Bacchante
n. f. [Woodland Brown]. Nom
vernaculaire d’un Insecte Lépidoptère Nymphalidé Satyriné,
Lopinga achine.
Bacille n.m. (Du lat.
bacillum,
bâtonnet, baguette). Voir Phasme.
Bacillidés (Bacillidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Phasmoptères Aréolates. Ils se
caractérisent par le fait que le dernier tergite de leur thorax
n’est pas soudé avec le premier segment abdominal. Ils sont
cosmopolites.
Bacilloïdés (Bacilloidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Phasmoptères Aréolates
regroupant la Famille des Bacillidés et des Hétéropterygidés
(selon NCBI).
Bacillus thuringiensis,
Bactérie entomopathogène utilisée depuis les années 1960 comme
biopesticide. Découvert en 1902 au Japon, c’est le premier
microorganisme qui a été homologué mais aussi le plus utilisé en
lutte biologique car cette bactérie se multiplie facilement, se
conserve bien, et son prix de revient est compétitif. La
bactérie par sa capacité à synthétiser et excréter des cristaux
(protéiques) provoque une septicémie chez les chenilles ou les
larves de certains insectes qui s’en nourrissent, et les tue en
détruisant la paroi de leur intestin moyen. Son utilisation peut
consister en une préparation biologique sous forme de poudre que
l’on pulvérise une fois dilué. Mais on peut aussi introduire au
sein du génome d’une plante, un des gènes codant de la toxine
insecticide de la bactérie. En 2011, ce sont plus de 420 millions
d’hectares de terres dans le Monde qui auront supporté une
culture Bt. Voir aussi Bactérie, Biopesticide,
Entomogène,
Insecticide,
Lutte
biologique,
OGM
et Résistance
des Insectes.
Bactérie
n. f. (Du gr. baktêrion,
petit bâton). [Bacterium]. Microorganisme unicellulaire que l’on
trouve chez certains insectes en tant qu’organisme symbiotique. On
parle à leur sujet d’entomosymbiote. Lorsqu’elles ont pour
fonction d’assurer la digestion, elles se localisent dans des
annexes du canal alimentaire comme la poche rectale des termites ou
dans l’estomac des bostryches (Coléoptères Bostrichidés et
Lyctidés). Chez les Hémiptères, les bactéries sont hébergées
dans des organes spécialisés appelés mycétomes. Mais elles
peuvent avoir d’autres fonctions comme celle d’assurer la
défense de l’organisme contre l’attaque d’autres insectes
parasitoïdes. On retrouve ce mode de défense chez le puceron vert
du pois Acyrthosiphon
pisum avec la
bactérie Candidatus
Hamiltonella defensa.
Voir aussi Bacillus thuringiensis, Caecum,
Digestion,
Endosymbiote,
Hémocyte,
Lignivore,
Mycétome,
Protozoaires
et Xylophage.
Bactériocyte
n. m. (Du gr. baktêrion,
petit bâton et kutos,
cellule). [Bactériocyte]. Cellule adipocyte que l’on trouve chez
les insectes. Elles contiennent des bactéries endosymbiotiques qui
fournissent des métabolites à leurs hôtes. On trouve ces cellules
spécialisées chez les pucerons, certaines glossines comme la
mouche tsé-tsé ou encore chez la blatte germanique. Ex. le
bactériocyte
Buchnera aphidicola,
que l’on retrouve chez de nombreux pucerons dont par exemple le
puceron vert du pois Acyrthosiphon
pisum. Ce
bactériocyte fournit alors des acides aminés à son hôte. Syn.
Mycétocyte.
Voir aussi Endosymbiote.
Baétidés
(Baetidae)
n. m. pl. [Small Minnow Mayflies]. Famille d’Insectes
Ephéméroptères Schistonates (ou Pisciformes) Baétoïdes dont
l’aile antérieure est allongée et arrondie. Ces éphémères
forment la plus vaste famille chez les Ephéméroptères avec près
de 900 espèces réparties en un peu moins de 100 genres. Ce sont
les plus petits éphéméroptères avec une taille dépassant
rarement 10 mm. Il existe un dimorphisme sexuel chez ces insectes
quant à la coloration et la taille du corps entre mâles et
femelles. Mais les mâles ont aussi souvent de grands yeux disposés
comme des tourelles au dessus de la tête. La partie supérieure de
leurs yeux est hypertrophiée est souvent très colorée. Ils ont
des ailes fines et transparentes. Les ailes antérieures sont
allongées et arrondies avec très peu de nervures transverses et de
petites nervures intercalaires simples ou doubles. Les
postérieures font souvent défaut ou si elles existent sont
réduites. La nervation des ailes postérieures quand elles
existent, est toujours simplifiée par rapport à celle des ailes
antérieures. Les
adultes portent deux cerques. Leurs larves montrent un corps
cylindrique adapté à la nage. Leur labre possède une encoche sur
sa ligne médiane. Leurs antennes sont généralement plus longues
que deux fois la longueur de la tête. Toutes les griffes sont de
taille et de forme similaire. Elles portent des branchies et des
appendices abdominaux ciliés constituant une rame caudale (ils ont
une forme plate et arrondie). Elles possèdent 2 ou 3 cerques. Elles
se nourrissent en raclant les algues. Ils sont cosmopolites. En
Europe, les 4 genres les plus répandus sont : Baetis,
Centroptilum,
Cloeon
et Procloeon. Ex.
Baetis rhodani.Baetis
n. f. Genre d’Insectes Ephémèroptères, type de la Famille des
Baétidés. C’est le genre le plus riche en espèces de la
Famille. Ex. Baetis
niger.
Baétiscidés
(Baetiscidae)
n. m. pl. [The Armored Mayflies]. Famille d’Insectes
Ephéméroptères Pannotes (ou Carapacea)
Caenoïdes. (Ex. Genre Baetisca).
Les adultes présentent un thorax robuste. Leurs ailes antérieures
se prolongent vers la marge extérieure. Leur abdomen se rétrécit
nettement vers l’arrière. Leurs larves aquatiques se distinguent
par la présence d’un notum expansif couvrant le thorax et une
partie de leur abdomen. Ce «bouclier» qui est à l’origine de
leur nom anglo-saxon s’étend jusqu’au sixième segment
abdominal. Leurs branchies sont situées sous le notum. Les larves
rampent hors de l'eau pour émerger. Syn. Prosopistomatoïdes.
Baétoïdes
(Baetoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes Ephéméroptères Schistonotes
regroupant les Familles suivantes : Acanthametropodidae,
Ameletidae,
Ameletopsidae,
Ametropodidae,
Baetidae,
Nesameletidae,
Oniscigastridae,
Rallidentidae,
Siphlaenigmatidae,
Siphlonuridae
(selon Fauna Europaea).
Bal d’abeilles,
Syn. de lek. Voir Lek.
Balancier
n. m. (Du lat. bilancia :
bis,
deux et lanx,
plateau). [Balencer(s), Haltere(s)]. Les balanciers sont des ailes
transformées, caractéristiques des Diptères et des Strepsiptères
mâles. Chez les Diptères, les balanciers sont des organes
allongés, claviformes, vestiges des ailes postérieures. Ils
prennent plus ou moins la forme d’une petite épingle. Notamment
bien visible chez les Tipulidés (cousins), le balancier est formé
de trois parties. Une partie basale dilatée, le scabellum, prolongé
par un pédicelle, lui même terminé par un renflement en massue,
le capitule. Dans le scabellum sont logées des structures
sensorielles (organes chordotonaux, basaux de Hicks) et notamment
des sensilles campaniformes. Ces organes sensoriels sensibles au
déplacement d’air jouent le rôle d’un gyroscope et donnent à
l’insecte des informations sur la vitesse et la direction du vent
ainsi que sur ses propres accélérations. Ils permettent ainsi de
stabiliser et coordonner les mouvements des ailes et donc de
contrôler le vol afin de monter, descendre ou virer rapidement.
L’ablation d’un seul balancier empêche le vol. Chez les
Strepsiptères mâles, cet organe prend la place des ailes
antérieures (et non plus des postérieures comme chez les
Diptères). Ils sont réduits à un appendice élargi à
l'extrémité. Certains auteurs ont également utilisé le terme de
balancier pour caractériser les ailes postérieures de la famille
des Némoptéridés chez les Névroptères. Plus exactement dans le
genre Nemoptera,
l’haltère est également réduit à une lanière, renflée
apicalement se situant à la place des ailes postérieures. Syn.
Haltère. Voir aussi Aile.
Balanin (Balaninus)
n. m. Nom vernaculaire et ancien Genre d’Insectes Coléoptères
Curculionoïdes, de la Famille des Curculionidés, Sous-famille des
Curculioninés comprenant une soixantaine d'espèces paléarctiques.
Ce sont des Charançons au rostre mince, très développé parfois
plus long que le corps (surtout chez les femelles). Toutes les
espèces sont ailées. Leur développement se fait généralement
dans l'amande des fruits (noix, glands, châtaigne, etc. où la
larve produit une cryptocécidie), parfois dans des fruits charnus
ou dans des galles, ce qui en fait des espèces nuisibles. On trouve
en Europe deux espèces. Le balanin des châtaignes, Curculio
(= Balaninus)
elephas
(Gyllenhal) et le balanin des noisettes, Curculio
(= Balaninus)
nucum
L. Autre ex. Le Balanin du Chêne, Curculio
venosus. Synonyme
senior Curculio.
Bandelette germinative,
[Germ band].
Feuillets se
formant lors du développement embryonnaire des Insectes, au début
de la gastrulation, à partir desquels les différents tissus de
l’organisme vont se développer. On distingue un feuillet externe
ou ectoderme qui donnera la cuticule, l’intestin antérieur, les
trachées, les yeux et les voies génitales d’origine
ectodermique, un feuillet moyen ou mésoderme qui donnera l’appareil
circulatoire, les gonades et les muscles et un feuillet interne ou
endoderme qui donnera l’intestin moyen. La bandelette germinative
est parcourue par un sillon longitudinal, la gouttière gastrale,
aux extrémités desquels viendront la bouche et l’anus. On
assiste donc à la formation de l’embryon. Voir aussi Embryon,
Gastrulation.
Barbarochthonidés
(Barbarochthonidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Trichoptères Séricostomatoïdes.
Barbelure
n. f. Syn. de barbule. Voir Barbule.
Barbitiste
(Barbitistes)
n. m. Nom usuel et Genre d’Insectes Orthoptères Tettigoniidés.
Il s’agit notamment de la sauterelle prédatrice des vignes
(« barbitiste languedocien », Barbitistes
fischeri). Lais on
trouve également, le « barbitiste empourpré »,
Barbitistes obtusus,
ainsi que le « barbitiste des bois », Barbitistes
serricauda.
Polysarcus
denticauda porte
également le nom vernaculaire de « barbitiste ventru ».
Barbule
n. f. [Barbule]. Sorte de dents barbelées disposées à l’extrémité
des lancettes (stylets) du dard des abeilles Apis
mellifera. On en
trouve neuf chez l'ouvrière domestique et cinq chez les femelles
fécondes. Lorsque l’abeille pique les chairs, les barbules
s’agrippent à la manière d’un harpon et la femelle ne peut
alors se dégager qu’en déchirant son appareil vulnérant, ce qui
entrainera sa mort. L’abeille peut cependant survivre à la piqûre
donnée lorsqu’elle peut rétracter son dard, ce qui arrive quand
elle s’attaque à des animaux au corps chitineux tels que d’autres
insectes. Ses barbules n’ayant pas de prise ne s’y agripperont
pas. Syn. Barbelures.
Bartonelle
n. f. (Du n. du naturaliste américain Benjamin Smith Barton
[1766-1815]). [Bartonelle]. Parasite unicellulaire, voisin des
protozoobactéries, très polymorphe transmis à l’homme par la
piqûre du phlébotome (Diptère Nématocère Psychodidé). Voir
aussi Bactérie
et Protozoaires.
Bartonellose
n. f. [Bartonellosis]. Maladie, propre à l’Amérique du Sud,
transmise par les phlébotomes. Elle est appelée également
« Fièvre d’Oroya », ou « Verruga péruvienne »,
ou « Maladie de Carrion ».
Basal,
e,
aux adj. (Du gr.
basis,
base et –alis,
qui appartient à). [Basal]. Qui est situé à la base d'un
appendice, c’est à dire à la base par laquelle celui-ci est
inséré sur le corps de l’insecte. Ex. Les cellules basales des
Diptères sont généralement de petites cellules situées près de
la base de l’aile. Contr. Apical ou distal. Syn. Proximal pour un
appendice.
Basicosta
n. f. [Basicosta]. Chez les Diptères Brachycères, sclérite en
forme d’écaille distincte, présent dans la zone axillaire à la
base de la nervure Costale (C) de l’aile. L’autre sclérite plus
proximal que la basicosta, est la tégula (ou épaulette). Ex. Chez
les Calliphoridés ou les Tabanidés. Voir aussi Tégula
et Epaulette.
Basicostal
(suture) adj. Voir Suture
basicostale.
Basicoxite
n. m. (Du gr. basis,
base et du lat. coxa,
hanche et du suffixe –ite, constituant). [Basicoxite]. Bordure
basale, généralement étroite, de la hanche (ou coxa) isolée par
la suture basicostale. Voir aussi Suture
basicostale
et Coxa.
Basiperiphallus
n. m. (Du
gr. basis,
base, peri,
autour et phallus,
pénis). [Basiperiphallus(li)]. Chez les Protoures, qui ont la
particularité de présenter des genitalia
morphologiquement similaires dans les deux sexes, partie basale du
periphallus (ou forceps) dans lequel vient parfois se rétracter
l’acroperiphallus. C’est le cas notamment chez les
Acérentomoïdes.
La partie basale de l’appareil génital est le periphallus
(comportant basiperiphallus et acroperiphallus)
et la partie distale, le phallus ou pénis. Pl. Basiperiphalli.Basipodite
n. m. (Du gr. basis,
base,pous, podos,
pied et du suffixe –ite, constituant). [Basipodite]. Second
segment (après le coxopodite) de l’appendice chez les Crustacés
et Arachnides, suivi généralement d’un endopodite ventral et
d’un exopodite dorsal. Endopodite et exopodite forment deux
branches (ou rames) fixées sur une branche unique le basipodite.
Chez les Crustacés, les antennes sont uniramées et les pattes
majoritairement biramées. L’endopodite (branche terminale
interne) sert à la locomotion et l’exopodite (branche terminale
externe) à la respiration ou à la nage ou les deux à la fois. Le
basipodite forme avec le coxopodite, le protopodite de l’appendice
biramé des Crustacés. Syn. Basipode ou Basis. Voir aussi
Coxopodite
2 et Protopodite.
Basisternum
n. m. (Du gr. basis,
base et sternum). [Basisternum]. Principal sclérite du sternum
thoracique. Il se situe antérieurement à la suture sternocostale
reliant les points d'insertion des furcae
(saillies internes
servant de point d’attache aux muscles). Antérieurement au
basiternum et isolé par la suture présternale, peut se trouver le
présternum. Postérieurement à la suture sternocostale, se situe
le sternellum, plus réduit que le basisternum. Le basiternum est
donc le principal élément du sclérite ventral de chaque segment
thoracique (sternite), situé en avant des points d'insertion des
fosses furcales (furcae).
Voir aussi Furca
2, Sternellum
et Sternum.
Basitarse
n. m. (Du gr. basis,
base et tarse). [Basitarsus]. Lorsque le tarse est formé de
plusieurs articles, le premier, basal, attaché au tibia, est nommé
basitarse ou métatarse. Les différents articles ou tarsomères
sont dépourvus de muscles, sauf le basitarse. Syn. Métatarse. Voir
aussi Tarse.
Basiternite
n. m. [Basisternum]. Syn. de Basiternum. Voir Basisternum.
Basopidite
n. m. Syn. de Basipodite. Voir Basipodite.
BATES
Henri-Walter (1825 – 1892) n. p. Naturaliste Britannique ayant
voyagé en compagnie de Wallace en Amazonie. Il est à l’origine
de la théorie du mimétisme dit Batésien.
Batésien
(mimétisme) adj. [Batesian mimicry]. Mimétisme consistant
pour une espèce comestible et inoffensive, vivant dans le même
habitat qu’une autre (éloignée systématiquement) à copier le
modèle protégé de ses ennemis car toxique ou dangereux. Par
contre, le mimétisme müllérien consiste pour une espèce déjà
toxique ou dangereuse à copier un modèle également toxique ou
dangereux. (Ex. Hyménoptères Vespidés et Euménidés). Voir aussi
Mimétisme.
Bâton-du-diable
n. m. [Walking stick]. Nom usuel donné aux phasmes.
Bâtonnet
n. m. Voir Phasme.
Batrachedridés
(Batrachedridae)
Heinemann & Wocke, 1876 n. m. pl. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères
Ditrysiens Géléchioïdes. Les adultes sont petits et l’envergure
de leurs ailes est comprise entre 8 et 18 mm. Leurs palpes
maxillaires sont réduits et repliés par-dessus la trompe. Les
palpes labiaux sont bien développés. Les ocelles et les
chaetosomes sont absents. Les antennes sont filiformes. Leurs ailes
très étroites sont bordées de longues soies. La nervure Cubitale
Postérieure (CuP) est absente sur l’aile antérieure, ce qui les
distingue des Scythrididés. La nervure Radiale 1 (R1) est aussi
plus longue sur l’aile antérieure. Elle se détache avant ou au
milieu du bord antérieur de la cellule. Leurs ailes postérieures
sont étroites. Les tibias antérieurs portent une épiphyse. La
formule de leurs épines tibiales est 0-2-2. On les trouve en
Nouvelle-Zélande et dans les îles avoisinantes.
Batrachidéidés
(Batrachideidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
Tetrigoïdes.
Battage
n. m. Technique de chasse aux insectes consistant à frapper la
végétation afin de faire chuter les insectes qui s’y trouvent.
Ces derniers peuvent être récupérés au parapluie Japonais. Voir
aussi Piège
au parapluie Japonais.
Battement des ailes,
Voir Vol,
Vol battu et Vol
vibré.
Bédégar
n. m. Galle chevelue du rosier, hébergeant la larve d’un
Hyménoptère de la Famille des Cynipidés, le rhodite, Diplolepis
(=Rhodites)
rosae.
Syn. Barbe de Saint Pierre.
Bedelliidés
(Bedelliidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Yponomeutoïdes. Il
s’agit d’une petite famille de petits papillons de nuit aux
ailes étroites. La plupart des auteurs ne reconnait qu’un seul
genre (Bedellia).
Pour certains, ce genre doit être inclus dans la Sous-famille des
Bedelliinés, Famille des Lyonetiidés.
Beesoniidés
(Beesonidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Hémiptères Sternorhynques Aphidomorphes Coccoïdes.
Behningiidés
(Behningiidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Ephémèroptères Schistonotes (ou Furcatergalia
Palpotarsa)
Ephémèroïdes ne comptant que le genre Dolania.
Belargus
n. m. Voir Adonis et Azuré.
Belidés
(Belidae)
n. m. pl. [Primitive weevils]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Curculionoïdes.
Bélionote (Belionota)
n. f. Genre d’Insectes Coléoptères de la Famille des
Buprestidés. On trouve ce bupreste en Indonésie dans les îles
Moluques. Ex. Belionota
sumptuosa.
Belle-dame
n. f. [Painted lady]. Nom vernaculaire de la « vanesse du
chardon » ou « vanesse des chardons » (Vanessa
(=Cynthia)
cardui),
Lépidoptère Nymphalidé appartenant au genre Vanessa.
C’est le papillon migrateur le plus répandu dans le monde. Voir
aussi Migration.
Belohinidés
(Belohinidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Scarabéiformes Scarabéoïdes.
Belonogaster n.
m. Genre de guêpe sociale africaine à très long pédoncule. Ex.
Belonogaster
abyssinica
(Ethiopie).
Belopus
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères de la Famille des
Ténébrionidés au corps allongé de couleur brune. Ex.
BelopusBelostomatidés
(Belostomatidae)
n. m. pl. [Electric light bugs, Giant water bugs, Toe Biters].
Famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Népomorphes Népoïdes
dont le genre Belostoma
en est le type. Cette famille regroupe les plus grandes punaises
connues (jusqu’à 10 cm). Ces insectes portent des antennes très
courtes et invisibles en vue dorsale. Leur corps ovale et aplati
montre des pattes antérieures ravisseuses alors que les médianes
et les postérieures sont plates et frangées, modifiées en
palettes natatoires pour améliorer la nage. Leurs ailes sont bien
développées et ils volent aisément. Les tarses de leurs pattes
sont munis de deux articles. L’apex de l’abdomen porte une paire
d’appendices servant de court siphon respiratoire. A la différence
des Népidés, ces siphons respiratoires sont rétractiles. Ces
punaises sont prédatrices de diverses proies, insectes, têtards et
même des poissons. Ils peuvent occasionner des piqûres très
douloureuses. Ils sont cosmopolites.
Bélostome
(Belostoma)
n. m. [Giant water bug]. Genre
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Belostomatidés
comptant les Hémiptères les plus grands (Belostoma
dentatum ; B.
indica), féroces
prédateurs d’autres animaux aquatiques.
Bembex
(Bembix)
n. m. [Sand wasps]. Genre
d’Insectes Hyménoptères Crabronidés. Ce sont des parasites
fouisseurs, comprenant des guêpes d’assez grande taille, communes
en France qui nourrissent leurs larves de mouches. Jean-Henri Fabre
dans ses « souvenirs entomologiques » a beaucoup décrit
les mœurs des bembex. Ex. Le bembex à rostre, Bembix
rostrata.
Bembidion
n. m. Nom usuel des Coléoptères de la tribu des Bembidiini
et genre d’Insectes Coléoptères de la Famille des Carabidés. Ce
petit carabe prédateur vit au bord des eaux froides où il chasse
divers insectes. Ex. Bembidion
alaskense.
Benthique
adj. (du gr. benthos,
profondeur). [Benthic]. Qualifie la zone de contact eau/substrat
et/ou la zone de sédiments du fond des milieux aquatiques marins
mais également dulcicoles. Certaines larves d’Odonate de la
famille des Gomphidae
sont typiquement benthiques.
Beraeidés
(Beraeidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Trichoptères Séricostomatoïdes.
Berberentomidés
(Berberentomidae)
n. m. pl. Famille d’Arthropodes Protoures formant avec les
Familles des Acerentomidae,
des Berberentulidae,
des Hesperentomidae
et des Protentomidae
le Sous-ordre des Acérentomates.
Berberentulidés
(Berberentulidae)
n. m. pl. Famille d’Arthropodes Protoures formant avec les
Familles des Acerentomidae,
des Berberentomidae,
des Hesperentomidae
et des Protentomidae
le Sous-ordre des Acérentomates.
Berlèse
n. m. Bac en plastique fermé contenant dans un panier en grillage,
la litière, issue d’un tamisage préalable, ou d’un lavage de
sol ou de tiges fragmentées. Les insectes qui y ont trouvé refuge,
sortent du substrat et tombent au fond du bac ou escaladent les
parois, devenant ainsi visibles, ce qui permet de les attraper au
moyen d’un aspirateur à bouche. On peut aussi disposer la litière
dans un entonnoir surmonté d’une lampe. Le réchauffement de la
litière fait fuir les insectes vers le bas de l’entonnoir jusqu’à
ce qu’ils tombent dans le récipient préalablement disposé sous
l’entonnoir. Cette technique permet de récolter les insectes du
sol de petite taille. Voir aussi Piège
d’interception.
Berothidés
(Berothidae)
n. m. pl. [Beaded lacewing]. Famille d’Insectes Névroptères
(Neuroptera)
Hémérobiiformes.
Berytidés
(Berytidae)
Fieber, 1851 n. m. pl. [Stilt bugs]. Famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes
Lygaeoïdes. Ils mesurent entre 5 et 9 mm. Leur habitus (aspect
général) est assez proche de celui des Hydrométridés, mais ils
ne vivent pas sur l’eau et leur tête est moins allongée. Leurs
ocelles sont situés derrière les yeux. Leurs antennes formées de
4 articles sont développées et coudées. Elles sont visibles en
vue dorsale. Leurs pattes longues et grêles possèdent des fémurs
renflés à leur extrémité. Les membres de cette famille sont de
ce fait appelés usuellement « Punaise à échasse ».
Leurs tarses médians et postérieurs sont formés de trois
articles. Les arolia
(coussinets situés au milieu des prétarses) sont présents. Leur
scutellum est peu développé. Leurs hémélytres n’ont pas de
cunéus. Comme tous les Hémiptères, cette famille possède des
pièces buccales piqueuses contenues dans un rostre fonctionnant
comme une aiguille hypodermique afin de sucer la sève des plantes.
Ils sont donc phytophages. Ils vivent d’ailleurs sur les plantes
ou sous les débris végétaux. Chez certaines espèces, les jeunes
peuvent s’abriter sous le corps de leur mère pour échapper aux
prédateurs. Ex. Neides
tipularius.
Bête à bon dieu,
[Ladybird]. Nom vernaculaire des Coccinelles et plus
particulièrement de Coccinella
septempunctata, la
coccinelle à sept points. Voir Coccinelle.
Bêtes d’orage,
Autre nom des Thysanoptères qui forment des essaims au dessus des
champs de blé en été.
Béthyle
(Bethylus)
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Bethylidés, à la tête
allongée, prédateur des chenilles. Ex. Bethylus
amoenus.
Bethylidés (Bethylidae)
Haliday, 1839 n. m. pl.
Famille d’Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates. On connait
près de 2000 espèces de ces guêpes. Ce sont des insectes sociaux
qui ne présentent jamais d’éclats métalliques. Leur tête est
allongée dans le prolongement du corps (prognathe). Les antennes
portent de 12 à 13 articles. Les ailes sont parfois absentes et
quand elles sont présentes, elles sont plutôt courtes. La
nervation des ailes postérieures est réduite et ne comporte pas de
cellules fermées. Les fémurs de leurs pattes antérieures sont
renflés. Leur gaster présente 7 à 8 tergites visibles. Leurs
larves sont parasites de Lépidoptères ou de Coléoptères. Les
adultes sont paralyseurs mais non constructeurs. Certaines
ressemblent à des fourmis (myrmécomorphie). Ils sont cosmopolites
mais on les rencontre surtout sous les tropiques.
Bethyloïdes
(Bethyloidea)
Haliday, 1839 n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates dont la Famille des
Béthylidés en est le type. Cette Super-famille dont tous les
représentants possèdent une nervation des ailes postérieures
réduite et ne comportant pas de cellules fermées, regroupe
également les Familles des Chrysididés, des Dryinidés, des
Embolémidés, des Loboscélidiidés, des Plumariidés, des
Sclérogibbidés et des Scolébythidés. Ce taxon n’est pas
reconnu par NCBI. Syn. junior invalide de Chrysidoidea
(selon SITI).
Bethylonymidés
(Bethylonymidae)
Rasnitsyn, 1975 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Aculéates Bethylonymoïdes.
Bethylonymoïdes
(Bethylonymoidea)
n. m. pl. Super-famille
d’Insectes Hyménoptères Apocrites Aculéates dont la Famille des
Bethylonymidés en est le type.
Biarticulé,
e adj. (Du lat.
bis,
deux fois et articulus,
articulation). [Biarticulate]. Qualifie un appendice comportant deux
articles.
Bibion
(Bibio)
n. m. [March fly]. Nom usuel et Genre d’Insectes Diptères
Nématocères comprenant la Mouche de la Saint-Jean (Bibio
johannis), ou la
Mouche de la Saint-Marc (Bibio
marci), dont les
larves vivent dans le terreau et s’attaquent parfois aux plantes
potagères. Les bibions de l’espèce Bibio
marci apparaissent
vers le 25 avril, jour de la Saint-Marc, ce qui est à l’origine
de leur nom vernaculaire. La Saint-Jean a lieu le 08 mars.
Bibionidés
(Bibionidae)
Newman, 1834 n. m. pl. [March flies]. Famille d’Insectes Diptères
Nématocères Orthorrhaphes Bibionomorphes Bibionoïdes, aux
représentants velus et noirs, volant surtout de Mars à Mai
d’où leur nom commun de « Mouches de la Saint-Marc »
ou de « Mouche de la Saint-Jean ». On les appelle aussi
simplement « Bibions ». On en connait près de 600
espèces. Ils mesurent entre 4 et 13 mm et présentent un corps
souvent poilu. Ils sont caractérisés par un fort dimorphisme
sexuel. Les mâles plus petits, portent deux gros yeux contigus sur
la face dorsale (yeux holoptiques) alors que chez la femelle les
yeux, plus petits, sont bien séparés (yeux dichoptiques). Les
palpes de 4 articles sont plus longs que les antennes. Leurs
antennes nues sont plus courtes que le thorax. Comme tous les
Orthorrhaphes, elles se situent dans la zone située entre la face
et le front. Leurs ailes sont larges. La nervation des ailes
antérieures est plus importante que celle des postérieures. Les
ailes sont transparentes ou fumées, dépourvues de marques mais
avec un stigma distinct et n’ont pas de cellules discoïdales.
Leurs fémurs antérieurs sont renflés. Les tibias antérieurs
portent des rangées d’épines (Genre Dilophus)
ou des éperons terminaux (Genre Bibio).
Leurs tarses portent des pulvilles. Leurs larves, cylindriques, aux
mandibules robustes sont saprophages et vivent donc dans les
matières végétales en décomposition. Elles ont une tête bien
développée, un tégument coriace et portent des excroissances
épineuses. Elles sont généralement grégaires et hibernent dans
la terre pour se transformer en nymphe au printemps. Les Bibionidés
peuvent être nuisibles aux plantes. Ex. La mouche de la Saint-Marc
ou Bibion de la Saint-Marc,
Bibio marci L.
Bibionoïdes
(Bibionoidea)
n. m. pl. (De bibion et du gr. eidos,
aspect). Super-famille (selon NCBI et Fauna Europaea) d’Insectes
Diptères Nématocères Orthorrhaphes Bibionomorphes ayant pour
représentant la seule Famille des Bibionidés. Syn. selon SITI
Nematocera.
Bibionomorphes
(Bibionomorpha)
n. m. pl. (De bibion et du gr. morphê,
forme). Infra-ordre d’Insectes Diptères Nématocères
Orthorrhaphes regroupant selon Fauna Europaea les Super-familles des
Bibionoïdes, des Pachyneuroïdes et des Sciaroïdes.
Pour d’autres auteurs on peut y ajouter les
Mycétophiloïdes, les Rhyphoïdes et les Cécidomyoïdes. Selon
SITI, cet Infra-ordre regroupe les Familles suivantes :
Bibionidae,
Bolithophilidae, Cecidomyiidae, Diadocidiidae, Ditomyiidae,
Hesperinidae, Keroplatidae, Lygistorrhinidae, Mycetophilidae,
Pleciidae, Sciaridae.
Ils sont caractérisés par une nervation alaire réduite et la
présence d’ocelles.
Biche
n. f. Nom usuel donné à la femelle du Cerf-volant, Lucanus
cervus.
Bifide
adj. (Du lat. bifidus,
fendu en deux). [Bifid]. Séparé ou fendu en deux parties.
Biforé,
e adj. [Biforous].
Qualifie le type de morphologie des stigmates larvaires d’un
insecte qui possèdent deux ouvertures cuticulaires. // Qui possède
deux pores.
Bilatériens
n. m. pl. Ce terme désigne les métazoaires à symétrie
bilatérale. Selon NCBI les Arthropodes sont des Panarthropodes,
Ecdysozoaires, Protostomiens, Coelomates, Bilatériens. Tous les
animaux triploblastiques sont également bilatériens. Ces taxons
d’animaux sont strictement équivalents. Syn. Triploblastiques.
Voir Triploblastiques.
Binaire (système)
adj. (Du lat. binarius,
double). [Binary system]. Système de classification établi par
Liné consistant à utiliser un binom latinisé. Voir aussi
Binominale.
Binodé, -e
adj. (Du lat. bis,
deux fois et nodus,
nœud). Formé de deux articles. Ce terme peut s’appliquer au
pétiole (ou pédoncule) des Hyménoptères Formicidés quand il est
formé d’un pétiole et d’un post-pétiole. Contr. Unisegmenté.
Binom
n. m. ou nom
binominal,
[Binomen]. Combinaison du nom générique et du nom spécifique
constituant le nom scientifique d’une espèce. Voir aussi Trinom.
Binôme linnéen
m. [Linnean binome]. Groupe de deux mots latins constituant
successivement le genre et l’espèce. Voir Nomenclature
binominale.
Binomial,
e,
aux, adj.
[Binomial]. Relatif à des binoms. Le terme binominal est cependant
plus utilisé.
Binominale
(nomenclature), [Binomial nomenclature].
Système de classification des espèces établi par Liné consistant
à donner à chaque espèce, un nom de genre suivi d’un nom
d’espèce. Le nom du genre commence toujours par une majuscule et
celui d’espèce par une minuscule. Ce binom latinisé, écrit en
italique, est suivi du nom de l’auteur de la description et
parfois de l’année de publication de cette description. Le nom du
descripteur n’est pas abrégé, sauf pour Liné par L. et
Fabricius par F. Le nom de genre est mis entre parenthèses lorsque
l’espèce a été transférée dans un genre différent de celui
dans lequel elle avait été initialement placée. Il est cependant
possible de voir apparaitre un troisième nom lorsqu’il y a un
sous-genre ou une sous-espèce. S’il s’agit d’un sous-genre,
il sera placé entre parenthèse entre le nom de genre et d’espèce.
Ex. Lucanus
(Lucanus)
cervus
et Lucanus
(Pseudolucanus)
barbarossa.
Lorsqu’il y a une sous-espèce, le nom de l’espèce décrit le
premier (forme nominale) est cité deux fois (Ex. Lucanuscervuscervus
(décrit le premier) et Lucanus
cervus turcicus).
Dans les articles scientifiques, il est d’usage de mentionner le
nom complet une première fois puis uniquement la première lettre
du genre en cas de deuxième citation (Ex. Lucanuscervuscervuspuis L.
cervus turcicus).
Voir aussi Code
Internationale de Nomenclature Zoologique,
Nomenclature,
Systématique
et Taxinomie.
Bio
Du gr. bios,
vie. Préfixe.
Biocénose
ou biocœnose
n. f. (Du gr. bios,
vie et koinos,
commun). [Bioc(o)enosis]. Ensemble d'espèces animales ou végétales
vivant dans les mêmes conditions de milieu dans un endroit donné,
appelé biotope. Voir aussi Biotope.
Biodiversité
n. f. (Du gr. bios,
vie et du lat. diversitas,
variété, divergence). [Biodiversity]. Le mot biodiversité est un
néologisme composé à partir des mots biologie et diversité. Le
mot "biodiversité" a été employé officiellement pour
la première fois en 1988 par l'entomologiste américain E.O.
Wilson. Auparavant, on parlait de "diversité du vivant".
La biodiversité s'évalue suivant trois niveaux de diversité
biologique. La diversité spécifique (la diversité des espèces et
de leur forme de vie dans un milieu donné). En ce sens, les
Insectes constituent le groupe d’être vivants le plus riche en
espèces. La diversité génétique (la variabilité du patrimoine
génétique des animaux différencie les individus au sein d'une
même espèce). Enfin la biodiversité peut désigner également la
diversité écologique (ou diversité des écosystèmes). Les
écosystèmes sont différents en fonction du support de vie
(biotope) façonné par la situation géographique, le paysage, le
relief, le climat... Il y a dans cette biodiversité des relations
entre le milieu non vivant (le biotope) et les organismes qui y
vivent (la biocénose).
Biogéographie
n. f. (Du gr. bios,
vie, gé,
terre et graphein,
écrire). [Biogeography]. Science qui décrit (géonémie) et
recherche les causes (chorologie) de la répartition des êtres
vivants, des taxons dans les divers écosystèmes que ce soit dans
l’espace ou dans le temps. Cette science peut s’attacher à
démontrer par exemple que les modifications de climat et les
mouvements des masses continentales peuvent expliquer que chaque
espèce présente une aire géographique particulière (zonation).
Bio-indicateur
n. m. et adj. (Du gr. bios,
vie et au lat. indicium,
signe, indice). [Bioindicator]. Organisme dont la présence indique
la qualité de l’environnement. Les Ephémères par exemple sont
des insectes liés à l'eau propre et bien oxygénée, ce qui en
fait de bons bio-indicateurs de la qualité des eaux. Mais cela peut
être aussi le cas de Trichoptères (ex. Hydropsychidés), de
Plécoptères ou de Coléoptères (ex. Pséphénidés,
Dryopidés). La disparition de ces organismes indicateurs est
la marque d’une pollution de l’environnement. Mais au contraire,
la survenue de nouvelles espèces ou l’accroissement de certaines
espèces peut être aussi le signe d’une pollution de
l’environnement. Ainsi le développemment excessif de sialis
(Mégaloptères) ou de chironomes (Diptères nématocères) est
souvent le signe de la pollution organique d’un cours d’eau.
Biologie
n. f. (Du gr. bios,
vie et logos,
science). [Biology]. La biologie est la science du vivant. Prise au
sens large de sciences du vivant, elle recouvre une partie des
sciences naturelles et de l'histoire naturelle des êtres vivants
(ou ayant vécu).
Biologique
(lutte) adj. [Biocontrol]. Voir Lutte
biologique.
Bioluminescence
n. f. (Du gr. bios,
vie et du lat. lumen,
lumière et escens
qui tend vers). [Bioluminescence]. Emission par les êtres vivants
de lumière comme moyen de communication ou comme mode de chasse
selon les espèces. L’exemple le plus connu est celui des
Coléoptères lucifères tels que les Lampyridés (lucioles et
lampyres), les Phengodidés et les Elatéridés du genre Pyrophorus
(taupins). Mais certains Diptères Brachycères tels que les
phosphènes et les bolitophiles possèdent également des organes
lumineux. On connait également le cas des
larves d’Arachnocampa
luminosa Diptères
Nématocères Kéroplatidés
(Keroplatidae)
des grottes de Nouvelle-Zélande dont les tubes de Malpighi
fonctionnent comme organe lumineux dont l’émission leur permet de
capturer des petites proies aquatiques. Cette émission de lumière
peut également être provoquée par des bactéries phosphorescentes
localisées dans le corps gras chez certains Hémiptères comme les
fulgores et chez certains Collemboles. C’est également la méthode
utilisée par une blatte en Amérique du Sud tropicale,
Lucihormetica
luckae, qui dans le
noir, ressemble à s’y méprendre au « cucujo », Pyrophorus
noctilucus
(Coléoptère Élatéridé). Au moyen de paquets de bactéries
luminescentes bien placés et s’allumant au bon rythme, elle se
fait passer pour le taupin, immangeable. Voir Luminescence.
Voir aussi ATP,
Luciférine,
Luciférase,
Lampyre
et Noctiluque.
Biomasse
n. f. (Du gr. bios,
vie et masse). [Biomass]. Masse d’un ensemble d’organisme par
unité de surface (s’il s’agit d’organisme terrestre) ou par
unité de volume (s’il s’agit d’organisme aquatique). Ainsi
par exemple, on peut dire que l’ensemble des insectes sociaux
(Fourmis, Guêpes, Abeilles et Termites) forme environ 75 % de la
biomasse de tous les insectes dans le monde.
Biome
n. m. [Biome]. Vaste ensemble naturel d’un écosystème. Ex.
Océan, montagne, désert, etc.
Biopesticide
n. m. (Du gr. bios,
vie et [Biopesticide]. Les biopesticides consistent en l’utilisation
de produits antiparasitaires tels que des micro-organismes,
champignons, bactéries, virus, protozoaires, nématodes ou de
substances naturelles non issues de la chimie, dans le but de
protéger les plantes. L’utilisation des phéromones et autres
composés sémiochimiques peuvent être considérés comme
biopesticides s’ils ont été acceptés et homologués à ce titre
par l’EPA (Environmental Protection Agency). Ces produits
représentent moins de 1% des pesticides utilisés car ils ne
produisent pas toujours les effets escomptés. Leur production et
leur commercialisation sont compliquées et onéreuses. Voir aussi
Bacillus
thuringiensis,
Lutte
biologique,
OGM,
Pesticide,
et Résistance
des Insectes.
Biophage
adj. (Du gr. bios,
vie et phagein,
manger). [Biophagous]. Qui se nourrit d’organismes vivants. Contr.
Nécrophage.
Biorhiza
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères de la Famille des Cynipidés.
Ex. Biorhiza
pallida, parasite
du chêne qui y crée deux types de galles : des galles
estivales appelées « pommes de chêne » et des
galles hivernales qui donneront naissance à des générations
aptères et asexuées, leur donnant l’aspect de fourmis
(Myrmécomorphie).
Biote
n. m. (Du gr. bios,
vie). Etre vivant.
Biotaxie
n. f. (Du gr. bios,
vie et taxis,
ordre, arrangement). [Biotaxy]. Partie de la biologie qui fixe les
règles de classification. Voir aussi Taxinomie.
Biotique
adj. (Du gr. bios,
vie). [Biotic]. Qui concerne les êtres vivants ou dont la
résultante est due à leur présence. En écologie, les facteurs
biotiques concernent les interactions existantes entre le vivant
dans un écosystème (ex. relation trophique, exploitation des
ressources alimentaires). Voir aussi Habitats
biotiques
en relation avec les plantes ou en relation avec un animal.
Biotope
n. m. (Du gr. bios,
vie et topos,
lieu). [Biotope]. Milieu biologique naturel délimité dans
l’espace, offrant des conditions d'habitat environnementales
stables à un ensemble d'espèces animales ou végétales
(constituant la biocénose). Le biotope peut être de dimensions
très variables. Une grotte, un pré, un champ en friche, une mare,
un étang, un ruisseau sont des biotopes. Voir aussi Biocénose
et Milieu.
Bipectiné,
e adj.
[Bipectinate]. Se dit des appendices, en particulier de l'antenne
des insectes, lorsque chaque article possède des prolongements
latéraux (en forme de peigne double). Une antenne pectinée
ressemble à un peigne. Une antenne bipectinée ressemble à une
plume. Ce terme est utilisé d’ordinaire à propos des antennes
des papillons de nuit (ex. Bombyx
mori). Les
Lépidoptères Saturnidés ont eux des antennes quadripectinées.
Biphyllidés
(Biphyllidae)
n. m. pl. [False skin beetles]. Famille d’Insectes
Coléoptères Polyphages Cucujoïdes. Ils se distinguent par le fait
que leur premier sternite abdominale est sillonné afin de recevoir
le fémur postérieur. Leurs tarses sont pentamères, mais ils
peuvent passer pour tétramères (cryptopentamères).
Biramé,
e adj. (Du lat.
bi-,
deux fois et ramus,
branche, rameau). [Biramous]. Qui se divise en deux rameaux à
propos des appendices. Les appendices des Crustacés sont biramés
et comportent donc deux branches, une externe appelée exopodite et
une interne appelée endopodite. Ces deux branches sont fixées sur
une branche unique appelée basipodite. Les Crustacés ont également
deux paires d’antennes mais qui sont uniramées. Par contre chez
les Malacostracés (Crustacés), les antennes sont biramées. Chez
les insectes, les appendices ne sont pourvus que d’une seule
branche ou rame. Contr. Uniramé.
Biroellidés
(Birroellidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Orthoptères Caelifères
Eumastacoïdes.
Bisérie
n. f. (Du lat. bis,
deux fois et série). [Biserial]. Sur les fausses-pattes des
chenilles ou des larves, série de crochets formant deux rangées
d’anneaux. On trouve aussi des crochets formant une mésosérie ou
une multisérie mais ils peuvent être aussi réunis en rangée
uniordinale, biordinale, triordinale ou multiordinale (quand ils
sont réunis sur une ou plusieurs longueurs).
Biston
n. m. Genre d’Insectes Lépidoptères Géométridés. La chenille
de cette phalène vit sur les ormes, les tilleuls et les poiriers.
Ex. La phalène du bouleau, Biston
betularia.
Bittacidés
(Bittacidae)
n. m. pl. [Hangingflies, Hanging scorpionflies]. Famille d’Insectes
Mécoptères. Ils ressemblent à des tipules aves leurs ailes
grêles et leurs longues pattes. Etant entomophages, les tarses des
pattes postérieures sont modifiés en pince préhensile pour
s’enrouler autour des proies qui passent près de la végétation
à laquelle ils s’accrochent avec leurs pattes antérieures. Il
existe chez cette famille une parade nuptiale consistant pour la
femelle à choisir le mâle qui lui apportera la proie de la
meilleure qualité. Les mâles se dérobent entre eux les cadeaux
nuptiaux. Leurs larves carnassières éruciformes vivent dans le
sol. Elles possèdent des pièces buccales de type broyeur. On les
rencontre dans l’hémisphère Sud principalement.
Bittaque
(Bittacus)
n. m. Genre d’Insectes Mécoptères (Mouche-scorpion), type
de la Famille des Bittacidés.
On le trouve dans les buissons et il ressemble beaucoup à une
tipule (ou cousin). Ex. Bittacus
italicus.
Bivoltin,
e adj. (Du préf.
bi
et du lat. volvere,
rouler, se dérouler, évoluer). [Bivoltine]. Se dit des espèces
qui se reproduisent à raison de deux générations par an. Ex. Le
Doryphore de la pomme de terre, Leptinotarsa
decemlineata.
Contr. Monovoltin
ou monocyclique ou Univoltin.
Bivouac
n. m. [Bivouac]. Chez les fourmis nomades, un bivouac est constitué
d’un enchevêtrement d’ouvrières permettant à leur reine
unique et au couvain de trouver refuge dans l’abri provisoire
constitué par l’amas de ces corps réunis. Ce nid forme une
grosse boule pouvant avoir 60 cm de diamètre. Ce bivouac peut-être
abrité sous des branches tombées à terre, dans une dépression de
terrain ou même suspendue à une branche, la boule prenant alors la
forme d’une gigantesque goutte d’eau. Voir aussi Fourmi
nomade.
Blabère
(Blaberus)
n. f. (Du gr. blaberos,
nuisible). Genre d’Insectes Dictyoptères, type de la Famille des
Blabéridés. Le
nom de cette grande blatte d’Amérique centrale provient du fait
qu’elle est nuisible aux marchandises entreposées. Elle peut
mesurer jusqu’à 6 cm. Ex. Blaberus
giganteus.
Blabéridés
(Blaberidae)
n. f. pl. [Ovoviviparous Cockroach Family]. Famille d’Insectes de
l’Ordre des Dictyoptères, du Sous-ordre des Blattodés,
comptant environ 2.000 espèces dont la plupart sont de grosses
tailles. Ils peuvent atteindre plus de 80 mm de long (Genre
Blaberus).
Leurs pseudoélytres bruns sont bien développés et ornés de
dessins. Les fémurs de leurs pattes ne sont pas épineux. Ils sont
souvent ovovivipares. Certaines espèces sont parthénogénétiques.
La majorité des espèces pond leurs œufs dans une oothèque qui se
forme à l’extérieur du corps puis est réintégrée dans
l’abdomen. Cependant, dans le genre Trichoblatta
d’Asie, les femelles mettent bas des larves (car elles éclosent
d’abord de l’oothèque dans le corps). Les femelles prennent
aussi soin de leur progéniture en les nourrissant (Voir Soin
aux jeunes
et Subsocial).
Cette Famille est fréquemment élevée dans les laboratoires à des
fins expérimentales. Ex. Gromphadorhina
portentosa qui
produit un sifflement sonore pour effrayer ses prédateurs en
éjectant de l’air au travers de ses spiracles. Les mâles
s’affrontent dans des combats. Ils vivent dans les régions
tropicales ou sous les tropiques. Dix espèces vivent en Europe,
toutes introduites des pays tropicaux. Voir aussi Vivipare
et Ovovivipare.
Blabéroïdes (Blaberoidea)
n. m. pl. Super-famille d’Insectes DictyoptèresBlattodés comprenant
la Famille des Blaberidae,
des Blattellidae,
des Cryptocercidae
et des Polyphagidae
(selon
SITI). Selon NCBI, on y trouve que la Famille des Blaberidae
et des Ectobiidae.
Selon une autre class. plus récente, cette Super-famille ne
comprendrait que la famille des Blabéridés.BLANCHARDEmile (1819-1900)
n. p. Zoologiste Français. Son père est peintre naturaliste et
initie très tôt son fils à l’histoire naturelle. Dès ses 14
ans, Victor Audouin (1797-1841), l’accueille dans son laboratoire
du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris. En 1838, il
devient préparateur dans cet établissement, puis, en 1841,
aide-naturaliste. Il fait paraître en 1845 une Histoire
des insectes et, en
1854-1856 une Zoologie
agricole. Ce
dernier ouvrage est remarquable : il présente de façon
précise et bien illustré par le père d’Émile Blanchard, les
espèces nuisibles et les dégâts causés sur les différentes
plantes cultivées. Il obtient en 1862, la chaire d'histoire
naturelle des Crustacés, des Arachnides et des Insectes ou des
Animaux articulés. Il est élu, en 1862 à l’Académie des
sciences. Il perd progressivement la vue à partir de 1860 et
devient aveugle en 1890. Ses travaux, comme ceux d'Audouin quelques
années avant lui, marquent la naissance de la recherche
scientifique moderne sur les insectes nuisibles.
Blanchir
v. [Whitewash]. Action consistant à éclaircir la cire pour lui
donner un meilleur aspect. L’acide sulfurique est utilisé à
cette fin.
Blaps
n. m. (Du gr. blaptein,
nuire). Genre d’Insectes Coléoptères de la Famille des
Ténébrionidés, dont les représentants de couleur noire sont
nocturnes, aptères, lents et vivent dans les lieux obscurs (caves),
s’y nourrissant de détritus. Ils dégagent une odeur fétide et
peuvent même projeter un liquide nauséabond lorsqu’ils sont
inquiétés. Toutes les espèces du genre vivant en France sont
appelés également « blaps présage de mort » ou
« scarabées funèbres » ou « scarabées puants ».
Ex. Blaps mucronata,
B. lethifera, B.
mortisaga,
Blaque
(Blacus)
n. m. Genre d’Insectes Hyménoptères Ichneumonoïdes Braconidés,
renfermant des ichneumons de petite taille, que l’on trouve en
Europe. Ils sont très nuisibles aux arbres fruitiers. Ex. Blacus
errans.
Blasticotomidés
(Blasticotomidae)
Thomson, 1871 n. m. pl. Famille
d’Insectes Hyménoptères Symphytes Tenthrédinoïdes. Leur
troisième article antennaire est beaucoup plus long que les
précédents et les suivants. Le 4ème
article antennaire est très court. Leurs ailes antérieures sont
pourvues de deux cellules radiales (r).
Blastobasidés
(Blastobasidae)
Meyrick, 1894 n. m. pl. [Scavenger
moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères
Ditrysiens Géléchioïdes. Leurs palpes maxillaires sont réduits
et repliés par-dessus la trompe. Les palpes labiaux sont bien
développés. Leurs scapes antennaires sont souvent élargis. Leurs
ailes antérieures présentent un ptérostigma (épaississement du
bord costal). La nervure du secteur de la radiale 4 (Rs4) n’est
jamais libre. Leurs ailes postérieures sont étroites. On trouve
quelques espèces dans les denrées entreposées. Ex. La « Mineuse
du biocarburant », Blastobasis
repartella.
Blastocoele
ou Blastocèle
n. f. (Du gr. blasto-,
graine, bourgeon et koilos,
creux). [Blastocoele]. Cavité de la blastula. Voir Blastula.
Blastoderme n.
m. (Du gr. blasto-,
graine, bourgeon et derma,
peau). [Blastoderm]. Bandelette se formant lors de la première
phase du développement embryonnaire (celle de la segmentation) à
partir de la division des noyaux cellulaires ayant lieu aussitôt
après la fécondation. A partir de cette bandelette, les cellules
continueront à se diviser pour constituer la bandelette germinative
qui marque le début de la gastrulation. Voir aussi Bandelette
germinative,
Gastrulation
et Segmentation
2.
Blastogenèse
n. f. (Du gr. blasto-,
graine, bourgeon et genesis,
naissance, origine). [Blastogenesis]. Processus clôturant la
segmentation (première étape de l’embryogenèse). La fin de la
segmentation est marquée par la formation de la blastula où un
certain nombre de blastomères sont répartis en une ou plusieurs
couches cellulaires qui entourent une cavité qu’on nomme le
blastocœle. Voir aussi Blastula,
Epigenèse,
Préformation
et Trophogenèse.
Blastomère
n. m. (Du gr. blastos,
germe er meros
partie). [Blastomere]. Désigne chacune des cellules issues de la
segmentation d’une cellule œuf. La première phase du
développement embryonnaire ayant lieu après la fécondation de
l’œuf est la segmentation. La fin de la segmentation est marquée
par la formation de la blastula. Chez les Insectes, les noyaux
du zygote peuvent ainsi se diviser plusieurs fois en un nombre
variable selon l’espèce. Voir aussi Blastula
et Segmentation.
Blastophage (Blastophaga)n. m. (Du gr.
blasto-,
graine, bourgeon et phagein,
manger). Genre d’Insectes Hyménoptères Chalcidoïdes de la
Famille des Agaonidés. Ex. Blastophaga
psenes dont la
ponte permet la pollinisation des figuiers.
Blastula
n. f. [Blastula]. Stade du développement embryonnaire qui suit
celui de la segmentation où un certain nombre de blastomères sont
répartis en une ou plusieurs couches cellulaires. Lors de la
fécondation, le spermatozoïde et l’ovule fusionnent conduisant à
la formation d’une cellule œuf qu’on nomme le zygote. C’est
la division de cette cellule plusieurs fois successivement (appelé
stade de la segmentation) qui forme l’embryon. Cet amas de
cellules appelé blastula entoure une cavité qu’on nomme le
blastocœle. La blastula marque ainsi la fin de la segmentation. Le
stade de développement embryonnaire suivant sera la gastrula. Voir
aussi Segmentation
et Gastrulation.
Blattaculture
n. f. (Du lat. blatt,
nuire, nuisible et cultura,
culture). [Blattaculture]. Elevage de blattes dans le but de les
réduire en poudre afin d’en utiliser les propriétés en
pharmacie et en cosmétique. La Blattaculture se développe
notamment en Chine où il y aurait plus de 100 établissements en
activité. Les éleveurs en retirent près de 20 € la livre de
poudre.
Blattaria
(ou
Blattodea)n.
m. pl. (Du gr.
blapt,
nuire, nuisible devenu blatt
en latin). [Cockroaches]. Les Blattaria
constituent selon une classification moderne l’Ordre des
Blattoptères (ou Blattodea).
Selon SITI, il s’agit d’un Sous-ordre d’Insectes Dictyoptères
formant avec le Sous-ordre des Mantodea,
l’Ordre des Dictyoptera
et regroupant deux Super-famille : Les Blaberoidea
et les Blattoidea.
NCBI y ajoute la Super-famille des Corydioidea.
Pour la description de ce groupe, voir Blattodés.
Blatte
(Blatta)
n. f. (Du gr. blapt,
nuire, nuisible devenu blatt
en latin). Nom vernaculaire et Genre d’Insectes de l’Ordre des
Blattoptères (ou Dictyoptères Blattodés). Ces insectes, coureurs
rapides, ont des mœurs nocturnes. Les principales espèces,
appelées cafards, cancrelats, ou kakerlaks, se rencontrent dans les
dépôts et les cuisines. La blatte domestique (qui peut être la
blatte américaine, la blatte germanique, la blatte des meubles ou
la blatte orientale, etc.) est omnivore et peut donc s’attaquer
aussi bien aux matières végétales en décomposition qu’aux
animaux morts ou aux restes de tables. La grande majorité des
blattes vivent cependant dans la nature. Syn. Cafard, Ravet. Ex. La
blatte à bandes brunes, Supella
longipalpa. La
blatte américaine (ou
blatte des cuisines), Periplaneta
americana. La
blatte australienne, Periplaneta
australasiae. La
blatte brune, Periplaneta
brunnea.
La blatte des meubles, Supella
supellectilium. La
Blatte forestière ambrée, Ectobius
vittiventris. La
blatte germanique, Blattella
germanica. La
blatte lapone, Ectobius
lapponicus. La
blatte orientale, Blatta
orientalis. La
blatte sylvestre, Ectobius
sylvestris.
Blatte-grillon
n. f. Nom vernaculaire donné aux Insectes de la Famille des
Grylloblattodés (ou Grylloblattoptères) en raison de leurs
caractères communs aux Dictyoptères (blattes) et aux Orthoptères
(grillons). Voir aussi Grylloblattodés.
Blattellidés
(Blattellidae)
n. f. pl. [Wood Cockroaches]. Famille d’Insectes Dictyoptères du
Sous-ordre des Blattodés
(ou de l’ordre des Blattoptères(Blattaria)).
La plupart des espèces
sont brunes claires. C’est la plus importante des Familles avec
quelque 2.300 espèces. Ils mesurent 27 mm ou plus. Leur tête est
hypognathe. Leurs antennes sont aussi longues que la moitié du
corps. Certaines possèdent un pronotum et des ailes antérieures
(pseudoélytres) glabres ou finement pubescentes. Leurs fémurs
antérieurs présentent une rangée d’épines. Le mâle présente
des cerques souvent asymétriques ou de taille inégale. Les
femelles ont une plaque subgénale complète, non divisée
longitudinalement. Ils sont cosmopolites mais on les trouve en plus
grand nombre en milieu tropical ou sous les tropiques. Ex. La blatte
germanique, Blattella
germanica. Syn.
senior selon NCBI, Ectobiidae.
Blattelloïdes
(Blattelloidea)
n. f. pl. (De
Blatte et du gr. eidos,
aspect). Selon une classification moderne, Super-famille d’Insectes
Blattoptères Blattinés (Blattina)
regroupant les Familles suivantes: Anaplectidés, Blattellidés et
Nocticolidés.
Blattidés
(Blattidae)
n. f. pl. Famille d’Insectes Dictyoptères du Sous-ordre des
Blattodés, dont la plupart des espèces sont brunes, brun-roux, ou
brun-noir. Elles sont de taille grande ou moyenne. Leurs antennes
sont glabres. Leurs pattes sont robustes et le dessous des fémurs
sont armés d’épines. On les rencontre dans les régions
tropicales et subtropicales. Quelques espèces secrètent des
substances toxiques pouvant occasionner des prurits. Les mâles
possèdent des glandes spéciales qui émettent des phéromones pour
attirer les femelles. Ces dernières peuvent produire une
cinquantaine d’oothèques contenant chacune de 10 à 14 œufs. On
y trouve les genres Periplaneta
et Blatta.
Ex. La blatte américaine, Periplaneta
americana, encore
appelée blatte des cuisines, originaire d’Afrique et que l’on
rencontre partout dans le monde ; la blatte orientale, Blatta
orientalis, qui
s’est également répandue dans le monde.
Blattinés
(Blattina)
n. f. pl. Selon
une classification moderne, Sous-ordre d’Insectes Blattoptères
regroupant quatre Infra-ordres dont deux éteints : Blattinina
(avec les Super-familles des Blaberoïdes et des Blattelloïdes),
Polyphaginina
(avec les Super-familles des Polyphagoïdes et des Cryptocercoïdes),
Protophasminina
(éteint) et Parablattinina
(éteint). Selon SITI, Fauna Europaea et NCBI, ce taxon n’est pas
reconnu.
Blattinina
n. f. pl. Infra-ordre d’une classification moderne d’Insectes
Blattoptères Blattinés (Blattina)
regroupant les Super-familles des Blaberoïdes et des Blattelloïdes.
Blattodés
ou Blattoptères
(DictyopteraBlattodea
ou Blattaria)
n. f. pl. (Du gr.
blapt,
nuire, nuisible devenu blatt
en latin). [Cockroaches]. Sous-ordre d’Insectes Dictyoptères
regroupant 7 Familles et 4.500 espèces. Ils font partie de l’Ordre
des Dictyoptères auquel appartiennent aussi les Mantodés et les
Isoptères (Selon Fauna Europaea, les Dictyoptères constituent un
Super-ordre et les Blattodés un Ordre). C’est un ordre très
ancien qui a existé dès le Carbonifère et le Permien. Ils sont de
taille moyenne et leur corps, ovale, est fortement aplati
dorso-ventralement. Leur tête hypognathe est très mobile et
souvent recouverte par un pronotum en bouclier. Elle porte deux
grands yeux composés permettant une excellente vue. Les pièces
buccales sont de type broyeur. Leurs antennes longues et filiformes
ont une fonction olfactive. Les ailes antérieures, lorsqu’elles
sont présentes sont coriacées (appelées pseudoélytres) et se
chevauchent au repos. Les ailes postérieures sont larges et
membraneuses. Les ailes sont souvent plus courtes chez les femelles
que chez les mâles. Ce ne sont pas de bons voiliers et ils ne
volent que sur de courtes distances. Certaines espèces peuvent être
aptères. Les pattes sont développées et adaptées à la course.
Les tarses sont pentamères. L’abdomen se termine par deux
cerques. Les mâles possèdent en plus deux autres appendices qui
sont deux petits styles. Les genitalia des mâles sont
assymétriques. Les femelles pondent jusqu’à 40 œufs dans une
oothèque cornée qui peut être collée sur le sol ou transportée
à l’extrémité de l’abdomen pendant un certain temps, souvent
pendant plusieurs jours, jusqu’à ce qu’elles trouvent un
endroit pour la cacher. Chez certaines espèces, la femelle
regroupe, en émettant une phéromone d’agrégation, les larves
nouveau-nées sous elle, afin de les protéger (voir Soin
aux jeunes
et Subsocial).
Certaines espèces comme Pycnoscelus
surinamensis sont
parthénogénétiques. Les Blattodés sont en général phytophages
bien que la blatte domestique soit omnivore. Ce sont des Insectes
paurométaboles. Leur développement est donc progressif et le mode
de vie entre la larve et l’adulte est identique. Vivant dans les
lieux humides, les blattes sont cosmopolites (mais la plupart
habitent les tropiques) et anthropophiles. On y trouve les
Familles suivantes: Blabéridés, Blatellidés, Blattidés,
Cryptocercidés, Ectobiidés, Nocticolidés, Polyphagidés. Selon
une classification moderne, les Blattodés ou Blattoptères
(Blattaria)
constituent un Ordre constitué de 4 Sous-ordres dont 3 éteints :
Blattina,
Notopterina
(éteint), Mylacroblattina
(éteint) et Protoblattina
(éteint). Selon SITI, les Blattaria
regroupent deux Super-familles, celle des Blaberoidea
et celle des Blattoidea
à laquelle NCBI, ajoute celle des Corydioidea.
Voir BlattariaBlattoïdes
(Blattoidea)
n. f. pl. Super-famille d’Insectes DictyopteraBlattaria
regroupant les Familles des Blattidae,
des Cryptocercidae
et des Lamproblattidae.
Blattoptéroïdes
n. f. pl. (De blattoptère et du gr. eidos,
aspect). Ancien Super-ordre d’Insectes Polynéoptères comprenant
les Blattes, les Mantes et les Termites. Il regroupait des Insectes
aux pièces buccales broyeuses avec des ailes antérieures
sclérotinisées. La Sous-classe actuelle des Polynéoptères (selon
The Paleobiology Database) comporte, entre autres, trois
Super-ordres : les Blattoptéroïdes, les Dermaptéroïdes et
les Orthoptéroïdes.
Bledius
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Staphylinidés. Ex.
Bledius tibialis.
Blépharicère
(Blepharicera)
n. f. Genre d’Insectes Diptères Nématocères. La larve de ce
moucheron est aquatique et torrenticole. Ex. Blepharicera
capitata.
Bléphariceridés
(Blephariceridae)
n. f. pl. [Net-winged midges]. Famille d’Insectes Diptères
Nématocères Orthorrhaphes Blépharicéromorphes Blépharicéroïdes.
Leur tête
montrent des ocelles. Leur mésosternum ne porte pas de suture en V.
L’angle anal de leurs ailes est prononcé. Leurs pattes sont
longues et fines. Leurs larves sont aquatiques et même
torrenticoles et portent pour ce faire une ventouse sur la première
partie de leur corps, ainsi que sur chaque segment à partir du 6ème
segment abdominal, ce qui leur permet de résister à la force du
courant.
Blépharicéroïdes
(Blephariceroidea)
n. f. pl. Super-famille d’Insectes Diptères Nématocères
Orthorrhaphes Blépharicéromorphes ayant pour représentant les
Familles des Bléphariceridés et des Deutérophlébiidés (selon
NCBI).
Blépharicéromorphes
(Blephariceromorpha)
n. f. pl. (De Blépharicéridé et du gr. morphê,
forme). Infra-ordre de Diptères Nématocères regroupant les
Familles des Bléphariceridés, des Deutérophlébiidés et des
Nymphomyiidés (selon SITI).
Blissidés (Blissidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Hémiptères Hétéroptères Pentatomomorphes
Lygaéoïdes dont le Blissus
en est le type.
Blissus
n. m. [Chinch bug]. Genre
d’Insectes Hémiptères type de la Famille des Lygéidés, de
l’Amérique du Nord. Cette punaise est un parasite des cultures de
céréales aux États-Unis où elle s’appelle chinch
bug. Ex. Blissus
barberi.
Boarmie
(Boarmia)
n. f. (De Boarmia,
qui attelle les bœufs, surnom d’Athéna). Genre d’Insectes
Lépidoptères Géométridés. Ce sont de belles et grandes phalènes
aux ailes grisâtres, dont la chenille se déplace en arpenteuse.
Ex. Boarmia gemmaria
appelée communément « Boarmie des bourgeons » (ou
« mange-bourgeon »). Hypomecis
roboraria, la
Boarmie du chêne, également appelée « Grisaille ».
Boganiidés
(Boganiidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes.
Bohartillidés
(Bohartillidae)
n. m. pl. Famille
d’Insectes Strepsiptères Stylopidia.
BOISDUVAL
Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour De, (1799-1879) n. p.
Entomologiste Français, plus particulièrement spécialiste des
Lépidoptères. Il collectionna cependant aussi des Coléoptères et
des Hémiptères sur lesquels il publia quelques travaux. Il est
co-auteur avec Lacordaire de la « Faune entomologique des
environs de Paris » paru en 1835.
Bois-sec
n. m. [Sword-grass]. Nom vernaculaire de Xylena
exsoleta,
Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
Bois-veiné
n. m. [Pebble prominent]. Nom usuel d’un Insecte Lépidoptère
(Hétérocère) de la Famille des Notodontidés, le Notodonta
ziczac.
Bolboceratidés
(Bolboceratidae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Coléoptères
Polyphages Scarabéiformes Scarabaeoïdes.
Bolitobie
(Bolitobius)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Staphylinidés. Ce petit
staphylin vit dans les champignons (mycétophile). Ex.
Bolitobius
lunulatus, que l’on
trouve sur les cadavres d’animaux morts car prédateur des larves
de Diptères.
Bolitophage
(Bolitophagus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Ténébrionidés, qui
vit dans les champignons. Ex. Bolitophagus
bifurcus.
Bolitophile
(Bolitophilus)
n. m. Genre d’Insectes Diptères Brachycères, type de la Famille
des Bolithophilidés. Ce moucheron se développe dans les
champignons. On trouve chez le bolitophile de la luciférine, ce
composé chimique
qui se trouve aussi dans les organes lumineux des Coléoptères
lucifères, tels que la luciole ou le pyrophore (taupin). Ex.
Bolitophilus
maculipennis.
Bolithophilidés
(Bolithophilidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Diptères Nématocères Orthorrhaphes
Bibionomorphes.
Bombardier
n. m. Voir Brachyne et Carabe.
Bombinés
(Bombinae)
n. m. pl. Sous-famille d’insectes Hyménoptères Aculéates
Apoïdes Apidés. Ils sont appelés usuellement Bourdons. Voir
Bourdon.
Bombonne
(Fourmi) n. f. Voir Fourmi
pot de miel et Myrmécocyste.
Bombycidés
(Bombycidae)
n. m. pl. [Silkworm moths]. Famille d’Insectes Lépidoptères
Glossates (Hétérocères) Eulépidoptères Ditrysiens ayant pour
type le Bombyx.
Ces papillons ont de façon générale un gros corps densément
poilu. Ils sont de couleur crème ou gris et brun. Ils n’ont pas
de trompe car les pièces buccales sont atrophiées et ils ne
peuvent donc s’alimenter. Les deux sexes portent des antennes
bipectinées. Ils sont de taille moyenne avec des ailes relativement
courtes. Ils n’ont ni jugum, ni frénulum (soies assurant le
couplage de l’aile). Le couplage de l’aile est de type
amplexiforme avec le champ costal de l’aile supérieure bien
développé et soutenu par des éperons. La nervure Médiane (M) est
absente à l’intérieur de la cellule discoïdale (d) sur les deux
ailes. Leurs ailes postérieures sont repliées dorsalement. La base
de leur abdomen est dépourvue d’organes tympaniques (Ils n’ont
pas non plus de tympan thoracique). Les femelles pondent leurs œufs
sur une plante hôte. La nymphose a lieu dans un cocon de soie. Le
plus connu est le Bombyx
mori élevé pour
sa chenille, le « ver à soie » qui se nourrit des
feuilles de mûrier. Cette espèce n’est plus connue dans la
nature et dérive sans doute du Theophila
mandarina d’Asie
orientale. On trouve d’ailleurs les espèces de cette famille en
Asie et en Asie du Sud-est. Voir aussi Sériciculture.
Bombycien
adj. Qui ressemble à un Bombyx. De façon générale les papillons
bombyciens ont un gros corps densément poilu. Voir à ce titre
Bombyx.
Bombyciens n.
m. pl. Nom commun donné à la Famille d’Insectes Lépidoptères
ayant pour type le genre Bombyx.
Bombycine
n. f. Soie provenant des cocons de bombyx.
Bombycoïdes
(Bombycoidea)
n. m. pl. (De
bombyx et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Lépidoptères Glossates,
Eulépidoptères, Ditrysiens. Ils ont pour représentant les
Familles suivantes : Anthélidés, Apatelodidés, Bombycidés,
Brahmaeidés, Carthaeidés, Cercophanidés, Endromidés,
Euptérotidés, Hibrildidés, Lasiocampidés, Lemoniidés,
Mirinidés, Oxyténidés, Saturnidés, Sphingidés. Ce sont de
grands papillons aux pièces buccales non fonctionnelles. Mâles et
femelles présentent des antennes fortement bipectinées. Syn.
Sphingoidea.
Bombycol
n. m. [Bombikol]. Nom de l’Alcool hexadécadiénol, substance
sexuelle attractive contenue dans les phéromones des femelles de
Lépidoptères Bombycidés. Ce fut la première phéromone
identifiée. A. Butenandt l’isola après avoir sacrifié 500.000
femelles de Bombyx (appelées Vers à Soie) en 1959. Voir aussi
Phéromone
sexuelle.
Bombyle
(Bombylius)
n. m. [Bee fly]. Genre d’Insectes Diptères Brachycères
(Mouches) Bombyliidés qui ressemble aux abeilles et dont les larves
néonates (qui viennent de naître) sont parasites d’autres
insectes, notamment des nids d’Hyménoptères, des pontes de
criquets ou des chenilles.
Bombyliidés (Bombyliidae)
n. m. pl. [Bee flies]. Famille d’Insectes Diptères Brachycères
Orthorrhaphes Asilomorphes Nemestrinoïdes dont le bombyle
en est le type. On en connait près de 6.000 espèces. En Europe,
ils mesurent de 3 à 16 mm. Ce sont des insectes très velus qui
ressemblent à des bourdons ou des abeilles (ils sont donc
apiformes). Leur corps est aplati dorso-ventralement. Leur trompe
grêle est dirigée vers l’avant. Le genre Bombylius
présente une trompe particulièrement longue (plus de 4 fois la
longueur de la tête) alors que chez le genre Anthrax,
elle est plus courte. Comme tous les Orthorrhaphes, leurs antennes
se trouveront dans la zone située entre la face et le front. Ces
dernières de type aristé (bien qu’il s’agisse d’Orthorrhaphes)
sont composées de 3 à 6 articles et le troisième article est plus
grand que les autres. Les mâles ont des yeux holoptiques. Les
individus de cette famille ont des ailes présentant une nervure
costale atteignant l’apex de l’aile et deux nervures médianes.
Le troisième rameau de la Médiane (M3) est fusionné avec la
nervure Cubitale antérieure (CuA1) et semble donc avoir disparu.
Les nervures R2+3 et R4 forment un coude spécifique de la famille
qui remonte vers la nervure Costale. On ne trouve que 4 cellules
postérieures au delà de la cellule discale. Les alules sont bien
développées. Leur vol est rapide. Les pattes sont longues et fines
et les pattes antérieures sont quelquefois plus petites et plus
affinées. Elles sont typiquement munies de soies à l’apex des
tibias. Elles n’ont pas d’empodium et quelquefois pas de
pulvilles non plus. Mais on distingue tout de même souvent deux
pelotes (coussinets tarsaux ou pulvilles) sur l’acropode. Leur
abdomen, court et large, montre 6 à 8 segments abdominaux
apparents. Les femelles montrent souvent un processus épineux à
l’apex de leur abdomen. Les adultes héliophiles se nourrissent du
nectar des fleurs en effectuant un vol stationnaire au dessus de ces
dernières. Les larves sont segmentées, incurvées et amincies aux
deux extrémités. Elles sont parasites d’autres insectes,
Coléoptères, Diptères, Lépidoptères, Névroptères, mais
surtout les Hyménoptères et dans ce dernier cas, les œufs sont
pondus près des nids et les larves s’introduiront tout de suite
après l’éclosion dans les cellules où elles s’attaqueront
aussi bien aux réserves de nourriture qu’aux occupants. Les
larves subissent des hypermétamorphoses (métamorphose comprenant
plus de stade que la normale). La larve de premier stade
(planidium), mobile, se déplace à la recherche d’un insecte
hôte. Ils sont cosmopolites mais on les rencontre plus dans les
régions tempérées. Ex. Bombylius
major L.
Bombyx
n. m. (Du gr. bombux,
ver à soie). Genre de papillon massif et velu de couleur crème ou
grise et brune de la Famille des Bombycidés proche de celle des
Lasiocampidés,
dont l’espèce la plus connue, le bombyx
du mûrier (Bombyx
mori), a pour
chenille le ver à soie, originaire d’Asie. Le nom de bombyx était
donné autrefois à des genres d’Insectes Lépidoptères
Lasiocampidés, dit aussi « bombyx
du pin », ou
« feuille-morte » dont la chenille ravage les pinèdes
(Dendrolimus pini),
mais également à beaucoup d’autres taxons (Ex. Bombyx disparate
= Lymantria dispar
ou Bombyx de l’ailante= Samia
synthia). Une
quarantaine de taxons sont désignés par le terme commun de Bombyx
en France.
Bombyx à livrée,
Malacosoma neustria
(Lasiocampidés). Bombyx
buveur, Euthrix
potatoria
(Lasiocampidés). Bombyx
carmélite,
Odontosia carmelita
(Notodontidés). Bombyx
chaonien, Drymonia
ruficornis
(Notodontidés). Bombyx
du chêne,
Lasiocampa quercus
(Lasiocampidés).
Bombyx cul-brun
(ou bombyx chrysorrhée), Euproctis
chrysorrhoea
(Lymantriidés). Bombyx
cul-doré,
Euproctis similis
(Lymantriidés).
Bombyx de Datin
- Lasiocampa datini
(Lasiocampidés).
Bombyx de l'acacia,
Streblote acaciae
(Lasiocampidés).
Bombyx de l’ailante,
Nom usuel d’un Lépidoptère Saturniidae,
Samia cynthia,
appelé également « Croissant », du fait de la forme de
ses ailes. Bombyx de
la molène,
Neoharpyia verbasci
(Notodontidés).
Bombyx de la ronce,
Macrothylacia rubi
(Lasiocampidés). Bombyx
de l’aubépine, Trichiuria
crataegi
(Lasiocampidés). Voir Trichiure. Bombyx
de l’yeuse,
Trichiuria ilicis
(Lasiocampidés). Voir Trichiure. Bombyx
de Millière, Nom
commun d’un Lépidoptère Lasiocampidé, Poecilocampa
alpina, appelé
également communément « Lasiocampe du peuplier ».
Bombyx de Philopal,
Lemonia philopalus
(Lemoniidés). Bombyx
des buissons,
Lemonia dumi
(Lemoniidés selon
NCBI ou Brahmaeidés selon Fauna Europaea).
Bombyx des feuilles de peuplier,
Gastropacha
populifolia
(Lasiocampidés).
Bombyx de
Staudinger,
Lasiocampa
staudingeri
(Lasiocampidés).
Bombyx de Vallantin,
Lemonia vallantini
(Brahmaeidés selon
Fauna Europaea). Bombyx
dictaeoïde,
Pheosia gnoma
(Notodontidés).
Bombyx disparate,
[Gypsy moth]. Nom commun d’un Lépidoptère Lymantriidé,
également appelé « Zig-zag » ou « Spongieuse ».
Son vrai nom d’espèce étant Lymantria
dispar. Il est très
nuisible aux arbres forestiers (chênes notamment) et fruitiers de
par le grand nombre et la voracité de ses chenilles. Ces dernières
très velues présentent un fond beige avec des taches rouges et
bleues sur le dos et deux taches noires sur la tête. Leur contact
est désagréable mais leurs poils ne sont pas urticants.
Bombyx druide,
Drymonia querna.
Bombyx du chêne,
Nom commun donné à un Insecte Lépidoptère Lasiocampidé,
Lasiocampa quercus,
dit aussi « minime à bande jaune », dont la chenille
ravage les arbres fruitiers. Bombyx
du hêtre,
Stauropus fagi
appelé aussi communément « Harpie du hêtre »
ou « L’écureuil ». Bombyx
du lotier,
Psilogaster loti.
Bombyx du murier (ou
ver à soie), [Silkworm]. Nom commun du Lépidoptère Bombycidé,
Bombyx mori.
Voir Bombyx. Bombyx
du peuplier,
Poecilocampa populi.
Bombyx du pin
ou feuille-morte,
Nom commun donné à un Insecte Lépidoptère Lasiocampidé,
Dendrolimus pini,
dit aussi « feuille-morte », dont la chenille ravage les
pinèdes. Voir aussi Gastropacha.
Bombyx du trèfle,
Lasiocampa trifolii.
Bombyx feuille de
l'yeuse,
Phyllodesma
ilicifolia. Bombyx
laineux,
Eriogaster
lanestris. Voir
Eriogaster. Bombyx
moine (ou bombyx
nonne), Lymantria
monacha. Bombyx
neustrien,
Malacosoma neustria.
Voir Livrée. Bombyx
plumet, Ptilophora
plumigera. Bombyx
porte-brosses,
Dicallomera
fascelita. Bombyx
processionnaire du pin
(ou bombyx pityocampe), Thaumetopoea
pityocampa. Bombyx
processionnaire du chêne,
Thaumetopoea
processionea.
Bombyx rimicole,
Eriogaster rimicola.
Bombyxine
n. f. Neurohormone sécrétée par la pars
intercerebralis
(région médiane du cerveau) des Insectes qui au même titre que
l’hormone prothoracotrope est un facteur insulinoïde, jouant
également un rôle ecdysiotrope (un rôle activateur de la mue).
Voir aussi Neurohormone.
BONNET
Charles (1720 – 1794) n. p. Biologiste et philosophe Suisse.
Il se passionne pour l’entomologie à la lecture des ouvrages de
Swammerdam et de Réaumur. Il découvre la parthénogenèse par
l’observation du puceron noir de la fève (Aphis
fabae). On lui doit
un « Traité
d’insectologie »
publié en 1745, ainsi que « traité sur l’usage des
feuilles » publié en 1754 et considéré par Cuvier comme
l’un des plus importants ouvrages pour la science au XVIIIème
siècle.
Boopiidés
(Boopiidae)
n. m. pl. [Marsupial chewing lice]. Famille d’Insectes
Phthiraptères Amblycères (Mallophages).
Bord anal,
[Anal margin]. Bord postérieur. En général utilisé à propos des
ailes.
Bord costal,
[Costal margin]. Bord antérieur. En général utilisé à propos
des ailes.
Borée (Boreus)
n. m. Genre d’Insectes
Mécoptères (Mouche-scorpion), type de la Famille des Boréidés,
aux ailes atrophiées, qui saute sur la neige. Ex. Boreus
elegans ou encore
B. hyemalis
appelés aussi usuellement puces des neiges.
Boréidés
(Boreidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Mécoptères. Ils sont de couleur
brun-foncé. Ce sont de petits insectes mesurant entre 2 et 5 mm de
long. Leur tête porte un grand rostre terminé par des pièces
buccales broyeuses. Ils présentent de gros yeux composés et de
longues antennes filiformes. Ils ne volent pas car possèdent des
ailes rudimentaires en ce qui concerne les mâles. Ces rudiments
d’aile sont utilisés pour maintenir la femelle pendant
l’accouplement. Les femelles sont aptères. Ils ont de longues
pattes médianes et postérieures leur servant à sauter. Leurs
larves mélolonthiformes sont végétariennes. On ne les rencontre
que dans l’hémisphère Nord, dans les régions montagneuses sur
la neige ou sous les mousses et les pierres. Ils peuvent simuler la
mort s’ils se sentent menacés (thanatose). Ils sont communément
appelés « Puces des neiges ». Ex. Boreus
hyemalis.
Boridés
(Boridae)
n. m. pl. [Conifer bark beetles]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujiformes Ténébrionoïdes.
Bornéacrididés
(Borneacrididae)
n. m.
pl. Famille
d’Insectes Orthoptères Caelifères Trigonopterygoïdes.
Borne Anti-Moustiques,
Piège d’attraction émettant dans l’air une dose de gaz
carbonique à un rythme saccadé de façon à imiter l’exhalation
produite par un être humain au repos. Il y est même adjoint de
l’octénol ou des composés de l’acide lactique afin de mieux
imiter l’odeur de la transpiration humaine. Les moustiques
s’approchent alors irrésistiblement de ce piège et se font
envoyer dans le fond d’un filet par un ventilateur. Voir aussi
Piège
d’attraction.
Bostriche
ou Bostryche
(Bostrichus)
n. m. (Du gr. bostrykhos,
boucle de cheveux). Genre d’Insectes Coléoptères Bostrichidés
au corps cylindrique, essentiellement noir qui s’attaque au bois
de certains arbres. Bostrichus
capucinus, répandu
dans toute l’Europe, a des élytres rouges et un pronotum original
qui encapuchonne sa tête en vue dorsale.
Bostrichidés
ou Bostrychidés
(Bostrichidae)
Latreille, 1802 n. m. pl. [Horned powder-post beetles]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Bostrichoïdes ayant pour
type le Bostriche.
On en connait près de 700 espèces. Leur corps est souvent
cylindrique. Leur tête est encapuchonnée par le pronotum, ce qui
la rend invisible dorsalement. Ce pronotum est souvent prolongé en
avant par deux dents. Il est recouvert de petites excroissances
donnant l’impression qu’il est recouvert de boucles, ce qui est
à l’origine de leur nom. Leurs antennes se terminent en massue de
trois articles. Leurs hanches postérieures ne sont pas sillonnées
de telle façon qu’elles pourraient sinon recevoir le fémur
(comme c’est le cas chez les Dermestidés). Leurs tibias sont
munis d’éperons apicaux. Leurs tarses sont pentamères. L’arrière
de leur corps est typiquement coupé à 45°. Ils sont souvent
xylophages. Ils renferment d’ailleurs des micro-organismes
symbiotiques dans leur estomac qui les aident à digérer la
cellulose. Les femelles pondent leurs œufs à la surface du bois,
ce qui permettra à leurs larves d’y forer des galeries. Ce sont à
ce titre des ravageurs des bois de construction ou des bois
ouvragés. Quelques espèces s’attaquent aux céréales. Il ne
faut pas les confondre avec les Scolytidés qui leur ressemblent
beaucoup mais les Scolytidés sont des rhynchophores et d’ailleurs
souvent considérés comme une Sous-famille de Curculionidés. Les
Bostrichidés sont cosmopolites, mais on les trouve surtout dans les
régions tropicales.
Bostrichiformes
(Bostrichiformia)
Forbes, 1926 n. m. pl. (De bostriche et du lat. forma,
forme). Infra-ordre d’Insectes Coléoptères Polyphages regroupant
deux Super-familles, celle des Bostrichoïdes et des Dérodontoïdes
et selon SITI une Famille de position incertaine (incertae
sedis), les
Jacobsoniidés.
Bostrichoïdes
ou Bostrychoïdes
(Bostrichoidea
ou Bostrychoidea)
n. m. pl. (De bostriche et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Polyphages, Bostrichiformes
regroupant les Familles des Dermestidés, des Dérodontidés et des
Thorictidés. Selon SITI et NCBI, on y trouve les Familles
suivantes : Anobiidés,
Bostrichidés, Dermestidés, Nosodendridés
et
Ptinidés. Fauna
Europaea y ajoute les familles des Endecatomidés
et des Jacobsoniidés.Syn.
selon SITI, Dermestoïdes.
Bostryche typographe,
[European spruce bark beetle]. Nom vernaculaire d’un Insecte
Coléoptère de la Famille des Scolytidés, Ips
typographus, appelé
également scolyte de l’épicéa. A ne pas confondre du fait de
cette homophonie avec les bostriches de la Famille des Bostrichidés.
Bothynodère
(Bothynoderus)
n. m. (Du gr. bothunos,
trou et derê,
cou). Genre d’Insectes Coléoptères Curculionidés,
charançon prédateur des betteraves en Europe centrale.
Bothridère
(Bothrideres)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Cucujoïdes, type de la
famille des Bothrideridés qui vit sous l’écorce des arbres aux
dépens des coléoptères xylophages. Ex.
Bothrideres
bipunctatus.
Bothrideridés
(Bothrideridae)
Erichson, 1845 n. m. pl. [Dry bark beetles]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes. On en connait
près de 400 espèces. Ils sont de forme ovale plus ou moins
allongée. Ils mesurent entre 1,4 et 12 mm. La base du scape de
leurs antennes est visible du dessus. Les antennes de 9 à 11
articles portent une massue de 1 à 3 articles. Chez les
Annomatinae,
les adultes sont aptères et anophtalmes. Leurs élytres sont
ponctués longitudinalement. Les cavités mésocoxales sont
contigües ou confluentes. Les tarses sont tous tétramères
(trimères chez les Annomatinae).
On distingue 5 sternites abdominaux visibles. Les larves de la
Sous-famille des Bothriderinae
connaissent des hypermétamorphoses et sont alors appelées
triongulins. Elles sont ectoparasites des larves de Coléoptères
xylophages. Les larves de Teredinae
et de Xylariophilinae
sont toutes mycophages. On les trouve sous les écorces des arbres
morts ou mourants ou dans la litière environnante. Ils sont
cosmopolites mais on les trouve plus souvent dans les régions
tropicales de l’Ancien Monde. Syn. junior invalide, Anommatidae
(selon SITI).
Bothriotriche
n. f. (Du gr. bophrion,
petite fosseet thrix,
trikhos,
poil). [Bothriotrichia]. Chez les Collemboles Symphypléones,
phanère sensoriel typique. Ce sont des soies plus ou moins longues
et ondulées, à filament lisse et comportant une lamelle torsadée.
Bouche
n. f. [Mouth(s)]. Chez
les insectes, la bouche est constituée de différentes pieces
variant en fonction du type d’alimentation de l’insecte. Ce sont
les pièces buccales suivi de la cavité buccale (ou cibarium). Voir
Pieces
buccales.
Voir aussi Cavité
buccale,
Cibarium.
Bouchon à
sperme, Structure
placée par le mâle à l’intérieur du tractus génital de la
femelle après l’accouplement afin d’empêcher tout autre
accouplement. Ex. Chez Blattella
germanica
(Dictyoptère, Blattidé) ou chez certains Lépidoptères Papilionidés
du genre Parnassius.
Syn. Bouchon copulatoire, Phragis, Spermatophragme. Voir aussi
Compétition
spermatique,
Sphragis.
Bouclier
n. m. [Scale(s), Shield(s)]. 1. Autre
nom des élytres des Coléoptères. Syn. Cuirasse, Elytre. // 2.
Couche cireuse recouvrant le corps de certains insectes. // 3. Chez
les Cochenilles et notamment dans la Famille des Diaspididés (les
Diaspines), protection formée par l’accolement des exuvies
larvaires. Syn. Test. Voir Test.
Boudrague
n. f. Nom provençal de l’éphippigère, Ephippiger
provincialis,
Orthoptère Ensifère Tettigoniidé.
Bourdon
(Bombus)
n. m. (onomat.). [Bumble bees]. Nom vernaculaire et Genre d’Insectes
Hyménoptères de la Famille des Apidés, type de la Sous-famille
des Bombinae.
Ce sont des insectes à corps velu et à abdomen annelé, voisin de
l’abeille mais vivant en groupes peu nombreux. Ces sont donc des
insectes sociaux (excepté ceux du genre Psithyrus).
Les Bourdons logent dans l’herbe, les trous de rochers et
quelquefois dans le sol. Leurs colonies ne sont cependant pas
permanentes car seule la femelle fécondée passe l’hiver pour
reconstituer la colonie au printemps. Les bourdons sont sémelpares
et les femelles n’effectuent donc qu’un seul élevage de sexués
tout au long de leur vie. Il existe trois castes morphologiquement
dissemblables, les reines, les ouvrières et les mâles. Les mâles
ont des antennes de 13 articles et sont dépourvus d’aiguillon
alors que les femelles et les ouvrières ont des antennes de 12
articles et sont pourvues d’aiguillon. Elles possèdent en outre
des corbeilles à pollen sur leurs pattes postérieures. Certaines
espèces ne présentent pas de corbeille à pollen (ex.
Psithyrus
rupestris). Comme
les abeilles, les ouvrières récoltent le pollen et le miel mais
exploitent beaucoup de fleurs non accessibles aux abeilles. A la
différence de la reine chez les abeilles, la reine chez les
bourdons récolte la nourriture et s’occupe des larves. Elle ne se
limite donc pas à la reproduction et à la ponte. Ex. Le Bourdon
des champs, Bombus
pascuorum. Le
Bourdon des pierres, Bombus
lapidarius. Le
Bourdon des près, Bombus
pratorum. Le
Bourdon fébrile, Bombus
impatiens. Le
Bourdon terrestre, Bombus
terrestris. Le
Bourdon-coucou, Bombus
rupestris. //
Faux bourdon, nom donné aux abeilles mâles. Voir Faux-bourdon.
Bourdon-coucou,
Nom usuel donné aux Hyménoptères Apidés du Genre Psithyrus,
bourdons cleptoparasites d’autres Apidés qui ne possèdent pas de
corbeille à pollen sur les pattes postérieures et qui pondent
leurs œufs dans le nid d’autres bourdons récolteurs de pollen.
Bourdon noir,
Nom usuel donné aux Hyménoptères Apidés du genre Xylocopa.
Ce sont de gros hyménoptères mesurant entre 2 et 3 cm de long. Ils
creusent des galeries dans le bois pour y installer leur nid. On les
appelle aussi usuellement « bourdon bleu ». Syn. Abeille
charpentière ou Xylocope.
Bourdonner
v. [Buzz, Hum]. Emettre un bruit sourd à la manière de celui
engendré par le vol des bourdons.
Bourdonnement
n. m. [Humming]. Bruit sourd identique à celui qui résulte du vol
des Bourdons.
Bourgeonnement
n. m. [Budding]. Chez les sociétés d’Insectes, et notamment chez
les Hyménoptères Formicidés, multiplication de la colonie du fait
du départ de quelques ouvrières accompagnées de plusieurs reines.
Lorsque la société est polygyne, on parle de bouturage (ou
bourgeonnement). Lorsqu’elle est monogyne, on parle de fission.
Syn. Bouturage. Voir aussi Fission
et Marcottage.
Bourletiellidés
(Bourletiellidae)
n. m. pl. Famille de Collemboles Symphypléones comprenant le genre
Pseudobourletiella.
Leur quatrième segment antennaire est plus court que le troisième.
Leur cinquième segment abdominal, présente deux paires de
trichobothries. Les appendices anaux du 6ème
segment abdominal des femelles sont dirigés vers l’orifice anal.
Les mâles ne présentent pas ces appendices.
Bourse copulatrice,
Voir Bursa
copulatrix.
Bousier
n. m. [Dung beetle]. Nom
de plusieurs espèces de Coléoptères Scarabéidés qui se
nourrissent des excréments des herbivores appelés communément
bouse, ce qui est à l’origine de leur nom. Chez les bousiers,
mâles et femelles ne se séparent pas après l’accouplement et
participent ensemble à l’élaboration du nid souterrain et à son
remplissage avec de la bouse. Les bousiers sont à ce titre des
insectes coloniaux. Ex. Le scarabée sacré, Scarabaeus
sacer, est un
bousier. Le Bousier capucin, Copris
lunaris. Voir aussi
Colonial.
Bouturage
n. m. [Budding]. Syn. de bourgeonnement. Voir Bourgeonnement.
Bouvillon n.
m. Voir Sirex.
Brachélytre
adj. (Du gr. brakhus,
court et d’élytre). [Brachelytrous]. Se dit des Coléoptères aux
élytres très courts, tels que les staphylins.
Brachius
n. m. (Du gr. brachion,
en forme de bras). Voir Nervure
brachiale.
Brachodidés
(Brachodidae)
n. m. pl. [Little bear moths]. Famille d’Insectes
Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens Sésioïdes.
Brachonyx n.
m. Genre d’Insectes Coléoptères Curculionidés. Ce charançon
vit sur le pin sylvestre. Ex. Brachonyx
pineti.
Brachy
(Du gr. brakhus,
court). Préfixe.
Brachycentridés
(Brachycentridae)
n. m. pl. [Humpless caddisflies]. Famille d’Insectes Trichoptères
Integripalpia
Limnephiloïdes.
Brachycéphale
adj. (Du gr. brakhus,
court et kephalê,
tête). [Brachycephalic]. Qui a une petite tête courte.
Brachycère
adj. (Du gr. brakhus,
court et kéras,
corne). [Brachycerous]. Se dit des insectes dont les antennes sont
courtes. Les taons, les
mouches sont des insectes Brachycères.
Brachycères
(Brachycera)
n. m. pl. (Du gr. brakhus,
court et keras,
corne, antenne). Sous-ordre d’Insectes Diptères, qui possèdent
des antennes plus courtes que la tête, formées normalement d’un
seul article (au plus 3 articles ou 6 selon auteurs) et qui sont
terminées par une longue soie, l’arista ou un style
plurisegmenté. Leurs palpes maxillaires sont au plus biarticulés.
Ce sont les mouches au sens large du mot, par opposition aux
moustiques, ou Nématocères,
dont les antennes sont longues moniliformes ou filiformes comprenant
5 à 40 articles. Selon l’ancienne classification, les Brachycères
étaient eux-mêmes scindés en Orthorrhaphes (la fente d’exuviation
du puparium est droite) et en Cyclorrhaphes (fente d’exuviation
circulaire), ces derniers comportant les Aschyzes et les
Schizophores (subdivisés en Acalyptères et en Calyptères). Leurs
larves sont acéphales. Les larves de Brachycères Cyclorrhaphes
ressemblent à des asticots. Leur pupe a souvent la forme d’un
tonnelet. Selon SITI et NCBI, ce Sous-ordre regroupe quatre
Infra-ordres : Muscomorpha,
Stratiomyomorpha, Tabanomorpha
et Xylophagomorpha.
Selon Fauna Europaea, on y trouve directement les Familles. Syn.
juniors invalides selon SITI, Tabanoidea,
Asiloidea, Empidoidea, Cyclorrhapha, Aschiza, Lonchopteroidea,
Phoroidea, Syrphoidea, Schizophora, Micropezoidea, Nothyboidea,
Tephritoidea, Sciomyzoidea, Lauxanididea, Pallopteroidea,
Milichioidea, Drosophiloidea, Chloropoidea, Muscoidea, Oestroidea et
Acalyptratae.
Brachyceridés
(Brachyceridae)
n. m. pl. Famille d'Insectes Néoptères Endoptérygotes Coléoptères
Polyphages Cucujiformes Curculionoïdes.
Brachycerus
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Curculionidés. La larve de
ce gros charançon méditerranéen et africain aux antennes courtes,
vit dans le bulbe des liliacées.
Brachyderes
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Curculionidés. Ce charançon
d’Europe et d’Afrique du Nord, est un parasite du chêne et du
pin. Ex. Brachyderes
pubescens.
Brachyne
(Brachinus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères de la Famille des Carabidés,
comprenant des insectes de coloration bleue et jaune, noire et
jaune, orangée et brune, qui vivent sous les pierres, les débris
végétaux, dans les régions tempérées. Ces insectes sont
remarquables par la faculté qu’ils possèdent à se défendre en
présence d'un danger. Afin de repousser leur prédateur, ils
prennent appui sur leurs pattes antérieures dans le but de dresser
leur abdomen, pour mieux éjecter par l’anus une vapeur caustique
produisant une explosion que l’on peut voir et entendre. Ce
liquide composé en grande partie d’acide butyrique qui tache la
peau en brun, est composé d’hydroquinone, et est phosphorescent
dans l’obscurité. On les appelle communément Bombardiers. (Ex.
Brachinus
crepitans). Voir
aussi Carabe, Glande
anale (ou pygidiale) et Glande
odoriférante.
Brachininés (Brachininae)
n. m. pl. Sous-famille d’Insectes Coléoptères Carabidés.
Brachiopodes
(Brachiopoda)
n. f. pl. (Du gr. brakhus,
court et pous,
podos,
pied). [Lampshells]. Phylum d’Animaux marins Protostomiens
possedant une coquille à deux valves et une symétrie bilatérale
(Bilatériens). Selon certaines théories, les insectes dériveraient
de ce phylum du fait de la présence chez ces seuls derniers d’un
cerveau en deux parties. Ex. Les artémies.
Brachypsectridés
(Brachypsectridae)
n. m. pl. [Texas beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Elatériformes Elatéroïdes.
Brachyptère
n. m. et adj. (Du gr. brakhus,
court et pteron,
aile). [Brachypterous]. Qui est doté d’ailes réduites permettant
ou pas le vol. Ex. les Coléoptères Staphylinidés. Voir aussi
Aptère,
Macroptère
et Microptère.
Brachyptère
(Brachypterus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes,
clavicornes, renfermant de petits insectes qui vivent notamment sur
les fleurs d’orties, et dont un certain nombre d’espèces
habitent l’Europe. Ex.
Brachypterus
urticae.
Brachypteridés
(Brachypteridae)
n. m. pl. [Short-winged flower beetles]. Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes.
Brachyptérie
n. f. (Du gr. brakhus,
court et pteron,
aile). [Brachyptery]. Qui présente un caractère brachyptère. Ce
phénomène de brachyptérie concerne par exemple les deux espèces
de grande Perles les plus communes de France, Dinocras
cephalotes et
Perlodes
microcephalus,
ainsi que Taeniopteryx
nebulosa.
Brachyptérisme n.
m. [Brachypterism]. Propriété de ce qui est brachyptère.
Brachystomellidés
(Brachystomellidae)
n. m. pl. Famille de Collemboles Poduromorphes Poduroïdes (selon
NCBI) ou Néanuroïdes (selon SITI). Ils ne portent pas de
mandibules.
Brachytrupes
n. m. Genre d’Insectes Orthoptères Ensifères Gryllidés. Ces
gros grillons peuvent mesurer près de 60 mm de long.
Braconidés (Braconidae)
Nees, 1812 n. m. pl.
Famille d’Insectes Hyménoptères Parasites Apocrites
Ichneumonoïdes comptant près de 40.000 espèces réparties en 50
Sous-familles et près de 1.000 Genres. Ils sont morphologiquement
proches des Ichneumonidés. La plupart de leurs représentants sont
de couleur brune ou noire et mesurent en moyenne 7 mm (entre 2 et 16
mm). Leurs mandibules sont bidentées. Leurs antennes longues sont
filiformes et ont plus de 15 articles. Leurs ailes antérieures
présentent une seule nervure récurrente ce qui permet de les
distinguer des Ichneumonidés qui en possèdent deux. Ces nervures
récurrentes correspondent dans la nomenclature moderne à des
médianes-cubitales (notées m-cu).
Elles étaient notées « Rc1 » ou « Rc2 »
dans l’ancienne nomenclature. La
première cellule cubitale (Cu ou SM1 pour submarginale 1) est
presque toujours séparée de la discoïdale (d) par une nervure
(Rs+M). Leurs tergites II et III métasomaux sont soudés (caractère
apomorphique). L’ovipositeur des femelles est long. Leurs larves
sont parasites de divers insectes, des chenilles ou des aphidiens.
Quelques espèces sont hyperparasites (parasites de parasites).
Chaque Braconide parasitant un hôte différent, il peut être
utilisé comme auxiliaire des cultures pour limiter les
proliférations d’insectes indésirables. De plus, les adultes
sont entomophages. Ils sont cosmopolites. Ex. Spathius
exarator L.
Bractée
n. f. (Du lat. bractea,
feuille de métal). [Bract]. Nom des petites feuilles qui recouvrent
les fleurs avant leur développement. Ex. les bractées du houblon,
du tilleul.
Bradynobaenidés
(Bradynobaenidae)
Saussure, 1892 n. m. pl. Famille d’Insectes Hyménoptères
Apocrites Aculéates. Cette famille est voisine de celle des
Mutillidés. Les mâles présentent un lobe « jugal »
aux ailes postérieures. Les femelles ont sur le thorax une suture
entre le pro- et le mésonotum ce qui les distingue des Mutillidés.
Leur gaster présente un rétrécissement, une constriction ventrale
entre le premier et le second sternite. Leur corps présente
également une pubescence hérissée.
Brahmaeidés
(Brahmaeidae)
Swinhoe 1892 n. m. pl. [Brahmin moths]. Famille d’Insectes
Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens, Bombycoïdes
dont le brahméide
en est le type. Ce sont de grands Lépidoptères dont la taille peut
atteindre 16 cm. L’ornementation de leurs ailes est
caractéristique avec des dessins ondulés et quelquefois des
ocelles sur les ailes antérieures. Les femelles pondent leurs œufs
sur la plante hôte. Leurs chenilles colorées portant des paires de
fausses-pattes abdominales se nymphosent dans le sol. On les trouve
en Europe occidentale, en Asie et en Afrique.
Brahméide
ou Brahmaéide
(Brahmaea)
n. m. Genre d’Insectes Lépidoptères Brahmaeidés à
l’ornementation ondulée et aux chenilles colorées. Ex. Brahmaea
hearsey.
Branchies
n. f. pl. (Du gr. brankhia,
ouïe des poissons).
[Gills]. Organe respiratoire des animaux aquatiques qui respirent en
utilisant par osmose l’oxygène dissous dans l’eau.
Contrairement aux poissons qui ont des branchies internes, certaines
larves d’insectes ont plutôt des branchies externes. Ces
branchies trachéennes (ou trachéobranchies) sont alors
généralement de minces excroissances tégumentaires contenant de
nombreuses trachéoles dans lesquelles circule l’oxygène prélevé
dans l’eau (Ex. cas des larves de Mégaloptères Sialidés,
d’Ephémères, de Plécoptères, de Trichoptères et d’Odonates
Anisoptères). Mais il peut s’agir aussi de branchies sanguines
(dans lesquelles circulent de l’hémolymphe) qui assimilent
l’oxygène (Ex. larves de Trichoptères ou de Diptères
Chironomidés et d’Odonates Zygoptères). On n’y trouve alors
pas de trachéoles. Les enveloppes nymphales de Diptères Simuliidés
et Tipulidés, sont elles, dotées de branchies spiraculaires
(processus au niveau des stigmates = spiracles). Voir aussi
Corbeille
branchiale,
Trachéole
et Trachéobranchie.
Brassicaire
n. m. [Large white, Cabbage butterfly, Cabbage white]. Nom usuel
donné à la piéride du chou, Pieris
brassicae,
Lépidoptère Piéridé.
Brassolis
n. m. [Cattleheart white]. Nom
usuel d’Archonias
brassolis, Insecte
Lépidoptère Piéridé décrit par Fabricius sous le nom de Papilio
brassolis.
Bras mentonnier,
Voir Odonate
et Masque.
Braule
(Braula)
n. f. Genre d’Insectes Diptères Brachycères (Mouches). Ce sont
des insectes aveugles et sans ailes, qui vivent accrochés aux poils
des abeilles. Leurs larves se nourrissent du pollen récolté par
les abeilles. Ce genre est le type de la Famille des Braulidés.
L’espèce, Braula
coeca, est appelée
communément « Pou des abeilles ». Il s’agit d’une
espèce cosmopolite.
Braulidés
(Braulidae)
n. f. pl. [Bee lice]. Famille d’Insectes Diptères Brachycères
Cyclorrhaphes Schizophores Acalyptères Carnoïdes, dont le genre
Braula
en est le type. Comme tous les Cyclorrhaphes, les antennes se
trouvent sur la face. Comme tous les Schizophores, ils présentent
une suture ptilinale sur la tête. Leur thorax est très court. Leur
mésonotum est semblable aux segments abdominaux. Ils n’ont pas de
scutellum. Leurs ailes sont réduites ou nulles. Ils n’ont pas non
plus de griffes sur les tarses, qui sont pourvus d’un peigne
apical formé de minuscules denticules. Ils sont associés à
l’abeille domestique (pou des abeilles).
Brèche
n. f. [Mullein Moth]. Nom vernaculaire de Cucullia
verbasci,
Lépidoptère de la Famille des Noctuidés.
Brentidés ou
Brenthidés
(Brentidae
ou Brenthidae)
n. m. pl. [Straight-snouted weevils]. Famille d’Insectes
Coléoptères Polyphages Curculionoïdes à corps allongé avec des
flancs parallèles, les faisant ressembler à des brindilles. On en
connait près de 3.300 espèces mondialement. Leur longue tête
étroite porte un rostre étiré caractéristique doté d’antennes
filiformes ou moniliformes (forme de chapelet) de 11 articles. Le
rostre est le résultat d’une modification du labium tenant en un
allongement du postlabium. Les Brenthides sont d’ailleurs
apparentés aux charançons (Curculionidés), mais ils s’en
différencient par leurs antennes qui ne sont pas coudées et qui ne
sont pas massuées. Au bout du rostre se trouve des machoires
(pièces buccales de type broyeur). Les femelles percent un trou
dans le bois au moyen de leur long rostre pour y pondre leurs œufs.
Les élytres de certaines espèces ne mesurent qu’un quart de la
longueur totale du corps. Les larves charnues se nourrissent du bois
en décomposition. Les adultes sont nocturnes et se nourrissent
également de bois en décomposition mais aussi de sève. On les
trouve dans les forêts tropicales du globe.
Brocatelle d’or,
n. f. [Yellow shell]. Nom usuel d’un Lépidoptère de la Famille
des Géométridés, Camptogramma
bilineata L.
Bromius
Chevrolat, 1836 n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Chrysomélidés.
Ex. Bromius obscurus
qui vit dans les régions méditerranéennes et dont la larve
parasite des racines de la vigne tandis que l’adulte s’attaque
lui aux feuilles de vigne. On l’appelle usuellement écrivain,
gribouri, Eumolpe ou de son ancien nom de genre Adoxus.
Brosse
n. f. [Brush]. Rangée dense de poils ou de soies.
Brosse à pollen,
Chez les Hyménoptères Apoïdes, organe correspondant au métatarse
(tarse 1) des pattes postérieures, utilisé comme organe de récolte
du pollen. Ce pollen sera par la suite disposé sur le tibia
postérieur (dans la corbeille à pollen) durant son transport.
Il existe également chez les abeilles, une brosse à pollen sur le
mésotarse des pattes médianes, mais beaucoup moins important. Voir
aussi Scope,
Butineuse,
Corbeille,
Peigne
et Pince
tibio-tarsienne.
Broyeur
(pièces buccales de type) adj. [Adapted for chewing]. Voir Pièces
buccales de type Broyeur.
Broyeur-lécheur
(pièces buccales de type) adj. [Chewing-sucking mouthparts]. Voir
Pièces
buccales de type Broyeur-lécheur.
Bruche
(Bruchus)
n. f. [Bean weevil]. Nom
vernaculaire et Genre d’Insectes Coléoptères Chrysomélidés.
Ex. La
bruche à quatre taches, Callosobruchus
maculatus.
La bruche brésilienne, Zabrotes
subfasciatus.
La bruche chinoise, Callosobruchus
chinensis.
La bruche de la fève, Bruchus
rufimanus.
La bruche de la lentille, Bruchus
lentis.
La bruche de la vesce, Bruchus
brachialis.
La bruche du haricot, Acanthoscelides
obtectus. La
bruche du pois ou Charançon du pois, Bruchus
pisorum, qui pond
dans les fleurs du pois et dont la larve dévore les graines.
Bruchidés
(Bruchidae)
n. m. pl. [Bean
weevils, Seed beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères
Polyphages Chrysoméloïdes dont le genre Bruchus
en est le type. On en connait près de 1.700 espèces. Ils mesurent
4 mm en moyenne mais peuvent atteindre 25 mm. Leur tête est étroite
et allongée en museau. Elle peut être quelquefois recouverte par
le pronotum. Leurs antennes de 11 articles sont filiformes, voir
serrulées (en forme de scie). Les élytres striés et pubescents
laissent le pygidium (dernier tergite abdominal) à découvert.
L’écusson (scutellum) est en général présent mais peu aussi
manquer. Les procoxas sont contigus. Les hanches postérieures sont
aussi rapprochées. Leur abdomen déclive postérieurement. Si les
adultes se nourrissent peu et consomment du pollen ou du nectar,
leurs larves sont cléthrophages (ils se développent dans les
graines de plantes ou les graines entreposées) et sont donc
nuisibles aux denrées alimentaires. Leurs larves néonates se
distinguent par leur structure particulière destinée à les aider
à sortir de l’œuf. Les stades larvaires suivants sont apodes. La
nymphose a lieu à l’intérieur de la dernière graine consommée
(qui peut être la même et unique graine selon les espèces). Ils
sont cosmopolites mais on les trouve surtout dans les régions
chaudes du globe. Selon SITI, NCBI et Fauna Europaea, on devrait
parler de Bruchinés (Bruchinae)
en tant que Sous-famille de Chrysomélidés. Syn. Chrysomélidés
selon Fauna Europaea.
Brulôt
n. m. [Biting midges]. Nom usuel donné aux Insectes Diptères
Nématocères de la Famille des Cératopogonidés.
Bryopsocidés
(Bryopsocidae)
n. m. pl. Famille d’Insectes Psocoptères Psocomorphes
Homilopsocidés.
Bt,
Voir Bacillus
thuringiensisBuc
n. m. (Origine provençale). Ruche à rayon fixe creusée dans le
bois et recouvert d’une pierre.
Buccal,
e,
aux adj. (Du lat.
bucca,
bouche dont l’équivalent gr. est stoma).
[Buccal]. Qui se rapporte à la bouche. La tête des insectes porte
leurs pièces buccales. Voir Pièces
buccales.
Bucculatricidés
(Bucculatricidae)
Mosher, 1916 n. m. pl. [Ribbed-cocoon maker moths]. Famille
d’Insectes Lépidoptères Glossates Eulépidoptères Ditrysiens,
Yponomeutoïdes. Leurs scapes antennaires (1er article antennaire)
sont dilatés et forment une œillère, souvent élargie par des
écailles. Ils ont des palpes maxillaires atrophiés et une trompe
distincte. Leurs ailes postérieures sont toujours étroites et
longuement frangées. Leurs chenilles sont mineuses de feuilles.
Elles élaborent par la suite un cocon de mue à la surface d’une
feuille. Quelques espèces sont nuisibles.
Buccule
n. f. (Du lat. buccula,
petite bouche). [Buccula(ae)]. Chez les Hétéroptères, région
bien différenciée, utilisée pour la classification, située sous
chaque œil composé, sur le bord inférieur de la tête, de chaque
côté du rostre.
Bucéphale
n. m. [Buff-tip]. Nom vernaculaire de Phalera
bucephala,
Lépidoptère de la Famille des Notodontidés.
BUFFON,
Georges-louis Leclerc,
compte de Buffon
(1707-1788) n. p. Naturaliste, mathématicien, biologiste,
cosmologiste et écrivain Français. Il s’intéressa notamment à
la zoologie pour laquelle il émit des théories qui ont notamment
influencé Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin. Il a
notamment relevé la ressemblance entre l’homme et le singe et
évoqué une possibilité de généalogie commune.
Bulbe éjaculateur,
(Du lat. bulbus,
oignon, variante de vulva,
enveloppe). [Bulbus ejaculatorius]. Chez les Insectes mâles, le
sperme passe par le canal déférent, le canal éjaculateur médian
et plus tard à la femelle pendant l'accouplement. Les canaux
déférents et les glandes annexes débouchent dans la région
intermédiaire du bulbe éjaculateur. Le bulbe éjaculateur contient
le canal éjaculateur et les glandes accessoires du canal
éjaculateur. Le bulbe se poursuit par la phallobase. Le bulbe
éjaculateur fonctionne comme une pompe spermatique. Mais son rôle
est également de produire des substances contenues dans le fluide
séminal, notamment du glucose-oxydase bactéricide, une sorte
d’anti-aphrodisiaque destiné à augmenter la durée
d’accouplement. Voir aussi Appareil
reproducteur
et Phallobase.
Bupreste
(Buprestis)
n. m. (Du gr. bouprêstis,
qui fait enfler les bœufs, car des auteurs antiques pensaient
qu’ils étaient la cause de la mort de bovins les confondant sans
doute avec des Méloïdés). [Jewel beetle]. Genre d’Insectes
Coléoptères de la Famille des Buprestidés. Leurs larves,
xylophages, se reconnaissent à l'élargissement marqué de l'avant
corps (large prothorax) d'où leur nom de "larves-marteaux".
Elles sont nuisibles aux arbres (chêne, poirier, pin, etc.) car
elles y creusent des galeries. Chez les adultes, les mâles ont un
crochet au sommet des tibias antérieurs. Les Buprestes sont
fusiformes, avec une forme ovale légèrement bombée. Leurs élytres
présentent des stries et sont souvent d’une couleur métallique
avec des taches rouges, jaunes ou vertes. Les adultes butinent le
nectar et le pollen des fleurs et fréquentent souvent les endroits
ensoleillés (héliophiles). Ils sont nommés communément
« richards ». Les espèces les plus courantes en Europe, sont
: Buprestis
novemmaculata L. ;
B. haemorrhoidalis
Herbst ; B.
rustica L. ; B.
octoguttatus L.
Buprestidés
(Buprestidae)
Leach, 1815 n. m. pl. [Metallic wood-boring beetles, Jewel beetles].
Famille
d’Insectes Coléoptères Polyphages Elatériformes Buprestoïdes
ayant pour type le genre Buprestis.
Cette famille compte près de 15.000 espèces. On les appelle
usuellement « richards », du fait de leurs éclats
métalliques les faisant ressembler à des bijoux. Ils peuvent
mesurer jusqu’à 70 mm dans les régions tropicales mais la
plupart ne mesurent que quelque millimètres. Leur corps élancé,
fusiforme et fortement sclérifié est souvent paré de couleurs
vives métalliques. Ils ont une petite tête engoncée dans le
prothorax, portant de courtes antennes plus ou moins filiformes ou
dentées ou avec une massue de 3 articles (ex. Genre Aphanisticus).
Les scapes sont insérés entre les grands yeux. Leur thorax
présente une saillie prosternale. Leurs élytres sont rétrécis en
pointes à leur apex. Leurs ailes permettent un vol très rapide.
Leurs tarses sont homéomères de formule tarsale 5.5.5
(pentamères). Leur abdomen montre 5 sternites visibles. Leurs deux
premiers sternites abdominaux sont presque soudés. Les adultes
diurnes sont héliophiles. Ils se nourrissent de feuillage et
d’écorce. Leurs larves xylophages sont appelées communément
« Larves marteau » car elles sont dépourvues de pattes
et sont allongées avec un prothorax souvent très élargi. Elles se
développent en une ou plusieurs années. Ils sont cosmopolites mais
on les trouve surtout en région tropicales. Ex. Anthaxia
nitidula L.
Buprestoïdes
(Buprestoidea)
n. m. pl. (De bupreste et du gr. eidos,
aspect). Super-famille d’Insectes Coléoptères Polyphages
Elatériformes ne comptant comme Famille que celle des Buprestidés
(selon NCBI). Selon d’autres auteurs, on y trouve aussi la famille
des Schizopodidés (ex. SITI).
Bursa copulatrix
ou Bourse copulatrice,
Poche copulatrice ou vestibule vaginale des génitaux de la femelle
qui reçoit l’endophallus et les spermatozoïdes pendant la
copulation (ou les spematophores). Les spermatozoïdes sont
cependant quelquefois déposés directement dans la spermathèque si
le pénis pénètre jusqu’au canal du réceptacle séminal. La
bourse copulatrice est une chambre génitale constituée par la
réunion des deux oviductes. Elle correspond primitivement à une
invagination (repli interne) du sternite 8. Elle est située à
l’endroit où l’on trouve le gonopore. Sa structure est souvent
utilisée pour distinguer des espèces très voisines, tout
comme l’aedeagus
pour les espèces mâles. Syn. Chambre génitale ou Vagin.
Voir aussi Appareil
reproducteur.
Bursicon
n. m. (Du lat. bursa,
bourse, sac). [Bursicon(s)]. Neurohormone sécrétée chez de
nombreux insectes par les cellules médianes du cerveau après la
mue dont le rôle est de contrôler le tannage et la coloration de
l’exocuticule. En son absence, le tégument est beaucoup moins
mélanisé. Lors de la métamorphose, il s’accumule dans les
corpora cardiaca et permet aussi notamment le déploiement et le
durcissement des ailes. Voir aussi Exocuticule,
Neurohormone,
Quinone.
Butinage
n. m. [Foraging activity]. Action de butiner.
Butiner
v. tr. [Forage]. Se déplacer de fleur en fleur pour en
recueillir le pollen. Ex. : Les abeilles butinent.
Butineuse
n. f. ou adj. [Forager, Foraging bee]. Abeille de plus de 21 jours
chargée de l'approvisionnement de la ruche. Tous les matins,
l'abeille part butiner et récolter le pollen. Le rayon de butinage
peut aller jusqu’à 10 km de la ruche lorsque les ressources sont
pauvres. Une fois posée sur une fleur, l’abeille en écarte les
pétales afin d’y plonger la tête et aspirer le nectar qu’elle
pompe au moyen de sa trompe qu'elle allonge pour ce faire. Ce nectar
est provisoirement stocké dans son jabot social. Dans le jabot, le
nectar subit un début de digestion qui contribue à le transformer
en miel. Puis elle rentre à la ruche pour se livrer à la
trophallaxie, ce qui consiste à régurgiter son chargement dans la
bouche d'autres abeilles ouvrières. Au cours de ses voyages
successifs, l’abeille a tendance à butiner les fleurs de la même
espèce (constance fleurale qui facilite la pollinisation croisée).
Les abeilles butineuses ne se contentent pas de récolter du nectar.
Elles récoltent aussi le miellat sécrété par certains pucerons,
du pollen, de la propolis et de l’eau. Toutes ces ressources
récoltées sont destinées à permettre la survie de la colonie
pendant l’hiver. La récolte du pollen se fait au moyen de la
brosse à pollen qui arrache le pollen gràce à la série de poils
rigides présent sur le métatarse. Puis l’abeille racle son
métarse sur la corbeille à pollen, lieu où sera stocké ce
dernier durant le vol. Voir aussi Brosse
à pollen,
Constance
fleurale,
Corbeille,
Gelée
royale,
Invertase,
Miel,
Miellat,
Pain
d’abeille,
Pollen,
Poussoir
à pollen,
Propolis
et Pince
tibio-tarsienne.
Voir aussi Nourrice
et Ouvrière
2.
Buveuse
n. f. [Drinker]. Nom vernaculaire d’Euthrix
potatoria,
Lépidoptère Lasiocampidé. Sa chenille vit sur le brome et sur
d’autres graminées.
Byctiscus
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Curculionoïdes
Rhynchitidés. Ex.
Byctiscus betulae
ou Rhynchite du bouleau ou Cigarier de la vigne, nuisible aux vignes
dont il roule les feuilles en cigare pour y pondre ses œufs.
Byrrhe
(Byrrhus)
n. m. [Moss beetle, Pill beetle]. Genre
d’Insectes Coléoptères, type de la Famille des Byrrhidés. Il
est apparenté aux Dermestes. Ils se nourrissent d’algues et de
mousses. Ex. Le Byrrhe commun, Byrrhus
pilula.
Byrrhidés
(Byrrhidae)
n. m. pl. [Moss beetles, Pill beetles]. Famille d’Insectes
Coléoptères Polyphages Elatériformes Byrrhoïdes dont le byrrhe
en est le type. Leurs antennes de 11 articles sont caractérisées
par la présence d’une massue antennaire compacte de 2-3 articles.
Leur tête est cachée en partie par le pronotum. Leur corps
pubescent est court, bombé et ovale. Leur thorax est sillonné sur
sa face ventrale pour recevoir les appendices. Les élytres sont
pubescents avec des soies dressées clairsemées. Leurs hanches
postérieures sont excavées pour recevoir au repos les fémurs. Les
tibias sont plus ou moins élargis. Ces différents caractères
permettent aux pattes d’être rétractiles et de se replier
entièrement sous le corps dans ces sillons en cas de danger. Cela
explique l’origine de leur appellation vernaculaire anglo-saxonne
« Pill-beetle » soit Coléoptère pilule. Dès qu’il
sont inquiétés, ils replient leurs pattes et simulent la mort
(thanatose). Ils sont phytophages et vivent aux dépens des mousses.
Byrrhoïdes
(Byrrhoidea)
Latreille, 1804 n. m. pl. Super-famille d’insectes Coléoptères
Polyphages Elatériformes dont le Byrrhe en est le type. La plupart
de leurs représentants sont aquatiques ou semi-aquatiques. Cette
Famille regroupe les Familles suivantes : Byrrhidae,
Callirhipidae, Chelonariidae, Cneoglossidae, Dryopidae, Elmidae (ou
Elminthidae),
Eulichadidae, Heteroceridae, Limnichidae, Lutrochidae, Psephenidae,
Ptilodactylidae.
Syn. Dryopoidea.
Byture
(Byturus)
n. m. Genre d’Insectes Coléoptères Cucujoïdes Byturidés, de
couleur roussâtre. Ex. Le ver des Framboises, Byturus
urbanus dont la
larve nuit au framboisier.
Byturidés
(Byturidae)
n. m. pl. [Fruitworm
Beetles]. Famille d’Insectes Coléoptères Polyphages Cucujoïdes,
dont le genre Byturus
en est le type. Ils ressemblent un peu aux Nitidulidés. Ils
mesurent de 3 à 4 mm. Ex. Byturus
tomentosus De Geer.
Liens
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SPIPOLL est un projet participatif de recensement des insectes pollinisateurs. Vous aussi, vous pouvez découvrir la nature et aider la science ! En savoir plus