher
solidement sous la peau. Ex. Dermatobia
cyaniventris. Voir
aussi Myiase.
Dermatophilidés n.
m. pl. (Du gr. derma,
peau et philos,
ami). Famille d’Insectes Siphonaptères (Puces). Syn. Tungidés.
Voir Tungidés.
Dermeste
(Dermestes)
n. m. (Du gr. derma,
peau). Genre d’Insectes Coléoptères Polyphages
Dermestoïdes, de la Famille des Dermestidés dont bon nombre
d'espèces sont devenues cosmopolites. Les dermestes mesurent entre
5 et 12 mm de long. De teinte généralement foncée, ils se
distinguent par l'absence d'ocelle au milieu du front. Ils sont
nécrophages. Leur nom fait référence au fait que ce soient des
mangeurs de peau. Leurs larves très velues détruisent notamment
les pelleteries, les collections zoologiques, etc. Le dermeste du
lard, Dermestes
lardarius, se
rencontre souvent aux abords des entrepôts alimentaires. Autre ex.,
le dermeste gris, Dermestes
murinus ; le
dermeste maculé, Dermestes
maculatus.
Dermestidés
(Dermestidae)
n. m. pl. [Dermestid beetles, Skin beetles]. Famille d’Insectes
Coléoptères Polyphages dont le dermeste
en est le type. On en
connait près de 1.200 espèces. Ils mesurent entre 1 et 14 mm. Leur
corps est pubescent et d’allure plus ou moins ovale. Ils sont en
général de couleur sombre mais peuvent aussi revêtir des bandes
de soies ou d’écailles plus ou moins colorées sur le thorax et
les élytres. Leur tête est généralement peu visible car cachée
en partie par le pronotum. Leurs antennes courtes au nombre
d’articles variables (en général 11 et plus rarement 9) se
terminent en massue. Ils sont caractérisés par la présence de
cette massue antennaire compacte de 3 à 8 articles. Les antennes
peuvent se rétracter dans une rainure. Ils portent des ocelles.
Leurs élytres sont souvent recouverts dans leur partie haute de
poils ou d’écailles. Les hanches antérieures sont contigües
(peu éloignées). Leurs hanches postérieures sont transverses et
excavées pour recevoir les fémurs au repos, ce qui n’est pas le
cas chez les Bostrichidés. Elles sont presque contigües. Leurs
tarses sont homéomères (formule tarsale 5.5.5). Leur abdomen
montre 5 sternites. Ils sont détritivores, surtout nécrophages, et
peuvent se nourrir de n’importe quoi (cuir, fourrure, laine,
plumes, poils). Ce sont des destructeurs de collections zoologiques,
mais aussi des ravageurs des denrées entreposées. Leurs larves
éruciformes peuvent causer des dermatoses car elles portent des
soies urticantes. Ex. L’« Anthrène des musées »,
Anthrenus museorum.
Dermestoïdes
(Dermestoidea)
n. m. pl. (De
dermeste et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Polyphages, Bostrichiformes
regroupant les Familles des Dermestidés, des Dérodontidés et des
Thorictidés. Pour d’autres auteurs, on y trouve les Familles
suivantes : Anobiidés,
Bostrichidés, Dermestidés, Endecatomidés, Nosodendridés,
Ptinidés. Syn.
usité Bostrichoïdes (selon SITI et NCBI).
Derodontidés
(Derodontidae)
n. m. pl.
[Tooth-necked fungus beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Bostrichiformes Dermestoïdes (ou Derodontoïdes selon
SITI et NCBI). On en connait 42 espèces réparties dans 4 genres et
3 sous-familles. Les individus de cette famille sont de petite
taille (entre 2 et 6 mm). Ils portent des marges épineuses sur leur
pronotum, ce qui est à l’origine de leur nom. Le genre
Laricobius,
ne montre cependant pas ces épines. Ils ont deux ocelles sur le
dessus de leur tête. Ils se nourrissent de moisissures
(champignons), mais les larves et les adultes du genre Laricobius
sont des prédateurs des pucerons qui attaquent les conifères. Ils
sont de ce fait utilisés comme agents de lutte biologique aux
États-Unis pour le contrôle du puceron lanigère du sapin (Adelges
picae) et du
puceron lanigère de la pruche (Adelges
tsugae).
Derodontoïdes
(Derodontoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Polyphages Bostrichiformes
ne regroupant que la Famille des Dérodontidés.
Désailé,
e,
s adj.
(Du
lat. de,
marquant la séparation et ala,
aile).
[Wingless]. Qui
a perdu ses ailes. Cas des Fourmis sexuées après l’essaimage qui
arracheront leurs ailes devenues inutiles à l’aide de leurs
mandibules et de leurs pattes. On rencontre aussi ce phénomène
chez les Termites, mais chez ces dernières, les ailes tombent
toutes seules après l’essaimage du fait de leur structure
basilaire faible. Voir aussi Aptère.
Descripteur
n. m. [Descriptor]. En
Systématique, le descripteur est la personne qui a décrit le
premier une nouvelle espèce pour la science. Son nom en écriture
droite, suivi de l’année de description, suit les noms de Genre
et d’Espèce (Ex. Oryctes
nasicornis Liné,
1758). Le prénom n’est pas indiqué. Il est autorisé de ne
mettre que la première initiale en majuscule quand il s’agit de
Liné qui sera mentionné avec « L. » ou de Fabricius avec « F. »
(Ex. Oryctes
nasicornis L.,
1758). Lorsque l’espèce décrite est pour des raisons de
systématique transférée dans un autre Genre que celui qui a fait
l’objet de la description d’origine, le nom du descripteur est
alors placé entre parenthèses. Ainsi, l’éphémère Caenis
horaria a été
décrit pour la première fois par Linné en 1758. Plus tard on
s’est aperçu qu’il s’agissait du même insecte que Caenis
dimidiata
(Stephens, 1835), Caenis
lactea sensu
(Pictet, 1845) et Caenis
lactella (Eaton,
1884). Suite à cette révision, on écrit cette espèce désormais
ainsi : Caenis
horaria (Linné
1758). Voir aussi
Auteur,
Diagnose,
Nomenclature
et Systématique.
Description
n. f. [Description].
Syn. de diagnose. Voir
Diagnose.
Déserticole
(Du lat. desertus,
abandonné,
sauvage et
colere, habiter).
[Deserticolous].
Qui
vit dans le désert. Syn. Erémicole.
Voir aussi
Habitats
abiotiques.
Désignation
n. f. [Designation].
Fixation à titre nomenclatural par un auteur ou par la Commission
Internationale de Nomenclature Zoologique, du type porte-nom d’un
taxon nominal du niveau Genre ou du niveau Espèce.
Désinsectiser
v. tr. [Desinsect]. Détruire les insectes.
Désinsectisation
n. f. [Pest management]. Destruction des insectes susceptibles de
transporter des agents pathogènes (mouches, moustiques, punaises,
etc.).
Desmergate
n. m. (Du gr. desmos,
lien et ergatês,
travailleur). Chez les Hyménoptères Formicidés, fourmi ayant une
forme intermédiaire entre celle d’une ouvrière commune (ou
ergate) et celle d’un soldat. Voir Ergate
et Soldat.
Desmosome
n. m. (Du gr. desmos,
lien et sôma,
corps). [Desmosome]. Structure assurant une jonction particulière
entre deux cellules, caractérisée par un espace intercellulaire
réduit (25 à 30 nm) et occupée par du matériel dense aux
électrons. Les desmosomes peuvent être ponctuels ou ceinturants
(lorsqu'ils entourent les cellules).
Désoperculer
v. Ouvrir les alvéoles d’un rayon de miel en découpant ses
opercules avec un couteau appelé désoperculateur. Voir aussi
Opercule
1.
Dessiccation
n. f. [Desiccation].
Elimination de l’eau
d’un corps. C’est une déshydratation. Les Collemboles peuvent
connaître ce phénomène de dessiccation de leur corps lors
d’épisode de sécheresse. Ils peuvent restés ainsi desséchés
plusieurs mois (anhydrobiose) et reprendre leur forme initiale et
leurs activités une fois le milieu ré-imbibé (reviviscence). La
larve d’un Diptère Chironomidé du désert de l’Est Africain,
Polypedilum
vanderplanki,
détient le record actuel de résistance à la sécheresse. Cette
dernière peut se dessécher au point de paraître comme morte. Son
activité cellulaire et respiratoire n’est plus décelable. Ce
n’est qu’aux premières pluies qu’elle se réhydrate et
ressuscite pour mener sa vie aquatique.
Détriticole
adj. (Du lat. détritus,
broyé et colere,
habiter). [Detriticolous]. Qui vit dans les débris organiques
animaux ou végétaux (excréments, mues, cadavres...). Voir aussi
Habitats
biotiques.
Détritiphage adj.
(Du lat. détritus,
broyé et phagein,
manger). [Detritiphagous]. Se dit d'une espèce vivante, en générale
détriticole, qui se nourrit des résidus organiques. Il peut s’agir
de résidus organiques provenant de cadavres (nécrophages), ou
d’excréments (coprophages), ou de végétaux (phytophages). Syn.
Détritivore, Saprophage. Voir Saprophage.
Détritivore
adj. (Du lat. détritus,
broyé et vorare,
manger). [Detritivorous]. Syn. de détritiphage. Voir Détritiphage.
Deuterogoniidés
(Deuterogoniidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes
Amphiesmenoptères Lépidoptères Glossates Néolépidoptères
Hétéroneures Ditrysiens Géléchioïdes. Certains considèrent
qu’ils font partie de la Sous-famille des Oecophorinés.
Deutérophlébiidés
(Deuterophlebiidae)
n. m. pl. [Mountain
midges]. Famille d’Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes
Blépharicéromorphes Deutérophlébioïdes. On en connait 14
espèces regroupées en un seul genre celui des Deuterophlebia.
Les mâles possèdent de longues antennes (le dernier article est
très allongé) qu'ils utilisent pour éloigner leurs rivaux au
dessus des eaux courantes en attendant que les femelles éclosent.
Leurs pièces buccales sont atrophiées ou inexistantes et ils ne se
nourrissent donc pas. La structure de leur crâne ne présente pas
de tentorium buccal antérieur. Les adultes ont de larges ailes en
forme d'éventail. Leurs larves vivent dans les cours d'eau rapide
et sont facilement reconnaissables par leurs antennes fourchues plus
longues que leur tête et leurs sept paires de pseudopodes
abdominaux ventro-latéraux terminés à leur apex par des rangées
transversales de spinules crochues. Certains considèrent que cette
famille doit être classée dans son propre infraordre qui serait
celui des Deuterophlebiomorpha,
mais ceci n’est pas largement accepté.
Deutérophlébioïdes
(Deuterophlebioidea)
n. m. pl.
Super-famille d’Insectes Diptères Nématocères
Blépharicéromorphes Orthorrhaphes ayant pour représentant la
seule Famille des Deutérophlébiidés.
Deutérotoque
adj. (Du gr. deuteros,
deuxième et tokos,
enfantement). [Deuterotokous]. Dont la descendance issue d'œufs non
fécondés est composée de mâles et de femelles (génération
haploïde bisexuée). Syn. Amphitoque et plus rarement,
Amphotérotoque. Voir aussi Arrhénotoque,
Thélytoque
et Parthénogenèse.
Deutocérébron
n. m. (Du gr. deuteros,
deuxième et du lat. cerebrum,
cerveau). [Deutocerebrum]. Partie moyenne du cerveau des Insectes,
appelée à ce titre cerveau moyen, en liaison avec les antennes.
Les deux lobes antennaires d’où partent les nerfs antennaires
constituent la majeure partie du Deutocerebrum.
Voir aussi Cerveau.
Dévagination
n. f. (Du préfixe de-
qui marque le point de départ et du lat. vagina,
gaine, fourrure). [Evagination]. Extraction d’une partie d’un
tissu à l’extérieur de l’organisme. Ex. la chenille du
Machaon, Papilio
machaon dévagine
son osmétérium à travers une fente du prothorax lorsqu’elle est
inquiétée. Une partie du pénis des mâles peut se dévaginer en
pénétrant les voies femelles. Certains Lépidoptères dévaginent
aussi leur coremata à l’extrémité de leur abdomen. Contr.
Invagination. Voir aussi Evagination
et Invagination.
Dévaginé,
e
adj. [Evaginate]. Pour un organe creux, fait de saillir vers
l'extérieur (en se retournant comme le doigt d’un gant). Contr.
Invaginé.
Développement
n. m. [Development]. Succession des phénomènes ayant cours depuis
la cellule œuf jusqu’à la mort d’un organisme. On l’appelle
aussi ontogenèse. La partie du développement ayant lieu avant la
naissance, ou l’éclosion, est appelée embryogenèse. Après la
naissance, on parle de développement post-embryonnaire. Chez les
Insectes, la particularité du développement consistant en une
succession de mues s’explique par une croissance qui doit tenir
compte de la rigidité du tégument. Il existe différents types de
développement. Les deux principaux sont le développement
hétérométaboles et le développement holométaboles. Chez les
Insectes hétérométaboles, on dit que les métamorphoses sont
incomplètes (car progressives) et on distingue chez eux, les
hémimétaboles, les paurométaboles, les amétaboles (ou
épimétabole), les prométaboles (ou paléométaboles) et les
néométaboles. Chez les hémimétaboles, les jeunes ressemblent à
de petits adultes. Ce sera le cas des éphémères et des punaises
mais si les métamorphoses sont incomplètes on note cependant que
les larves sont aquatiques alors que les adultes sont aériens (Ex.
Odonates, Plécoptères). Chez les Insectes paurométaboles qui sont
ceux présentant une métamorphose graduelle, les larves vivent dans
le même milieu que les adultes (Ex. Orthoptères, Psocoptères,
Hémiptères Hétéroptères). Chez les amétaboles (ou
épimétaboles) à métamorphose nulle, il existe des mues, mais le
jeune sort de l’œuf avec une organisation très voisine de celle
de l'adulte et s'en rapproche progressivement par de modestes
changements au cours des mues successives (Ex. Diploures, Protoures,
Archaeognathes, Zygentomes, Collemboles). Il y a également les
prométaboles (ou paléométaboles), dont le mode de développement
consiste chez les Ephéméroptères, à ce qu’il y ait encore une
mue à effectuer pour le subimago ailé avant d’être capable de
se reproduire. Enfin, il y a les néométaboles où les ébauches
alaires apparaissent à un stade tardif. Dans ce type de
développement, on appelle juvéniles les individus n’ayant pas
effectué toutes leurs métamorphoses (Ex. Thysanoptères,
Hémiptères). Quant aux Insectes présentant des métamorphoses
complètes, c'est-à-dire dont le développement est holométabole
(Diptères, Hyménoptères, Coléoptères, Lépidoptères,
Névroptères…), ils connaissent quatre états successifs
morphologiquement dissemblables : œuf, larve, nymphe et adulte. Le
développement d’un insecte peut connaître des phases d’arrêt
ou de ralentissement que sont respectivement la diapause ou la
quiescence. Voir aussi Adulte,
Amétaboles,
Diapause,
Ecomorphose,
Estivation,
Hivernation,
Hémimétaboles,
Hétéromorphose,
Hétéronome,
Hétéronomie,
Holométaboles,
Hypermétamorphose,
Hypertélie,
Hypertrophie,
Instar,
Intermue,
Larve,
Quiescence,
Métamorphose,
Mue,
Métathétélie,
Néométabole,
Néotenie,
Nymphe,
Œuf,
Ontogenèse,
Paurométaboles,
Phénologie,
Polyembryonie,
Prothétélie,
Stade
larvaire,
Tératologie
et Vivipare.
Développement
direct, Qualifie
un mode de développement où il n’y a pas de stade larvaire. Le
juvénile qui sort de l’œuf est un modèle réduit des adultes.
Les jeunes muent sans changer de formes jusqu’à l’état adulte
(homomorphie). On parle alors de développement épimétabole ou
amétabole. Ex. Les Collemboles. Syn. Amétabole, Epimétabole. Voir
aussi Amétabole
et Épimétabole.
Développement
embryonnaire, Voir
successivement Embryon,
Segmentation, Blastula,
Gastrulation
et Coelome.
Développement indirect,
Qualifie un mode de développement où il existe un stade larvaire
morphologiquement très différent du stade adulte et nécessitant
de ce fait une métamorphose (au sens propre et restrictif). Les
Insectes connaissant un développement indirect sont dits métaboles.
Syn. Métabole, Hétéromorphe, Holométabole. Voir Métabole,
Holométabole
et Métamorphose.
Développement
post-embryonnaire,
Voir Développement.
Développement progressif,
Qualifie le mode de développement des Insectes hétérométaboles,
où les métamorphoses sont incomplètes (car progressives). On
distingue, les hémimétaboles, les paurométaboles, les
prométaboles (ou paléométaboles) et les néométaboles. Voir
Développement
et Hétérométabole.
Développer
v. tr. [Develop]. 1. Oter l’enveloppe que contenait un objet. //
2. Se développer v. pron. Se déployer, s’étendre.
Dévonien
n. m. [Devonian period]. Quatrième période de l'ère Paléozoïque,
entre le Silurien et le Carbonifère, s'étendant de - 405 à - 365
millions d'années (Ma). Le Dévonien tient son nom du comté du
Devon, dans le sud-ouest de l'Angleterre, où des géologues ont
pour la première fois étudié, les roches sédimentaires de cette
période. L’étude des fossiles indique que c’est au début du
Dévonien que les premiers insectes sont apparus, mais ces derniers
montrant déjà un tel niveau d’évolution, on peut estimer que
c’est au Silurien que les premiers animaux à peupler la terre
ferme ont été des Arachnides. Leur origine a dû être en liaison
avec celle des plantes qui ont commencé le peuplement des terres
émergées, il y a 500 Ma. Mais si les plus vieux insectes fossiles
datent du Dévonien (-405 à -365 Ma), c’est quelques millions
d’années plus tard, au Carbonifère (-360 à -300 Ma) que
s’activaient les libellules et blattes géantes (ex. Meganeura).
Le fossile d’insecte le plus ancien connu, Rhyniella
praecursor, a
cependant été découvert en Ecosse dans des roches datant du
Dévonien. Voir aussi Insecte
et Radiation.
Dexie
(Dexia)
n. f. Genre d’Insectes Diptères Brachycères (Mouches) de la
Famille des Tachinidés qui se rend utile en parasitant des
Coléoptères nuisibles aux plantes cultivées. Leurs larves
endoparasites sont de ce fait de bons auxiliaires pour
l’agriculture. Ex. Dexia
vacua.
Diacammatogyne
n. f. (Du genre Diacamma
et du gr. gunê,
femelle). [Diacammatogyne]. Chez les Hyménoptères Formicidés,
ouvrière du genre Diacamma
qui prend la place d’une femelle afin d’être fécondée par un
mâle. Voir aussi Cryptogyne.
Diadocidiidés
(Diadocidiidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes
Bibionomorphes. On en connait 20 espèces regroupées au sein de
deux genres. Ils sont généralement considérés comme étant
apparentés aux Keroplatidés, Bolitophilidés et aux Ditomyiidés.
Ce sont des mouches qui vivent dans les bois. Leurs larves tissent
des tubes de soie sous les écorces ou dans les bois morts. Ils sont
cosmopolites mais on ne les trouve ni en Afrique, ni en Antarctique.
Diagnose
n. f. (Du gr. diagnôsis,
connaissance, discernement). [Diagnosis]. Description scientifique
ayant pour but d’effectuer la reconnaissance d’un spécimen ou
d’un taxon, qui doit pouvoir être distingué des autres spécimens
ou taxons par ses caractères taxinomiques propres. Voir aussi
Descripteur
et Taxinomie.
Dialeurode
(Dialeurodes)
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères, de la famille des
Aleyrodidés. Ex. Dialeurodes
citri parasite du
citronnier.
Diamphipnoidés
(Diamphipnoidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Plécoptères
Eusthénioïdes.
Diane
n. f. [Southern festoon]. Nom
usuel d’un Lépidoptère de la Famille des Papilionidés que l’on
trouve dans le Sud de la France et dont les ailes sont décorées de
jaune, noir et rouge. Son nom scientifique est Zerynthia
polyxena.
Syn. Thaïs.
Dianthoecia
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères Noctuidés. Ex. Dianthoecia
compta, appelé
usuellement « Arrangée », dont la chenille vit sur
l’œillet et les caryophyllacées.
Diapause
n. f. (Du gr. dia
à travers et lat. pausa,
interruption). [Diapause]. Fait pour un insecte (ou pour une plante)
de stopper provisoirement son développement embryonnaire (rare),
larvaire, nymphal ou imaginal, lui permettant ainsi de mieux
résister à de mauvaises conditions environnementales (lumière,
température, humidité, absence de nourriture, etc.) ou
de faire coïncider son développement avec des conditions
environnementales favorables, notamment souvent la disponibilité en
aliments nécessaires à sa croissance. La diapause est un état du
métabolisme pouvant être génétiquement déterminé (elle est
dite alors obligatoire) ou dictée par des stimuli (elle est dite
alors facultative). Contrôlée par les hormones, elle est
déclenchée avant l’apparition du facteur défavorable de
l’environnement alors que la quiescence est une réponse immédiate
à l’apparition d’un facteur défavorable. La diapause est
déclenchée par un événement extérieur (par exemple la réduction
de la longueur du jour en automne) et est levée (le développement
reprend) lorsque le temps minimum nécessaire est passé. A la
différence de la quiescence (ou dormance) où il y a ralentissement
du développement, la diapause est un arrêt du développement qui
nécessite une période minimum sous des conditions précises. La
reprise est appelée « levée de diapause » ou
anabiose. La diapause peut-être estivale ou hivernale. Voir aussi
Développement,
Diapause obligatoire ou facultative, Hivernation,
Quiescence
et Estivation.
Diapause embryonnaire,
[Embryonic diapause]. Fait pour un œuf fécondé et pondu en
automne de se mettre en diapause durant l’hiver, pour éclore dès
le printemps revenu, assurant ainsi la survie de l’espèce. La
diapause étant contrôlée par une hormone, c’est la mère qui
produit et transmet à l’œuf par l’intermédiaire de ses
ovaires l’hormone de diapause. Cette diapause peut avoir lieu à
tous les stades de développement de ces œufs. Chez le ver à soie
Bombyx mori,
cette diapause a lieu avant la formation complète de l’embryon.
Mais cette diapause se rencontre aussi surtout chez les Hémiptères
Aphididés. Voir Œuf
d’hiver.
Diapause facultative,
[Optional diapause]. Voir Amphodyname
et Diapause obligatoire ou facultative.
Diapause imaginale,
[Imaginal diapause]. La diapause imaginale est courante durant
l’hiver chez les Hyménoptères Vespidés et Apidés. Le cas du
Doryphore de la pomme de terre est également connu (Voir Diapause
obligatoire). Mais on parle également de diapause imaginale
lorsqu’un insecte adulte stoppe sa maturation sexuelle pendant une
certaine période jusqu’à ce que les conditions écologiques
redeviennent favorables. Ex. Les locustes Nomadacris
septemfasciata, qui
émergent tard dans la saison, soit vers la fin de l’été ou
durant l’automne, restent immatures jusqu’au printemps suivant.
Il s’agit donc d’une diapause imaginale hivernale. On parle
également de diapause imaginale lorsque la période de reproduction
alterne avec des périodes de repos chez certains insectes adultes
(ou imago). Ainsi par exemple, chez les vanesses qui apparaissent à
l’automne, l’accouplement a tout de suite lieu, mais la femelle
effectue alors une diapause imaginale durant l’hiver et ses œufs
ne seront mûrs qu’au printemps suivant. Voir Diapause.
Diapause larvaire,
[Larval diapause]. La diapause a toujours lieu à un stade déterminé
du cycle de développement. Lorsqu’elle se rencontre au stade
larvaire, elle aura toujours lieu en fonction de l’espèce
considérée lors d’un stade larvaire déterminé. On la rencontre
ainsi par exemple chez les Lépidoptères Glossates, chez les larves
de premier stade du Genre Yponomeuta
(Yponomeutidés), chez les larves de troisième ou quatrième stade
de l’espèce Arctia
caja (Arctiidés)
et lors du dernier stade larvaire chez Ostrinia
nubilalis
(Crambidés) ; Chez les Mégaloptères Sialidés, on la
rencontre au dixième stade larvaire de l’espèce Sialis
lutaria ; Chez
les Odonates Aeshnidés, on la rencontre au dernier stade larvaire
de l’espèce Aeshna
cyanea ; Chez
les Orthoptères Gryllidés, on la rencontre lors du dernier stade
larvaire chez Gryllus
campestris. Voir
Diapause.
Diapause nymphale,
[Nymphal diapause]. C’est le stade de diapause le plus souvent
rencontré chez les Insectes et notamment chez les chrysalides de
Lépidoptères mais également chez les pupes de Diptères Muscidés.
Voir Diapause.
Diapause obligatoire ou
facultative,
[Obligatory or optional diapause]. On distingue la diapause
obligatoire qui est un stade évolutif sous contrôle génétique
chez l’Insecte (cas du Doryphore), de la diapause facultative qui
est dictée par des stimuli spécifiques (Ex. chez les Aphididés,
les pucerons). Quelle soit obligatoire ou facultative, la diapause
aura toujours lieu à un stade déterminé du cycle de développement
de l’individu. Lorsque la diapause est obligatoire, elle ne
survient pas en réaction à des conditions environnementales
défavorables. La diapause obligatoire concerne le plus souvent
d’espèces univoltines (une seule génération annuelle). Mais
elle peut concerner aussi des espèces multivoltines et la diapause
aura alors lieu chez une seule des générations à un stade donné
de son existence. Qu’elle soit univoltine ou multivoltine,
l’espèce connaissant une diapause obligatoire est dite
hétérodyname. Une espèce hétérodyname présente un nombre de
générations constant annuellement et ce quelque soit la longueur
de la période de reproduction. Le cas du Doryphore de la pomme de
terre (bivoltin) est un cas connu de diapause imaginale hivernale
obligatoire, où les adultes s’enfoncent dans le sol à une
profondeur comprise entre 25 et 40 cm pour passer l’hiver. Pour
les espèces dont le cycle de vie est supérieur à un an, la notion
de voltinisme est plus compliquée et la diapause peut apparaître à
différentes étapes du cycle de vie. Lorsque la diapause est
facultative, elle s’exprimera uniquement si l’individu qui en
est alors à un stade déterminé de son cycle développement
connait une mauvaise condition environnementale. L’espèce qui
connait une diapause facultative est dite amphodyname. On la
rencontre en général chez les espèces multivoltines où les
mauvaises conditions environnementales ne sont pas régulières ou
prévisibles. Voir Diapause.
Voir aussi Amphodyname
et Hétérodyname.
Diapheromeridés
(Diapheromeridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes de l’Ordre des Phasmoptères du
Sous-ordre des Anaréolates (ou de la Super-famille des Anaréolates,
Sous-ordre des Vérophasmatodés). Les représentants de cette
famille sont notamment caractérisés par des antennes longues et
fines. Ils sont souvent ailés et allongés. L’espèce
Paraphanocles
keratosqueleton qui
peut atteindre plus de 30 cm de long fait partie de cette famille.
Diaphragme
n. m. (Du gr. dia,
à travers, entre et phragma,
cloison). [Diaphragm]. 1. Paire de membranes, de cloisons
fibro-musculaires transverses, une ventrale et une dorsale, qui
séparent la cavité abdominale des Insectes en trois compartiments
ou sinus appelés respectivement sinus dorsal, sinus ventral et
sinus périviscéral. Le diaphragme dorsal peut prendre aussi le nom
de septum péricardique ou diaphragme sous-cardiaque car il comprend
le vaisseau dorsal. Les muscles aliformes du vaisseau cardiaque y
prennent aussi naissance. // 2. Chez les Lépidoptères, fine
membrane fermant l’abdomen postérieur des mâles entre la base
des valvules (partie centrale de la harpe).
Diapriidés
(Diapriidae)
Haliday, 1833 n.
m. pl. Famille
d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites Proctotrupoïdes (ou
Diaprioïdes selon autre class.). On en connait 2300 espèces
réparties en 150 genres. Ce sont de petits insectes qui mesurent en
général de 2 à 4 mm. Leurs antennes géniculées de 11 à 15
articles sont insérées au centre de la tête sur une proéminence.
Les femelles portent généralement une massue. La nervation des
ailes est caractéristique de la Famille. Les ailes antérieures ne
montrent pas de ptérostigma. Les ailes postérieures ne présentent
qu’au plus une cellule et n’ont pas de lobe jugal. Leurs
trochanters sont biarticulés. Leurs tibias antérieurs portent un
éperon apical. Leur gaster est quelque fois pétiolé (porté par
une tige). Ce sont des endoparasites des pupes de Diptères.
Quelques espèces sont hyperparasites des larves de Tachinidés ou
de Dryinidés qui sont elles-mêmes sur leurs hôtes. Ils sont
cosmopolites.
Diaprioïdes (Diaprioidea)
n. m. pl.
Super-famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Parasites qui
n’est représentée que par la Famille des Diapriidés.
Diaspe
ou Diaspis
n. m. (Du gr. dia,
à travers et aspis,
bouclier). Genre d’Insectes Hémiptères Sternorhynques de la
Famille des Diaspididés. Cette cochenille est un ennemi redoutable
des rosiers et autres arbustes. La femelle vit sous un bouclier
cireux et porte de ce fait le nom vernaculaire de « cochenille
à carapace » ou de « cochenille bouclier ». Ex.
Diaspis boisduvalii.
Diaspididés
(Diaspididae)
n. m. pl. [Armored scales]. Famille d’Insectes Hémiptères
Sternorhynques Aphidomorphes Coccoïdes dont le genre Diaspis
en est le type. On en connait près de 2.500 espèces. Cette famille
regroupe de petites espèces à la morphologie très proche. Ce sont
des phytophages exclusifs sans pattes et sans stigmates abdominaux.
Les femelles sont comme chez toutes les cochenilles aptères et
demeurent larviformes. Elles ne portent plus de pattes à partir de
leur second stade larvaire. Elles sont recouvertes d’un bouclier,
mesurant rarement plus de 3 mm. Ce bouclier est construit à partir
de sécrétions cimentées ensemble par le liquide anal dans
lesquelles sont même incorporées leurs exuvies. Cela contribue à
solidifier et à imperméabiliser le bouclier. Ces boucliers peuvent
prendre diverses formes (circulaire, ovale, etc.). Les femelles ne
produisent pas de miellat. Elles sont exceptionnelles en ce qu’elles
continuent de croitre après le stade adulte et qu’elles
conservent leurs morphologies de juvéniles. Les mâles se
présentent eux, sous l’aspect de petits insectes diptères, sans
yeux composés, sans cou marqué et à antennes rudimentaires. Ces
insectes sont immobiles ou peu mobiles. De nombreuses espèces sont
nuisibles. Ils sont cosmopolites. Ex. Chionaspis
salicis L.
Diaspine
n. f. Nom usuel des cochenilles de la Famille des Diaspididés.
Diaspidiotus
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères (Cochenilles) Coccoïdes. Ex.
Le « Pou de San José », Diaspidiotus
perniciosus,
parasite des arbres fruitiers. Syn. Quadraspidiotus
perniciosus.
Diastatidés (Diastatidae)
n. m. pl. [Diastatid flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Ephydroïdes.
On en connait 50 espèces réparties en 3 genres. Ce sont de petites
mouches aux ailes en général maculées, qui ressemblent aux
drosophiles et aux Opomyzidés mais dont le corps est gris ou
brun-gris. Sur leur tête, les soies postverticales sont croisées.
Ils présentent aussi des vibrisses et deux paires de soies
fronto-orbitales relevées sur la tête (ce qui permet aussi de les
distinguer des drosophiles qui n’en ont pas et des Opomyzidés qui
n’en ont qu’une). Aux ailes, la nervure costale s’interrompt
près de la fin de la nervure radiale 1 et quelque fois aussi près
de la nervure humérale (qui est une nervure transversale). Leur
bord costal est faiblement épineux. La nervure subcostale est
incomplète fusionnant avec la nervure radiale 1 avant son apex. La
cellule basale postérieure et la cellule discoïdale sont séparées.
La cellule anale et la nervure anale de l'aile sont toutes deux
présentes. On les trouve près des tourbières, des marais ou à
l’aurée des forêts humides. La biologie de leurs larves n’est
pas connue. Deux espèces trouvées dans l’ambre sont fossiles. On
les trouve dans la région Holarctique, Néotropicale et Orientale.
Ils sont absents de la région Australienne.
Diastomien
adj. (Du gr. dia,
à travers, entre et phragma,
cloison). [Diastomian]. Chez les Hémiptères Hétéroptères, le
terme de diastomien désigne ceux d’entre eux dont le système
odorifique est pourvu de deux ouvertures métasternales. Chacune de
ces ouvertures est reliée à une glande odoriférante. Ce caractère
spécifique se retrouve notamment chez les Géocorises. Voir aussi
Géocorises,
Glande
odoriférante
et Omphalium.
Dicellurates
(Dicellurata)
n. m. pl. Sous-ordre (selon SITI) d’Arthropodes Hexapodes
Diploures regroupant plusieurs Familles en fonction de la longueur
et de la forme des cerques : les Anapygidés aux cerques épais
et courts et les Japygidés aux cerques indurés transformés en
forceps (pince) mais également les Dinjapygidés, les
Parajapygidés, les Projapygidés et les Octostigmatidés.
Dicerque
(Dicerca)
n. m. (Du préfixe di,
deux fois et du gr. kerkos,
queue). Genre d’Insectes Coléoptères Buprestidés dont la
larve vit dans le hêtre, le charme et les souches de l’aulne. Ex.
Dicerque de l’aulne, Dicerca
(Dicerca)
alni.
Dichoptique
adj. (Du gr. dikha,
en deux et optikos,
qui concerne la vue). [Dichoptic]. Dont les yeux sont séparés.
Contr. Holoptique. Voir aussi Holoptique.
Dichotomie
n. f. (Du gr. dikha,
en deux et temnein,
couper). [Dichotomy]. Ramification de divers organes (tige, nervure)
en deux branches.
Dichotomique
(classification ou clé) adj. [Dichotomous]. Système utilisant une
série d’énoncés distinctifs permettant d’identifier une
espèce au sein d’un Ordre, d’une Famille ou d’un Genre ou
même de groupes intraspécifiques. La clé donne successivement une
série de deux choix à travers des caractères morphologiques
opposés, dont les réponses successives finiront par déterminer
l’identification correcte. Syn. Clé de détermination.
Dichromie
n. f. (Du gr. dikha,
en deux et chroma,
couleur). Qui présente deux couleurs différentes. La dichromie
peut être sexuelle comme chez les Odonates, les mâles étant d’une
couleur et les femelles d’une autre. Elle est courante chez les
Lépidoptères. Ex. Chez les Piéridés comme les citrons, où les
mâles sont jaune vifs et les femelles blanchâtres.
Dichtadiigyne
adj. [Dichtadiigyne]. Qualifie la reine, unique, chez les fourmis
nomades ou voyageuses dont le corps s’enfle considérément afin
de devenir une machine à pondre. La production peut atteindre
60.000 œufs en 20 jours (Ex. chez le Genre Eciton).
Voir aussi Fourmi
nomade.
Dicondyliens (Dicondylia)
n. m. pl. et adj. (Du préfixe di,
deux fois et kondulos,
articulation). Groupe d’Hexapodes regroupant les Ordres dont les
représentants possèdent des mandibules pourvues de deux
articulations avec la capsule céphalique, sachant que chez les
Entognathes et les Archaeognathes, les mandibules ne présentent
qu’une seule articulation (caractère primitif monocondylien). Ce
groupe représente la majorité des Ordres. Ex. Coléoptères,
Lépidoptères. Selon SITI, Dans la classe des Insectes, il existe
trois Sous-classes : celle des Archaeognathes (regroupant
l’ordre des Archaeognathes seuls), celle des Dicondyliens
(regroupant l’ordre des Zygentomes seuls) et celle des Ptérygotes.
Selon NCBI, chez les Insectes on distingue les Dicondyliens (qui
comprennent les Ptérygotes et les Thysanoures), des Monocondyliens
(qui comprennent les Archaeognathes). Voir aussi Mandibule.
Dicranomyia
n. f. Genre d’Insectes Diptères Limoniidés. Ex. Dicranomyia
(Dicranomyia)
chorea.
Dicranure
(Dicranura)
n. f. (Du gr. dikranos,
fourchu et oura,
queue). Genre d’Insectes Lépidoptères Ceruridés (ou
Notodontidés), nocturne, dont la chenille, verte et violette, à
queue fourchue, vit sur le saule et sur le peuplier. Ex. Dicranure
de l’orme, Dicranura
ulmi. Syn. Cerure
ou harpye.
Dicteriadidés
(Dicteriadidae)
Selys, 1853 n. m. pl. Famille
d’Insectes Odonates Zygoptères (demoiselles). On en connait deux
espèces pour deux genres. Ils sont de taille petite à moyenne.
Leur corps mince est de couleur verte. Leurs ailes ne portent ni
couleur, ni marques spéciales. On les trouve en Amérique du Sud.
Dictyopharidés
(Dictyopharidae)
n. m. pl. [Dictipharid planthoppers]. Famille d’Insectes
Hémiptères Fulgoromorphes (Auchénorrhynques) Fulgoroïdes. On en
connait près de 760 espèces. Comme tous les autres fulgoroïdes,
leurs antennes sont insérées sous les yeux composés qui sont sur
les côtés de la tête (elles ne sont donc pas entre les yeux comme
chez les Cicadoïdes). Ils n’ont pas d’ocelle médian. Leur
vertex (partie supérieure de la tête) est très long. Le dernier
article de leur rostre est bien plus long que large. Leurs ailes
antérieures sont disposées en toit au repos. Le second article du
tarse de leurs pattes postérieures montre une rangée d’épines
apicales. Ils sont herbivores.
Dictyoptère
(Dictyoptera)
n. m. (Du gr. diktuon,
filet, réseau et pteron,
aile). Genre d’Insectes Coléoptères Elatériformes de la Famille
des Lycidés, malacoderme. Ex. Dictyoptera
aurora, aux élytres
rouges, dont la larve vit dans le bois pourri.
Dictyoptères
(Dictyoptera)
n. m. pl. (Du gr. diktuon,
filet, réseau et pteron,
aile). Ordre (selon SITI) ou Super-ordre (selon NCBI)
d’Insectes Ptérygotes dont les représentants ont un corps
aplati. Leur tête prognathe porte un appareil buccal broyeur et des
antennes longues et filiformes. Leur pronotum est bien développé.
Leurs ailes comportent un réseau important de fines nervures, ce
qui est à l’origine de leur nom. Leur nervation alaire est très
primitive. Les ailes antérieures sont coriacées (appelées
pseudoélytres) et aplaties sur le dos. Les ailes postérieures sont
pliées longitudinalement comme un éventail. Les pattes robustes
sont longues et épineuses et portent des tarses de 5 articles.
Elles sont adaptées à la course. Leur abdomen porte sur le dixième
segment une paire de cerques apparents et multi-articulés. Ils sont
paurométaboles. Leur développement est donc progressif et le mode
de vie entre la larve et l’adulte est identique. Cet Ordre compte
selon SITI deux Sous-ordres : Celui des Blattaria
et celui des Mantodea.
Selon une classification phylogénétique récente (repris par
NCBI), les Dictyoptères sont un Super-ordre regroupant trois
Ordres. Celui des Mantoptères (Mantes), celui des Blattoptères
(Blattes) et celui des Isoptères (Termites). Pour Fauna Europaea,
l’Ordre des Dictyoptères regroupe trois Sous-ordres :
Mantoptères, Blattoptères et Isoptères.
Dicyrtomidés
(Dicyrtomidae)
n. m. pl. Famille de Collemboles Symphypléones comprenant deux
Sous-familles, celle des Dicyrtominae
et des Ptenothricinae.
Ils n’ont pas de sac creux dans la région cervicale. Leur
quatrième segment antennaire est plus court que le troisième. Les
appendices anaux du 6ème
segment abdominal des femelles sont dirigés vers l’anus.
Dicyrtomoïdes
(Dicyrtomoidea)
n. m. pl. Super-famille
de Collemboles Symphypléones ne comprenant que la Famille des
Dicyrtomidae.
Diécique
ou Dioécique
adj. (Du gr. di-,
deux fois et oikos,
maison, habitat). [Dioecious]. Chez les Hémiptères Aphidiens, se
dit des pucerons holocycliques (dont le cycle est complet alternant
reproduction parthénogénétique et reproduction sexuée) dont le
cycle de vie comporte l'exploitation, par des générations
différentes, de plantes hôtes de familles botaniques différentes.
Les plantes hôtes sont de deux types : l'hôte d'hiver ou hôte
primaire sur lequel est pondu l'œuf d'hiver, souvent un arbre, et
l'hôte d'été ou hôte secondaire, souvent un ensemble de plantes.
Par exemple Phorodon
humuli est un
puceron diécique ayant pour hôte d’été le houblon et pour hôte
d’hiver les pruniers. Autre ex. Pemphigus
bursarius qui
alterne entre les peupliers (hôte primaire) et les racines des
composés (hôte secondaire), ou encore Anoecia
corni qui alterne
entre le cornouiller et les racines de graminées. Si l’espèce
réalise tout son cycle de développement sur un seul hôte, elle
est monoécique. Environ 10% des espèces de puceron sont diéciques.
Voir aussi Cycle
de reproduction des pucerons,
Hôte
primaire
et Hôte
secondaire.
Digestion
n. f. (Du lat. digerere,
distribuer). [Digestion]. C’est la transformation des aliments
(par la sécrétion des sucs digestifs) et leur assimilation par
l’organisme (absorption des produits de la digestion par les
cellules épithéliales) par un processus d’hydrolyse
(décomposition par l’eau) qui réduit la taille des molécules
pour les rendre absorbables par les membranes. Les glandes
salivaires vont au préalable produire de la salive qui sera
destinée à lubrifiée les particules alimentaires et ainsi
faciliter leur ingestion. Mais la salive contient aussi des enzymes
qui auront pour rôle d’entamer le procesus de digestion. La
digestion a lieu dans l’intestin moyen. C’est là,
principalement, que les aliments sont absorbés. Les déchets
provenant des aliments qui n’ont pas été digérés traversent
l’intestin postérieur et sont éliminés. À la limite entre
l’intestin moyen et l’intestin postérieur débouchent les tubes
de Malpighi. Le processus chimique de digestion est basé sur la
production d’enzymes digestives. Certains insectes produisent des
enzymes très actives qui leur permettent de se nourrir de
substances inutilisables par la plupart des autres animaux. Il est à
noter que les insectes xylophages, comme les termites, hébergent
dans une poche de l’iléon (intestin grêle) des organismes
symbiotiques tels que des bactéries ou des protozoaires qui les
aident à digérer la cellulose. D’autres insectes, comme les
teignes (papillons plus connus sous le nom de mites), digèrent la
kératine (un constituant des poils des mammifères) et peuvent donc
manger la laine. Les chenilles d’une autre espèce de papillon, la
teigne des ruches, Galleria
mellonella,
digèrent la cire et ravagent les rayons des ruches des abeilles.
Certains insectes, tel que Musca
domestica, la
mouche domestique, dépose des enzymes sur la nourriture afin
qu’elle soit prédigérée avant d’être absorbée. On parle
alors de digestion extra-orale. Voir aussi Appareil
digestif,
Glande
salivaire,
Enzyme,
Intestin
moyen, Membrane
péritrophique,
Métabolisme
et Tubes
de Malpighi.
Digestion extra-corporelle
ou extra-orale,
[Extracorporeal digestion, Extra-intestinal digestion]. Mode de
digestion consistant pour certains arthropodes à injecter des
enzymes digestives dans leur proie. Ces enzymes provoquent une
liquéfaction rapide des tissus. L’animal absorbe par la suite les
tissus sous forme semi-liquide. Ce mode d’alimentation est le fait
de certaines larves de mouches telles que celles de Lucilia
sericata. Ces
asticots sont utilisés afin d’éliminer des tissus nécrosés
chez l’homme. On parle de larvothérapie ou d’asticot-thérapie
ou encore de luciliathérapie. Mais on rencontre également ce mode
de digestion chez les larves de Coléoptères Lampyridés et
Dytiscidés ou chez certains Carabidés adultes. Ce sera aussi le
cas chez les Hémiptères qui injectent de la salive dans les tissus
des plantes au moyen de leur rostre afin de dissoudre les cellules
végétales puis de les aspirer. Ce sera aussi le cas des larves
d’Hyménoptères ectoparasites qui sont dépourvus de glandes
salivaires. Mais la digestion extra-corporelle est surtout le fait
des Chélicérates (ex. Araignées). Ces derniers sont dépourvus de
mandibules et n’ont donc pas d’organes masticateurs efficaces.
De plus chez les Arachnides, la cavité buccale est extrêmement
étroite et cela explique que la proie doit être réduite par la
voie enzymatique avant d’être ingérée. Voir aussi
Larvothérapie.
Digestion
extra-intestinale,
[Extra-intestinal digestion]. Chez certaines larves de Diptères,
digestion consistant à régurgiter des enzymes digestives
intestinales et salivaires sur les tissus conjonctifs. Ces derniers
seront par la suite réabsorbés et la digestion sera achevée dans
l’intestin larvaire. Ex. Chez les larves d’Hypoderma
lineatum (Œstridés)
ou d’Oestrus ovis
(Œstridés).
Digitus
volsellaire,
Chez les mâles Lépidoptères, paramères digitiformes de la
phallobase. Pl. Digiti
volsellaires. Voir aussi Volsella.
Dilacérer
v. tr. Déchirer, mettre en petits morceaux. Ex. Les pièces
buccales de type broyeur servent à dilacérer les aliments solides.
Dilaridés
(Dilaridae)
n. m. pl. [Pleasing lacewings]. Famille
de Névroptères Hémérobiiformes.
Diloba
n. f. Genre
d’Insectes Lépidoptères de la Famille des Noctuidés dont le nom
vernaculaire est « double oméga ». Ex. Diloba
caeruleocephala.
Dimère
adj. (Du gr. di,
deux et meros,
partie). [Dimerous]. Composé de deux articles. Ex. Les Psocoptères
Ectopsocidés ont toujours des tarses dimères.
Dimorphe
adj. (Préf. di,
deux et du gr. morphê,
forme). [Dimorphic]. Qui peut revêtir deux formes différentes.
Dimorphisme
n. m. (Du gr. di-,
deux et morphê,
forme). [Dimorphism(s)]. Exprime chez une espèce l'existence de
différences morphologiques affectant la forme, la taille, la
coloration. Ce dimorphisme peut s’exprimer soit en fonction de la
saison, soit en fonction du sexe, soit en fonction du mode de
vie. Ex. Système de castes chez les Insectes sociaux. //
Dimorphisme saisonnier : les deux générations annuelles d’un
papillon bivoltin ne sont alors pas identiques. // Dimorphisme
sexuel : notable différence entre les individus de l’un et
l’autre sexe. Il a été démontré que l’observation d’ailes
transparentes de certains Diptères ou Hyménoptères sur fond noir
montre des motifs irisés cependant invisibles sur fond blanc. Les
motifs sont différents non seulement en fonction de l’espèce,
mais aussi du sexe. // Dimorphisme grégaire : la vie en groupe
modifie alors, l’aspect de l’animal. Ex. Les criquets
pèlerins qui dès qu’ils sont en phase grégaire, se parent de
couleurs plus vives avant de commencer leur migration. Voir aussi
Polymorphisme
et Polyphénisme.
Dinergate
n. m. (Du gr. deinos,
terrible, puissant et
ergatês,
travailleur). [Dinergate]. Chez les Hyménoptères Formicidés,
désigne un soldat c’est-à-dire une fourmi ayant une tête
volumineuse et des mandibules développées. Voir aussi Ouvrière
3, Major
et Soldat.
Dinergatandromorphe
n. f. (De dinergate, fourmi soldat et du gr.
anêr, andros, mâle
et morphê,
forme). [Dinergantandromorph]. Chez les Hyménoptères Formicidés,
fourmi présentant à la fois les traits anatomiques d’un soldat
et d’un mâle. Voir aussi Ergatandromorphe
et Gynandromorphe.
Dinergatogyne
n. f. (De dinergate, fourmi soldat et du gr. gunê,
femelle). [Dinergatogyne]. Chez les Hyménoptères Formicidés,
fourmi anormale présentant à la fois les traits anatomiques d’un
soldat et d'une ergatogyne (fourmis d’aspect intermédiaire entre
l’ouvrière et la femelle).
Dinergatomorphe
adj. (De dinergate, fourmi soldat et du gr. morphê,
forme). [Dinergatomorph]. Chez les Hyménoptères Formicidés,
fourmi qui présente l’aspect morphologique d’un soldat. Voir
aussi Ergatomorphe
et Gynomorphe.
Dinidoridés
(Dinidoridae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Pentatomomorphes Pentatomoïdes. Ils mesurent de 10 à 15 mm. Leurs
antennes sont composées de 4 articles (dont les trois derniers
sont comprimés) et sont visibles en vue dorsale. Leur scutellum est
relativement peu développé, plus court que l’abdomen et arrondi
à l’apex. Les tibias portent de fortes épines. Leurs tarses sont
formés de trois articles. Ce sont des insectes principalement
tropicaux.
Dinjapygidés
(Dinjapygidae)
Womersley, 1939 n. m. pl. Famille de Diploures Dicellurates
Japygoïdes (selon SITI). Cette famille n’est pas reconnue par
NCBI.
Dioécique,
adj. [Dioecious]. Syn. de diécique. Voir Diécique.
Diopsidés
(Diopsidae)
n. m. pl. (Du préfixe di,
séparé et du gr. opsis,
organe visuel). [Stalk-eyed flies]. Famille d’Insectes Diptères
Brachycères Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Diopsoïdes
(Muscomorphes selon SITI) que l’on trouve surtout en Afrique et
dont les yeux et les antennes sont attachés au bout de longs
pédicules (yeux podophtalmes) situés de chaque côté de la tête.
Ces pédicules plus développés chez les mâles peuvent être
absents chez les femelles. Cette Famille comporte des espèces aux
larves phytophages susceptibles de provoquer des dégâts aux
plantes cultivées et aux graminées, notamment au riz. Ex.
Teleopsis
(Cyrtodiopsis)
dalmanni.
Diopsis
n. f. Genre d’Insectes Diptères Brachycères (Mouches), type de
la Famille des Diopsidés.
Ex. Diopsis
macrophthalma.
Diopsoïdes
(Diopsoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères
Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères regroupant selon NCBI les
familles suivantes : Diopsidae,
Megamerinidae,
Psilidae,
Somatiidae,
Strongylophthalmyiidae,
Syringogastridae
et Tanypezidae.
Dioptidés
(Dioptidae)
n. m. pl. [American
false tiger moths, Oakworms]. Syn.
de Notodontidae.
Voir Notodontidés
Dioptique
adj. (Du préfixe di,
séparé et optikos,
qui concerne la vue). [Dioptric]. Dont les yeux sont séparés.
Diphasique
adj. (Du gr. di-
deux fois et phase). [Diphasic]. Fait pour un animal et notamment
pour les papillons de partager sa vie en deux périodes, une période
trophique et une période de reproduction. Il peut aussi s’agir
d’une phase solitaire et d’une phase grégaire comme chez les
criquets migrateurs.
Diphlebiidés
(Diphlebiidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Paléoptères Odonates Zygoptères
Caloptérygoïdes.
Diphyllostomatidés
(Diphyllostomatidae)
n. m. pl. [Diphyllostomatid beetles]. Famille d’Insectes
Coléoptères Polyphages Scarabéiformes Scarabéoïdes.
Diplatyidés
(Diplatyidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Orthoptéroïdes
Dermaptères Forficulina Pygidicranoïdes.
Diploglossates
(Diploglossata)
n. m. pl. (Du gr. diploos,
double et glossa,
langue et du lat. –atus,
caractérisé par). L’un des trois Sous-ordres de Dermaptères
comprenant la seule Famille des Hémiméridés. Ce Sous-ordre se
caractérise des autres par le fait que ses représentants sont
aptères, à yeux nuls, aux pattes fortes et courtes. Leurs cerques
ne sont pas en forme de pince. Ce sont des parasites. Les deux
autres Sous-ordres sont celui des Arixénioïdes et des
Forficuloïdes. Syn. Hémimérides.
Diploïde
adj. (Du gr. diploos,
double et eidos,
aspect). [Diploid]. Qui a un lot double de chromosome. Ce nombre est
représenté par le symbole « 2n ». Chez les
Hyménoptères, les mâles sont toujours haploïdes ce qui est une
particularité de l’ordre alors que les femelles sont toujours
diploïdes. Ainsi chez les Apidés, les femelles ont 16 paires de
chromosomes (16 chromosomes venant de la reine et 16 venant d’un
mâle). Par contre les mâles dont le patrimoine génétique ne
provient que d’un seul gamète, l’ovule de leur mère, ne
possèdent que 16 chromosomes, au lieu de 16 paires de chromosomes.
Ils sont dit haploïdes. Contr. Haploïde.
Voir aussi Parthénogenèse
gamophasique.
Diploïdie
n. f. [Diploidy]. Caractère d’une espèce diploïde. Contr.
haploïdie.
Diplopodes
(Diplopoda)
n. m. pl. (Du gr. diploos,
double et pous,
podos, pied).
[Millipedes]. Une des 4 classes de Myriapodes progonéates (organes
génitaux situés à l’avant du corps, dans les segments dit
« thoraciques »). Ils possèdent deux paires de pattes
par segment ambulatoire à l’exception des 2èmes,
3èmes
et 4èmes
segments qui n’en ont qu’un. Leur corps est coriace, cylindrique
et ils possèdent de fortes mandibules et des antennes de sept
articles. La tête porte un organe particulier, le gnathochilarium,
qui est une structure composée d’éléments d’origine
maxillaire. Ils regroupent 13 ordres et 115 Familles pour 10.000
espèces. La majorité des espèces se déplace lentement. Ils sont
divisés en 2 Sous-classes : Les Chilognathes (Iules et
Gloméris entre autres) et les Penicillates (Polyxènes).
Diploptères
n. m. pl. (Du gr. diploos,
double et pteron,
aile). Ancienne Famille d’Hyménoptères capables de plier leurs
ailes supérieures en éventail.
Diploures
(Diplura)
Börner, 1904 n. m. pl. (Du gr. diploos,
double et oura,
queue). [Diplurans]. Autrefois rangés parmi les insectes primitifs
(Aptérygotes amétaboles), les Diploures sont aujourd’hui placés
dans le groupe paraphylétique des Hexapodes. Il s’agit donc
désormais d’une Classe (ou Ordre selon SITI et Fauna Europaea)
d’Arthropodes Hexapodes. Il en existe environ 600 à 800 espèces.
Mesurant de 3 à 50 mm, ils ressemblent plus à des larves qu’à
des insectes adultes et leurs corps est dépigmenté et aplati.
Comme les Collemboles et les Protoures, leurs pièces buccales de
type perceur-suceur, ne sont pas visibles extérieurement
(entotrophes) car cachées dans une cavité orale formée par des
replis latéraux de la tête. C’est la raison pour laquelle ils
ont été exclus de la Classe des Insectes, chez qui les pièces
buccales sont externes et bien visibles (ectognathes). Au contraire
des Protoures, ils ont toujours des antennes filiformes composées
de nombreux articles, qui leur servent à trouver leur nourriture.
Vivant dans l’obscurité, ils sont aveugles. Ils sont aussi
aptères (sans ailes). Ils possèdent une paire de cerques fins ce
qui est à l’origine de leur nom. Ces cerques peuvent même être
modifiés parfois en forceps. Ils vivent dans ou sur le sol, sous
les pierres, dans la mousse ou l’humus où ils recherchent des
détritus organiques dont ils se nourrissent. Ils sont
essentiellement herbivores, mais peuvent être aussi parfois
prédateurs. Le campode, assez cosmopolite, est un Diploure. La
fécondation s’opère chez eux sans contact physique, par
l’intermédiaire d’un spermatophore déposé par le mâle puis
récupéré par la femelle qui l’insère dans son ouverture
génitale. Certaines espèces surveillent les œufs et s’occupent
de la progéniture. Ils sont épimétaboles (amétaboles). On
distingue chez eux deux Sous-ordres selon SITI, celui des
Dicellurata
et celui des Rhabdura,
regroupant plusieurs Familles en fonction de la longueur et de la
forme des cerques : Chez les Dicellurata,
par exemple, on trouve les Anapygidés aux cerques épais et courts
et les Japygidés aux cerques indurés transformés en forceps
(pince). Chez les Rhabdura,
on trouve les Procampodéidés et les Campodéidés aux cerques
longs. Selon NCBI, on distingue trois Super-familles, celle des
Campodéoïdes, des Japygoïdes et des Projapygoïdes.
Diprion
(Diprion)
n. m. Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Hyménoptères
Symphytes Tenthrédinoïdes, type de la Famille des Diprionidés.
Ex. Le Diprion à tête rouge du pin gris, Neodiprion
rugifrons.
Le Diprion de la pruche, Neodiprion
tsugae. Le
Diprion de Leconte, Neodiprion
lecontei. Le
Diprion de Swaine, Neodiprion
swainei. Le
Diprion du pin ou Grand lophyre du pin, Diprion
pini. Le Diprion
importé du pin, Diprion
similis. Le Diprion
du pin blanc, Neodiprion
pinetum. Le
Diprion du pin gris, Neodiprion
pratti banksianae.
Le Diprion du pin sylvestre, Neodiprion
sertifer.
Le Diprion du pin tordu, Neodiprion
burkei. Le
Diprion du sapin, Neodiprion
abietis. Le
Diprion européen de l'épinette, Gilpinia
hercyniae.
Diprionidés
(Diprionidae)
Rohwer, 1911 n. m. pl. [Conifer sawflies]. Famille d’Insectes
Hyménoptères Symphytes Tenthrédinoïdes. Les adultes mesurent de
5 à 10 mm. Leurs antennes ont au moins 13 articles (de 14 à 32
articles). Les antennes des males sont plumeuses. Celles des
femelles sont serrulées. Leurs représentants n’ont qu’une
seule cellule radiale (r) à l’aile antérieure. Leurs larves qui
présentent 8 paires de fausses-pattes abdominales ressemblent à
des chenilles. Elles se nourrissent au détriment des conifères.
Cette famille était appelée autrefois « Lophyres ». Le
terme de Diprion qui est celui du genre type de la famille des
Diprionidés est aussi utilisé usuellement pour désigner d’autres
Hyménoptères Symphytes qui n’appartiennent pourtant pas à la
Famille des Diprionidés. Ex. Grand lophyre du pin, Diprion
pini. Voir aussi
Lophyre.
Dipseudopsidés
(Dipseudopsidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Trichoptères Hydropsychoïdes. Leur
corps est massif. Ils sont d’une grande taille puisque pouvant
mesurer jusqu'à 40 mm d'envergure. Leurs larves vivent dans les
courants plutôt faibles où elles tissent de longs tubes de soie
ramifiés recouverts de vase ou de sable. Elles sont souvent
enfoncées de plusieurs centimètres dans le sédiment. Elles se
nourrissent de matériaux organiques rassemblés à l'aide de
brosses situées sur les tarses. On les trouve dans les régions
tropicales de l'Ancien Monde.
Dipsocoridés
(Dipsocoridae)
Dohm, 1859 n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Dipsocoromorphes Dipsocoroïdes. Leurs antennes formées de 4
articles (dont les deux premiers sont courts et renflés) sont
développées et visibles en vue dorsale. Le pédicelle est aussi
long que le scape. Leur scutellum est peu développé. On les
différencie des Schizoptéridés, aux angles antérieurs de leur
propleure (sclérite latéral du prothorax) qui n’atteignent pas
la marge antérieure des yeux composés. Les tarses des femelles
sont composés de deux articles. Les genitalia des mâles sont
assymétriques. On les trouve dans les litières et les lieux
humides.
Dipsocoroïdes
(Dipsocoroidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Dipsocoromorphes, comprenant les Familles des Dipsocoridés, des
Cératocombidés, des Hypsiptérygidés, des Schizoptéridés et des
Stemmocryptidés.
Dipsocoromorphes
(Dipsocoromorpha)
n. m. pl. (de dipsocoridé et morphê,
forme). Infra-ordre d’Insectes Hémiptères Hétéroptères ne
comptant que la seule Super-famille des Dipsocoroïdes (selon SITI).
Ils sont avec le Sous-ordre des Enicocéphalomorphes, parmi les plus
primitifs chez les Hétéroptères. Les Dipsocoromorphes mesurent
entre 0,4 et 4 mm, ce qui en fait les plus petits hétéroptères.
Ils sont tous prédateurs dans les litières ou sous les mousses.
Diptère
adj. Qui possède une paire d’aile. Parmi les Insectes Ptérygotes,
la plupart sont tétraptères. Toutefois certains d’entre eux ont
perdu une paire d’aile, voir les deux (aptérisme). Une paire
d’aile a ainsi disparu chez les Diptères,
certains Ephéméroptères, les mâles Strepsiptères ou les mâles
de Coccidés (cochenilles). Tous ces insectes sont donc diptères.
Voir aussi Aptère.
Diptères
(Diptera)
Liné, 1758 n. m. pl. (Du gr. dis,
deux et pteron,
aile). [Flies]. Ordre d’Insectes Ptérygotes holométaboles
possédant une seule paire d'ailes membraneuses sur le deuxième
anneau du thorax (mésothorax), la deuxième paire d’ailes étant
transformée en une paire de balanciers ou haltères (servant à
l'équilibrage pendant le vol) sur le métathorax. Au niveau
mondial, 134.000 espèces de Diptères ont été décrites et on
estime qu’il existerait entre 1 et 5 millions d’espèces. Le
plus ancien Diptère connu est âgé de 240 millions d’années
(Trias). Certains mesurent moins d’1 mm (ex. Cécidomyiidés),
alors que d’autres peuvent mesurer jusqu’à 3 cm (ex.
Tipulidés). La tête porte une paire d’antenne, des yeux
composés, des ocelles et des pièces buccales. Les Diptères se
caractérisent par leurs pièces buccales modifiées pour devenir
piqueuses ou suceuses. Les pièces buccales de type suceur montrent
toujours une trompe (ou proboscis)
terminée par une structure servant à éponger, le labelle
(lécheur-suceur ou suceur-labial). Mais les mandibules et les
maxilles peuvent aussi être transformés en stylet acéré
(piqueur-suceur), organe perforant en forme d’aiguille (Ex.
Diptères Culicidés, les moustiques ou encore Diptères Brachycères
Tanystomes comme les taons) ou en forme de couteau (Ex. les
Phlébotomes).
L’hypopharynx, traversé par le canal salivaire, constitue le
plancher de la cavité buccale. Chez les Diptères, le prothorax et
le métathorax sont peu développés, les muscles y étant moins
importants. Le mésothorax est la partie supérieure visible de ce
thorax, divisé par une suture en préscutum et scutum. La partie
postérieure du mésothorax forme le scutellum. Ce dernier est de
forme triangulaire ou arrondie et porte des soies. Toujours sur ce
mésothorax, les mésopleures sont en forme de V et la région
sternale est normalement développée. La première paire d’aile
est généralement transparente et faiblement nervurée. On trouve
également chez les Diptères, ce que l’on appelle cuillerons,
squames ou calyptères qui sont des lobes membraneux situés à la
base de l'aile et recouvrant les balanciers. Certaines espèces sont
aptères. Leurs tarses sont composés de 5 articles et se terminent
par deux griffes recourbées entourant deux pelotes adhésives, les
pulvilles, elles mêmes entourant une troisième pelote adhésive,
l’empodium, qui peut cependant être absent ou réduit à une soie
empodiale. Les tarses peuvent porter des organes du goût.
L’absence, l’inclinaison et l’orientation de leurs soies est
utilisée pour la classification. Sur la tête, on trouve les soies
frontales ou soies orbitales inférieures, les soies croisées, les
soies orbitales supérieures réclinées, les soies orbitales
supérieures proclinées, les soies ocellaires, les soies
postocellaires, la soie verticale interne, la soie verticale
externe, la soie paraverticale, les soies post-oculaires, les soies
subvibrissales, les soies supravibrissales, les soies génales, la
vibrisse (de chaque côté de l’ouverture buccal des Diptères),
les soies péristomales. Sur le mésoscutum, on trouve les soies
acrosticales (présuturales et postsuturales), les soies
dorso-centrales, les intra-alaires et les supra-alaires. Sur le
scutellum, on trouve les soies scutellaires basales, subapicales et
apicales, et les soies scutellaires discales. Les différents
sclérites donnent leur nom aux soies qu’ils présentent, soies
postpronotales, anépisternales et katépisternales. Les Diptères,
mouches et moustiques, soit 170 Familles qui comptent plus de
134.000 espèces cosmopolites, constituent un ordre divisé en deux
Sous-ordres : les Nématocères (moustiques) qui possèdent de
longues antennes et des palpes maxillaires pendants et les
Brachycères (divisés eux-mêmes en Orthorrhaphes et Cyclorrhaphes)
qui possèdent des antennes courtes et des palpes maxillaires
dressés (Ex. Mouches, drosophiles, taons). La plupart de leurs
larves en général vermiformes (asticots) et donc dépourvues de
pattes sont soit saprophages (elles mangent les matières organiques
en décomposition), soit coprophages, soit nécrophages. Leur stade
nymphal différencié est appelé ici pupe. La nymphose se produit à
l’intérieur de l’exosquelette du dernier stade larvaire. Il n’y
a donc pas d’exuviation nymphale. Voir aussi Pupe
et Puparium.
Diptère supérieur,
[Higher Diptera]. Terme désignant les Diptères Brachycères
Cyclorrhaphes (ou Muscomorphes).
Diptères vulnérants,
Diptères chez qui les
mandibules et les maxilles sont transformés en stylet acéré
(piqueur-suceur), organe perforant en forme d’aiguille (Ex.
Diptères Nématocères Culicidés, les moustiques ou encore
Diptères Brachycères Tanystomes comme les taons) ou en forme de
couteau (Ex. Diptères Nématocères comme les phlébotomes).
Diptèrologie
n. f. (De diptère et logos,
discours, science).
[Dipterology]. Spécialité
de l’entomologie s’intéressant plus particulièrement aux
Diptères.
Dipteromimidés
(Dipteromimidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Paléoptères Ephéméroptères
Pisciformes (selon NCBI).
Discal,
e,
aux adj. (Du lat.
discus,
disque, palet et –alis,
qui appartient à). [Discal]. Qui se rapporte au disque, au milieu,
à la zone centrale d’une pièce ou d’une structure. Ex. Partie
centrale de l’aile. Voir aussi Discoïdale.
Discoïdale
ou Discale
(cellule) adj. [Discoidal cell]. Cellule de l’aile des insectes en
forme de disque. Elle est notée « d ». Voir Cellule
discoïdale.
Discoïde
adj. (Du lat. discus,
disque, palet et du gr. eidos,
aspect). [Discoid]. En forme de disque.
Discoïdocubitale
(cellule) adj. A propos des Ichneumonidés par exemple. Voir
Ichneumonidés.
Discolomatidés
(Discolomatidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes
Cucujoïdes.
Disparate,
[Gypsy moth]. Nom vernaculaire de Lymantria
dispar (ex.
Porthetria dispar),
Lépidoptère de la Famille des Lymantriidés.
Dispersion
n. f. [Dispersion]. Eloignement des Insectes du lieu où ils vivent
habituellement du fait de la surpopulation et dans le but de
coloniser de nouveaux sites de reproduction. Contrairement à la
migration qui s’effectue sur de longues distances, la dispersion
s’effectue dans les alentours immédiats, sur de petites
distances. Voir aussi Dissémination
et Migration.
Disque imaginal,
[Imaginal disc]. Ce terme est utilisé pour décrire les structures
que l’on trouve chez les larves d’Insectes holométaboles. Ce
sont les invaginations des téguments (replis des parois internes du
corps) comportant différents groupes de cellules compétentes qui
se développeront lors de l’histogenèse en organes adultes à la
fin de la métamorphose. Il pourra s’agir des futures antennes,
mais également des yeux, des ailes, des pattes, des pièces
génitales, etc. Pl. Disques imaginaux. Voir aussi Histoblaste,
Histogenèse
et Métamorphose.
Dissémination
n. f. [Dissemination]. Chez les Insectes sociaux, la
dissémination consiste à la conquête de nouveaux territoires par
les jeunes reines fécondées. Cette dissémination peut se faire
par fission du nid-mère ou par bourgeonnement (ou bouturage) ou par
le biais du vol nuptial. Ainsi par exemple, chez les Hyménoptères
Formicidés, après le vol nuptial, les femelles se disséminent
dans la nature. Il peut s’agir d’une dissémination de
proximité. Cette dernière trouve le plus souvent son origine dans
la fondation dépendante (Voir ce terme). Voir aussi Dispersion,
Essaimage
et Emigration.
Distal,
e,
aux adj. (Du lat.
distans,
éloigné). [Distal]. Qui est le plus éloigné de la base d'un
appendice, par laquelle il est inséré. Contr. Basal, proximal.
Syn. Apical.
Voir aussi Apex.
Disténiens
(Disteniinae)
Thomson, 1860 n. m. pl. Sous-famille de Coléoptères de la Famille
des Cérambycidés,
appelés aussi Disteniidae.
Ces longicornes ont une forme très allongée et possèdent des
antennes longues et fines munies de longs poils plaqués le long des
articles. Cette caractéristique leur a valu de s’appeler
autrefois Cosmetidés. Les mâles de certains genres possèdent des
palpes maxillaires développés. Leurs élytres sont effilés. Ce
sont des insectes le plus souvent nocturnes. Leurs larves sont
xylophages. Leurs caractères larvaires les situent aux limites de
la classification des longicornes. Certains auteurs considèrent
d’ailleurs qu’il s’agit d’une famille distincte ne faisant
donc pas partie des Cérambycidés (Disteniidae).
On les trouve en majorité dans l’hémisphère austral et
notamment à Madagascar.
Distitarse
n. m. (Du lat. distans,
éloigné et du gr. tarsos,
ensemble des doigts du pied). [Distitarsus]. Nom donné au dernier
article du tarse. Ce dernier article est suivi généralement des
ongles (Onychium) et des différents lobes ou structures qui
l’accompagnent (arolium, pulvilles, empodium). On parle aussi de
prétarse. Les différents articles du tarse (ou tarsomères) sont
dépourvus de muscles, sauf le basitarse. Voir aussi Tarse
et Prétarse.
Disticoxite
n. m. [Disticoxite]. Lorsque la suture basicostale présente à la
base des hanches entoure complètement cette dernière, on peut
distinguer une zone étroite à la base formant le basicoxite et une
zone distale plus large formant le disticoxite.
Ditomus
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Carabidés, de couleur
noire, fouisseur, nocturne et granivore. Ex. Ditomus
calydonius.
Ditomyiidés
(Ditomyiidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes
Bibionomorphes.
Ditrysien
adj. [Ditrysian]. Chez les Lépidoptères Hétéroneures, qualifie
l’appareil génital des femelles s’ouvrant par deux orifices
distincts, l'un utilisé pour la copulation (situé sur le 8ème
segment abdominal), l'autre pour la ponte (situé sur le 9ème
segment). L’anus est également séparé et s’ouvre par un
orifice distinct sur le 9ème
segment. Il existe un canal interne qui permettra le passage du
sperme du conduit de copulation à l’oviducte. Ce caractère les
distingue des Exoporiens dont tous les orifices sont portés par le
neuvième segment abdominal. Tous les Hétéroneures ne sont pas des
Ditrysiens. On en trouve de type monotrysien (Incurvarioïdes,
Palaephatoïdes, Tischerioïdes, Nepticuloïdes et Andesianoïdes).
Contr. Monotrysien. Voir aussi Exoporien
et Monotrysien.
Ditrysiens
(Ditrysia)
n. m. pl. Phalange
d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères, regroupant
les Lépidoptères dont la femelle possède deux orifices génitaux,
l'un utilisé pour la copulation (situé sur le 8ème
segment abdominal), l'autre pour la ponte (situé sur le 9ème
segment). Outre cette spécificité, le taxon des Ditrysiens a
également pour distinction de regrouper des papillons les plus
évolués, c’est-à-dire ceux qui possèdent une véritable trompe
enroulée (spiritrompe ou proboscis ou haustellum). Leur haustellum
est donc rarement réduit ou absent. Typiquement, ils ont des palpes
labiaux tri-segmentés. De plus, ils possèdent des ailes aux
nervures différenciées (hétéroneures) au couplage frenate (frein
ou frenulum avec rétinacle). On y trouve les Super-familles
suivantes : Alucitoïdes, Axioïdes, Bombycoïdes,
Calliduloïdes, Copromorphoïdes, Cossoïdes, Drépanoïdes,
Epermenioïdes, Géléchioïdes, Géométroïdes, Hesperioïdes,
Hyblaeoïdes, Immoïdes, Mimallonoïdes, Noctuoïdes, Papilionoïdes,
Ptérophoroïdes, Pyraloïdes, Schreckensteinioïdes, Sésioïdes,
Thyridoïdes , Tinéoïdes, Tortricoïdes, Uranioïdes,
Yponomeutoïdes, Zygaenoïdes. Une autre classification distingue le
Sous-ordre des Ditrysia,
comprenant 99 % des Lépidoptères répartis au sein de deux
sous-groupes, les Hétérocères et les Rhopalocères, du Sous-ordre
des Monotrysia
comprenant près de 1% de cette population. Selon NCBI on y retrouve
les taxons suivant : Apoditrysia,
Gelechioidea,
Obtectomera,
Simaethistoidea,
Tineoidea
et Yponomeutoidea.
Voir aussi Exoporiens,
Monotrysiens
et Lépidoptères.
Diurne
adj. (Du lat. dies,
jour). [Diurnal]. Qui se montre de jour en parlant d’un Animal.
Chez les Insectes, les espèces diurnes sont beaucoup moins
nombreuses que les espèces nocturnes. En général, les espèces
diurnes arborent de jolies livrées colorées afin de faciliter la
rencontre des sexes. Contr. Nocturne.
Diversicornes
(Diversicornia)
n. m. pl. Ancien
Sous-ordre d’Insectes Coléoptères comprenant ceux qui n’étaient
ni des Lamellicornes ni des Palpicornes. Chez les Coléoptères
Polyphages, on distinguait alors les Lamellicornes, des Palpicornes
et des Diversicornes. Voir aussi Lamellicornes
et Palpicornes.
Diversité
n. f. (Du lat. diversitas,
variété, divergence). [Diversity]. Etat de ce qui est divers.
Lorsque la diversité concerne le monde animal, on parle de
biodiversité. Voir Biodiversité.
Division
(Divisio)
n. f. (Du lat. divisio,
partage, distribution). [Division]. 1. Le CINZ donne la définition
suivante : Catégorie censée être subgénérique à l’égard
de la nomenclature si elle est subordonnée à un genre ou un
sous-genre. Voir aussi Section. // 2. Subdivision de la Section,
derrière laquelle on trouve le Super-ordre. La Division est
donc le deuxième rang taxinomique de la classification scientifique
traditionnelle. Ex. Les Apocrites (Apocrita)
sont un Sous-ordre de la Classe des Insectes, de la Sous-classe des
Ptérygotes,
de la Section des Néoptères, de la Division des Holométaboles, du
Super-ordre des Mécoptéroïdes et de l’Ordre des Hyménoptères.
Syn. Embranchement ou Phylum.
Division du travail,
[Division of labour]. Syn. de polyéthisme. Voir Intelligence
collective
et Polyéthisme.
Dixa
n. f. Genre d’Insectes Diptères Nématocères vivant dans les
mares. Ex. Dixa
submaculata. Syn.
Paradixa
(selon SITI).
Dixidés
(Dixidae)
n. m. pl. [Dixid midges]. Famille d’Insectes Diptères Nématocères
Orthorrhaphes Culicomorphes Culicoïdes dont la Dixa
en est le type.
Dociostaurus
n. m. Genre d’Insectes Orthoptères Acrididés. On les trouve sur
le pourtour méditerranéen. Ce criquet, peu migrateur, est tout de
même un ravageur. Ex. Dociostaurus
maroccanus.
Doidés
(Doidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates
(Hétérocères) Eulépidoptères Ditrysiens Noctuoïdes.
Dolabellopsocidés
(Dolabellopsocidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Psocomorphes
Epipsocètes.
Dolichodérinés
(Dolichoderinae)
n. m. pl. Sous-famille d’Insectes Hyménoptères Formicidés
comptant environ 300 espèces. Ce sont des fourmis nuisibles et
destructrices dont l’aiguillon est toujours invisible. Leurs
glandes salivaires sont par contre bien développées et elles
peuvent projeter à distance le venin provenant de leurs glandes
venimeuses. On les trouve dans toutes les régions du globe sauf
l’Afrique. Voir aussi Fourmi
d’Argentine.
Dolichopode
(Dolichopoda)
n. f. (Du gr. dolikhos,
long, allongé et pous,
podos, pied). Genre
d’Insectes Orthoptères de la Famille des Rhaphidophoridés.
Cette sauterelle carnassière se distingue par ses appendices frêles
et démesurés. Ex. Dolichopoda
azami.
Dolichopodidés
(Dolichopodidae)
Latreille, 1809 n. m. pl. (Du gr. dolikhos,
long, allongé et pous,
podos, pied).
[Long-legged flies]. Famille d’Insectes Diptères Brachycères
Orthorrhaphes Asilomorphes Empidoïdes. On en connait près de 7300
espèces. Ils sont étroitement apparentés aux Empididés mais s’en
distinguent par un petit proboscis comportant des labelles plus
charnus et une nervaion alaire différente. Ils sont de couleur
verte, bleue ou jaune métallique. Ils ne mesurent pas plus de 10
mm. Leur corps porte de fortes soies. Leurs antennes sont insérées
très haut sur la tête. Ils ont de gros yeux composés proéminents.
Ils montrent une collerette très caractéristique de soies
post-oculaires aplaties. Leurs antennes ont moins de six articles.
Ils ont un style (soie du dernier article antennaire) bisegmenté,
ce qui est une de leur caractéristique. S’agisant d’Orthorraphes,
ils n’ont pas de lunule frontale au dessus des antennes. Ils ne
portent pas non plus de suture frontale. Le thorax porte de fortes
soies. Les ailes ovales sont à peu près de même longueur que le
corps. La nervation des ailes est simple et comprend 5 nervures
longitudinales. La nervure du secteur de la Radiale (Rs) de leur
aile prend naissance au niveau de la nervure humérale. La nervure
Médiane (M1) est souvent arquée. La nervure Sous-costale (Sc) est
coudée vers l’arrière où elle fusionne avec le premier rameau
de la nervure Radiale (R1). L’aile ne possède qu’une seule
nervure transversale nette sensiblement au milieu de l’aile et
fermant la cellule discale. La cellule anale est très petite ou
absente. Leurs pattes sont longues et grêles ce qui est à
l’origine de leur nom. Ce sont des Diptères hétérodactyles. On
distingue deux pelotes (coussinets tarsaux ou pulvilles) sur
l’acropode (ou distitarse) et une soie empodiale centrale.
L’abdomen des femelles est effilé. L’appareil copulateur des
mâles, imposant et recourbé sous l’abdomen, leur permet de
saisir la femelle lors de l’accouplement. Ce sont des prédateurs
qui vivent dans les milieux humides et qui dévorent les larves
d’autres insectes. Les larves, blanchâtres, amincies vers l’avant
avec une tête rétractile sont semi-aquatiques. Elles sont
également prédatrices d’autres insectes et vivent dans le bois
pourri, l’humus ou sous les écorces des arbres. Vivant également
dans les eaux, elles peuvent participer à la limitation des
populations de moustiques. Ex. Scellus
notatus F.
Domacie
n. f. (Du gr. domâ,
maison). [Domatium]. Structure creuse dans laquelle les
myrmécophytes (plantes myrmécophiles) logent des fourmis. Syn.
Myrmécodomacie.
Dôme
n. m. (Du gr. domâ,
maison). Structure concave élaborée par les fourmis afin d’y
constituer leur nid. Ex. Dôme d’ailguilles de pin, de terre ou de
brindilles. Voir Fourmilière,
Monodomie,
Nid
et Polydomie.
Domicole
adj. (Du gr. domâ,
maison et colere,
habiter). Qui vit dans les maisons. Ex. Les Psocoptères sont des
insectes domicoles. Syn. Domiciliaire.
Donacie
(Donacia)
n. f. (Du gr. donax,
roseau). Genre d’Insectes Coléoptères Chrysomèlidés. Ex.
Donacia semicuprea,
dont la larve qui porte des stylets respiratoires sur son huitième
segment abdominal vit dans les étangs sur les roseaux. La larve
pique les roseaux avec son stylet pour prélever l’oxygène
contenu dans les lacunes (espace aérifère du tissu) de la
plante. Voir aussi Siphon
respiratoire.
Donacinés
(Donaciinae)
n. f. pl. Sous-famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Cucujiformes Chrysomélidés. Ils ressemblent beaucoup aux
Cérambycidés à cause de leurs longues antennes. On peut cependant
les différencier selon les espèces, ou par les bords du pronotum
qui sont parallèles sur toute leur longueur chez les Donacies, ou
par leur pronotum un peu plus large dans sa partie antérieure alors
que chez les Cérambycidés, c’est la partie centrale qui est plus
large.
Dorcadion
(Dorcadion)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Cérambycidés
(Longicornes) Lamiens (Lamiinae).
Ce sont des insectes rayés de noir et de blanc. Leurs larves
rongent les racines des graminacées. Ex. Dorcadion
(Cribridorcadion)
arenarium.
Le Dorcadion fuligineux, Dorcadion
fuliginator.
Dorcus
n. m. Genre
d’Insectes Coléoptères Lucanidés. Ex. Dorcus
parallelipipedus
(ou Dorcus
parallelopipedus)
ou « petite biche » ainsi appelé car plus petit que le
lucane cerf-volant.
Dormance
n. f. [Dormancy]. Terme provenant de la traduction française à
partir de l’anglo-saxon « dormancy » de la quiescence,
qui est le fait pour un Insecte de ralentir son développement
embryonnaire ou post-embryonnaire du fait de mauvaises conditions
environnementales, et notamment de mauvaises conditions de
température (Ex. le froid). A la différence de la diapause qui est
un arrêt du développement, la quiescence (ou dormance) est un
ralentissement du développement. Dés la disparition du facteur
défavorable à la croissance, le développement reprend
normalement. C’est la levée de dormance. Syn. Quiescence.
Voir aussi Diapause,
Estivation
et Hivernation.
Dorsal,
e,
aux adj. (Du lat.
dorsum,
dos). [Dorsal]. Qui se situe sur la surface supérieure du corps,
opposée à sa surface ventrale.
Dorso-latéral,
e,
aux adj.
[Laterodorsal]. Qui est relatif à la fois à la face dorsale et à
la face latérale.
Dorso-ventral,
e,
aux adj.
[Ventrodorsal]. Qui englobe la face dorsale et la face ventrale.
Dorso-ventralement
(comprimé) adj.
Expression signifiant aplati de bas en haut (et non latéralement).
Dorsum
n. m. (Du lat. dorsum,
arrière). [Dorsum]. Partie dorsale d’un segment qu’il s’agisse
de la tête, du thorax ou de l’abdomen. Chez les Insectes, il
existe cependant des termes spécifiques en fonction de la région
dorsale considérée. Ainsi, la région dorsale correspondant au
thorax est le notum et celle correspondant à l’abdomen est le
tergum. Les sclérites associés à la région dorsale sont les
tergites (La partie ventrale étant le sternum et la partie
latérale, le pleurum). Syn. Tergite (en tant que sclérites des
régions dorsales), Notum pour le thorax et Tergum pour l’abdomen.
Voir aussi Tergum
et Notum.
Dorylines
(Dorylinae)
n. m. pl. [Foraging and driver ants]. Sous-famille d’Insectes
Hyménoptères Formicidés comptant environ 200 espèces. Elles sont
appelées plus communément Fourmis légionnaires ou Magnans
d’Afrique. Ce sont des fourmis abondantes dans les régions
tropicales (sauf Madagascar). Ce sont des sociétés de fourmis sans
nid fixe, nomades (migration appelées marabunta
en Amérique hispanophone) qui ont des comportements de prédation
de groupe. Les castes sont de formes et de tailles très
différentes. Les femelles sont géantes, les mâles ailés, les
ouvrières minuscules. Ces fourmis sont dépourvues d’yeux et
possèdent un aiguillon développé. Pour certains auteurs, il
s’agit d’une Famille à part entière (Dorylidae,
Leach, 1815). Voir aussi Marabunta
et Fourmi
légionnaire.
Doryphore ou
Doryphore de la pomme de terre n.
m. (Du gr. doruphoros,
porteur de lance, de doru,
lance et phérein,
porter). [Colorado potato beetle]. Nom vernaculaire d’un Insecte
Coléoptère de la famille des Chrysomélidés, Leptinotarsa
decemlineata. Il
est ovoïde à élytres jaunes ornés de dix lignes noires et mesure
10 mm de long. C’est une espèce produisant deux générations
annuellement (bivoltine). Le doryphore et sa larve se nourrissent de
feuilles de pomme de terre et causent de grands ravages à cette
plante. A l’origine Américain, il est apparu en Europe après la
première Guerre Mondiale. Sa destruction est légalement
obligatoire.
Dorytome
(Dorytomus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Curculionidés (Charançons)
vivant sur le saule et le peuplier. Ex. Dorytomus
longimanus.
Double Oméga,
[Figure of Eight]. Nom vernaculaire de Diloba
caeruleocephala,
Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
Double
Zero
n. f. [Heart moth]. Nom
vernaculaire de Dicycla
oo, Lépidoptère
de la Famille des Noctuidés.
Douglasiidés
(Douglasiidae)
n. m. pl. [Douglas moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates, Eulépidoptères
Ditrysiens, Tinéoïdes.
Doulose
n. f. (Du gr. doulosis,
assujettissement, esclavage). [Dulosis]. Chez les sociétés
d’insectes, et notamment les fourmis parasites, fait de pratiquer
des raids pour capturer le couvain, principalement des nymphes,
d’autres espèces afin d’en faire des esclaves qui devront de
manière obligatoire apporter un soin au couvain des deux espèces.
L’esclavagisme est une des formes du parasitisme social. Ce
parasitisme social peut-être obligatoire ou facultatif.
L’esclavagisme est dit facultatif lorsque les fourmis
esclavagistes peuvent effectuer elles-mêmes le fourragement,
l’entretien du nid et surtout l’élevage du couvain. Ces fourmis
sont capables de mener une vie parfaitement autonome et peuvent donc
survivre en l’absence d’ouvrières esclaves. Il y a aussi
esclavagisme facultatif quand une espèce asservit des ouvrières de
sa propre espèce après que de jeunes reines aient tué la reine
hôte (Ex. Polyergus).
L’esclavagisme est dit obligatoire lorsque les fourmis
esclavagistes sont incapables de se nourrir elles-mêmes (leurs
mandibules ne leur permettant pas de ronger la nourriture. Ex.
Polyergus),
ou lorsqu’elles sont incapables de nourrir leur propre couvain.
Syn. Esclavagisme. Voir Eudoulose
et Parasitisme
social.
Drap-d’or
n. m. [Frosted orange moth]. Nom usuel d’une noctuelle, Gortyna
flavago ou
« noctuelle de l’artichaut » aux ailes jaunes or dont
la chenille est nuisible aux artichauts. Voir Gortyne.
Drap mortuaire
n. m. Nom usuel d’Oxythyrea
funesta, Coléoptère
Cétoniidé, également appelé « Cétoine funeste ».
Drepana
n. m. (Du gr. drepanon,
faux). Genre d’Insectes Lépidoptères Glossates, diurne, aux
ailes recourbées en faux, dont la chenille est nuisible aux arbres
forestiers. Ex. La Faucille lignée,
Drepana arcuata. La
Faucille dentelée, Drepana
bilineata.
Drépanidés
(Drepanidae)
Meyrick, 1895 n. m. pl. [Hook-tip moths]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens,
Drépanoïdes, dont le genre Drepana
en est le type. On en connait près de 1.000 espèces, généralement
nocturnes mais pouvant être aussi diurnes. Ce sont des papillons de
taille moyenne dont l’envergure moyenne oscille entre 20 et 60 mm.
Ils sont de couleur jaune ou brune. Leur proboscis est réduit ou
absent. Leurs palpes maxillaires sont atrophiés. Les mâles ont des
antennes bipectinées sur une partie. Mais sinon, leurs antennes
sont filiformes. Ils n’ont ni ocelles, ni chaetosomes. Ils
ressemblent un peu aux Géométridés. Ils s’en distinguent car
beaucoup d’espèces ont l’aile antérieure en forme de faux, de
crochet. Leurs ailes postérieures sont larges et les nervures
Sous-costale (Sc) et Radiale (R1) sont rapprochées ou fusionnées
avec celle du secteur de la radiale (Rs). Le bord anal des ailes
postérieures est long et droit. Chez la femelle le frein est réduit
ou complètement atrophié. On constate généralement des lignes
transverses bien apparentes aux quatre ailes (sauf chez le genre
Cilix).
Les tibias des pattes postérieures présentent une ou deux paires
de courts éperons. Leur abdomen est muni à sa base d’une paire
d’organes tympaniques. Ces tympans sont situés à l’intérieur
de vésicules (organe en forme de petits sacs) et apparaissent sous
forme d’une cloison séparant les deux chambres tympaniques. Leurs
chenilles à la tête hypognathe, glabres, plus ou moins
tuberculées, pourvues de fausses-pattes, possèdent un anneau
terminal en pointe. Elles sont phyllophages et quelques espèces
sont nuisibles aux caféiers. Les chrysalides sont dans un léger
cocon. Ils sont cosmopolites et on les trouve dans l’hémisphère
Nord mais pas en Amérique du Sud. Ex. La Faucille, Drepana
falcataria L.
Drépanoïdes
(Drepanoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates
Eulépidoptères Ditrysiens, ne comptant que la Famille des
Drépanidés.
Drepanopteryx
n. m. Genre d’Insectes Névroptères Hémérobiidés, aux ailes
falquées qui vit sur l’orme. Ex. Drepanepteryx
phalaenoides.
Drepanosiphidés
(Drepanosiphidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Paranéoptères Hémiptères
Sternorrhynches Aphidiformes Aphidomorphes Aphidoïdes. Leurs
antennes de 6 articles sont terminées par un long fouet. Elles
possèdent des rhinaries ovales ou rondes sur le troisième article.
Les femelles vivipares sont ailées. Ils portent une paire de
cornicules épaisses. Ils ont une cauda en forme de bouton.
Dreyfusia
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères appelé communément
« Chermès du sapin ». Ils vivent fixés sur les troncs
ou les aiguilles des épicéas, leur corps recouvert de flocons
cireux blancs. Ex. Dreyfusia
piceae ou « Chermès
cortical ».
Drile
(Drilus)
n. m. (Du gr. drilos,
ver de terre). Genre d’Insectes Coléoptères type de la famille
des Drilidés. Ils sont jaunâtres et allongés. On les trouve en
Europe. Ex. Drilus
flavescens,
ressemblant au ver luisant, et dont la larve dévore les escargots.
La femelle aptère conserve un aspect larvaire. Les mâles sont
ailés.
Drilidés
(Drilidae)
Blanchard, 1845 n. m. pl. [False Fireflies Beetles]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes
Elatéroïdes (ou Dascilliformes Cantharoïdes). On en connait près
de 230 espèces en zone paléarctique. Ils mesurent entre 3 et 30
mm. Les côtés de leurs corps sont parallèles. Leurs yeux sont
assez petits. Il existe un fort dimorphisme sexuel au sein de cette
famille. Les antennes des femelles sont courtes et filiformes alors
que celles des mâles sont plus longues et pectinées. Le prothorax
ne présente pas de sutures notopleurales. Les mâles présentent
des élytres recouvrant tout l’abdomen et des ailes membraneuses
bien développées. Les femelles sont aptères et ressemblent à des
chenilles. Leurs tarses sont tous pentamères. Les mâles présentent
5 à 6 sternites abdominaux alors que les femelles en ont 9. Les
mâles sont floricoles tandis que les femelles fréquentent le sol.
Les adultes sont prédateurs de gastéropodes. Les larves sont aussi
prédatrices de limaces et d’escargots (malacophages). Les larves
connaissent deux phases de développement. Une phase primaire où
leur corps est fortement chitinisé avec de longs poils paralysant.
Une phase secondaire où le corps est plus mou avec des pattes
réduites afin de se loger dans une coquille d’escargot dans
laquelle ils effectueront leur nymphose. Ils sont cosmopolites.
Drosophile
(Drosophila)
n. f. (Du gr. drosos,
rosée et philos,
qui aime). Genre d’Insectes Diptères Brachycères, de couleur
brune ou noirâtre, fréquent sur les matières décomposées ou à
substances odorantes telles que l’éther acétique, les acides
organiques, le vinaigre, etc. Son représentant, le plus connu est
d’ailleurs à ce sujet communément appelée « Mouche
du vinaigre »
(Drosophila
melanogaster), aux
yeux rouges vifs. Les larves de certaines espèces sont aphidiphages
(dévorent les pucerons) et coccidiphages (dévorent les
cochenilles). Voir aussi Mouche du vinaigre.
Drosophilidés
(Drosophilidae)
Rondani, 1856 ou Loew, 1862 n. f. pl. [Small fruit flies, Vinegar
flies, Pomace flies]. Famille d’Insectes Diptères Brachycères
Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Ephydroïdes comptant près
de 3.000 espèces cosmopolites dont la moitié appartient au genre
Drosophila.
Elles mesurent entre 1,5 et 5 mm de long. Elles sont de couleur
brunâtre, jaune ou noire. Comme tous les Cyclorrhaphes, les
antennes se trouvent sur la face. Leurs antennes courtes portent des
aristas plumeuses. Elles ont des vibrisses. Elles n’ont pas de
soies orbitales inférieures (ce qui permet de les distinguer des
Opomyzidés qui n’en ont qu’une paire et des Diastatidés qui en
ont deux). Leurs soies ocellaires sont divergentes. Les soies
postocellaires sont convergentes ou croisées. Elles ont typiquement
trois soies frontales de chaque côté de la tête. Elles présentent
une suture frontale sur la tête. La nervure Sous-costale (Sc) de
leurs ailes est incomplète, effacée vers l’apex. Elle ne rejoint
pas la nervure costale (C). Cette dernière présente une fracture
sous-costale et une fracture humérale. Ils volent lentement autour
des substances organiques en décomposition. Leurs pattes sont
fines. On trouve les larves dans les matières végétales en
fermentation. Elles sont cosmopolites. Ex. La mouche du vinaigre,
Drosophila
melanogaster
Meigen.
Drosophilien,
ienne,
adj. Celui ou celle qui poursuit des travaux sur la drosophile.
Drosophiloïdes
(Drosophiloidea)
n. m. pl. (De Drosophile et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Diptères Brachycères
Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères regroupant les Familles des
Camillidés, des Canacidés, des Chloropidés, des Cryptochétidés,
des Curtonotidés, des Diastatidés, des Drosophilidés, des
Ephydridés et des Tethinidés. Ce taxon n’est pas reconnu par
Fauna Europaea et NCBI. Il est considéré comme invalide par SITI.
Selon NCBI, la Famille des Drosophilidés fait partie la
Super-famille des Ephydroïdes. Syn. junior invalide de Brachycères
selon SITI. Voir Ephydroïdes.
Dryinidés
(Dryinidae)
Haliday, 1833 n. m. pl. [Pincher Wasps]. Famille d’Insectes
Hyménoptères Apocrites Aculéates Bethyloïdes. Il s’agit
d’insectes sociaux qui mesurent entre 1,5 et 10 mm. Ils n’ont
jamais d’éclats métalliques. Les antennes portent 10 articles
chez les mâles comme chez les femelles. La nervation des ailes
postérieures est réduite et ne comporte pas de cellules fermées.
Les femelles de ces guêpes peuvent être aptères et évoquent
alors des fourmis (myrmécomorphie). Les pattes antérieures de ces
femelles sont longues et ont la particularité de présenter un
cinquième article tarsale s’articulant avec une longue griffe
pour former un organe préhensile qui sert à maintenir leur proie.
Dryocoetes
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Scolytidés dont trois
espèces vivent en France, nuisant l’une aux chênes et aux
châtaigniers, l’autre aux noisetiers et aux charmes, et la
dernière aux conifères. Ex. Dryocoetes
betulae ou Scolyte
brun du bouleau, Dryocoetes
villosus et
Dryocoetes confusus
ou Scolyte du sapin de l’ouest.
Dryomyzidés
(Dryomyzidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Diptères Brachycères Cyclorrhaphes
Schizophores Acalyptères Sciomyzoïdes.
Dryophante
(Dryophanta)
n. f. Genre d’Insectes Hyménoptères Cynipidés. Ils produisent
des galles sur les chênes. Ex. Cynips
(Dryophanta)
agama. Syn. senior
selon Fauna Europaea, Cynips.
Dryophthoridés
(Dryophthoridae)
Schönherr, 1825 n. m. pl. [Palm weevils]. Ordre d’Insectes
Coléoptères Polyphages Cucujiformes Curculionoïdes (selon Fauna
Europaea). Selon NCBI et SITI, il s’agit d’une Sous-famille de
Curculionidés. Syn. Rhynchophoridés (selon NCBI).
Dryopidés
(Dryopidae)
n. m. pl. [Long-toe water beetles, Hairy water beetles]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Byrrhoïdes (ou Dryopoïdes).
Ce sont des insectes aquatiques dont les larves vermiformes
respirent à l’aide de branchies trachéennes. Les adultes
mesurent moins de 8 mm de long. Ils sont de couleur terne. Leur
corps est ovale et convexe. Leurs antennes sont courtes, avec une
massue pectinée. Les élytres sont finement pubescents. Leurs
tarses sont pentamères. Le dernier article de leurs tarses est très
long et porte de fortes griffes qui leurs servent à se déplacer
parmi les cailloux et les plantes aquatiques. Ils montrent 5
sternites abdominaux. Ils ne savent pas nager mais vivent dans l’eau
et sont pourvus pour cela d’un plastron respiratoire avec de
longues soies. Adultes et larves sont phytophages. Leur présence
permet de juger de la qualité des eaux. Ils sont cosmopolites sauf
en Antarctique et en Australie. Voir aussi Plastron. Syn. invalide
Parnidae
selon SITI.
Dryopoïdes
(Dryopoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Dascilliformes, regroupant les Familles des Byrrhidés (Byrrhidae),
des Callirhipidés (Callirhipidae),
des Chélonariidés
(Chelonariidae),
des Cneoglossidés (Cneoglossidae),
des Dryopidés
(Dryopidae),
des Elmidés ou des Elminthidés (Elmidae
ou Elminthidae),
des Eulichadidés (Eulichadidae),
des Eurypogonidés (Eurypogonidae),
des Hétérocéridés
(Heteroceridae),
des Limnichidés (Limnichidae),
des Lutrochidés (Lutrochidae),
des Pséphénidés (Psephenidae)
et des Ptilodactylidés
(Ptilodactylidae).
Ce taxon n’est pas reconnu par NCBI et Fauna Europaea et est
considéré comme syn. invalide des Byrrhoïdes selon SITI. Syn.
Byrrhoidea
(selon SITI)
Ductus Bursae,
Chez les femelles de Lépidoptères, conduit de l’appareil génital
reliant l’Ostium
Bursa (ouverture
génitale) à la Bursa
Copulatrix (vagin).
On l’appelle communément tube copulatoire ou canal copulateur.
Ductus
ejaculatorius, Chez
les mâles Lépidoptères, tube sémimal situé à l’extrémité
de l’édéage et formé par l’union des vasa
deferentia (vase
déférent ou spermiducte) dans lequel le fluide séminal passe pour
se répandre dans la Bursa
copulatrix (vagin).
Voir aussi Spermiducte.
Ductus seminalis, Chez
les femelles de Lépidoptères, conduit de l’appareil génital
reliant la Bursa
copulatrix (vagin)
à l’oviducte. Voir aussi Oviducte.
Dudgeoneidés
(Dudgeoneidae)
n. m. pl. [Dudgeon carpenterworm moths]. Famille d’Insectes
Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens,
Pyraloïdes.
DUFOUR
Léon Jean Marie (1780-1865) n. p. Zoologiste Français. Il publia
près de 230 ouvrages de 1811 à 1864 concernant l’anatomie, le
comportement, la physiologie et la taxinomie des nématodes, vers de
terre, crustacés, arachnides et insectes (Orthoptères,
Coléoptères, Diptères et Hyménoptères). Les glandes de la
partie postérieure de l’abdomen des Hyménoptères Aculéates qui
sont une source d’émission de phéromones, portent son nom. Voir
aussi Glande
de Dufour.
Dulçaquicole
adj. (Du lat. dulcis,
doux, aqua,
eau et colere,
habiter). [Freshwater]. Se dit d’un animal ou d’un végétal qui
vit dans les eaux douces. Contr. Marin. Voir aussi Habitats
abiotiques.
Dulcicole
adj. (Du lat. dulcis,
doux et colere,
habiter). [Freshwater]. Syn. de dulçaquicole.
Durée de vie des insectes,
La longévité des insectes est très variée et varie en fonction
de la nourriture disponible, des conditions climatiques, du stade de
développement et même du sexe. Certains peuvent entrer en état de
vie ralentie (diapause et quiescence). D’autres peuvent voir leur
vie s’accélérer, notamment à cause d’une augmentation de la
température. Ainsi la drosophile qui vit 4 mois dans des conditions
normales peut voir son espérance de vie limitée à 10 jours.
L’abeille ouvrière vit quelques mois en hiver et une ouvrière
d'été quelques semaines seulement. Les éphémères adultes ne
vivent qu’une à deux journées alors que leurs larves aquatiques
vivent plusieurs années. Les mâles adultes des Hémiptères
Coccidés plus petits que les femelles, n’ont pas de pièces
buccales (atrophiées) et ne pouvant s’alimenter, ils ne vivent
que 1 à 2 jours, juste le temps de s’accoupler. Une guêpe de la
famille des Chalcididés vivra deux semaines. Les adultes des
chironomes (Diptères Nématocères) ne vivent pas plus de deux
semaines. La mouche domestique vit en moyenne 4 semaines. Les imagos
des Névroptères vivent en moyenne quatre semaines. Le papillon
machaon vit 6 mois. Les femelles d’Hyménoptères Mutillidés
peuvent vivre plus d’un an alors que l’espérance de vie des
mâles est plus réduite. Les lépismes peuvent vivre plusieurs
années (3 ans de développement larvaire et 2 ans au stade
d’imago). Une libellule vit en moyenne 3 ans. Les larves des
cigales vivent plusieurs années sous terre (4 ans pour Lyristes
plebujus) tandis
que les adultes vivent en moyenne 5 à 6 semaines. La reine chez les
abeilles vit de 3 à 4 ans et certaines peuvent vivre jusqu'à cinq
ans. Certaines larves de Coléoptères Cérambycidés peuvent vivre
10 ans. Chez les fourmis du genre Atta,
une reine peut vivre 15, 20, voir 30 ans. La larve d’une espèce
de cigale de l’est des États-Unis vit dix-sept ans sous terre
(Genre Magicicada).
Les reines termites peuvent vivre jusqu’à 25 ans. Il semble
même que les reines géantes de certains termites puissent
atteindre l’âge de cinquante ans.
Duveté,
e adj. [Downy]. Qui
est recouvert d’un duvet.
Dynaste
(Dynastes)
n. m. (Du gr. dunastés,
souverain, prince). Genre d’Insectes Coléoptères Scarabéidés.
Ex. Le Dynaste hercule,
Dynastes hercules,
géant de 220 mm de l’Amérique équatoriale. Le mâle est armé
d’une pince dorso-ventrale à l’avant qui atteint presque 18 cm
de long. Ils font partie des Rhinocéros. La femelle est beaucoup
moins grande. La larve vit dans le creux des vieux arbres et sert
d’aliment aux indiens.
Dynastidés
(Dynastidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Scarabéoïdes (selon
Fauna Europaea). Pour la majorité des auteurs (ex. SITI et NCBI),
on devrait parler des Dynastinae
en tant que Sous-famille des Scarabéidés. Ce sont de gros
coléoptères pouvant mesurer jusqu’à 220 mm de long (ex.
Dynastes hercules).
Leurs mandibules sont bien visibles si on regarde l’insecte
dorsalement. Leurs antennes comportent 9 à 10 articles. Beaucoup
d’espèces présentent un dimorphisme sexuel marqué. Les mâles
portent souvent une ou plusieurs cornes céphaliques
caractéristiques. Leurs pattes antérieures sont fouisseuses et
servent aux adultes à s’enterrer le jour dans le sol. Ils sont
surtout actifs la nuit et s’envolent à la recherche de nourriture
ou d’un partenaire sexuel. Les œufs pondus par les femelles dans
les bois pourrissants sont parfaitement sphériques. Le
développement des larves peut durer plusieurs années. Ces larves
agglomèrent des copeaux de bois à l’aide de leur salive ou de
leurs fientes liquides afin de fabriquer une coque dans laquelle
aura lieu la métamorphose.
Dysodiidés (Dysodiidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Hémiptères Hétéroptères
Pentatomomorphes Aradoïdes. Syn. Aradidae ;
ou Meziridae
Oshanin, 1908. Voir Aradidés.
Dysdercus
n. m. Genre d’Insectes Hémiptères de la famille des
Pyrrhocoridés. Ex. Dysdercus
andreae.
Dyspessa
n. f. Genre d’Insectes Lépidoptères de la Famille des Cossidés
dont les chenilles se nourrissent sur les plans de poireaux et
d’ail. Ex. Dyspessa
ulula.
Dytique (Dytiscus)
n. m. (Du gr.
duptikos,
plongeur). Nom vernaculaire et Genre d’Insectes Coléoptères,
type de la Famille des Dytiscidés. Ce sont des carnassiers, à
corps ovale ou fusiforme, lisse et luisant, à pattes postérieures
aplaties en rames et frangées de soie, vivant dans les eaux douces.
Ils captent de l’air atmosphérique sous leurs élytres afin de
respirer sous l’eau et chasser. L’air est par la suite inspiré
par les stigmates abdominaux situés non plus latéralement mais en
face dorsale. Mais ce sont également de bons voiliers et la nuit,
ils volent vers d’autres terrains de chasse afin de se nourrir de
petits animaux aquatiques. Le mâle porte des ventouses sous les
tarses antérieurs qui lui permettent de s’accrocher à la femelle
lors de l’accouplement. Cette dernière découpe une fente dans
les tiges aquatiques et pond dedans. Sa larve campodéiforme est
encore plus carnassière et capture poissons et têtards dont elle
aspire le contenu au moyen de ses mandibules creuses (dites
caniculées = mandibules avec canal mandibulaire). Ces larves sont
d’ailleurs appelées communément « tigres d’eau ».
Ex. Dytiscus
latissimus qui est
le plus grand Dytique du monde avec ses 45 mm. Le Dytique bordé,
Dytiscus marginalis.
Le Dytique de Rösel, Cybester
lateralimarginalis.
Le Dytique sillonné, Acilius
sulcatus.
Dytiscidés
(Dytiscidae)
Leach, 1815 n. m. pl. [Predaceous diving beetles]. Famille
d’Insectes Coléoptères Adéphages Dytiscoïdes (selon NCBI) ou
Caraboïdes (selon Fauna Europaea). Ils regroupent 180 genres pour
environ 4000 espèces. Leur taille varie de 1 à 40 mm. Ces
Coléoptères aquatiques sont des carnassiers. Leur corps est ovale
et lisse. Ils sont de couleur noire à brune. Leur tête est
enchâssée sous le thorax. A la différence des Gyrins, les
dytiques ont des antennes de 11 articles plus longues, filiformes.
Ils n’ont aussi qu’une seule paire d’yeux réduits. Ils
disposent de pattes postérieures aplaties et frangées,
transformées en palette natatoire. Leurs tarses postérieurs ne
comportent qu’une seule griffe. Leur formule tarsale est 5-5-5
(4-4-5 chez le genre Siettitia).
Chez les mâles, le premier segment des tarses antérieurs est
élargi et porte des cupules adhésives (2 ou 3), sorte de ventouses
qui lui permettent de saisir les femelles lors de l’accouplement.
Larves et adultes sont prédateurs. Les adultes respirent sous l’eau
grâce à de l’air stocké sous leurs élytres au niveau de
l’extrémité de l’abdomen là où se trouvent les stigmates.
Ils nagent le plus souvent le ventre orienté vers le haut mais on
peut les voir affleurer la surface avec le dos. Ils sont capables
aussi de voler, ce qui a lieu le plus souvent au crépuscule. Leurs
larves, également carnivores, sont campodéiformes avec des
mandibules développées en forme de crochet. Elles injectent des
sucs digestifs dans leurs proies puis absorbent les produits de
cette digestion extra-orale. Elles sont connues sous le nom de
« tigre d’eau ». Ces larves aquatiques sont équipées
d’un siphon respiratoire qui leur permet de venir respirer à
l’air libre. Les larves sortiront de l’eau pour se nymphoser sur
la terre ferme dans une coque de boue séchée. Ils sont
cosmopolites.
Dytiscoïdes (Dytiscoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Coléoptères Adéphages
Hydradéphages comprenant les Familles des Amphizoidae,
Aspidytidae,
Dytiscidae,
Hygrobiidae,
Meruidae,
Noteridae,
†Colymbotethidae,
†Coptoclavidae,
†Liadytidae,
†Parahygrobiidae.
Dystrophie
n. f. (Du gr. dys,
préfixe marquant la difficulté ou le mauvais état et trephein,
se nourrir). [Dystrophy]. Trouble résultant d’un apport pauvre
en matières nutritives.